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26 juillet 2012

Le monde des "vip" et "peoples"

Éditorial de lucienne magalie pons



Les  « vip » et les « peoples »  comme tout le monde traversent dans leur vie des  évènements tantôt heureux tantôt malheureux.

Les  malheurs   ou les bonheurs  d’un particulier inconnu du grand public n’intéressent  personne, à part  son entourage direct, à moins qu’il ne s’agisse d’un évènement exceptionnel touchant la vie de la société (meurtre , crime , etc.….), mais pour  les « vip » et « peoples »  le moindre de leur  souci ou bonheur est monté en épingle   dans les médias, aussi bien classiques que peoples.

Si  vous souhaitez  vous détacher un moment des soucis du temps ordinaire pour entrer dans un monde insolite,  il vous suffira de feuilleter  les pages « peoples »  des magazines pour prendre connaissances des bonheurs et des turpitudes qui pimentent la vie de ces « vip » et « peoples », car en effet les évènements qui les touchent sont toujours frappés du sceau de l’extravagance de leurs comportements d’affranchis des contingences morales et physiques,  que les gens normaux sont tenus d'observer en principe.

Ainsi  de jour en jour pour les couples peoples,   nous sommes informés de la météo des ménages célèbres, on nous dit si le baromètre est  au beau fixe, à l’orage, ou à la tempête, jusqu’au dénouement des perturbations qui se terminent  soit par le divorce, où la réconciliation.

Nous sommes aussi   informés  des fausses-couches et des  états de grossesses de ces dames dès leurs prémices et s’ensuivent des photos où l’on nous montre de jour en jour des ventres nus surdimensionnés qui gonflent de jour en jour, sur lesquels se penchent attendris les responsables géniteurs, ce qui est parfaitement ridicule ou même indécent, et après les naissances on nous montre ces mères généreuses en seins nus allaitant leur bébé nu, comme si la nudité était le symbole de la fécondité familiale.

Pour tous les peoples , couples ou  célibataires  on nous tient aussi au courant de leur coup de foudre , de  leurs penchants et  fluctuations amoureuses, on les dit  fiancé ou en couple hétéro, ou homo,  ou en presque couple bisexuel,  avec un tel ou une telle, et pour tous enfin  couples ou célibataires, on nous montre leurs parents, leurs enfants, leurs familles, leurs  propriétés, leurs parcs, leurs jardins,  leurs maisons, leurs meubles dont ils changent tous les quatre matins,   leurs voitures, leur vélos, leurs scooters, leurs animaux domestiques,.

A  longueur d’année on nous montre aussi  leurs voyages d’un pays à l’autre, de galas  en galas, de  croisières en vacances  avec ou sans leurs enfants, selon le cas,  vacances de printemps, vacances d’été, vacances d’automne, vacances d’hiver, à tel point que l’on se demande quand ces gens là trouvent le temps de travailler , à moins qu’il ne soient grassement payées pour poser dans des modèles de grands couturiers, même quand il s’agit d’un slip de la grandeur d’un mouchoir .

Et  on nous entretient aussi parfois  de leur pensée ou de leur  état d’âme surtout quand il tombent sur le carreau,affaiblis, ruinés, malades, sans travail, abandonné par le bizness et leurs amis,     et au fond tout compte fait c’est finalement ce  qui leur restitue leur dimension humaine, et à ce niveau là comme dans toute  autre catégorie d’individus, on les apprécie selon nos propres normes.

Filière automobile : Conférence de Presse des Ministres Michel Sapin et Arnaud Montebourg

Éditorial de lucienne magalie pons


Comme en font  état  les médias  ces 3 dernières semaines notamment , la filière automobile française, secteur stratégique pour l’emploi et l’économie de la France  est en perte de vitesse, l’emploi dans l’industrie automobile a reculé de 30 % en 10 ans, seulement 2 millions de véhicules seront produits en France en 2012, contre 3,5 millions en 2005, et dans ce contexte le Groupe PSA a annoncé d’importantes suppressions d’emplois et la fermeture de certains sites.

Ce repli entraînerait aussi des pertes d’activité et d’emplois dans les réseaux de distribution et la chaîne  de sous-traitance  notamment  des équipementiers et constructeurs.

La filière a besoin de compétitivité, d'innovation et de solidarité

Il y a urgence  pour  la filière automobile  à retrouver de la compétitivité  et selon le dernier conseil des ministres du 24 juillet 2012,  des propositions seront faites  « dans le cadre de la mission confiée à Monsieur  Gallois et de la réforme du financement de la protection sociale »…

Toujours d’après le Conseil des Ministres du 24 Juillet , …  « l'enjeu de la compétitivité -coût ne rend pas compte à lui seul des difficultés du secteur automobile : il faut aussi une stratégie forte de filière, partagée par tous les acteurs  -( Etat, collectivités territoriales, partenaires sociaux, constructeurs, équipementiers, sous-traitants, distributeurs et fournisseurs de services, universités, centres de recherche)- , pour garantir l'avenir de notre industrie.

 Dans cette optique lors  du dernier Conseil des Ministres du Mercredi 24 Juillet 2012 le Ministre du Redressement Productif Arnaud Montebourg   a présenté une communication relative au plan de soutien à la filière automobile.

Vous retrouverez sa communication qui contient toutes les mesures prévues par l’Etat sous le titre« COMMUNICATION - LE PLAN DE SOUTIEN A LA FILIERE AUTOMOBILE » en cliquant sur le lien ci-dessous ::

Compte-rendu du Conseil des ministres du mercredi 25 juillet 2012



Les Ministres Michel Sapin  et Arnaud Montebourg ont donné hier une conférences de presse pour expliquer les mesures envisagées par l’état pour redresser la filière automobile  :
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Conseil des Ministres du Mercredi 24 Juillet 2012 - Point de presse hebdomadaire de Madame Najat Vallaud Belkacem -

Éditorial de lucienne magalie pons

Il est très agréable ( et égoïste )  quand on prolonge son repos estival comme nous le faisons,   de voir que le Président  à Paris tient la barre et que les membres du Gouvernement, Premier Ministre en tête, font suer "la chemise", et bien sûr c'est avec intérêt que nous apprécions leur travail,  ne serait-ce que pour la valeur intrinsèque qu'il représente . C'est la raison pour laquelle comme toutes les semaines nous vous donnons le point de presse de la porte parole du Gouvernement et  en -dessous des vidéos le lien actif qui vous conduira au résumé en texte du compte rendu du Conseil des Ministres du 24 Juillet 2012.

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Pour en savoir plus, résumé du Compte rendu du Conseil des Ministres en texte ( cliquez sur le lien  ci-dessous) :
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24 juillet 2012

Actualités de ce jour : 24 Juillet 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

Mais oui nous sommes toujours en vacances "perlées", mais nous avons à cœur de publier des "infos"  d'où nous nous trouvons  pour garder le fil avec nos fidèles lecteurs.

Voici ci-dessous les actualités du JT de 20 heures de TF1 :

Assemblée Nationale : des députés UMP ont quitté l'hémicycle ce mardi pendant dix minutes

Éditorial de lucienne magalie pons


Les Députés UMP  multiplient les incidents en   séances à l’Assemblée Nationale , il y a quelques jours ils s’excitaient en clameur sur la robe de Cécile Duflot sans aucune raison que de laisser se déverser leur misogynie qui s’apparente à une crasse intellectuelle noire d’arrière garde, et ce mardi à l’Assemblée Nationale ils ont joué les censeurs déserteurs en  estimant  que le Premier Ministre Jean Marc Ayrault avait usé trop longuement de son temps de parole en réponse à une question d’un député, dans la séance de question au Gouvernement., et ils se sont permis de quitter l’hémicycle en cours de séance , alors que le Premier Ministre parlait depuis six minutes.

D’après certains Jean Marc Ayrault a parlé pendant 9 minutes alors que la durée des questions des députés et la durée des réponses des ministres  est limitée à 2 minutes selon eux.

Il faut noter que le  Premier Ministre,  en réponse à  la question du député PS de l'Yonne Jean-Yves Caullet,  était en train de dresser   un sévère bilan du quinquennat de Nicolas Sarkozy, il expliquait notamment   que le gouvernement …,  «a trouvé une France abîmée, une France endettée, 1.800 milliards d'euros dont 600 dus au quinquennat précédent, une France désindustrialisée, ..., dépassée par la mondialisation avec un déficit du commerce extérieur, une France cassée en deux, avec moins d'impôt sur la fortune et un bouclier fiscal toujours en activité et 12 milliards de prélèvement par la TVA sur les classes populaires et moyennes, et une France inquiète du lendemain avec des plans sociaux retardés et un chômage aggravé»…

Évidemment si les vérités sont bonnes à dire elles ne sont pas bonnes à entendre chez les députés de l’opposition minoritaire  UMP actuelle.

Le Président de l’Assemblée Nationale a tenu à souligner que le temps de parole du Premier Ministre n’est jamais décompté.

Il faut souligner aussi que pour ironiser  certains députés  et députées UMP s’obligent à poser leurs questions avec une impertinence de mauvais goût qui s’apparente à une provocation, ce qui aussi est déplacé dans l’hémicycle qui a notre sens n’est pas une salle d’opéra comique.

Ce genre d’incident irrespectueux que les Députés UMP  de l’opposition pratiquent comme de grands gandins tapageurs  à la recherche d’un scandale pour attirer l’attention, à défaut de défense,   est inadmissible à ce niveau, c’est la marque  profane  d’ un manque de respect pour le Premier Ministre et les Ministres,  pour le Président de l’Assemblée, pour les députés, pour les institutions républicaines ,pour  la solennité des lieux et des échanges,  de plus ils  sont  redevables envers leurs électeurs  des voix qu’ils leurs ont données pour les représenter notamment la moindre des choses seraient qu’ils  assument  en séance , dans la dignité,  leurs  fonctions  représentatives au lieu de se débiner en  essaim  persiflant  dans les coulisses  pour parler aux journalistes à tort et à travers en se prenant pour des censeurs  justiciers,  ou encore pour aller rigoler entre eux  à la buvette de l’Assemblée.

Il est inutile de rapporter ici les critiques d’ordre de rancoeur primaire formulées par Christian Jacob chef de groupe à l’Assemblée des députés UMP, vous les jugerez dans les articles en revue de presse pour ce qu’elles valent !

Les députés UMP sont restés une dizaines de minutes à l’extérieur de l’hémicycle.

Il faut souligner aussi que certains députés  et députées UMP s’obligent à poser leurs questions avec une impertinence de mauvais goût qui s’apparente à une provocation, ce qui aussi est déplacé dans l’hémicycle qui a notre sens n’est pas une salle d’opéra comique. C »est ainsi notamment  que Véronique Louwagie, députée UMP de l'Orne,  de retour  sur les bancs avec les « déserteurs » moutonniers,   s’est avisée de poser  sa  propre question au Premier ministre, en se croyant autorisée à lui préciser   avec ironie qu'il n'était  «pas obligé de mettre dix minutes pour répondre».:

Mais il faut être juste, certains députés UMP ne sont pas tous atteint du syndrome moutonnier et sont restés en séance sans déserter leurs bancs,  notamment  François Fillon  ancien  premier ministre du quinquennat Sarkozy.

Bien sûr les députés de la majorité PS et de Gauche ont tous chaleureusement soutenu Jean-Marc Ayrault en l’applaudissant longuement  tous debout.


Le Parisien‎ - il y a 1 heure
Incident de séance ce mardi après-midi à l'Assemblée. ... députés UMP a quitté l'Assemblée nationale mardi, pour protester contre la longueur ...

·  LCP Assemblée nationale | Incident de séance lors des QAG

www.lcp.fr › Reportages
il y a 4 heures – La chaleur est montée d'un cran dans l'hémicycle. Alors que Jean-Marc Ayrault s'adressait aux députés, les élus UMP ont quitté la séance.
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Des députés UMP quittent l'hémicycle pour protester contre un discours de Ayrault

Lire l'article

Daniel Schick a interrogé la Ministre Fleur Pellerin sur Europe 1, avec une outrance xénophobe inadmissible sur les ondes

Éditorial de lucienne magalie pons



Daniel Shick, recevait hier sur Europe 1, Madame  Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique.


Sans doute dans la ligne éditoriale  anti PS d’ Europe 1 il avait pour mission de mettre en difficulté son invitée,  mais encore  animé  de  la jalousie que ressentent certains hommes au physique efféminé en présence d’une authentique belle femme, l’animateur Schick a d’emblée lancé dès sa première question une série d’interrogations qui démontrent qu’il souhaitait délibérément montrer  son invitée comme une ministre désignée pour son physique et ses origines , une icône ou un produit politique de la diversité en quelque sorte.

La question  extrêmement choquante  de cet animateur  visait l’aspect physique, l’appartenance à une minorité peu visible, selon lui,  de son invitée, en laquelle il voyait  la preuve d’une adoption réussie, un signal fort donné au marché asiatiques, et laissait planer le doute sur la compétence de son invitée, « Peut-être aussi que vous êtes compétente, est-ce que vous le savez vraiment ?.... terminait-il sa tirade digne de xénophobie  sexuelle mais encore  de xénophobie raciste  tout court.

Voici la question telle qu’il l’a posée et telle que vous pouvez l’entendre  dans le document sonore  figurant ci-dessous après notre éditorial  :


«Savez-vous vraiment pourquoi vous avez été choisie? Parce que vous êtes une belle femme issue de la diversité? Parce que vous appartenez à une minorité peu visible? Que vous êtes la preuve de ce qu’est une adoption réussie? Que vous êtes un signal fort donné aux marchés asiatiques? Peut-être aussi parce que vous êtes compétente? Est-ce que vous le savez vraiment?»

La Ministre a fait remarquer en souriant :  «Ça commence  très mal» avant de s’expliquer sur sa nomination.

Ensuite Daniel Schick demande à la Ministre si elle a vu sur Internet ce que  l’on dit d’elle …et par la suite  encore l’animateur  s’est permis de mettre en cause  au cœur de l’interview la situation du mari de Madame Pellerin.

Visiblement, Madame Pellerin avait été invitée par Europe 1,  non pas pour qu’elle expose ses projets de ministre, mais sa vie privée, dans l’espoir de la démolir.

Toutefois rien dans la vie privée de Madame Pellerin ne laisse à redire. Elle a fait de très brillantes études, a déjà accomplie une belle carrière dans des situations de haut niveau, et sa situation privée familiale est claire.

On  comprend bien venant d’une radio privée de droite que ses animateurs sont là pour démolir les députés et Ministres  PS ,  et bien entendu  toutes  ces questions et allusions qui n’auraient  pas été posées ni  tolérées si l’invité avait fait partie  d’une  « ex-  majorité très visible »  qui règne en force  sur  nombre de  plateaux de radios et de télévisions, toutes ces questions n’ont pas ému la direction d’Europe 1. qui fait mine de ne pas avoir perçu la polémique qu’elles ont déclenchée.

Toutefois,  quelques personnalités  et des internautes indignés  se sont élevés  contre Daniel Schich et ces questions en les  taxant de misogynes et racistes  notamment  une sénatrice  PS  Madame Laurent Rossignol a demandé sur Twitter à ce que Daniel Schick soit "viré" d'Europe 1.


Pour terminer j’ai parcouru sur le net les articles consacrés à la personnalité de Fleur Pellerin, et j’ai été très impressionné par le parcours exemplaire, universitaire et professionnel,  de cette jeune femme.

 Par contre pour voir ce que l’on disait de Daniel Schick , j’ai aussi recherché sur le net des articles le concernant,  je n’ai rien trouvé  à son égard de particulièrement brillant, c’est un animateur, journaliste,  d’un niveau moyen qui est mis en évidence, comme bon nombre de ses consœurs ou confrères en raison de leurs affinités relationnelles avec tels personnalités ou  groupes  de comportements, de pensées,  politiques ou autres, pour faire ce que l’on nomme commercialement  de la « réclame » ou de la propagande et par ailleurs plus savamment  du prosélytisme, ce qui finalement revient au même.

DOCUMENT SONORE -  cliquez sur le lien actif ci-dessous:


L'interview de Daniel Schick - Fleur Pellerin -... par Europe1fr






23 juillet 2012

Point de Presse hebdomadaire sur le Conseil des Ministres du 18 Juillet 2012

Éditorial de lucienne magalie pons


Comme nous vous l'indiquons régulièrement  depuis le 16 juillet, notre site est en vacances jusqu'au 1er Août,  mais nous éditons  de temps en temps un suivi d'informations qui généralement intéressent nos lecteurs et amis, par exemple le compte rendu du Conseil des Ministres dont le dernier s'est tenu le 18 juillet 2012 .

Comme nous le faisons toutes les semaines,  nous vous proposons de retrouver les  points essentiels de ce conseil des ministres,  commentés  par Mme Vallaud- Belkacem, porte parole du Gouvernement  dans son point de presse hebdomadaire(vidéo n°1) et ses réponses aux questions des journalistes ( vidéo n°2)

______ vidéo n° 1 ______

 
_____ Vidéo n° 2________


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Pour plus de précision, cliquez sur le lien actif  ci-dessous "compte-rendu ..."

Publié le 18 juillet  2012




22 juillet 2012

Les femmes politiques sont mises en cause pour leurs toilettes par des "machos" de droite

Éditorial de lucienne magalie pons



Nous sommes toujours en vacances, pendant ce temps les députés se réunissent en séances  à l'Assemblée Nationale , des séances mouvementées d'après les médias qui se plaisent à rapporter des incidents de séances.

Les fauteurs de troubles émanent de l'actuelle opposition UMP qui comme on le comprend ne digèrent  pas de se trouver dans la minorité, et dont les aigreurs d'estomacs se traduisent non seulement par des critiques  contre la majorité PS, mais encore se déversé sur la  tenue vestimentaire de la ministre Cécile Duflot la semaine dernière.

En effet  les députés UMP ont accueilli  la  ministre de l’Égalité des territoires Cécile Duflot dans l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale  d’une vive clameur « masculine » les médias s’interrogent,  reproches?, sifflements viriles d'admiration? , écrivent-ils,  mais tous sont unanimes c’est parce qu’elle était vêtue d’une jolie  robe à fleurs et feuilles  bleues sur fond blanc  en rappelant que la ministre avait déjà été critiquée  pour avoir lors du premier Conseil des Ministre porté un jean !

Pour couper court à tout pourquoi ne pas imposer dans l’hémicycle en vertu du principe d’égalité des sexe  une tenue  « protocolaire » uniforme  à tous les députées et députés et ministres présents, par exemple un sarrau noir allant du cou jusqu’au pieds ? 

Mais ce n'est pas tout ! ce mauvais esprit règnent entre aussi dans le parti UMP dont la misogynie est bien connue , en effet  en parlant de  l'éventuelle candidature de Rachida Dati à la tête de l'UMP  son « collègue »  Bernard Debré,  a affirmé devant la presse: «Je ne suis pas sûr que Vuitton ou Dior ait sa place à ce niveau là».

Ente la modeste mais jolie robe à fleurs de Cécile Duflot  qui a excité les députés UMP à l'Assemblée  et les toilettes de Rachida Dati y'a pas photo évidemment, mais tout leur est bon pour réduit les femmes politiques à leur toilette , ce qui au fond démontre implicitement une certaine jalousie de leur part dont un psychiatre devraient fouiller la cause.


Quand ces messieurs de l’opposition UMP sont à court d’arguments politique sérieux ils font du tapage sur les bancs ou bavent dans les micros des propos misogynes, on ne leur demande cependant pas chez qui ils achètent leurs costumes et leurs cravates et s’ils les payent en entamant plus ou moins largement avec ces fameuses indemnités qu’ils perçoivent et dont ils ne sont pas tenus de communiquer des justificatifs.

On souhaiterait qu’ils se taisent sur les toilettes de leurs collègues féminines et que si vraiment les tenues vestimentaires féminines  les intéressent qu’ils s’occupent de la garde-robe de leurs épouses ou compagnes, mais gageons que ces dernières le cas échéant accepteraient cette intrusion à condition qu’ils en payent la note.  

15 juillet 2012

L'amitié ne se limite pas au genre

Éditorial de lucienne magalie pons

Reçue dans ma messagerie personnelle de la part d'une ou d'un anonyme cette photo est très belle et je prends plaisir à vous la faire partager .

14 juillet 2012

Le 14 Juillet - Une longue page de notre histoire -

Éditorial de lucienne magalie pons

Source : site officiel Présidence de la République

Élysée.fr Liberté Égalité Fraternité Présidence de la République

La fête nationale du 14 juillet

Chaque année depuis 1880, la République fête la Nation au milieu du mois de juillet. Que célèbre-t-elle exactement ? Comment la journée a-t-elle été choisie ? Quels en sont les enjeux ? Elle se construit sur le souvenir et la signification de deux événements révolutionnaires qui placent le peuple au cœur de l'action, à la fois acteur et objet, sujet et finalité. Cependant les faits portent leur propre histoire et interprétation, et font de la mémoire collective autour du 14 juillet, une reconstruction.

Le 14 juillet 1789, la prise de la Bastille, de l'événement au mythe.

L'élévation au rang d'événement fondateur donne au 14 juillet 1789 une place singulière dans la mémoire nationale. Evénement révolutionnaire ou révolte d'Ancien Régime ? La Bastille occupe une place particulière dans l'imaginaire populaire qui contribue à la nature même de l'événement et à son interprétation. Forteresse, prison symbole de l'arbitraire royal en matière de justice, forteresse militarisée tournée vers la capitale, lieu de révolte potentiel, notamment le faubourg Saint Antoine, lieu des supplices les moins avouables dont auraient été victimes des condamnés non identifiables tant en nombre qu'en nom, mouroir sans retour possible vers la société des hommes, symbole de la tyrannie, la liste est longue des caractères de ce bastion érigé à partir du roi Charles V et qui avait perdu depuis longtemps son statut de prison. Lors de l'ouverture de la forteresse conquise ou simplement remise suite à la reddition de sa garnison, le peuple de Paris n'y trouva semble-t-il que sept prisonniers, dont quatre faussaires.

L'événement connut en réalité deux réussites : l'une répond aux objectifs du peuple venu l'assiéger, l'autre à sa postérité. L'événement est une réaction populaire à la situation de crainte provoquée par la présence de troupes autour de la capitale. Le peuple de Paris forme une milice assez conséquente estimée à plus de 40 000 hommes. Le 12 juillet, un dimanche, le renvoi de Necker est connu à Paris qui entre en émoi, non par sympathie pour le ministre, mais par crainte d'un retour en force de l'autorité royale. Camille Desmoulins harangue la foule au Palais Royal pour l'inciter à se défendre. Des manifestations spontanées dans les rues soutiennent Necker et l'intervention d'un régiment allemand aux Tuileries fait des blessés. Les soucis alimentaires de la ville entretiennent la crainte, l'émotion au sens moderne du terme. Le lendemain matin, très tôt, des barrières d'octroi sont incendiées, le couvent Saint Lazare est pillé car soupçonné d'abriter du grain. A l'Hôtel de Ville dans la matinée, des électeurs de la ville de Paris dirigés par le prévôt des marchands, Jacques de Flesselles, créent un comité permanent et une milice, avec comme signe distinctif une cocarde rouge et bleue, couleurs de la ville. Mais cette milice n'est pas armée : des lieux de détentions d'armes sont pillés, des piques sont forgées. Demande est faite au gouverneur des Invalides de livrer les armes : il refuse.

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Prise de la Bastille le 14 juillet 1789, collection De Vinck (XVIIIe siècle)©BnF

Au matin du 14, la foule se rend aux Invalides pour exiger l'accès aux armes. Les troupes présentes sur le Champ de Mars font savoir qu'elles ne marcheront pas sur les Parisiens qui s'emparent alors des Invalides, y trouvent trente mille fusils et douze canons. Il ne manque plus que la poudre et les balles. Une première puis une deuxième délégations des électeurs de la ville de Paris sont reçues par le gouverneur Launay à la Bastille mais n'obtiennent ni poudre, ni balles, alors qu'en fin de matinée la foule commence à se masser devant la forteresse. Vers 13 heures 30, les défenseurs de la Bastille, des invalides, répondant aux ordres de Launay, ouvrent une première fois le feu sur la foule. Une troisième et une quatrième délégations se rendent à la Bastille sans plus de succès. A partir de 15 heures 30, cinq canons pris le matin aux Invalides sont placés devant la Bastille par des gardes-françaises. Vers dix-sept heures, la garnison de la Bastille se rend avec la promesse d'être bien traitée, la foule s'empare de la Batille, y prend la poudre qu'elle était venue chercher et libère quelques prisonniers. Une centaine de Parisiens a été tuée pendant la journée. Sur le chemin de l'Hôtel de ville où la garnison désormais prisonnière doit être emmenée, le gouverneur Launay est tué, sa tête tranchée au canif par un jeune boucher, le prévôt des marchands est lui aussi assassiné au motif de traîtrise, les archives de la Bastille sont pillées. Dans une danse macabre, les têtes sont promenées dans Paris jusqu'au Palais Royal. En fin de journée, ignorant encore l'épisode de la prise de la Bastille, Louis XVI a ordonné le retrait des troupes. Le roi n'apprend l'événement qu'à son réveil le lendemain matin, le duc de La Rochefoucauld-Liancourt laisse ce mot devenu célèbre « Non, Sire, c'est une révolution »...

Le 14 juillet 1790, la Fête de la Fédération, l'union de la Nation.


Le 15 juillet 1789, Louis XVI nomme La Fayette commandant de la garde parisienne créée pour canaliser les mouvements populaires et assurer la protection des Parisiens. Des milices de citoyens se créent dans chaque ville sur le modèle de la garde nationale de Paris pour lutter contre toute menace, notamment pendant la Grande Peur. Des fédérations locales, régionales de gardes nationales se sont constituées dans le sud de la France dès le mois d'août 1789. Elles se répandent dans le reste du pays. La Fayette incite à organiser pour le premier anniversaire de la prise de la Bastille une fête nationale célébrant cette fédération, proposition acceptée par l'Assemblée. L'Assemblée veut que cette commémoration du 14 juillet soit une fête l'unité de tous les Français.

Le théâtre de la fête est le Champ de mars, aménagé à partir du 1er juillet par de nombreux ouvriers, notamment de terrassement pour créer un cirque à l'antique, dont la capacité est estimé à cent mille places. Au centre, est érigé un autel, dédié à la Patrie, base d'un culte civique. La préparation du lieu vit la participation de représentants des différents groupes sociaux. La légende veut que Louis XVI, lui-même, y assistât.Les fédérés venus de toutes les provinces, complétés par les fédérés parisiens, estimés quant à eux à cent mille, défilent avec leurs drapeaux montrant l'union de la Nation à travers ceux qui la défendent. Des éléments constitutifs des 14 juillet modernes naissent sans doute en cette occasion. Le roi est placé sous un chapiteau adossé à l'Ecole militaire, sur la droite de la toile. Face à lui, un arc de triomphe clôt l'autre extrémité du Champ de mars, ouvrant sur la Seine. Une messe est célébrée par Talleyrand, avec trois cents prêtres, puis une prestation de serment. Le marquis de La Fayette (arrivant sur un cheval blanc) au nom des gardes fédérés prononce celui de la garde nationale. Fidélité à la Nation, à la loi et au roi, engagement à maintenir la Constitution acceptée par le roi, protection de la sûreté des personnes sont le contenu essentiel de cette prestation. Le président de l'assemblée, Charles de Bonnay, prête serment pour l'ensemble des députés et de leurs électeurs. Les députés des quatre-vingt-trois départements assistent à la fête.Puis, Louis XVI intervient comme chef de l'exécutif pour prêter serment à la Constitution et s'engager à appliquer et respecter la loi. Un Te Deum fut donné. L'enthousiasme de la première fête de la fédération disparut lors de la suivante en 1791. La méfiance liée aux événements du printemps, la fuite à Varennes notamment, anima la célébration à laquelle l'assemblée ne s'associa pas ! Quelques jours plus tard la fusillade du Champ de mars envenima la situation. Par le 14 juillet 1789 la Révolution crée l'événement, par le 14 juillet 1790 elle crée l'expérience festive.

La fete de la federation

100 000 Parisiens au Champ-de-Mars pour la Fête de la Fédération le 14 juillet 1790

Les célébrations du XIX° siècle épousent les enjeux et caractères des différents régimes politiques : fête de l'Empereur sous Napoléon, fête du roi sous la Restauration. Même la deuxième République n'osa reprendre le 14 juillet lui préférant le 22 septembre.

1880, Le 14 juillet devient fête nationale.

Les républicains ne contrôlent l'ensemble des institutions qu'à partir du début de l'année 1879. L'enracinement de la République s'affirme par un ensemble de symboles, la mise en place de rituels et de pratiques collectives. Ainsi, en 1880, les députés républicains sont-ils confrontés à la nécessité d'offrir à la Nation, une fête collective dont il faut fixer la date, organiser le contenu. Les événements révolutionnaires se transforment en mythes fondateurs. Le mythe inscrit le présent de la troisième République naissante dans une continuité historique. « Le drame de 1789 ne cesse de se rejouer » nous dit F. Furet... Alors quelle date choisir ? La place du peuple dans l'événement choisi doit être centrale pour les députés. Il doit avoir joué le rôle majeur, dans une démarche d'émancipation, d'affirmation de se souveraineté à la recherche de sa liberté, sans que la violence, notamment la violence gratuite faite aux corps n'ait été présente ou du moins déterminante. Entre 1789 et 1880 les dates possibles sont nombreuses. Si la révolution de 1830 offre les 27, 28 et 29 juillet, est-il possible de fêter la Nation par une date qui favorise l'arrivée au pouvoir des Orléanistes ? Bien sûr Louis Philippe a fait ériger la colonne de la Bastille en hommage à ces morts sur les lieux de 1789, mais cela suffit-il ?

La Révolution de 1848 apparaît comme une évidence au vieux socialiste Louis Blanc qui propose le 24 février, début des événements qui conduisent au suffrage universel, à l'abolition de l'esclavage, aux ateliers nationaux... Cependant l'élan généreux du printemps 1848, fondateur d'une république sociale, est stoppé par la répression des mouvements de juin et de juillet 1848, par le passage à une république conservatrice, puis au Second Empire.

La naissance de la République en 1870 ne reçoit spontanément aucun véritable soutien. Seule la date du 4 septembre eut pu recueillir les suffrages. Née dans la défaite des premiers jours de septembre, avec l'enjeu de la poursuite de la guerre, la République vaincue, dans un territoire occupé, passe assez rapidement entre les mains des conservateurs, avec une majorité monarchiste aux élections législatives de février 1871 et un long chemin de dix années pour la conquête des institutions par les républicains.
Décidément c'est bien la Révolution française qui doit fournir ce repère de la Nation. Le choix cependant ne s'impose nullement comme une évidence. Elle offre de nombreuses dates qui toutes soulèvent débat. Peuple acteur de son émancipation, démarche consensuelle, interdisent des dates comme le 9 thermidor (1794). La chute des Montagnards dans une conception partisane ne peut servir de point de ralliement à la nation toute entière d'autant plus que le courant contre-révolutionnaire est encore fort présent en 1880.
L'année 1792 avec la victoire de Valmy suivie immédiatement de la proclamation de la première République offrirait des potentialités intéressantes. Le 20, le 21 septembre permettraient une commémoration nationale placée en début d'année scolaire, après les vendanges, pour fédérer la Nation autour de la naissance du premier régime sans roi. Mais de fait, la violence du renversement de la monarchie le 10 août 1792, avec la prise des Tuileries, l'incarcération du roi, puis les massacres de septembre disqualifient rapidement ces dates. L'esprit de 1792-1793 évincé des possibles, l'année 1789 s'impose alors mais elle aussi avec une diversité de possibilités.

Les Républicains de 1880 voient d'un œil favorable le serment du Jeu de Paume, le 20 juin. Cependant le Tiers Etat prêtant serment ce jour, dans un élan fixé dans les mémoires collectives par le peintre David, est en fait composé essentiellement de bourgeois, élus lors des élections pour une assemblée qui s'inscrivait bel et bien dans les outils de gouvernement de la monarchie. De même le 5 mai, journée d'ouverture des états généraux n'est pas retenu.

SHD SGA <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> 1880

La distribution des drapeaux, 14 juillet 1880 : le défilé. Gravure extraite de H. Barthélémy, La Guerre, Paris, Jules Rouff, vers 1880 © SHD

Si l'on évacue de la liste les journées des 5 et 6 octobre au cours desquelles les femmes puis la garde nationale ramènent à Paris le « boulanger, la boulangère et les petits mitrons », il reste le 4 août. Un système social pluriséculaire s'écroule. La date est acceptée par une partie importante du monde politique. Cela suffit-il à fédérer la nation ? Les acteurs de cette décision prise dans la crainte de propagation du mouvement de la Grande Peur appartiennent aux groupes privilégiés. C'est la noblesse et le clergé par certains de leurs membres qui se libèrent de droits ancestraux. Certes le principe même de privilège comme base de l'organisation sociale disparaît sans souder pour autant la Nation. La Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août ne reçoit pas les suffrages de façon surprenante.
Alors le 14 juillet s'impose dans le débat. Certes il devient date de fête nationale par élimination des autres dates possibles. Cependant il ne faut pas en faire une victoire par défaut. Le 14 juillet remplit nombre de critères imposés : il s'agit bien d'une journée d'intervention du peuple français, en l'occurrence parisien dans le cadre de son émancipation, de la conquête de la liberté. Le peuple devient acteur de sa propre histoire. L'objet saisi par l'intervention du peuple représente bien l'arbitraire royal en matière de justice. Le choix des parlementaires s'inscrit dans un contexte intellectuel de mise en valeur de la date par les grands républicains, écrivains comme Hugo, historiens comme Michelet. Il rejoint donc des événements anciens des temps médiévaux et modernes comme éléments construisant la lutte contre l'Ancien régime. La Bastille symbolise au réel l'ensemble des formes d'arbitraire et de domination comme les discours républicains des années 1870 le rappellent avec toutes « ces bastilles à prendre ». L'année 1789 suffisait-elle ? La victoire du 14 juillet n'est-elle pas à trouver dans la double signification de la date. Au 14 juillet 1789 succède un 14 juillet 1790. La fête de la fédération atténue le caractère violent de la prise de la Bastille au profit d'une célébration modérée non de l'événement mais de la Nation fédérée, unie en une même fête, associant l'ensemble des parties pour un projet commun. Le choix d'une date à double acception reçoit les suffrages des républicains modérés, voire de certains orléanistes pour lesquels 1790 est un moindre mal. Pour les républicains triomphants, la journée du 14 juillet 1789 se suffit à elle-même comme valorisation du peuple héroïque sans porter en lui les travers des autres dates.

Les républicains opportunistes s'emparent d'une date particulièrement adaptée à leur démarche. Le peuple acteur n'a pas d'appartenance sociale marquée, il réunit l'ensemble de ceux que le système de privilège exclut et qui vers 1880 doivent encore combattre contre les contre-révolutionnaires à dominante monarchiste et cléricale. Le combat politique de la construction de la République peut être présenté comme la duplication, la poursuite du combat du 14 juillet 1789. Cela permet aussi aux opportunistes, engagés dans cette voie lors de la compagne électorale de 1877 de dépasser la question sociale au profit de celle du régime encore à établir, des Bastilles à prendre. Les autres dates, aussi importantes soient-elles ne seraient que l'effet du 14 juillet. Mission est alors donnée aux nouveaux gouvernants de conduire la Nation vers le progrès que les pères de 1789 ont esquissé et que le XIX° siècle n'a pu encore atteindre, partagé entre révolutions, réaction et conservatisme.

Le 21 mai 1880, un député de Paris, Benjamin Raspail dépose un projet de loi adopté par la chambre des députés le 8 juin, puis par le Sénat le 29 du même mois. La loi est promulguée le 6 juillet, quelques jours avant la première célébration avec un programme au réel déjà préparé. La jour de la fête est déclaré chômé, comme le sont certaines fêtes religieuses, mais aussi pour en faire une journée identique sur l'ensemble du territoire national.

Le 14 juillet 1880, l'ancrage des rituels.

La journée s'organise autour de deux éléments principaux, le défilé militaire et l'ensemble des festivités populaires.

La Republique triomphante preside a la grande fete nationale du <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> 1880 / archives nationales

La République triomphante préside à la grande fête nationale du 14 juillet 1880 © Centre historique des Archives nationales - Atelier de photographie

En 1880, le Champ de mars a été abandonné au profit de l'hippodrome de Longchamp. Les présidents des institutions clefs (République, Chambre des députés, Sénat), des membres du gouvernement, des élus de la Nation, des délégations étrangères, à gauche les chefs militaires du pays. Sur l'estrade le président du Conseil des ministres, Jules Ferry, celui de la Chambre Léon Gambetta, celui du Sénat, Léon Say, remettent les drapeaux aux militaires à cheval qui saluent. Une fois au pouvoir, les républicains décident de prendre en main une armée jugée hostile au régime. Les vieux drapeau de 1871 (en laine) sont remplacés par de nouveaux étendards (terme de cavalerie) ou drapeaux (infanterie) avec des formules génériques affirmant les nature du régime et celle des missions des régiments : « République française », « Honneur et Patrie », les listes des batailles des régiments. La hampe du drapeau se termine par une pointe avec l'inscription « R.F ». Le 14 juillet 1880 est une fête de redressement. La perte des drapeaux dans la guerre de 1870 a provoqué un traumatisme profond que la cérémonie chargée de symboles doit effacer.Le pouvoir politique, au nom de la Nation, investit l'armée, émanation de la Nation, de la mission de la protéger, de la représenter, de remplir les missions qui lui sont dévolues. Ce moment de la fête civique du 14 juillet est une étape importante dans la construction du lien entre l'armée et le peuple. Le 14 juillet est bel et bien une fête patriotique.

Il s'agit dès l'origine de faire de cette fête une fête militante : républicaine, anticléricale. Il est remarquable aussi que les républicains de 1880 aient évincé de la fête, la messe et le Te Deum, la fête républicaine devient alors une fête sans dieu. Une rivalité s'établit dans la préparation des festivités entre la nouvelle fête républicaine et les fêtes traditionnelles ou les cérémonies notamment religieuses. La fête est de parti pris et, pour la première fois sans doute, l'Eglise est absente des cérémonies officielles, mais pas seulement par opposition proche du cloche merle. La fête de la fédération se révèle être d'un grand secours. Régime de liberté (et elles sont de plus en plus nombreuses sanctionnées par le droit), régime de fraternité la République entend faire de cette journée un moment d'expression collective de paix civile, d'union nationale mais en sortant de la démarche abstraite, difficile à ritualiser.

Les festivités se déroulent dans l'espace public, remplaçant d'autres formes d'utilisation de cet espace. Le matin, l'armée défile, composée sur le principe de la conscription, des citoyens qui défendent la Nation toute entière. Des orchestres, fanfares, harmonies jouent, la musique créant un espace sonore propre à la journée, et en fin de journée la musique clôt les festivités par le bal populaire. Les danses collectives racontent à leur façon l'insurrection victorieuse qu'elles célèbrent dans une démarche patriotique. Le bal rend le spectateur actif, la célébration n'est pas la réception abstraite d'un message politique mais la communion d'une Nation actrice de sa propre histoire. Le bal ayant lieu généralement le soir, la population s'adonne à des jeux collectifs entre le défilé et la soirée. Dans la journée, se déroule aussi le banquet républicain important dans les rituels et rappelant les démarches politiques des temps difficiles des républicains, notamment sous la Monarchie de Juillet et sous le Second Empire.

1945-Celebration du <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> le matin. Paris. Voitures a chenillettes place de la Bastille. Photo MINDEF/SGAD/MPA

Des retraites aux flambeaux, des feux d'artifice ponctuent cette journée mémorable, jouée à l'identique dans toutes les communes de France. Sous la Troisième République, elle coïncide avec la fin du calendrier scolaire, avec des travaux agricoles appelant les bras libérés. Depuis, si chaque année l'union de la Nation est réaffirmée à l'occasion de la fête, quelques 14 juillet ont été particulièrement marquants comme celui de 1919, nommé fête de la victoire après l'austérité de la guerre de 1914-1918. Dans le même esprit, le 14 juillet 1945 est précédé par trois jours de réjouissances civiques.



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Quelques mois après l'armistice du 11 novembre, la fête nationale est organisée en « fête de la Victoire ». Le défilé est imposant. 1000 blessés, les maréchaux Joffre et Foch, toutes les armées alliées et l'armée française défilent de l'avenue de la Grande Armée à la place de la République en passant par les Champs-Elysées.

Le 14 juillet aujourd'hui

Defile militaire plan large 3

Le 14 juillet connaît toujours un grand succès. A Paris, le traditionnel défilé militaire sur les Champs- Elysées fait l'objet d'une préparation minutieuse. Partout en France se déroulent bals, illuminations ou feux d'artifice.

1958-1959: Les 14 juillet de l'indépendance et de la puissance

Les 14 juillet 1958 et 1959 veulent éblouir. La France, tout en étant alliée des États-Unis, veut affirmer son identité et son indépendance. Ces 14 juillet seront les premiers au cours desquels la France fera défiler ses armes lourdes. Le défilé devient une vitrine pour montrer la puissance militaire française.

Défilé :

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Les présidents de la Ve République ont apporté quelques modifications au déroulement de la journée. Pour renouer avec la tradition du Paris révolutionnaire. Consultez nos photos d'archives : Les défilés militaires sous la Vème République

De 1974 à 1979, le lieu de célébration du défilé varie :

- 14 juillet 1974 : Bastille-République
- 14 juillet 1975 : cours de Vincennes - 14 juillet 1976 : Champs-Élysées
- 14 juillet 1977 : École militaire
- 14 juillet 1978 : Champs-Élysées
- 14 juillet 1979 : République-Bastille Défilé militaire.

Fotolia 206871 <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> V4
Le Défilé de la Patrouille de France

Depuis 1980, les Champs-Élysées sont redevenus le cadre du défilé.

Le 14 juillet 1989 a été un moment fort de la célébration du bicentenaire de la Révolution française. De nombreux chefs d'Etat étrangers ont pu assister notamment à "la Marseillaise", spectacle de Jean-Paul Goude.

1994 : Eurocorps, symbole de la réconciliation franco-allemande

Le 14 juillet 1994, l'Eurocorps participe au défilé de la fête nationale française sur les Champs-Élysées à Paris. Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, des soldats allemands défilent en France, sous le signe de la réconciliation franco-allemande opérée dans le cadre européen.

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En 2007, pour la première fois, des soldats des 27 pays européens défilent. En 2009, la République de l'Inde est le pays invité d'honneur des cérémonies du 14 juillet. Le défilé militaire est ouvert par un détachement de 400 officiers, sous-officiers et soldats de l'Armée de Terre, de la Marine et de l'Armée de l'Air indiennes. En 2010 quatorze pays africains, qui ont été dans leur histoire associés à la France et qui célèbraient cette année là le cinquantenaire de leurs indépendances, ont été les invités d'honneur des cérémonies du 14 juillet.

DCérémonie de l'Arc de Triomphe et défilé militaire du <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> 2009Le Président, Chef des armées, préside le défilé du <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> 2007Le Président, Chef des armées, préside le défilé du <a class=intralink href='/president/la-presidence/les-symboles-de-la-republique-francaise/le-14-juillet/la-fete-nationale-du-14-juillet.448.html' title='En savoir plus sur : 14 juillet'>14 juillet</a> 2007

En 2007, 2008 et 2009, des centaines de « héros » et de « victimes » anonymes ont été invités à la réception qui est traditionnellement donnée dans le parc du Palais de l'Elysée après le défilé. En 2010 le Président Nicolas Sarkozy décide de supprimer, la « garden-party » afin de témoigner de l'effort de l'Elysée en faveur de la bonne gestion des deniers publics, dans un contexte marqué par la crise économique et financière. Cette mesure est également appliquée en 2011.

Textes réalisés en collaboration avec le Centre national de documentation pédagogique (CNDP) - Pierrick Hervé


Fête Nationale du 14 Juillet 2012 ( reportage vidéos)

Éditorial de lucienne magalie pons

Défilé du 14 Juillet 2012 ( cérémonie intégrale présentée par Gilles Bouleau - émission de TF1 )



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11 juillet 2012

Eurogroup (actualités)

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous préparons nos vacances, nous seront absents absents de notre site jusqu‘au 30 juillet environ, il se peut que nous prolongions nos vacances de quelques jours….. mais nous reprendront nos activités au plus tard le 1er. aout.

Toutefois, entretemps, nous publierons les reportages vidéo sur la fête nationale du 14 juillet, et exceptionnellement quelques articles si des évènements exceptionnels se produisaient.

Nous prions nos lecteurs de prendre patience et nous leur souhaitons à tous de bonnes vacances.

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L' Eurogroupe s' accorde sur un plan d' aide à l' Espagne - Le Figaro

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