09 octobre 2007

Travail, Stress et Conférence sociale









par lucienne magalie PONS

Le point sur ces questions de Juillet 2007 au 4 Octobre 2007

Mon préambule :« L’incertitude face à l’avenir professionnel, le manque de reconnaissance , l’intérêt moyen, la surcharge de travail, la nature des relations avec la hiérarchie, le sentiment de « corvée », l’ennui , affectent et pèsent sur les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader en France de plus en plus. Il en résulte que dans le monde du travail règne un stress en croissance constante qui affecte et fait souffrir de plus en plus de personnes. »

Retour en Juillet 2007 - Alors que le Président de la République manifestait publiquement en différentes interventions, sa volonté de réconcilier les Français avec le travail et les incitait à « travailler plus pour gagner plus » les résultats d’un sondage TNS Sofres révélaient que le mot STRESS était le mot pour 75 % des Français, qui exprimait mieux la manière dont les gens vivent leur emploi :

Voici quelques résultats parmi les plus significatifs de ce sondage :

Les personnes sondées, invitées à choisir le mot qui décrit la manière « dont les gens vivent leur travail « ont répondu comme suit :

- pour le mot qui décrit le mieux la manière dont les gens vivent leur emploi :

- Stress 75 %

- Intérêt 39 %

- Corvée 28 %

- Ennui 18 %

- Plaisir 18%

- et pour les problèmes qui semblent les plus difficiles à supporter dans le travail :

- L’incertitude face à l'avenir professionnel 54%

- Manque de reconnaissance (45%)

- La surcharge de travail (36%)

- Conditions de travail (36%)

- Relations avec la hiérarchie" (27%).

- Les personnes sondées ont estimé que :

- les conditions de travail se sont dégradées en France ces dernières années: 61 %

-dans leur entourage et au travail "beaucoup plus" de gens souffrent du stress : 53 %

Ndlr : Ces données m’incitent à les interpréter et à les résumer en prose, selon ma logique personnelle qui n’est peut-être pas celle de tout le monde, vous me le pardonnerez. Quoiqu’il en soit voici le résultat de mon interprétation :

« L’incertitude face à l’avenir professionnel, le manque de reconnaissance , l’intérêt moyen, la surcharge de travail, la nature des relations avec la hiérarchie, le sentiment de « corvée », l’ennui , affectent et pèsent sur les conditions de travail qui ne cessent de se dégrader en France de plus en plus. Il en résulte que dans le monde du travail règne un stress en croissance constante qui affecte et fait souffrir de plus en plus de personnes. »

2 octobre : Selon le "baromètre stress" de la CFE-CGC publié mardi 2 Octobre, le stress arrive en tête des risques professionnels auxquels les cadres pensent être exposés (73%), devant les risques liés aux déplacements professionnels (33%) et les troubles musculo-squelettiques (32%). Seuls 18% des cadres jugent le stress pris en compte par leur entreprise.

Ndlr : le stress fait donc bien partie des risques professionnels qui arrivent en tête et dont la
prise en compte par l’entreprise est insuffisante

4 Octobre : Les médias nous informent que la première des conférences sociales de la rentrée entre le gouvernement, le patronat et les syndicats, sur l'amélioration des conditions de travail, s'ouvrira Jeudi matin 5 Octobre « dans un contexte tendu et sur fond de scepticisme syndical »

Voulue par Monsieur Nicolas Sarkozy et lancée par le ministre du Travail Xavier Bertrand, la Conférence s'intéressera notamment :

- à la prévention :

-des troubles musculo-squelettiques (TMS, douleurs des articulations),

- des risques psychosociaux (stress, dépressions, suicides...)

- aux substances toxiques dans l'entreprise

- au renforcement des institutions de prévention, comme les CHSCT (comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail) ou la médecine du travail.

Le rapporteur de la conférence, Monsieur Gérard Larcher a remis aux partenaires sociaux une synthèse réalisée après plusieurs réunions de groupes de travail sur le sujet, et sera la base de travail de la conférence, au cours de laquelle "des arbitrages seront rendus", a indiqué le ministère.

Cette synthèse a eu pour effet de laisser la CFTC "sur sa faim", et pour la CGT elle "ne correspond pas aux défis qui nous étaient lancés", selon la CGT et Les syndicats restent sceptiques et craignent « que la montagne n’accouche d’une souris. »

Sur l'égalité professionnelle hommes-femmes, les salaires et le pouvoir d'achat deux autres conférences sont prévues en automne.

La conférence sociale sur les conditions de travail présidée par Monsieur Xavier Bertrand le 4 octobre, a porté également sur la prévention des maladies professionnelles.

Quelques pistes de réflexion ont été proposées avant une nouvelle réunion programmée en 2008, dont :

- la création d’un portail internet qui informerait sur les méthodes de prévention, les moyens et les soutiens disponibles pour améliorer les conditions de travail en entreprise, et répondrait aux besoins spécifiques de chacun, qu’il soit chef d’entreprise ou salarié

- le développement et la simplification de dispositifs d’appui, comme le contrat de prévention, pour permettre aux petites entreprises de mettre en place des actions simples. Un budget supplémentaire de 10 millions d’euros est prévu à cet effet

Les promesses :

- le Fonds pour l’amélioration des conditions de travail sera augmenté à 4 millions d’euros contre 1,7 million actuellement.

- Le droit d’alerte accordé aux salariés permettra de saisir les instances en cas de détérioration des conditions de travail.

- Le mandat des membres des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) passera de 2 à 4 ans. Leur formation sera adaptée à l’environnement spécifique de l’entreprise.

- Une campagne d’information sur les troubles musculo-squelettiques, programmée sur 3 ans, débutera en janvier 2008

Xavier Bertrand et l’ensemble des participants ont également reconnu la nécessité d’établir des indicateurs fiables et partagés pour évaluer les risques psychosociaux (stress, dépressions, suicides) auxquels peuvent être exposés les salariés. Un groupe d’experts devra rendre ses propositions d’ici au 15 janvier 2008.

A l’issue des débats, Xavier Bertrand et Gérard Larcher, rapporteur général, ont annoncé l’ouverture de négociations sur trois thèmes :

- les conditions de travail dans les petites entreprises(ne pas laisser se creuser l’écart entre grandes entreprises et PME sur la prise en compte de conditions de travail est l’un des objectifs du Ministre)

- le renforcement des Comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail

- le droit d’alerte des salariés.

Les résultats : Des avancées mais rien de concret dans l’immédiat, les mesures annoncées sont renvoyées à des groupes de travail dont la synthèse se fera lors d’une deuxième conférence sociale sur les conditions de travail dans le courant du 1er Trimestre 2008.

A noter que :

* L'indicateur du stress" a été reconnu comme première priorité" de la conférence. Il a pour objectif de prévenir "les drames de ces derniers mois, selon le Ministre "(à savoir les suicides de salariés) et devra être opérationnel en janvier 2008 -

- en ce qui concerne les autres mesures « symboliques » annoncées par Monsieur Xavier Bertrand, elles sont renvoyées à la concertation, notamment la création d'un "indicateurs du stress" dont la mise en œuvre est renvoyée à des "groupes de travail

- des négociations devraient s'ouvrir entre les partenaires sociaux sur les troubles musculo-squelettiques (TMS), le rôle des CHSCT ou encore le "droit d'alerte". Une campagne nationale de sensibilisation sur les TMS va être lancée à compter du 1er janvier 2008 pour une durée de trois ans, a annoncé Xavier Bertrand.

"C'est l'acquis d'un début. Nous sommes au début d'un processus", a souligné Monsieur Gérard Larcher, rapporteur des six réunions préparatoires à cette conférence.

Les syndicats qui redoutaient "que la montagne n'accouche d'une souris" ont salué les avancées, notamment la création d'une feuille de route. Ils soulignent, tout de même que l'essentiel reste à faire

Parmi les divergences subsistantes pour le moment , le patronat s'oppose en particulier à la présence dans les petites entreprises d'un référent "santé au travail", préférant un expert extérieur.

Les réactions :

Les partenaires sociaux ont estimé que la conférence a permis d'aborder "sans tabou", "des sujets qui fâchent", comme les risques liés au stress ou la sous-déclaration des accidents du travail.

Les syndicats qui redoutaient "que la montagne n'accouche d'une souris" ont noté et salué "des avancées visant à améliorer l'existant" et notamment la création d'une feuille de route. Ils soulignent, tout de même que l'essentiel reste à faire .

- pour la CFDT) JJean Louis Malys s'est félicité qu'"un vrai programme soit proposé: on savait qu'il n'y aurait pas de solution miracle, mais on sort avec une feuille de route".

- pour la CGC, Danièle Karniewicz 'CFE-CGC) a salué "une étape fondamentale" et a noté des "avancées sur des thématiques, avec des rendez-vous pris", tout en ajoutant que "parler des conditions de travail, si ces quelques heures servent à ça, c'est déjà bien" ... "On n'a pas tout résolu, mais les problèmes sont posés sans trop de tabous" remarque-t-elle.

- pour la CGT : Les syndicats ont noté "Il y a des avancées, mais beaucoup de choses sont renvoyées à des discussions", a regretté Daniel Prada, secrétaire national de la CGT chargé des conditions de travail, et il a fait remarquer que "Sur l'indemnisation intégrale des maladies professionnelles ou encore leur reconnaissance, il n'y a rien"

Grève et manifestation prévue en Octobre :

Pour le 13 Octobre : La CGT se joindra à la manifestation "pour une indemnisation intégrale des victimes d'accidents du travail et des maladies professionnelles et une politique de prévention à la hauteur des enjeux de santé publique"(mais aussi contre les franchises médicales, prévue à l'initiative de la Fnath (accidentés de la vie) et l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva)

Ndlr : En conclusion les premiers résultats des groupes de travail seront connus dans le courant du Premier Trimestre 2008

08 octobre 2007

Le charme du printemps !










Hier Dimanche 7 octobre, l'automne avait invité pour un jour le charme du printemps, le soleil du haut d'un ciel bleu tendre sans le moindre petit nuage brillait de tous ses feux, les oiseaux voletaient de branches en branches en pépiant et sifflant leurs mélodies, des parfums de fleurs fottaient dans l'air léger, et en me promenant dans le parc de mon quartier je me suis souvenue d'un rigodon d'autrefois, à la fois charmant et nostalgique que je vous livre ci-dessous en mémoire de ces anciens temps ou les saisons nettement marquées ne s'invitaient pas entre-elles et dansaient en ronde sur l'année les unes après les autres :

Le Rigodon :

Le Printemps qui charme la Bergère
le Printemps ne dure pas longtemps
Les beaux jours amis ne durent guère
les beaux jours mes frères sont bien courts

Trira, rira,rire il vaut mieux en rire
Frères venez donc danser le Rigodon
Trira, rira,rire il vaut mieux en rire
Frères venez donc danser le Rigodon!

On sait bien que la jeunesse est brève
on sait bien qu'il n'en restera rien
Nous passons rapides comme un rêve
nous passons ainsi que des chansons

Fraîches fleurs seront bientôt fanées
Fraîches fleurs vont perdre leur couleurs
En dansant Madame les années
en dansant, fuyez d'un pas glissant



07 octobre 2007

LE DETAIL NE FAIT PAS L'ESSENTIEL






par lucienne magalie PONS

Je ne me prononcerai ici pas sur le bien-fondé de l’amendement mais je trouve particulièrement mesquin, de la part de certains politiques et autres personnalités médiatiques, de s’insurger sur le mot détail utilisé par notre Premier Ministre dans le cours de son intervention sur l'amendement du projet de loi Hortefeux. C’est ouvrir une querelle sémantique qui n’a pas lieu d’être et il faut avoir l’esprit bien mal tourné pour en faire un amalgame avec ce même mot prononcé par Monsieur Le Pen dans un toute autre contexte.

Monsieur Fillon a dit « Les polémiques ont grossi jusqu’au ridicule un détail, en masquant l’essentiel du projet de loi Hortefeux

En utilisant le mot « détail » il visait l’amendement en lui-même par rapport à l’ensemble de la Loi.

S’il avait dit : « Les polémiques sur l'amendement ont grossi jusqu’au ridicule, en masquant l’essentiel du projet du projet de loi Hortefeux sur l’immigration » ce qu’il voulait exprimer selon ma compréhension du français par rapport à la précédente version, certains auraient pu protester sur le fond de l'amendement en restant dans le contexte de son intervention ce qui aurait enrichi le débat, mais saisir du mot « détail » pour jeter l’anathème à tous propos en l’associant à son ancienne utilisation par Monsieur Le Pen, dénonce une maligne perversité indigne et un esprit querelleur qui n’avait pas à se manifester à cette occasion.

Monsieur Stéphane Le Foll, du PS a dénoncé avec une grande exagération une "expression qui est grave", car "elle a une intonation qu'on a déjà entendue dans la bouche de Jean-Marie Le Pen". Et y voir comme il le prétend de la part de François Fillon, un "clin d'oeil à un électorat, qui est celui du Front national" c’est tout simplement une provocation injustifiée.

Enchainer en amplifiant son propos pour l’étendre sur un autre terrain en affirmant « Si c'est un dérapage, c'est impardonnable de la part d'un Premier ministre. Je ne crois pas que ce soit un dérapage", et demander au président Nicolas Sarkozy de sortir de son silence, car "qui ne dit mot consent"… "Il faudrait savoir s'il soutient son Premier ministre ou pas"…, c’est vouloir engager de mauvaise foi de la part de Monsieur LE FOLL un procès de mauvaise intention qui tombera de lui-même, tant il est mal fondé.

Sur France Info, Monsieur Pierre Henri, Directeur générale de France Terre d’asile, reprenant une petite partie des faux arguments de Monsieur Le Foll a déclaré "Le Premier ministre fait sciemment monter les enchères pour mieux agréger autour de lui toute une frange de l'électorat qui se réfugiait dans le vote Front national". A remarquer que Monsieur Pierre Henri n’a parlé que d’une « frange » de l’électorat FN, alors que Monsieur Le Foll visait tout l’électorat FN, ce qui dénote une atténuation des propos excessifs de Monsieur Le Foll.

Monsieur Pierre Moscovici, Député socialiste, lui a déclaré sur Radio-J que ces déclarations ( alors qu’en fait il ne s’agissait que d’une phrase ) étaient "d'une gravité extrême". "Quand on est le Premier ministre de la France, on doit maîtriser son vocabulaire", Toutefois, il "fait crédit à M. Fillon de sa bonne foi. Je ne le pense absolument pas en complicité quelconque avec la pensée de Jean-Marie Le Pen". Dès, lors, il lui "demande de rectifier ses propos", ce qui laisse penser que Monsieur Pierre Moscovici est un tout petit moins querelleur, mais un tout petit moins tout de même, que Monsieur Le FOLL.

Decrescendo, Monsieur Patrick Baudoin, président d'honneur de la Fédération internationale des droits de l'Homme, a déploré sur France-Inter une expression "malheureuse". "'Détail' fait penser quasi automatiquement à l'expression qu'avait utilisée Jean-Marie Le Pen", a-t-il relevé. Et "s'il s'agit d'un détail, cela veut dire que cela n'a pas beaucoup d'importance, que la mesure prise est quasiment inutile alors pourquoi un acharnement (...) de la part du gouvernement ou de sa majorité à faire adopter cet amendement" au projet de loi s'est interrogé M. Baudouin.

Les mots de la fin pour restituer sons sens au mot « détail » dans le contexte évoqué, appartiennent à Madame Moreno, Député UMP et à Monsieur Patrick Devedjian, Secrétaire général de l’UMP, dont les voix se sont élevées avec justesse pour défendre la bonne foi de Monsieur FILLON .

Madame la député UMP Nadine Morano a expliqué le sens du mot détail replacé dans son contexte : «Une tache sur un manteau, un bouton sur une veste, c'est un détail par rapport à la couleur du vêtement! ». Le Premier ministre « a voulu dire que cette loi est une loi importante et qu'en fait dans les médias, on en entend quoi, uniquement un amendement d'origine parlementaire qui n'est pas le texte du gouvernement ».

Le secrétaire général de l'UMP Patrick Devedjian interrogé par la presse s'est étonné dans un premier temps de cette expression: "je trouve votre question curieusement référencée", a-t-il réagi, avant de se reprendre quand les journalistes lui ont expliqué que l'expression était celle de François Fillon: "c'est un amendement", a-t-il alors souligné replaçant lui aussi justement le mot dans le contexte de la phrase prononcée.

Et sur France Inter Monsieur Patrick Devedjian a déclaré "Il faut vraiment beaucoup de malveillance pour faire un amalgame" avec les propos de Jean-Marie Le Pen » …"Le mot détail appartient à la langue française …. Est-ce qu'il va falloir l'interdire, le radier du dictionnaire?". "Tout le monde a bien compris, mais il y a des esprits malicieux", a estimé M. Devedjian

Ma conclusion : je sais que quelques petits penseurs philosophes hypersensibles, au point de faire des crises d'urticaires aigües et des crises de nerfs, chaque fois que le mot détail est prononcé, et qui puisent et épuisent leur lumière humaniste dans dans des discussions pseudo symboliques et sans fin sur le sexe des anges, faute de savoir réfléchir par eux-mêmes au-delà de tout endoctrinement, pourraient me rétorquer par une formule pseudo-mathématique que "le détail est à l'ensemble ce que l'ensemble est au tout" formule dont la plupart ne comprennent pas les nuances, je les renvoie à leurs ateliers de pensées respectives, rodomontades et chères études pour rectifier au compas leur esprit déviant.

Je sais aussi et vous avez pu vous en rendre compte en lisant les articles de mon blog que je suis quelquefois critique sur les expressions fortes (ou images fortes) employées par Monsieur FILLON pour frapper l’opinion, mais cette fois je l’approuve et le défend, le détail ne fait pas l’essentiel, cet essentiel sur lequel les contradicteurs devraient concentrer leur intelligence au lieu de se perdre en accusations injustes et déviantes. Il est scandaleux de lancer une polémique quand on est à court d'arguments objectifs et de propositions, ou plus simplement parce qu 'on veut masquer la véritable opinion de son parti politique sur cette loi.


Nuit Blanche doublée de Bleu "On'a On'a On'a Gagné !"






par lucienne magalie PONS


L’ambiance :

En temps que Parisienne d’adoption depuis 1962 (Toi Paris tu m’a pris dans tes bras !), je manquerais à tous mes devoirs si je ne vous entretenais de la 6° Nuit Blanche dédiée cette année à Ingrid Betancourt, qui a réuni à Paris plus de 1, 5 millions de participants, parmi lesquels un nombre impressionnant de supporters de nos bleus du Rugby qui ont eu la joie en soirée de célébrer l’heureux mérite de notre Equipe, laquelle a eu le cran d'arracher la victoire par 20 sur 18 contre les Alls Blacks à Cardiff, alors qu'elle était en mi-temps à 13 sur 13 avec ses adversaires ! Du sacré Boulot !

Avant la victoire fusait de partout, des fenêtres, dans les rues, sur les places, le fameux refrain des supporters devenu classique qui accompagne tous nos espoirs sportifs : "On va gagner ! On va gagner ! On'va On' va On'va Gagner !". A ce traditionnel concert d'encouragements s’unissaient la joie d’une foule en liesse d’où surgissait ces expressions fortes qui rassemblent mieux qu’un discours politique «On va gagner ! Allez les Bleus » ! « Allez les Bleus » ! « Allez, Allez les Bleus, On va gagner » et une fois la victoire acquise, l'explosion, le déchaînement, l'apothéose du "ON" vainqueur : "On a Gagné , On a Gagné, On'a On'a On'a Gagné ! " accompagnés des cris de victoire, d' applaudissements, d' embrassades, de larmes de joies, de rondes, de sifflements stridents, et ponctués des concerts de musiques et de Klaxons qui surgissaient toutes parts, avec les mouvements de foules, les envols de ballons, les levées drapeaux, et les appréciations échangées entre tous au passage : C'est splendide! quel exploit !c'est extraordinaire ! c'est énorme ! c'est magique !

Eh oui! C’était magique ! …. d’après l’appréciation enthousiaste d’un groupe de mes jeunes voisins, qui les joues encore peintes bleu, blanc, rouge, en rentrant à l’aube et à regret pour une grasse matinée bien méritée, en aurait encore redemandé.

Les parcours

Naviguant dans ces flons flons humanitaires et sportifs, Monsieur Delanoë, dont la distinction et l’élégance me console de la laideur et de la vulgarité d’autres hommes politiques qui envahissent régulièrement nos rues ou nos écrans suivant la circonstance, remplissait parfaitement ses fonctions de Maire de Paris, allant successivement d’un point festif à l’autre, entouré de sa cour administrative et des inévitables mais nécessaires journalistes et cameramen.

C 'est ainsi qu’il a pu présenter ou agiter un moment le Drapeau Français, légitimement de la Fête, avant de se prêter à un bain de foule, place de l’Hôtel de ville, avant la victoire des Bleus, où se trouvaient massés un grand nombre participants et les non moins nombreux supporters de notre Equipe, devant les écrans géants installés pour la retransmission du match France-Nouvelle Zélande.

Avant ce bain de foule, tout sourire, distingué et courtois, saluant aimablement les nombreux passants le Maire de Paris dont le mandat touche à sa fin, candidat à sa propre succession, s’était mêlé au contact des parisiens, pour se rendre aux Olympiades dans le XIII° admirer les exploits de KompleXKapharnum ( un nom « bizarroïde » tout de même qui s’égare très loin au-delà de nos classiques, François, Rachid, David,Wong’Chick , bien de chez nous), sorte de géant sorti tout droit des fantasmes de son auteur, et d’autres animations telle que l’agitation en musique de croquants petits personnages de dessin animés, installés sur la tour Tolbiac, dont la hauteur en son temps avait fait couler beaucoup d’encre.

Déambulant entre les tours avec son escorte, Monsieur Delanoë humaniste confirmé s’est aussi arrêté « en point d’orgue », à un point de signature de la pétition pour la libération d'Ingrid Betancourt otage des FARC depuis cinq ans.

Cette 6me "Nuit blanche", dernière de la mandature de Monsieur Delanoë, était consacrée cette année aux arts numériques et de la rue sur le parcours de la ligne 14 du métro, avec comme directeurs artistiques Jean-Marie Songy et Jérôme Delormas.

Les points chauds-show :

Aux Tuileries une "nuit ardente", proposée par la compagnie Carabosse et composée de 2.000 points de lumière (ou feu) dans les jardins

Au Palais Royal, une installation multimédia interactive du collectif UVA (s’approcher et bouger modifie les couleurs des panneaux lumineux)

La compagnie Suez a ouvert son siège (VIIIe), le temps d'une nuit pour voir dans la cour intérieure une installation incandescente de Caty Olive.

A l'Hôtel d'Albret (IVe), les internautes ont pu s'essayer à vivre dans le monde virtuel de "Second night".

A Cardinet (XVIIe), sur une ancienne friche (sncf) la Compagnie Off a installé six immenses paraboles ouvertes sur la musique des étoiles.

Toujours à Cardinet que les épuisés de la nuit peuvent faire halte dans un "lounge", aire de repos symbolisant un train.

Tout près encore, les écrans de Onedotzero (laboratoire de l'image en mouvement) : un train réel passe derrière des images numériques dans un univers mécanique et décalé.

Au Petit Palais dans le VIII° une exposition « Intrusions » a ravi les amateurs d’art et d’insolite. (À voir jusqu’au 6 Janvier 2008)

Monsieur Christophe Girard, personnalité de la Mairie de Paris, a indiqué aux médias que « plus de 1,5 million de personnes participaient à la Nuit Blanche, avec davantage d’étranger

Cette 6me Nuit BLANCHE renforcée de BLEU s’est terminée ce matin dans la liesse qui a suivi la victoire tant espérée de notre équipe à Cardiff et à tout Seigneur, tout Honneur, je laisserai à Monsieur Delanoë le mot de la fin :

"C'est une très belle nuit pour Paris par le sport et par l'art de Nuit blanche".

Ndlr : ainsi soit-il ou inch’allah au choix !

avertissement : les publicités figurant dans mon blog sont publiées directement par Google Blogger mon hébergeur de blog et ne présument pas de mes choix et opinions politiques

06 octobre 2007

LE GENDARME BOURSIER ET L'EADS







LA REVELATION

3 octobre 2007 - LA REVELATION DE L’AMF (le gendarme boursier ) :

Un rapport préliminaire de l'Autorité des marchés financiers (AMF) soupçonne les dirigeants d'EADS de "délits d'initiés massifs" entre mai 2005 et juin 2006. Selon l’AMF le ministre de l'Economie de l'époque, Thierry Breton, était au courant dès décembre 2005 des difficultés qu'allait rencontrer Airbus, filiale d'EADS, pour la production de l'A380. Ces retards de production n'ont été rendus publics que le 13 juin 2006.

D'autre part, l'Autorité des marchés financiers, poursuit son enquête après avoir transmis son rapport préliminaire à la justice, sur les ventes suspectes de titres EADS par 21 dirigeants du groupe d'aéronautique et de défense, entre novembre 2005 et le printemps 2006, avant que ne soient dévoilés les difficultés d'Airbus concernant la livraison de l'A380.

La commission des Finances du Sénat "procédera prochainement à une série d'auditions concernant cette affaire", a annoncé le président du Sénat Christian Poncelet après la réponse du Premier ministre. "Nous avons décidé d'entendre un certain nombre de responsables afin de dissiper tous les soupçons", a déclaré son président, le centriste Jean Arthuis. AP

3 octobre 2007 - DECLARATIONS DU PREMIER MINISTRE - Son premier commentaire public sur le rapport préliminaire de (AMF) soupçonnant les dirigeants d'EADS de « délits d'initiés massifs»)

Le Premier ministre François Fillon a affirmé que l'Etat ne s'était prêté "en aucune façon" aux délits d'initiés supposés commis par les dirigeants d'EADS, lors des questions d’actualité au Sénat

"Il va de soi l'Etat ne s'est prêté en aucune façon à une manœuvre supposée, dont l'enquête prouvera ou non l'existence, sur la liquidation d'actions par des porteurs privés" ……. "Il y avait un pacte d'actionnaire curieux qui avait été négocié sous une autre majorité, qui privait l'Etat français et l'Etat allemand de tout droit d'intervention sur les affaires d'EADS" … "C'est justement parce que nous avons été choqués par ce pacte d'actionnaires que le président de la République et (Angela) Merkel ont souhaité modifier la gouvernance d'EADS pour qu'une situation comme celle-là ne se reproduise plus."

Réfutant l'expression "d'affaire d'Etat» lancée par le PS , M. FILLON a déclaré que "cette affaire privée ne doit pas conduire à jeter l'opprobre sur une grande entreprise européenne stratégique". " …'EADS, après une crise de croissance, est une entreprise en plein succès, qui enregistre en ce moment des commandes qui la ramènent au niveau de son concurrent américain", Boeing » … Les "succès" de l'A380 et de l'A350 "montrent que l'entreprise EADS est sur la bonne voie, qu'elle sort de cette crise de croissance et qu'elle doit être accompagnée par les pouvoirs publics". …….." les faits qui sont reprochés à certains dirigeants d'EADS sont très graves" …. " nous devons faire preuve de retenue dans nos commentaires et respecter les procédures judiciaires", ….. "Dans un Etat de droit, on attend les conclusions de la justice avant de commenter la culpabilité de tel ou de tel autre, sinon on n'est pas dans un Etat de droit"……..

LE SENAT :

A la suite des déclarations du Premier Ministre, Le Président du Sénat Monsieur Christian Poncelet a annoncé que l a commission des Finances du Sénat procéderait « à une série d'auditions concernant cette affaire » …..

De son côté, Monsieur Jean Arthuis, Président de la Commission des Finances du Sénat a annoncé : "Nous avons décidé d'entendre un certain nombre de responsables afin de dissiper tous les soupçons",

Jeudi 4 Octobre 2007 – Madame Laurence Parisot, Présidente du MEDEF a fait connaitre son appréciation nuancée :

La présidente du Medef indignée a déclaré sur RTL qu'elle n'aurait que du "mépris" pour les dirigeants du groupe d'aéronautique s'ils étaient reconnus coupables de malversations. "C'est tout sauf des patrons", s'est-elle exclamée.

Vendredi 5 0ctobre - Les déclarations de Monsieur Thierry BRETON, ancien Ministre de l’Economie et des Finances -

« L’Etat a été « irréprochable »

Devant la commission des finances du Sénat sur les soupçons de délits d'initiés massifs au sein du groupe EADS, Thierry Breton a déclaré souhaiter : …"apporter toute la transparence sur le rôle de l'Etat, du Ministère des finances", qui a été "irréprochable dans cette affaire".

M. Breton a également déclaré qu'il avait fait part de sa "très grande réserve" en novembre 2005, craignant des "répercussions négatives vis-à-vis des clients, des fournisseurs, des marchés", quant les coprésidents des actionnaires privés, Manfred Bischoff (DaimlerChrysler) et Arnaud Lagardère (groupe Lagardère), lui avaient appris leur "intention éventuelle de céder conjointement une partie de leur participation" dans EADS.

"Les modalités de sortie de Lagardère (d'EADS) n'ont pas été portées à ma connaissance et encore moins à une quelconque approbation de ma part", a-t-il toutefois précisé, rappelant que l'Etat n'avait, de toute façon, pas la possibilité de s'opposer à la sortie de Lagardère en vertu du pacte d'actionnaires signé en 2000.

Quant au rôle de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), qui s'est portée acheteuse de 2,25 % des actions dans le cadre de la cession de Lagardère pour un montant de 600 millions d'euros, L’ancien Ministre de l’Economie et des Finances a expliqué que la CDC ne l'avait "pas prévenu" et qu'il avait appris cet achat par la presse. …. et …"Vraiment mécontent" de ce geste il a ajouté : … "Cela pouvait donner le sentiment à la partie allemande que nous voulions contourner l'esprit du pacte interdisant à la France de monter au-dessus de sa participation indirecte de 15 % dans le capital »

Monsieur Thierry BRETON a précisé qu'il n'avait été informé du nouveau retard de livraison de l'A380 que la veille de l'annonce officielle, le 13 juin. Ce retard dans le programme de l'A380, conjugué au manque d'informations d'EADS, est au centre de l'affaire financière.

Monsieur Thierry Breton a aussi précisé que la CDC rend compte au Parlement et non au ministère de l'économie, et il a assuré qu'il n'avait "pas donné la moindre consigne". "La commission de surveillance de la CDC, (du Parlement) ne s'est pas réunie pour approuver la cession avant qu'elle ait lieu, c'est trois semaines après que la commission en a été informée".

Vendredi 5 octobre - Confirmation de la Caisse des dépôts et consignations -

La Caisse des dépôts et consignations a confirmé avoir agi de façon "autonome" et sans instruction de la part de l'Etat lors de l'achat de 2,25% du capital d'EADS en mars 2006,en expliquant « qu'elle a agi dans cette opération en qualité d'investisseur de long terme, aux côtés d'autres institutions financières. » …. « que le prix d'achat des titres EADS, de 32,60 euros par action, était alors inférieur à l'estimation de nombreux analystes financiers et se situait en dessous des titres des principaux concurrents d'EADS, s'agissant des principaux ratios d'évaluation boursière ».La CDC a aussi précisé détenir désormais 1,33% du capital d'EADS.

La CDC a aussi déclaré qu'elle se joindrait à la procédure qui serait engagée à l'issue de l'enquête en cours menée par l'Autorité des marchés financiers (AMF) s'il apparaissait que des agissements aient pu lui nuire en tant qu'actionnaire. AP

Vendredi 5 octobre 2007

Interrogé par les journalistes au cours de son point de presse hebdomadaire, Monsieur David Martinon porte- parole de Monsieur Nicolas Sarkozy a annoncé que Le Président de la République (actuel) n'était pas au courant des difficultés d'Airbus lorsqu'il était ministre de l'Intérieur du gouvernement Villepin.

« La gauche, qui parle d'une "affaire d'Etat", a-t-il dit, reproche au gouvernement de l'époque de n'avoir rien fait et demande des explications à Nicolas Sarkozy » …

« Si les faits sont avérés, c'est très grave »

Monsieur David Martinon a jugé que l'audition de Thierry Breton vendredi par la commission des Finances du Sénat "va dans le bon sens" et « pour ce qui est des questions sur le rôle du gouvernement précédent, on ne peut que souhaiter que toutes les explications soient apportées » …. « Sur une affaire aussi importante, l'exigence de transparence est très forte » et pour le reste a renvoyé la presse sur le ministre de l'Economie Christine Lagarde et sur la Caisse des dépôts et consignations.

Il a précisé aussi n'avoir "pas connaissance" de la demande de l'Association des petits porteurs actifs (Appac) d'une intervention de Nicolas Sarkozy sur le sujet.

Samedi 6 Octobre 2007 - Sous toutes réserves, d’après différentes dépêches de presse : (extraits)

« La ministre de l'Economie et des Finances Christine Lagarde a ordonné vendredi 5 octobre une enquête interne sur l'action des services du ministère concernant EADS entre fin 2005 et juin 2006.

(la veille vendredi, l'actuel directeur général de l'APE, Bruno Bézard, avait reconnu que l'agence avait, dans une note du 20 janvier 2006, recommandé la cession d'une partie des actions de l'Etat, qui détient depuis la création d'EADS 15% du capital. Cette suggestion n'avait pas été suivie par le gouvernement)

……

Cette mission "devra se pencher notamment sur les conditions dans lesquelles l'APE (Agence des participations de l'Etat, NDLR) a exercé ses fonctions pendant cette période, ainsi que sur les relations entre les services du ministère de l'Economie et des Finances et la Caisse des Dépôts et Consignations" (CDC).

Ndlr : (La CDC a racheté une partie des actions vendues en avril 2006 par le groupe Lagardère, actionnaire français de référence d'EADS, ce qui aurait fait « plonger le titre » )

Vendredi 5 Octobre 2007 - BERLIN - Déclaration du Gouvernement Allemand -

Extrait de presse :

Selon le porte-parole du gouvernement allemand, Monsieur Thomas Steg dans sa déclaration à la presse :

« Le gouvernement allemand a déclaré qu'il n'avait pas connaissance d'éventuels délits d'initiés dans le cadre de la cession d'actions EADS avant l'annonce par Airbus, la filiale du groupe, de retards dans son programme A380.

"Nous n'avons aucunement connaissance que des institutions ou des individus soient impliqués. Nous n'avons pas non plus d'aperçu sur les documents d'enquête jusqu'à présent ni sur les conclusions des autorités françaises"

Il a ajouté que le gouvernement allemand ne commentait pas les enquêtes en cours.

Samedi 6 octobre 2007 - toujours selon certaines dépêches de presse :

« Le ministère des finances aurait bien eu connaissance du projet de rachat des titres EADS par la Caisse des dépôts (CDC) et l'aurait même approuvé, selon le quotidien Le Monde daté de dimanche, qui affirme détenir un procès verbal d'une réunion de la CDC de juillet 2006. »

……..

"Dans le cadre des dispositions prévues par le pacte d'actionnaires (d'EADS, ndlr), l'Etat a autorisé la Caisse des dépôts à procéder à cette acquisition" notifierait le procès-verbal d'une réunion de la commission de surveillance de la CDC en date du 12 juillet 2006, organe de contrôle de la CDC, cette commission réunit parlementaires et représentants de l'Etat.

……………………

« Le procès-verbal préciserait toutefois, que "l'Etat n'a à aucun moment demandé à la Caisse des dépôts de se porter acquéreur des titres concernés (...), la Caisse des dépôts a fait part de son intérêt pour l'opération sur la base de critères purement financiers (...) »

« Interrogé par Le Monde, M. Breton a souligné qu'il a "de lui même porté à l'attention du Parlement vendredi le procès verbal concerné". Il affirme qu'"il s'agit d'une erreur d'interprétation juridique. Certains pensent que l'Etat devait donner son aval à l'opération dans le cadre du pacte d'actionnaires d'EADS, ce qui est juridiquement faux".


Pour conclure, un rappel en vrac de « l’agitation » de la presse, des remous,des polémiques politiques et déclarations provoqués par cette nouvelle affaire :

La presse française :

- titre et émaille ses articles avec des expressions écrites très stylisées : « Coup dur …. " Affaire d'Etat ", ….. " Scandale " …. " Révoltant alors que des milliers d'emplois doivent être supprimés, …. Pose le "problème moral des stock-options"

- et accuse « Ils se sont rendus coupables d'un délit d'initiés massif »,… « L’Etat français connaissait la situation »… .. "Le ministère des Finances informé des difficultés à venir, a pourtant donné à l'époque son feu vert à la vente des actions détenues par Lagardère »

- et juge ce dossier "accablant pour les groupes Lagardère, DaimlerChrysler, actionnaires d'EADS, ainsi que pour les principaux dirigeants du groupe européen et de sa filiale Airbus"……

Les partis politique dénoncent et demandent : le PS dénonce une "nouvelle French connexion au plus haut niveau de l'Etat». Le PCF demande une commission d'enquête parlementaire.

Les syndicats en France évoquent : un "écœurement", une "colère», une "inquiétude" face au risque d'une "nouvelle déstabilisation". Le syndicat Allemand IG Metall demande que "l'affaire soit éclaircie rapidement" car « les responsables incriminés exercent encore des responsabilités »

Les réactions des victimes :

la victime présumée "si au cas ou" : La CDC insiste sur son rôle de victime présumée qui s'avèrerait si le délit d'initiés est prouvée et entendrait dans cette hypothèse porter plainte à double titre ( défaut d'information financières et techniques à son encontre et quelques 190 millions de pertes de capitaux dans cette affaire)

les vrais victimes :Les petits porteurs de l'APPAC ont indiqué qu'ils allaient exiger la démission des dirigeants mis en cause par l'AMF et qu'ils souhaitent l'annulation du pacte d'actionnaires liant l'Etat à Lagardère et Daimler.

Les réactions des présumés coupables :

Daimler se refuse à commenter alors que le groupe Lagardère annonce une action en justice contre un quotidien, pour obtenir "réparation" après des "accusations infondées"

Enfin pour terminer

- l’avis de Monsieur Louis Gallois

Au-dessus de tout soupçon d'initié, car arrivé à la Présidence du Groupe EADS en juillet 2006, Monsieur Gallois a déclaré qu'il n'y avait « rien de surprenant » à l'existence d'un rapport de l'AMF.

NDLR : on parle de vérité de La Palice lorsqu'une chose est tellement évidente qu'elle en est risible.

- et ses recommandations au personnel :

Enfin, pour noyer le poisson et diriger autrement son projecteur sur l'actualité , Monsieur Louis Gallois, a responsabilisé le personnel du groupe EADS (qui n'y peut mais dans toute les magouilles supposées ou vraies des hauts dirigeants) en les appelant à l'Union face à la crise médiatique autant que juridique, ouverte par les soupçons de délits d'initiés contre ses princiapaux cadres dirigeants", et pour mieux évacuer la question il s’est subitement prononcé par la suite contre la distribution de stocks options qu’il entend supprimer, pour les remplacer par des distributions d’actions et autres récompenses.

Un moyen comme un autre de rassurer et de soustraire ses hauts dirigeants, requins aux dents longues, à un éventuel assujettissement aux cotisations sociales sur leurs stocks option (dont le pouvoir étudie l’opportunité).

Pour le moins Monsieur Gallois ne perd pas de vue l’intérêt de ses chouchous les Cadres de hauts niveaux de son entreprise et les siens propres ; moralité : dans le monde du libéralisme sauvage on n’est jamais si bien servi que par soit- même.

Pour le plus , en ce qui nous concerne nous attendons de constater les succès commerciaux et financiers qu'il annonce pour son Groupe et pour l'A380.

L' image de l'EADS a reçu ces derniers jours de violentes attaques médiatiques "au vitriol" et il appartient en partie à Monsieur GAULOIS de panser ses blessures et de la redorer, un véritable challenge : au boulot !

Mon commentaire : Je sais qu’il y a des choses plus agréables à lire, mais je me suis efforcée en résumant chronologiquement l’ouverture de cette épineuse affaire, de ne pas me noyer dans la suite du concert cacophonique qui ne manquera pas de faire la une de ces quinzaines suivantes en auditions et enquêtes diverses, mais qui finira par prendre au fil du temps son rythme de croisière, comme l’affaire Clearstream dont le lent déroulement commence à m’ennuyer !

(je vais laisser passer un peu de temps et vous ferai part des rebondissements au prochain numéro)


La France, Bernie, Nicolas "La Fièvre du Rugby"









... ou "la nouvelle Fièvre de ce samedi soir"(quelquefois la fièvre annonce la coqueluche) ... faut pas "tousser" BERNIE, ce soir il faudra faire mouiller les maillots et votre costume pour remporter la Victoire et entrer dans la Gloire avant d'entrer dans le Gouvernement : Un beau challenge ! Vous allez mettre le paquet !

Par Lucienne Magalie PONS


Certains commentateurs en Europe prétendent que la France Entière est saisi de la fièvre du Rugby

Le Président SARKOZY était-il lui aussi saisi de la même fièvre lorsqu’il a déclaré lors de son récent voyage à Sofia devant les étudiants, en évoquant « son » intervention dans la libération par la Lybie des infirmières bulgares….. .

"Si j'avais attendu, aujourd'hui on parlerait encore de leur emprisonnement …. » …… « C'est vrai, les Allemands avaient bien travaillé. Barroso aussi, les Italiens, tout le monde ! » ….

…… « Mais à un certain moment, il faut quelqu'un pour mouiller le costume." ….. « Il faut jouer collectif, mais de temps en temps, il faut marquer un but. Mais les ballons dans la vie, il faut aller les chercher. Et moi, les ballons, on ne me les a jamais donnés, j'ai toujours été les chercher »

Mon commentaire : Monsieur Bernard Laporte, ce soir, alors que l’Equipe de France affrontera les redoutables Alls Blacks, en échange courtois de bon procédé, n’auriez vous pas un rôle à faire jouer dans votre équipe à notre super sportif Président ? Une première en quelque sorte, succès médiatique garanti !

D’après David Rayrat du Figaro, la France et Bernard Laporte ont besoin d’un coup d’éclat pour finir ce soir en Beauté face aux Alls Blaks et je rejoins sont point de vue.

Mais de grâce je vous en supplie Bernie soyez diplomate en vue de vos prochaines fonctions de notre Gouvernement, contentez vous de faire mouiller les maillots et surtout n’utilisez pas ce soir à l’adresse d’un public étranger la célèbre et inoubliable formule que vous aviez lancé à l’adresse du public du Stade de France en 2006 … » « … Bourgeois de m…. ! » Dans la bouche d’un futur membre du Gouvernement, ceci déclencherait un incident diplomatique qui entacherait la gloire d’une victoire souhaitée et qui reste à acquérir.

AVERTISSEMENT : les publicités figurant dans mon blog sont publiées direcement par mon hébergeur de site Google blogger et ne présument pas de mes choix et opinions personnelles

05 octobre 2007

REPONSE A FOPADEK







Merci pour votre commentaire sous l'article "Gâteau aux noix"

Tout de même il ne faut pas pousser Grand Mère PN dans les orties ! La mouna est le gâteau traditionnel de Pâques et je me proposais en cheminant à mon pas de ne publier sa recette qu'après les Rameaux.

Vous me demandez la recette de la Mouna Oranaise je suppose, à moins que ne soit celle de l'Algéroise, de la Bônoise ou Constantinoise ? Avec votre accent vous devez l'avoir déjà cette recette non ?

Bon, pour vous être agréable, d'ici quelques jours la recette de l'Algéroise figurera sur mon blog ! le temps de la retrouver. Elle ne représentera pas avec exactitude la recette ancienne traditionnelle des anciens espagnols d'Oran qui au début de la conquête et après devenus Français "comme Nouzôtres" se réunissaient sur la colline de la "Mona" au dessus d'Oran ( d'ou le dérivé Mouna) pour déguster après la messe ce fameux gâteau au parfum de fleurs d'oranger. Ma recette actuelle qui n'a pas résisté au rapatriement, plus moderne, moins élaborée, m'a été transmise par une de mes amies qui l'avait reçue d'une de ses amies et ainsi de suite, de fil en aiguille, mais je peux vous assurer qu'en prenant soin de l'exécuter au mieux, le résultat est acceptable !

En attendant please reportez vous, si ce n'est déjà fait, aux archives du mois d'août de mon présent blog et vous aurez un aperçu des mes convictions sur la question de "nouzôtres" - Malheureusement en dépit de mon ascendance de 6 générations de défricheurs de marais et bâtisseurs de la Mitidja, même "la- bas" je n'ai jamais eu l'accent ! mais j'ai les recettes et la répartie! En attendant cordialement et faut pas dek !

5 octobre 2007

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...