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Bien entendu ce n'est qu'un premier rapport, mais de ce qu'il ressort des commentaires de BFMTV , on nous raconte _ sans rire _ que c'est à Alexandre Benala que revient l'initiative de se trouver sur les lieux, on explique qu'il n'aurait jamais fait de demande d'autorisation pour se trouver sur les lieux de la manifestation le 1er Mai et que c'est au vu de son aura qu'il aurait été admis dans cette manifestation par les responsables chargés du contrôle sur les lieux ! A ma connaissance c'est la première fois qu'un élément immatériel, l'aura d'un personnage est citée dans un rapport de l'IGPN pour expliquer sa présence sur les lieux, je n'irai pas jusqu'à penser que les personnes chargés du contrôle des invités étaient dotés d'un matériel secret leur permettant de visualiser une aura .. non je sais bien que ce terme a été utilisé au sens figuré, mais dans un rapport officiel de l'IGPN je considère qu'il vaudrait mieux éviter d'employer le sens figuré et de dire exactement que des fautes de contrôle ont été commises : une aura en aucun cas ne peut valoir autorisation !
ZAPPING ACTU DU 26/07/2018
Affaire Benalla: les conclusions du premier rapport de l’IGPN
Éditorial de lucienne magalie pons Pour information
Voir ou revoir le Journal de Bord de Jean- Maris Le Pen , présenté par Lorrain de Saint Affrique
- Sujets évoqués
. Affaire Benalla - points de vue -
. Pouvoir Russe - relations avec ce pays -
. Arguments sur les attaques chimiques ( ce sont arguments creux et faux dirigés contre Assad : " Ce n'est pas Assad qui est l'ennemei, c'est Daech"-
. Tome 1 des mémoires de JMLP - un grand succés considérations sur le traitement médiatique de cet ouvrage - le public reste maître - Tome 2 en préparation -
. Divers ... propos sur les divertissements - "La bleuïte" _ L'épreuve sportive du Tour de France_ etc ...
. JMLP prend ses vacances : nous retrouverons son Journal de bord en Septembre_
. Devoirs de vacances de JMLP : préparation et poursuite du Tome 2 de ses mémoires, qui portera sur les 40 à 50 dernières années : combats politiques de JMLP, Le Front National, la politique intérieure et internationale...
Mercredi soir en déplacement dans les Hautes-Pyrénées, Emmanuel Macron a accordé à France Bleu Béarn un entretien exclusif en vidéo au cours duquel il a cité sa République exemplaire ... en parlant de l'affaire Benalla ...
Je ne suis psychiatre et je ne peux évaluer si Monsieur Emmanuel Macron croit réellement à sa "République exemplaire" qu'il cite à tout propos dans ses déclarations, où s'il n'y croit pas et s'en sert pour persuader l'auditoire, mais je peux faire part de mon avis en tant qu'auditrice, s'il croit vraiment à sa "République Exemplaire " j'estime que c'est grave parce qu'alors ce qu'il dit ressort des fantasmes d'une imagination déréglée, évoluant dans une République irréelle qui n'existe pas et qui n'est pas la nôtre , s'il n'y croit pas c'est encore plus grave parce que c'est une manipulation , et dans les deux cas j'estime qu' il faudrait prendre des mesures d'urgence pour le ramener à la réalité et à la rigueur !
La question se pose de savoir si Monsieur Emmanuel Macron se prend réellement pour le Président d'une République Exemplaire qui n'existe que dans son imagination et alors les propos qu'il tient sont nuls non avenus, si au contraire comme Président de la République Française sous couvert de sa fictive République Exemplaire il s'en sert pour faire passer ses arguments personnels c'est une stratégie de communication trompeuse que les oppositions politiques justement commencent à percevoir comme inacceptable !
Ecoutez ci-dessous son interview accordée à France 3 Béarn qui est plutôt un monologue, dans lequel il fait référence à sa République exemplaire :
Par la suite toujours dans les Hautes-Pyrénées au cours d'un bain de foule , il a déclaré à l'adresse des journalistes " qu'il avait déjà dit ce qu'il avait à dire " ... et "ne parlerait plus de cette éffaire" ...
Toutefois changement de décor et d'attitude Jeudi soir lors d'une conférence de presse à Madrid, Emmanuel Macron cette fois en Espagne s'est présenté et exprimé comme Président de la République : " Comme je l'ai dit, moi je suis Président de la République" ... par la suite il est revenu sur "cette affaire" pour réagir - d'une façon ironique et méprisante du reste - en réponse à une question d'une journaliste à propos de la mission de censure consécutive à l'affaire Benalla, déposée par Les Républicains qui sera débattue mardi à L'Assemblée Nationale
Voir la vidéo :
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Il est évident que Monsieur Emmanuel Macron devra très rapidement lors de son retour en France éclaircir sa position, où il continue à flotter chez nous comme Le Président de sa République Exemplaire et il perdra alors toute crédibilité et fera douter de son état d'esprit , ou il réintègre de façon stable sa fonction de Président de la République et à ce moment il aura encore fort à faire pour retrouver une confiance qui s'entame de jour en jour.
Entretien du 26/07/2018 avec Jacques Myard, maire LR de Maisons-Laffitte et ancien député. Il estime que le président n'est «pas seulement responsable, mais coupable», réclame des contre-pouvoirs, et, rebondissant sur les débats sur réforme constitutionnelle, considère cette dernière comme un «crime contre les institutions». Selon lui, Emmanuel Macron veut gouverner la France comme un monarque, avec autour de lui une «camarilla» asservie de technocrates
En déplacement hier mercredi à Bagnères-de Bigorre, Emmanuel Macron a repris la parole une seconde fois après sa première intervention de mardi soir dans la Maison de l'Amérique Latine à Paris devant les Elus Lrem ( son clan Lrem écrivent les médias) et de nombreux ministres de son Gouvernement.
Cette fois depuis Bagnères-de-Bigorres au cours d'un bain de foule improvisé, le chef de l'Etat en s'adressant à des journalistes a reprenant ses reproches contre la Presse qu'il accuse de publier des "choses fausses" , de fausses informations, qu'il avait déjà énumérées la veille, or dans un article Libération dénonce qu'aucune des "fake news" qu'il avait mit "bout à bout ... en toute mauvaise fois , n'ont jamais fait l'objet d'aucun article de presse ( référence : titre de l'article de Libération: "Affaire Benalla : l'irresponsable sortie de Macron contre le 'pouvoir 'médiatique' " publié sur son site le 25 juillet à 12.16)
Par ailleurs BFMTV a publié cette seconde prise de parole du Chef de l'Etat :
Note au moment où j'ai intégré cette vidéo son contenu était visible ! depuis son auteur l'a rendu privé!
Que mes lecteurs se rassurent je faire des recherches pour en trouver une autre et l'intégrer ici dès que possible ! Voici une deuxième version que je viens de découvrir ! elle comporte de nombreuses coupures par rapport à la précédent aui a été supprimé par son auteur, mais j'avais pris la précaution de noter tous du début à la fin , et quand j'aurais le temps de le faire je retranscrirai tout ur cette page ! Voici la nouvelle version écourtée :
Nous avons écouté cette seconde prise de parole ( dans la vidéo première version ) où les journaliste présents ont tout juste pu glisser quelques questions, certaines des longues tirades du Chef de l'Etat s'apparentent tour à tour , à celles d'un observateur, d'un censeur, d'un donneur de leçon, d'un pédagogue improvisé, et d'un démagogue ... et quand il s'exprime en sa qualité c'est en accusateur qu'il vise d'abord Paris , nous avons relevé qu'il a remarqué dès le début de sa prise de parole en répondant à la première question d'un journaliste " Ca fait une heure que je suis là , personne m'en a parlé ,et là vous voyez la chaleur, la fatigue c'est à Paris que ça monte à la tête, sur les Tourtours tout va bien ont fait du vélo .. les gens ont la tête ailleurs "..
Passons sur les longueurs et répétitions de cette longue prise de paroles dont vous avez pris connaissance en écoutant la vidéo, ( si vous avez pu supporter ce bavardage inadapté par rapport à la gravité de la crise "Bennala" qui contamine à haut niveau le fonctionnement des institutions ), mais nous tenons aussi à souligner un passage que j'appelle son"cri du coeur" dans lequel , pour répondre à un journaliste le Chef de l'Etat se dit fier d'avoir embauché l'homme qui l'a trahi (Bennalla) et plaide notamment pour le droit à l'erreur , et les règles de droit qui y apportent des réponses proportionnées puis enchaîne ensuite en accusant les gens et la Presse de perdre la raison !
Je cite le passage :
- Le Journaliste : Vous avez continué à travailler avec un homme qui vous a " trahi", c'est vous qui avez utilisé ce mot hier, pourquoi ?
- Emmanuel Macron : Parce que de manière très simple , d'abord je suis fier de l'avoir embauché à l'Elysée, parce que je considère que c'était quelqu'un qui était dévoué et qui avait un parcours différent, et il a fait beaucoup de bonnes choses quand il était à l'Elysée. Il a fait une faute, celle grave je l'ai vécu comme une trahison, , je lui ait dit , il a été sanctionné pour cette faute, il a ensuite repris son travail conformément à cette sanction, quand il a fait une deuxième faute il a ensuite été sanctionné plus durement conformément à ce qui était prévu, par un licenciement, mais dans la République exemplaire à laquelle je crois, ce n'est pas une République infaillible , tout le monde fait des erreurs , et donc il faut simplement que la réponse soit proportionnée , et moi-même j'ai fait des erreurs , mais le tout c'est que les règles de droit y apportent des réponses, et là les gens et là les gens sont en train de considérer qu'il faudrait massacrer tout le monde dès qu'une erreur est faite, que ce n'est pas suffisant. Mais beaucoup de vos collègues , puisque vous dites que ce n'est pas vous, je vous entends, ont fait des erreurs, est-ce qu'il faut pour autant les massacrer, la Presse se trompe quelquefois , il faut qu'elle corrige, alors on lui pardonne, il faut que tout soit proportionné dans la vie, il faut pas que les gens perdent la raison, et là j'avais vu ces dernier jours beaucoup de gens perdre la raison, avec des réactions disproportionnées, et avec une violence qui en fait à cherché un procès politique sur la base d'une affaire qui est triste mais qui est l'affaire d'un homme, et en tout cas moi je veux que nos concitoyens sachent une chose , les gens qui travaillent autour de moi sont des gens propres ,, autour de moi tout est transparent, c'est contrôlé par la Cour des Comptes, le Premier Président a rendu son rapport hier, conformément à la constitution, mais ça ne veut pas dire que tout le monde doit en faire le procès chaque jour, il y a une séparation des pouvoirs et pour ma part je prends toujours mes responsabilités toujours, et je ne me suis jamais défaussé dans la vie, et je ne commencerai pas aujourd'hui, parce qu'on ne peut pas demander aux ministres, aux fonctionnaires, aux Forces de l'Ordre de prendre tous les risques et dès qu'il y a un problème se carapater, en disant le problème c'est l'autre, ça ne marche pas comme ça dans la République en tout cas dans la mienne !
A mon avis cette conclusion est absolument significative de la grande erreur persistante de Monsieur Emmanuel Macron , il ne s'est jamais rendu compte que la République est une et indivisible, qu'elle n'est pas la République exemplaire à laquelle il croit, une république à géométrie variable, qu'il n'a pas le pouvoir de pratiquer, et qui en fait ressort d'une utopie qu'il entretient dans ses nuages idéologiques, une république aux contours modulables selon les circonstances de sa fantaisie, et c'est surtout cette erreur persistante que la classe politique et les français lui reprochent.
Il y a 3 minutes - Alors qu'il était très attendu, sur l'affaire ayant impliqué son ancien responsable à la sécurité, Alexandre Benalla, le président français a rompu ...
20h32: Lors
d'un déplacement à Bagnères-de-Bigorre, Emmanuel Macron s'est exprimé face aux
journalistes. La sanction contre Alexandre Benalla "était ...
Il faut
avoir un sacré toupet dans la séquence actuelle pour marcher sur la presse,
pardon le «pouvoir médiatique», comme Macron l'a fait mardi soir devant son ...
Alexandre
Benalla a touché son salaire intégral au mois de mai en dépit de sa mise à pied
de 15 jours, a annoncé mercredi le directeur de cabinet d'Emmanuel ...
Les
commissions d'enquête de l'Assemblée nationale et du Sénat ont poursuivi leurs
travaux ce mercredi. À l'Assemblée nationale, deux camps s'opposent: les ...
Affaire Benalla : Emmanuel Macron contre-attaque face à la presse ... En marge d'un bain de foule à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), Emmanuel Macron, qui a taclé les. ... Pour sa première sortie publique depuis le scandale, Emmanuel Macron a défendu ... Focus sur le vrai du faux des allégations à ce.
L'affaire Benalla n'est pas une simple affaire d'un dérapage d'un individu zélé qui perd le sens des réalités en étant imbu et ivre des fonctions qu'il occupe à la Présidence de la République.
Pour bien comprendre cette affaire il convient de prendre en compte le cursus même de ce chargé de mission assez spécial.
Pour être précis A. Benalla n'aurait pas obtenu ce poste s'il ne s'était pas rendu indispensable pendant la campagne électorale aux yeux du Président Macron.
Son militantisme, son activisme même ont à l'évidence séduit le candidat Macron qui a reconnu dans son zèle des qualités qu'il apprécie et applique lui même dans sa propre démarche politique.
Les campagnes électorales sont des moments d'intenses activités qui soudent les hommes dans l'action, les barrières sociologiques éventuelles, des interdits disparaissent, des liens forts se créent avec un seul objectif : gagner.
Il n'est donc pas étonnant a priori que Benalla en raison des services rendus, que Macron lui propose d'accéder à des fonctions "officieuses" au sein du cabinet à l'Elysée, en guise de remerciements.
Toutefois, ce processus comporte une faille : entre le temps de la campagne et celui de la présidence, il y a une transformation substantielle, on passe d'un temps " privé " à un temps officiel public, du temps des copains à celui de l'Etat puissance !
A l'évidence il y a eu mélange des deux à l'Elysée dans tous les aspects:
- celui tout d'abord du choix de la personne, un copain, pour remplir des missions officielles indépendamment de toutes autres considérations,
- celui du respect des procédures qui se simplifient car pour tous il a la confiance totale du Chef de l'Etat dont il incarne pour partie l'autorité, les portes s'ouvrent d'elles mêmes.
Aujourd'hui Emmanuel Macron déclare bravache " Je suis seul responsable " .
Oui en effet il est responsable mais pas seulement, il est coupable d'avoir confondu le temps du copinage de la campagne et celui de l'exercice régalien du pouvoir.
La République exemplaire du " Nouveau Monde ", si chère à Jupiter, est passée par perte et profit.
Emmanuel Macron devrait méditer l'adage maghrébin
" Copain oui, mais le service d'abord ! "
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