28 juin 2012

Le Conseil Européen des 28 et 29 juin 2012 a été sérieusement préparé

Éditorial de lucienne magalie pons

On ne peut pas dire que les responsables de l’UE notamment le Président du Conseil Européen Herman Van Rompuy, José Manuel Barroso Président de la Commission Européenne, Jean Claude Junker Président de l’Eurogroupe et Mario Draghi Président de la Banque Centrale européenne, de même que certains dirigeants des pays européens, en principe les plus écoutés en Europe, notamment Angela Merkel pour l’Allemagne , François Hollande pour la France , Mario Monti pour l’Italie et Mariano Rajoy déméritent de l’Europe, certes ils reste encore quelques divergences de vue et de position entre ces différentes personnalités qui resteront à négocier au Conseil Européen, , mais l’on peut remarquer que les uns et les autres ne tentent pas de faire préalablement pressions les uns sur les autres , et qu’ils se sont attelés dans les semaines précédentes à préparer très sérieusement le Conseil Européen qui s’ouvre ce jour 28 Juin 2012 à Bruxelles que les médias qui exagère tout présente comme « crucial » pour l’avenir de l’Europe.

C’est un chemin difficile qu’il faut déblayer de Conseil en Conseil pour faire avancer l’Europe ,ce Conseil sera bien entendu très important comme chacun des conseils précédents l’ont été, mais de là à le présenter comme « crucial » est exagéré, ce n’est pas du jour au lendemain que l’avenir de l’Europe se figera à la suite d’un Conseil, au contraire même si l’Europe en crise a des difficultés à atteindre ses objectifs, nous avons constaté que chaque Conseil Européen apporte sa pierre à l’édification commune, et de plus nous remarquons avec un grand soulagement , que le côté médiatique des grandes mises en scènes préalables, les côté spectaculaire des « grand coups de gueules », les tentatives de pression les uns sur les autres, avant , pendant, et après les Conseils disparaissent de la scène politique européenne, pour faire place à un esprit de travail, de coopération et de solidarité.

L’heure n’est plus à jouer devant les caméras pour « se faire voir » comme les meilleurs pour s’imposer aux autres, l’heure est au travail de fond pour faire émerger les thèmes qui représentent pour l’UE des enjeux à gagner d’urgence pour son avenir.

Nous l’avons vu , Angela Merkel, François Hollande, Mario Monti et Mariano Rajoy se sont réunis vendredi passé à Rome et se sont entendus notamment sur un plan de 130 milliards d'euros pour relancer la croissance et sur la mise en œuvre d'une taxe sur les transactions financières (TTF) , ensuite hier Mercredi Angela Merkel et François Hollande se sont rencontrés à Paris pour peaufiner les grands thèmes qu’ils veulent présenter et défendre au Conseil Européen et sur lesquels ils se sont mis d’accord précédemment avec leurs collègues Italien et Espagnol.

De leu côté Herman Van Rompuy , José Manuel Barroso , Jean-Claude Juncker et Mario Draghi ont travaillé ensemble plus largement, pour dresser dans un rapport les quatre piliers « union monétaire, union budgétaire, politique économique commune et démocratie » sur lesquels pourrait reposer les bases d’une véritable union économique et monétaire, et eux aussi ils ont invité les 27 pays membres de l’UE à progresser dans ces directions.

Nous le savons, Paris a qualifié ce rapport de "très bonne base de discussion", mais selon des sources de la zone euro bien informées, Berlin se montrerait un peu plus froid pour le moment …., il ne faut pas s’en étonner c’est dans la nature des responsables français de se montrer toujours plus optimistes que leurs homologues Allemands qui eux se donnent toujours un certain recul pour fixer leur position.

Enfin rappelons que, toujours pour préparer activement le Sommet Européen de Bruxelles, Le Ministre des Finances Français Pierre Moscovici a reçu mardi soir à Paris ses homologues des pays représentant les premières économies de la Zone Euro , à savoir les ministres de l'Economie et des Finances, Wolfgang Schäuble de l'Allemagne; Mario Monti ou Vittorio Grilli (vice-ministre des Finances, ndlr) de l'Italie, Luis de Guindos de l'Espagne, et le Commissaire européen (aux Affaires économiques Olli Rehn).

Cette rencontre fait suite à la réunion de vendredi passé à Rome des chefs d'Etat et de gouvernement de ces mêmes pays , François Hollande, Angela Merkel, Mario Monti Mariano Rajoy, au cours de laquelle ils ont plaidé notamment pour la mobilisation de quelque 120-130 milliards d'euros en faveur de la croissance.

Jeudi à 18 heures, les « Vingt-Sept » commenceront leur parcours de combattant avec l'examen du projet de pacte de croissance, ensuite un diner de travail les rassemblera notamment consacré au rapport Van Rompuy-Barroso-Juncker-Draghi.

Vendredi, les 17 dirigeants de la zone euro se retrouveront pour déjeuner, avant le départ d’Angela Merkel pour Berlin ou elle doit assister à la ratification par le Parlement allemand du pacte budgétaire signé le 2 mars 2012 par 25 des 27 pays de l'UE.

Rappelons que François Hollande avait promis pendant la campagne de l'élection présidentielle française de renégocier ce pacte budgétaire pour y introduire un volet croissance et sa ratification par la France, selon l’entourage de Président François Hollande, dépend des résultats du Conseil de jeudi et vendredi..

Sans vouloir jouer les prophètes, on peut penser que le Conseil Européen se déroulera dans une atmosphère de travail qui permettra de faire avancer l’UE sur certains points importants pour son avenir, mais parmi les questions qui figurent au Menu il y a aussi celles qui seront débattues sans aboutir à un consensus entre tous les pays de l’UE , on peut noter des avancéees prévisibles sur certains projets,, mais aussi des projets qui seront éloignés voir repoussés, d’autres qui seront placés en attente.

Ci-dessous notre réflexion :

Les avancées prévisibles :

Le projet européen avance, notamment sur la politique de croissance, d’après les observateurs il y aura des progrès puisque la zone euro devrait entériner lors de ce sommet le 1% du PIB européen qui sera consacré à la politique de croissance. Angela Merkel, François Hollande, Mario Monti et Mariano Rajoy s'était mis d'accord sur ce thème vendredi passé à Rome en réunion quadripartite.

Un projet important figure aussi à l’ordre du jour du Sommet Européen, ce projet concerne une union bancaire européenne, le sujet n'avait pas été abordé sous le quinquennat précédent, mais le 9 Juin l'Europe ayant annoncée être prête à soutenir les banques espagnoles à hauteur de 100 milliards d'euros, depuis l’idée a fait son chemin.

Les chefs d’Etats vont donc devoir travailler en Conseil sur un document préparatoire qui prévoit un programme commun au sujet des garanties des dépôts bancaires et un fond de résolution des défaillances bancaires , en fait un contrôle européen renforcé sur les banques qui ont eu leur part de responsabilité dans la crise financière, ce rôle de « superviseur unique des banques pourrait être dévolu à la Banque Centrale Européenne.

Les projets qui seront vraisemblablement et même surement repoussés :

En revanche sur la question de la mise en place des euros obligations proposition soutenue notamment par la France, qui consisterait à ce que les Etats de la Zone Euro empruntent ensemble sur les marchés financiers et conduirait à une mutualisation de la dette , cette proposition n’est pas favorable aux pays bien notés financièrement qui emprunterait plus cher et serait garant pour les pays les plus risqués.

En conséquence ces pays bien noté comme l’Allemagne par exemple, n’entendent pas cautionner et garantir les pays les plus risqués comme la Grèce, l’Espagne, et le Portugal, et l’on peu prévoir que ce projet d’euros obligations s’il est présenté au Conseil Européen n’avancera pas.

Du reste, le Premier Ministre Français Jean-Marc Ayrault dans une récente interview accordée à Die Zeit: l’a dit clairement : « ce projet des eurobonds ne verra pas le jour ….., sans doute avant plusieurs années". Et c’est ce que le ministre allemand des finances Wolfgang Schäuble a toujours dit.

De plus hier Angela Merkel a déclaré sans ambiguïté devant le Bundestag, le Parlement Allemand : "il ne fait pour moi aucun doute qu'il y a un besoin de moyens supplémentaires de solidarité (entre les pays européens), mais les euro-obligations sont le mauvais chemin", auparavant la veille elle affirmait aux médias qu'il n'y aurait pas d'eurobonds "aussi longtemps que je vivrai".

Les projets en attente :

1°) sur la Grèce

D’un côté , pour la Grèce en raison des ennuis de santé d’Antonis Samaras et de Vassilis Rapanos son Ministre des Finances , lequel a du démissionner Lundi , le traitement des grands dossiers ont subi en Grèce un retard important , et de l’autre côté pour l’Espagne en raison de la dette espagnole dont les taux atteignent des niveaux inquiétants d’environ 6, 80 % , il semble bien que les Chefs d’Etats de l’UE retarderons toute décision .

En effet, selon la déclaration du 25 Juin de l’un des portes parole du Gouvernement Allemand Steffen Seibert, lors d’un point de presse, « La Grèce peut attendre... "Je pense que tous les partenaires européens s'en tiendront à la procédure" …..

2°) sur l’Espagne

De l’autre côté pour l’Espagne en raison de la dette espagnole dont les taux atteignent des niveaux inquiétants d’environ 6, 80 % , et de sa récente mauvaise notation par l’Agence Moody’s il semble bien que les Chefs d’Etats de l’UE retarderont toute décision .

En conclusion les marchés financiers risquent d’être déçus dans leur attente sur la Grèce et l’Espagne, et le cas échéant on peut s’attendre à des perturbations boursières les jours prochains.

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Pour terminer il nous reste à souhaiter qu’à l’exemple de la réunion quadripartite de Rome, et à l’exemple de la réunion entre Monsieur François Hollande hier à Paris, les responsables et les chefs d’Etats et de Gouvernement de l’UE travailleront dans le calme avec sérieux, et que David Cameron le Premier Ministre Britannique ne se permettra pas de pousser des gueulantes dont il est coutumier en attaquant les uns ou les autres pour se défouler de ne pouvoir gueuler comme il le voudrait dans son pays en Angleterre contre son opposition qui se fait de plus en plus pressante.

On ne peut qu’espérer que ce genre de personnage perturbateur se trouvera rapidement en voie de disparition dans les Conseils Européens et dans les instances Internationales.

Conseil des Ministres du Mercredi 27Juin 2012

Éditorial de lucienne magalie pons


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ci dessous en complément d'informations les POINS ESSENTIELS du Conseil des Ministres du 27
Juin 2012 - Source : Site Officiel de la présidence de la République :

Compte rendu du Conseil des Ministre du Mercredi 27 Juin 2012

ORDONNANCE - SYSTEME D'ECHANGE DE QUOTAS D'EMISSION DE GAZ A EFFET DE SERRE (PERIODE 2013-2020)

La ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie a présenté une ordonnance relative au système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre (période 2013-2020).

Le système d'échange de quotas d'émission de gaz à effet de serre, entré en vigueur en 2005 à la suite de l'adoption d'une directive du 13 octobre 2003, constitue la pierre angulaire de la politique européenne de lutte contre le changement climatique.

L'ordonnance transpose la directive 2009/29/CE du 23 avril 2009, adoptée dans le cadre du paquet « énergie-climat » sous présidence française de l'Union européenne en 2008, qui modifie la directive du 13 octobre 2003. Elle prévoit pour la période 2013-2020 :

- un élargissement du périmètre du système d'échange : de nouveaux secteurs (notamment chimie et aluminium) et de nouveaux gaz à effet de serre (protoxyde d'azote et perfluorocarbone) sont inclus ;

- un passage à un mode dominant d'allocation des quotas : la mise aux enchères ; la plupart des exploitants devront acheter les quotas nécessaires pour couvrir leurs émissions de gaz à effet de serre ;

- le maintien du principe d'allocation gratuite de quotas pour certains secteurs industriels exposés à un risque important de concurrence internationale.

Cette ordonnance traduit la volonté de la France de participer pleinement à l'objectif européen de réduire, d'ici 2020, les émissions de gaz à effet de serre de l'Union européenne de 20% par rapport au niveau de 1990.

DÉCRET - RELEVEMENT DU SALAIRE MINIMUM DE CROISSANCE

Le ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social a présenté un décret portant relèvement du salaire minimum de croissance (SMIC).

Ce décret a été soumis préalablement pour avis à la Commission nationale de la négociation collective lors de sa réunion du mardi 26 juin.

Le taux horaire du SMIC sera revalorisé de 2% au 1er juillet 2012. Cette augmentation se décompose comme suit : 1.4% au titre de l'inflation intervenue depuis la précédente revalorisation (de décembre 2011 à mai 2012) et 0.6% au titre d'un « coup de pouce » supplémentaire.

Le montant du SMIC brut horaire sera ainsi porté, au 1er juillet 2012, à 9,40 euros, soit 1425,67 euros bruts mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires.

Par cette mesure, le Gouvernement entend prendre en compte l'aspiration légitime à une progression des plus faibles revenus, alors que le SMIC n'a pas connu de relèvement supérieur à la stricte application des critères légaux de revalorisation depuis six ans. Cette progression doit néanmoins être particulièrement mesurée, compte tenu de la situation économique difficile et de la fragilité des entreprises, notamment les plus petites.

L'application des critères légaux de revalorisation au 1er janvier 2013 prendra en considération l'inflation constatée entre juin 2012 et novembre 2012.

Par ailleurs, le taux du minimum garanti (qui sert notamment au calcul des avantages en nature dans certains secteurs) est également augmenté en fonction de la seule inflation (+1.4%). Il s'établira, au 1er juillet 2012, à 3,49 euros contre 3,44 euros actuellement.

A Mayotte, conformément aux dispositions du code du travail mahorais, le préfet procédera dans les tous prochains jours, après avis de la commission consultative du travail, à une revalorisation du SMIG mahorais correspondant à la revalorisation au niveau national.

COMMUNICATION - LA LUTTE CONTRE LES FEUX DE FORET

Le ministre de l'intérieur a présenté le dispositif de lutte contre les feux de forêt pour la saison 2012.

L'an dernier, 4 500 hectares de forêt ont été brûlés dans les départements méditerranéens - dont 1 380 durant la période estivale. Les premiers mois de l'année 2012 ont été marqués par une activité opérationnelle significative, puisque 2000 hectares ont été touchés par le feu en région méditerranéenne. Deux sapeurs-pompiers ont trouvé la mort à l'occasion de ces incendies qui n'avaient pas, à ce stade de l'année, revêtu une telle intensité depuis 10 ans.

L'action de l'Etat en matière de lutte contre les feux de forêt suit deux axes majeurs :

1° La prévention. L'efficacité du dispositif de protection des forêts contre les incendies commence très en amont des départs de feux par une politique responsable d'entretien et de développement des équipements des massifs forestiers avec le concours actif des collectivités territoriales. Le débroussaillement autour des habitations et de certaines infrastructures est un impératif qui contribue à limiter les conséquences matérielles et humaines des feux.

2° La mobilisation des moyens. Les moyens des services départementaux d'incendie et de secours seront renforcés par :

- 650 militaires des unités d'instruction et d'intervention de la sécurité civile ;
- 23 avions bombardiers d'eau ;
- 3 avions de reconnaissance et de coordination et 28 hélicoptères de secours et de commandement.

Le ministère de la défense, en application du protocole « Héphaïstos », consacrera également à cette mission 200 hommes, 80 véhicules et 3 hélicoptères.

Enfin, des colonnes de renfort de sapeurs-pompiers, relevant des services départementaux d'incendie et de secours situés hors de l'arc méditerranéen, seront préconstituées à l'échelon des différentes zones de défense et de sécurité.

La responsabilité de chacun reste déterminante pour protéger les massifs forestiers. 90 % des départs de feu sont d'origine humaine. Cela suppose un respect strict des règles de prudence pour éviter les incendies (60 % sont accidentels). Pour les incendies volontaires (40 %), l'Etat mettra en œuvre les moyens nécessaires à la poursuite et à la traduction en justice des pyromanes.

COMMUNICATION - UNE EXIGENCE D'EXEMPLARITE : L'EGALITE ENTRE LES FEMMES ET LES HOMMES AU COEUR DE L'ACTION PUBLIQUE


La ministre des droits des femmes, porte-parole du Gouvernement, et la ministre de la réforme de l'État, de la décentralisation et de la fonction publique ont présenté une communication relative aux mesures envisagées pour mettre l'égalité entre les femmes et les hommes au cœur de l'action publique.

Par la constitution des deux premiers gouvernements paritaires de l'histoire de la République et le rétablissement d'un ministère des droits des femmes de plein exercice, le Président de la République a confirmé son engagement en faveur d'une action innovante, résolue et exemplaire de l'Etat sur ce sujet.

Dès juillet, le Gouvernement discutera avec les partenaires sociaux, dans le cadre de la Grande conférence sociale, des conditions permettant l'égalité réelle et effective au sein de l'entreprise.

Pour concrétiser rapidement les engagements pris en matière d'égalité, le Gouvernement renforcera l'animation interministérielle : le comité interministériel des droits de la femme, qui ne s'était plus tenu depuis plus de 12 ans, sera réuni en octobre 2012, sous la présidence du Premier ministre.

Pour le préparer, la ministre des droits des femmes sollicitera dès le mois de juillet les autres membres du Gouvernement, dans le cadre de « conférences de l'égalité », pour établir un plan d'action déclinant l'égalité femmes-hommes dans toutes les politiques publiques : éducation, emploi, communication, lutte contre les violences, parentalité, etc.

Une étude d'impact de toutes les mesures (lois et décrets) intéressant les droits des femmes sera systématiquement réalisée comme c'est aujourd'hui le cas en Suède ou en Finlande.

Les ministres s'investiront personnellement dans cette transformation : ils nommeront auprès d'eux un haut-fonctionnaire à l'égalité des droits pour proposer et suivre les mesures à mettre en œuvre dans leur ministère.

La logique de la parité sera étendue à l'ensemble de la sphère publique. De nouveaux principes de nomination seront arrêtés pour une représentation équilibrée dans les grandes instances de la République, en particulier les autorités administratives indépendantes (Conseil supérieur de l'audiovisuel par exemple) et les principaux organismes consultatifs de l'Etat.

Dès cette année, le Gouvernement veillera à l'équilibre entre les femmes et les hommes dans les nominations aux emplois supérieurs et dirigeants de l'Etat. Un premier bilan sera établi fin 2012.

L'ensemble de cette politique d'égalité sera conduite dans la transparence et la concertation. Associations, acteurs de la société civile et citoyens seront associés à la préparation de la journée internationale des droits des femmes qui constituera chaque année un point d'étape de la mise en en œuvre des engagements du Gouvernement en ce domaine. L'observatoire de la parité entre les femmes et les hommes, renouvelé dans ses missions et son organisation, contribuera à ce suivi.

COMMUNICATION - LE CINQUANTIEME ANNIVERSAIRE DU TRAITE DE L'ÉLYSEE ET L'ANNEE FRANCO-ALLEMANDE 2012-2013

Le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, a présenté une communication relative au cinquantième anniversaire du traité de l'Élysée et à l'année franco-allemande 2012-2013.

La France et l'Allemagne s'apprêtent à célébrer, à partir de l'été 2012, une année franco-allemande qui culminera avec la commémoration du cinquantième anniversaire du Traité de l'Elysée. Ces célébrations auront la jeunesse pour fil conducteur.

Elles seront aussi l'occasion de marquer l'importance du chemin parcouru en cinquante ans et de préparer les prochaines étapes d'une relation intense, indispensable à la bonne marche de l'Europe, sans être exclusive, et résolument tournée vers l'avenir.

Quatre grands événements sont prévus : commémoration, le 8 juillet à Reims, de la visite conjointe du Chancelier Adenauer et du Général de Gaulle en 1962 ; ouverture formelle de l'année franco-allemande, le 22 septembre 2012, à Ludwigsbourg à l'occasion du cinquantième anniversaire du « discours à la jeunesse allemande » du Général de Gaulle ; célébration du cinquantenaire de la signature du traité de l'Elysée, le 22 janvier 2013, à Berlin ; commémoration du cinquantième anniversaire de la création de l'Office franco-allemand pour la jeunesse, en juillet 2013, en France.

L'année franco-allemande comprendra aussi de nombreuses manifestations, à l'initiative des collectivités locales, de la société civile, de services déconcentrés de l'Etat, d'établissements publics et d'opérateurs privés, qui pourront bénéficier d'un label délivré par les autorités françaises et allemandes.

Un travail de fond, avec les grands acteurs de la relation franco-allemande, est engagé afin de donner un nouvel élan à la coopération franco-allemande, dans tous les domaines.

MESURES D'ORDRE INDIVIDUEL

Le conseil des ministres a adopté les mesures individuelles suivantes :

Sur proposition du ministre des affaires étrangères :

- M. Jean-François GIRAULT, ministre plénipotentiaire de 2ème classe, est nommé directeur d'Afrique du Nord Moyen-Orient.


Sur proposition du ministre de l'éducation nationale et de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche :

- Mme Catherine MOREAU, administratrice civile hors classe, est nommée directrice des affaires juridiques du ministère de l'éducation nationale et du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.


Sur proposition du ministre de l'intérieur :

- M. le général de brigade Jean-Philippe STER est nommé commandant de la région de gendarmerie d'Aquitaine, commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Sud-Ouest à compter du 1er juillet 2012. Il est promu au grade de général de division à la même date ;

- M. le général de division Bruno CARMICHAEL est nommé commandant de la région de gendarmerie d'Île-de-France, commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité de Paris à compter du 1er juillet 2012 ;

- M. le général de division Jean-Régis VÉCHAMBRE est nommé commandant de la région de gendarmerie de Lorraine, commandant de la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité Est à compter du 1er août 2012.

En outre, ont été adoptées diverses mesures d'ordre individuel concernant des officiers généraux de la gendarmerie nationale.


Sur proposition de la ministre de la culture et de la communication :

- il est mis fin à compter du 1er juillet 2012 aux fonctions de directeur général des patrimoines exercées par M. Philippe BELAVAL, conseiller d'État, appelé à d'autres fonctions ;

- M. Bertrand-Pierre GALEY, administrateur civil hors classe, directeur, adjoint au directeur général des patrimoines, est nommé directeur général des patrimoines par intérim à compter du 1er juillet 2012 ;

- M. Jérôme DESCHAMPS est nommé directeur du Théâtre national de l'Opéra-Comique.

AUTORISATION D'ENGAGER LA RESPONSABILITÉ DU GOUVERNEMENT SUR UNE DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE

Le conseil des ministres a autorisé le Premier ministre à engager, conformément à l'article 49, alinéa 1 de la Constitution, la responsabilité du Gouvernement sur une déclaration de politique générale.

Déclaration de François Hollande et d 'Angela Merkel

Éditorial de lucienne magalie pons


La Chancelière Allemande Angela Merkel a rendu visite le Mercredi 27 Juin au Président de la République Français François Hollande, ces deux dirigeants de deux pays importants en Europe, n'ont pas ménagé leurs efforts depuis plusieurs semaines pour préparer le Conseil Européen des 28 et 29 Juin à Bruxelles, nous voyons dans leur concertation et leur entente une consolidation des relations franco allemande , nous nous en réjouissons pour nos deux pays et pour l'avenir de l' Union Européenne , en soulignant leur volonté partagée de décider avec leurs partenaires européens pour faire avancer l'Europe dans un esprit d'intégration et de solidarité .

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Déclaration de Monsieur le Président de la République Française et de Madame Angela Merkel , Chancelière de la République d'Allemagne

LE PRESIDENT -- Mesdames, Messieurs, je voulais accueillir personnellement Angela MERKEL qui vient à Paris.


J'étais allé dès le 15 mai à Berlin et nous sommes aujourd'hui à la veille d'un Conseil européen important. Nous avons déjà bien travaillé. Il y a eu des progrès, notamment sur la croissance avec de nombreuses discussions qui ont aujourd'hui abouti. Le Conseil européen aura à en décider. Nous sommes aussi conscients des mesures que nous devons préparer pour la stabilité financière et nous voulons l'un comme l'autre approfondir l'Union économique, monétaire et demain politique, pour arriver à une intégration dans la solidarité. L'intégration autant qu'il est nécessaire, la solidarité autant qu'il est possible. Voilà l'esprit qui nous caractérise au moment où beaucoup regardent l'Europe qui doit affirmer sa cohérente, sa force, son unité et sa solidarité.

Mme Angela MERKEL -- Je voudrais vous remercier chaleureusement de m'avoir invitée ce soir à Paris. Nous sommes à la veille en effet d'un Conseil européen d'une très grande importance pour l'avenir de l'Europe. La situation, il est vrai, est sérieuse et nous avons l'obligation de construire l'Europe forte et stable de demain.


Des progrès significatifs ont déjà été enregistrés en ce qui concerne le pacte pour la croissance. J'espère qu'il pourra être adopté demain. Il s'agira ensuite de réfléchir à l'avenir politique de l'Union économique et monétaire. Comme je le disais, il nous faut plus d'Europe, il nous faut une Europe qui fonctionne. Les marchés attendent cela et il nous faut une Europe dont les membres s'entraident les uns, les autres.


Merci beaucoup.

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27 juin 2012

Nadine Morano s'explique : elle aime le couscous, c'est "très original" sans doute ?

Éditorial de lucienne magalie pons

Inutile d'en rajouter, Nadine Morano dresse elle-même son profil et fait mentir le proverbe "on n'est jamais si bien servi que par soi-même : Hilarant !



Morano : "j'adore le couscous et les bricks à... par Europe1fr

Musique d'ambiance :

Bob Azzam - Fais moi du couscous cheri par Leroidukitch

Zapping actu du 27 Juin 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

Le sommaire du Zapping Actu du 27 Juin 2012 :

Moody's abaisse la note de plusieurs banques espagnoles

La question chypriote

Augmentation du chômage

Gel de 1 milliard d'euro dans les ministères

Hausse du SMIC de 2% , Les syndicats déçus

Roselyne Bachelot attaque François Hollande

Premier jour au Palais Bourbon

Premiers pas de Marion Maréchal-Le Pen

Gilbert Collard à coté de Jean-François Copé

Élection de Claude Bartolone,

On brule de la drogue,

USA entre flammes et ouragans?

Voici le Zapping Actu du 27 juin 2012 !

Pour voir le Zapping cliquez sur le lien actif ci-dessous :

Zapping Actu du 27 Juin 2012 - Collard à coté de Copé, Journée..

Assemblée Nationale : Séance d'ouverture de la XIVème Législature

Éditorial de lucienne magalie pons


SOURCE : Site de l'Assemblée Nationale









Source : site de l’Assemblée Nationale

Assemblée nationale XIVe législature

Session ordinaire de 2011-2012

Compte rendu intégral

Séance du mardi 26 juin 2012

SOMMAIRE :

Présidence de M. François Scellier doyen d’âge

1. Ouverture de la XIVe législature

2. Constitution du bureau d’âge

3. Communication de la liste des députés

4. Députés nommés membres du Gouvernement

5. Requêtes en contestation d’opérations électorales

6. Allocution du doyen d’âge

7. Élection du président de l’Assemblée nationale

Présidence de M. Claude Bartolone

8. Allocution de M. le président

9. Ordre du jour de la prochaine séance

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Présidence de M. François Scellier doyen d’âge

M. le président La séance est ouverte.

(La séance est ouverte à quinze heures.)

1 - Ouverture de la XIVe législature

M. le président : Je déclare ouverte la XIVe législature de l’Assemblée nationale.

2 - Constitution du bureau d’âge

M. le président. Aux termes de l’article 1er du règlement, les six plus jeunes députés présents sont appelés à remplir les fonctions de secrétaires, jusqu’à l’élection du bureau.

Ce sont Mme Marion Maréchal-Le Pen, M. Gérald Darmanin, M. Laurent Marcangeli, M. Damien Abad, Mme Virginie Duby-Muller et M. Razzy Hammadi.

Le bureau d’âge de l’Assemblée est ainsi constitué.

3 - Communication de la liste des députés

M. le président. En application de l’article L.O. 179 du code électoral, j’ai reçu de M. le ministre de l’intérieur la liste des députés élus.

4- Députés nommés membres du Gouvernement

M. le président. Les décrets relatifs à la composition du Gouvernement ont été publiés au Journal officiel du 19 et du 21 juin 2012. Je rappelle que les députés nommés membres du Gouvernement ne peuvent pas prendre part aux scrutins.

5 - Requêtes en contestation d’opérations électorales

M. le président. En application de l’article L.O. 181 du code électoral, j’ai reçu du Conseil constitutionnel communication des requêtes en contestation d’opérations électorales dont il est saisi.

6- Allocution du doyen d’âge

M. le président. Monsieur le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, je dois au seul privilège de l’âge d’ouvrir aujourd’hui les travaux de notre assemblée. C’est un honneur, le plus grand peut-être de ma vie de parlementaire.

Vous comprendrez que je ressente une forte émotion à cet instant, comme sans doute nos 218 collègues qui se sont installés pour la première fois dans cet hémicycle. Cette émotion est d’autant plus forte qu’outre la présence de ma famille à la tribune je sais que ma maman, qui vient d’avoir cent ans, me regarde à la télévision. (Applaudissements.)

J’ose à peine parler d’elle, de crainte de désespérer, si je bénéficie des mêmes gènes, ceux qui attendent sûrement avec une certaine impatience de prendre ma place et qui pourraient se demander si je ne serais pas capable de renouveler l’exercice à la prochaine législature. (Rires et applaudissements.)

Cette présidence du doyen d’âge, par laquelle commence chaque législature, exprime ce miracle de la démocratie et de la république qui fait de chacun d’entre nous l’élu de ceux qui ont voté pour lui, mais aussi de ceux qui n’ont pas voté pour lui, le député de sa circonscription en même temps que celui de la nation et de notre assemblée. Avec ses sensibilités, ses clivages, ses partis pris, celle-ci est un être collectif soudé par une seule et même légitimité, parlant et décidant au nom du peuple français tout entier.

Car, au-delà de la majorité et de l’opposition, nous sommes tous ensemble l’Assemblée nationale et non l’assemblée des partis. Au-dessus de chacun d’entre nous et de nos différences, il y a la République une et indivisible, qui s’impose à nous comme une exigence non pas seulement politique, mais aussi morale.

C’est une cause que, dans les affrontements inhérents à toute démocratie, nous ne devons jamais perdre de vue, quelle que soit la passion légitime que nous mettons dans nos débats.

C’est un devoir plus grand encore dans les circonstances où se trouve notre pays, alors qu’il doit affronter des crises d’une gravité telle qu’elles peuvent mettre en danger, nous le pressentons tous, notre indépendance, voire notre démocratie.

Plus que jamais, mes chers collègues, nous devons montrer l’exemple par notre attachement aux valeurs de la République. Au sein de notre assemblée, nous devons tous veiller à ce que la liberté de chacun soit garantie, à ce que l’égalité des droits soit assurée et à ce que règne entre nous une forme de fraternité nous unissant dans la mission que nous avons à accomplir ensemble, en faisant toujours preuve de compréhension et de respect les uns vis-à-vis des autres. Dans les circonstances actuelles, je vous le dis, mes chers collègues, les Français ne nous pardonneraient pas une autre attitude que celle inspirée par une saine vertu républicaine.

Le temps des débats électoraux est désormais achevé. Réunis en Assemblée nationale, dans un paysage politique modifié, nous voilà tous au seuil d’une nouvelle mandature, prêts à remettre l’ouvrage sur le métier.

Quel métier, et quel ouvrage !

Le métier, tout d’abord.

Assemblée nationale est l’épicentre de notre démocratie. Moteur pour accompagner l’évolution de la société, nous devons être également des capteurs des battements du monde, avec l’idée que la loi produite doit être une réponse et non une complication ou un frein.

Dans cet hémicycle ou en commission, les discours parlementaires constituent des mines d’idées, où les cervelles se frottent les unes aux autres, comme le dit Montaigne, et la pensée chemine.

La revalorisation du rôle du Parlement est aujourd’hui un acquis et le travail de coproduction législative une méthode : faisons-les prospérer et continuons de progresser vers une démocratie modernisée où chaque Française, chaque Français, se sente protégé et, surtout, écouté.

Au fond, comme l’a si bien écrit Tocqueville au sujet de la Révolution française, faisons de notre assemblée législative une « patrie intellectuelle » où tous les arguments peuvent être entendus, où le sérieux des débats prévaut sur les effets de manche, où l’intérêt général structure notre action.

L’ouvrage, ensuite.

Cette crise, après laquelle rien ne sera plus jamais comme avant, nous place devant nos responsabilités. Sachons trouver le bon tempo de la réforme pour poursuivre l’œuvre de modernisation et permettre à la France de tenir sa place dans la compétition internationale.

Notre tâche individuelle doit privilégier la « réalité » de la volonté populaire et les « vrais » intérêts du pays. Ce n’est que dans cette conscience-là que nous apporterons des réponses justes.

Soyons des éveilleurs de conscience, agissons dans une logique constructive pour permettre aux idées de s’épanouir et aboutir à des textes qui répondent aux enjeux de notre temps, dans le respect de nos valeurs républicaines. En ces temps difficiles, nous devons veiller à conserver le bon sens comme boussole et le bien commun comme horizon.

Soyons inventifs, transgressifs parfois et sérieux toujours pour impulser une dynamique de progrès et apporter des solutions. Jacqueline de Romilly évoquait la « fulgurance de la pensée antique » pour louer sa modernité et sa force. De la même manière, écrivons une loi solide qui, pour être efficace, doit être débarrassée des boursouflures technocratiques et des dernières chimères conceptuelles à la mode.

Mes chers collègues, ce petit exercice de prise de recul n’est pas une invitation à la contemplation. C’est bien davantage un exercice de salubrité intellectuelle pour se poser les bonnes questions : pourquoi, comment et pour qui nous sommes-nous engagés ?

Entré tard en politique, j’ai parcouru le trajet classique d’un élu de terrain, depuis la mairie de Saint-Gratien jusqu’à la présidence du conseil général du Val-d’Oise. Je dois avouer que ce n’est pas la plus mauvaise école.

Je vous ai parlé du privilège du doyen en commençant ce propos, mais je ne compte pas en abuser longtemps. Pour clore cette réflexion sur notre mission de parlementaire, je vous livre ces mots de Tzvetan Todorov : « L’existence humaine ressemble à ce jardin imparfait [...] Elle est ce lieu où nous apprenons à fabriquer de l’éternel avec du fugitif, où le hasard d’une rencontre se transforme en nécessité de vie. »

Cette sagesse, transposée au mandat que le peuple français nous a confié, nous commande d’être des jardiniers conscients que les tailles, les coupes, les semis auront plus ou moins d’effets, bénéfiques ou non, de court ou de long terme. En dépend la floraison ou son dépérissement.

C’est donc en jardiniers responsables que nous devons nous comporter, toujours soucieux de la prochaine récolte. (Applaudissements.)

7 - Élection du président de l’Assemblée nationale

M. le président. L’ordre du jour appelle, conformément à l’article 9 du règlement, l’élection du président de l’Assemblée nationale.

Cette élection a lieu au scrutin secret à la tribune.

J’ai été saisi des candidatures de M. Bernard Accoyer et de M. Claude Bartolone.

Aux deux premiers tours de scrutin, la majorité absolue des suffrages exprimés est requise.

Je vous informe que les bulletins manuscrits sont valables, mais que des bulletins imprimés sont à votre disposition. Ces bulletins, mis sous enveloppe, seront placés dans l’urne sous le contrôle des secrétaires d’âge.

Le scrutin sera dépouillé par quatre scrutateurs titulaires et deux scrutateurs suppléants dont je vais tirer le nom au sort. (Il est procédé au tirage au sort.)

Sont désignés scrutateurs titulaires : M. Pierre Morange, M. Serge Janquin, Mme Lucette Lousteau et Mme Annie Genevard.

Sont désignés scrutateurs suppléants : M. Alain Calmette et M. Patrick Mennucci.

Je vais tirer au sort la lettre par laquelle commencera l’appel nominal. (Il est procédé au tirage au sort.)

Le sort désigne la lettre N.

Pour faciliter le déroulement ordonné du scrutin, je vous prie de bien vouloir attendre, pour monter à la tribune, l’appel de votre nom.

J’ouvre le scrutin, qui est annoncé dans l’enceinte de l’Assemblée nationale.

Le scrutin sera clos à seize heures quinze.

J’invite les huissiers à commencer l’appel nominal.

(Le scrutin est ouvert à quinze heures quinze.)

…………………………………………………………….

M. le président. Personne ne demande plus à voter ?...

Le scrutin est clos.

J’invite nos collègues qui ont été désignés comme scrutateurs au début de la séance à se rendre au cinquième bureau pour procéder au dépouillement.

Le résultat du scrutin sera proclamé à dix-sept heures.

Suspension et reprise de la séance

M. le président. La séance est suspendue.

(La séance, suspendue à seize heures quinze, est reprise à dix-sept heures cinq.)

M. le président. La séance est reprise.

Mes chers collègues, voici le résultat du scrutin pour l’élection du président de l’Assemblée nationale.

Nombre de votants : 540

Bulletins blancs ou nuls : 55

Nombre de suffrages exprimés : 485

Majorité absolue : 243

Ont obtenu :

M. Claude Bartolone : 298 voix (Applaudissements prolongés)

M. Bernard Accoyer : 185 voix (Applaudissements)

Il y a eu également deux autres suffrages.

M. Claude Bartolone ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, je le proclame président de l’Assemblée nationale et je l’invite à prendre place au fauteuil présidentiel. (Mmes et MM. les députés se lèvent et applaudissent longuement.)

(M. Claude Bartolone prend place au fauteuil présidentiel.)

Présidence de M. Claude Bartolone

8 - Allocution de M. le président

M. le président. Monsieur le ministre chargé des relations avec le Parlement, mes chers collègues, du fond du cœur, merci ! Merci pour l’honneur ; merci pour la charge que vous me confiez aujourd’hui en m’élisant douzième président de l’Assemblée nationale sous la Ve République.

Je veux d’abord dire tout mon respect, toute ma déférence à mes onze prédécesseurs. À ceux qui sont ici, siégeant dans cet hémicycle, et que je salue : Henri Emmanuelli, Patrick Ollier, Bernard Accoyer. À ceux qui sont ailleurs, œuvrant à d’autres tâches : Louis Mermaz, Laurent Fabius, Jean-Louis Debré. À ceux qui sont là-haut : Jacques Chaban-Delmas, Achille Peretti, Edgar Faure. Et permettez-moi une pensée un peu particulière pour Philippe Séguin et Raymond Forni, avec qui je partage, pour le premier, une naissance de l’autre côté de la Méditerranée, et pour le second, des racines italiennes et quelques-unes des étapes du parcours républicain.

Tous, avec leur tempérament et par-delà les engagements partisans, ont servi l’institution parlementaire avec la même passion. J’entends marcher dans ces pas.

Mes chers collègues, je me tiens devant vous et je regarde vos visages, de tous les genres, de tous les âges, de toutes les couleurs de la France, de la ville et des campagnes, de la métropole et des outre-mer – à qui j’adresse ma chaleureuse amitié, tant je les connais et tant je les aime – et, pour la première fois, des Français de l’étranger.

Et, tandis que je vous regarde, je réalise, comme vous, que c’est le visage de la France qui est en train de changer.

Je sais l’émotion un peu nouvelle qui peut vous étreindre, vous, jeunes députés fraîchement élus, le sentiment que le poids de l’institution et de ses rites pourrait presque vous écraser, que l’éclat des ors de la République pourrait presque vous aveugler.

Vous apprendrez, en très peu de temps, que les ors des palais se ternissent toujours plus vite que les valeurs de la République, dès lors que nous savons les servir, les protéger, les chérir. Et c’est à cet instant précis que chacun d’entre vous deviendra le garant de ces valeurs qui sont, pour tous les Français, et au-delà, autant de repères historiques et moraux.

La liberté. Celle d’aller et venir. Celle de penser, de dire, de contredire.

L’égalité. Pas l’égalitarisme – il n’a pas sa place dans la méritocratie républicaine. Ni l’égalité des chances – le succès ne saurait se jouer sur un coup de dés. Simplement l’Égalité, celle qui donne à chacun, quelle que soit sa naissance, le droit et les moyens de réussir sa vie.

La fraternité. Non pour se ressembler, mais pour nous rassembler.

La laïcité, enfin. Non pour punir, mais pour unir « ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas ».

La tentation de s’affranchir de ces valeurs est forte lorsqu’un pays connaît des heures difficiles, et singulièrement quand la morsure d’une crise sociale fait sentir son empreinte.

Alors, mes chers collègues, prenons garde : notre assemblée, elle aussi, a ses fêlures. Lorsqu’elle a cru pouvoir oublier son histoire, lorsqu’elle a jugé bénin d’oublier ses valeurs, elle a oublié la République. Elle s’est oubliée elle-même.

Gardons gravés en mémoire le courage et l’honneur de ces parlementaires qui, avec Léon Blum, refusèrent de se saborder. Ce n’était pas simplement la fin d’un régime ou d’une Constitution qu’ils ont récusée en refusant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Non, ils ont refusé que la devise « Travail, Famille, Patrie » ne vienne remplacer les valeurs républicaines de « Liberté, Égalité, Fraternité ».

On ne sépare pas la République de ses valeurs sans la tuer.

Gardons gravés en mémoire les noms de Georges Mandel, de Pierre Mendès France, de Jean Zay et de tous les députés qui, dans la chaleur de l’été 1940, préférèrent Bordeaux à Vichy, et embarquèrent sur le Massilia à destination de ce qui allait devenir la France libre.

Au nom de cette histoire, au nom de ce que nous sommes, dans nos comportements comme dans nos mots, j’attends de chacun d’entre nous, dans cette enceinte, un total respect de ces valeurs qui sont l’identité de la France.

Parce que c’est ici que poussent les racines de la République.

Mes chers collègues, je sais aussi l’émotion intacte, éternelle, qui embrasse le visage des députés plus expérimentés.

Chacun de vous siège ici par la volonté du peuple. À l’heure où l’antiparlementarisme demeure une menace, je veux vous rendre hommage, femmes et hommes qui, bien qu’investis de la mission de forger la loi, êtes souvent dans vos territoires – par la force des choses et la blessure de la crise – la dernière porte ouverte, une fois que toutes les autres se sont closes.

Vous partagez un autre secret : le goût de la loi. Je veux parler de l’amour du travail que nous menons, de ces débats passionnés, de ces textes aspirant au rang de science et de ces séances qui, dans leur vitalité et parfois leur confusion, traduisent le bouillonnement et la complexité de l’âme humaine.

Et tant que nous adhérerons à l’idée que le plus grand privilège d’une société est qu’elle se donne à elle-même sa propre règle de vie, ce travail que nous menons continuera d’être le garant de la démocratie.

La démocratie, chers collègues ! Nous ne siégeons pas sur ces bancs par hasard. Nous formons cet hémicycle au nom d’une vieille idée qui n’a jamais été aussi neuve. Cette vieille idée, conquise dans le sang et dans les larmes, bien des peuples du monde nous l’envient. Elle porte le beau nom de démocratie.

Plus que partout ailleurs, c’est en ce lieu que bat son cœur.

C’est au nom de la démocratie que la gauche y est aujourd’hui majoritaire. Je devine l’impatience de cette majorité qui, dans toute sa diversité, partage la volonté d’être à l’heure au rendez-vous du changement. Je devine aussi le sentiment de l’opposition à cet instant. C’est parce que je l’ai connu hier que je lui fais aujourd’hui cette promesse : je serai un président protecteur de vos droits. J’en ai la volonté et j’en ai le caractère.

Au nom de la démocratie, le peuple français a confié à cette assemblée le soin de forger les grandes lois du quinquennat et de les assortir du talisman de la justice : justice dans l’effort pour reconquérir la croissance ; justice dans la redistribution de ses fruits.

Il nous confie aussi le devoir de rassembler les Français. Pas simplement en proclamant des valeurs, mais en donnant à ces principes un prolongement tangible dans leur vie et celle de leurs enfants.

Par l’école, par l’emploi, par la culture, par le logement, par un développement plus respectueux de l’environnement.

Par une lutte acharnée contre le racisme et l’antisémitisme.

Par le refus des discriminations, qui est un corollaire de notre engagement laïque.

Par la présence du service public – le « patrimoine de ceux qui n’ont pas de patrimoine », notamment dans les territoires industriels qui craignent le déclassement, à la campagne et dans les quartiers populaires.

Il nous confie enfin la charge de faire résonner plus fort la voix de la France en Europe et dans le monde. Pour porter haut les valeurs de paix et de démocratie. Pour faire triompher aussi l’idée que le bonheur de quelques-uns ne peut se faire au prix de la dignité de tous les autres.

Même si tous, ici, quel que soit leur banc, ont cette destination en partage, chacun aura le loisir de défendre l’idée qu’il se fait du chemin à emprunter pour l’atteindre. Toutes les voix seront entendues, respectées. L’intérêt général sera seul juge de paix.

Mes chers collègues, notre assemblée suivra la feuille de route que nous ont confiée nos compatriotes, en loyauté avec le Président de la République, le Premier ministre et le gouvernement de la France.

Elle le fera avec un seul dessein à l’esprit : le redressement du pays. Elle le fera en tenant sa place. Toute sa place.

La France est une République parlementaire et je salue le soin que met le Président de la République à le réaffirmer. Dans la même inspiration, je souhaite que l’Assemblée nationale soit pleinement respectée. Pour cela, efforçons-nous de la rendre absolument respectable.

Notre assemblée doit vivre avec son temps. Plus que jamais, ayons à cœur d’en faire une maison de verre.

Transparente, exemplaire, irréprochable, parce que la force de la loi est subordonnée à l’exemplarité du législateur.

Féminisée, renouvelée, diversifiée. Jamais notre assemblée n’a compté autant de femmes, une telle jeunesse et tant de visages aux couleurs de la France. C’est déjà une fierté. C’est encore une exigence.

Ouverte, aérée, vivante. Il nous faut régénérer le lien entre l’Assemblée nationale et les corps intermédiaires : collectivités locales, partenaires sociaux, monde de l’entreprise, mouvement associatif.

C’est ainsi que nous parviendrons à en faire l’assemblée-pivot dont le pays a besoin pour aller de l’avant. Pour cela, je sais pouvoir compter sur le personnel de cette maison, dont je salue, en votre nom à tous, la grande qualité, l’absolue neutralité et l’entier dévouement.

Chers collègues, j’en terminerai par un mot plus personnel. Ce sera le seul.

Je sais d’où je viens. J’assume tout de ce que je suis, un fils de prolétaire, un enfant de Tunis, né de père italien et de mère maltaise qui, un beau jour de 1960, dut transiter en vingt-quatre heures d’une rive à l’autre de la Méditerranée, de l’odeur des orangers et de la caresse du soleil à la vie des usines qui rythmait alors le Pré-Saint-Gervais, ma ville d’adoption, en bordure de ce département qui ne s’appelait pas encore la Seine-Saint-Denis.

Rien ne me destinait à m’élever. Rien ne me vouait à me transcender. Rien, sauf la République, ses valeurs, son école, les seules à pouvoir donner à des parents aimants la force de contrarier les mauvais destins. Je dois tout à la République et je veux lui rendre aujourd’hui ce qu’elle m’a donné.

Vous représentez la plus grande fierté de ma vie. C’est, en même temps qu’un honneur, le règlement d’une dette envers mon pays. Je ferai tout pour m’en rendre digne et pour qu’ensemble, nous fassions grandir encore dans notre pays le goût de la loi, l’amour de la démocratie et la foi républicaine. Merci. (Mmes et MM. les députés se lèvent et applaudissent longuement.)

9 - Ordre du jour de la prochaine séance

M. le président. Mercredi 27 juin 2012, à quinze heures, séance publique :

Nomination, éventuellement par scrutin, des six vice-présidents, des trois questeurs, des douze secrétaires ;

Installation du Bureau.

La séance est levée.

(La séance est levée à dix-sept heures vingt-cinq.)

Le Directeur du service du compte rendu de la séance de l’Assemblée nationale,

Nicolas Véron

26 juin 2012

Bruno Le Roux ne se démonte jamais !

Éditorial de lucienne magalie pons


Bruno Le Roux, Président du Groupe PS à l’Assemblée Nationale, était l'invité de Michel Fiels sur la chaîne d’information économique et politique LCI, dans l’émission OUI/NON de Michel Field, le Lundi 25 Juin 2012

Au cours de l’émission, il a été question des pouvoirs détenus par les représentants et les responsables du parti socialiste depuis les dernières élections, tans dans l’exécutif que dans le régime parlementaire.

Au terme de cet entretien sur ce sujet Bruno Le Roux a conclu : … « ……., nous avons, aujourd’hui, un Premier ministre qui sait ce que c’est le parlementarisme, c’est la première fois de l’histoire de notre République, qu’un Président de Groupe, pendant 15 ans qui plus est, devient Premier Ministre, et donc il y aura enfin une considération pour le Parlement

C’est surtout la fin de conclusion a de Bruno Le Roux … " il y aura enfin une considération pour le Parlement", que pour notre part nous apprécions, qui a été reprise et commentée diversement par les médias, mais nous estimons que pour bien situer cette conclusion, il faut avoir entendu tout les questions et les réponses précédentes.

Par conséquent , nous vous proposons de voir un extrait de l’émission OUI/NON en Vidéo en cliquant sur le lien actif ci-dessous.

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Les extraits vidéos




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En texte :

Nous avons noté et reproduit ci-dessous l’intégralité de cet extrait, en effet si les médias parlent de cette interview, comme toujours c’est selon leur méthode qui consiste à isoler une réponse, ou une autre, et de la mettre en exergue et commenter pour orienter l’information à leur convenance

Nous pensons que pour être pleinement informé il faut juger de l’intégralité des questions et des réponses, voici donc ce qui a été dit :

Michel Field : …. Alors justement puisqu’on en est à ça, même les gens pas malveillants, pas antisocialistes, se disent trop, c’est trop, ils ont à part le pouvoir de réforme constitutionnelle, tous les pouvoirs, qu’est-ce qui va vous donner la sagesse de ne pas user ou en abuser ?

Bruno Le Roux : Mais, les Français eux-mêmes, ce que nous avons ils nous l’ont donné, ils ont voté, ils ont choisi les projets à chaque niveau de ce que vous appelez aujourd’hui « les différents niveaux de pouvoir », et donc ils nous ont donné la capacité à agir , et moi je n’ai qu’une ambition, une seule, elle est forte, c’est qu’avec l’espérance que j’ai vue, l’espoir que j’ai dans cette campagne , que nous transformions ça en fierté. Moi j’ai envie que les Français se disent, oui ! ils ont les leviers et en même nous sommes fiers de ce qu’ils font, c’est pas facile, ah ! oui il y a la crise, mais nous sommes fiers de la façon dont ils prennent les décision, nous sommes fiers de la façon dont ils s’occupent de nos services publics sur le terrain, nous sommes fiers de la façon dont le Président de la République, pour prendre les deux échelons de la chaine nous représente au sommet de l’Etat, et donc oui moi je cherche aujourd’hui dans les yeux des français la fierté pour l’action que nous allons mener, et je leur dis, oui, nous avons tous les pouvoirs et nous voulons que vous en soyez fiers.

Michel Field : Est-ce que vous allez élargir ce que Nicolas Sarkozy avait commencé à faire, c’est-à-dire donner des rôles significatifs à des représentants de l’opposition ? Vous ne revenez pas sur la présidence de la commission des finances ? ….. sur la …

Bruno Le Roux : Il s’agit d’un acquit démocratique, pour autant la réponse qui avait été faite à l’Assemblée avait été tuée dans l’œuf par le comportement même (des députés) de l’ancienne majorité, quand il y avait, par exemple, des propositions de l’opposition, ils ne venaient même pas en séance, nous débattions dans un hémicycle totalement vide . Moi je m’engage, comme Président du Groupe, à ne pas reconduire les mêmes comportements, à ne pas mépriser l’opposition.

Et de la même façon nous avons, aujourd’hui, un Premier ministre qui sait ce que c’est le parlementarisme, c’est la première fois de l’histoire de notre République, qu’un Président de Groupe, pendant 15 ans qui plus est, devient Premier Ministre, et donc il y aura enfin une considération pour le Parlement

Fin de l’Extrait »Texte »

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Nos informations et Commentaires :

La chaîne LCI opère un traitement de l’information économique et politique voisin de celui de TF1 qui détient 100 % de son capital, et de celui des journaux comme Le Figaro, Les Échos ou La Tribune. Les émissions et les débats axés sur l’actualité économique et politique font l’essentiel de son programme très « parisien »

Ses présentateurs quelque soient leur invité font très souvent référence à la droite en plaçant en exergue, ou en exemple dans leurs questions , les réformes du précédent quinquennat , tout en se montrant implicitement suspicieux sur les intentions politiques des Socialistes lesquels effectivement ont obtenus successivement tous les pouvoirs en France depuis les dernières élections sénatoriale, présidentielle, et législatives.

Cette évidence, reste sur l’estomac du monde économique et politique de droite, et les présentateurs des chaînes branchées qui les soutiennent se font l’écho, dans leurs questions, des aigreurs de leurs patrons et des politiques de droite plus particulièrement UMP.

Michel Field n’a pas dérogé à cette règle, et quand on voit l’extrait vidéo, on voit à quel point sur son visage contracté apparaît sa contrariété, devant l’aisance de Bruno Le Roux dont les réponses claires et précises paraissent embarrassent le présentateur.

Pourtant dans sa toute jeunesse Michel Field était de gauche, mais ensuite au fil de sa carrière très éclectique , il a évolué de l’enseignement à la communication culturelle et politique, il écrit aussi des livres sur différents sujets relatifs à l’évolution des mœurs, si l’on devait le ranger dans une catégorie , on pourrait le classer dans cette catégorie communautaire de journalistes, écrivains, présentateurs, à la fois exhibitionniste et nombrilistes , pseudos " je sais tout-je fais tout - ", qui font partie de ce cercle de médias missionnaires du "parisianisme ", genre d' affranchis d'un genre particulier , qui s'autorisent tous, que ce soient dans leur vie professionnelle ou dans leur vie privée, de vivre en marge des conventions, en usant de la notoriété qu’ils se forgent eux-mêmes , en publiant des articles élogieux ou en se faisant valoir les uns et les autres, ou les uns pour les autres, sur les écrans dans des émissions et des documentaire, voir des films. « On n’est jamais si bien servi que par soi-même »

Pour vous permettre de cerner par vous-même si vous le souhaiter ce qui est dit de la personnalité de Michel Field, qui n’est pas cependant unique dans son genre dans le monde des « présentateurs et + », nous publions ci-dessous en Revue de Presse des liens actifs qui vous conduiront vers des publications et biographies le concernant, et puisqu’il est question de LCI, vous trouverez aussi des liens actifs que vous pourrez consulter, pour situer cette chaîne d’information dans son contexte et ses objectifs.

· Michel Field - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Michel_Field

Au Lycée Claude-Bernard, Michel Field est responsable lycéen de la Ligue ... dans les milieux libertins et dont l'universitaire Michel Delon affirme qu'il est ...

· une BOITE A PARTOUZE où sont allés bcp d'animatrices de la TV ...

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3 févr. 2008 – Michel Field fume la pipe et est philosophe comme "calumet de la paix". vima. Message édité par le mal poli le 10-02-2008 à 02:36:12 ...

· Interviews - Une nuit avec Michel Field au Costes

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Un mercredi soir avant l'antenne, Michel Field se confie sur sa nuit. ... Il y a un petit clin d'oeil coquin libertin qui va bien avec ma référence à Impasse de la nuit, ...

· Emmanuelle Gaume : Déshabille-toi ! part II - PARLHOT

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23 avr. 2006 – Emmanuelle Gaume a débarqué dans le petit écran en 94 par l'entremise de Michel Field. Il la remarque devant son poste alors qu'elle ...

· Michel Field - Livres, citations, photos et vidéos - Babelio.com

www.babelio.com/auteur/Michel-Field/49899

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Michel Field, né Feldschuh le 17 juillet 1954 à Saint-Saturnin-lès-Apt ... devenu livre-culte dans les milieux libertins et dont l'universitaire Michel Delon affirme ...

· Michel Field - Radio France

sites.radiofrance.fr › AccueilRéseau France BLEU

Agrégé de Philosophie, Michel Field entame sa carrière professionnelle comme ... En 1989, la publication de son livre sur le libertinage « Impasse de la nuit » le ...

· Michel Field - Toute l'actu !

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17 avr. 2012 – Toute l'actualité de Michel Field - Biographie, photos et vidéos – Tout savoir ... En 1989, son livre érotique, véritable bible des milieux libertins ...

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Après un échange tendu avec Marine Le Pen sur TF1 à propos de son déplacement controversé à Vienne pour un ...

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· La Chaîne Info - Wikipédia

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La Chaîne Info, plus connue sous le sigle LCI, est une chaîne de télévision française d'information en continu, filiale du groupe TF1, créée le 24 juin 1994.

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Éditorial de lucienne magalie pons Information: J'ai quelques petits soucis de santé en ce moment et je reprendrai mes publications aprè...