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12 mars 2012

Nicolas Sarkozy et ses militants UMP en meeting à Villepinte - Point de vue

Éditorial de lucienne magalie pons



Avant d’énoncer brièvement nos impressions et nos commentaires sur le discours de Nicolas Sarkozy , nous avons noté que  dans son intonation et dans ses gestes, et aussi dans ses mimiques de scène, il  imitait, peut-être involontairement, le Général de Gaulle, mais  il faut reconnaître que son discours était souvent marqué  d’accent gaullien.

Nous ne reviendrons pas sur le nombre de spectateurs militants UMP et sympathisants qui se trouvaient dans la salle, certains organisateurs UMP disent 80.000 pour avoir d’après eux compté les entrées … les  cadres UMP  confirment, les médias écrivent  de 50 à 55.000, et les personnes qui s’occupent en temps ordinaire de la Salle du Parc des Expositions à Villepinte font remarquer  que la dite salle ne contient que 30.000 places.

Cette divergence de vues sur le nombre  de personnes présentes au Meeting est du reste sans grande portée, si l’on considère que la quantité ne fait pas la qualité.

ooOoo



  La première  partie du discours de Nicolas Sarkozy n’était pas celle du candidat à l’élection présidentielle,  d’emblée dès l’ouverture de son intervention, il s’est positionné en Président de la République et a discouru  pendant 12 longues minutes en évoquant  par séquences son rôle de   Président de la République en utilisant la troisième personne , et en revenant entre chaque séquence  à la première personne pour expliquer ce qu’il avait compris et appris,  et compris et appris .

Plus question de mea culpa ou d’erreurs, Nicolas Sarkozy dans cette première partie fait entendre implicitement qu’il a tout compris et appris et qu’il est  maintenant,  fort de son expérience  présidentielle, le seul candidat  légitime  capable de tenir les rênes de l’Etat.

Une sorte de présomption qui naturellement efface son bilan très critiqué.

Pour la suite  de son intervention  très politique  il   reprend sa tonalité de candidat, et au fil de son discours il introduit et rappelle  certaines propositions  qui s’applique à la France , toujours les mêmes thèmes,  la valeur travail, « sapée par les 35 heures », la République, la laïcité, les  valeurs de la République, mais il n’a pas innové en la matière par de nouvelles propositions visant la France,   il a  répété   sa volonté de recourir au référendum en cas de blocage « des corps intermédiaires », mais tout ceci sentait le réchauffé et le recuit assaisonné d’envolées lyriques qui exaltaient la claque de son  l’auditoire,   nous ne reviendrons pas sur cette partie de son discours  accommodée  à l’ambiance  survoltée du jour (voir la vidéo).

Par contre nous  noterons un retour de veste qui a surpris  les médias et les observateurs dans le discours de Nicolas Sarkozy ce sont ses propositions de renégociation des traités européens. Pour les formuler Nicolas Sarkozy a montré que pour la circonstance sa veste de Président néo- libérale pouvait se retourner pour montrer une doublure  de candidat  protectionniste !

Mais ne nous faisons pas d’illusion … ce n’est qu’une doublure assortie d’effets de manches qui ne résiste pas au décryptage quand à leur portée réelle.


Ne nous y trompons pas, il ne s’agit pas  pour Nicolas Sarkozy de renégocier mêmes traités  que  ceux  que son concurrent François Hollande entend renégocier, en effet  ceux  que François Hollande (s’il est élu)  veut remettre sur le tapis sont ceux  qui frappent les populations  de  plans d’austérité, mais celui que le candidat Sarkozy veut principalement  renégocier c’est le traité de  Schengen,  pour endiguer les flux migratoires qu’il présente comme une menace pour la France en agitant des peurs  et  en affirmant « La situation est grave … »….. et aussi une deuxième proposition visant à écarter des appels d’offres du  marché national et européen les sociétés étrangères !  

Les accords qui instaurent la libre circulation des hommes à l’intérieur des pays signataires sont en vigueur depuis 1995. Nicolas Sarkozy était pleinement partisan de ces accords, le voilà maintenant  en désaccord   avec les dispositions de ce traité ,  au motif  qu’elles  génèrent un afflux d’immigrés illégaux qui ne viendraient en France que pour bénéficier de la générosité sociale de notre pays.

Cette première proposition est en fait un appel   direct  non déguisé  à  certains électeurs  dont il entend ramener  les voix dans son giron,  et que certains médias identifient, à tort, comme faisant partie du corps électoral du FN 

Nous avons pu voir que les militants et sympathisants qui se trouvaient à l’écouter  dans la salle ont particulièrement et vigoureusement  applaudi  et acclamé  ce passage de son discours ce qui démontre bien que  la xénophobie la plus exacerbée se trouve bien   dans les rangs de  des militants de l’UMP

Pour cette première proposition protectionniste contre l’immigration, les observateurs font remarquer que depuis six mois déjà cette question est à l’étude en Europe, certains dirigeants craignant dans leurs pays  un redoublement des flux migratoires en provenance des pays de l’UE en grandes difficultés  économiques et  sociales, comme la Grèce par exemple.

Nicolas Sarkozy n’a donc fait qu’accentuer cette tendance et n’a pris aucun risque de se faire critiquer par ses partenaires européens.

La deuxième proposition  protectionniste du candidat Sarkozy  est économique, il veut que les marchés nationaux et européens publics qui actuellement sont ouverts en appels d’offres à toutes les entreprises étrangères du monde entier au « mieux disant », ne soient désormais ouverts qu’aux entreprises nationales et européennes.

Les observateurs font remarquer que cette proposition  s’il parvient à la faire admettre en Europe, ce qui parait impossible, éliminerait des entreprises étrangères  qui proposent des prix beaucoup moins élevés que les entreprises européennes, même raisonnement pour les appels d’offres nationaux.

Encore une fois ces propositions qui frappent l’opinion ne sont pas convaincantes quand à leur bien fondé et tout ce que nous pouvons en retenir c’est qu’elle sont de nature protectionniste, alors que Nicolas Sarkozy  capitaliste néo-libéral , jusqu’à présent,  était opposé formellement à toute politique ou mesure  protectionniste  

En fait 1 heures 30  de discours qui si l’on en extrait les nouveautés essentielles se réduit à une peau de chagrin.

D'après certains cadres UMP,  ils ont l'intention de rééditer ce genre de méga meeting en province dans différentes grandes  agglomérations qui leur sont favorables.

Pour en savoir plus nous vous  proposons  quelques vidéos, et des articles faisant état des premières réactions :  

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Discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte par NicolasSarkozy
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EN DIRECT. Montebourg accuse Sarkozy de "draguer le FN"

Le Nouvel Observateur -
PRESIDENTIELLE - Le député PS estime que le chef de l'Etat est "en pleine panique électorale". Le député PS de Saône-et-Loire Arnaud Montebourg a ironisé lundi 12 mars, dans "Libération" sur la volonté de Nicolas Sarkozy de renégocier des traités ...

A Villepinte Sarkozy fait une démonstration de force et veut ...

Les Échos -
A six semaines du premier tour, le président-candidat a réuni hier 80.000 personnes à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Assurant avoir « appris », il a menacé de sortir la France de Schengen et d'appliquer seul la « réciprocité » commerciale si l'Europe ...
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11 mars 2012

Nicolas Sarkozy et l'UMP ont relancé le shmilblick aujourd'hui en Mega Meeting à Villepinte en Seine -Saint -Denis)

Éditorial de lucienne magalie pons

Bref aperçu !

Il est trop tôt après le Meeting « Géant » de Villepinte qui vient de se terminer  pour rédiger un Éditorial  de fond , assorti de commentaires, nous n’avons d’ailleurs pas trouvé encore à télécharger toutes les interventions et encore moins dans son intégralité le discours du candidat Nicolas Sarkozy.

Nous nous bornerons donc à  relater pour le moment très résumé,  sommairement le strict minimum d’après des notes que nous avons prises en regardant LCP qui a retransmis en direct  ce meeting depuis pratiquement son ouverture et aussi d’après des radios que nous avons écoutées simultanément.  


Vers 1 heure moins le quart, d’après ce que nous avons entendu ou vu, avec quelques minutes de  coupures  de temps en temps pour nous détendre,  l’ambiance commençait à battre son plein une heure déjà avant l’heure prévue pour le discours de Nicolas Sarkozy, dans le parc des expositions de Villepinte, en Seine-Saint-Denis  où une masse   de militants agitait  des drapeaux tricolores   de toutes parts, et où fusaient des messages  de mobilisation diffusés par  les hauts parleurs.

Les commentateurs meublent l’attente de l’ouverture en commentant  La "France forte"  de Nicolas  Sarkozy  et en informant qu’il devrait  aujourd'hui revenir sur les nombreuses annonces et propositions et annonces qu'il a  énumérées  depuis le début de sa campagne et  les rendre plus audibles pour les Français et  ils avancent qu’il voudra  aussi convaincre qu'il est «  le seul homme "fort" de cette campagne à pouvoir conduire le destin d'une "France forte", son slogan électoral. »

Nous nous branchons aussi sur Internet de temps en temps et nous tombons sur une reprise d’un extrait de de dépêche de  l’Agence AFP , reprise par site, qui  relate l’opinion d’une sympathisante parisienne  qui a fait le déplacement à Villepinte :  "Ca va être très dur! " - "Il y a cinq ans, il y avait une vague Sarkozy, c'était magique", confient-elle, ……. "Cette fois-ci, ce n'est pas mission impossible mais je connais mon histoire de France, ça va être très dur ! Il faut être honnête, la dynamique est en face... Hollande est malin, il ne fait pas de faute".

 Ca commence à prendre tournure,  vers 13 h. , le Premier Ministre François Fillon  monte à la tribune, fait une apparition  pour commencer à chauffer la salle,  ceci  suscite différentes réactions sur les réseaux sociaux  internet ( Nous  y  reviendrons  dans notre éditorial que nous ne publierons  pas avant demain, afin de nous ménager le temps de réflexions nécessaire)

Vers 13 h . 10 ,  Bernadette Chirac apparaît à  la tribune  prend le micro, dans un court  message  elle évoque "devant tant d'incertitudes", l'importance de "l'expérience, le dynamisme et la ténacité de Nicolas Sarkozy" et indique : «   Dans cette bataille, je me place résolument à ses côtés »

Sur une radio (je ne sais plus laquelle, nous zappons beaucoup) , François Bayrou juge que le meeting géant de Villepinte est "indécent", car il s'agit de "l'argent des Français"…


Sur l’écran, nous apercevons des célébrités dans la salle venus apporter leur soutien au candidat de l’UMP, notamment les »étoiles engagées »  Emmanuelle Seigner, Jean d'Ormesson, et l’indécollable  Enrico Macias, d’autres encore, tous scotchés UMP,  mais aussi  l’acteur   Gérard Depardieu que nous citons  en particulier   pour souligner  sa déclaration  sous les applaudissements de la salle :  "Depuis que cet ami Nicolas Sarkozy,-  avec Carla Bruni, -  est au pouvoir, je n'entends que du mal de cet homme qui ne fait que du bien", a-t-il lancé, en qualifiant le chef de l'Etat d'homme "franc et honnête »

 Carla Bruni-Sarkozy  est aussi là assisse aux premiers rang  à côté d’Edouard Balludur ,  auprès des Ministres et des cadres UMP,  Rachida Dati n’est pas loin .

C’est le tour de François Fillon de venir animer la salle (vers 13 h 35) il pousse à la tribune  un témoignage poignant de fidélité  :   "Non Nicolas, tu n'es pas tout seul!",  il évoque à plusieurs reprises le cœur de la France, le cœur de la république, le cœur qui bat …, devant une salle qui l’ applaudi à tout rompre., et il assure que  François Hollande est un "champion du dénigrement". … (là encore nous analyserons son discours dans notre prochain éditorial)

Après ces différentes interventions, la salle  est  maintenant au plus  hot, - chauffée à blanc disent les commentateurs - ,  et c’est Henri Guaino qui maintenant  s’emploie à faire flamber la foule, avant l’ entrée en piste de Nicolas Sarkozy qui ne saurait tarder.

Tout prêt de 14 heures, la sono se déchaîne à plein volume, un morceau solennellement théâtral se fait entendre , tous comprennent que l’entrée de Nicolas Sarkozy est imminente,  et effectivement l’homme du jour,  arrive souriant  et se dirige  en traversant une partie de la salle, serrant des mains en série  , à droite, à gauche,  jusqu’à la tribune, pendant que la foule pousse des cris de joie  sur son passage.

14 heures,  Nicolas Sarkozy  accède à la grande scène  et commence à évoquer ses souvenirs du mois de mai 2007  ……  "Je me souviens de ce mois de mai où les Français m'ont choisi président de la République. C'était il y a 5 ans, c'était hier" … c’était il y cinq minutes, c’est maintenant  … ( ndlr : et hop un grand  auto-coup de gomme sur le candidat,  c’est le Président qui s’exprime pour la suite, comme si rien ne s’était passé, comme s’il était déjà dans un deuxième mandat), pour la suite on remarquera ses propos à l’accent  gaulliens, ses références à  de Gaulle,  Pompidou, Seguin , … il passe un certain moment à exhumer du passé  les fantômes  du Gaullisme et le survivant Chirac,   pour se placer  sous leur aura et  ressurgir comme l’héritier légitime  actuel du gaullisme , et comme à son habitude il se replace au centre du discours  pour  énumérer tout ce qu’il a compris au cours de son mandat, et insister sur le poids  et la responsabilité de la fonction.

Ensuite  un moment d’humilité, Nicolas Sarkozy a compris  bea ucoup de choses, mais il a aussi appris, d’après lui, l’humilité …, et quand il explique que l’hypocrisie et a lâcheté lui sont interdites,  l’auditoire galvanisé crie et scande «  On va gagner ….. on va gagner …. On va gagner … »

Sourire ému de remerciements de l’orateur candidat …

Ndlr : » j’ai compris, j’ai appris ….. »,   tout indique qu’il a passé cinq ans comme en formation fonctionnelle au long cours  pour  comprendre et apprendre et qu’il serait prêt maintenant   à fonctionner s’il était réélu,  mais  si nous extrapolons un peu  en supposant qu’il soit réélu, nous pouvons craindre qu’il recommence à comprendre et à apprendre encore puisque tout change au fil des jours..

Il faut maintenant  entrer dans le vif  du sujet, Nicolas Sarkozy  quitte son introspection, pour s’intéresser aux Français… , il «  sait «  ce que les Français exigent , d’après lui  «  Les Français exigent la récompense du mérite, la récompense de l’effort, … »

Applaudissements  redoublés des militants dans la salle ;;;

Suivent des justifications  des  différents thèmes de campagnes qu’il a déjà abordé dans les médias et dans les réunions depuis son entrée officielle en campagne, … les référendums, la réforme de la fonction publique, la lutte contre les communautarismes etlcertains corps intermédiaires,  lutte contre l’injustice, il énonce aussi l’importance  des  principes et de « la vérité »   son discours se politise , il revendique  d’ avoir tout donné à la France …. "Je me suis engagé, je vous demande de me croire, comme jamais je m'étais engagé avant dans ma vie".

Encore un tonnerre d’applaudissement à tout rompre et des   "Nicolas! Nicolas ! Nicolas ….

Il revient sur son «  apprentissage « pour dire qu’il veut faire bouger les choses, en formulant   une profession de foi  en lui-même et de confiance   dans le génie de la  France  : . "J'ai tiré les leçons des réussites et des échecs. Et je n'ai rien perdu de ma foi, je n'ai rien perdu de mon envie de faire bouger les choses, je n'ai rien perdu de ma confiance dans le génie de la France".

Il martèle - "La grande leçon que je tire de ces cinq années, c'est que l'immobilisme est interdit", pour entrer en matière dans un thème  sur l’Europe  qui semble novateur.


Il prévient : ."L'Europe doit reprendre son destin en mains sinon elle risque la dislocation",  il évoque  la crise économique,  le besoin d'une Europe solidaire et unie. Face aux crises … "Il est temps de tirer la leçon de toutes ces crises. L'Europe ne doit plus être une menace mais une protection".

 Il  soutient que "l'Europe ne peut pas être la seule région du monde à si mal défendre ses frontières, ses intérêts et ses citoyens" …. . Pour y remédier, Nicolas Sarkozy  envisage  une révision des accords de Shengen.

Intarissable sur ce thème Nicolas Sarkozy  explique  longuement que les accords de Shengen doivent être révisés. 


.Nicolas Sarkozy  aussi de   la souffrance  des individus face à la crise économique après avoir  dit  un peu avant  avoir « compris » «  qu'au yeux des Français, "il n'y a pas que l'argent qui compte", et il déclare  maintenant ( ndlr : en parenthèse)  au titre du besoin d'une Europe réformant son libre-échange, qu'"il y a des hommes qui souffrent, il n'y a pas que le commerce".

Peu après il fait flotter le souvenir de De Gaulle  ……. , il estime que … : "Si le général de Gaulle n'avait fait ce qu'il a fait et dit ce qu'il a dit, l'Europe ne serait pas ce qu'elle est" ..

 .( ndlr :  . pour confirmer au passage  semble- t-il,  -  s’ il en était besoin - ,  son appartenance à la droite française)


  Vient  ensuite  un thème lié  sur la défense de la sidérurgie affectée ces derniers mois par des plans sociaux,  et sur la défense  du nucléaire national.

 "La sidérurgie n'est pas un secteur du passé",  affirme-t-il   en  promettant :  "je défendrai avec la même force l'industrie nucléaire".
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Il évoque plus tard  la justice en  se plaçant du coté de la victime : - "Je veux que la victime puisse donner son avis sur la sanction et la décision de libération",  plaide  Nicolas Sarkozy, a qui   prône  un système judiciaire plus proche et à l'écoute des victimes de la délinquance et de la criminalité.

Il ne manque pas souvent de décocher un coup de griffe  ou une attaque contre la gauche, en parlant des banlieues , dans le fil du discours, il accuse  la gauche  d'avoir "abandonné" les banlieues.

Les banlieues et la gauche - Dans le flot du discours, une attaque contre la gauche, qu'il accuse d'avoir "abandonné" les banlieues.

C’est la fin , le candidat UMP termine  en lançant sa supplique :

 "Aidez-moi, nous avons deux mois!" …..

 Nicolas Sarkozy, toujours sur scène s’éloigne du pupitre-prompteur pour chanter,  debout et seul  sur scène,   la Marseillaise avec les  tous les militants et  participants.

Il est ensuite temps de descendre rejoindre la foule , il embrasse son épouse Carla-Bruni-Saekozy, Bernadette Chirac, les ministres, les cadres UMP, les personnalités notoires, puis il traverse la foule suivit de son épouse,  on les applaudit, ils serrent des mains, c’est terminé, les militants reste un moment après la sortie  du  président- candidat et des personnalités, puis commencent lentement  à quitter la salle.

Pour eux, la fête est terminée pour aujourd’hui.

Des journalistes interviewent des cadres politiques, Jean François Coppé pour ne citer que lui  s'exclame: "c'est le discours qu'on attendait", il est "absolument magnifique". "Je pense que les deux mois qui nous séparent de la présidentielle vont être absolument déterminants.

Ndlr :  Il ne suffit pas de penser et de parler  ….. Qui vivra verra … !

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Ci-dessous quelques vidéos,-  nous publierons  la vidéo de l’intervention de Nicolas Sarkozy  dès que possible : 
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  Premières  réactions Médiatiques

Sarkozy : "aidez moi à construire la France forte"

Europe1 -
Nicolas Sarkozy a présenté deux grandes mesures à Villepinte. Europe1.fr vous a fait vivre le meeting. Nicolas Sarkozy a présenté dimanche devant plus de 70.000 militants deux grandes mesures de son programme . Le président-candidat a annoncé qu'il ...

EN DIRECT. Sarkozy à Villepinte : "Nous avons deux mois !"

Le Point -
Le président-candidat a tenu le meeting le plus important de sa campagne, dimanche. Va-t-il convaincre les indécis ? Voici les temps forts du discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte, dimanche. 15 h 10 - Après la Marseillaise, Nicolas Sarkozy descend ...
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François Hollande à Reims le 8 mars 2012 - Vidéo -

Éditorial de lucienne magalie pons


Nous avons placé notre compte rendu et nos commentaires sous la vidéo état donné la longueur du texte.
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Discours de François Hollande à Reims le 8 mars par francoishollande
Discours de François Hollande à Reims le 8 mars par francoishollande
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Premier avis en préambule de notre "compte rendu"  

 François Hollande a prononcé un discours fleuve qui mêlait de grandes envolées sur la Journée Internationales de la Femme , des rappels historiques,  des exemples, des propositions  , des critiques  sur son adversaires politique,  avec de  de nouvelles propositions,  des rappels et des explications  sur ses anciennes propositions, des considérations et des  propositions sur l’Europe,  et aussi  des développements référentiels  sur fond d’enjeu de l’Election  Présidentielle…., à notre avis plusieurs thèmes développés aurait pu faire l’objet de réunions  distinctes.

Résultat ce très long discours de Reims n’a pas été développé dans tous ces aspects par la presse  qui n’a pu se saisir que des questions dominantes, mais comme le tout est lié, « de fil en aiguille »  pourrions nous dire  avec des reprises et  des renforcements de coutures  , - autrement dit avec des rappels historiques,  des rappels politiques,  sans compter les broderies de langages  pour agrémenter certains passages,  il nous a paru utile , par souci  d’information complète,  de reprendre, tout en les écourtant , et les commentant parfois, presque  toutes les déclarations du candidat socialistes 

Une petite remarque,  François Hollande a beaucoup célébré les femmes à plusieurs reprises en citant notamment leurs activités politiques, scientifiques,   économiques et sociales  à l'extérieur du foyer familial,   mais à notre grand regret (et il n'est pas le seul politique à le faire)  il n'a pas vraiment évoqué les femmes qui préfèrent rester au foyer pour se consacrer à la tenue de la maison et surtout à l'éducation de leurs enfants, elles accomplissent pourtant une mission remarquable  tout aussi noble et honorable que celle des autres femmes qu'il a citées, nous ne pouvons  que regretter que cette mission au foyer ne soit pas prise en compte et  valorisée dans notre société.
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Notre compte rendu et nos commentaires :


C’était le 8 Mars,  Journée  internationale de la Femme,  et bien entendu François Hollande a fait une large place  aux femmes dans son intervention, tout d’abord il a rendu hommage  et cité en exemple  les femmes élues (Ps)  qui sont d’après le candidats socialiste    «  la preuve que le combat des femmes est juste et utile à notre collectivité, . Parce que le féminisme, ce n’est pas seulement l’égalité entre les femmes et les hommes. Le féminisme, c’est un levier pour l’émancipation et la transformation d’une société comme la nôtre. »

Dans la suite de son intervention François Hollande a célébré  toutes les femmes de France,  citation  extraite du discours :    «    ….  si je suis demain le prochain président de la République, ma mission, mon devoir, ma responsabilité, c’est l’égalité. Et l’égalité d’abord entre les femmes et les hommes de France. Je veux leur dire que la France de demain, la France de l’après 6 mai, ce sera la France où les femmes auront les mêmes chances, les mêmes droits, les mêmes capacités que les hommes pour réussir leur vie. »

 Le candidats socialiste a évoqué le combat féministe   et s’est particulièrement adressé aux femmes  qui travaillent en citant d’abord  celles qui se dévouent pour le bien commun, les infirmières, les aides soignantes,  mais aussi  aux employées du commerce , aux employées administratives , aux ouvrières.

Il  a  parlé des femmes qui travaillent en temps partiel, de celles aussi.., « qui commencent leur vie au Smic et la terminent au Smic »  et des femmes qui n’arrivent pas à avoir des droits à la retraite,  et aux femmes «    qui chaque jour ne savent pas où elles vont pouvoir mettre leur enfant et qui doivent travailler, à ces femmes qui s’inquiètent pour leur famille, à ces femmes qui souffrent de l’insécurité ou des violences

Il s’est adressé aussi  en les saluant aux femmes qui luttent pour défendre leur emploi
   
Dans la suite de son intervention , après avoir développé des considérations historiques  sur la Journée Internationale de la Femme  et de l’histoire du Féminisme , le candidat socialiste  a évoqué  des exemples de femmes célèbres qui  se sont distinguées dans la défense des droits de la femme et de la citoyenne, mais aussi  des hommes  politiques,  en citant notamment  Léon  Blum,  le premier à faire entrer des femmes dans le Gouvernement  alors même  qu’à cette époque le droit de vote n’était pas reconnu ,  François Mitterrand qui  affirmait l’exigence de dignité. «   Celle de ne pas tolérer que l’on propage de l’image des femmes, dans les livres scolaires, parfois jusqu’aux murs de nos villes, une image tronquée. » … et qui aussi  nomma pour la première fois une femme au ministère des Droits des femmes, Yvette Roudy laquelle   fit voter en 1983, une loi sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes,  et Lionel Jospin lequel réussit à faire réviser la Constitution pour y inscrire le principe de parité. Enfin, pour établir que sur les listes, une femme, un homme, devaient se succéder.

 François Hollande a souligné que  c’est grâce à l’intervention de femmes et  d’hommes de la Gauche que le combat a pu atteindre toutes ces étapes, sans qu’on soit au bout du processus «  … Il y a encore tellement à faire » a-t-il dit.

Il a rappelé aussi  avec fierté  que  c’est la  Gauche qui a  permis à une femme de devenir la première femme Premier ministre, Edith Cresson.,  et que ce soit   le parti socialiste qui désigna la première femme qui figura au second tour de l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal , et  qu’ en 2008   pour la première fois dans l’histoire du PS  qu’une femme devint première secrétaire du parti socialiste, en citant  Martine Aubry.

 Il a ensuite cité le Général de Gaulle qui a accordé  à la Libération, le droit de vote des femmes, par une ordonnance du 5 octobre 1954, et  le combat  de Simone Veil, pour  que les femmes puissent accéder au droit à interrompre une grossesse non désirée.

Selon le candidat socialiste   «   Il est temps d’écrire ensemble une nouvelle page, pour le féminisme et pour l’égalité entre les femmes et les hommes. Il est d’autant plus temps que depuis cinq ans notre pays a perdu du terrain, par négligence, par frilosité, par irresponsabilité.

Il a ensuite dressé le bilan critique de ces dernières années en  rappelant que les écarts de salaire entre les hommes et les femmes sont restés aussi hauts que par le passé, que le   temps partiel s’est et le   chômage des femmes ont  progressé, que des centres  IVG ont été fermés  et  que   les crédits du planning familial  ont été amputés,  et  que les   associations qui accompagnent l’insertion des femmes, et notamment des femmes étrangères, ont vu leurs moyens réduits.

A la suite  François Hollande  a déclaré : C’est une histoire qui s’est interrompue ; c’est un fil qui s’est brisé. Eh bien, je vous demande de renouer le fil qui s’est un moment rompu, de reprendre la marche, de réécrire l’histoire, de tourner une page » en expliquant que c’est  le  sens de  sa  candidature, une candidature de changement,  le changement pour que l’égalité entre les femmes et les hommes devienne une priorité.

François Hollande a ensuite énoncé les trois décisions qu’il prendrait si les Franàais lui en donnent  mandat :

- La parité : Au lendemain du 6 mai, un gouvernement paritaire : autant de femmes que d’hommes mais aussi dans toutes les instances de la République : Conseil constitutionnel, Conseil supérieur de l’audiovisuel, dans   l’ensemble des autorités indépendantes, dans  toutes les instances qui s’occupent de régulation, commissions, conseils, autorités, instances,  conseils d’administration des entreprises publiques,  seront également composés à parité égale .

- La création  d’un Ministère du Droit des femmes" rattaché au Premier Ministre ( François Hollande a défini longuement dans son intervention la mission de ce ministère)


-         Une rémunération identique  sur le principe de l’égalité professionnelle ;

 «  A compétences égales, à responsabilités égales, une femme et un homme doivent percevoir une rémunération identique »,  a déclaré le candidat socialiste  qui a précisé qu’il  donnerait  aux grandes entreprises un délai d’un an  et pas un jour de plus pour se conformer à la loi, pour établir l’égalité et que  si les entreprises renoncent à cet objectif, elles perdront le bénéfice des exonérations de cotisations sociales sur les emplois féminins.

François Hollande a enchaîné  longuement ensuite sur les questions de contraception et d’IGV, les droits des  adolescents et des adultes.

Pour le candidat socialiste  "Les adolescents, comme les adultes, ont droit à leur intimité, ce qui veut dire la gratuité de la contraception pour les mineures, quelles que soient les modalités de contraception, et même en dehors de centres de planification" et sur ce principe il a développé les mesures qu’il entend faire renforcer  appliquer pour assurer la gratuité et la confidentialité  des contraceptions et IVG.

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Ndlr : sur ce point,  comme bien d’autres candidats , François Hollande passe sous silence le fait que dans tous les cas les femmes qu’elles soient mineures ou adultes décident seules  avec les intervenants médicaux ou sociaux de l’interruption de leurs grossesse,  les hommes  géniteurs maris, concubins , partenaires,  et dans le cas des mineures, sont écartés de toute décision ,  pourtant  les  hommes impliqués dans la conception  devraient  avoir à faire connaître aussi leur décision , notamment ceux qui de bonne foi  ont l’intention de créer une famille et d’avoir des enfants et qui se trouvent ensuite avec une femme ou une partenaire qui décident seules d’avorter. Par ailleurs en ce qui concerne les mineures, les parents sont dessaisis de tous leur droit parental en la matière, ils ne sont même pas informés ,  la mineure prend seule avec les intervenants sociaux et médicaux cette grave décision.   Mais il sembleraient que toutes les lois qui sont faites dans ce domaine  le sont  d’une part pour  déresponsabiliser  les hommes  d’un acte de conception auquel ils ont participé, ce qui  fondamentalement   est une inégalité de droit entre les femmes et les hommes  et d’autre part pour dessaisir les parents de la mineure de toute décision parentale , tout ceci est passé sous silence par les  politiques femmes et hommes  qui défendent l’IVG  et tous font   hypocritement l’impasse sur la question..
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Ensuite François Hollande  parle de la jeunesse comme de sa priorité  et insiste  que  c’est dès le plus jeune âge que les femmes doivent créer les conditions de leur dignité et fixer le cadre de leur liberté. Le rôle de la République est de le leur permettre. Il n’y a rien à craindre, rien à redouter, parce que c’est le droit des jeunes filles de France de pouvoir savoir ce qu’elles ont à faire, en tant que jeunes femmes, de leur corps et de leur vie a estimé le candidat socialiste

Il a aussi évoquée des lois qui ne sont pas appliquées, notamment  la loi de juillet 2010 sur les violences faites aux femmes. Combien de femmes savent seulement qu’elle existe, cette loi ?  o interrogé François Hollande, en promettant  de veiller à ce que chacune en soit informée pour pouvoir y recourir!

D’après le candidat socialiste tout doit changer, il a expliqué qu’au lendemain de l’élection il leur appartiendra (s’il est élu)  de franchir de nouveaux pas, d’aller plus loin, d’être à la hauteur de l’espérance qui est portée sur  eux (PS), Il a rappelé notamment  que  les femmes sont les premières victimes de la précarité et de l’emploi. 80 % des temps partiels sont occupés par les femmes, qu’elles   sont deux fois plus nombreuses à être dans des contrats précaires, des contrats instables, des contrats sans lendemain et que certaines  font plusieurs CDD le même jour., qu’elle ont des retraites minorées en concluant « Tout cela devra changer » !

Il a ensuite parlé de la pauvreté  qui est  aujourd’hui dans  les familles monoparentales et  des femmes qui sont obligées de recourir aux prestations familiales, lesquelles viennent de voir leur revalorisation bloquée et leur indexation empêchée en 2012 par le gouvernement et le président sortant.

Francois Hollande a déclaré :  Ces femmes qui élèvent seules leurs enfants dans des conditions difficiles n’ont pas à être suspectées, n’ont pas à être montrées du doigt. Ce n’est pas là que la fraude sociale existe. Ce n’est pas là qu’il y a à avoir le moindre doute sur le droit à pouvoir disposer de revenus minimaux. Et je mets en cause aussi cette mauvaise idée qui a consisté à punir des parents à cause du comportement de leurs enfants et à suspendre le versement des allocations familiales, à ces pauvres familles, rendant encore plus difficile l’éducation des enfants.

 Ensuite le candidat socialiste  en soulignant qu’   "Une femme qui ne peut pas faire garder ses enfants n’est pas une femme libre" a  des  propositions :

- pour la garde des jeunes enfants, qui doit devenir un véritable service public,  soit  un contrat entre l’Etat et les collectivités locales pour créer davantage de places en crèche, davantage de places dans les réseaux d’accueil, davantage de places d’assistantes maternelles.

 -  Davantage d’enfants en école maternelle

 - l’allongement du  congé de paternité , en équilibrant  aussi le congé parental  entre les deux conjoints pour qu’il y ait une responsabilité commune dans l’éducation de l’enfant.

   François hollande a aussi pris un engagement  sur l’interruption volontaire de grossesse "Je souhaite que l’IVG soit remboursé intégralement, à 100 %, pour toutes les femmes", en s’en  expliquant    qu’en France, une femme sur deux doit faire face au moins une fois dans sa vie à une grossesse non prévue, et qu’une fois sur deux encore, cette situation aboutit à un avortement «  en conséquence il souhait  que tous les établissements hospitaliers   puissent être dotés d’un centre IVG, et que l’IVG soit remboursé intégralement, à 100 %, pour toutes les femmes ,  pas seulement pour les mineures, et de façon confidentielle pour toutes.

Il ‘est engagé aussi pour lutter   contre les violences faites aux femmes. il veut qu’elles puissent être accueilles, je veux qu’il y ait des structures, des associations, des communes qui puissent partout mettre en pace des lieux où les femmes puissent se réfugier.

En tant que Président de la République , François hollande a déclaré qu’il  poserait un principe selon lequel  ce n’est pas à la femme victime de quitter le domicile, mais au conjoint violent de quitter la place.  «  … Nous avons assez de la loi de la force, et nous lui opposerons la force de la loi, parce que c’est ça, le rôle de la République ! »

Le candidat enchaîne alors sur la  République   «  La République, c’est cette capacité qui nous permet de vivre ensemble en étant fiers, en étant libres, en étant dignes, en étant réunis. La République, c’est la liberté. La liberté de vivre sa vie, la liberté de préparer son avenir, la liberté d’être capable de réussir le destin que l’on s’est forgé lorsqu’on était tout jeune et qui peut se traduire tout au long d’une existence » …….  pour revenir  à la liberté  femmes, d’après Franàpos Hollande  c’est d’être libres de toutes les oppressions, en France et dans le monde., en évoquant notamment   les femmes du monde arabe, ces femmes qui ont pris une part décisive dans le printemps démocratique dont nous fêtons aujourd’hui le premier anniversaire., «  ….. des  femmes qui continuent de lutter, qui ont lancé un appel pour la dignité et l’égalité. Rien, et surtout pas une vision dévoyée de la religion, ne saurait justifier l’humiliation des femmes  a-il déclaré.en  visant des régimes qui « ont choisi de réduite les femmes à ‘l’état d’esclaves »  et en citant en citant des exemples ,.lapidations etc…, il a assuré  que   la France les a toujours combattus et les combattra toujours. .

Puis il  a cité des femmes comme Shirin Ebahi en Iran et Aung San Suu Kyi en Birmanie qui mènent le combat pour la liberté et l         a démocratie.

Abordant de nouveau la République des Lumières François  a  déclaré « La République c’est la Fraternité pour citer en exemple   Maria Sklodowska-Curie qui   a apporté deux prix Nobel à la France, celui de physique en 1903 pour ses travaux sur la radioactivité, et huit ans plus tard celui de chimie pour la découverte du radium….. « 

 Deux prix Nobel ! Notre pays ne les aurait pas obtenus s’il avait interdit à l’époque aux étudiants étrangers de venir chercher, travailler, penser, créer ici sur son sol ! Ces deux prix Nobel, il ne les aurait pas eus, notre pays, s’il avait choisi la fermeture, la peur, le rejet, le repli. Le ministre actuel de l’Intérieur nous en aurait privés avec sa circulaire, s’il avait été en fonction ! Il ne le sera plus bientôt ! » a lancé François Hollande  pour critiquer très  longuement dans tous leurs détails  les propositions de Nicolas Sarkozy.

 (voir la vidéo)

 sur ce sujet le candidat socialiste  précise assi  : «  Nous n’accepterons pas cette démarche qui consiste à montrer du doigt, à faire peur, à créer de la division, du repli, de la stigmatisation. Et s’il veut un référendum, il arrive, c’est le 6 mai que les Français vont choisir !

Puis il reprend le thème de l’immigration pour expliquer comment il entend simplifier et assouplir  les questions liées aux déplacements de populations, aux demandes de droit d’asile  
«  Ce sera six mois, pour traiter une demande d’asile ! », assure-t-il ;

Fran9ois Hollande entend   aussi sécuriser l’immigration légale pour les renouvellements de titres de séjour, accueillir les étudiants qui sont une chance pour nos universités ,  lutter, contre les fraudes, contre les mariages blancs.

Il  insiste ensuite sur  l’intégration, en déclarant …. «  …, surtout l’intégration …. d’abord, de ceux qui sont ici depuis longtemps et qui attendent de la République qu’elle soit conforme à sa promesse d’égalité et de réussite. Eviter les ghettos, les enfermements, les superpositions de problèmes dans les mêmes quartiers. Et avoir le souci de faire vivre ensemble la population, avec le même espoir : le même espoir de changement. » …

Le sujet de l’intégration le ramène à la République …. « Et c’est là, aussi, que la République doit être laïque. Parce que la laïcité protège la liberté individuelle la plus intime : la liberté de conscience, la liberté religieuse, la liberté de croire ou de ne pas croire. Mais la laïcité, c’est la capacité de vivre ensemble. De respecter les mêmes droits, les mêmes devoirs : la neutralité de l’espace public, le refus de l’influence des religions là où elles n’ont pas leur place, c’est-à-dire la vie de nos services publics, la vie de nos écoles.

François Hollande  rappelle ’une  de ses   proposition,  liée à tout ce qui précède  : C’est pourquoi j’ai proposé d’inscrire dans notre constitution les principes de la loi de 1905 de séparation des églises et de l’Etat. »


Puis il reprend le sujet de la  laïcité, en le liant à la protection  des femmes  et  à l’obligation de ne pas se mêler des affaires religieuses :   « la laïcité  ce sera aussi le moyen de protéger les femmes contre tous ces fanatismes, tous ces intégrismes, toutes ces violences qu’on leur fait subir. La laïcité, c’est une protection pour les femmes. Mais la laïcité, c’est aussi pour les autorités politiques l’obligation de ne pas se mêler des affaires religieuses qui appartiennent au seul domaine privé.

Le moyen d’attaquer ses adversaires politiques  :  «   Que le Premier ministre se soit permis d’interpeller l’islam et le judaïsme en France à propos de pratiques d’abattage, dans des termes qu’il a malencontreusement choisis, est une maladresse qui l’a conduit, lui aussi – et ça devient même une répétition, de leur côté – à une repentance de plus. Ils ne cessent de s’excuser de ce qu’ils ont dit, de ce qu’ils ont fait. Mais ils n’ont pas à s’excuser : ils ont à présenter un bilan au moment de l’élection – et aux Français de choisir

Suit  un très long chapelet de critiques  sur la campagne et les propositions de Nicolas Sarkozy , presque tout y passe, l’opération ,   la multiplication des annonces,   le bilan , les cinq ans ,  l’impôt sur les grandes entreprises, l(augmentation de la TVA, , les niches fiscales ,    etc…!

 Finalement François Hollande dénonce : Je vois bien la manœuvre : on évoque des problèmes plutôt que des solutions. On règle des comptes plutôt que de rendre des comptes.  ( voir la vidéo)

Le Candidat socialiste  a aussi critiqué  les excuses, les regrets, les repentances de son adversaire Nicolas Sarkozy en ces termes :


   "Ce qu’on attend d’un président sortant, ce n’est pas qu’il parle de lui, c’est qu’il parle des Français, de ce qu’il a fait, de ce qu’il avait dit et qu’il n’a pas fait"

Et puis il y a cette répétition d’excuses, de regrets, de repentance, où il ne cesse de parler de lui. Oh, j’ai beaucoup de respect pour sa vie personnelle. Je ne veux pas, ici, y entrer. Mais ce qu’on attend d’un président sortant, ce n’est pas qu’il parle de lui, c’est qu’il parle des Français, de ce qu’il a fait, de ce qu’il avait dit et qu’il n’a pas fait. Ce que l’on attend d’un président sortant, ce ne sont pas des états d’âme, ce sont des états de service ! » …

Pour ce qui le concerne François Hollande  a déclaré 3 ……  je ne dévierai pas de la ligne de conduite que je me suis fixée il y a maintenant près d’un an : redresser la France, redresser son économie, redresser son industrie, redresser ses comptes publics, redresser aussi la morale publique. Rassembler les Français autour d’une grande idée, d’une belle cause : la jeunesse ! L’avenir de la génération qui arrive, qui attend, qui espère, qui veut prendre sa place ! Et donner une espérance à chacun, quels que soient son parcours, sa couleur de peau, ses origines, sa situation : lui dire qu’il a toute sa place dans la République ! Et que le rôle de la République, c’est lui donner toutes ses chances de réussir sa vie.

Il explique  qu’il veut  que la campagne qu’il mène avec le PS  soit utile – utile à la France, utile aux Français .

Selon François  Hollande une   campagne utile, c’est celle qui éclaire les citoyens et non une campagne qui vise à les impressionner …… une campagne qui veut le débat et pas un pugilat.  ……. une campagne qui prépare l’avenir, qui a un projet, qui le défend.

Il rappelle à ce moment-là  son projet en ces termes :  «  Celui que j’ai présenté – c’était le 14 janvier, au Bourget –, ce projet-là est devant tous les Français. Chacun peut le connaître. Chacun peut le consulter. Et je vous demande d’ailleurs de le diffuser largement! »

Puis il reprend à l’adresse de la droite  …….  « Un débat utile, c’est de défendre son bilan. Ils en ont un – ah, ils voudraient bien le cacher, dire qu’ils n’y sont pour rien, que ce n’est pas de leur faute, que c’est la crise. La crise a sa part, mais eux aussi ont leur part de responsabilité ! Ce serait très commode de diriger un grand pays comme la France, de constater l’échec et de dire que finalement il serait possible de briguer un mandat supplémentaire sans dire pourquoi autant de promesses n’ont pas été tenues, autant d’injustices ont été créées et autant d’erreurs ont été faites………

 Moi, j’assume ! assure François Hollande :

«  … J’assume le bilan. Le bilan de la Gauche. Je vois qu’ils veulent revenir à François Mitterrand. Mais ils peuvent aller même plus haut, plus loin, aller jusqu’à Léon Blum. Je prends tout ! Je prends les congés payés, je prends les libertés conquises ! Je prends la retraite à 60 ans voulue par François Mitterrand ! Je prends la décentralisation, je prends les grandes lois de liberté pour l’audiovisuel, qui en aurait bien besoin. Je prends aussi le bilan de Lionel Jospin, la couverture maladie universelle, l’allocation personnalisée à l’autonomie, les 35 heures avec Martine Aubry. Je prends tout ! Bien sûr qu’il faut adapter, réviser, revoir, mais c’est la vie. Nous n’allons pas faire ce qui a été fait : nous allons inventer ! Nous allons imaginer les politiques nécessaires pour demain, mais sans rien renier de notre histoire et de notre passé. Ils viendront nous chercher. Là, je défendrai ce qu’a été l’histoire de la République et l’histoire de la Gauche !

 Il parle alors d’une  élection présidentielle,  en la situant  dans  contexte  d’un  un monde fragile, avec des pays émergents qui veulent prendre toute leur place et davantage, avec des conflits qui demeurent, des risques, des menaces, en Iran, au Proche-Orient, …..dans un environnement européen tellement bouleversé par la crise, tellement tourmenté par la spéculation, ……  «  dans la France que nous aimons et qui attend tellement, qui souffre, qui parfois s’inquiète, se désespère., souligne François Hollande.

Pour conclure :sur ce  sujet ….. «  Oui, une élection présidentielle doit être un grand moment, où tous, toutes, doivent vouloir participer aux choix. Rien ne serait pire que de décourager la mobilisation civique, que de parier sur l’abstention, que d’espérer que les Français soient fatigués du suffrage pour ne pas venir aux urnes le 22 avril et le 6 mai ! Et si j’ai un message à vous transmettre, c’est de venir voter ! Largement voter ! Pleinement voter ! Parce que c’est votre décision qui va compter !

Il repart sur les questions financières,  économiques et sociales  ,  les PME ,  le chômage, l’investissement  en rappelant ses propositions notamment, le Pacte productif, … la banque publique d’investissement , la fiscalité plus juste,  l’abaissement des  impôts pour les plus petites entreprises , le relèvement des impôts pour les plus grandes . . ,  et que les bénéfices qui sont réinvestis dans l’entreprise puissent être moins taxés que les bénéfices qui sont distribués aux actionnaires sous forme de dividendes.
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Vient ensuite le sujet des  régions, ç cet effet François Hollande rappelle  ce qu’il avait dit à Dijon  et l’Acte de décentralisation qu’il fera pour confier  dans le cadre de la décentralisation  , des nouvelles compétences , des nouvelles liberté, des nouveaux pouvoir,  des nouveaux moyens pour  afin que  les Régions puissent intervenir  plus efficacement pour la formation, pour le développement économique, pour l’emploi.   

 François Hollande  veut réformer le Pôle Emploi, auquel il veut  donner  les moyens d’accompagner les demandeurs d’emploi, les chômeurs, et de les former.

Il fait remarquer que « …  C’est quand même incroyable que le président sortant vienne de découvrir que seulement 10 % des chômeurs étaient formés ! Mais qu’a-t-il fait pendant cinq ans ? Qu’a-t-il su ? Que lui a-t-on dit ?


  Encore un rappel sur le sujet du « Contrat de génération,   "L’employeur qui gardera le senior et le jeune ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois"

François Hollande  parle du  contrat de génération qu’il a proposé  pour que les jeunes puissent entrer dans l’entreprise avec un contrat à durée indéterminée et que les seniors puissent rester dans l’entreprise pour partir à la retraite, il explique … »  Ce contrat de génération qui alliera les âges, qui permettra la transmission de l’expérience, du savoir – et notamment du savoir-faire. Eh bien l’entrepreneur, l’employeur qui gardera le senior et le jeune ne paiera plus de cotisations sociales sur les deux emplois.
!

Le candidat socialiste explique aussi  son projet sur l es emplois d’avenir, les emplois jeunes,  dans les quartiers les plus difficiles –   pour assurer notamment  un certain nombre de missions pour les familles, pour les activités extrascolaires, pour l’accompagnement des élèves qui sont les plus en difficulté et pour l’environnement.

Il revient  au moment de vérité  de l’élection présidentielle  comme aussi  l’enjeu de l’éducation, de la jeunesse, il affirme que  l ’école de la République a été abîmée, depuis cinq ans  en évoquant les : suppressions de postes, les  fermetures de classes, les  mises en cause des Rased, des structures pour les élèves les plus en difficulté,  la fin de la carte scolaire, les rythmes scolaires aberrants…


François Hollande veut  redonner  confiance à l’Education nationale ,  il affirme : «   Nous donnerons fierté aux enseignants, aux personnels de l’Ecole ! Et nous y mettrons les moyens ! Les 60 000 postes, ce n’est pas pour complaire à une catégorie, c’est pour permettre à la jeunesse de France d’être mieux formée, mieux éduquée, mieux préparée à l’avenir. »

Pour François Hollande l’enjeu d’une élection présidentielle c’est aussi le pouvoir d’achat.

Sur le pouvoir d’achat précisément il déclare …  : «  Vous savez mon engagement : je ne dirai rien que je ne puisse tenir après. Je réunirai les partenaires sociaux au lendemain de l’élection présidentielle où nous aurons à définir la responsabilité de chacun, ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation, sur l’emploi, sur le travail, sur la souffrance au travail – qui hélas, maintenant, est devenue une réalité. Et je vois bien ce qui se passe dans un certain nombre d’entreprises, y compris publiques. Alors, dans le cadre de cette conférence, nous verrons ce que nous pourrons faire en matière salariale et notamment sur le Smic. Mais, je n’ai rien caché, rien dissimulé : d’abord il faut créer de la richesse. D’abord il faut produire. Et ensuite nous redistribuerons autant que ce que nous aurons produit. Mais le premier objectif, c’est redresser le pays. Ensemble ! Ensemble, les collectivités locales, l’Etat, les partenaires sociaux. Nous avons besoin de chacun.

  Il évoque les loyers :   "Les loyers dans les zones de tensions seront encadrés, régulés, pour éviter, là encore, que ce soit les ménages les plus fragiles qui soient les plus affectés.", et il  poursuit ….. » sur le pouvoir d’achat, il y a aussi urgence. Et c’est pourquoi j’augmenterai dès le mois de septembre l’allocation de rentrée scolaire de 25 %..

Vient  le sujet du prix des carburant, la encore  François Hollande  s’implique … :  Je ferai en sorte que le prix du carburant, d’abord soit bloqué pendant trois mois pour éviter les comportements de marge des distributeurs, et ensuite aucun euro, aucune recette fiscale ne sera tirée de l’augmentation du prix du carburant pour l’Etat ! Tout sera reversé aux consommateurs

Retour sur les loyers et les logements …. : Le candidat socialiste rappellent que     … : . Les loyers dans les zones de tensions seront encadrés, régulés, pour éviter, là encore, que ce soit les ménages les plus fragiles qui soient les plus affectés. Le logement des jeunes sera favorisé. Et je mettrai à disposition immédiatement – immédiatement, au lendemain de la victoire – les terrains disponibles que l’Etat possède, pour que les collectivités locales tout de suite y créent les logements attendus.

 Arrive toujours au sujet de  l’enjeu de la campagne présidentielle la politique européenne,


 En effet pour le candidat socialiste  …  «  l’enjeu d’une campagne présidentielle, c’est aussi l’Europe. La France a besoin de l’Europe et l’Europe a aussi besoin de la France »

Ceci posé, François hollande  expose longuement  ses irearques  sur les plans d’austérités , sur la croissance, sur une meilleure coordination économique des  pays membres de la zone euro, il évoque et souhaite  une  meilleure solidarité pour venir en soutien à des plus faibles, un fonds de stabilité financière qui ait la puissance nécessaire,  banque centrale qui puisse intervenir, … en insistant sur les différences  de conception du traité européen  entre  certains dirigeants conservateurs  et lui… , il fait aussi une courte allusion  au conditionnel, il n’a pas pu vérifier, …  sur une coalition  de certains dirigeants européens  qui se seraient  donnés  le mot pour ne pas  le  recevoir, il se propose d’attendre tout en indiquant  avec une certaine ironie amusée  «  ….. c’est bien leur droit, à ces dirigeants conservateurs d’être solidaires d’un conservateur en France. Comme je le dis souvent, c’est la première fois que des conservateurs viennent en soutien d’une personne en difficulté ! Mais enfin, c’est bien leur choix. Et j’aurai à travailler avec ces dirigeants, si les Français m’en donnent mandat.

 François Hollande termine son long plaidoyer  en s’adressant notamment  au peuple Français :  

«  Mais qu’est-ce qui va me permettre de me faire entendre ? C’est vous ! C’est le peuple français ! C’est la décision qu’il prendra le 6 mai. Parce que nous sommes un grand pays ! Un pays qui a toujours, avec d’autres, contribué à construire l’Union européenne. Et je serai heureux de répondre à l’invitation d’Adeline ! Je ne peux pas aller beaucoup plus loin dans la réponse protocolaire – après, on m’accuserait de me croire déjà élu, alors que je ne suis que candidat à l’élection présidentielle. Nous sommes à six semaines du premier tour. Je ne sais rien de ce que sera la décision des Français. C’est vous, et vous seuls qui me permettrez de répondre à l’invitation du maire de Reims pour nous retrouver le 8 juillet ici, avec la Chancelière allemande, pour préparer le 50e anniversaire du traité qui avait uni la France et l’Allemagne, le général de Gaulle et Konrad Adenauer, pour tracer les voies de l’avenir.

Permettez-moi de revenir à Reims le 8 juillet ! Et pour cela, mes chers amis, il faut gagner ! Gagner ! Gagner pour nous-mêmes, sans doute. Pour nos idées. Mais pour la France, pour la République ! C’est maintenant, maintenant qu’il faut nous rassembler ! Nous rassembler ici ! Nous rassembler partout ! Rassembler la Gauche, au-delà de la Gauche ! Rassembler les Français ! Lever une grande espérance !

Alors, faites avec moi le choix du changement !

Vive la République et vive la France !