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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Profil bashier soir sur les écrans dévoués à la droite, les animateurs crispés diffusaient en souriant plutôt jaune les résultats des élections sénatoriales qui profitait à la gaucheen essayant de les banaliser, glissant l’argument que néanmoins l’assemblée nationale était tenue par la majorité présidentielleet que finalement un sénat à gauche n’aurait pour incidence que de prolonger l’adoption des textes.
On a pu voir des députés de droites relativiser aussi leur défaite en argumentant que la gauche devait sa victoireau fait des divisions des élus de droite et pour certains ajoutant que les élections sénatoriales se faisaient au scrutin indirect et ne reflétait pas l’opinion du corps électoral.
A mourir de rire ! Les grands électeursappelés à voter aux élections sénatoriales sont notamment des députés ou des représentants élus des collectivités territoriales, ils sont eux élus au suffrage direct, donc c’est un contre sens d’affirmerque le scrutin indirect ne reflètent par l’opinion du corps électoral. Bien au contraire les grands électeurs en votant se sont fait les « porte-paroles » ou les vecteursdu mécontentement et du rejet de la droite par leurs électeurs dont ils sontles représentants élus au suffrage universel..
Certains analystes invoquaient dimanche soir, pour expliquer l’échecsénatorial de la droite et des centristes dans certains départements,l’hostilité et la forte opposition des élus locaux à la réforme des collectivités territoriales. C’est en effet une des raisons qui a du rentrer en ligne de compteen plus du mécontentement pour mettre en échec la droite.
La majorité présidentielleadmettaitune progression de la gauche, en l’interprétant comme une logique mathématique après les gains de la gauche aux dernières élections locales, et s'efforçait d'en minimiser la portée nationale.
Pour un peu on aurait eu droit à une formule algébrique pour relativiser la question !
Le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, aadmislors d'une conférence de presse une "poussée réelle" de l'opposition, "plus ample que je ne l'avais estimée" et il a par ailleurs annoncé qu’il se représenterait prochainement à la Présidence du Sénat.
"Ce soir, la bataille commence » a déclaré le Premier Ministre François Fillon dans un communiqué,par ailleurs Français Fillon a mis en avant "les divisions de la majorité" pour justifier cet échec revers et a de nouveau appelé à l'union à droite
Mais en fait rappelons que l’Union de la droite sur laquelle compte l’UMP,pour les présidentielle et la suite,est en rade et bat de l’aile depuis que Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentiellede 2012.
Le « Ce soir la Bataille commence » de François Fillon met en échec les affirmations de certains membres de la majorité UMP qui prétendent que le mode d’élection sénatorialen’a pas quand à ses résultats une portée nationale, et au contraire les observateurs sérieux n’ont on n’a jamais douté que l'Elysée et Matignon scrutaient avec attention le verdict des urnes sénatoriales , qui a bien valeur de test avant l'échéance de 2012.
Comme d’habitude quand les résultats ne sont pas bons pour la droite UMP,c’est le Premier Ministremonte au créneau pour essuyer les plâtres.
L’Elysée s’est tenu presque à l’écart de la prise du Sénat par la Gauche comme si ce résultatne concernait pas directementle Pouvoir et ce n’esttardivement que lePalais afait passer un communiqué prenant simplement actedes résultats
Franck Louvrier, responsable de la communication de l'Elysée, déclare sur son blog personnel "prendre acte" du résultat, "conséquence" des élections locales intervenues depuis 2004.
Et il est vrai que depuis 2004 la gauche a gagné toutes les élections locales et régionales.
"Ça n'est en rien un point de blocage politique pour le gouvernement puisque dans la logique institutionnelle de la Ve République, c'est l'assemblée qui a le dernier mot", a argumenté Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
Avant la proclamation des résultats définitifs, le ministre des Relations avec le Parlement, l'UMP Patrick Ollier, acommenté a minimala victoire de la gauche, avec au moins "176 sièges" - soit un siège de plus (sic)que la majorité,en évitant de citer le nombre de sièges gagnés par la gauche sur la droite
Mais quelques soient les tactiques des communicants les résultats sont làet bien là, la gauche a conquis la majorité au Sénat, un évènement qui marquera la Vème républiqueet surtout la mandature présidentielle de Nicolas Sarkozy comme un avertissement à sept mois de l’élection présidentielle.
Du côté de la gauche les déclarations étaient plus franches :
Trois exemples :
"Ce qui s'est exprimé aujourd'hui, c'est une sanction à l'égard de l'UMP ..... C'est un signe encourageant pour 2012", a déclarédevant la presse Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du PS.
François Hollande, candidat favori pour la primaire d'investiture du PS, a souligné devant la presse "un échec grave" et "prémonitoire" pour le président sortant Nicolas Sarkozy.
Le député PS Claude Bartolone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, a jugé dimanche soir que Nicolas Sarkozy récoltait ce qu'il avait semé avec la victoire de la gauche au Sénat. "C'est une journée historique pour la gauche, ........., un désaveu cinglant de la politique conduite par M. Sarkozy et son gouvernement", a déclaré Claude Bartolone dans un communiqué. "À force de vouloir s'attaquer aux services publics locaux, à force de s'attaquer aux collectivités locales, à force de ne jamais vouloir entendre la voix des élus locaux, le président récolte ce qu'il a semé", a-t-il ajouté.
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Reste à élire le Président du Sénat :
Comment se présente l’élection à la Présidence du Sénat qui doit avoir lieu le 1er Octobre ?
Le président du groupe PS au Sénat Jean-Pierre Bel, qui avait pressentile premier la victoire de la gauche, brigue la succession de Gérard Larcher à la Présidence du Sénat, qui entend luise représenter.
Rappelons que trois ministres se présentait aux sénatoriales, le centriste Maurice Leroy, a été battu dans le Loir-et-Cher et les deux autres ministres qui se présentaient, les UMP Gérard Longuet (Défense) et Chantal Jouanno (Sports), ont étéélus respectivement dans la Meuse et à Paris.
Ces deux derniers ministres devraient être contraints de démissionner du gouvernement * pour pouvoir apporter comme sénateursleurs voix à Gérard Larcher, en position plus que délicate et qui a besoin de faire non seulementle plein des voix UMP, mais encore d’espérer en gratter quelques unes chez les sénateursradicaux et écologistes pour envisager son succès.
* Incidence : Si les deux ministres UMP Gérard Longuet et Chantal Jouannoqui viennent d’être élus sénateurs démissionnent de leurs fonctions pour apporter leur voix à Gérard longuet le 1er Octobre, cela entraînera un remaniement gouvernemental.
S’ils sont désormais en panne de sièges et de voix au Sénat les membres de l’ex majorité présidentielle sénatoriale nesont pas pour autant à cours d’arguments pour manipuler l’opinion et encore pire,ils intriguent pour mener dans les coulisses des tractationspour ramener à eux les voix de certains sénateursécologistes ou radicaux, ainsi dans les coulisses certains sénateurs se sont vu offrir par les sénateurs de droite des présidences de commission sénatoriale, pour les amener à voter pour Gérard Larcher qui a déjà annoncé qu’il se représenterait à la Présidence du Sénat ( contre Jean Paul le Bel chef de groupe PS au Sénat.)
Mais il est fort probable que les tentatives des sénateurs UMP pour essayer de ramener des voixécologistes seront vaines, en effetJean-Vincent Placé,vice-président de la région Île-de-France etmembre d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), tête de liste dans l’Essonne, a été élu sénateuret ila fait état d'"une progression des écologistes" avec au moins dix élus. Quand on connaît la position politique de Jean-Vincent Placé on peut-être sur et certain que les sénateurs écologistes ne donneront pas leur voix pour réélire Gérard Larcher comme Président du Sénat
.
Nous ne savons pas quelle sera la position des radicaux au Sénat, ce parti selon ses intérêts vacille à droite ou à gauche, attendons donc le 1er Octobre pour savoir quelle parti ils suivront.
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Pour la petite histoire, le dissident Pierre Charron a été élu Sénateur, l’UMP vientainsi d’essuyerun revers significatif, Pierre Charon, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy a résisté à toutes les pressions en maintenant sa candidature contreChantal Jouanno et l'UMP l’ avait suspendupourle punir d’avoir présenté une liste dissidente.
Quand on connaît la personnalité et les qualités de Pierre Charron, on peut direque lenouveau Sénatse complèted’un sénateur reconnu comme unbrillant animateur culturel et festif, ce serait un bon point de gagner pour le Sénatsi ce nouveau sénateur s’avisait de dépoussiérer le Sénaten y apportant une ambiance culturelle adaptée à notre temps.
Enfin il serait tout à fait adapté aussi que Monsieur Jean Pierre Bel soit élu Président du Sénat le 1er Octobre, en effet Jean-Pierre Bel, né le 30 décembre 1951,est plusreprésentatif deshommes de 60 ans encore jeune et actif , ouvert aux questionsde notre temps,par rapport à Gérard Larcherqui apparaîtpesant, très marqué par l’âge,alors qu’il n’a que deux de plus que Jean Pierre Bel.
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A la base dans l’Affaire Karachile juge d'instruction en charge du dossier suit la piste d'un arrêt des versements des commissions en marge de la vente de sous-marins au Pakistan, qui aurait provoqué en représailles l'attentat de Karachi, qui a fait 11 morts en 2002.
Avant l’arrêt des versements, une partie de l'argent serait revenueen France sous la forme de "rétrocommissions" qui, selon la piste suivie, auraient permis de financer la campagne d'Edouard Balladur.
Tout autour des polémiques entretenues par les médias sur l’Affaire Karachi,montaient à la surface l’implication présumée de personnalités proche dupouvoir Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, cités par les médias comme amis et proches de Nicolas Sarkozy, tous deux proches mis en examen cette semaine pour une présumée corruption en marge de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.
Jeudila Présidence de la Républiquedans un communiqué de Jeudi a démenti tout lien entre le chef de l’Etat et le financement de la campagne électorale d’Edouard Balladur en 1995, en dénonçantune « calomnie et manipulation politicienne » , mais dans ce communiqué l’Elyséeajoutaitque le nomde Nicolas Sarkozy« ..,n’apparaît dans aucun des éléments du dossier » ...(1)
Était-cepour donnerà moudre à l’oppositionet faire passerainsi la polémique politique à l’arrière plan et faire passer au premier plan une polémique institutionnelle , ou bien était-ce pour renforcer leur dément que lecommuniquant de l’Elysée aindiqué que le nom de Nicolas Sarkozy« n’apparaît dans aucun éléments du dossier » ?
En tout cas l’opposition et aussi les syndicats de la magistrature on négligé l’affirmation visant une « calomnie et manipulation politique » pour se focaliser sur l’affirmation de l’Elysée selon laquelle le nom de Nicolas Sarkozy n’apparaissait dans aucun des éléments du dossier en l’interprétant comme une intrusionde l’exécutif ou de ses prochesdans les pièces du dossier d’instruction de l’Affaire Karachi.
En effet, en vertu du principe de séparation des pouvoirs, l'exécutif ne peut avoir accès aux pièces d'un dossier d'instruction. L'article 11 du code de procédure pénale stipule que le procureur de la République est le seul magistrat habilité à révéler des éléments du dossier.
Cette dernière phrase (1) comme il fallait s’y attendrea fait sortirles magistrats de leur réserve,ils ont réagit très vite et très vivement : et la polémique au moins en partie s’est déplacée sur le plan institutionnel :
Christophe Régnard, le président de l'Union syndicale des magistrats (USM), a souhaité qu'on fasse la lumière sur ces fuites, susceptibles de constituer une violation du secret de l'instruction et du secret
De son côté, Mathieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature (gauche), réclamait, une information judiciaire confiée à un magistrat indépendant
Olivier Morice, avocat des familles de victimes de l'attentat de Karachi qui fit 11 victimes françaises en 2002, a réclamé une enquête. "C'est une immixtion directe d'un conseiller du président de la République, d'un membre de l'exécutif pour entraver le bon déroulement de la recherche de la vérité. C'est très grave", a-t-il dit sur RTL.
Par ailleurs ,Me Olivier Morice , après les révélations sur les coups de téléphone échangés entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert, notamment lors de la garde à vue de ce dernier,aindiquésur Europe 1 qu'il a demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour «violation du secret de l'instruction et entrave à la justice» ......., «Les faits sont extrêmement graves et nous voyons bien qu'il y a une panique manifeste à l'Elysée et qu'on veut tout faire pour étouffer ce scandale», a-t-il aussi confié à des journalistes.
Là-dessuspouractualiser les controverses, Le Monderévélait vendredi une écoute téléphonique,laissantpenser que Brice Hortefeux était informé des déclarations à la police de l'épouse de Thierry Gaubert,avant que le procès-verbal de son audition ne soit versé au dossier. Selon le Monde Brice Hortefeux a appelé le 14 septembre Thierry Gaubert pour le prévenir que sa femme, Hélène, «balançait beaucoup» devant le juge chargé de l'enquête sur l'affaire Karachi, etselon le Monde.fra publié une partie de la conversation téléphonique : «Qu'est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu'elle me dit qu'elle dit rien», répond Thierry Gaubert. «Ça m'embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses, hein», assure l'ex-ministre de l'Intérieur.
Brefd’après Le monde, cette conversation prouve que Brice Hortefeux a eu accès aux déclarations sur procès-verbal d'Hélène de Yougoslavie, l'épouse de Thierry Gaubert, alors même qu'elles n'ont pas encore été versées au dossier d'instruction...
Pour s’expliquer Brice Hortefeux aindiqué. «Je ne savais pas qu'il était en garde à vue. Quand il a décroché, c'est lui qui m'a dit qu'il était en garde à vue. C'est la preuve que je n'ai accès à aucun élément du dossier», a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur. (rappelons que c’est à l’issue de cette garde à vue que Thierry Gaubert a été mis en examen dans le cadre du volet financier du dossier Karachi).
Alimenté par la polémique sur le communiqué de l’Elysée de Jeudi et la polémique sur les conversations téléphoniques , les tensions s’amplifiaient alorsautour de l'affaire Karachi,l'opposition de gauche et les syndicats de magistratsaccusaientBrice Hortefeuxd’avoir bénéficié de « fuites » etréclamaientl'ouverture d'une enquête pour violation du secret de l'instruction après l'apparition d'éléments tendant à montrer que Brice Hortefeux et l'Elysée étaitinformés des actes d'investigation sur ce dossier sensible.
Sans viser directement Brice Hortefeuxmis en cause comme « bénéficiaire de fuites » par l’opposition, les syndicats de la magistrature, et les médias dans leurs articles, leParqueta préféré vendredi ouvrir une "enquête préliminaire des chefs de violation du secret professionnel et de recel de ce délit qui sera confiée au directeur central de la police judiciaire
Cette enquête concerne les fonctionnaires qui auraient pu divulguer le contenu des écoutes et leur recel, ce dernier fait visant Brice Hortefeux, dit-on de source judiciaire.
Cette enquête sur les fuites et les polémiques qui ne désarment pas autour de l’Affaire Karachi est en passe de devenir une "affaire dans l'affaire" et seloncertains commentateurs politiques c’est « une affaire d’état », pour Maitre Olivier Morice, avocat des familles de l’attentat de Karachi, l’Affaire Karachiest une affaire d’Etat.
Voici donc une Affaire Karachi « véritable Montgolfière » qui gonfle sur la place publiqueau fil des joursde polémiques mais aussi plus sérieusement de différentes enquête et procéduresl’une déjà lancée (1) d’autres annoncées(2):
1) -l "enquête préliminaire des chefs de violation du secret professionnel et de recel de ce délit qui sera confiée au directeur central de la police judiciaire décidée par le Parquet
2) d’autres procédures annoncées :
- Brice Hortefeux,a demandé à être entendu par la justice et a menacé de porter plainte pour diffamation. , dans un communiquéBrice Hortefeuxa rappelé «qu'il est étranger à cette affaire» et qu'il est décidé «à porter plainte contre toute allégation mensongère et diffamatoire».
- Olivier Morice avocat des familles de l’attentat de Karachi veut porter plainte en diffamation contre Nadine Morano*
*(Sur le plateau de Canal +, Nadine Morano et Me Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l’attentat de Karchi,ont euun très vif échange, à l’issue de cet échange Olivier Moricefait part de son intention de vouloir poursuivre Nadine Morano pour diffamation : «Mme Morano m'a accusé d'avoir porté des propos diffamatoires à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Et bien Madame, nous nous retrouverons devant la 17ème chambre correctionnelle, je vous donne rendez-vous, et nous verrons à ce moment-là»,a- t-il dit.)
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Bien entendu à droite et à gauche les démentis et les accusations se succèdent,la droite se cantonnedans une attitude indignée, offusquée, elle dément touten disantqu’il s’agit de diffamations , de calomnies, de manipulations, d’amalgames, de mensonges, de manipulations politiciennes en périodes électorales, « d’allégations mensongères , calomnieuses, diffamatoires, » ,mais la gauche résiste enargumentantd’après l’interprétation du communiqué de l’Elysée et des révélations des échanges téléphoniques entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert et en dénonçantles fuites dusecret de l’instruction, ce qui en fait est beaucoup plus offensif et percutant que la méthode de défense de la droite.
Les interrogations et les critiques fusent comme des boulets rouges, citons les plus récentesqui ne seront pas les dernières vu l’ampleur des polémiques qui vont crescendo de jour en jour avec de nouvelles révélations et rumeurs :
- Le PS appelle Nicolas Sarkozy à s’expliquer sur son rôle en tant que Ministre du Budget d’Edouard Balladur , entre 1993 et 1995 .Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir,s'est adressé «solennellement au président de la République» pour lui demander «des'expliquer devant les Français sur la nature des relations avec ces conseillers occultes».
- .Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir,s'est adressé «solennellement au président de la République» pour lui demander «de s'expliquer devant les Français sur la nature des relations avec ces conseillers occultes».
- Pour François Hollande, le pouvoir fait clairement pression sur la justice ildénonce les «interférences» du pouvoir sur la justice après les conversations téléphoniques entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert. «Ce que je n'accepte pas, c'est que le pouvoir puisse être tenté de faire pression sur la justice, voire d'avoir des interférences, y compris téléphoniques, avec telle ou telle personnalité qui a pu être gardée à vue», a-t il lancéen marge d'une rencontre avec des militants du PS .
- Pour Martine Aubry, l'heure est grave. Les dernières révélations sur les échanges téléphoniques passés entre Brice Hortefeux à Thierry Gaubert « estomaquent » la candidate PS à la primaire : «Comment se fait-il que Monsieur Hortefeux savait que la femme de ce monsieur avait parlé ? Où est le secret de l'instruction? Où est l'indépendance de la justice ? Voilà les questions qui se posent aujourd'hui»,questionne la maire de Lille. Elle estime que le dossier de l'attentat de Karachi est en passe de devenir «une immense affaire, peut-être une des plus graves de la 5e République». «S'il s'agit vraiment - attendons que la justice le dise - d'une affaire de pots de vin qui n'ont pas été payés, il faut aller jusqu'au bout», a-telle souhaité.
- Élisabeth Guigou,aestimé "absolument inouï" que Brice Hortefeux "très proche du chef de l'Etat dont il est le conseiller maintenant, ancien ministre de l'Intérieur" ait eu accès "à des pièces qui sont couvertes par le secret de l'instruction". "Qu'il se permette ensuite d'alerter quelqu'un qui est susceptible d'être mis en cause par la justice, ça dépasse l'entendement", a-t-elle dit.
- «Je suis très étonnée que l'Elysée ait déjà eu communication des auditions, qui sont couvertes normalement par le secret de l'instruction.... Est-ce que c'est pour influencer, intimider le Parquet ?», s'était déjà interrogée Ségolène Royalcandidate à la primaire socialiste, et marge d’une réunion publique à Stras bourgelle vient de déclarer toute cette affaire "catastrophique" : "Je trouve que l'on assiste à une fin de règne", a-t-elle dit. "C'est plus qu'une goutte, c'est un torrent qui fait déborder les choses et qui entraîne tout sur son passage."
- Monsieur Mélenchon, leader du Front de Gauche, est«consterné».......«Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j'imagine qu'un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu'il ait de bonnes raisons», a-t-ilestimé.
Jean-Michel Bayleta déclaré : Je suis sidéré ! Si tout cela est confirmé, c’est une véritable affaire d’Etat.... « Ce qui me sidère, c’est que l’on puisse imaginer, dans la France d’aujourd’hui, que circulent comme cela des valises de billets, que la campagne électorale d’un ancien Premier ministre aurait été financée par de l’argent sale. Ce sont des pratiques dignes d’une république bananière, pas de la France ! Interrogé, alors que certains proches du Chef de l’Etat ont été mis en examen, siNicolas Sarkozy doit prendre la parole ilo a répondu : « A partir du moment où il y a un tel scandale qui touche ses plus proches, il doit prendre la parole pour dire la vérité aux Français. Le chef de l’Etat conteste être partie prenante de ce qui pourrait être une organisation mafieuse, mais il doit s’expliquer.
-André Vallini (PS)parle d'une République «irrespirable».....
-Le PCF dénonce des «combinaziones »
- Le NPA demande «un grand coup de balai».
Le leader du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon se dit«consterné». : «Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j'imagine qu'un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu'il ait de bonnes raisons».
La gauche n’est pas seule àmonter au créneau :
- Citons la réaction de Monsieur Dupont-Aignan, fondateur de Debout la République, surle communiqué de l'Elysée, pour lui c’«est une affaire d'Etat à lui seul. Dans le contexte du drame de Karachi, où les vies de citoyens français ont été broyées dans un odieux attentat, un tel dérapage est proprement surréaliste de la part d'une présidence de République d'un pays démocratique. L'Elysée aurait-il eu accès, comme dans une République bananière, aux pièces d'une procédure judiciaire en cours ?».
Bien entendula droite se défend becs et onglela garde rapprochée du Président Nicolas Sarkozyréplique qu’il s’agit de mensonges, d’insinuations, d’approximations, d’amalgames,de manipulation politicienne en période électorale, de calomnies, d’allégations calomnieuses et diffamatoires.., :
Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, dénonce .... «avec force un PS prêt à tout pour salir» le président Nicolas Sarkozy, avec des «insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses».
A noterque Maître Olivier Morice,l'avocat des familles avait cité Copé sur BFM-TV .... «Nous sommes en présence d'un scandale d'Etat » a estimé Maître Morice sur BFMTV. « Nous savons maintenant que l'Elysée suit de très près ce dossier et un certain nombre d'autres interceptions téléphoniques citent le nom, non seulement de Brice Hortefeux, de Monsieur Copé, mais aussi de la très grande inquiétude qui existe concernant Nicolas Sarkozy».
Par ailleurs le Site Médiapart met en cause dans ses articlesJean François Copé : d’après Médiapart , entre 2003 et 2005, Jean-François Copé, alors membre du gouvernement Raffarin aurait bénéficié des «largesses» de Ziad Takieddine pour un montant estimé à 19 050 euros ... » ...«Il s'agit pour l'essentiel d'invitations et de déplacements au cap d'Antibes, à Londres, à Venise et à Beyrouth», précise le site d'informations, pour qui «ces dépenses pourraient faire partie du périmètre du «recel» d'abus de biens sociaux reprochés à l'homme d'affaires franco-libanais sur les sommes obtenues sur les marchés d'armement » ..
- La Ministre Jouanno dénonce «manipulation» et «amalgame». Pour elle, .... «Le nom de Nicolas Sarkozy» lancé par certains dans ce dossier «en réalité est totalement, indirectement et complètement tiré par les cheveux a-t-ellefustigé sur Canal +. «On sait très bien que tout cela, c'est de la manipulation, personne n'est dupe, on est en période électorale, on fait amalgame de tout», est offusquéela ministre des Sports
- Nadine Morano sur Canal + s’est opposée violemment à Maitre Olivier Morice l’avocat des familles de l’Attentat de Karachi, lequel soulignait que ...., « depuis pratiquement deux ans, nous avons expliqué que Nicolas Sarkozy est au cœurde la corruption, c'est-à-direau cœur du systèmequi a été mis en place pour verser des commissions et surtout pour permettre le retour illicite des commissions.
Pour Nadine Morano il s’agit de diffamation, pour elle les mises en examen sont la preuve d’une « République irréprochable »pour cette ministreles mises en examen sont la preuve même d'une «République irréprochable» ce qui lui a valu une réplique cinglante de la part de Maître Olivier Morice : «Votre République irréprochable, vous pouvez vous la mettre où je pense»
- Eric Bessona défendule Chef de l’Etat et le communiqué de l’Elyséesur Canal+.... d’après ce ministre : ... «Ce n'est pas le chef de l'Etat qui est visé, ça n'est pas lui qui est mis en examen, il l'a dit très clairement», insiste-t-il,en ajoutant que le communiqué de l'Elysée «n'était pas surprenant, mais nécessaire, un rappel simple qu'il n'était pas chargé du financement de la campagne d'Edouard Balladur».
- Sur France 2, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat au Commerce déclare souhaiter pour « son pays « (sic) .......«que tous les hommes et toutes les femmes politiques soient aussi intègres que l'est le président de la République».
- Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur adénoncé les "amalgames" et les "insinuations" à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de son entourage. ...., "Actuellement, il y a trop d'amalgames, il y a trop d'approximations, il y a trop d'insinuations qui sont graves et qui pervertissent notre vie démocratique", a dit le ministre de l'Intérieur qui se trouvait en déplacement à Nantes.
- BriceHortefeuxse défend lui-même, il dément toutet veut porter plainte : , pour les conversations téléphoniquesil invoque des rumeurs parues dans le Nouvel Observateur au sujetdupremier appel passé à Thierry Gaubert avant son placement en garde à vue, pour le prévenir des attaques de son épouse Hélène Gaubert, Brice Hortefeux dément «totalement », dans une interview au Monde, tenir ses informations de la procédure judiciaire. «J'ai eu des rumeurs d'origine journalistiques indirectes disant que sa femme l'attaquait durement. Des informations totalement publiées par le Nouvel Observateur »
- «Impossible»a rétorquél’hebdomadaire, Michel Labro, patron du «Nouvel Observateur», a précisé ...... « le nom d'Hélène Gaubert n'apparaît «pas chez nous, à la relecture, avant le 20 septembre, dans le papier de Serge Raffy», publié dans le numéro daté du 22 septembre. Or, l'appel de Brice Hortefeux à Thierry Gaubert date du 14. (Ndlr : septembre)
Comment Hortefeux a-t-il pu avoir accès à ce témoignage ? Et pourquoi a-t-il averti Gaubert ?....., s’interrogent certains médias et l’opposition ?D’après eux L'Elysée, qui assureque le nom de «Nicolas Sarkozy» n'apparaissait dans aucun élément du dossier,alorsque la présidence n'a pas l’autorité pour avoir accès à ces pièces - semble donc surveiller de très près ce que beaucoup qualifient maintenant de «scandale d'Etat».
Pour l’autre conversation téléphonique échangée avec Thierry Gaubert pendant que ce dernier était en garde à vue, Brice Hortefeux aindiqué. «Je ne savais pas qu'il était en garde à vue. Quand il a décroché, c'est lui qui m'a dit qu'il était en garde à vue. C'est la preuve que je n'ai accès à aucun élément du dossier» ... ( ndlr :rappelons que c’est à l’issue de cette garde à vue que Thierry Gaubert aété mis en examen dans le cadre du volet financier du dossier Karachi).
Ndlr : Brice Hortefeux n’avait certainement pas lu ce jour là le Nouvel Observateur ni la presse, ni entendu la radio ... !Curieux tout de même !
En bref, Brice Hortefeux dément tout en bloc et veut porter plainte, il nie avoir eu des informations de la procédure en cours dans l'enquête sur le volet financier du dossier Karachi, et demande maintenant «à être entendu par la justice». Dans un communiqué, Brice Hortefeux rappelle «qu'il est étranger à cette affaire» et qu'il est décidé «à porter plainte contre toute allégation mensongère et diffamatoire».
Enfindes cerises ont été déposées hier Samedipar Henri Guainosur le gâteau de l’Affaire Karachi,depuis le plateau de France 3 diffusé aussi parFrance 2 , Henri GuainoConseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a expliquéque le président de la République "n'était en rien concerné" par le volet financier de l'affaire Karachi, affirmant que Nicolas Bazire n'a jamais été un "proche conseiller" de Nicolas Sarkozy.
Bon on fait semblant de le croire ou on meurt de rire ?
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L’affaire Karachi se gonfle de polémiques de plus en plus explosives pour le Pouvoir et la majorité présidentielle, elle flotte sur l’Elysée et sur l’UMP comme une Montgolfière géante, chargéedugaz explosif des témoignages ou des déclarationsde différentes personnalités, qui ont été ou sont encore très prochesde Thierry Gaubertet Ziad Takkiedine,par exemplela Princesse de Hélène deYougoslavie, épouse de Thierry Gaubert qui a estimé avoir été trahie par son époux dont elle se dit menacée, ou encore l’épouse de Ziad Takieddine qui a fait des déclarations, bien sûr les avocats des deux personnalitésmis en examen dans l’affaire Karachi, à savoir Nicolas Bazire et Thierry Gaubert,disent qu’elles ont menti... alors queles avocats des deux épouses disent détenir des preuves irréfutables.
Hélène de Yougoslavie aaffirmé avoir vu son époux Thierry Gaubert- dont elle est séparée aujourd'hui - transporter à l'époque de la campagne Balladur en 1995 des valises remplies de billets.
Comment Hortefeux a-t-il pu avoir accès à ce témoignage ? Et pourquoi a-t-il averti Gaubert ?....., s’ ’interrogent certains médias et l’opposition ?D’après eux L'Elysée, qui assureque le nom de «Nicolas Sarkozy» n'apparaissait dans aucun élément du dossier,alorsque la présidence n'a pas l autorité pour avoir accès à ces pièces - semble donc surveiller de très près ce que beaucoup qualifient maintenant de «scandale d'Etat».
Enfin pour les conversations téléphoniques échangées entre Thierry Gaubert et Brice Hortefeux elles ne laissent planer aucun doute sur leurs inquiétudes.
Mais une conversation téléphonique dévoilée récemment, échangée entre la Fille de Thierry Gaubert et unde ses amis David C. ,enregistrée sur le téléphone de Thierry Gaubert disent les médiasdans une retranscription écrite d'une conversation téléphonique publiée par Le Monde, la fille de Thierry Gaubert raconte àun ami que «si Sarko ne passe pas en 2012, son père, Brice Hortefeux et Jean-François Copé sont dans la merde» :
Quelques mois avant son interpellation et sa mise en examen,Thierry Gaubert avait été placé sous écoute par la justice. D'après le Monde.fr, les enquêteurs ont relevé le 19 juillet, une étrange conversation entre la fille de Thierry Gaubert, Nastasia, et un de ses amis, David. C.
D’après Le Monde dans cette conversationelle fait part de ses craintes à propos de comptes bancaires aux Bahamas et de sa mère, Hélène de Yougoslavie,
Si l’on s’en tient aux échos qu’en donne les médias Thierry Gaubertredoutait que son épouse (Hélène de Yougoslavie)ne parle trop et «ne craque» devant le juge. Nastasia s'explique ainsi à son ami : «Donc voilà. Il a dit à ma mère : si tu craques euh..., toute la famille saute, on saute tous (...) Il lui a dit euh... vraiment, on est dans la merde». Et de continuer :: «Et euh... personne pour l'aider parce que euh... Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si euh... Sarko ne... ne passe pas au deuxième tour, euh... lui aussi est dans la merde et personne ne l'aide. Il a dit... Mon père, il a dit à ma mère : personne ne m’aidera. Parce que tout le monde est dans la merde (...). Sarko, il veut même pas l'aider. Enfin là, ça va encore, mais si Sarko il passe pas en 2012 euh..., vraiment, ils sont tous dans la merde.
N’est pas une conclusion qui risque d’arriver en 2012 ?
. Thierry Gaubert se défend etnie d’être allé chercher de l'argent en Suisse. Lors de sa garde à vue, Thierry Gaubert, avait reconnu s'être rendu en Suisse avec Ziad Takieddine, mais pas pour récupérer des fonds.
Extrait de son procès verbal : «Je suis allé avec M. Takieddine en Suisse mais jamais dans des banques». «Cela m'est arrivé de retirer de l'argent, mais des petites sommes comme 5 000 euros. Je n'ai jamais fait de gros retraits comme vous l'entendez. Je n'ai jamais traversé de frontière avec une grosse somme, entendu supérieures à 10 000 euros».
Pourtant, son épouse, Hélène Gaubert, dont il est aujourd'hui séparé, a affirmé au juge Van Ruymbeke que son époux était parti chercher des valises «volumineuses de billets» entre 1994 et 1995
Pour l'avocat de Nicola Johnson, ex-femme de Ziad Takieddine et de la princesse Hélène de Yougoslavie, l'épouse de Thierry Gaubert, les deux femmes sont «sincères». Interrogé par BFM- TV, Maître William Bourdon affirme que ses deux clientes n'ont «aucune espèce de volonté de vengeance et qu'elles sont extrêmement sincères et respectables».
Et puis les médias rapportent quela police asaisit des documents compromettants chez Thierry Gaubert., et d’après une information Europe 1, les enquêteurs ont mis la main sur des informations bancaires retrouvées lors de perquisitions au domicile de Thierry Gaubert. Ils y auraient trouvé le relevé d'un transfert de fonds de 10 millions de francs effectué entre un compte en Suisse et un paradis fiscal. Cette somme pourrait bien correspondre à l’argent qui aurait été versé illégalement sur les comptes de campagne d’Edouard Balladur en 1995, supputent certains médias.
Untémoignage surprenant vient encore aggraver les polémiques, Alexandre Galdinunex-employé de la cellule trésorerie du candidat Edouard Balladur en 1995 a raconte à RTL qu'il a porté à la banque une vingtaine de valises remplies d'argent liquide, allant jusqu'à 500 000 francs, pensant «qu'il s'agissait-là des fonds secrets de Matignon».
Dans notre éditorial n’avons citées que certains aspects significatifsde l’évolution de l’Affaire KARACHI, sauf à écrire un roman fleuve, de même pour la revue de presse ci-dessous, les articles cités sont liés, mais il y en a des tonnes encore à consulter directement dans la presse de la semaine ou à retrouver sur Internet, de même pour les vidéo à revoir en Replay .
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