Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

05 décembre 2012

ArcelorMittal : Mon point de vue

Éditorial de lucienne magalie pons

A  l’assemblée Nationale  l droite voulu jouer les gros bras,  notamment Christian Jacob  le Président du Groupe UMP ( un Groupe  d’un parti  en crise  décomposé ) lors de la séance de questions d'actualité à l'Assemblée nationale, le 4 décembre, sur la situation du site  ArcelorMittal de Florange, en reprenant dans sa question au Premier Ministre des  arguments tirés  des effluves de la presse  en croyant faire le gros malin. Ceci a donné l’occasion au premier Ministre de lui répondre finement d’abord  et ensuite sérieusement en  restituant les termes principaux de l’accord sur ArcelorMittal 
Voici  la question de Christian Jacob et la réponse du Premier Ministre Jean_Marc Ayrault :

M. le président:  La parole est à M. Christian Jacob.
M. Christian Jacob Monsieur le Premier ministre, M. Montebourg nous annonçait mardi dernier : « Nous avons un repreneur crédible qui souhaite investir 400 millions d’euros pour rénover les hauts fourneaux de Florange ». Personne sur ces bancs ne peut imaginer un instant qu’un ministre de la République ait pu mentir à ce point à la représentation nationale ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
 M. Henri Jibrayel.: Polémique inutile !
M. Christian Jacob: Pourtant, vous l’avez désavoué et humilié publiquement vendredi dernier en affirmant qu’il n’y a aucun repreneur. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Bruno Le Roux.:Amnésique !
M. Philippe Martin: Et des repreneurs à l’UMP, il y en a ?
 M. Christian Jacob Monsieur le Premier ministre, vous portez la responsabilité d’un double échec. L’échec de Florange tout d’abord, puisque vous avez confirmé que les hauts fourneaux ne pouvaient pas redémarrer dans un avenir prévisible. Et puis celui de la France, monsieur le Premier ministre, avec ce message catastrophique que vous adressez aux investisseurs étrangers, en laissant un ministre de la République utiliser la menace de la nationalisation comme une arme de négociation. Cela n’est pas acceptable vis-à-vis des investisseurs potentiels.
 Monsieur le Premier ministre, je vous demande de vous expliquer solennellement sur trois points. Tout d’abord, y avait-il, oui ou non, un repreneur pour le site de Florange ? (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
 Deuxièmement, avez-vous l’assurance formelle que l’alimentation en gaz des hauts fourneaux ne sera pas coupée ? Si tel n’est pas le cas, c’est une véritable trahison à l’égard des salariés. (Exclamations persistantes sur les bancs du groupe SRC.)
 M. le président: S’il vous plaît, mes chers collègues, veuillez écouter la question de M. Jacob.
 M. Christian Jacob : Troisièmement, la presse évoque un accord secret qui vous lierait avec M. Mittal sur des investissements qui seraient réalisés sur un site proche de Nantes. Monsieur le Premier ministre, pouvez-vous, oui ou non, démentir immédiatement cette information ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
 M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
 M. Jean-Marc Ayrault,
 : Premier ministre. Monsieur le président du groupe UMP – c’est bien cela, je ne me trompe pas ? (Rires et applaudissements sur plusieurs bancs des groupes SRC et écologiste. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
 M. Christian Jacob. Répondez à la question !
 M. Jean-Marc Ayrault:  Premier ministre. Monsieur Jacob, vous avez de la mémoire : vous vous souvenez donc certainement qu’en 2006, dans le cadre d’une OPA hostile, M. Mittal et son groupe se sont porté acquéreurs d’Arcelor.
 M. Dominique Le Mèner. C’était sous Jospin !
 M. Jean-Marc Ayrault:  Premier ministre. Ce n’est pas une bonne chose pour les grands groupes industriels français et européens, qu’une telle possibilité subsiste dans notre législation. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé que le Parlement soit rapidement saisi de propositions propres à faire en sorte que ce genre de situation ne se reproduise plus, et que les OPA hostiles n’imposent plus leur droit aux grands groupes industriels français et européens. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe SRC.)
 À peine deux ans plus tard, monsieur Jacob, venait l’affaire de l’aciérie de Gandrange. Cela aussi vous dit-il quelque chose ? Des investissements devaient y être réalisés, Gandrange devait être sauvée. Aujourd’hui, Gandrange est une friche industrielle : il n’y a plus rien ! Les engagements pris n’étaient pas solides. Pourquoi cela ? Parce qu’ils étaient conditionnés à la situation du marché de l’acier.
 Eh bien, les engagements que mon Gouvernement a obtenu de M. Mittal aujourd’hui n’ont rien à de tel. Ce sont des engagements sans conditions dont le premier objectif est de préserver les emplois et l’avenir du site industriel. (Applaudissements sur plusieurs bancs des groupes SRC et écologiste.)
 M. Bruno Le Roux : Très bien !
 M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Venons-en maintenant aux attaques – assez basses – que vous venez de formuler à mon endroit. (Exclamations sur plusieurs bancs du groupe UMP.) Comment pouvez-vous imaginer un instant que lorsque je prends des décisions en tant que chef du Gouvernement, je ne les prendrai pas dans l’intérêt de la nation et de tous les territoires ? Vous avez rapporté des mensonges, je tiens à les démentir de la façon la plus solennelle !
 M. Paul Giacobbi. Très bien !
 M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Ma conception de l’État, ce n’est pas de me soucier d’un seul site industriel. S’agissant de la sidérurgie, je me suis préoccupé, avec le Gouvernement, de trois sites : celui de Florange, celui de Dunkerque, et celui de Fos-sur-Mer. S’agissant du site de Basse-Indre, en Loire-Atlantique, il sera certes préservé, mais une partie de ses activités de conditionnement sera transférée à Florange.
Ne me faites donc pas dire l’inverse de ce que je dis. Toutes les décisions que le Gouvernement a prises l’ont été dans le souci de l’intérêt général, et pour préserver l’emploi partout sur le territoire français. Je rappelle que le groupe dont vous parlez emploie 20 000 personnes en France. L’intérêt des Français, c’est que le Gouvernement s’occupe de l’emploi partout, cela n’était pas la même chose avec la précédente majorité. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur de nombreux bancs du groupe UMP.)

Une seconde fois le Premier Ministre s’est exprimé sur ArcelorMittal en réponse à une question du Député Michel Liebgott du SRC, mais cette fois la question du Député était formulée  très correctement  envers le Premier Ministre , lequel a répondu en apportant encore des précisions :

M. le président. La parole est à M. Michel Liebgott, pour le groupe socialiste, républicain et citoyen.
M. Michel Liebgott. Monsieur le Premier ministre, depuis l’annonce de la fermeture de la filière liquide de l’usine de Florange et en particulier des hauts-fourneaux de Hayange, vous avez exigé du groupe ArcelorMittal des engagements fermes correspondant à des investissements précis et chiffrés. Ils doivent permettre d’assurer, avec les 5 000 emplois directs et indirects, le maintien sur le long terme de l’activité sidérurgique en Lorraine. Sous la pression du ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC), le groupe ArcelorMittal vous a indiqué qu’il investirait 180 millions d’euros dans les cinq ans qui viennent – contre 17 millions sous le gouvernement Fillon ! Je veux retenir de tout cela ce qui est essentiel pour les salariés.
Contrairement à ce qui était prévu par ArcelorMittal, le plan social d’entreprise pour la filière liquide concernant 650 emplois est abandonné ; 600 emplois du secteur emballage dont l’avenir était menacé sont préservés, la production susceptible de disparaître dans ce domaine d’activité passant de 200 000 à 500 000 tonnes par an ; enfin, des investissements pour conserver les aciers pour l’automobile sont actés. Il s’agit là de bonnes nouvelles.
Toutefois, demeurent des inquiétudes auxquelles il nous faut répondre. Avez-vous toutes les assurances nécessaires, d’un point de vue industriel, pour le redémarrage de la filière liquide dans le cadre du projet Ulcos ? Surtout, comment allez-vous contrôler le groupe ArcelorMittal, afin qu’il respecte tous ses engagements ? Ce contrôle par l’autorité publique est absolument indispensable. Il doit associer les syndicats, les élus qui ne croient plus aux promesses d’un groupe peu respectueux de ses engagements et, en dépit des dividendes distribués, encore en difficulté.
(Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC.)
M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.
M. Marc Francina. Où est Montebourg ?
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Monsieur le député Michel Liebgott, je voudrais d’abord rendre hommage à tous les élus du territoire que vous représentez pour leur courage et leur détermination aux côtés des salariés que je tiens aussi à saluer. Sans la détermination de ces derniers, sans leur esprit de solidarité, sans leur dignité et sans leur courage, le Gouvernement n’aurait pas eu les moyens de créer le rapport de force nécessaire pour obtenir les engagements auxquels vous venez de faire allusion. Je tenais à le dire devant la représentation nationale. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs du groupe écologiste.)
Oui, le Gouvernement avait deux objectifs : l’emploi et l’avenir du site industriel de Florange.
S’agissant de l’emploi, je rappelle que le site de Florange compte plus de 2 800 salariés dont 650 sont concernés par les hauts-fourneaux. Dans l’objectif de maintenir des emplois, nous avons obtenu un engagement du groupe Mittal. La bataille a été difficile. Il a fallu créer un rapport de force. Mais il n’y aura pas de plan social à Mittal et à Florange. C’est essentiel quand on connaît la difficulté de beaucoup de sites industriels français pour obtenir un tel acquis très important. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe SRC.)
Concernant le site industriel de Florange, il y avait des inquiétudes sérieuses quant à l’avenir de la partie « aval », ce que l’on appelle le « froid », en particulier sur l’emballage – le « packaging » comme l’on dit –,…
M. Lucien Degauchy. Montebourg aurait été plus marrant !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …où l’avenir était tout à fait incertain. Nous avons obtenu un engagement sans condition, j’y ai fait allusion tout à l’heure, d’un investissement de 180 millions d’euros sur cette filière, notamment sur l’emballage. Je le répète, l’engagement a été inconditionnel, alors que sous la majorité précédente – M. Jacob m’a permis de le rappeler –, on conditionnait ce type d’engagement à la situation du marché de l’acier. Là est la différence essentielle : alors que le gouvernement précédent n’a pas su sécuriser Gandrange, nous, nous allons développer Florange ! (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Nous devons, pour autant, aller au-delà. Il convient, en effet, d’engager des investissements d’avenir avec le projet Ulcos. Ce projet est complexe,…
M. Charles de La Verpillière. Oh oui !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. …mais il est innovant parce qu’il a pour objectif de concilier développement industriel et respect de l’environnement. C’est ce caractère particulièrement innovant qui explique la nécessité d’investissements très importants dans le domaine de la recherche et du développement, et nécessairement du temps. C’est pourquoi, même si Mittal s’est engagé à participer – et c’est le troisième engagement de ce groupe – au développement de ce projet, il est nécessaire d’investir de l’argent public. L’État prendra ses responsabilités. Ainsi, 150 millions d’euros sont déjà réservés dans le cadre des investissements d’avenir, dont une grande de partie ira tout de suite à l’investissement d’un démonstrateur nécessaire pour développer ce projet ambitieux d’une filière industrielle moderne et environnementale de la production d’acier pour le XXIe siècle.
M. Céleste Lett. C’est ce qu’on a déjà fait !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. Tel est l’engagement du Gouvernement. Cela représente, c’est vrai, beaucoup d’argent, mais c’est dans l’intérêt de l’avenir de l’industrie française. Et ce qui est vrai pour ce site, l’est pour d’autres.
M. Jean-François Lamour. C’est poussif comme réponse !
M. Jean-Marc Ayrault, Premier ministre. L’État prendra ses responsabilités : protéger les salariés quand ils sont en difficulté, les défendre quand c’est nécessaire, mais, en même temps, investir, accompagner les projets industriels d’avenir.
S’agissant du contrôle des engagements qui ont été pris, le Gouvernement prendra toutes ses responsabilités. Je recevrai, demain, l’intersyndicale à laquelle je donnerai toutes les précisions auxquelles elle a droit, et ce dans la transparence la plus totale. J’indiquerai aussi les méthodes de contrôle que le Gouvernement entend mettre en œuvre. Le lendemain, je recevrai les élus de la région, du département et des communes concernés. J’ai, enfin, demandé aux ministres particulièrement en pointe dans ce dossier, d’abord à Arnaud Montebourg (« Bravo ! » et applaudissements sur les bancs du groupe SRC) auquel je tiens à rendre hommage, Michel Sapin, Delphine Batho et Geneviève Fioraso (Mêmes mouvements) d’être à mes côtés pour relever le défi du développement économique et industriel de la Lorraine. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC et sur plusieurs bancs des groupes écologiste, et RRDP.)

ooOoo 

Notre point de vue : Commençons par le Commencement :


Pour que tout soit clair, débarrassons-nous d’abord   des critiques et des miasmes  répandues par certains  médias et personnalités politiques  mal intentionnés contre  le pouvoir en place, lesquels faisant références à des « sources  concordantes »  ou à des  « sources anonymes » visaient  en premier lieu  Arnaud Montebourg  qui d’après eux   aurait  été désavoué  par le Premier Ministre, qu’il aurait eu l’intention de démissionner, etc...,  ensuite visant  la teneur de l’accord et surtout le Premier Ministre  Jean-Marc Ayrault qui aurait, toujours d’après ces médias, favorisé un site ArcelorMittal situé dans  sa région de Nantes, au détriment d’autres sites ArcelorMittal implantés en France,  ou encore d’avoir passé des « accords secrets » avec  Monsieur Mittal  et trahi les salariés, et en soutenant aussi que les hauts fourneaux  seraient fermés et non pas maintenus…
Autant de critiques et de rumeurs, incontrôlées; irresponsables et  frappées de mensonges qui empoisonnent l'atmosphère syndicale et même les séances  à l'Assemblée Nationale.
 Ainsi on a pu remarquer que les syndicats, lesquels   soulignons-le,  depuis des années n’ont pu venir à bout de Monsieur Mittal , et qui étaient eux plutôt favorables à une nationalisation provisoire  du site de Florange  en attendant de le remettre à un éventuel repreneur , ces syndicats donc  qui attendaient une nationalisation provisoire  se sont d’abord montrés déçus  après l’annonce  d’un accord du Gouvernement avec Monsieur Mittal, puis de crescendo en crescendo , intoxiqués eux aussi par les critiques et les réactions des politiques opposés au Gouvernement, sont passés de la déception à l’inquiétude, puis de l’inquiétude au doute et enfin à  une sorte d’agressivité  accusatrice,  probablement aiguisés en plus  par le désir de se montrer dans la  « com » comme des partenaires sociaux incontournables situés au-dessus du Gouvernement.

 ooOoo
 Une Parenthèse : mon petit coup de gueule du jour contre syndicats qui se font instrumentaliser par certains médias :
Rappelons que sous l’ancien quinquennat les syndicats représentatifs des salariés  étaient  quelquefois convoqués  en consultation  par l’ex président de la république,  il  écoutait leurs revendications,  puis ensuite quelques jours ou quelques  temps après  il concluait en faisant siennes les propositions patronales, notamment celle du  syndicat patronal le Medef , et prenait  avec son Gouvernement  les décisions qui lui convenait, comme il le voulait,  en passant outre l’avis des syndicats  des salariés qui se trouvaient gros jean comme devant.
D’autant que Nicolas Sarkozy disposait à l’Assemblée Nationale et au Sénat d’une majorité UMP confortable (tombée depuis)  pour faire voter "ses lois" les doigts dans le nez !
Depuis mai 2012 , mois du  renversement de Nicolas Sarkozy et de son Gouvernement par la Gauche, dès sa prise de pouvoir  François Hollande  a tenu à restituer  aux Syndicats représentatifs des salariés leur rôle,   en les invitant à négocier sur tous les grands sujets sociaux et économique avec  les     syndicats patronaux, et au sein même des entreprises avec les chefs d’entreprises, en se proposant d'intervenir avec son Gouvernement qu'en cas de blocage, pour aider à trouver une solution et pour trancher. 
Mais voilà cette grande considération et confiance que leur a manifesté François Hollande, le soutien qu'il leur accorde,  leur est monté à la tête,  à tel point qu’ils s’imaginent pouvoir se substituer au Gouvernement lui dicter des solutions, exiger des explications, l’accuser de trahison, le mettre au défi !
 Pour moi j’estime   qu’ils sont instrumentalisés  par les médias  et  et qu'ils ont pris "la grosse tête", et  qu’ils  devraient   réfléchir à deux fois et même à plusieurs fois,   avant de se précipiter devant les caméras , de  cracher dans des micros et d’accorder des interviewes dans la presse et sur les ondes et les écrans,  d’autant que dans le cas d’Arcelor-Mittal  le Premier Ministre  doit recevoir l’inter syndicale ce Mercredi  et a promis  de répondre exactement sur toutes les questions qu’ils lui poseront,   et en attendant  tous ces discoureurs syndicalistes auraient du se montrer responsables  et discrets  en attendant cet entretien.
Enfin  j’estime d’une manière générale qu’il serait souhaitable que les Syndicats représentatifs de salariés,  auxquels le Président Hollande a restitué  leur rôle et leur parole en les tirant  du marasme et de la marginalisation résiduelle ,  dans lequel les avait plongé le précédent quinquennat, ,  fassent preuve du respect et  des retenues qui s’imposent  en considérant qu’ils sont appelés à  formuler des revendications, à donner leur avis, à faire des propositions,  et non pas à dicter des décisions au Gouvernement et à le juger par des critiques insensées,  et qu’ils n’oublient pas non plus que quand ils échouent dans leurs négociations le Gouvernement leur vient en aide en prenant le relais.
Il n’existe  pas d’accord  miracle, le Gouvernement a fait de son mieux  dans l’affaire ArcelorMittal et la solution qu’il a retenue et annoncée le Vendredi 30 Avril 2012  ne demande qu’une chose pour réussir, la vigilance quand à l’exécution des promesses de Monsieur Mittal, dans ce contexte le Gouvernement qui tient en réserve, s’il en était besoin,  l’arme dissuasive d’une nationalisation provisoire (ou définitive ) du site de Florange, solution extrême qu’il faut éviter en considération des milliers d’emplois  (20 000 environ) procurés par les autres sites ArcelorMittal  implantés en France , prendra toutes ses responsabilités, et bien du côté des syndicats et de salariés ce seraient bon aussi qu'ils prennent   eux aussi leurs responsabilités, il n’est pas bon de créer un climat de suspicion qui fait les délices d’une droite en déconfiture qui n’est jamais parvenue  à tenir ses promesses , encore moins ses engagements.
Fin de la parenthèse
ooOoo
Pour que tout soit clair, nous pensons utile de relire l’annonce* faite par Le Premier ministre le vendredi 30 novembre 2012  par laquelle il déclarait qu’il n’y aurait pas de plan social à Florange,  que le  groupe   Mittal s’engageait  à investir au moins 180 millions d’euros sur les 5 prochaines années à Florange, afin de pérenniser les activités liées à la filière froide,  et que le  groupe avait  réaffirmé son ancrage industriel en France (Dunkerque et Fos).
 Les  hauts fourneaux de Florange seront maintenus "dans un état qui permette, le moment venu, la réalisation d’un projet industriel d’avenir, c’est le projet ULCOS", avait  indiqué Jean-Marc Ayrault dans son intervention  L’Etat a réservé 150 millions d’euros du programme des Investissements d’avenir pour la réalisation de ce projet visant à produire de l’acier de façon économe en énergie et respectueuse de l’environnement. "Il est prêt à augmenter sa participation pour accompagner activement ce projet", avait aussi  souligné le Premier ministre.
*Voici ci-dessous   l’intervention  du Premier Ministre, en la lisant nous n’y trouvons aucun désaveu pour Arnaud Montebourg et d’un, et de deux que les critiques de l’oppositions ne sont pas fondées :
Source :  Portail du Gouvernement 
1 – Depuis son installation, le gouvernement a travaillé sans relâche pour que le site industriel de Florange continue à vivre et à se développer et pour que ses salariés soient protégés.
2 – Le gouvernement avait trois objectifs : pas de plan social, des investissements importants sur le site, et le maintien des hauts fourneaux de Florange pour permettre la préparation d’un projet industriel d’avenir, ULCOS.
Le groupe ArcelorMittal a accepté les conditions que j’ai formulées :
    Ce soir, je vous annonce qu’il n’y aura pas de plan social à Florange.
    Le groupe Mittal s’est engagé à investir au moins 180 M€ sur les 5 prochaines années à Florange. Ainsi, les activités du site liées à la filière froide, et notamment l’emballage, seront pérennisées et renforcées par un programme d’investissements industriels. Cela permettra de sécuriser les salariés qui travaillent dans ces activités.
    ArcelorMittal a réaffirmé son ancrage industriel sur notre territoire, notamment à travers ses sites de Dunkerque et Fos dans leur configuration actuelle. La consolidation de l’activité sur le site à Florange ne se fera pas au détriment d’autres activités similaires en France. Il s’y est engagé.
    La faible activité actuelle en Europe ne permet pas d’envisager un redémarrage des hauts fourneaux à court terme. Mais le Gouvernement a obtenu l’engagement du groupe de les maintenir dans un état qui permette, le moment venu, la réalisation d’un projet industriel d’avenir. C’est le projet ULCOS : il s’agit de produire de l’acier de façon économe en énergie et plus respectueuse de l’environnement par la captation du CO2. L’Etat a déjà réservé 150M€ au sein du programme d’investissements d’avenir. Il est prêt à augmenter sa participation pour accompagner activement ce projet. ArcelorMittal a accepté de poursuivre les études engagées en ce sens.
    Le Gouvernement a ainsi démontré la capacité d’intervention de l’Etat afin de faire émerger des solutions positives en termes d’emploi, d’investissement et de projet industriel d’avenir. Et ce dans une filière pourtant affectée par une situation particulièrement difficile.
    Ces engagements d’ArcelorMittal sont inconditionnels. Le gouvernement veillera à ce qu’ils soient respectés scrupuleusement. Il utilisera tous les moyens nécessaires en cas de non-respect.
3- Le gouvernement est donc intervenu pour assurer l’avenir industriel du site de Florange. Mais il s’agit aussi de préparer l’avenir d’une sidérurgie à la pointe de la technologie.
Le projet ULCOS est un projet d’excellence industrielle et d’excellence environnementale. C’est un projet sur lequel l’Etat s’engage avec résolution aux côtés de la Lorraine. Je veux que la Lorraine, si souvent meurtrie dans son histoire industrielle, envisage à nouveau avec confiance son avenir. Je veux que, notamment avec ce projet, elle soit un exemple pour le renouveau industriel de la France, qui est au cœur du nouveau modèle français. Je rencontrerai prochainement les élus lorrains pour poursuivre avec eux le travail sur ce renouveau. Je veux leur rendre hommage, et je salue la détermination des salariés.
4- Le gouvernement n’a pas retenu l’hypothèse d’une nationalisation transitoire, qui a pu être évoquée ces derniers jours. Il a écarté cette solution au vu des engagements qu’il a obtenus d’ArcelorMittal.
La nationalisation, c’est-à-dire l’expropriation par « nécessité publique », peut certes être nécessaire dans des circonstances historiques particulières ou pour sauvegarder des intérêts supérieurs de la Nation.
Mais elle n’est pas efficace face à un problème de débouchés pour une entreprise ou face à un problème de compétitivité.
Je rappelle que le gouvernement a fait le choix du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi. Il s’agit d’une priorité nationale.
C’est par ce Pacte que nous allons reconquérir la compétitivité que nous avons perdue depuis dix ans.
C’est par la mobilisation de tous les acteurs, sur l’impulsion de l’Etat, que nous regagnerons des marchés, retrouverons le chemin de la croissance et gagnerons la bataille de l’emploi.
Ma conception du rôle de l’Etat est qu’il doit animer, impulser, réguler l’activité économique, et protéger les intérêts stratégiques.
C’est pourquoi, il doit investir lui-même dans les projets d’avenir qui ne sont pas immédiatement rentables. C’est l’exemple d’ULCOS.
C’est pourquoi, il prendra autant que nécessaire des participations dans des entreprises stratégiques dont la survie serait en jeu, comme cela a été le cas avec Alstom.
C’est pourquoi, il renforce la régulation des comportements des acteurs économiques et financiers. C’est le sens de la prochaine loi de séparation des activités bancaires, indispensable pour que la confiance revienne. Et le ministre de l’économie et des finances, Pierre MOSCOVICI, me fera des propositions pour renforcer la législation qui protège nos entreprises des OPA hostiles.
Le gouvernement est au côté des salariés qui se battent pour l’emploi. Il est au côté des élus et des populations qui se battent pour le développement de leur territoire. Il est totalement mobilisé pour le renouveau industriel de la France et le redressement du pays.
Revue de Presse, à lire en triant le bon grain de l'ivraie
Ce premier article sélectionné fait partie du bon grain , très documenté il explique la situation de Mittal en France mais aussi en Europe notamment :
Quand aux articles ci-dessous il reste à trier le bon grain de l'ivraie :


Florange: réunion sous tension à Matignon

L'Express - ‎Il y a 34 minutes ‎
La rencontre mercredi à Matignon entre Jean-Marc Ayrault et les sidérurgistes de Florange s'annonce tendue. Les syndicalistes exigent des explications quant à l'accord signé par le gouvernement avec le géant de l'acier ArcelorMittal, qui scelle la fin des ...
 
 


04 décembre 2012

FILLON-COPE : Aucun accord trouvé lors de leur rencontre de ce jour

Éditorial de lucienne magalie pons




D’abord le sujet bateau qui  excite  les médias  depuis 19 heures,  c’est l’entretien de François Fillon et Jean-François Copé,  ils attendent une réponse,   vers les 20 h ils sont fixés : aucun accord  

 20 h.  : Les sujets sont toujours sur la table, en effet  selon  une information de BFM TV, reprise par d’autres médias,  aucun accord n'a été trouvé entre Fillon et Copé lors de leur troisième entretien  à l'Assemblée Nationale, ce mardi 4 décembre 2012.

Cet entretien, comme  les deux précédents d’hier, était prévu pour faire  avancer  leurs discussions  « sur les sujets sur la table » en vue  de  tenter de trouver un accord sur la date d'un nouveau vote des militants pour élire le président de l'UMP.

Ces discussions ne sont pas rompues, elles devraient reprendre demain.

_________________________________________________________________________________________________

Dans le cadre de la crise UMP  que s’est-il passé d’autre en ce mardi 4 Décembre 2012 ?


10 h 30 : Créé  il y a une semaine par François Fillon,  le  « Rassemblement UMP », par abréviation le « R-UMP, qui regroupe 72 députés fillonistes, contre 123 UMP   a été officiellement  constitué , il est doté d'un temps de parole, a  annoncé le président PS de l'Assemblé Nationale  Claude Bartolone 

15 heures. La séance de questions au gouvernement commence à L’Assemblée Nationale,  les députés entrent dans l’hémicycle, d’après les médias : d'un côté les UMP "historiques", rangés derrière Jean-François Copé, de l'autre les députés  du R-UMP -  rangés derrière  François Fillon., mais ils  s'installent dans les rangs de l'Assemblée nationale. aux mêmes places que celles qu'ils occupaient sous l'étiquette UMP, selon la volonté de Christian Jacob  qui avait  indiqué : «Je ne souhaitais pas qu'il y ait des changements de places dans l'hémicycle et, d'autre part, ne pas changer les affectations de postes dans les commissions".


La journée de Mardi s’est déroulée comme les précédentes avec ses flots de déclarations, réactions  et critiques  émanant de différentes personnalités impliquées ou non dans le conflit,  reprises et commentées par des médias et des observateurs, nous avons décidé de ne pas les reprendre dans notre éditorial , la plupart déjà formulées et redites commencent  à  faire rengaine ou disque usé, mais nous vous proposons de les  lire dans  notre revue de presse, en effet certaines  observations ou boutades nouvelles « mordantes »  ont été lancées à l’encontre  de certaines personnalités et elles valent comme on dit «  le déplacement » «, pour aiguiser votre curiosité je n’en rapporterai qu’une ,  en cours de matinée  Noël Mamère, député-maire EELV de Bègles, interrogé sur i-Télé,  au sujet de  l'annonce par Jean-François Copé d'une participation de l'UMP à une manifestation contre le mariage homosexuel en janvier,  a  qualifié sur i-Télé  Jean-François Copé de "braqueur". "Monsieur  Copé, c'est d'abord un braqueur. Qu'il s'explique devant ses électeurs pour savoir comment il a pris le magot et le siège de l'UMP. Il ferait mieux de s'occuper de ce qui le regarde, c'est-à-dire la démocratie dans son propre parti"

Avant de passer en Revue de presse, il convient de présenter  les 72 membres du groupe « Rassemblement UMP, dont François Fillon est le Président,   par ordre alphabétique :

François Baroin, Jacques-Alain Bénisti, Marcel Bonnot, Valérie Boyer, Bernard Brochand, Dominique Bussereau, Jérôme Chartier, Guillaume Chevrollier, Jean-Louis Christ, Dino Cinieri, Éric Ciotti, Jean-Michel Couve, Bernard Debré, Jean-Pierre Decool, Rémi Delatte, Dominique Dord, Marianne Dubois, Christian Estrosi, François Fillon, Hervé Gaymard, Annie Genevard, Guy Geoffroy, Georges Ginesta, Charles-Ange Ginesy, Jean-Pierre Giran, Philippe Goujon, Claude Greff, Anne Grommerch, Arlette Grosskost, M. Serge Grouard; Françoise Guégot, Jean-Claude Guibal, Jean-Jacques Guillet, Michel Heinrich, Patrick Hetzel, Philippe Houillon, Charles de La Verpillière, Jean-François Lamour, Thierry Lazaro, Isabelle Le Callennec, Dominique Le Mèner, Alain Leboeuf, Pierre Lellouche, Jean Leonetti, Céleste Lett, Geneviève Levy, Véronique Louwagie, Gilles Lurton, Alain Marc, Alain Marleix, Philippe-Armand Martin, Jean-Claude Mathis, Jean-Claude Mignon, Patrick Ollier, Valérie Pécresse, Michel Piron, Bérengère Poletti, Christophe Priou, Frédéric Reiss, Arnaud Robinet, Camille de Rocca Serra, Sophie Rohfritsch, Paul Salen, Michel Sordi, Lionel Tardy, Guy Teissier, François Vannson, Jean-Sébastien Vialatte, Jean-Pierre Vigier, Laurent Wauquiez et Éric Woerth.


Revue de presse :

1)Pas d'accord entre Fillon et Copé

Les deux hommes tentent toujours de trouver une issue à la crise.




Deux groupes UMP siègent à l'Assemblée

Le Point
 - ‎Il y a 1 heure ‎




Pour la première fois de son histoire, l'UMP est représentée par deux groupes parlementaires au Palais-Bourbon. Suivez en direct les derniers événements. L'Assemblée nationale. © Julien Muguet / Maxppp ...
Votre source favorite :Crise à l'UMP : ambiance "glaciale" à l'AssembléeMetro France
Zone géographique : Haïti :Un groupe parlementaire pour Fillon. Avantages et inconvénientsOuest-France


 

Arche de Zöé : Procès en correctionnel ouvert le 3 décembre 2012

Éditorial de lucienne magalie pons




L’affaire de l’Arche de Zoé qui avait fait la « UNE » de tous les médias  avec un parfum de scandale politique ,  en 2007 lors du  quinquennat de Nicolas Sarkozy   revient à la surface,  avec  l’ouverture le Lundi 2 décembre du  procès en correctionnel  de l'association l'Arche de Zoé qui avait tenté de faire venir en France 103 enfants présentés comme orphelins du Darfour, alors qu’il étaient du Tchad .

Rappelons que  25 octobre 2007, les membres de l'association avaient été arrêtés à l'aéroport d'Abéché alors qu'ils faisaient embarquer, couverts  de faux bandages, des enfants qu'ils comptaient ramener en France en les présentant comme des orphelins alors qu’ils s’agissaient d’enfants  Tchadiens, qui pour la majorité  d’entre eux avaient des parents.

Des familles au nombre de  358  s’apprêtaient à les accueillir et s’étaient engagées à les faire suivre médicalement en France ;

Tout ce montage très compliqué dans lequel étaient intervenus  s’est donc effondré  quand le 27 Octobre 2007,  elles ont attendu vainement l’arrivée des enfants à l’aéroport de 


Ce  Procès    s'est ouvert  lundi  3 décembre, en l’absence d’Eric Breteau, Fondateur et Président de cette association à l’époque des faits,  et de  sa compagne Emilie Lelouch.


En dépit de demandes réitérées des parties civiles, le Tribunal Correctionnel de Paris n'a pas souhaité délivrer de mandats d'arrêt pour faire venir en France Eric Breteau et Emilie Lelouch qui ont refait leur vie , et sont actuellement installés en Afrique du Sud où ils tiennent des chambres d’Hôtel.

Très pris par leurs affaires sans doute ont fait savoir la semaine dernière qu’ils ne seraient ni présents, ni représentés.

Ils donnent l’impression d’avoir tourné définitivement cette page « noire » de leur tentative aventureuse de l’année 2007 sous un montage frauduleux et rocambolesque 103 orphelins présentés  mensongèrement comme des orphelins du Darfour, on peut se demander comment le Tribunal a pu croire un  seul instant qu’ils se présenterait au procès !..


"J'étais persuadée qu'il (Eric Breteau, ndlr) viendrait, ne serait-ce pour s'expliquer. C'est inadmissible", a  constaté  la présidente Marie-Françoise Guidolin  qui suppose que  "son orgueil l'a peut-être empêché de venir ici et être confronté face à son échec", en considérant toutefois  que  le dossier était "amplement fourni" pour les juger en leur absence.

Quoiqu’il en soit le Procès se déroulera en présence des  membres de l’Association  impliqués dans cette affaire qui a défrayé la chronique en 2007, et  qui peut se résumer comme une ignoble exploitation scandaleuse de l’humanitaire, 


Les accusés sont poursuivis pour "escroquerie" , "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire à l'adoption" et "aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers" en France.


Pour mémoire

 Historique  résumé de l’Affaire  « Arche de Zöé »:


Créée à l'origine pour venir en aide aux enfants victimes du tsunami de décembre 2004 en Asie, notamment dans la région de Banda Aceh en Indonésie, elle étend ses activités au Soudan et au Tchad en 2007, au travers de l'« Opération Darfour », également désignée comme opération « Children Rescue » au Tchad.


En 2005 et 2006, l'association travaillait  sur la réhabilitation des zones sinistrées en Indonésie, conséquence du tsunami de décembre 2004 dans la région. L'association met en place quatre camps de réfugiés à l'ouest de Banda Aceh. L'opération « Books for Children » visait  à donner à plus de 100 000 enfants de la région la possibilité « d'accéder à des lieux de culture, d'enrichissement intellectuel et d'épanouissement6 »
.
 En 2007  l’association étend   ses activités au Soudan et au Tchad  au travers de l'« Opération Darfour », également désignée comme  « Children Rescue »au Tchad, en effet , l'association se fait enregistrer sous le nom de "Children Rescue" à Abéché, dans l'est du Tchad. Officiellement, elle est censée gérer un centre de soins pour les enfants victimes du conflit au Darfour.  Elle prétend à l’époque avoir l'agrément du Haut Commissariat pour les réfugiés de l'ONU et des autorités tchadiennes ..


Les acteurs :

 En 2007 l’association  est présidée par Éric Breteau, pompier volontaire à Argenteuil et par ailleurs ancien président de la Fédération française de 4x4.



Deux associations connexes regroupant les familles qui souhaitaient accueillir des enfants avaient déjà  été  créées  précédemment :  Le Collectif des familles pour les orphelins du Darfour (COFOD) en France le 17 juillet 2004,   Kiro et Louna — COFOD en Belgique le 14 septembre 2005.


L'« Opération Darfour 2007 »  avait pour objectif de collecter des dons en vue d’organiser l'évacuation d'enfants de moins de 5 ans orphelins (jusqu'à 10 000)7 afin de leur faire obtenir un statut de demandeur d'asile via des familles d'accueil, voire de permettre par la suite à ces familles d'accueil de procéder à une adoption simple ou plénière des enfants recueillis à la condition nécessaire que l'asile ait été accordé, puis que l'administrateur ad hoc qui représente l'enfant ait fait une demande de naturalisation, que celle-ci ait été acceptée, ce qui permettrait la demande d'agrément et l'attribution éventuelle par les services de l'aide sociale à l'enfance, les   « dons »  demandés  par  l'association étaient en moyenne de 1 490 € par famille d’accueil.

Le 25 octobre 2007 plusieurs bénévoles et responsables de l'association qui accompagnaient un premier  groupe de 103 enfants sur le point de quitter le Tchad, sont arrêtés par les autorités de police  du pays de même que les membres d'équipage de l'avion affrété  auprès d'une société espagnole. Ils sont soupçonnés par les autorités locales de se livrer à un enlèvement d'enfants. Le président tchadien, Idriss Déby, affirme que les enfants concernés ne sont pas orphelins et qu'ils ont pu être « enlevés » pour alimenter « des réseaux pédophiles » ou encore « un réseau de trafic d'organes »


6 personnes liées à L'Arche de Zoé, dont le président de l'association Éric Breteau et sa compagne Émilie Lelouch, le président du COFOD Philippe Van Winckelberg, le vice-président du COFOD Alain Peligat, la vice-présidente du COFOD et journaliste Marie Agnès Peleran, - ainsi que deux autres journalistes qui les accompagnaient, sept Espagnols et deux Tchadiens, sont mis en détention à Abéché ;

(Marie Agnès Peleran, journaliste à  « France 3 Méditerranée » et vice-présidente du COFOD, avait pris un congé sans solde pour participer à l'opération. Les deux autres journalistes couvraient l'opération humanitaire pour les médias : Marc Garmirian, reporter de l'Agence CAPA et Jean-Daniel Guillou du collectif photo Synchro-X.)



Le 26 octobre 2007, Rama Yade,  la secrétaire d'Etat aux droits de l'homme de la République française,  juge l'opération "illégale et irresponsable". Elle assure que les autorités françaises ont "tout fait" pour empêcher les responsables de l'opération de réaliser leur projet

Le 26 octobre 2007 : dans le cadre d’une information judiciaire  pour « exercice  illicite de l'activité d'intermédiaire en adoption de mineurs ou de placement en vue d'une adoption éventuelle de la part des familles d'accueil et après avoir suivi le processus administratif en vigueur conformément à la loi », la Justice française effectue une perquisition  au siège de l'association qui est également la résidence parisienne du président de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur,Jean-François Dhainaut, ainsi qu'au domicile d'Eric Breteau.


Le 28 octobre 2007  le Président de la République française, Nicolas Sarkozy,  dénonce une opération "illégale" et "inacceptable".


Au moins une partie des parents des enfants concernés affirment au Tchad qu’ils  ont été trompés par l’Association  sur la vraie nature du projet , pour certains ils  avaient cru,  selon ce que l’Association leur avait promis,  d’envoyer leurs enfants en France pour des vacances ou encore d’être accueilli  par des familles françaises qui s’étaient engagées à les faire soigner ;

 Les membres de l'association l'Arche de Zoé sont par ailleurs  accusés  par des organisations humanitaires telle que l’UNICEF  d'avoir su qu'il ne s'agissait pas d'orphelins Des organisations humanitaires telles que l'UNICEF ont dénoncé la démarche de l'Arche de Zoé.


Au fil des jours cette affaire dans la quelle des noms de personnalité notoire sont  de plus en plus cités,  redouble d’échos dans les médias , elle devient une affaire politique et donne lieu à des polémiques , des déclarations, des affirmations des démentis , comme nous avons le  « chic »  de le faire en France  à tout propos, mais cette fois il s’agit d’une affaire très grave  et chacun a le souci d’extraire  au jour le jour,  des masses d’informations qui sont publiées en boucle,  le fil conducteur  du scandale  qui prend des allures d’affaire politique et d’Etat.

 Le 30 octobre 2007, les neuf Français sont inculpés d'enlèvement de mineurs et d'escroquerie, tandis que les sept Espagnols sont inculpés de complicité d'enlèvement

D'après une enquête menée conjointement par l'Unicef, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés et le Comité international de la Croix-Rouge, 85 % des enfants que transportait L'Arche de Zoé ne sont pas orphelins (75 % ont leurs deux parents, 10 % en ont un) et les trois quarts sont tchadiens (des ethnies Masalit et Zaghawa)19.

Jacques Wilmart, pilote d'avion belge ayant transporté entre la frontière tchado-soudanaise et Abéché une partie des 103 enfants, est inculpé et écroué le 31 octobre 2007

Le 3 novembre 2007, Nicolas Sarkozy se rend au Tchad pour récupérer et ramener en France  via  l’Espagne, avec son avion présidentiel,  les trois journalistes français et les quatre hôtesses espagnoles que   la justice tchadienne libèrent tous  le même jour ; Avant de repartir Nicolas Sarkozy et le Président Tchadien Déby donnent un bref point de presse commun, puis  l’avion présidentiel décolle  pour Madrid  pour  déposer les Hôtesses espagnoles, et  après une brève conférence de presse conjointe entre Nicolas Sarkozy et José Luis Rodríguez Zapatero,   l'avion présidentiel français   décolle  pour atterrira  à  l'aéroport militaire de Villacoublay 

Le 9 novembre 2007, les trois Espagnols et le pilote belge qui étaient inculpés de complicité avec L'Arche de Zoé sont remis en liberté

Le procès tchadien  a débuté le 21 décembre 2007 devant la Cour criminelle de N'Djamena.

Les six ressortissants français sont accusés de « tentative d'enlèvement » sur 103 enfants prétendus orphelins. D'après le code pénal tchadien, Éric Breteau (37 ans), Émilie Lelouch (31 ans), Alain Péligat (56 ans), Philippe Van Winkelberg (48 ans), Dominique Aubry (50 ans) et Nadia Merimi (31 ans) encourent de 5 à 20 ans de prison accompagnés de travaux forcés.

Le réquisitoire du procureur général a plaidé pour une peine de 7 à 11 ans de travaux forcés tandis que les avocats des accusés ont plaidé l'acquittement.

Le verdict rendu par la cour de justice le 26 décembre 2007 à 18h30 condamne les six membres de l'association à huit ans de prison assortis de travaux forcés et à une condamnation pécuniaire de 4,12 milliards de francs CFA soit environ 6,5 millions d'euros (40 millions de francs CFA par enfant), à payer aux familles solidairement avec deux autres condamnés dans cette affaire.
Retour en France

 Retour en France ;Le 28 décembre 2007, à 21h10, ils sont rapatriés en France, à l'aéroport du Bourget, afin qu'ils puissent purger leur peine conformément aux conventions existant entre le Tchad et la France pour l'extradition des ressortissants condamnés de ces deux pays.

Ils sont placés dans la prison de Fresnes,  au centre médical de la prison, les six membres de l'arche de Zoé étant affaiblis par une grève de la faim qu'ils ont entreprise au Tchad.

Lors de l'audience du 28 janvier 2008, le tribunal correctionnel de Créteil a déterminé 8 années de prison ferme comme peine équivalente aux huit ans de travaux forcés auxquels ils ont été condamnés au Tchad23. Suite à cette transposition de la peine en droit français, une demande de grâce a été déposée par les avocats auprès des autorités tchadiennes.

  La Grâce présidentielle Tchadienne - Le 31 mars 2008, le président du Tchad Idriss Déby Itno signe un décret leur accordant la grâce présidentielle. Dans la soirée, les six membres de l'Arche de Zoé sont tous libérés.  La question des 4,12 milliards de francs CFA (6,3 millions d'euros) que les condamnés doivent toujours verser "solidairement" aux familles des 103 enfants reste posée. Cette question « n'est pas concernée par la grâce », a insisté le gouvernement tchadien.


Quatre d'entre eux (Eric Breteau, Emilie Lelouch, Philippe van Winkelberg, et Alain Péligat) restent visés par une instruction menée par le parquet de Paris pour "exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption", "aide au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France" et "escroquerie".

Le 12 avril 2009, deux otages sont menacés de mort par un groupe armé qui se fait appeler  "les Aigles de libération d'Afrique",  si la France ne rejuge pas l'Arche de Zoé. L'une des deux otages est un travailleur humanitaire français28, l'autre une  québécoise.

Finalement le 30 avril, les deux otages sont libérés.


En Octobre 2010, l’'association, son président Éric Breteau et cinq de ses membres (Emilie Lelouch, Philippe van Winkelberg, Alain Péligat, Dominique Aubry et Nadia Merimi), sont renvoyés en correctionnelle en octobre 2010. Les deux juges d'instruction ont estimé que les trois premiers pourraient être accusés d'« escroquerie au préjudice de 358 familles accueillantes et de bénévoles », d'aide à l'entrée et au séjour irrégulier de mineurs étrangers en France et d'exercice illégal de l'activité d'intermédiaire en vue d'adoption, chefs passibles de dix ans de prison et de 750 000 euros d'amende. Les juges ont en revanche conclu à un non-lieu vis-à-vis de Nadia Merimi et Dominique Aubry.

En octobre 2011 a lieu à Digne un procès intenté par l'État Tchadien contre le docteur Philippe Van Winkelberg auquel il réclame des dommages et intérêts de 6,3 M€. Le Tchad est débouté à l'issue du procès

 En décembre 2012, alors que les membres de l'association devaient comparaître en correctionnelle, ils font savoir à la justice qu'ils n'avaient « pas envie de s'expliquer ».


Faisant suite aux vives critiques des ONG, les agissements  de L’Association l’Arche de Zöé et de ses dirigeants ont été  vivement  condamnés unanimement en France. Noël Mamère  dénonce  un « néocolonialisme compassionnel ». Rama Yade, juge cet acte   « illégal et irresponsable ». , l’africaniste Bernard Lugan dénonce une « logique universaliste complètement coupée des réalités africaines »,  il explique que  du point de vue africain « l'image que l’affaire de l’Arche de Zoé a donnée en Afrique – même si elle est fausse – est qu’il s’agit d’un rapt massif : des Blancs sont venus en Afrique pour acheter des enfants, tels des esclavagistes ».

S’en sont suivies pendant le déroulement  des procédures et des instances  judiciaires  de l’affaire de l’Arche de Zöe , au Tchad et en France , de nombreuses déclarations, réactions , accusations émanant tant de personnalités que des médias,  sont venues alimenter des polémiques , en premier lieu les réactions tchadiennes et africaines  sur les procédures ,  notamment la dénonciation de l'ingérence française dans la justice tchadienne, elle  aussi critiquée pour ses nombreuses carences, comme celle d'avoir passé sous silence le rôle du ministère français des affaires étrangères, l'intervention du président Nicolas Sarkozy est  aussi critiquée  notamment  par le député tchadien Yorongar rival du Président Déby, dans une   lettre ouverte au président français, il reprend les accusations concernant l'implication de François Sarkozy, le frère cadet du président, dans l'affaire.

Paris Biotech Santé une association créée entre diverses université et centres de recherche visant à développer des applications de la recherche médicales est mise en cause pour des liens qui existeraient entre l’Arche de Zöé et Paris Biotech Santé , notamment par les médias en presse et en ligne  , le Nouvel Observateur , Le Réseau Voltaire, Cawa , Afrik, etc…

 Ces mises en cause sont alimentées depuis que Le 26 octobre 2007, la justice française a effectué une perquisition au siège de l'association L'Arche de Zoé, qui est également la résidence parisienne de Jean-François Dhainaut ,  président de l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur,   père de Stéphanie Dhainaut-Lefebvre, trésorière puis secrétaire générale de l'Arche de Zoé , et directrice adjointe de Paris Biotech Santé..

.Par ailleurs, François Sarkozy, frère du président français Nicolas Sarkozy et médecin, est membre du comité d'évaluation de Paris Biotech Santé, ce qui expliquerait pour ces médias l'intervention du chef de l'État français dans cette affaire.

Dans un premier temps, l'association Paris Biotech Santé a démenti tout lien avec l'Arche de Zoé autre que la double fonction de Stéphanie Lefebvre, mais par la suite   une lettre d'intention a été rendu publique faisant état d'un financement direct de Paris Biotech à L'Arche de Zoé, depuis l'opération tsunami en Asie du Sud ouest



L'arche de Zoé : procès d'un naufrage humanitaire

LaDépêche.fr
 - ‎Il y a 36 minutes ‎




Ils devaient ramener en France des orphelins du Darfour. Ils ont failli embarquer une centaine d'enfants tchadiens, la plupart pris à leurs parents. Le procès de cette bavure humanitaire s'ouvre aujourd'hui à Paris, sans les deux principaux responsables.

 

UMP : les sujets sont sur la table, Fillon et Copé se rencontreront une nouvelle fois ce Mardi

Éditorial de lucienne magalie pons



Comme nous le savons François Fillon et  Jean-François Copé se sont rencontrés hier à deux reprises, et  à l’issue de leur deuxième rencontre ils ne sont pas parvenus à trouver un accord, les sujets sont sur la table.

Peu d’informations ont filtré de leur entretien secret,  retenons l’essentiel   résumé de  ce que Jérome Chartier,  porte-parole  de François Fillon,  a expliqué  aux journalistes :  «  Rien n’est tranché, mais les deux hommes veulent mettre tous les sujets sur la table , sans interdit,    …, il n’y a pas d’échéance fixée pour un accord, pas de date , mais la volonté de faire  des avancées concrètes …., seuls François  Fillon  et Jean-François Copé pourraient en dire davantage, ….. , « Ils gardent cela dans le secret de leurs discussions (...) Je suis convaincu que tous les sujets sont sur la table et que la discussion est vraiment  engagée, …, «  Toutefois,  étape importante a été franchie, tant François Fillon que Jean François Copé   veulent tenter de trouver une issue favorable à la crise de leur parti


Jean-François Copé de son coté s’est expliqué publiquement Lundi  soir à l’issue de la deuxième rencontre,   voici exactement ce qu’il a déclaré selon une vidéo  publiée notamment sur Free.fr (rubrique Actualités) :

« Nous nous sommes rencontrés  à deux reprises aujourd’hui, François Fillon et moi, pour évoquer ensemble, voilà..les conditions éventuelles d’un accord politique, après la situation tendue que nous connaissons, je crois que c’était une très bonne chose  qu’on puisse  se parler comme nous l’avons fatt de manière constructive , je crois  qu’il faut aussi chercher à l’être et voilà, parce que  nous avons évoqué tous les sujets, c’est une bonne chose qu’on puisse nouer un dialogue politique en tête à tête , je crois que c’est bien  qu’on puisse se parler tous les deux, c’est important de le faire , et à la fois de travailler ensemble, et aussi des points de désaccords. »

En clair nous comprenons que les  conditions éventuelles d’un accord politique et les  points de désaccords seront toujours sur la table ce mardi,   et que si c’est une bonne chose  de nouer un dialogue politique  en tête à tête, les deux hommes politiques ne marchent pas encore la main dans la main.

.
Les médias  à la suite de ces deux déclarations  se sont livrés à certains commentaires, en général ils  rappellent  que François  Fillon  qui  estime que la victoire le 18 novembre dernier aurait dû  lui revenir, souhaite que les militants revotent très vite, mais que Jean-François Copé a estimé dimanche à Nancy  qu’une nouvelle élection avant les municipales  serait une folie en soulignant son ambition  d’une « vague bleue » sur les mairies en mars 2014 et son souhait d’organiser le vote après cette échéance. Les médias rappellent aussi, s’il en était besoin que Nicolas Sarkozy avait haussé le ton Vendredi dernier   en  donnant à Copé et Fillon jusqu’à Mardi pour trouver une solution à la crise de l’UMP, à défaut de quoi il déclarerait publiquement qu’ils sont disqualifiés pour diriger le parti.


C'est  avec cet Ultimatum  suspendu comme une Epée de Damoclès  au-dessus de leur tête-tête que ce Mardi  François Fillon et Jean-François Copé doivent se retrouver  ce mardi  sur les sujets qui sont en attente  étalés sur la table de leurs entretiens.


Inutile d’épiloguer, il est 6 h.30 au moment où nous terminons notre Editorial, sinon a espérer que la nuit leur aura donné conseil au moins en rêve pour trouver une solution à la crise de l’UMP, mais comme nous le savons il y encore loin du rêve à la réalité politique ;

REVUE DE PRESSE :


Source Actualités Free.fr et le Point.fr  :

Copé et Fillon se parlent à nouveau

la Nouvelle République
 - ‎Il y a 38 minutes ‎




Le député Jérome Chartier a inlassablement répété que les deux protagonistes avaient mis « tous les sujets sur la table ». - (AFP). Jean-François Copé et François Fillon ont discuté, deux fois, ce lundi. Ils ont prévu de se revoir ce mardi pour tenter de sortir de ...
Le groupe R-UMP installé mardi, les discussions continuent







 

03 décembre 2012

UMP : 2 parlementaires socialistes demandent aux présidents des 2 chambres de saisir Jean-Louis Debré sur le rôle de Sarkozy dans la crise de L'UMP

Éditorial de lucienne magalie pons




Nicolas Sarkozy  a vraiment mouillé plusieurs fois sa chemise pour tenter  de sortir par le haut  l’UMP  de la  terrible crise  dans laquelle elle se trouve, jusqu’à présent il a agit en interne sans intervenir publiquement, mais l’implication de l’ex-président de la République  a fait l’objet de nombreux commentaires dans les médias qui rapportaient les déclarations qui leur étaient dévoilées par l’entourage des deux camps opposés, à tel point qu’aujourd’hui  deux parlementaires du PS en observant cet étalage médiatique public ont demandé aux président des deux chambres, de saisir le Président du  Conseil Constitutionnel .


Rappelons que Nicolas Sarkozy  en tant qu'ancien président de la République, siège  au Conseil constitutionnel.


La sénatrice Laurence Rossignol et le député Christian Paul, dans une lettre rendue publique ce  lundi 3 décembre, la  écrivent que cette situation est "fort préjudiciable au fonctionnement de nos institutions". Pour eux, "aucun doute n'est possible : un membre du Conseil constitutionnel s'implique activement dans les affaires internes d'un parti politique". Or "l'article 1 de l'ordonnance du 13 novembre 1959 dispose que les membres du Conseil constitutionnel doivent s'abstenir de tout ce qui pourrait compromettre l'indépendance et la dignité de la fonction". L'argument selon lequel "en l'absence de déclaration publique et directe, l'indépendance serait respectée," est "fondé sur une interprétation restrictive" et il est "d'une grande hypocrisie", jugent-ils.

Ils  soulignent  dans leur lettre  que Nicolas Sarkozy  "a fait connaître ses préconisations pour résoudre la crise que traverse la formation politique dont il est issu. Plus récemment, nous avons appris qu'il adressait un ultimatum aux deux candidats qui se disputent la tête de l'UMP et les menaçait de les disqualifier publiquement".




 

UMP : une rencontre d'une heure a eu lieu ce matin entre Copé et Fillon, il doivent se revoir ce soir

Éditorial de lucienne magalie pons

Une rencontre seul à seul, à huis-clos  entre François Fillon et Jean-François Copé a eu lieu ce lundi en fin de matinée à l'Assemblée nationale, elle  s'est déroulée dans le bureau de François Fillon à l’Assemblée Nationale, et  a duré environ une heure.

Jean-François Copé a quitté le Palais Bourbon sans faire de déclaration.
Jérôme Chartier, pro-Fillon, s'est félicité que « la discussion soit engagée ». L'objectif est « d'aller vite pour trouver une solution de sortie de tempête la plus rapide possible », a-t-il déclaré à la presse  dans  les couloirs de l'Assemblée, en  annonçant que les deux hommes doivent se voir à nouveau en fin de journée. 

Le député Bernard Accoyer, filloniste  devenu  non-aligné, estimait ce lundi en début de matinée qu'il était nécessaire que les deux rivaux se parlent à huis clos et non par médias interposés, jusqu'à ce qu'accord s'ensuive. Jusqu'à la nuit s'il le fallait.

 Luc Chatel, élu vice-président de Copé a parlé d'« avancées » bilatérales, d'« espoir de sortie de crise », et a mis en avant la « volonté d'apaisement » de Jean- François Copé, rappelons cependant que Luc Chatel s’est prononcé
 Christian Jacob,  copéiste confirmé et  convaincu  est,  d’après les médias consterné par la perspective d'une scission du groupe des députés qu'il préside.
Rappelons  que  cette scission  à défaut d’accord  entre les deux partis  serait officialisée demain Mardi à L’assemblée Nationale , chaque  député  alors  prendrait   place dans l'hémicycle avec l'UMP  « historique » ou  au Rassemblement UMP autour de François Fillon.

Christian Jacob  cependant continue  de dire  « on peut arriver à un accord » lundi.

En début d'après midi, nous sommes en présence de deux hypothèses, d'une part  on  peut penser qu'ils ont  commencé a avancer sur quelques points et qu'avant de se revoir ce soir ils tiennent à se concerter chacun avec son camp, mais  d'autre part on peut penser aussi qu'il n'ont avancé sur aucun point et qu'ils vont chacun de son côté rendre compte à son camp pour adopter la conduite à tenir.


On peut aussi penser que Nicolas Sarkozy  sera  tenu au courant ou consulté  par l'un ou l'autre, ou les deux successivement,  avant ce soir, bref on peut tout imaginer. 

Si un accord intervenait entre François Fillon et Jean-François, le Point .fr sur son site s’avance à annoncer qu’un  accord  tripartite  entre Nicolas Sarkozy-Jean-François Copé-François Fillon devrait être rendu public mardi., il fixerait la date des prochaines élections internes , les modalités d’organisation de celles-ci et le sort réservé à l’actuelle équipe dirigeante, le Point.fr avance aussi qu’Alain Juppé pourrait joinre sa signature à cet accord.

Revue de Presse : 

UMP : la discussion entre Fillon-Copé «est engagée» sur un ...

Les Échos
 - ‎Il y a 33 minutes ‎
Après un entretien d'environ une heure ce lundi matin, les deux rivaux se verront de nouveau dans l'après-midi. Objectif : « aller vite pour trouver une solution de sortie de tempête la plus rapide possible », selon Jérôme Chartier. UMP : la discussion entre ...
Zone géographique : Haïti :UMP. Copé et Fillon se sont rencontrés pour fixer une dateOuest-France
Zone géographique : États-Unis :UMP : entre Copé et Fillon, les "choses avancent"leJDD.fr
Zone géographique : Guyane française :Fillon et Copé : de l'« africanisation »Le Petit journal de Kourou
  1. ·  
RTL.fr ‎- il y a 37 minutes
A la veille de la date butoir imposée par Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et François Fillon se sont rencontrés pendant un peu plus d'une ...
  1. Crise à l'UMP : une journée d'annonces, en attendant une rencontre...
TF1‎ - il y a 1 jour

·  UMP : la discussion entre Fillon-Copé «est engagée» sur un ...

www.lesechos.fr/.../0202425165459-ump-rencontre-fillon-...
il y a 1 heure – Après un entretien d'environ une heure ce lundi matin, les deux rivaux se verront de nouveau dans l'après-midi....

·  UMP - Copé-Fillon, la rencontre - Le Point

www.lepoint.fr › Politique
il y a 4 heures – À la veille de la date butoir imposée par Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et François Fillon se rencontraient lundi en fin de matinée pour ...

·  UMP: début de la rencontre Fillon/Copé à l'Assemblée ... - Le Point

www.lepoint.fr › Société
il y a 1 heure – A la veille de la date butoir imposée par Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé et François Fillon se rencontrent lundi pour parler du point qui ...

·  UMP: début de la rencontre Fillon/Copé à l'Assemblée nationale ...

tempsreel.nouvelobs.com › TopNews
il y a 1 heure – PARIS (AFP) - La rencontre entre François Fillon et Jean-François Copé censée trouver une issue à la crise de l'UMP a débuté lundi peu après ...

·  EN DIRECT. UMP : entre Copé et Fillon, "la discussion est engagée ...

tempsreel.nouvelobs.com › La bataille de l'UMP
il y a 6 heures – "Jean-François Copé et François Fillon se sont rencontrés". C'est une déclaration "fracassante" du porte-parole de François Fillon, Jérôme ...

·  Le Figaro - Flash Actu : UMP: la rencontre Fillon-Copé terminée

www.lefigaro.fr/.../97001-20121203FILWWW00444-ump...
il y a 56 minutes – La rencontre entre François Fillon et Jean-François Copé censée trouver une issue à la crise de l'UMP s'est achevée aujourd'hui peu après ...

·  Politique : Première rencontre Fillon-Copé pour sortir de la crise à l ...

www.bfmtv.com/.../premiere-rencontre-fillon-cope-sortir-cr...
il y a 4 heures – Après la guerre par médias et soutiens interposés, François Fillon et Jean-François Copé se retrouvent lundi pour évoquer les conditions d'un ...