Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

08 juillet 2012

François Hollande et Angela Merkel célèbrent le 50° anniversaire de la réconciliation Franco-Allemande - Reims le 8 juillet 2O12 -

Éditorial de lucienne magalie pons

La France et l’Allemagne célèbrent une année franco-allemande, qui vient de s’ouvrir ce jour à Reims par la célébration du 50° anniversaire de la réconciliation franco-allemande, qui avait été scellée dans la cathédrale de cette ville le 8 juillet 1962 par le général de Gaulle et le chancelier chrétien-démocrate Konrad Adenauer , suivront d’autres célébrations et cérémonies commémoratives, notamment. le 22 septembre 2012, à Ludwigsbourg à l'occasion du 50° anniversaire du "discours à la jeunesse allemande" du Général de Gaulle, le 22 janvier 2013 à Berlin la célébration du cinquantenaire de la signature du traité de l'Elysée, et en juillet 2013 en France la commémoration du cinquantième anniversaire de la création de l'Office franco-allemand pour la jeunesse

Aujourd’hui à Reims le président français François Hollande et la chancelière allemande Angela Merkel se sont retrouvés à Reims (Est France) pour célébrer le 50e anniversaire de la réconciliation franco-allemande.

Le Président Français et la Chancelière Allemande ont passé en revue les soldats de la brigade franco-allemande alors que la garde républicaine jouait les hymnes nationaux des deux pays, avant d'entrer dans la Cathédrale de Reims à l'occasion du 50ème anniversaire de "la messe pour la paix".

Le président français et la chancelière allemande ont ensuite pris la parole, sous la pluie et sur le parvis de la cathédrale, en louant les relations d'amitié franco-allemandes depuis plus de cinquante ans.

Reportage vidéos :


_________
extrait


________

UMP - Réunion à huis-clos du Samedi 7 Juillet 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

Ceux des médias qui guettaient une confrontation ou un pugilat pour la Présidence de l’UMP entre et François Fillon candidat déclaré depuis le 30 juin, et Jean François Copé candidat présumé ont certainement été désappointés samedi à l'occasion de la réunion interne du parti. Ni l’un ni l’autre ne se sont affrontés directement, chacun s’est positionné parallèlement dans des attitudes différentes, François Fillon comme « Chef de l’opposition » d’après ses partisans, Jean François Copé comme un Chef de famille, d’après les médias.

Ne savent-ils pas ces médias en quête perpétuelle de « querelles des chefs » que ces deux loups présidentiables UMP se déchirent de préférence par médias interposés en lançant l’un contre l’autre des coups de dents, mais qu’ils se gardent bien en présence des cadres militants de se montrer agressifs l’un contre l’autre ?

D’autant que la réunion, à huit-clos au siège du Parti à Paris, réunissait quelques 350 cadres départementaux de l'UMP pour tirer le bilan des élections et préparer le congrès et l'élection du Président de l’UMP qui doit avoir lieu en automne, un menu sérieux qui ne devait pas laisser place à un duel qui aurait fait désordre !

A noter que François Fillon, est arrivé une heure et demie après le début de la réunion, en provenance du Mans où il avait participé le même jour à la sixième édition de la course automobile du Mans.

Petit résumé :

1°) François Fillon lors de cette réunion à huis clos qui était pourtant consacrée à l’organisation du prochain Congrès UMP, s’est lancé contre François Hollande, il l’a accusé notamment de "mettre en danger l'Europe par son aveuglement idéologique" et a qualifié de "mystification" le discours de politique générale de son successeur Jean-Marc Ayrault. ; il a aussi dénoncé la remise en cause des 35 heures pour répondre à la fin des heures supplémentaires défiscalisées annoncée par le gouvernement.

Puis revenant aux affaires de l’UMP et sur le poste de Président de l’UMP, il a déclaré : "Cette campagne qui s'ouvre ne doit être ni dramatisée ni escamotée"…

Pour ses partisans, François Fillon, "s'est placé en chef de l'opposition contre Hollande et contre Ayrault". "Il a fait un discours très structuré pour sonner la mobilisation générale", a déclaré l’un de ses partisans..

(A cet effet, François Fillon va entreprendre la semaine prochaine une tournée des cent fédérations UMP)

2 ) Jean-François Copé animait le débat à la tribune et répondait aux militants :

Il a plaidé pour "l'unité d'un grand parti de droite et de centre-droit", où l'expression des sensibilités qu'il défend "n'étouffe pas la parole du parti".

Jean François Copé s’est félicité en soulignant le bien-fondé de la stratégie UMP du "ni-ni" face au Front national (ni alliance avec le FN, ni appel à voter à gauche). "Il y a eu un soutien unanime à la ligne que je défends", a-t-il réaffirmé, en jetant peut-être implicitement ou intentionnellement un petit gravier contre François Fillon qui rappelons-le avait contesté cette ligne en mars 2011, avant de se replier dans le rang.

"Dans l'opposition, il faut créer les conditions d'une vague bleue aux élections de 2014", année de plusieurs scrutins locaux, a déclaré le député-maire de Meaux à sa sortie.

A l’issue de la réunion Jean François Copé lors d’un point de presse s’est montré conciliant : "François (Fillon) était des nôtres et a prononcé un beau discours, il n'y a aucune raison de faire la moindre polémique là-dessus", a-t-il dit, comme pour passer l’éponge définitivement sur la récente « querelle des chefs »

Alain Juppé, le maire de Bordeaux n’assistait pas à cette réunion, son absence a été interprétée par l’un de ses proches, Benoit Apparu "Ce n'est pas forcément un signe de désintérêt pour le parti", …, "Il a montré qu'il avait un projet très clair: ne pas confondre 2012 et 2017".

(Rappelons qu’Alain Juppé avait suggéré récemment d'installer une "équipe collégiale" à la tête de l'UMP, qu'il dirigerait, en échange de son engagement à ne pas être candidat à la présidentielle de 2017. D’après lui cette solution permettrait de repousser à une primaire ouverte, en 2016, le choix du candidat UMP à l'Elysée, afin d’éviter comme l’écrivait les médias inspirés « un match Copé/Fillon dès novembre. »

Les médias de leur côté interprètent l’absence d’Alain Juppé d’après certains d’entre eux, en se déclarant le premier, François Fillon a pris de vitesse le député-maire de Meaux (Seine-et-Marne) et a coupé du même coup l'herbe sous le pied à un autre ancien Premier ministre, Alain Juppé, dont la proposition de candidature "consensuelle" ne rencontre guère d'écho.

Cependant la proposition d’Alain Juppé a trouvé au moins un écho "Il faut débattre de ce qu'a proposé Alain Juppé dans le cas où la campagne ne serait pas un débat d'idées, mais un affrontement de personnes", a considéré Bernard Accoyer, l'ancien président de l'Assemblée nationale.

Pour en revenir au « Chef de famille », les médias nous apprennent que Jean-François Copé, qui dit "rester zen", affirme qu'il n'est pas question de brûler les étapes et souligne se concentrer sur l'installation de l'opposition loin de "la confusion des genres". ….., "L'objectif pour nous maintenant, il est très clair, il est de créer les conditions d'une vague bleue pour les municipales de 2014 ainsi que les élections régionales et départementales", …, "Chacun est parfaitement conscient qu'il y aura à l'automne une élection interne pour désigner le futur président de l'UMP mais chacun conçoit bien (...) que tout cela doit se faire avec la perspective de préserver (...) la cohésion et l'unité d'un grand parti de droite et de centre droit", a-t-il ajouté

ooOoo

Reste à entrer dans le vif du sujet : L’agenda et les préparatifs

L'élection à la présidence de l'UMP est prévue pour les 18 et 25 novembre - dans l'hypothèse d'un second tour -, et la campagne officielle est fixée du 5 octobre au 17 novembre à minuit.

Les leaders candidat déclaré et candidat présumé ne vont cependant pas attendre le 5 octobre pour mobiliser leurs partisans, il s’agit pour l’un et l’autre de former ses bataillons fédéraux bien avant le congrès de l'automne :

- François Fillon candidat déclaré va entreprendre dès la semaine prochaine une tournée des cent fédérations UMP)

"Fillon n'est pas isolé, il tisse son réseau", estime un proche de l'ancien Premier ministre , dans ce réseau figurent en avant-première les anciens ministres Valérie Pécresse, Laurent Wauquiez, l'ex-président du Sénat Gérard Larcher, le représentant de la Droite populaire Eric Ciotti, président du conseil général des Alpes-Maritimes, l’une des importantes fédération de l'UMP après celle de Paris.

- Jean-François Copé candidat présumé pourrait se lancer à son tour lors de la réunion de son club, "Génération France", prévue les 25 et 26 août à Maussane (Bouches-du-Rhône).

"Ceux qui vont faire l'élection, ce sont les députés de base, le secrétaire départemental, les militants prêts à se déplacer pour aller voter", indique-t-on dans l'entourage de Jean-François Copé.

Les militants à jour de cotisation au moment du vote (260.000, selon l'UMP), seront appelés à choisir un triumvirat (président, vice-président, secrétaire général) par vote papier, dans chaque fédération départementale.

Revue de presse :

Le mot d'ordre : Pas de "guerre des chefs " pour voir la vidéo, recopiez et coller le lien ci-dessous dans votre fenêtre de recherche :

http://www.bfmtv.com/pas-de-guerre-des-chefs-a-l-ump-actu30343.html


Tenue à huis-clos la réunion interne de l'UMP a transpirée dans les médias , de nombreux articles lui sont consacrée, pour ne pas allonger la sauce , nous avons sélectionné ci-dessous deux articles qui nous ont paru plus étoffés et intéressants que d'autres :

  1. Devant les cadres de l'UMP, Copé et Fillon prennent date
Libération‎ - il y a 1 jour
François Fillon et Jean-François Copé
  1. Devant les cadres de l'UMP, Copé et Fillon prennent date
Le Nouvel Observateur‎ - il y a 1 jour

07 juillet 2012

Syrie : Conférence des Amis de la Syrie du vendredi 6 juillet 2012 à Paris (résumé)

Éditorial de lucienne magalie pons

Après les rencontres d’Istanbul et de Tunis, la troisième conférence des Amis du peuple syrien, s’est tenue hier vendredi à Paris, une centaine de pays étaient représentés, à l’exception de la Russie et de la Chine, étaient représentés.

Le Président François Hollande dans son discours d’ouverture de cette réunion a déclaré notamment que les Nations unies doivent agir rapidement pour tenter de débloquer la crise syrienne et précipiter la fin du régime de Bachar al Assad, et souhaiter l'adoption par le Conseil de sécurité de l'Onu d'une résolution pour imposer les dispositions du plan de paix de l'émissaire des Nations unies et de la Ligue arabe Kofi Annan.

"Aujourd'hui, notre réunion ici à Paris doit se fixer un but : encourager le Conseil de sécurité à prendre le plus vite possible ses responsabilités pour mieux soutenir le plan de sortie de crise", a dit le Président François Hollande

Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al Arabi, présent à la réunion de Paris l’a approuvé, il a déclaré notamment

"Il faut pousser le Conseil de sécurité à mettre fin à cette tragédie morale", a-t-il déclaré, indiquant que la réunion de vendredi ne pouvait se contenter de déclarations de bonnes intentions.

La France est favorable à une résolution autorisant tous les moyens, y compris militaires, pour faire appliquer le plan Annan, qui exige un désengagement militaire du régime et l'établissement d'un processus de transition politique.

(Rappelons que la Russie et la Chine s’opposent à qu’un tel projet se heurte à l'opposition de la Russie, depuis le début de la crise syrienne.)

Le secrétaire général de l'ONU, Monsieur Ban Ki-moon, a recommandé, vendredi 6 juillet, que la mission de l'ONU en Syrie soit "réorientée" vers un rôle plus politique, avec une "composante militaire réduite".

Les médias rapportent que M. Ban Ki_moon souhaite "maximiser les capacités de la Misnus [Mission de supervision des Nations unies en Syrie] visant à faciliter un dialogue politique" entre pouvoir et opposition syrienne, et prévoit de "redéployer [la Misnus] du terrain vers la capitale [Damas] pour minimiser les risques".

(Rappelons que Le Conseil de sécurité doit prendre une décision sur l'avenir de la Misnus, forte de 300 personnes, avant le 20 juillet, date d'expiration de son mandat. La Russie et la Chine souhaitent que la mission reste en place, mais les Etats-Unis et les membres européens du Conseil de sécurité doutent de l'intérêt de garder des observateurs en Syrie alors qu'il n'y a aucun cessez-le-feu. Le Conseil devrait discuter de ce sujet mercredi prochain et le vote devrait intervenir mercredi 18 juillet.)

Les participants à la conférence des amis de la Syrie ont appelé le Conseil de sécurité à adopter "d'urgence" une résolution contraignante, ", ouvrant la voie à des sanctions ou même au recours à la force.

Lors de cette conférence, Abdel Basset Sayda, Président du Conseil national syrien (CNS, opposition) a appelé les participants à se prononcer pour l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne et de corridors humanitaires. "Il faut prendre toutes les mesures afin d'établir une zone d'exclusion aérienne et des corridors humanitaires" et a assuré que "le régime est en train de tomber, de perdre le contrôle du territoire".

Abdel Basset Sayda a aussi lancé un appel à la communauté alaouite, minorité dont est issu Bachar Al-Assad et qui contrôle les leviers du pouvoir dans le pays : ….., "Nous souhaitons dire à nos frères alaouites qu'ils sont une composante importante du tissu national syrien. Nous n'allons pas les discriminer, seules les personnes responsables seront jugées" pour les crimes commis depuis dix-sept mois.

Selon le Ministre de la Défense vendredi sur Europe 1 Paris estime que la question de l'exil de Bachar El Assad est posée, mais juge que le président syrien ne pourra pas être accueilli dans un grand pays comme la Russie, la France ou les Etats-Unis.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a demandé une résolution de l'ONU sur la transition en Syrie assortie de menaces de sanctions. Madame Clinton a de nouveau accusé Pékin et Moscou de "bloquer" les progrès. Face aux critiques, le vice-ministre des affaires étrangères russe.

La Russie et la Chine ont boycotté la Conférence de Paris, mais en réponse à ces critiques, Sergueï Riabkov le vice-ministre des affaires étrangères Russe a rejeté vendredi l'idée que la Russie soutenait le régime du président syrien. La Russie et la Chine bloquent actuellement toute action résolue du Conseil de sécurité et boycottent la conférence de Paris.

La conférence a décidé "d'accroître massivement l'aide à l'opposition", notamment en lui fournissant des moyens de communication

ooOoo

Par ailleurs, le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté, vendredi 6 juillet, une nouvelle résolution très critique envers Damas, mais appelant toutes les parties à cesser la violence et insistant sur la nécessité de mener une véritable enquête internationale sur les crimes commis de part et d'autre.

Les quarante-sept Etats membres du Conseil ont refusé un amendement proposé par la Russie, qui souhaitait que la résolution "condamne fermement tous les actes de terrorisme en Syrie".

La présidente du Conseil Madame Laura Dupuy-Lasserre a déclaré "C'est un message du Conseil pour les victimes de cette crise qui continue et s'approfondit"…

De con côté Madame Eileen Chamberlain Donahoé, représentante américaine auprès du Conseil de l’ONU a déclaré : "Adopter la résolution, c'est un moyen de montrer notre solidarité vis-à-vis du peuple syrien".

Pour en savoir plus : ci-dessous un extrait de la déclaration du Président de la République Française, François Hollande (vidéo)


___________


ooOoo

Autres informations _ Source : Site de la Présidence de la République :

  • Image : Communiqué - Entretien entre le Président de la République et la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Madame Hillary Rodham Clinton

Publié le 06 jui 2012

Communiqué - Entretien entre le Président de la République et la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Madame Hillary Rodham Clinton

Entretien entre le Président de la République et la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Madame Hillary Rodham Clinton

Le Président de la République a reçu, cet après-midi, la Secrétaire d'Etat des Etats-Unis, Mme Hillary Rodham Clinton, qui participait à la Conférence du groupe des amis du peuple syrien organisée à Paris.

Le Président de la République et la Secrétaire d'Etat américaine sont revenus sur les conclusions de la réunion du groupe des amis du peuple syrien, à laquelle ont pris part une centaine d'Etats et plusieurs représentants de l'opposition syrienne. Cette réunion a permis d'apporter un soutien renouvelé au peuple syrien et de renforcer la pression sur le régime de Damas. Ils ont réaffirmé leur soutien à la mission de M. Kofi Annan, envoyé spécial conjoint des Nations Unies et de la Ligue arabe.

Ils ont également eu un échange approfondi sur les principaux sujets de l'actualité internationale sur lesquels la France et les Etats-Unis travaillent en étroite concertation.

Sur le Proche-Orient, ils ont souligné l'importance d'aider Israéliens et Palestiniens à reprendre au plus vite le dialogue dans des conditions acceptables pour chacune des parties.

Sur l'Iran, ils ont fait le point sur les discussions du groupe E3+3 avec l'Iran et celles de l'AIEA avec Téhéran. Ils ont réaffirmé leur attachement au dialogue dans le cadre de la double approche afin d'aboutir à la pleine application des résolutions du Conseil de sécurité et du Conseil des gouverneurs de l'AIEA.

Exprimant une même préoccupation concernant la grave situation au Mali, ils ont salué l'adoption, le 5 juillet, de la première résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies sur cette crise, qui fixe le cadre d'une solution politique globale. Ils ont réaffirmé le soutien de la France et des Etats-Unis aux actions de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et de l'Union Africaine, et à leurs efforts pour permettre le plein retour de la démocratie au Mali, garantir son unité et son intégrité territoriales et lutter contre le terrorisme sous toutes ses formes.

Le Président de la République a enfin évoqué, avec la Secrétaire d'Etat, l'accord conclu par les Chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne lors du Conseil européen des 28 et 29 juin, qui a permis des avancées significatives en équilibrant l'exigence de consolidation budgétaire par des mesures en faveur de la croissance et de la stabilité financière.

Cette visite de Mme Clinton a permis de réaffirmer la confiance qui anime le partenariat entre la France et les Etats-Unis.

Le Président de la République a reçu, cet après-midi, la Secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Mme Hillary Rodham Clinton, qui participait à la Conférence du groupe des amis du peuple syrien organisée à Paris. [...]

· Publié le 06 jui 2012

Discours d'ouverture de M. le Président de la République - 3ème Réunion du Groupe des Amis du Peuple Syrien

Mesdames, Messieurs les ministres,

Messieurs les secrétaires généraux,

Mesdames, Messieurs,

C'est une circonstance dramatique qui nous réunis aujourd'hui à Paris, la situation de la Syrie est chaque jour plus éprouvante. Elle appelle donc une mobilisation de la communauté internationale. Elle doit se situer à un niveau exceptionnel.

Je vous suis donc très reconnaissant d'être venus si nombreux, plus de 100 pays sont ici représentés, la moitié de la planète. C'est un encouragement pour la cause que nous portons mais c'est aussi un soutien majeur pour tous ceux qui, en Syrie, aspirent à la liberté. Je veux donc les saluer, ces militants de l'opposition syrienne. Ils sont courageux. Ils sont déterminés. Ils sont fiers. Ils ont pris leur destin en main. Certains arrivent tout juste de Syrie et y retourneront bientôt. Je veux leur exprimer, au nom de la France -- et j'en suis convaincu -- en votre nom, tout notre soutien. Je vous invite, d'ailleurs, à les rencontrer dans la maison du peuple syrien que nous avons aménagé pour eux et que je viens de visiter avec Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangères.

Le peuple syrien vit une violence d'une ampleur inouïe. Ce n'est pas la première fois dans son histoire mais là, la répression dure depuis 17 mois et elle a causé la mort de plus de 16 000 personnes, pour la plupart des civils, des femmes, des enfants. Des dizaines de milliers ont été blessés. Combien sont emprisonnés, torturés ? Combien ont disparu ? Combien sont déplacés, contraints de vivre dans la précarité, dans leur propre pays, cachés ou dans des pays voisins où déjà de nombreux Syriens ont trouvé refuge. C'est un bilan terrible que je dresse avec vous. Il est insupportable pour la conscience humaine, insupportable aussi pour la sécurité internationale. Car la situation est d'autant plus dangereuse que le régime syrien n'a d'autre stratégie qu'une escalade dans les massacres. Ce régime pense, comme d'autres avant lui, que c'est l'effroi qui dissuadera le peuple de revendiquer sa liberté alors que c'est la violence qui conduit de nombreux Syriens à rejoindre chaque jour l'opposition. Mais c'est ce déchaînement qui peut conduire à la guerre civile et c'est la raison pour laquelle nous devons arrêter ce processus. C'est une nécessité humaine et politique.

Nous le devons au peuple syrien, nous le devons aussi aux voisins de la Syrie, qui subissent la crise et craignent à juste raison pour leur avenir. Nous le devons aussi pour les principes qui nous guident pour l'avenir de notre planète. La sécurité et la stabilité de la région menacent la paix dans le monde. C'est pourquoi, par la voix de Laurent Fabius, j'ai confirmé la disponibilité de la France pour accueillir cette troisième réunion des amis du peuple syrien. Après celles de Tunis et d'Istanbul qui ont, à chaque moment, représentées une étape importante de la mobilisation de la communauté internationale. Je saisis l'occasion de notre rassemblement d'aujourd'hui pour réaffirmer l'engagement de la France à soutenir le peuple syrien, à lui permettre d'exercer son droit légitime à la liberté, de choisir son gouvernement et de décider pour lui-même de son avenir. L'engagement de la France rejoint le vôtre et je veux, malgré toutes les difficultés, vous exprimer ma confiance dans le mouvement que nous avons engagé. Déjà, la France a pris, avec ses partenaires européens, des mesures de sanction significatives contre le régime syrien. Aux Nations unies, avec vous, nos efforts communs ont permis l'adoption d'une résolution claire de l'Assemblée générale. Nous avons, en outre, obtenu que soit créé des mécanismes d'enquête qui sont des outils précieux pour démentir la propagande absurde de Bachar al-Assad et d'établir ainsi la réalité des faits.

Aujourd'hui, notre réunion, ici à Paris, doit se fixer un but : encourager le Conseil de sécurité à prendre le plus vite possible ses responsabilités pour mieux soutenir le plan de sortie de crise présenté par l'envoyé spécial, Kofi Annan. Voilà le but que nous devons rechercher.

Ma conviction est que le plan Annan reste le moyen le plus sûr de faire cesser ces violences et de mettre en œuvre une transition politique maitrisée. Je veux saluer l'effort exceptionnel des pays qui ont accepté de fournir des personnels à la mission d'observation des Nations unies en Syrie. C'est vrai qu'elle connait des difficultés mais elle reste indispensable.

Kofi Annan a pris l'initiative d'organiser une réunion importante à Genève le 30 juin dernier. Son résultat n'est pas entièrement satisfaisant mais il constitue un pas dans la bonne direction, ce pas vers un engagement sincère de tous les participants à soutenir le principe d'une transition politique et les moyens d'y parvenir, y compris en prenant des mesures fortes au Conseil de sécurité. Nous n'y sommes pas encore mais nous progressons.

Dans ce contexte, notre groupe des amis de la Syrie peut jouer un rôle important. D'abord, manifester notre soutien au peuple syrien mais aussi fournir une solution politique pour sortir de la crise. Notre groupe est ouvert à tous ceux qui partagent cet objectif, quelles que soient leurs différences, quelles que soient leurs sensibilités. Nous sommes prêts à travailler avec quiconque est de bonne volonté. Nous continuerons à nous mobiliser dans toutes les instances possibles et avec tous les partenaires et notamment aux Nations unies.

Je veux m'adresser à ceux qui ne sont pas là, à ceux qui nous reprochent de nous ingérer dans les affaires intérieures d'un Etat. Je veux leur dire qu'au moment où nous en sommes de la crise syrienne, il n'est plus contestable que cette crise est devenue une menace pour la paix et la sécurité internationales. Il faut donc en tirer les conséquences.

Bachar al-Assad doit partir, un gouvernement de transition doit être constitué, c'est l'intérêt de tous. A ceux qui soutiennent que le régime de Bachar al-Assad, aussi détestable soit-il, peut permettre d'éviter le chaos, je veux leur dire, qu'ils auront le régime le plus détestable et le chaos. Et ce chaos menacera leur intérêt.

A ceux aussi qui s'inquiètent pour l'équilibre de la région, je peux les comprendre, je peux les entendre. Je dois leur rappeler que nous avons un intérêt commun à travailler ensemble et que notre seul objectif c'est le retour à la stabilité et, en aucune façon, une stratégie d'influence que nous mettrions en œuvre.

Voilà, chers amis de la Syrie, ce que je voulais vous dire ce matin. Avec un appel pour que nous prenions cinq engagements aujourd'hui.

Le premier, c'est le refus de toute impunité pour tous les crimes commis en Syrie. Ils relèveront de la justice internationale.

Second engagement, c'est l'application de sanctions économiques financières à l'égard du régime syrien et une implication réelle et effective.

Troisième engagement, c'est le renforcement de notre soutien à l'opposition démocratique en lui fournissant tous les moyens et notamment ceux de la communication.

Quatrième engagement, c'est l'organisation d'une aide humanitaire efficace pour venir en soutien à la population syrienne. Et le dernier engagement, c'est la promesse que la communauté internationale aidera le peuple syrien à reconstruire ce beau pays, ce grand pays le jour venu.

Je forme donc le vœu que notre réunion de Paris accélère les recherches d'une solution politique à cette transition.

Notre nombre aujourd'hui, notre mobilisation, notre cohésion sont autant de signes encourageants pour le peuple syrien et inquiétants pour le régime. L'enjeu, c'est de hâter le moment de la transition car une chose est certaine, c'est que le régime de Bachar al-Assad ne tiendra pas. Sa chute est inéluctable et l'avènement de forces démocratiques en Syrie sera ce que nous pourrons en décider ensemble et le plus tôt sera le mieux.

Je vous appelle donc à cette mobilisation, et je vous demande, en ce moment si difficile pour le peuple syrien d'observer une minute de silence à la mémoire de toutes les victimes des violences en Syrie.


05 juillet 2012

Syrie : Au lendemain des accords de Genève les offensives et attaques continuent

Éditorial de lucienne magalie pons

D’après les agences de presse et les médias, au lendemain d’un accord de principe à Genève sur les principes d’une transition politique en Syrie l’armée syrienne a poursuivi son offensive sur des localités de la banlieue de Damas et dans plusieurs villes du pays.

Les habitants de Zamalka, situé à 10 km à l'est de Damas, avaient toutes les peines du monde dimanche à enterrer leurs morts, d’après une militante de l'opposition, Susan Ahmad, jointe par téléphone.

Les médias rapportent que plus de 40 personnes ont été tuées samedi par un obus tiré par les forces de sécurité syriennes sur une procession funéraire à Zamalka.

"La situation est vraiment mauvaise aujourd'hui autour de Damas", a indiqué Susan Ahmad. "Zamalka était un massacre mais nous ne pouvons pas enterrer tous les martyrs vu qu'il est dangereux d'être dans la rue et nous ne pouvons pas soigner les blessés. Il n'y a plus aucun médicament."

Les forces syriennes mènent des raids à Zamalka et à Douma, une ville d'un demi-million d'habitants située à la périphérie de Damas et assiégée depuis plusieurs semaines par l'armée fidèle à Bachar al Assad, ajoute Susan Ahmad.

"Douma est complètement détruite. Si vous allez à Douma, vous pouvez sentir l'odeur des corps. C'est vraiment comme une ville fantôme."

D’après l’Observatoire syrien pour les droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, plus de 150 personnes ont été tuées samedi et dimanche. L'OSDH a fait également état de bombardement dans la province de Deraa (sud) et dans la ville de Homs (centre).

Un militant de l’opposition, Walled Farès, habitant dans le quartier de Khalidya à Homs a déclaré : "On peut entendre les bombardements dans plusieurs quartiers de Homs aujourd'hui"

Rappelons que d’après le Groupe d’action Syrien la formation d'un gouvernement d'union nationale, qui inclurait des membres de l'actuel gouvernement et des membres de l'opposition, se fera sur la base d'un consentement mutuel.

Sur les principes de l’accord à Genève les grandes puissances participantes étaient arrivées à un consensus sur les principes d’une transition politique en Syrie, mais en ce qui concerne l’interprétation des termes de cet accord des déclarations divergentes ont suivies, le communiqué final de la Réunion de Genève fait l’objet d’interprétations contradictoires notamment en ce qui concerne le sort de Bachar El Hassad.

Rappelons que les pays membres du groupe d'action se sont mises d'accord sur la nécessité de la mise en place d'un gouvernement de transition à Damas, sans toutefois préciser le rôle que tiendrai l'actuel chef d'Etat Bachar El Hassad .

Laurent Fabius, le Ministre français des Affaires étrangères, a estimé dimanche sur TF1 que l’accord requiert implicitement le départ de Bachar El Assad du pouvoir en expliquant notamment : …."Le texte dit précisément qu'il y aura un gouvernement de transition qui aura tous les pouvoirs, donc ce ne sera pas Bachar El Assad"…."Il est dit que ce seront des personnes qui feront l'objet d'un consentement mutuel. Jamais l'opposition ne va accepter Bachar al Assad", a-t-il poursuivi. ……"Donc, ça signifie implicitement que Bachar al Assad doit partir. Bachar al Assad, à terme, c'est fini". …

Dans une interview publiée mardi par le quotidien turc Cumhuriyet, le président syrien,,a lui-même laissé entendre qu'il était prêt à quitter son poste ..., si cela pouvait aboutir au règlement du conflit"

Selon une source diplomatique occidentale dont le nom n’est pas cité dans les médias, la conférence des Amis de la Syrie qui doit se tenir vendredi à Paris consistera à "encourager" l'opposition syrienne à s'unifier et à "accroître la pression sur le régime syrien pour que soit appliqué le plan de Genève" et un cessez-le-feu jamais respecté.

Washington a estimé qu'il ouvrait la voie à l'ère "post-Assad", mais Moscou et Pékin, alliés de Damas, réaffirment qu'il revenait aux Syriens de déterminer leur avenir.

Le ministère syrien des Affaires étrangères s'est félicité mercredi de la position russe et chinoise, saluant l'accord tout en émettant des réserves sur "certains points", non précisés pour le moment.

A ceci s'ajoutent les divergences de l'opposition, dont les pourparlers au Caire se sont terminés dans une ambiance tendue au point que certains en sont venus aux mains. et après deux jours de deux jours de réunions, 200 représentants de 30 mouvements d'opposition sont parvenus à se mettre d'accord sur une transition excluant Bachar El Hassad , sans trouver d’accord sur les moyens d’y parvenir.. Des participants ont rapporté que des opposants avaient claqué la porte, accusant les autres de monopoliser les décisions.

Mais dans l’ensemble les groupes d’opposition Syriens rejettent le plan de Genève pour y parvenir, mais on peut comprendre qu’ils entendent prendre eux-mêmes des initiatives pour mettre en place une transition politique excluant Bachar EL Hassad dont ils exigent le départ de la Syrie.

Selon une source diplomatique occidentale, la conférence de Vendredi à Paris des Amis de la Syrie consistera d'ailleurs à "encourager" l'opposition syrienne à s'unifier et à "accroître la pression sur le régime syrien pour que soit appliqué le plan de Genève" et un cessez-le-feu jamais respecté.

La situation sur le terrain est tellement tendue que le Général Mood , chef d’une mission d’observateurs suspendue en raison des violences, s critiqué l'inaction internationale

Le Général Mood s’en est s'en est pris aux réunions stériles censées trouver une issue à près de 16 mois de violences, qui ont tué encore 70 personnes mercredi.

"Il y a beaucoup trop de discussions dans de beaux hôtels, dans d'agréables réunions, alors que l'on agit trop peu pour aller de l'avant et arrêter la violence", a-t-il affirmé à la presse à Damas, en reconnaissant toutefois la difficulté des pourparlers et en estimant que la réunion du 30 juin à Genève préconisant un gouvernement de transition était "le meilleur résultat possible en vue d'une issue pacifique pour le peuple syrien".

Enfin certains médias reviennent sur ce que l’on pourrait appeler « un serpent de mer » qui remonte assez souvent dans le flot d’informations et de rumeurs qui entourent le conflit Syrien , se rapportant aux pressions exercées par certains pays occidentaux sur Moscou pour que la Russie accueille le Président Bachar El Hassad et lui accorde l’asile politique...

Le quotidien russe « Kommersant » écrivait hier Mercredi en évoquant l’accord international conclu samedi à Genève sur les principes d'une transition politique en Syrie : "Les pays occidentaux, et tout d'abord, les Etats-Unis déploient des efforts actifs pour persuader Moscou de prendre le dirigeant syrien et de lui accorder l'asile politique", en citant une source diplomatique russe, …..Mais "nous n'avions pas et n'avons pas de projets de prendre Assad" en Russie, a affirmé cette source à ce quotidien.

De son côté, une source diplomatique occidentale n'a ni confirmé, ni démenti à Kommersant les informations sur cette "proposition insistante" qui aurait été faite à Moscou.

Ainsi, les Etats-Unis interprètent l'adoption de ce texte comme un "accord indirect de Moscou pour le départ d'al-Assad", commente le quotidien Russe « Kommersant »

Il est à noter que le Président Russe Vladimir Poutine n’a jamais dit ou promis jusqu’à présenta de recevoir Bachar El Hassad., et à ce propos pour mémoire lors de sa rencontre à Paris début Juin avec le Président Français François Hollande, lors leur conférence commune, une Journaliste s’est avisée de lui poser la question suivante.. : « Si on vous demandait d’acceuillir Bachar El Hassad et ses proches, ce serait une première étape à une solution pacifique …. Que répondriez-vous ? … », la réponse de Vladimir avait été courte et tranchante : : … « Je peux vous dire qu’il a beacoup plus visité Paris que Moscou … nous pouvons aussi voir le problème sous cet angle.. »

Le Président François Hollande était alors intervenu pour préciser qu’il n’était pas concerné (ndlr : pas au pouvoir) lors des visites des El Hassad, père et fils.

Jean-Marc Ayrault était l'invité du 20 h de TF1 le Mercredi 4 Juillet 2012

Éditorial de lucienne magalie pons



Commentaire Publié par l'éditeur de la vidéo :

Résumé : Je suis fondamentalement hostile à l'austérité, a déclaré le Premier ministre à Gilles Bouleau.

Il est revenu sur les mesures annoncées mercredi en Conseil des ministres . Avec deux mots d'ordre : "la croissance et la justice"

Conseil des Ministres du Mercredi 4 juillet 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

___________


__________

___________

à lire en cliquant sur le lien ci-dessous :

Compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 4 juillet 2012

Affaire Bettencourt-Sarkozy : Perquisitions

Éditorial de lucienne magalie pons

Certains médias et politiques de droite font allusion à "une justice spectacle" en soulignant que les perquisitions au domicile et dans les buraux de Nicolas Sarkozy ont eu lieu le même jour que la déclaration de politique générale de Jean-Marc Ayrault à l'Assemblée Nationale.

Il est évident qu'il n'y a eu aucune concertation entre l'exécutif et la justice, puisque les pouvoirs de la justice sont indépendants de l'exécutif, en vertu de la séparation des pouvoirs, mais comme d'habitude les politiques de droite relayés dans les médias qui les soutiennent veulent lancer une polémique sur fond de suspicion, ils se raccrochent à tout pour écumer leur rage d'avoir été écarté du pouvoir et de n'être plus qu'en minorité à l'Assemblée Nationale et au Sénat et pour tenter de surnager dans l'actualité en brassant dans les mares troubles dans lesquelles ils sont en voie de perdition.


Affaire Bettencourt : les reproches faits à... par BFMTV

Commentaire de l’éditeur de la vidéo :

« Affaire Bettencourt : les reproches faits à Nicolas Sarkozy par BFMTV

Mardi les policiers de la brigade financière et le juge Jean-Michel Gentil ont mené des perquisitions au domicile, au bureau et au cabinet d’avocat de Nicolas Sarkozy. Le but étant de mettre au clair cette affaire et de savoir si oui ou non, il y a eu un système de financement occulte dans la campagne de 2007 »

Revue de presse :


    1. Bettencourt : perquisitions chez Nicolas Sarkozy

Le Figaro‎ - il y a 15 heures

La justice s'interroge sur un éventuel financement politique occulte. Rien n'a été saisi dans l'ex-cabinet d'avocats de Nicolas Sarkozy, indique ...

    1. Perquisitions chez Sarkozy : Estrosi dénonce une «justice spectacle»

Libération‎ - il y a 18 heures

    1. Affaire Bettencourt: perquisitions au bureau et au domicile de Nicolas Sarkozy

Libération‎ - il y a 20 heures

2. Perquisitions chez Nicolas Sarkozy : une "justice spectacle" - Le Point

www.lepoint.fr › Politique

il y a 18 heures – L'ancien ministre s'en est pris à "cette médiocrité qui consiste à attendre que Nicolas Sarkozy soit parti en vacances pour aller perquisitionner ...

3. Pourquoi at-on perquisitionné chez Nicolas Sarkozy? - 20minutes

www.20minutes.fr/.../965797-affaire-bettencourt-pourquoi-a-t-on-...

il y a 17 heures – JUSTICE - Il s'agit d'un nouveau développement de l'affaire Bettencourt...

4. Affaire Bettencourt. Triple perquisition aux domiciles de Nicolas ...

www.ladepeche.fr › ActuFrance

il y a 22 heures – La justice pourrait gâcher les vacances canadiennes de Nicolas Sarkozy. Son nouveau bureau de la rue de Miromesnil, son.

5. Aucune saisie lors des perquisitions visant Nicolas Sarkozy

www.lemonde.fr/.../aucune-saisie-lors-des-perquisitions-visant-nicola...

il y a 18 heures – Le domicile et les bureaux de l'ancien président français, privé de son immunité depuis la mi-juin, ont été perquisitionnés mardi dans le cadre de l'affaire Bettencourt.

6. Affaire Bettencourt: perquisitions au bureau et au domicile de ...

actu.orange.fr/.../affaire-bettencourt-perquisitions-au-bureau-et-au-d...

il y a 20 heures – Des perquisitions ont été menées mardi au domicile, au bureau et à l'ancien cabinet d'avocat de Nicolas Sarkozy par le juge Jean-Michel ...

7. Bettencourt : les perquisitions chez Sarkozy n'ont rien donné - Le ...

tempsreel.nouvelobs.com › Société

il y a 18 heures – L'avocat de l'ex-chef de l'Etat affirme que la comparaison entre l'agenda de ce dernier et les témoignages "démentira formellement [sa] mise ...

8. Le Figaro - Flash Actu : Perquisition au domicile de Sarkozy

www.lefigaro.fr/.../97001-20120703FILWWW00871-perquisition-a...

il y a 1 jour – Le bureau de la rue de Miromesnil mis à la disposition de Nicolas Sarkozy a été perquisitionné ce matin par un juge chargé de l'affaire ...


Affaire Bettencourt : des perquisitions menées chez Nicolas Sarkozy ...

fr.euronews.com/.../affaire-bettencourt-des-perquisitio...Nouveautéil y a 22 heures
monde - En France, le domicile et les bureaux de Nicolas Sarkozy ont été perquisitionnés ce mardi. L'ancien ...

  1. Autres vidéos pour perquisitions sarkozy »

11. Affaire Bettencourt : perquisition chez Nicolas Sarkozy - SudOuest.fr

www.sudouest.fr/.../bettencourt-perquisition-chez-nicolas-sarkozy-76...

il y a 1 jour – Le juge Jean-Michel Gentil cherche à savoir si des fonds issus de la fortune Bettencourt ont servi à financer illégalement la campagne 2007 de ...

12. Affaire Bettencourt: Nicolas Sarkozy perquisitionné à son domicile et ...

www.huffingtonpost.fr/.../affaire-bettencourt-sarkozy-perquisition-...

il y a 1 jour – AFFAIRE BETTENCOURT - Nicolas Sarkozy revient au centre du cyclone. Des perquisitions ont été menées mardi 3 juillet au domicile de ...


1

2

3

4

5

6

7

8

9

10


04 juillet 2012

Assemblée Nationale : Question d'ambiance

Éditorial de lucienne magalie pons

Lors de la séance extraordinaire de l’Assemblée Nationale du 3 Juillet 2012, au cours de laquelle le Premier Ministre a présenté son discours de politique générale et obtenu la confiance de l’Assemblée à une large majorité (- voir notre précédent éditorial en cliquant sur le lien ci contre : Assemblée Nationale : La confiance au Gouvernement a été votée à une large majorité - Mardi 3 Juillet 2012 - ) les députés de l’opposition de droite n’ont pas manqué de s’afficher dans une attitude et des propos qui n’étaient pas à la hauteur de l’importance des débats.

Du côté de l’UMP seule Nathalie Kosciusko Morizet a écouté avec attention l’intervention du Premier Ministre.

Pendant l’intervention du Premier Ministre les députés UMP et de droite faisaient mine de s’ennuyer, Valérie Pécresse très dissipée bavardait avec ses voisins, Pierre Lellouche levait les bras au ciel, d’autres lançaient des remarques ou des moqueries tirées de leur vocabulaire de basse extraction du genre : « quel talent »… « baratin » « baratin » des sarcasmes ponctués de « oh » et de « ah » , et des exclamations « c’est faux »… « on rêve »…, comme des gamins dans une cour d’école.

Je retiendrai pour l’image cette expression « on rêve » qui dénote bien que certains députés de l’UMP se croient en effet encore dans la majorité, ce sont eux qui rêvent tout éveillés !

Plus tard, dans les couloirs, le député PS Jean-Marie Le Guen regrettera que "l'opposition ait réagi d'une façon aussi primaire".

Ce n’est que 45 minutes après le début de l’intervention du Premier Ministre que Jean Louis Borloo le président du nouveau groupe centriste, l'UD, .arrive « peinard » sans se presser pour repartir quelques 20 minutes plus tard et revenir ensuite, un exemple frappant de laxisme que l’on peut considérer comme inadmissible pour un président de Groupe.

Pendant ce temps la gauche dans son ensemble applaudit à tous les engagements de Jean-Marc Ayrault et quand le premier Ministre termine son discours de politique générale, les députés de gauche, tous debout l’ovationnent, alors que les députés de droite sortent de l'hémicycle comme des moutons de panurge pour ne pas entendre le nouveau président du groupe socialiste Bruno Le Roux.

Plus tard, la gauche rendra la politesse à l’opposition de droite en sortant, à son tour, lorsque le chef de groupe des députés UMP Christian Jacob, prendra la parole.