20 février 2014

UKRAINE : La Russie envoie un médiateur Russe à la demande du Président Ukrainien

Éditorial de lucienne magalie pons

Des milliers de manifestants sourds à tout appel  de négociation continuent à assiéger violemment le Pouvoir et  obliger les forces de l'ordre à se défendre, 


La situation a  évoluée désastreusement,  très vite ce jeudi, le siège du Gouvernement  situé en Centre ville non loin de la place de l'indépendance a été entièrement évacué sans qu'on en connaisse les raisons,  "On a reçu un ordre officiel", a indiqué une responsable sur place.


Des manifestations et affrontements avaient également lieu en province, notamment dans l'ouest nationaliste comme à Lviv, où la veille les manifestants se sont emparés d'un dépôt d'armes de la police.

 
 Les nouvelles qui nous parviennent font état d'  au moins 60 morts à Kiev où les forces de l'ordre ont  été obligées d'ouvrir le feu ,  malgré écrivent certains journaux  "  de la présence d'une troïka de ministres européens venus tenter d'arrêter le bain de sang". en ajoutant que ce bilan annoncé par l'opposition est impossible à vérifier mais néanmoins plausible, compte tenu des tirs échangés dans le Centre de Kiev


Des médias rapportent que des cadavres gisent sur le sol devant la poste centrale de Liev et non loin  de là devant l'hôtel Kotzatski et dans le hall de l'hôtel  Ukraina. de l'autre côté de la place, couverte de flaques de sang en de nombreux endroits
 

 Des  tirs  sont échangés entre les deux camps en provenance des cordons de police et du haut des immeubles entourant le  Maïdan  occupé depuis près de trois mois par les opposants


Le ministère ukrainien de l'Intérieur a indiqué dans un communiqué avoir "décidé conformément à la législation le recours aux armes pour la légitime défense", indiquant que les tirs d'un sniper avaient blessé 20 policiers. et que 67 de ses hommes avaient été fait prisonniers par les manifestants.


Des  tirs  sont échangés entre les deux camps en provenance des cordons de police et du haut des immeubles entourant le  Maïdan  occupé depuis près de trois mois par les opposants


 Plusieurs milliers de manifestants  participent par ailleurs à  un  meeting permanent sur le Maïdan, où l'opposition a maintient  une scène sonorisée malgré les affrontements des deux derniers jours.

Des déflagrations se faisaient entendre régulièrement aux alentours, dans l'épaisse fumée des feux de pneus allumés par les manifestants pour empêcher toute progression des forces anti-émeute.
 
Des manifestations et affrontements avaient également lieu en province, notamment dans l'ouest nationaliste comme à Lviv, où la veille les manifestants se sont emparés d'un dépôt d'armes de la police.

.Les ministres des Affaires étrangères allemand, français et polonais, Frank-Walter Steinmeier, Laurent Fabius et Radoslaw Sikorski, étaient jeudi après-midi à la présidence ukrainienne, où ils ont retrouvé le président Viktor Ianoukovitch..


Il faut se rendre à l'évidence la situation est diplomatiquement incontrôlable par la tröïka  diplomatique des Ministre des Affaires étrangères allemand, français et polonais  Frank Walter Steinmeier,  , Laurent Fabius  et Radoslaw Sikorski

La  troïka est   dépassée  par les évènements à Kiev,  une chose est de parler comme un moulin  à paroles devant des micros ou dans des téléphones de Paris, Varsovie  ou Berlin , une autre est de se  trouver à Kiev et d'essayer  d'intimider le Président Victor  Ianoukovitch..en agitant des menaces de sanctions sur sa tête, alors que ce dernier  est  occupé à  défendre  son pays de violences autrement plus tragiques à Kiev et dans certains points du   pays.
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Le Kremlin a indiqué dans l'après-midi avoir dépêché également son représentant, Vladimir Loukine, à la demande de la Présidence Ukrainienne, pour participer à une médiation avec l'opposition., espérons que la présence de l'émissaire Russe sera plus constructive et positive que celles de la Troïka diplomatique allemande, polonaise et française, en effet  l'allemand, le polonais et le  français sont accourus d'eux mêmes avec  des menaces de sanctions  plein la bouche , alors que le  médiateur  Russe  a été demandé par le Président Ukrainien pour trouver des solutions , et que  ce médiateur a autre chose à faire que de  proférer des menaces.


Angela Merkel ,la chancelière Allemande  a fait savoir dans la journée qu'elle avait appelé le président ukrainien et lui avait "fortement conseillé" d'accepter la médiation, pourquoi n'appelle-t-elle pas aussi les responsables de l'opposition en les appelant eux aussi à cesser toute violence et accepter la médiation .. ? 

Vers 19 h 36   la  troïka des ministres des  Affaires étrangères de la Pologne, de la France et de l’Allemagne Radoslaw Sikorski, Laurent Fabius et Frank-Walter Steinmeier,  ont quitté  le bâtiment de l'administration présidentielle ukrainienne après une rencontre avec le président Viktor Ianoukovitch qui a duré 6 heures, ces ministres d'après les médias  paraissaient "mécontents  sur leurs visages" et ont refusés de répondre à toutes questions.

Toutefois, d' après les  dernières nouvelles ils auraient décidé de prolonger leur séjour pour participer à la médiation  avec  le Président  Ukrainien et le médiateur Russe, nous n'en savons pas plus pour le moment, on peut s'attendre qu'ils se vantent d'avoir eux-même organiser cette médiation et à en vouloir faire croire qu'ils ont en pris l'initiative, le Ministère  des affaires étrangères françaises  nous  a déjà fait le coup avec les questions syriennes.

 En tout cas  ils n'ont pu obtenir aucun  fléchissement du Président Ianoukovitch, et Obama aux États-Unis doit être lui aussi mécontent de "ses  mauvais  serviteurs". 


 En voyant la tournure que prenaient les évènements , les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne se sont réunis en urgence  à Bruxelle  et se  sont mis d’accord  sur le principe d'imposer, très rapidement, des sanctions contre "tous ceux qui ont du sang sur les mains"

D’après un projet que l’agence Reuters s’est procuré on apprend comme  le rapportent des médias, qu’ "A la lumière de la dégradation de la situation, l'UE (a décidé) en urgence de  prendre des mesures ciblées contre les responsables de ces violences et de l'usage de la force excessive" … »

La ministre Italienne Emma Bonino a déclaré depuis Bruxelles : "La décision est de parvenir très rapidement, dans les prochaines heures, à une privation de visas et à un gel des avoirs de ceux qui sont responsables des violences", a précisé la ministre italienne, Emma Bonino, depuis Bruxelles.

(De  Kiev Laurent Fabius  a confirmé sur Twitter.)

"Dans le même temps, poursuit le projet, des États membres ont décidé d'appliquer un embargo sur les armes et une interdiction sur les équipements utilisés pour la répression intérieure."

 Des restrictions seraient  également imposées sur les exportations d'équipements anti-émeutes commentent les médias,  en ajoutant que "  selon des diplomates européens, en plus des responsables du gouvernement et de l'appareil de sécurité, des sanctions pourraient éventuellement être prises contre les chefs de file de la contestation qui ont appelé à la violence" .

Une première liste de personnes sanctionnées "pourrait comprendre des responsables des forces de sécurité et des membres du gouvernement, et elle pourra être élargie", a précisé le ministre des Affaires étrangères belge  Didier Reynders.

 Pour Emma Bonino, "la responsabilité de la violence incombe au régime". Mais "nous ne pouvons ignorer qu'il y a des groupes extrémistes et des infiltrés. Nous visons tous ceux qui ont du sang sur les mains", a-t-elle dit.

On voit bien à la lecture de toutes ces déclarations que c’est encore un coup de forcing  que tentent  les ministres des affaires étrangères de l’UE ,   d'autant que  dans le même temps  les médias citent  qu’un  « diplomate de l’UE »  leur  a rapporté qu’un groupe de pays dont la Grèce, le Portugal, l’Espagne,  la Grande Bretagne et les Pays-Bas  resteraient réservés sur le déclenchements des sanctions  en rappelant  que certains de ces pays  se souviennent que  les sanctions précédemment imposées à  la Biélorussie n’ont pas été efficaces.

En fait aucune décision n’a  pas été prise,  il s’agit encore d’un projet qui pourrait être avec le temps réduit à de simples menaces de sanctions selon des  observateurs politiques.

  le président russe Vladimir Poutine a également dépêché un "médiateur" sur place.  à la demande du Président  Ukrainien, comme nous l'écrivions us haut, et selon    "une source européenne à Moscou, "des chances de compromis existent" entre le pouvoir et l'opposition.


Le projet de communiqué réclame un arrêt immédiat des violences, le respect intégral des droits de l'homme et l'ouverture urgente d'une enquête internationale sur les atteintes aux droits de l'homme.

L'UE se dit aussi prête à fournir une assistance médicale et humanitaire en Ukraine, a  indiqué l'italienne Emma  Bonino. Les Européens sont également tombés d'accord pour assouplir le régime des visas pour "les personnes blessées et les dissidents".
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*revue de presse : 

Sources : "La Voix de la Russie "



  AUTRES SOURCES : 

Le JT de France 2 de 20 h relate en première partie la Journée du Jeudi à Kiev


Journal du 20-02 à 20h00 [Intégrale] par francetvinfo

De source  -Site "La Croix " - Blog -



Ukraine: l’Europe étale son impuissance 

par François d'Alançon le 20 février 2014 

Extraits:
Kiev Post (Ukraine):  ce n’est pas un remake de la guerre froide
« Même si les médias occidentaux sont bien intentionnés, ils dépeignent le conflit chez nous comme s’il s’agissait d’un remake de la Guerre Froide. L’Ukraine est un pays de 50 millions de personnes, avec une grande variété de points de vue et de cultures. Le peuple ukrainien dans sa majorité ne veut pas se séparer de la Russie. Ce n’est guère plus imaginable que si le Mexique ou le Canada se désengageaient des États-Unis. La majorité des ukrainiens n’est pas fan inconditionnelle de l’Union européenne non plus, et quand bien même, il faudrait attendre une bonne décennie pour adhérer. Pourquoi donc braver le froid, et les balles meurtrières des forces de l’ordre ? Pourquoi même les membres de la classe moyenne quittent leurs maisons confortables pour risquer leur vie devant les barricades ? Il s’agit de corruption et de droits de l’homme. Il importe, je cite, que notre président cesse de piller le pays, engrangeant l’argent dans les banques occidentales. »
Le Temps (Suisse): les Européens se sont emmêlés les pinceaux
« L’échec de la stratégie ukrainienne de l’UE était couru d’avance. L’Europe a non seulement crédibilisé des forces extrêmes et violentes. Elle a aussi été incapable de donner un espoir tangible aux Ukrainiens qui, en majorité, rêvent d’Occident.
Lors des négociations pour un accord d’association, le président ukrainien Viktor Ianoukovitch, plus pro-européen qu’on ne le dit, avait demandé d’y inclure la perspective d’adhésion. Divisée sur la question, l’UE avait refusé. L’Ukraine a aussi souhaité l’exemption de visa pour ses citoyens pour voyager en Europe. Réponse: niet. Plus récemment encore, le Hongrois Stefan Füle, commissaire chargé de l’élargissement, a déclaré qu’offrir aux Ukrainiens la perspective de rejoindre la grande famille européenne serait une initiative dans le bon sens. Une déclaration à laquelle Bruxelles s’est empressée de mettre une sourdine.
Début février, les Européens se sont emmêlés les pinceaux en parlant d’un programme d’aide de 2 milliards d’euros pour l’Ukraine et d’une intervention du Fonds monétaire international. C’est leur incohérence et leur manque de vision qui ont fait dire, début février, à Victoria Nuland, la sous-secrétaire d’État américaine aux Affaires étrangères, «Fuck the EU». »
Die Wochenzeitung (Suisse): L’heure d’agir est venue pour les Européens
« Le président est autoritaire, mais ce n’est pas un dictateur. Rappelons que la diffusion de la chaîne de télévision TV5, qui couvre la contestation de manière exhaustive et positive depuis le début des manifestations, n’a été coupée que mardi, suite à la mort de six policiers, manifestement abattus par des balles tirées depuis les rangs des manifestants. La libération par le parquet de 230 manifestants en échange de l’évacuation de la mairie de Kiev a montré que le gouvernement était désireux de régler le conflit. On ne peut pas en dire autant de l’opposition. Leurs leaders n’ont pas condamné publiquement les tirs ciblés visant des policiers. Et ce sont les Ukrainiennes et les Ukrainiens qui font les frais de ce durcissement du conflit. … L’heure d’agir est venue pour les Européens, qui ont compris que les conflits violents dans les États à la périphérie de la sphère d’influence russe risquaient de prendre des dimensions dangereuses. Mais en attendant que l’UE ne le comprenne, la spirale de violence se poursuit« .
The Guardian (Royaume-Uni): L’Union européenne a très mal joué
« C’est un état d’urgence dans lequel la politique peu compétente de l’Union européenne a joué un rôle. L’Union européenne a très mal joué en exigeant de l’Ukraine une décision relevant du tout ou rien, maintenant ou jamais, d’une Ukraine qui avait besoin d’une aide financière urgente plus que de promesses européennes« .
Hospodářské noviny (République Tchèque):  une bonne chose que l’UE évoque des sanctions
« Ce qui se passe est avant toute une terrible tragédie. On ne peut pas dire que les gentils sont d’un côté des barricades et les méchants de l’autre. Mais on peut affirmer en revanche qu’un gouvernement qui tire à balles réelles sur des manifestants a galvaudé le droit de non-ingérence dans ses affaires intérieures. C’est une bonne chose que l’UE, hésitante jusqu’à présent, évoque maintenant des sanctions contre Ianoukovitch. Et l’on peut se réjouir que le ministre tchèque des Affaires étrangères observe également une position stricte. Le président Zeman, qui remet en cause une invitation à Prague de Ianoukovitch, mérite lui aussi des louanges. … Sur le long terme, une société ne peut fonctionner qu’à la condition de respecter les valeurs sur lesquelles elle repose« .
Die Welt (Allemagne): des Européens de l’Ouest sans enthousiasme
« Il faut plutôt y voir la crainte d’aggraver le conflit avec Poutine. Cette circonspection se ressent aussi à Bruxelles, qui n’a guère d’autres options qu’une intervention diplomatique et des menaces de sanctions. On a beau savoir que l’Ukraine fait partie de l’Europe, elle donne l’impression, à l’instar de la Biélorussie, d’être encore à l’état brut, 25 ans après la chute du mur : inachevée dans ses modes de vie, son économie et son identité. Comment peut-on donc venir en aide à ces pays, Russie comprise ? Renforcer tout ce qui relève d’une culture européenne commune, de la morale, de l’état de droit, de la non-violence. Non, les sympathies des Européens de l’Ouest pour les soulèvements ukrainiens ne sont pas éteintes. Elles sont plus modérées, tout simplement. Fini l’enthousiasme pour les nouvelles révolutions. En Iran, Russie, Égypte et Syrie, elles n’ont laissé derrière elles que déception et effroi. »
La Vanguardia (Espagne): l’Europe dépendante du gaz russe
« Citons en tout premier lieu l’Allemagne, qui importe de Russie 40 pour cent de son gaz naturel et 33 pour cent de son pétrole. Il convient de rappeler que l’ex-chancelier allemand Gerhard Schröder travaille pour le groupe russe Gazprom, auquel il avait en son temps accordé un crédit en vue du financement du gazoduc Nord Stream, reliant la Russie à l’Allemagne via la mer Baltique. Mais la France, l’Italie, la Hongrie et l’Ukraine sont elles aussi tributaires des importations russes. … Il est évident que dans les conditions économiques et géo-énergétiques actuelles, la marge de manœuvre de l’UE pour empêcher la tragédie qui se joue place Maïdan est très réduite. Elle pourra tout au plus faire un geste simple, alors que l’Ukraine se vide de son sang. »

UKRAINE : REVUE DE PRESSE EUROPEENNE du 20 FEVRIER 2014

Éditorial de lucienne magalie pons

La revue de presse Européenne que je vous propose  ci-dessous montre bien que les médias  retiennent les différentes positions des pays européens et leur incohérence,  en ce qui concerne la situation tragique de l'Ukraine, certains soulignent,  que   les pays européens n'ont pas tous les mêmes intérêts à défendre, que certains d'entre eux accablent la politique de l'Europe qu'ils  rendent responsable de la situation tragique dans laquelle se trouve l'Ukraine, d'autres au contraire accablent le Pouvoir Ukrainien et soutiennent les agissements de l'opposition.

 Enfin certains s'interrogent aussi sur l'efficacité des sanctions, d'autres veulent en punier KIEV, enfin certains pays appellent l'UE à négocier avec tous les "protagonistes"

Comme d'habitude chacun s'avancent dans ses idées et au final ils auront beaucoup de difficultés à faire passer leurs décisions dans les faits.

Nous reviendrons dans un autre éditorial sur les décisions prises ou envisagées par les ministres des affaires étrangères qui se réunissent aujourd'hui pour statuer, mais nous devons déplorer que leurs appels irréalistes  à cesser toute  répression contre les mouvements protestataires, ce  qui serait suicidaire  pour le Pouvoir Ukrainien,  et  ne peuvent être pris en considération, puisque l'opposition a remis aujourd’hui ses attaques en action et que la situation est au pire.

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REVUE DE PRESSE  DE SOURCE :
euro|topics
Linie

Revue de presse européenne du 20/02/2014

À LA UNE
Linie

L'UE envisage des sanctions contre l'Ukraine
Après les violents affrontements à Kiev, les ministres européens des Affaires étrangères, réunis ce jeudi à Bruxelles, pourraient infliger des sanctions financières et des interdictions de visa aux membres du gouvernement ukrainien. L'UE est enfin contrainte de sortir de sa réserve, se réjouissent les commentateurs, jugeant l'Europe en partie responsable du chaos actuel.

The Guardian - Royaume-Uni
La responsabilité de l'UE en Ukraine
L'UE porte une part de responsabilité dans la tragédie qui se déroule en Ukraine, car à l'automne, elle a inutilement acculé le pays dans l'impasse avec ses négociations sur l'accord d'association, rappelle la chroniqueuse Mary Dejevsky dans le quotidien de centre-gauche The Guardian : "La situation est désormais plus périlleuse que jamais. ... Il existe aujourd'hui un véritable potentiel révolutionnaire. Nous sommes témoins de violents affrontements susceptibles de chasser un gouvernement qui, que cela nous plaise ou non, a été élu démocratiquement. Cet état d'urgence est aussi le fruit de la politique peu compétente de l'UE. L'Ukraine avait davantage besoin d'aides financières que de promesses européennes, mais l'UE s'est entêtée à réclamer un choix relevant du 'tout ou rien' et du 'maintenant ou jamais'. Une initiative déplorable." (19.02.2014)

Hospodářské noviny - République tchèque
Il est temps de prendre des sanctions contre Kiev
Après le bain de sang en Ukraine, l'UE sera contrainte de prendre des sanctions contre le régime, estime le quotidien économique libéral Hospodářské noviny : "Ce qui se passe est avant toute une terrible tragédie. On ne peut pas dire que les gentils sont d'un côté des barricades et les méchants de l'autre. Mais on peut affirmer en revanche qu'un gouvernement qui tire à balles réelles sur des manifestants a galvaudé le droit de non-ingérence dans ses affaires intérieures. C'est une bonne chose que l'UE, hésitante jusqu'à présent, évoque maintenant des sanctions contre Ianoukovitch. Et l'on peut se réjouir que le ministre tchèque des Affaires étrangères observe également une position stricte. Le président Zeman, qui remet en cause une invitation à Prague de Ianoukovitch, mérite lui aussi des louanges. ... Sur le long terme, une société ne peut fonctionner qu'à la condition de respecter les valeurs sur lesquelles elle repose." (20.02.2014)

Die Welt - Allemagne
L'Europe en mal d'enthousiasme
L'attitude hésitante des Européens en Ukraine est l'expression des réserves éprouvées face à ce soulèvement, explique le quotidien conservateur Die Welt : "Il faut plutôt y voir la crainte d'aggraver le conflit avec Poutine. Cette circonspection se ressent aussi à Bruxelles, qui n'a guère d'autres options qu'une intervention diplomatique et des menaces de sanctions. On a beau savoir que l'Ukraine fait partie de l'Europe, elle donne l'impression, à l'instar de la Biélorussie, d'être encore à l'état brut, 25 ans après la chute du mur : inachevée dans ses modes de vie, son économie et son identité. Comment peut-on donc venir en aide à ces pays, Russie comprise ? Renforcer tout ce qui relève d'une culture européenne commune, de la morale, de l'Etat de droit, de la non-violence. Non, les sympathies des Européens de l'Ouest pour les soulèvements ukrainiens ne sont pas éteintes. Elles sont plus modérées, tout simplement. Fini l'enthousiasme pour les nouvelles révolutions. En Iran, Russie, Egypte et Syrie, elles n'ont laissé derrière elles que déception et effroi." (20.02.2014)

La Vanguardia - Espagne
La dépendance énergétique dicte sa conduite à l'UE
Dépendante du gaz naturel russe, l'Europe n'est pas libre d'agir à sa guise face à Kiev, déplore le quotidien conservateur La Vanguardia : "Citons en tout premier lieu l'Allemagne, qui importe de Russie 40 pour cent de son gaz naturel et 33 pour cent de son pétrole. Il convient de rappeler que l'ex-chancelier allemand Gerhard Schröder travaille pour le groupe russe Gazprom, auquel il avait en son temps accordé un crédit en vue du financement du gazoduc Nord Stream, reliant la Russie à l'Allemagne via la mer Baltique. Mais la France, l'Italie, la Hongrie et l'Ukraine sont elles aussi tributaires des importations russes. … Il est évident que dans les conditions économiques et géo-énergétiques actuelles, la marge de manœuvre de l'UE pour empêcher la tragédie qui se joue place Maïdan est très réduite. Elle pourra tout au plus faire un geste simple, alors que l'Ukraine se vide de son sang." (20.02.2014)

WOZ - Die Wochenzeitung - Suisse
L'UE doit négocier avec tous les protagonistes
Le positionnement pro-opposition de l'UE en Ukraine est inopportun, critique l'hebdomadaire de gauche Woz, qui appelle à redoubler les efforts diplomatiques : "Le président est autoritaire, mais ce n'est pas un dictateur. Rappelons que la diffusion de la chaîne de télévision TV5, qui couvre la contestation de manière exhaustive et positive depuis le début des manifestations, n'a été coupée que mardi, suite à la mort de six policiers, manifestement abattus par des balles tirées depuis les rangs des manifestants. La libération par le parquet de 230 manifestants en échange de l'évacuation de la mairie de Kiev a montré que le gouvernement était désireux de régler le conflit. On ne peut pas en dire autant de l'opposition. Leurs leaders n'ont pas condamné publiquement les tirs ciblés visant des policiers. Et ce sont les Ukrainiennes et les Ukrainiens qui font les frais de ce durcissement du conflit. … L'heure d'agir est venue pour les Européens, qui ont compris que les conflits violents dans les Etats à la périphérie de la sphère d'influence russe risquaient de prendre des dimensions dangereuses. Mais en attendant que l'UE ne le comprenne, la spirale de la violence se poursuit." (20.02.2014)

POLITIQUE

Conseil des ministres du 19 février 2014 : Point de presse de Najat Vallud-Belkacem

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information :

 
La Porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem avant de commenter les  différents points présentés en Conseil des Ministre, a souligné d’emblée la position de François Hollande sur la situation en Ukraine,  je cite :

« Ce matin  le Président de la République a ouvert d’emblée  le Conseil en faisant part de  s profonde indignation  à l’égard des évènements survenu hier  en Ukraine, La France demande au Président Ukrainien d’arrêter immédiatement la répression brutale à l’égard des mouvements de protestations, tout doit être fait pour que les violences cessent . La France considère que les responsables doivent répondre de leurs aces et que des sanctions individuelles pourraient être examinées par l’UE , ce point sera à l’ordre du jour tout à l’heure du  Conseil des Ministres franco-allemand, et le Président de la République aura par ailleurs dans quelques minutes maintenant  avec le Premier Ministre Polonais au téléphone  pour  avoir un échange avec lui  et déterminer une position  européenne  qui  soit une position offensive sur ce sujet.

ndlr : déterminer une  "position européeenne" au téléphone  avec un premier ministre polonais me parait très  prétentieux  , comment peut-on penser qu'un Président Français et un premier ministre polonais peuvent à eux deux
 déterminer "une position offensive sur ce sujet" ? , comme si  les autres dirigeants de l'UE n'avaient à  rien dire ...et à obtempérer.

Elle a ensuite commenté  les  différents points  à l’ordre du jour en Conseil des ministres en s'aidant de ses notes,  avant de répondre aux questions des journalistes.

Au moment où elle leur a donnée la parole, les journalistes   sont revenus sur les sanctions envisagées contre l’Ukraine en évoquant les divergences de vue en UE sur ce sujet,  le porte parole du Gouvernement  a  plutôt éludé ces questions en disant  que le Présidents de la Républiques s’exprimeraient  sur ces questions  à  l’issue du Conseil des ministres franco-allemand, et qu’elle tenait à laisser la parole à François Hollande sur ce sujet.
Sur les autres questions qui lui ont été posées au sujet de  la gouvernance de PSA,elle a répondu à côté,  et ensuite sur des questions  touchant  à la diffusion  du film TomBoy  prévue sur la Chaîne Arte qui fait polémique,  là encore elle a louvoyé,  enfin sur les commentaires  sexiste que certains journalistes tiennent en  relatant les JO, c'est simple "elle ne regarde pas les JO"  elle n'est pas courant,  c'est sa façon de dissimuler ses positions , en louvoyant, en répondant à côté , ou encore en ricanant  quand elle  se sent morveuse.

La séquence des réponses aux journalistes au cours de son point de presse  devient de Conseil en Conseil de plus en plus réduite comme une peau de chagrin et on se demande vraiment à quel jeu joue le porte-parole du Gouvernement toujours aussi narquoise dans son comportement vis-à-vis des journalistes quand elle préfère ne pas répondre à des questions qui peuvent la gêner. ou  encore  en répondant  évasivement à d’autres questions  dont elle n’a pas apprise la réponse à l’avance et par cœur.



Publié le 19 Février 2014
Le ministre de l’économie et des finances a présenté une ordonnance portant simplification des obligations déclaratives des entreprises en matière de participation des employeurs et des employeurs agricoles à l’effort de construction.
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Face à Philippe de Villiers / 1er novembre 2024 (CNews) - RELAIS D'INFORMATION -

Source de la VIDEO CNews/YouTube)