A mon avis les industriels de la viande ne sont pas les seuls responsables et coupables, les états le sont aussi.
Sphangero n’est pas seul en cause, nous le savons en
suivant l’affaire sur les médias, de jour en jour des grandes marques les une
après les autres retirent en Europe leurs plats industriels étiquetés « au bœuf »
dans lesquels en réalité se trouvait en certaines proportions non négligeables de la viande de cheval.
Tout ce bruit fait à juste titre autour de cette
tromperie nous a renseigné sur bien des choses :
- premièrement que ces marques
qui prétendre contrôler rigoureusement la qualité des produits qu’ils mettent dans le
commerce mentent effrontément, en effet comment expliquer qu’ils ne s’aperçoivent
que maintenant à l’occasion de ce scandale que leur produit « bœuf »
contenait aussi du « cheval » ?
- et ensuite deuxièmement nous avons
appris que les « viandes » qui garnissent les raviolis, tortellinis, cannellonis,
pizzas sont en fait en grande proportion des « minerai » à savoir des
déchets de viande , tendons, os, nerfs , broyés ensemble, recolorés pour
ressembler à de la viande et parfumés à l’odeur de viande au moyen d’adjuvants chimiques, et il en est de même pour les steaks hachés
commercialisés industriellement.
Donc premier constat jusqu’à présent les marques
laissait faire laissez passer, deuxième constat les « viandes » n’était
qu’un broyage de produits inconsommables en l’état que l’on aurait dû jeter à l’incinérateur,
deuxième constat c’est que les Etats concernés eux aussi ne pouvaient pas ne
pas être au courant puisque qu’on nous dit et répète très souvent que les produits
de grandes consommations sont surveillés et analysés.
Il est évident que c’est une affaire de gros sous qui
profitaient à ces groupes menteurs et qu’en ce qui concerne les Etats c’était
non pas du laxisme, ni totalement du laissez faire, laissez passer, mais bien
une politique délibérément retenue pour
ne pas laisser grimper le prix et maintenir l’indice du coût de la consommation
à son taux le plus bas, afin de masquer la perte du pouvoir d’achat et ne pas
avoir à réajuster les salaires et pensions.
Ainsi on nous fait manger de la merde (il n’y a pas d’autres
mots) depuis des décennies, ceci provoque de nombreux troubles de santé, et d’un
autre côté ça arrange aussi la médecine et la pharmacie, qui dans notre époque
sont devenus avant tout des secteurs commerciaux qui bénéficient largement des retombées
sinistres d’une société de surconsommation.
La qualité des produits de ces marques étaient
largement entretenues aussi par des campagnes de publicité, mais de ce côté on ne va pas
jusqu’à demander aux agences de publicité de vérifier les produits qu’elles présentent, mais on pourrait peut-être les
condamner pour publicité mensongère, les dirigeants n’y songent guère
semble-t-il puisque de leur côté eux-mêmes sont dans le système de la
représentation et de l’image en utilisant les mêmes technique que la publicité
commerciale comme s’ils étaient des objets ou des produits dans le commerce.
REVUE DE PRESSE:
Le Monde | - |
L'entreprise
Comigel, PME basée à Metz, qui a fabriqué des produits surgelés censés
être au bœuf mais contenant de la viande de cheval, a reconnu mardi 19
février une "erreur" vis-à-vis de son client Picard, car elle s'était
engagée auprès de lui à ne pas ...
- 06h43
- 18.02.2013
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Le groupe
Nestlé, numéro 1 mondial de l'agro-alimentaire, est touché à son tour par le
scandale européen de la viande de cheval. Le groupe suisse a annoncé lundi
qu'il retirait de la vente en Espagne et en Italie des plats de pâtes
présentés comme ...
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