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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Gilles Bouleau après avoir commenté les grands titres des actualités a interviewé le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault invité exceptionnel lors du journal de 20 heures de TF1 du 19 décembre 2013;
Le Premier Ministre a notamment répondu sur les hausses d’impôts et la "pause
fiscale" , dont on apprend qu'elle n’interviendra pas en 2014, sur le chômage , la compétitivité , la reprise de la croissance, la laïcité et questions liées, et sur le rapport de la refondation de la politique de l'intégration, bref sur les dossiers politiques et sociaux brûlants, sujets à controverses qui alimentent depuis plusieurs jours des polémiques dont certaines se sont dirigées contre le premier ministre, avec une certaine malveillance, de la part de certains socialistes*, qui venait s'ajouter aux critiques de l'opposition .
ndlr : * on n'est jamais si bien trahi que par les siens
Pour le moment, nous laissons nos lecteurs voir ou revoir le Journal de 20 heures de Gilles Bouleau , et lire la revue de presse qui suit, et nous publierons prochainement un autre éditorial pour faire le point sur la question.
Le
Premier ministre était l’invité exceptionnel de Gilles Bouleau jeudi
soir. Il est notamment revenu sur les hausses d’impôts et la "pause
fiscale" qui n’interviendra pas en 2014, et le rapport polémique sur
l’intégration.
Avant de passer en revue de presse, nous publions aussi ci-dessous in extenso, en copié/collé, un article de Diane Heurtaut publié sur le site le 19 décembre 2013 à 20h00
, mis à jour le 19 décembre 2013 à 21h49publié sur le site le MYTF1, par lequel Diane Heurtaut commente l'essentiel de cet interview.
SOURCE : MYTF1 News
Réforme fiscale, chômage... ce qu'il faut retenir de l'intervention de Jean-Marc Ayrault sur TF1
Politique En
mauvaise posture dans les sondages, le Premier ministre était ce jeudi
soir l'invité du 20H de Gilles Bouleau. Inversion de la courbe du
chômage, retour de la croissance, loi sur la laïcité : voici ses
principales déclarations.
Sa
popularité demeure très basse, à 28% selon le dernier sondage publié
lundi (BVA). La presse fait état de dissensions entre Matignon et
l'Elysée. Sa remise à plat de la fiscalité fait l'objet de toutes les
critiques. C'est dans ce contexte que le Premier ministre était jeudi
soir l'invité du 20H de TF1. Voici ses 5 principales déclarations :
1. Sur la réforme fiscale prévue en 2014 :
"Le chantier est lancé" pour en finir avec un "système qui créé
confusion, injustice et perte de confiance". Et pour preuve, "le système
français est tellement complexe que les Français ne (le) comprennent
pas". "En accord total avec le président de la République, on a bien
fixé les orientations pour une première étape : loi de finances 2015,
c'est-à-dire avant l'été 2014, donc il n'y a pas de temps à perdre." Il a
résumé les trois piliers de ce chantier : "simplicité", "stabilité" et
"efficacité".
Contexte : Alors que beaucoup voyaient dans la "remise à plat" fiscale annoncée en novembre par jean-Marc Ayrault
davantage un coup politique du Premier ministre qu'une réelle volonté
de réforme, le gouvernement a tenté cette semaine faire démentir l'idée
qu'elle était enterrée. Lors du premier "comité de pilotage", le
gouvernement a ainsi fixé jeudi le cadre de la réflexion sur cette
"remise à plat". Trois mots d'ordre qui présideront à la réflexion ont
été relayés depuis le début de la semaine par plusieurs ministres : la
réforme ne reviendra pas sur ce qui a été fait depuis 18 mois, elle doit
permettre d'amorcer une baisse des prélèvements obligatoires en 2017
(-0,3 point de PIB, soit environ 6 milliards d'euros) et ceci grâce à un
effort encore plus important d'économies en matière de dépenses
publiques.
2. Sur l'inversion de la courbe du chômage avant la fin de l'année : "L'année n'est pas terminée et nous y sommes quasiment" et "nous allons l'atteindre".
Depuis "six mois, la courbe du chômage est inversée pour les jeunes",
"ce n'est pas un hasard, c'est le fruit de nos efforts". "Ma volonté, ce
n'est pas un mois, ce n'est pas deux mois, c'est durablement" faire
baisser le chômage." "Nous retrouvons la croissance" qui sera "au-delà
d'1,5% en 2015", "les efforts sont en train de payer".
Contexte :
En octobre, le nombre de demandeurs d'emploi sans activité a baissé de
20.500 en métropole (-0,6%), soit la première baisse réelle depuis 30
mois. Il est actuellement de 3,27 millions. Les chiffres de l'emploi à
fin novembre seront connus le 26 décembre. Le président a martelé ces
derniers mois que la courbe du chômage serait inversée avant la fin de
l'année.
3. Sur la compétitivité, s'adressant au monde économique : "Venez investir en France ! Nous avons des infrastructures de qualité et du personnel qualifié".
Contexte : Le
Premier ministre était ici interrogé sur le fait qu'on n'entendait plus
parler de compétitivité et l'annonce de la réduction de "60 milliards"
de dépenses publiques faites "en 15 jours" par David Cameron.
"La
France est en train de retrouver le niveau de richesse nationale
qu'elle avait avant la crise de 2008, la Grande-Bretagne ne l'a toujours
pas retrouvé", a répondu le chef du gouvernement. "Donc la situation de
la Grande-Bretagne, avec la masse de pauvreté qu'elle a générée, est
bien moins bonne que la France (...) Je vois beaucoup plus de pauvreté,
plus d'inégalités et si j'ai un modèle à aller chercher pour réformer la
France c'est sauver le modèle français en le réformant, c'est
certainement pas aller copier ce que font les autres, surtout quand ce
n'est pas le meilleur."
4. Sur le rapport sur l'intégration
préconisant de revenir sur la loi sur le voile : sera-t-il repris par
le gouvernement ? "Evidemment pas (...) Je me suis battu pour cette loi
(sur la laïcité)"
Contexte :
La semaine dernière, un rapport contesté sur l'intégration publié sur
le portail de Matignon a fait couler beaucoup d'encre, ébranlant une
nouvelle fois l'exécutif français. Ce rapport, dont "la grande qualité
des travaux" a été saluée par Jean-Marc ayrault lors de sa remise, prône
notamment l'autorisation du voile à l'école, le création d'un délit de
harcèlement racial ou l'introduction de l'arabe et des langues
africaines à l'école. En déplacement au Brésil et en Guyane, François
Hollande a été contraint de dissiper le trouble, souligné en termes vifs
par l'opposition de droite, en assurant que ce rapport ne reflétait en
rien la position du gouvernement. 5. Sur le soutien de François Hollande : "Je ne suis pas à me poser la question de mon avenir tous les matins (...) Je suis au service des Français" "J'ai
la confiance du président de la République (...) Je ne suis pas à me
poser la question de ma carrière, de ce que je vais devenir après."
"Moi, ce que je veux, c'est la réussite de la France et aujourd'hui je
sens que tous les efforts que nous avons faits, les réformes que nous
avons engagées sont en train de porter leurs fruits et c'est ça pour moi
la meilleure des récompenses, c'est le meilleur des réconforts et c'est
ce qui me donne tous les matins de l'énergie pour agir au service des
Français."
Contexte :
Des critiques, émanant notamment du camp socialiste, ont visé ces
dernières semaines le Premier ministre, à la tête du gouvernement depuis
18 mois et dont certains semblent vouloir le départ. Le président de
l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, vient ainsi de lui lancer une
pique lorsqu'il a déclaré que le Parlement devait "faire avec" l'actuel
locataire de Matignon.
"Claude
Bartolone était là hier lorsque j'étais présent au moment du vote de la
réforme des retraites et il était très heureux. Le reste ne m'intéresse
pas", a répondu Jean-Marc Ayrault.
Il y a 11 heures - POLITIQUE – Le Premier ministre a tenu un discours de fermeté ce jeudi soir sur TF1, tant sur les dossiers politiques en cours qu'à l'égard de ...
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Premier ministre était l'invité exceptionnel de Gilles Bouleau jeudi
soir. Il est notamment revenu sur les hausses d'impôts et la "pause ...
Les séances de l'Assemblée Nationale consacrées au Questions au Gouvernement sont toujours, comme vous le savez, assez tendues et agitées, c'est en effet au cours de ces séances que les députés de l'opposition d'une part questionnent le Premier Ministre, ou les ministres concernés, sur la politique du Gouvernement et font part de leurs critiques , voire de leur inquiétude sur la ligne politique, les intentions ou les décisions du Gouvernement, ou encore sur des évènements politiques, financiers, économiques, sociaux ou fait divers qui troublent la société et font polémiques dans l'actualité, et c'est aussi l'occasion d'autre part, pour les députés de la majorité, de poser des questions le plus souvent formulées de telle sorte qu'elles sont plus des "actes de louanges" ou d'approbation, par rapport aux intentions et actes du gouvernement, . qu'un réel questionnement, c'est ce que l'on peut appeler passer le plateau mais avec encore une bonne dose de servilité pour certains d'entre eux, parfois même avec des airs de petit "chouchou" de la classe.
Pendant que les députés posent leurs questions il arrive souvent que leurs homologues d'un parti opposé lancent de leurs bancs des protestations, des démentis , des invectives, .... etc.. et de même quand le premier Ministre ou les ministres répondent, ils donnent des explications qui ne conviennent pas à l'opposition et qui au contraire conviennent à leur majorité, et alors le chahut reprend sur les bancs, applaudissements d'un côté, protestations de l'autre, et vice-versa.
Ce ne sont pas ces exclamations qui font l'intérêt de ces séances, elles ajoutent un peu de sel , mais l'important c'est la teneur des questions et des réponses en ce sens qu'elle nous procure une information plus approfondie sur la politique intérieure et extérieure de la France, que celle que nous trouvons dans les multiples et diverses communications du Gouvernement par communiqués ou déclarations dans les médias et en dehors de l'Assemblée.
Voici ci-dessous les vidéos et les comptes rendus des séances de questions au gouvernement du mercredi 18 décembre et du Mardi 17 décembre :
Sujet traité : accusations lancées par Amnesty International dans un documentaire , envers le
président Hollande et le premier ministre Cameron contre l'humanité en Syrie source: http://french.irib.ir/
ndlr : pour la bonne compréhension de ce qui est exposé ci-dessus par Bassam Tahhan nous publions ci-dessous la vidéo d'Amnesty International évoquée par Bassam Tahhan.
"Amnesty International, vidéo publiée le 13 décembre 2013 intitulée "Les
Apathiques" et qui vise essentiellement le président Hollande et le
premier ministre Cameron C'est la vidéo à laquelle fait allusion
Bassam Tahhan ce mercredi 18 décembre 2013 dans son interview à la radio
francophone d'Iran "Alors que plus de 2,3 millions de réfugiés ont
fui la Syrie, la France a décidé d'en accueillir 500. Quelle meilleure
démonstration d'absence de solidarité ? L’heure n’est pas à prendre son temps. Il faut immédiatement réinstaller ces réfugiés en France Les réfugiés syriens face à la forteresse de l’Europe Les États de l’Union européenne sont engagés à n’accueillir que 12.000
réfugiés vulnérables, soit à peine 0,5% des 2,3 millions de réfugiés" source: http://www.amnesty.fr/AI-en-action/Personnes-deracinees/Refugies-dans-le-monde/Videos/Les-Apathiques-10374
Ma messagerie personnelle vient de recevoir aujourd'hui un article en provenance de l'un de mes arrières-cousins Jean-Louis Pérez qui entres autres occupations tient un blog remarquable .
Je vous recommande son blog qui en différents thèmes couvre le Larzac et régions environnantes, notamment sur l'environnement, les activités locales culturelles, touristiques ( avec indication de bonnes adresses de restauration et chambres d'hôtes) , sur les questions et activités économiques et industrielles, artisanales, agricoles, avec un point d'orgue sur l'apiculture l'une de ses passions.
Voici ci-dessous quelques liens actifs qui vous conduiront, si vous êtes intéressés, à ses articles les plus récents et aux chapitres que vous sélectionnerez selon vos préférences , mais vous pouvez aussi accéder à son blog directement à l'adresse ci-dessous :: :http://larzac.over-blog.org/
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a effectué un voyage officiel en République
algérienne démocratique et populaire, du lundi 16 au mardi 17 décembre
2013.
Avant d'entamer notre éditorial nous vous proposons en préambule ci-dessous voici une petite revue de presse , comprenant un article en lien, et quelques vidéos et photos :
Il y a 3 jours - Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a reçu, lundi en fin de journée, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, en visite depuis dimanche ...
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a effectué un voyage officiel en République
algérienne démocratique et populaire, du lundi 16 au mardi 17 décembre
2013.
A mon avis ce voyage officiel n 'a pas été couvert sur le fond par nos médias qui se sont contentés de le relater "en surface" , dans les grandes lignes, il faut regretter que nos médias lancés a feu vif sur des polémiques nationales y restent branchées obstinément avec leurs esprits de médias "intellectuello-parisianisés", et n'accordent qu'une place secondaire à la politique extérieure de la France quand elle se déroule dans un climat apaisé.
Nous essayons donc, ci-dessous, de rappeler ce qui nous paraît important de noter et retenir, en ce qui concerne les relations de notre pays avec l'Algérie qui se poursuivent dans des relations de confiance et d'amitié, et évoluer vers de nouvelles perspectives de partenariat "d'égal à égal-gagnant gagnant".
Voici reproduit ci-dessous, certains en liens, certains intégralement, et par ordre chronologique, les vidéos et documents qui figurent sur le "Portail du Gouvernement " et qui nous paraissent suffisants pour nous faire une idée des bases et des relations politiques que La France et l'Algérie envisagent de mettre en place sur le
plan économique, sur le plan politique, sur le plan
scientifique, universitaire et éducatif, et aussi sur le plan culturel avec la mise en place d’une conférence
intergouvernementale de haut niveau qui devrait se tenir cette fois en France ( une précédente ayant déjà eu lieu en Algérie)
Réception offerte à la communauté française d’Alger en République algérienne démocratique et populaire
Discours du Premier ministre, lundi 16 décembre 2013
… De la communauté française, après une [...]
références : Émetteur(s): Service d'Information du Gouvernement 17 janvier 2014 - Durée : 26m06s info sur la vidéo ci-dessus - résumé
En voyage officiel
en Algérie Jean-Marc Ayrault a présidé lundi 16 décembre, avec son
homologue Abdelmalek Sellal, le premier Comité intergouvernemental de
haut niveau (CIHN). Lors d'une conférence de presse conjointe à l'issue
de ce comité, les Premiers ministres ont affiché la volonté des deux
pays de continuer sur la même dynamique enclenchée depuis la visite
d'Etat en Algérie du président de la République François Hollande. « Les
relations de confiance, tissées depuis un an entre l’Algérie et la
France, nous permettent d’ouvrir de nouvelles perspectives, dans un
climat apaisé, pour un partenariat ambitieux, d’égal à égal et à la
hauteur des liens unissant nos deux pays et nos deux peuples » a déclaré
le Premier ministre français, indiquant que « La France a exprimé le
vœu d’ouvrir un nouvel âge d’amitié entre l’Algérie et la France. »
Le Premier ministre a effectué un voyage officiel en République
algérienne démocratique et populaire, du lundi 16 au mardi 17 décembre
2013. Le 17, il était à Oran pour mettre en avant le co-développement
industriel entre la France et l'Algérie.
Les 16 et 17 décembre le Premier ministre était en Algérie pour
un voyage officiel. Il a notamment rencontré à Alger, lundi 16 décembre,
le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, avec qui il a donné une
conférence de presse conjointe. Jean-Marc Ayrault a également participé
à la rencontre économique franco-algérienne qu'il a clôt d'un
discours. Il a également rencontré Mohamed Larbi Ould Khelifa,
président de l’Assemblée populaire nationale, ainsi que le président
de la République algérienne démocratique et populaire, Abdelaziz
Bouteflika, Président de la République algérienne démocratique et
populaire. Le Premier ministre s'est enfin exprimé devant la communauté
française d'Alger.
17/12/2013
Photo : Benoît Granier/Matignon
VANESSA BURGGRAF
Bienvenue dans "L’Entretien de France 24", nous sommes à Alger à
l’occasion de la visite du Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault.
Bonjour. JEAN-MARC AYRAULT
Bonjour. VANESSA BURGGRAF
Cette visite intervient un an après celle de François Hollande. On parle
aujourd’hui des deux côtés de la Méditerranée d’une relation apaisée
entre la France et l’Algérie. Est-ce que c’est une nouvelle histoire qui
commence entre nos deux pays ? JEAN-MARC AYRAULT
C’est un nouvel élan, c’est évident et je crois que cette relation n’a
jamais été autant au beau fixe qu’aujourd’hui. Ce n’est pas uniquement à
cause du temps magnifique d’Alger mais je crois que la visite d’Etat de
François Hollande l’année dernière, à peine un an, qui a été reçu par
le président Bouteflika était un succès, un succès à la fois pour la
France, à la fois pour l’Algérie et puis pour la relation de nos deux
pays avec une feuille de route qui a été fixée aux deux Premiers
ministres, Abdelmalek Sellal et moi-même, afin de mettre en place sur le
plan économique, sur le plan politique, sur le plan à la fois
scientifique, universitaire et éducatif et aussi sur le plan culturel
des relations intensifiées avec la mise en place d’une conférence
intergouvernementale de haut niveau. C’est la première, elle a lieu à
Alger, la prochaine fois, ça sera en France – comme il en existe avec
l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou la Russie. VANESSA BURGGRAF
Avec l’Allemagne, on a signé un traité d’amitié. Est-ce qu’on signera un jour un traité d’amitié avec l’Algérie ? JEAN-MARC AYRAULT
Ecoutez, nous avons déjà une déclaration commune qui est un acte
politique extrêmement important. Je crois qu’il faut laisser le temps
aux choses mais ce qui est important avec le Premier ministre Sellal,
c’est que nous, nous sommes des pragmatiques. Nous avons l’orientation
stratégique fixée par nos présidents, la feuille de route et c’est à
nous de la mettre en œuvre et donc avec des résultats concrets. Je
prends un exemple. Il faut améliorer par exemple la circulation des
personnes. Le nombre de visas a été en un an augmenté dans des
proportions très importantes et tout en maîtrisant évidemment les flux
migratoires mais en respectant les règles, on peut mettre aussi plus de
fluidité. Donc plus de fluidité, c’est bon pour les étudiants, c’est bon
pour les hommes d’affaires, c’est bon pour les personnes aussi qui
vivent des deux côtés de la Méditerranée et puis, c’est bon pour la mise
en œuvre de projets économiques, éducatifs et culturels très
dynamiques. VANESSA BURGGRAF
Alors, justement, c’est une visite économique, une douzaine de contrats
vont être signés dans le domaine de l’industrie, de la recherche
notamment. Alors jusqu’à présent, la France était le premier fournisseur
de l’Algérie et voilà qu’on a été supplanté par les Chinois. Alors,
est-ce que ça veut dire que les Chinois … JEAN-MARC AYRAULT
Oui mais ça … VANESSA BURGGRAF
…savent faire des affaires que les Français ? Est-ce qu’ils sont moins
frileux, moins regardants sur les questions de corruption notamment ? JEAN-MARC AYRAULT
Nous sommes quasiment les premiers. On n’est pas dans une course
poursuite avec la Chine, un pays beaucoup plus puissant encore que la
France et nous ne sommes pas simplement des fournisseurs. C’est
peut-être ça la différence. Nous sommes aussi des partenaires et
qu’est-ce que ça veut dire des partenaires ? Ça veut dire que la France
ne veut pas simplement vendre à l’Algérie des produits, des équipements.
C’est aussi la volonté de créer des entreprises communes. Un exemple :
je vais visiter à Oran à l’invitation du Premier ministre Sellal le
chantier de l’usine Renault. Dans quelques mois, cette usine va être
ouverte. C’est une usine Renault qui va fabriquer pour l’Algérie des
Renault "made in Algérie", c’est une entreprise à 51% propriété de la
société nationale des voitures légères algériennes et le reste par
Renault. Qu’est-ce qui va s’y passer ? C’est des constructions de
voitures avec une technologie française dont la recherche développement a
lieu en France, dont certaines pièces essentielles pour qu’elles soient
construites ici viennent aussi d’usines françaises. Donc c’est un
partenariat gagnant / gagnant. Là, ce n’est pas simplement "on vend des
voitures", c’est "on construit ensemble". Pour la création d’entreprises
communes, ce que nous appelons, nous, la "colocalisation". On investit,
on crée les emplois ici mais ça développe et ça renforce les emplois en
France. VANESSA BURGGRAF
Alors, la Chine, on le sait, est moins regardante, c’est le moins que
l’on puisse dire que la France en matière de droits de l’homme. Il y a
des ONG qui vous ont interpellé à la veille de votre visite en Algérie,
voilà qui vous appellent à parler aux autorités algériennes, de parler
notamment de la violation des libertés syndicales, des libertés
d’association. Est-ce que vous allez en parler aux autorités algériennes
ou est-ce que c’est tabou ? Les affaires, ce sont les affaires. JEAN-MARC AYRAULT
Non il n’y a pas de sujet tabou. La France est partout la même en France
et à l’international avec ses valeurs, son respect des droits de
l’homme et donc on aborde toutes les questions. On n’est pas pour autant
obligé en abordant les questions avec nos partenaires de leur faire la
leçon. Ils ont leur histoire, l’Algérie a connu une histoire terrible,
des années de violence qu’elle a surmontées. Donc aujourd’hui, je pense
que l’Algérie est en train de franchir un cap extrêmement positif et le
partenariat franco-algérien va jouer un rôle déterminant, j’en suis
totalement convaincu. Et encore une fois, c’est important de parler avec
les uns et avec les autres en les respectant, en se respectant
mutuellement mais … VANESSA BURGGRAF
En toute franchise … JEAN-MARC AYRAULT
…en toute franchise, en toute sincérité. VANESSA BURGGRAF
La lutte contre le terrorisme, voilà une coopération qui fonctionne très bien … JEAN-MARC AYRAULT
Très bien ! VANESSA BURGGRAF
…avec l’Algérie. Est-ce que vous pouvez nous expliquer concrètement
comment l’Algérie aide la France dans la lutte contre le terrorisme
notamment dans la bande sahélo-saharienne ? JEAN-MARC AYRAULT
D’abord, il y a des coopérations très importantes entre nos services,
les services de renseignement, et aussi en matière de défense. Et j’ai
souvenir qu’au moment de l’intervention au Mali, l’Algérie a été très
attentive aux préoccupations de la France et a pris ses responsabilités.
Vous vous souvenez de cette tentative d’enlèvement à In Amenas qui
avait été d’une violence extrême et qui agressait l’Algérie sur son
propre territoire, en cette époque, j’avais été en contact permanent
avec le Premier ministre, Abdelmalek Sellal qui a mené le combat contre
ces groupes terroristes qui voulaient déstabiliser l’Algérie et
l’Algérie a résisté et elle a pris la décision de renforcer encore plus
son contrôle aux frontière, notamment avec le Mali. Donc c’est une
question très importante, la stabilité pour l’Algérie comme pour la
France et pour toute cette région du Maghreb et donc la protection des
frontières, c’est un vrai souci que nous partageons en particulier avec
la Libye qui est aujourd’hui dans une situation difficile … VANESSA BURGGRAF
Chaos sécuritaire … JEAN-MARC AYRAULT
…et qui est assez chaotique et qui porte préjudice aussi bien à
l’Algérie qu’à la Tunisie et donc il faut qu’on la traite ensemble. VANESSA BURGGRAF
Monsieur le Premier ministre, les moines de Tibhirine ont été assassinés
en 1996. Il a fallu attendre près de vingt ans pour que le juge
Trevidic ait l’autorisation enfin d’autopsier la tête de ces moines
d’ailleurs dont on n’a jamais retrouvé les corps. Comment expliquer
qu’il ait fallu attendre tout ce temps pour ce feu vert des autorités
algériennes ? Est-ce que l’Algérie a des choses à cacher ? On a parlé à
un moment d’une hypothèse d’une bavure de l’armée algérienne. JEAN-MARC AYRAULT
Je crois que les autorités algériennes comprennent parfaitement
l’émotion que cela représente en France, on le sait, les moines de
Tibhirine, il y a même eu un film qui a été fait et … VANESSA BURGGRAF
"Des hommes et des dieux" … JEAN-MARC AYRAULT
Et donc c’est un sujet extrêmement sensible mais les Algériens l’ont
très bien compris et le Premier ministre Sellal a rappelé le souci que
la justice … VANESSA BURGGRAF
Passe … JEAN-MARC AYRAULT
…algérienne fasse son travail, facilite le travail du juge Trevidic en
Algérie et que la justice algérienne fasse aussi le sien. Donc je crois
qu’il y a un changement qu’il faut saluer et je le fais avec beaucoup de
respect. VANESSA BURGGRAF
Le juge Trevidic qui n’a pas eu l’autorisation par contre d’auditionner des témoins ? JEAN-MARC AYRAULT
Il faut aussi respecter la souveraineté d’un Etat. La justice algérienne
s’est engagée à faire son travail et donc tout cela va dans la bonne
direction, dans un climat, je dois dire, apaisé. VANESSA BURGGRAF
Monsieur le Premier ministre, il y a sept millions d’Algériens ou des
Français d’origine algérienne qui vivent aujourd’hui en France. Il y a
un rapport qui a fait polémique sur la politique d’intégration, vous
avez été très clair concernant ce rapport, il n’est pas question
d’autoriser le port du voile à l’école. JEAN-MARC AYRAULT
Non, il n’y en a jamais été question. VANESSA BURGGRAF
Voilà, vous avez été… JEAN-MARC AYRAULT
Certains ont feint de le croire ou de le faire croire, je trouve ça
déplaisant, nous avons nos règles, nous sommes un Etat laïc et en même
temps nous respectons la liberté de culte. Mais à l’école publique, il y
a une sorte de protection de toutes les sensibilités, de toutes les
cultures. J’ai moi-même voté la loi qui n’autorise pas les signes
religieux à l’école. Vous savez, j’étais même en pointe en 2004, donc je
n’ai pas de leçon à recevoir de ceux qui veulent toujours
instrumentaliser cette question pour faire peur. Et la République
française, la République laïque, démocratique et sociale elle est là
pour veiller au vivre ensemble et le vivre ensemble c’est tout ce qu’on
doit partager, des droits et des devoirs, des valeurs républicaines,
mais en même temps c’est la liberté de culte qui doit être respectée
mais aussi de croire ou de ne pas croire, mais c’est aussi une promesse
d’émancipation sociale. Et la grande revendication de beaucoup de ceux
qui vivent en France quelle que soit leur origine d’ailleurs, étrangère
ou pas, c’est que le principe de l’égalité soit respecté. Ce n’est pas
toujours le cas. Donc, moi, mon travail c’est de faire en sorte que les
droits et les devoirs soient respectés mais aussi que tout ce qui va
faire reculer les inégalités et les discriminations soit également
combattu. VANESSA BURGGRAF
Voilà, vous avez été très clair sur la question. Il y a dans ce rapport
quand même d’autres propositions et il y en a notamment une qui dit que
la France doit assumer sa dimension arabo-musulmane, est-ce que vous
êtes d’accord avec ça ? JEAN-MARC AYRAULT
Mais, écoutez, ne me faites pas débattre d’un rapport qui fait 400
pages, qui a été préparé par cinq groupes de travail à la fois
d’experts, de chercheurs mais aussi de personnes de terrain, des élus,
des représentants d’associations et qui ont fait ces différentes
propositions. De toute façon le gouvernement il y a des choses qu’il ne
retiendra pas, vous en avez déjà cité l’essentiel. VANESSA BURGGRAF
Mais il y a peut-être des choses qu’il retiendra, par exemple sur la langue, Monsieur le Premier ministre… JEAN-MARC AYRAULT
On ne va pas faire un débat là-dessus. La priorité qui est la mienne
c’est d’abord que les enfants de France quelle que soit leur origine,
quand ils vivent en France, aient les meilleures études possibles. Donc
ça commence à l’école primaire et la priorité c’est d’abord
l’apprentissage de la langue française, c’est de savoir lire, écrire,
compter. Après, qu’on s’intéresse aux cultures d’origine, c’est
simplement du respect. VANESSA BURGGRAF
Oui mais regardez la langue allemande… JEAN-MARC AYRAULT
Ne mélangeons pas tous les sujets. VANESSA BURGGRAF
Mais regardez la langue allemande par exemple, vous vous avez été
professeur d’allemand et c’est vrai que la langue c’est aussi une
passerelle entre les pays… JEAN-MARC AYRAULT
Oui mais la passerelle c’est la première… VANESSA BURGGRAF
On apprend aujourd’hui l’allemand pour apprendre l’arabe finalement… JEAN-MARC AYRAULT
On apprend l’allemand, on apprend les langues étrangères, on apprend les
langues régionales mais la langue de la République c’est la langue
française. Je parle de la France et je crois que l’intérêt des enfants
c’est de la maîtriser totalement. Après, il faut respecter évidemment la
culture des origines mais la France n’est pas adepte du
multiculturalisme ni du communautarisme. La France est une République
qui intègre peu à peu mais à une condition, je le répète, c’est qu’il y
ait le moins possible de discriminations et qu’on fasse reculer les
inégalités. C’est ça la France et il faut que la France soit fidèle à
elle-même. Parfois elle ne l’est pas assez et quand elle ne l’est pas
assez, quelque part, elle recule. VANESSA BURGGRAF
Un dernier mot sur ce rapport, il a été publié… JEAN-MARC AYRAULT
D’abord ce n’est pas un rapport, c’est cinq rapports. VANESSA BURGGRAF
Ces cinq rapports, c’est un rapport non officiel et certains vous
reprochent aujourd’hui, même dans votre propre majorité, de l’avoir
publié sur le site de Matignon. Est-ce qu’aujourd’hui avec un peu de
recul parce qu’on peut prendre un peu de recul par rapport à ça et en
parler calmement, est-ce que vous ne regrettez pas finalement que ce
rapport ait été publié sur le site de Matignon ? JEAN-MARC AYRAULT
Ecoutez, on peut tout occulter, on peut très bien dire "il y a eu des
rapports mais personne n’en aura connaissance". Il y a une pratique,
elle est discutable, on peut l’arrêter, c’est que depuis que je suis
Premier ministre il y a eu énormément de rapports, des rapports fait par
des parlementaires, faits par des personnalités qualifiées. Ca ce sont
c’est des travaux de cinq commissions, de 2 à 300 personnes, 400 pages.
Ce ne sont que des contributions, mais la politique de la France, c’est
celle que je viens de rappeler. Donc n’essayons pas de faire de la
polémique inutile. Moi j’ai un but. Vous savez bien que sous le
gouvernement précédent on a essayé d’instrumentaliser la question de
l’immigration et de l’intégration. Moi je ne veux pas rentrer là-dedans,
je veux que la République soit fidèle à elle-même, celle de
l’intégration républicaine, celle de l’intégration dans la République
laïque, démocratique et sociale en s’en donnant les moyens. Et quand
cette politique-là est en panne il faut la réparer mais pas
l’abandonner. Moi je n’ai pas du tout l’intention d’abandonner les
valeurs républicaines et d’intégration républicaine. J’ai envie de les
faire vivre, ça c’est un vrai défi je crois que beaucoup sont capables
de comprendre. VANESSA BURGGRAF
L’intégration encore, il y a eu une promesse du candidat François
Hollande c’est de donner le droit de vote aux immigrés aux élections
locales, est-ce que cette promesse sera tenue ? JEAN-MARC AYRAULT
Le président de la République a toujours dit qu’il y a une condition à
remplir, c’est qu’il faut réformer la Constitution. Pour ça il faut une
majorité des trois cinquièmes du Parlement, de l’Assemblée nationale et
du Sénat. Aujourd’hui, cette majorité n’existe pas, alors on peut
toujours faire des vœux pieux. VANESSA BURGGRAF
Oui mais à chaque fois on fait ce vœu pieu, on avance et… JEAN-MARC AYRAULT
Il faut poser la question non pas aux socialistes puisque moi je suis
socialiste ; ou à la majorité. Il faut la poser à l’UMP, il faut la
poser aux centristes, il faut la poser à toutes ces sensibilités
politiques. Veulent-ils oui ou non que cette majorité des trois
cinquièmes soit trouvée ? Jusqu’à présent je les ai consultés, ils ont
répondu, non. Donc la responsabilité n‘est pas de mon côté, elle est du
leur. VANESSA BURGGRAF
Monsieur le Premier ministre, on vous dit aujourd’hui fragilisée dans
votre propre camp, est-ce que vous avez toujours la confiance du chef de
l’Etat, François Hollande ? JEAN-MARC AYRAULT
Je n’en doute pas un seul instant, mais ce que je fais est difficile !
Mais qu’est-ce que je fais ? Je ne suis pas en train de commenter des
rapports ! Qu’est-ce que j‘ai fait cette semaine ? J’ai défendu à
l’Assemblée nationale la position du président de la République
concernant l’intervention en République centrafricaine. Ensuite, je me
suis occupé de la Bretagne, où j’ai présenté le pacte d’avenir et je
considère que c’est un résultat très positif. Ensuite, j’ai avec Michel
Sapin, ministre du Travail, créé les conditions pour qu’il y ait un
accord entre les partenaires sociaux pour une réforme de la formation
professionnelle en faveur des chômeurs, des moins qualifiés parce qu’il
fallait quand même changer là aussi et qui va déboucher sur un projet de
loi. Et cette semaine qu’est-ce que je vais faire ? Je suis en visite
en Algérie pour mettre en œuvre la feuille de route du président
Hollande et du président Bouteflika avec mon homologue Sellal. Ensuite,
je vais devant l’Assemblée nationale et puis ensuite je vais réunir le
comité interministériel pour la modernisation de l’action publique. Et
vendredi je réunirai les ministres qui sont chargés avec moi de la
réforme de la fiscalité pour qu’on puisse avancer. Vous voyez de quoi je
m’occupe ! Et si je devais commenter à chaque instant les commentaires
des commentaires et tous ceux qui au fond rêvent d’avoir une place, moi
je ne suis pas dans cette logique-là, je ne suis pas en train de me
poser la question de mon avenir personnel. Si je devais me poser cette
question, je ferais mal mon travail. Moi mon objectif et ma seule
ambition c’est de servir la France. VANESSA BURGGRAF
Monsieur le Premier ministre, vous rencontrez le président Abdelaziz
Bouteflika, il y a des rumeurs, vous savez, qui circulent comme quoi le
président est malade, d’ailleurs on ne l’a plus vu depuis longtemps sur
la scène internationale, on voit quelques images de temps en temps à la
télévision algérienne. Est-ce que vous avez des nouvelles à nous donner
du président Abdelaziz Bouteflika ? JEAN-MARC AYRAULT
Je ne peux pas vous en donner parce que je ne l’ai pas encore vu. Les
seules nouvelles que j’ai sont celles du Premier ministre Abdelmalek
Sellal qui m’a donné de bonnes nouvelles comme vous l’avez entendu
d’ailleurs. Il l’a dit aux médias. D’ailleurs la preuve c’est qu’il me
reçoit, nous allons avoir un entretien qui sera assez long. Je
commencerai d’ailleurs par lui transmettre un message d’amitiés du
président de la République française, François Hollande, et qui au-delà
de la personne de François Hollande sera un message d’amitiés de la
France. VANESSA BURGGRAF
Dernière question, Monsieur le Premier ministre, on arrive à la fin de l’année, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour 2014 ? JEAN-MARC AYRAULT
Je veux que la France aille mieux et que les Français croient davantage
dans les capacités de notre pays à être un pays leader en Europe et dans
le monde. Nous en avons la capacité. La croissance est en train de
revenir. Il ne faut surtout pas baisser la garde des réformes, il faut
surtout au contraire se battre encore davantage pour réussir, redonner
de l’espoir, redonner de la confiance. Moi je gère les problèmes les uns
après les autres avec une envie et un désir c’est que la France aille
mieux et que les Français soient fiers de leur pays. Eh bien il y a de
quoi faire mais je suis sûr que ça va marcher. Donc c’est ça, le vœu un
peu en avance que je formule pour la France. VANESSA BURGGRAF
Merci beaucoup Jean-Marc AYRAULT, merci d’avoir répondu aux questions de France 24 depuis Alger. JEAN-MARC AYRAULT
Merci ! VANESSA BURGGRAF
Merci à vous de nous avoir suivis, tout de suite d‘autres infos sur la chaine internationale.
Bruno Le Maire, député UMP de l'Eure, répondait hier soir à Ruth Elkrief sur différentes questions politiques , économiques et sociales, mais aussi notamment sur les prochaines élections européennes , sur le "
couple franco-allemand", et sur le séminaire stratégique de l'UMP qui
visait à montrer un "autre chemin" pour la France.
Une émission intéressante en ce sens qu'elle permet de noter le point de vue de l'invité et l'évolution de sa pensée politique.
Extrait vidéo du 19 h de Ruth Elkrief du 18 décembre 2013 :
Hier après-midi l'Elysée Le Président de la Réublique
François Hollande et Madae Valérie Trierweiler recevaient 600 enfants et des invités pour fêter Noël , un sapin géant était installé dans la cour d'honneur du palais
présidentiel, et déguster les gâteaux concoctés par les chefs de
l'Elysée pour le goûter. Le chante
Ce sont les personnages grandeur nature5 ci-dessous en photo) qui ont accueilli les enfants et les invités sur le perron de l'Elysée :
Le chanteur Matt Pokora et les danseurs hip-hop du Pockempon Crew ont assuré le spectacle.
.______________________________
Le gouter :
-------------------------------------------- La distribution des cadeaux :
----------------------------------- L'ambiance décontractée :cagoules, polo, tee shirt personnalisé , têtes nues, costume- cravates, toilette et rock autour du sapin élyséen !
Publiée le 18 déc. 2013
Valérie Trierweiler et Brahim Zaibat , danseur professionnel, ( l'ex de Madonna) dansent le rock lors du Noël de l'Elysée le 18 Décembre 2013
vidéo :
Le 18 décembre 2013, le Président de la République, François Hollande, a reçu Mme Angela
MERKEL, Chancelière de la République fédérale d’Allemagne, au lendemain
de son élection par le Bundestag et de sa nomination par le Président de
la République fédérale d’Allemagne, M. Joachim GAUCK.
Il y a 5 heures - Elle a été reçue par le président François Hollande pour un dîner de travail ... François Hollande et Angela Merkel au palais de l'Elysée, le 18 ...
Il y a 2 heures - Angela Merkel a été officiellement reconduite mardi pour un troisième mandat et a, comme le veut la tradition, été reçue par François Hollande en France. ... recevant la chancelière allemande Angela Merkel à l'Élysée au ...
Le Président de la République François Hollande, en visite au Brésil la semaine dernière accompagné de plusieurs chefs d'entreprise dont le Président de Dassault, avait soutenu en personne la candidature de l'industriel français Dassault
Déception pour Dassault et pour la France, le Brésil s'est prononcé définitivement mercredi 18 décembre en faveur de l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens du Rafale français et du F/A-18 Super Hornet américain pour un contrat d'achat de 36 appareils estimé à plus de cinq milliards de dollars.
Rappelons que l'Etat français a garanti à Dassault aviation le maintien de livraison de ses Rafale à l'armée française au rythme de onze par an pendant trois ans (de 2014 à 2016). Mais, au-delà, l’État souhaite étaler les achats par l'armée française, en misant sur la fourniture d'avions Rafale à l'exportation.
Le constructeur du Rafale peut toutefois encore compter exporter notamment en Inde, il a engagé avec New Delhi, en janvier 2012, des négociations en vue d'
un contrat estimé à 11 milliards d'euros, pour 126 avions de combat., mais à ce jour Mais à ce jour aucun contrat ferme
n'a été signé.
On peut espérer aussi que le Rafale garde ses chances du côté du Qatar, Rappelons que le Président François Hollande lors de sa visite au Qatar fin juin 2013 avait déclaré "J’en ai parlé, ..... pour la suite, je pense qu’il faut laisser les négociations se
poursuivre”, sans donner davantage de précisions.
Revue de presse :
Le groupe Dassault Aviation a regretté le choix du Brésil, estimant
que l'avion de chasse suédois était moins performant que l'appareil
français :
Guillaume Belan, journaliste spécialiste des
questions de défense, en duplex, répond aux questions de Jean-Baptiste
Boursier sur le Brésil qui a tranché en faveur du Gripen du suédois Saab
aux dépens du Rafale français.
Il y a 10 heures - ECONOMIE - Toujours pas de succès international pour le Rafale de Dassault. L'armée brésilienne a signé avec le Suédois Saab pour ...
Il y a 9 heures - Un nouvel échec pour Dassault Aviation : le Brésil a tranché mercredi en faveur de l'avion de chasse suédois Gripen NG aux dépens de l'avion ...
Il y a 7 heures - Malgré le camouflet infligé par le Brésil, Olivier Dassault, président du conseil de surveillance du groupe Dassault, a estimé sur LCI que le ...
Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement, est revenue sur
les différents points à l’ordre du jour en Conseil des ministres, avant
de répondre aux questions des journalistes.
Tout au début de son point de presse Najat Vallaud-Belkacem a remarqué que journaliste étaient nombreux ce qui a paru la réjouir , toutefois après qu'elle eut exposé son compte-rendu oral des différentes questions présentée es en Conseil des Ministres, les journalistes n'ont posé qu'une huitaine de questions assez peu significatives du reste de ce qui préoccupe en priorité les français, la porte parole d'emblée a été questionné:
* sur les vacances de fin d'année pour savoir si le Président avait donné des consignes
_ensuite les questions se sont enchainées dans l'ordre:
* sur les renforts de troupes qui seraient apportés par les européens en Centre Afrique *sur les propositions de l'UMP au sujet du chômage, *sur la candidature d'Edgard Martin aux élections européennes, *sur la décision de Barack Obama d'envoyer aux Jeux Olympique de Sotchi une délégation prédidée par une sportive" homosexuelle" (sic) *sur un article du Canard enchaîné au sujet de l'agacement de Jean-Marc Ayrault contre deux conseillers de l'Elysée * sur l'irritation de François Hollande envers le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault * puis en dernière question sur les vacances personnelles de Najat Vallaud Belkacem.
Je vous laisse découvrir les réponses de Najat Vallaud -Belkacem qui finalement à mon avis ne répond rien de plus que ce que nous avons déjà lu et pressenti sous la plume de certains médias avant le Conseil des Ministres.
Vous remarquerez aussi que ces questions et réponses n'ont pas pris beaucoup de temps dans la durée de point de presse et qu'aucun journaliste n'apparait à l'écran, on n'entendait que leur voix, ce qui est inhabituel, puisque dans les point de presse précédents la ou le journaliste étaient filmés paraissaient à l'écran, pendant la formulation de leur question, ce qui étaient intéressant puisque l'expression d'un visage est significative, pouvons nous en supposer qu'il s'agit d'un changement de méthode de communication ou bien que les cameramen étaient mobilisés sur d'autres évènements présidentiels qui se tenaient le même jour à l'Elysée ? ..........Nous penchons sur la deuxième supposition.
Parce qu'à l'Elysée comme dans certains grands magasins parisien "Il se passe toujours quelque chose" , même si ça ne débouche bien souvent sur pas grand-chose.
La ministre des affaires sociales et de la santé a présenté
une ordonnance relative à l’harmonisation des sanctions pénales et
financières relatives aux produits de santé et à l’adaptation des
prérogatives des autorités et des agents chargés de constater les
manquements.
Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État