Cette conférence de presse s’est enfin tenue effectivement le Mercredi 13 juin en fin de matinée.
Au cours de cette conférence de Presse dont vous verrez plus bas la vidéo dans notre Revue de presse, le
Président de la République Emmanuel
Macron pour redresser son image et celle de ses partisans s’est efforcé de reprendre sa stratégie
habituelle, en évoquant les résultats notamment du RN il a parlé d’un résultat auquel nous ne
pouvions « rester indifférents ou sourds et nous devions apporter
des réponses démocratiques »
Des réponses démocratiques que nous risquons d'attendre longtemps ,,,
Selon lui après avoir « pris acte d'un blocage » à
l'assemblée nationale, la situation « imposait
une dissolution qui permet seule la clarification des choses. C'est un acte de
confiance dans notre peuple, dans la démocratie. » a-t-il affirmé…,
Toujours selon lui en parlant de l’Assemblée Nationale il a expliqué tout en attaquant ses opposants que « Ce moment est celui de la clarification » …. « Depuis dimanche soir, les masques tombent. Les choses sont donc simples aujourd'hui, nous avons des alliances contre-nature aux deux extrêmes », a-t-il poursuivi pointant visiblement l’alliance de certains députés sortants LR, emmenés par Éric Ciotti, avec le Rassemblement national et la tentative d'union en cours entre les forces de gauche pour présenter des candidatures uniques dans les 577 circonscriptions françaises lors du premier tour des législatives qui se tiendra le 30 juin prochain.
Au cours de son intervention le « président a admis avoir « une responsabilité » dans l'échec de son camp aux élections européennes, en n'apportant pas de « réponses » suffisantes aux « inquiétudes ».« Nous n'avons pas tout bien fait, mais nous avons des résultats », a affirmé Emmanuel Macron, défendant un ‘ bloc central uni et clair… ‘ »
Il explique vouloir rassembler et non rallier : « Je suis convaincu que des sociaux démocrates, des radicaux, des écologistes [...], des républicains » peuvent se retrouver autour « de quelques axes clairs » et bâtir une « fédération de projets » et ajoute en poursuivant …« Nous sommes prêts à intégrer des propositions de sociaux démocrates », de responsables de la « droite gaulliste » et « d'écologistes », a-t-il poursuivi, avec la « volonté sincère et humble de bâtir des consensus »…. en précisant « qu'il ne ferait pas lui-même campagne pour la majorité au législatives " (1)et ne fera pas de débat avec Marine Le Pen, tout en réaffirmant qu'il ne démissionnerait pas, quel que soit le résultat du scrutin
(1)C'est pourtant ce qu'il en train de faire à 3 jours près !
Le président a ainsi appelé au rassemblement des
« bonnes volontés » pour dire « non aux extrêmes »,
en appelant à un » sursaut » …….« Je ne veux pas donner les clés du
pouvoir à l'extrême droite en 2027, …… Mais « quand 50% des
Français votent aux extrêmes, que vous avez une majorité relative à
l'Assemblée, vous ne pouvez pas leur dire "on continue comme si
de rien n'était". …….Ce n'est pas les respecter, ce n'est pas les
entendre. » ………..« Je veux qu'il y ait un gouvernement
qui puisse agir pour répondre à leur colère, à leurs urgences », ;;;;;;.
« Si les gens ont peur » qu'un Premier ministre d'extrême
droite soit nommé à Matignon, « eh bien le sursaut, c'est pour
maintenant ».
Au cours de cette Conférence de presse, Emmanuel Macron a
déroulé les axes de campagne de la majorité, nous apprenons qu’elle sera menée par le Premier ministre Gabriel Attal. « Nous
devons d'abord, de manière implacable, continuer d'agir pour plus de sécurité,
plus de fermeté, mettre en œuvre les lois qui ont été votées, comme nos textes
européens, pour réduire l'immigration illégale ».
Emmanuel Macron insiste sur « « plus de fermeté certes, « mais dans le
cadre de la République et de ses valeurs »….« C'est aussi cela
qui nous oppose [...] aux deux extrêmes », a-t-il indiqué
…. « Ce qui est proposé aujourd'hui par l'extrême gauche, c'est une
réponse par le communautarisme et le laxisme », et « ce qui est
proposé par l'extrême droite et ceux qui s'y allient, c'est une réponse à
l'insécurité par la sortie de la République, de ses valeurs, de son socle
même » a-t-il prétendu !
Trés en verve et comme s’il était déjà persuadé de convaincre et de reprendre en main tout le monde Emmanuel
Macron a également appelé à « répondre
avec aussi plus de fermeté à la montée de la violence des mineurs qui mine la
cohésion nationale avec des mesures là aussi claires et radicales qui sont en
train d'être préparées » …. Il défend aussi une « ambition écologique
et économique » et propose de « « mieux vivre au
quotidien ».
Nous le voyons aussi sans surprise se projeter dans le futur : « Il faudra donc que les forces de la
majorité bâtissent des réponses concrètes sur ce sujet », la question
du coût de l'énergie, assurant vouloir
faire construire « huit nouveaux réacteurs nucléaires » EPR2,
en plus des six premiers réacteurs déjà confirmés, et parlant de l'allègement des charges ainsi que des
métiers mal rémunérés. « Les retraites seront bien indexées sur
l'inflation », a promis le chef de l'État , ainsi que quelques autres mesures «
programmatiques » (grand débat sur la laïcité, interdiction du téléphone
aux moins de 11 ans...),
Le président a renvoyé dos-à-dos l'extrême droite, qui
selon lui prônerait « l'exclusion »,
et l'extrême gauche selon lui incarnée
par le parti La France insoumise (LFI), qu'il accuse « d'antisémitisme
et d'antiparlementarisme ».
Sur le plan diplomatique, le chef de l'État a
également accusé le RN d'entretenir une « ambiguïté à l'égard de la
Russie » et de vouloir « la sortie de l'Otan »,
reprochant par ailleurs à l'extrême gauche de nourrir une « vision
balkanisée [...] de notre diplomatie ».
Emmanuel Macron a affirmé « suspendre »
le projet de loi constitutionnelle modifiant le corps électoral de
Nouvelle-Calédonie à l'origine des émeutes dans l'archipel français du
Pacifique Sud.
Nous nous sommes efforcé de résumer le plus possible cette conférence de presse en ne retenant que les déclarations les plus marquantes du Président de la République,
Vous remarquerez les tonalités verbales qui sont toujours les siennes :
Pour donner des directives ou créer des obligations , Emmanuel Macron emploie toujours le présent : Il faut,.. Je veux … vous devez ... mais que pour les promesses et les
nouveaux projets qu’il envisage il emploie toujours le futur : « il faudra »….!
En conclusion Emmanuel Macron ne changera jamais, sa personnalité
est bloquée et coincée, c’est peut-être ce
défaut de souplesse qui fera perdre ses partisans ( je l'espère en tout cas ), ses au toutes prochaines
Elections législatives.
Note personnelle de lucienne magalie pons Sans compter que le RN -, que je soutiens personnellement) se trouve en bonne position pour gagner et les écraser.
@luciennemagalie pons
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire