04 septembre 2007

JOLI MOIS DE SEPTEMBRE !

JOLI MOIS DE SEPTEMBRE 2007

Par Lucienne Magalie PONS



Septembre du latin « septem » (sept) septième mois de l’année Romaine qui commençait en Mars, est maintenant le neuvième mois du Calendrier Grégorien. C’est le mois de retour des vacances et celui de la rentrée !

Le mois de septembre cette année ferme la porte de l’été Le Samedi 22 septembre et ouvre celle de l’automne le Dimanche 23.

L’automne aux somptueuses couleurs mordorées et flamboyantes, vertes et pourpres, nous invite à terminer les vendanges. Il parait que cette année la récolte des raisins a été précoce et qu'en certaines de nos régions les vendanges sont déjà terminées. En automne, la nature exhale les parfums troublants de la végétation expirante et de la terre humide empreinte des premières pluies. On se souvient encore des vacances tout en pensant déjà aux préparatifs de la rentrée des enfants et de l’Avent qui se profile. Le vent enlève les feuilles des arbres qui en tourbillonnant se déposent au sol comme des « âmes mortes » puis craquent, gémissent et se froissent sous les pas des promeneurs. A l'aurore, nos ciels bleus- roses se drapent de voiles de nuages gris, et les matins se font moins doux « un peu frisquets » , mais les soirs on assiste émerveillés à de splendides soleils couchants mariant des nuances d’ocre et d’azur profond, les regards et les pensées se fondent dans les couleurs de l’horizon, on plonge alors dans des rêveries enchanteresses, comme ces enfants qui autrefois (quand la télévision et les jeux informatiques n’existaient pas) s’émerveillaient des couleurs et de la féérie de leur kaléïdoscope

03 septembre 2007

LES CANARIS





LES CANARIS


Auteur : Lucienne Magalie PONS – 2001 -

Nous sommes les canaris,

Nos ancêtres les serins

Vivaient aux Canaries

Archipel lointain

Une vraie félicité

Dans un site merveilleux

En toute liberté

Telle n’est pas notre chance

Dans une cage en fer

Depuis longtemps en France

Nous vivons un enfer

Nous les oiseaux des Iles

Nous sommes condamnés

Dans cet affreux exil

Depuis plus d’une année

Les Maîtres de maison,

Se sont mis en tête

A tort ou à raison

Armés d’une serinette *

De nous faire chanter

Tout à leur convenance

Sans trop se soucier

De notre vraie cadence

Après cette torture

Pour nous récompenser

Pour toute nourriture

Nous avons du millet

Puis quelques gouttes d’eau

Pour nous désaltérer,

A peine ce qu’il faut

Pour la vitalité

Et nous devons souffrir

D’être souvent guettés

Par deux monstres bien pires

Que nos maîtres geôliers

L’un est un chien féroce

L’autre un cruel chat

Tout deux de forts molosses

Toujours prêts au combat

Aux aguets, les yeux vifs

Et les oreilles dressées

L’un à crocs, l’autre à griffes

Ce sont des carnassiers

Nos pires ennemis

De toute éternité

ils n’ont qu’une seule envie

Celle de nous croquer

En présence des Maîtres

Ils se meuvent sans bruit

Font mine de paraître

De pacifiques amis

Tous deux font concurrence

De Ouah ! Ouah ! de Miaou !

Et font bonne contenance

En prenant un air doux

En l’absence des Maîtres

Ce sont des bêtes sauvages

Plus besoin de paraître !

Ils mènent grand tapage

Courant et tournoyant

Autour de notre cage

Aboyant et miaulant

Comme atteint de la rage !

Nous sommes transis de peur

En subissant leurs cris

Nous tremblons de frayeur

Près de l’apoplexie

Suffoqués de terreur

Nous poussons nos cui-cuis

Priant le Créateur

De nous sauver la vie

O Dieu des canaris

Exaucez nos prières

Faites qu'une main amie

Arrive et nous libère

Dans le Ciel très haut

Nous irions à tire d’ailes

Vite par delà les eaux

Retrouver l’Archipel

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* serinette : boîte à musique utilisée pour apprendre à chanter aux oiseaux !

IL N'Y A PLUS DE RESPECT !

MINOU









MINOU

auteur Lucienne Magalie PONS - 2001 -

Un chat se doit d'être fier
avec des yeux pleins de mystère,
mais je sais tendrement miauler
pour obtenir mon pâté
Mes maitres me donnent de bon repas
délicieuses viandes et abats
mais moi, en bon comédien
j'en goute un tout petit rien
je fais des mines de délicat
avant de déguster mon plat
Après cela je me prélasse
je m'étire, je me délasse
Mes maîtres me font des caresses
que je leur rends avec adresse
par de légers frôlements
en passant et repassant
je fais mes pattes de velours
pour leur témoigner mon amour
Tout serait parfait sans Médor
un monstrueux matamore
bâtard sans trop identité
d'un croisement de canidés
du reste il ressemble au chacal
ce triste sir, cet animal
Quant il mange ce butor
sans délicatesse il dévore
des restes, des viandes, des os
qu'il broit d'un seul coup de croc
avalant tout sans mastiquer
avec une grande avidité
il n'a aucune éducation
et n'est pas digne de la maison
Je ne peut supporter ce chien
qui se conduit comme un vaurien
allant, venant, jappant, bavant
se prenant pour un chien savant !
Il mène un vrai charivari
qui me donne le tournis !
Dès que les Maîtres sont absents
il m'agresse violemment
lève la cuisse et fait pipi
volontairement sur mon tapis,
empiétant sur mon territoire
d'une façon ostentatoire !
Pour défendre ma dignité
en dépit de mon anxiété,
face à ce dangereux molosse
qui peut devenir féroce
je crache vers lui, je miaule fort
poils hérissés, griffes dehors
Mais craignant qu'il ne m'abatte
d'un coup de croc, d'un coup de patte
je m'échappe dans le jardin
retrouver un calme serein
et d'un arbre haut perché
au-dessus de sa portée
je lui jette un sort fatal
et le voue aux eaux infernales!

MEDOR ET MINOU SE DETESTENT













MEDOR





auteur : Lucienne Magalie PONS - 2001 -

Je suis le chien Médor

Mes maîtres m’adorent

Je suis brossé, lavé, peigné

Adulé, choyé, caressé

Flatté, logé, nourri

Et tenu à l’abri

C’est la vie de château

J’ai tout ce qu’il me faut

Mais tout cela déplait

A un affreux minet

Qu’ils viennent d’adopter

Ils l’appellent Minou

Minou, Minou.., Minou..

Se mettent pour lui à genoux

Lui font caresses et bisous

Et cet hypocrite répond

En faisant des « ronrons » !

Comment peuvent-ils aimer

Cet infâme félidé ?

Sentir sa mauvaise odeur

Qu’il exhale sans pudeur

Voir son dos queue relevée

Exhibant ce qu’il faut cacher

Son sans-gêne me déroute

Je dirais même me dégoutte

Moi Médor digne canidé

Je le tiens pour un gadget

Le voir faire ses chichis

Augmente encore mon mépris

En l’absence de nos Maîtres

Il m’agresse comme un traître

Grinçant, crachant, miaulant

Avec son air provoquant

Montrant son antipathie

Poils hérissés, griffes sorties

Projetant de ses yeux verts

Des éclairs venus d’enfer

Que faire pour m’en délivrer

Et pour un moment l’effacer

L’exiler de mon espace

Proprement, sans une trace ?

Je m’interroge comment faire

Pour conduire à bien cette affaire

Je bondis, j’aboie très fort

Terrifié il s’échappe dehors

Alors je reprends ma place

Je retrouve mon espace

Quand mes Maîtres sont absents

Je suis le Maître de céans

Sac à puces, minou, voyou

De toi je viendrais à bout !

L'ETOILE DU BERGER





6,49 h. lundi 3 septembre 2007 - Paris :

Comme tous les matins je tire mes rideaux , ouvre ma fenêtre, et observe le Ciel, à la recherche de l'Etoile du Berger. Une épaisse couche de nuages gris ne me permet pas de la voir depuis plusieurs jours. Elle me manque !

"Une seule Etoile me manque et tout mon ciel est dépeuplé"

01 septembre 2007

GLOSERIES EN VEILLEES





Par Lucienne Magalie PONS – Septembre 2007

Je n’ai pas trouvé le mot « gloserie » dans le dictionnaire, mais ce mot est cependant utilisé dans le langage moderne courant et même en littérature pour désigner des commentaires critiques sur tel ou tel sujet.

Je sais que ce mot « gloserie » était autrefois (et peut être encore aujourd’hui) utilisé pour désigner des réunions de personnes, surtout en veillées, qui se livraient à des joutes ou chacune à son tour improvisait et exprimait brièvement en chantant une idée poétique, à la suite une autre personne répondait toujours en chantant et en improvisant et tous les participants faisaient assaut d’originalité et de savoir sur le sujet évoqué et le vainqueur était ensuite désigné, plébiscité et applaudi cordialement ! Cette coutume était à l’honneur dans les temps anciens, chez les bergers, les montagnards et les gens de campagnes, surtout de tradition aragonaise et catalane à ma connaissance, qui se réunissaient le soir pour se distraire entre eux en veillées.

Si un internaute bienveillant et documenté sur ce sujet pouvait avoir l’amabilité de laisser un commentaire sur mon blog pour m’informer plus amplement, je l’en remercie par avance.

Discours complet de Marine Le Pen aujourd'hui devant plus de 8000 personnes qui se sont regroupées à Paris pour la soutenir ( Vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons Marine Le Pen : une femme déterminée et courageuse qui "ne lâchera rien" ! Source de la Vidéo :...