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27 septembre 2011

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Ceci n’est pas une dictature

Un livre d' André Bellon

vendredi 23 septembre 2011


Dans quel régime vivons-nous ? Depuis l’entrée en vigueur du traité de Lisbonne et la réforme constitutionnelle en 2007, les Français savent que leurs dirigeants se sont assis sur leur volonté. Ils ont dit Non au TCE en 2005, mais députés et sénateurs ont voté Oui au traité de Lisbonne.

Le Parlement n’est même plus une chambre d’enregistrement, vidé qu’il est de ses prérogatives par les structures européennes qui décident des règles et des lois. Il n’exerce plus le rôle qui lui est conféré théoriquement par les électeurs. Le système des partis sans Parlement, en quelque sorte ! Grâce aux sondages, on tente de fabriquer la pensée de citoyens déboussolés ; on perfectionne les méthodes pour leur laisser croire que leurs opinions sont celles de la classe dirigeante.

Le mépris de celle-ci à l’égard du peuple est d’autant plus violent qu’il est assis sur la certitude de détenir la vérité. La crise économique, révélatrice des fautes incroyables des banques, aurait pu permettre une remise à plat des institutions. Au contraire, on accélère les « réformes » dans le même sens. Non, ceci n’est pas une dictature. Parler de marche vers la dictature est exagéré, ou inapproprié, car il n’y a pas de dictateur, mais comment qualifier autrement l’évolution actuelle ?

André Bellon est polytechnicien, administrateur de l’Insee. Ancien député Socialiste des Alpes-de-Haute-Provence (1981-1993), et ancien président de la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale (1992-1993), il est aujourd’hui le président de l’Association pour une Constituante.

ceci n’est pas une dictature
Par André Bellon
Aux Éditions "Les mille et une nuits, 10 euros

Les mallettes : Robert Bourgi se rétracte en partie dans ses accusations !

Éditorial de lucienne magalie pons

Robert Bourgi, que les médias présente comme un conseiller officieux du président français Nicolas Sarkozy pour l'Afrique, a déclaré à la police s'être "trompé" en accusant le président sénégalais Abdoulaye Wade d'avoir remis des fonds occultes à des hommes politiques français, a affirmé lundi 26 septembre son avocat, Me Eric Dupond-Moretti, confirmant une information de RFL.

Cette Affaire Bourgi, - lancée par des entretiens accordés aux médias les 11 et 12 septembre, par Robert Bourgi lui-même dans lesquels il affirmait avoir servi d'intermédiaire pour des versements d'argent transportés dans des mallettes – à hauteur de 20 millions de dollars – de la part de plusieurs chefs d'États africains au président Jacques Chirac et à l’ ex-premier ministre Dominique de Villepin -, ne présente pas la même résonance judiciaire et politique que l’Affaire Karachi qui fait la Une de tous les médias.

En marge de l’affaire Karachi qui est d’une toute autre ampleur politique puisqu’elle met en cause des personnalités proches du Pouvoir, l’affaire Bourgi elle est une affaire politicienne qui vise à démolir la réputation de Jacques Chirac, Dominique de Villepin et Jean Marie Le Pen.

Certains médias pensent que c’est pour faire diversion et contre balancer l’Affaire Karachi, c’est un peu prétentieux, l’affaire Bourgi ressemble à une grossière chicanerie politicienne portée sur la place publique par Robert Bourgi, dont on peu douter de la crédibilité puisqu’il reconnaît n’avoir pas de preuve de ses dires et qu’il vient de se rétracter dans ses accusations visant le Président Abdoulaye Wade ... on sait par ailleurs par la presse sénégalaise que Robert Bourgi s’oppose à la candidature de Wade pour la Présidence Sénégalaise en période pré-électorale.

Robert Bourgi avait lancé ses accusations mi septembre, notamment dans Le Journal du dimanche du 11 septembre, Robert Bourgi avait expliqué comment il aurait convoyé pendant des années jusqu'à l'Elysée, des mallettes de billets en provenance de grands dirigeants africains. Il avait répété ses propos sur la radio RTL, en se disant "prêt à s'expliquer devant la justice".

Il s'était ensuite expliqué au journal de 20 heures de TF1, puis ensuite dans Le Parisien, sur RFI et sur Europe 1, en donnant des précisions sur le montant des sommes versées a l’époque à Jacques Cirac et Dominique de Villepin,, selon lui "20 millions de dollars" Toutefois il avait indiqué qu'il ne pouvait rien prouver. "Je n'ai aucune preuve, dans ce domaine-là, il n'y a aucune preuve, aucune trace et tout le monde le sait."

Passons sur d’autres déclarations anecdotiques par lesquelles Robert Bougi expliquait comment il s’était parfois senti humilié en remettant les mallettes à leurs destinataires Jacques Chirac et Dominique de Villepin ... notamment en les déposants selon lui un soir au cours d’une réception à l’Elysée derrière un canapé ...

Finalement le parquet de Paris avait ouvert le 13 septembre une enquête préliminaire pour entendre Robert Bourgi.

Monsieur Robert Bourgi avant l’ouverture de l’enquête préliminaire avait déjà indiqué qu’il n’avait aucune preuve , aucune trace, mais qui plus est nous apprenons maintenant que Robert Bourgi se rétracte en parti sur ses accusations et a démenti auprès des policiers "l'existence même d'un transfert" de fonds de Monsieur Wade à des politiques français, comme l’a confirmé aussi son avocat Me Dupond-Moretti sur RFI."Je crois que tout le monde peut se tromper et qu'il y a dans tout ça, comme vous l'imaginez, un peu d'émotion et la démarche d'un homme courageux, d'un homme qui a envie de dire un certain nombre de choses, qui n'est téléguidé par strictement personne", a justifié l'avocat.

Pour le reste Me Dupond-Moretti a ajouté en parlant de son client : , "il a confirmé l'ensemble de ses déclarations, à l'exception de ce qu'il avait dit s'agissant des Wade, père et fils".

Il n’en reste pas moins que les personnalités que Monsieur Robert Bourgi avait mises en cause dans ses dénonciations restent décidées à porter plainte contre lui :

Le président Sénégalais Wade faisait partie des chefs d'Etat cités par Robert Bourgi qui l’accusait d'avoir remis pour sa part UN million de dollars, propos alors catégoriquement démenti par le porte-parole de la présidence sénégalaise.

Robert Bourgi avait ensuite accusé le fils de Wade, Karim, ministre d'Etat chargé de plusieurs portefeuilles, d'avoir remis la même somme à Dominique de Villepin alors que ce dernier était secrétaire général de la présidence française. (Selon un entretien accordé par Robert Bourgi au quotidien privé sénégalais « l’Observateur »)

Karim Wade avait dénoncé alors dans un communiqué "ces affirmations hallucinantes, sorties" de la "seule imagination" de Monsieur Bourgi, dans lesquelles il décelait "des intentions malveillantes et manipulatrices dans un contexte pré-électoral aussi bien au Sénégal qu'en France", tout en annonçant le dépôt d'une plainte "pour diffamation" à Dakar et Paris à l’encontre de Robert Bourgi.

En juillet, Robert Bourgi , qui se manifeste souvent pour critiquer la politique sénégalaise et s’opposer à la candidature d’Abdoulaye Wade, avait déjà créé la polémique au Sénégal, en accusant Karim Wade d'avoir sollicité fin juin l'intervention de l'armée française lors de manifestations contre les coupures d'électricité ayant tourné à l'émeute à Dakar et à l’époque Karim Wade le fils du Président avait réfuté ses déclarations, en les qualifiant "d'élucubrations" et les déclarations de Robert Bourgi avaient également été démenties par la présidence sénégalaise.

Le 20 septembre les médias reprenaient une information de L’AFP selon laquelle le président sénégalais Abdoulaye Wade allait porter plainte pour diffamation contre Robert Bourgi, qui l’avait accusé d’avoir versé des fonds occultes à d’anciens dirigeants Français.

La plainte d’Abdoulaye Wade, de même que celle de Karim Wade, également accusé d'avoir versé de l'argent occulte, doit être déposée "cette semaine à Paris et Dakar", selon un proche de l’entourage du Président Sénégalais, information confirmée la semaine dernière par la Lettre du Continent, publication spécialisée sur l'Afrique.

En France les personnalités citées par Robert Bourgi pour avoir selon lui touché de l’argent occulte des présidents Africains ont également fait part de leur intention de déposer plainte contre Roland Bourgi, notamment Jacques Chirac, Dominique de Villepin, ainsi que Jean-Marie Le Pen.

REVUE DE PRESSE :

Robert Bourgi, le 12 septembre 2011.Les faits Financements occultes : Robert Bourgi entendu par la police

Les faits Financements occultes : Bourgi sera entendu jeudi par la police

Les faits Financements occultes : Abdoulaye Wade va porter plainte contre Robert Bourgi

Les faits François Bayrou reconnaît s'être vu proposer des fonds occultes

Les faits Claude Guéant connaissait Alexandre Djourhi, Robert Bourgi et Ziad Takieddine pour leur avis judicieux

>> Lire le portrait de Robert Bourgi : "Un acteur déclinant de la "Françafrique" règle ses comptes"

Les faits Financements occultes : Abdoulaye Wade va porter plainte contre Robert Bourgi

Les faits François Bayrou reconnaît s'être vu proposer des fonds occultes

Les faits Claude Guéant connaissait Alexandre Djourhi, Robert Bourgi et Ziad Takieddine pour leur avis judicieux

26 septembre 2011

Le Sénat passe à gauche : l'UMP en ordre de bataille sur tous les écrans n'admet pas sa défaite ...

Éditorial de lucienne magalie pons

La gauche a gagné les élections sénatoriales , elle détient la majorité absolue au Sénat avec 177 siège sur 348, une évidence qui reste sur l’estomac de la droite qui se met en ordre de bataille pour dresser à sa façon les causes de sa défaite, pas question pour certaines personnalités et sénateurs de la droite UMP droite d’admettre que la gauche a gagne en raison du mécontentement provoqué dans les territoires par la politique du Gouvernement , ils admettent a demi mots que la gauche a gagnée les élections sénatoriales, mais ils attribuent leurs échecs à de prétendues divisions internes de leur mouvement, et se mobilisent en désespoir de cause pour tenter de conserver la Présidence du Sénat, qui se jouera lors d’un vote 1er Octobre, à Gérard Larcher , en faisant des appels de pieds aux écologistes et aux radicaux.

Xavier Bertrand , le Ministre de la Santé a insisté sur Canal + ... « On a payé cher, encore une fois, (...) les divisions" à droite, "Il ne s'agit pas de ne pas reconnaître cette défaite .... »

Pour ce Ministre d’après ce que nous avons compris le résultat de l’élection sénatoriale s’inscrit dans la logique des élections qui se sont déroulées avant la mandature présidentielle de Nicolas Sarkozy et il constate : ..... « ... Entre ....2002 et 2007, on en a gagné beaucoup des élections? Je crois qu'on n'en a pas gagné", a-t-il tout en estimant que "la présidentielle s'engagera sur des bases totalement différentes" dans le contexte de crise.

Et en enchaînant sur les conséquences de cette majorité de la gauche au Sénat, Xavier Bertrand s’avance à dire « "il ne faut pas qu'il y ait d'obstruction de la part des socialistes. Il ne faut pas non plus qu'ils jouent la montre ....., qu'on rentre dans une logique de guerre civile politique parce que ça n'aurait pas de sens « ...

Or ce que nous observons pour le moment c’est que c’est justement l’UMP qui rentre dans une logique de guerre

Sur Europe 1, le ministre chargé des Relations avec le Parlement Patrick Ollier, a affirmé qu'"il y a des groupes charnières *dont « on » ne sait pas à deux ou trois voix près ce qu'ils vont représenter", sur Europe 1, *évoquant implicitement les membres du groupe RDSE (Rassemblement démocratique et social européen) au Sénat.

Patrick Ollier a conclu : ..... "Donc Gérard Larcher a raison de se présenter. S'il a une chance de gagner, il faut qu'il la tente".

En réalité le Pouvoir et son bras séculier sont en période de crise, Le Premier ministre François Fillon et le secrétaire général de l'UMP Jean-François Copé ont été reçus par le président Nicolas Sarkozy lundi matin à l'Elysée, pour dresser un premier bilan et surement définir une stratégie dont ont entrevoit difficilement l’issue.

Cependant, il y a des personnalités de droite qui font preuve d’honnêteté en reconnaissant commentant l’élection sénatoriale, , comme l’ex premier Ministre Jean Pierre Raffarin , sénateur UMP, qui estime que ce résultat dénote « une véritable grogne des territoires » ... » "La politique gouvernementale en matière de décentralisation est aujourd'hui contestée", a-t-il opiné sur France Info. "Je pense qu'il faut tirer les leçons de ce scrutin, infléchir la politique gouvernementale vers plus de proximité, vers plus de cohésion territoriale, vers plus d'écoute de la diversité des territoires français".

L'ancien Premier ministre s'est néanmoins montré optimiste quant à une victoire de l'UMP Gérard Larcher à la présidence du Sénat. "Pour moi, le pronostic favorable pour Gérard Larcher reste pertinent. Je pense que les socialistes vendent un peu la peau de l'ours avant de l'avoir tué", a-t-il estimé en soulignant que le seul Parti socialiste détient 128 sièges contre 144 pour l'UMP.

Le Ministre de l’agriculture Bruno Lemaire, en charge du programme de l’UMP pour 2012 qui a aussi reconnu sur Radio classique : « "La vérité politique, c'est que cette élection est un avertissement sérieux pour notre majorité. C'est la première fois que le Sénat bascule à gauche depuis 1958".

Pour les deux Ministres élus sénateurs l’une Chantal Jouanno, élue sénatrice dimanche à Paris, se dit prête à démissionner du gouvernement pour pouvoir siéger au Sénat, en assurant n'avoir "aucun état d'âme" sur le sujet, mais le Ministre de la Défense Gérard Longuet élu sénateur dans la manche a affirmé et expliqué sur RTL ... » Je resterai Ministre » ..... « La Constitution oblige lorsque l'on est ministre, pour redevenir sénateur un jour , -et l'on n'est pas ministre toute sa vie-, à être candidat".

Si Gérard Longuet reste au gouvernement, il ne pourra pas participer à l'élection du président du Sénat, ni déléguer son vote, le 1er octobre prochain.

Le Chef du groupe socialiste au Sénat, Jean-Pierre Bel, a quant à lui confirmé ce Lundi sa candidature à la présidence du Sénat. Interrogé sur le possible ralliement de centristes de gauche à l'UMP, le sénateur de l'Ariège a regretté qu'on "jette la suspicion sur quelques personnes, on pense qu'on peut d'une certaine manière les débaucher". Il a dit ne pas croire à cette hypothèse.

"Je ne crois pas que ce soit le moment choisi par quelques-uns de ces sénateurs qui sont visés pour rallier le camp de ceux qui ont perdu", a-t-il expliqué. "Il ne peut pas y avoir de hold-up aujourd'hui sur la Haute assemblée".

Pierre Moscovici a déclaré sur Europe 1 ...., "Quand je pense par exemple au projet de loi de finances et au nouveau plan d'austérité qui arrive, oui les débats au Sénat seront vifs et nous ne laisserons pas faire".

Pour terminer nous observons que si quelques sénateurs du Centre, ou encore des sénateurs radicaux ou écologistes, se rallient aux voix des sirènes de l’UMP pour assurer le 1er Octobre la réélection de Gérard Larcher à la Présidence du Sénat ils se signaleront par un intérêt actuellement dissimulé qui pourrait leur valoir ultérieurement une récompense, par exemple la présidence de l’une ou l’autre des commissions sénatoriales.

Donnant .... Donnant !

oooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooooo

Dernière minute : La ministre des sports Chantal Jouanno, élue sénatrice UMP de Paris dimanche, a annoncé lundi 26 septembre sur RTL sa démission du gouvernement.

"Je démissionne du gouvernement pour me consacrer à 100 % au Sénat et à Paris. Ce sera formellement acté dans la journée", a-t-elle dit en précisant qu'elle avait déjà écrit en ce sens au chef de l'Etat samedi et avait informé lundi matin M. Fillon.

Un peu plus tôt sur France 2, la nouvelle sénatrice, qui était confrontée à une liste dissidente menée par Pierre Charon, avait expliqué l'échec de la majorité, "au-delà de l'aspect arithmétique, lié à la poussée de la gauche dans les territoires", par les "divisions de la droite".

Pour les médias qui relaient l’information, la décision de Chantal Jouanno peut aussi s'expliquer par l'impératif de "troisième tour" des sénatoriales, samedi 1er octobre, avec l'élection de la présidence du Sénat . Pour ce scrutin qui s'annonce serré, Gérard Larcher, l'actuel président, avait souhaité que les trois ministres candidats - Chantal Jouanno, Gérard Longuet et Maurice Leroy -, s'ils étaient élus, démissionnent du gouvernement afin de pouvoir prendre part au vote, leurs suppléants n'étant pas encore autorisés à siéger.

A suivre ....

Vive l'automne clément et doux

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous sommes en automne depuis le 23 septembre, il fait un temps splendide pour nous faire oublier un Juillet trop frais, et l'espoir nous anime que le très prochain octobre sera clément et doux , à l'image de ce "Matin d'Octobre" de François COPPEE :

Matin d’octobre

C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain.
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin.

Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre,
L’érable à sa feuille de sang.

Les dernières, les plus rouillées,
Tombent des branches dépouillées ;
Mais ce n’est pas l’hiver encore.

Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose,
On croirait qu’il neige de l’or.

François COPPÉE (1842-1908) Le Cahier rouge

La Prise du Sénat par la gauche

Éditorial de lucienne magalie pons

Complément de REVUE DE PRESSE :

Le Sénat bascule à gauche, une première sous la Ve République - nouvelobs.com - 2 hours ago

nouvelobs.com Le Sénat bascule à gauche, une première sous la Ve République nouvelobs.com Les derniers résultats ont porté à 177 le nombre de sénateurs de gauche. Une victoire en forme de sévère avertissement...

La prise du Sénat par la gauche marque la défaite significative de l'UMP

Éditorial de lucienne magalie pons

Profil bas hier soir sur les écrans dévoués à la droite, les animateurs crispés diffusaient en souriant plutôt jaune les résultats des élections sénatoriales qui profitait à la gauche en essayant de les banaliser, glissant l’argument que néanmoins l’assemblée nationale était tenue par la majorité présidentielle et que finalement un sénat à gauche n’aurait pour incidence que de prolonger l’adoption des textes.

On a pu voir des députés de droites relativiser aussi leur défaite en argumentant que la gauche devait sa victoire au fait des divisions des élus de droite et pour certains ajoutant que les élections sénatoriales se faisaient au scrutin indirect et ne reflétait pas l’opinion du corps électoral.

A mourir de rire ! Les grands électeurs appelés à voter aux élections sénatoriales sont notamment des députés ou des représentants élus des collectivités territoriales, ils sont eux élus au suffrage direct, donc c’est un contre sens d’affirmer que le scrutin indirect ne reflètent par l’opinion du corps électoral. Bien au contraire les grands électeurs en votant se sont fait les « porte-paroles » ou les vecteurs du mécontentement et du rejet de la droite par leurs électeurs dont ils sont les représentants élus au suffrage universel..

Certains analystes invoquaient dimanche soir, pour expliquer l’échec sénatorial de la droite et des centristes dans certains départements, l’hostilité et la forte opposition des élus locaux à la réforme des collectivités territoriales. C’est en effet une des raisons qui a du rentrer en ligne de compte en plus du mécontentement pour mettre en échec la droite.

La majorité présidentielle admettait une progression de la gauche, en l’interprétant comme une logique mathématique après les gains de la gauche aux dernières élections locales, et s'efforçait d'en minimiser la portée nationale.

Pour un peu on aurait eu droit à une formule algébrique pour relativiser la question !

Le président UMP du Sénat, Gérard Larcher, a admis lors d'une conférence de presse une "poussée réelle" de l'opposition, "plus ample que je ne l'avais estimée" et il a par ailleurs annoncé qu’il se représenterait prochainement à la Présidence du Sénat.

"Ce soir, la bataille commence » a déclaré le Premier Ministre François Fillon dans un communiqué, par ailleurs Français Fillon a mis en avant "les divisions de la majorité" pour justifier cet échec revers et a de nouveau appelé à l'union à droite

Mais en fait rappelons que l’Union de la droite sur laquelle compte l’UMP, pour les présidentielle et la suite, est en rade et bat de l’aile depuis que Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a annoncé son intention de se présenter à l’élection présidentielle de 2012.

Le « Ce soir la Bataille commence » de François Fillon met en échec les affirmations de certains membres de la majorité UMP qui prétendent que le mode d’élection sénatoriale n’a pas quand à ses résultats une portée nationale, et au contraire les observateurs sérieux n’ont on n’a jamais douté que l'Elysée et Matignon scrutaient avec attention le verdict des urnes sénatoriales , qui a bien valeur de test avant l'échéance de 2012.

Comme d’habitude quand les résultats ne sont pas bons pour la droite UMP, c’est le Premier Ministre monte au créneau pour essuyer les plâtres.

L’Elysée s’est tenu presque à l’écart de la prise du Sénat par la Gauche comme si ce résultat ne concernait pas directement le Pouvoir et ce n’est tardivement que le Palais a fait passer un communiqué prenant simplement acte des résultats

Franck Louvrier, responsable de la communication de l'Elysée, déclare sur son blog personnel "prendre acte" du résultat, "conséquence" des élections locales intervenues depuis 2004.

Et il est vrai que depuis 2004 la gauche a gagné toutes les élections locales et régionales.

"Ça n'est en rien un point de blocage politique pour le gouvernement puisque dans la logique institutionnelle de la Ve République, c'est l'assemblée qui a le dernier mot", a argumenté Valérie Pécresse, porte-parole du gouvernement, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

Avant la proclamation des résultats définitifs, le ministre des Relations avec le Parlement, l'UMP Patrick Ollier, a commenté a minima la victoire de la gauche, avec au moins "176 sièges" - soit un siège de plus (sic) que la majorité, en évitant de citer le nombre de sièges gagnés par la gauche sur la droite

Mais quelques soient les tactiques des communicants les résultats sont là et bien là, la gauche a conquis la majorité au Sénat, un évènement qui marquera la Vème république et surtout la mandature présidentielle de Nicolas Sarkozy comme un avertissement à sept mois de l’élection présidentielle.

Du côté de la gauche les déclarations étaient plus franches :

Trois exemples :

"Ce qui s'est exprimé aujourd'hui, c'est une sanction à l'égard de l'UMP ..... C'est un signe encourageant pour 2012", a déclaré devant la presse Harlem Désir, premier secrétaire par intérim du PS.

François Hollande, candidat favori pour la primaire d'investiture du PS, a souligné devant la presse "un échec grave" et "prémonitoire" pour le président sortant Nicolas Sarkozy.

Le député PS Claude Bartolone, président du conseil général de Seine-Saint-Denis, a jugé dimanche soir que Nicolas Sarkozy récoltait ce qu'il avait semé avec la victoire de la gauche au Sénat. "C'est une journée historique pour la gauche, ........., un désaveu cinglant de la politique conduite par M. Sarkozy et son gouvernement", a déclaré Claude Bartolone dans un communiqué. "À force de vouloir s'attaquer aux services publics locaux, à force de s'attaquer aux collectivités locales, à force de ne jamais vouloir entendre la voix des élus locaux, le président récolte ce qu'il a semé", a-t-il ajouté.

ooOoo

Reste à élire le Président du Sénat :

Comment se présente l’élection à la Présidence du Sénat qui doit avoir lieu le 1er Octobre ?

Le président du groupe PS au Sénat Jean-Pierre Bel, qui avait pressenti le premier la victoire de la gauche, brigue la succession de Gérard Larcher à la Présidence du Sénat, qui entend lui se représenter.

Rappelons que trois ministres se présentait aux sénatoriales, le centriste Maurice Leroy, a été battu dans le Loir-et-Cher et les deux autres ministres qui se présentaient, les UMP Gérard Longuet (Défense) et Chantal Jouanno (Sports), ont été élus respectivement dans la Meuse et à Paris.

Ces deux derniers ministres devraient être contraints de démissionner du gouvernement * pour pouvoir apporter comme sénateurs leurs voix à Gérard Larcher, en position plus que délicate et qui a besoin de faire non seulement le plein des voix UMP, mais encore d’espérer en gratter quelques unes chez les sénateurs radicaux et écologistes pour envisager son succès.

* Incidence : Si les deux ministres UMP Gérard Longuet et Chantal Jouanno qui viennent d’être élus sénateurs démissionnent de leurs fonctions pour apporter leur voix à Gérard longuet le 1er Octobre, cela entraînera un remaniement gouvernemental.

S’ils sont désormais en panne de sièges et de voix au Sénat les membres de l’ex majorité présidentielle sénatoriale ne sont pas pour autant à cours d’arguments pour manipuler l’opinion et encore pire, ils intriguent pour mener dans les coulisses des tractations pour ramener à eux les voix de certains sénateurs écologistes ou radicaux, ainsi dans les coulisses certains sénateurs se sont vu offrir par les sénateurs de droite des présidences de commission sénatoriale, pour les amener à voter pour Gérard Larcher qui a déjà annoncé qu’il se représenterait à la Présidence du Sénat ( contre Jean Paul le Bel chef de groupe PS au Sénat.)

Mais il est fort probable que les tentatives des sénateurs UMP pour essayer de ramener des voix écologistes seront vaines, en effet Jean-Vincent Placé, vice-président de la région Île-de-France et membre d'Europe Écologie-Les Verts (EELV), tête de liste dans l’Essonne, a été élu sénateur et il a fait état d'"une progression des écologistes" avec au moins dix élus. Quand on connaît la position politique de Jean-Vincent Placé on peut-être sur et certain que les sénateurs écologistes ne donneront pas leur voix pour réélire Gérard Larcher comme Président du Sénat

.

Nous ne savons pas quelle sera la position des radicaux au Sénat, ce parti selon ses intérêts vacille à droite ou à gauche, attendons donc le 1er Octobre pour savoir quelle parti ils suivront.

ooOoo

Pour la petite histoire, le dissident Pierre Charron a été élu Sénateur, l’UMP vient ainsi d’essuyer un revers significatif, Pierre Charon, l'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy a résisté à toutes les pressions en maintenant sa candidature contre Chantal Jouanno et l'UMP l’ avait suspendu pour le punir d’avoir présenté une liste dissidente.

Quand on connaît la personnalité et les qualités de Pierre Charron, on peut dire que le nouveau Sénat se complète d’un sénateur reconnu comme un brillant animateur culturel et festif, ce serait un bon point de gagner pour le Sénat si ce nouveau sénateur s’avisait de dépoussiérer le Sénat en y apportant une ambiance culturelle adaptée à notre temps.

Enfin il serait tout à fait adapté aussi que Monsieur Jean Pierre Bel soit élu Président du Sénat le 1er Octobre, en effet Jean-Pierre Bel, né le 30 décembre 1951, est plus représentatif des hommes de 60 ans encore jeune et actif , ouvert aux questions de notre temps, par rapport à Gérard Larcher qui apparaît pesant, très marqué par l’âge, alors qu’il n’a que deux de plus que Jean Pierre Bel.

Revue de Presse :

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Le Monde

L'analyse du Figaro est tout a fait partisane et se termine par une conclusion surréaliste !

Il ne fallait pas s'attendre à une analyse objective de la part du Figaro !

25 septembre 2011

Affaire Karachi : Une Montgolfière chargée de gaz toxiques et explosifs

Éditorial de lucienne magalie pons

A la base dans l’Affaire Karachi le juge d'instruction en charge du dossier suit la piste d'un arrêt des versements des commissions en marge de la vente de sous-marins au Pakistan, qui aurait provoqué en représailles l'attentat de Karachi, qui a fait 11 morts en 2002.

Avant l’arrêt des versements, une partie de l'argent serait revenue en France sous la forme de "rétrocommissions" qui, selon la piste suivie, auraient permis de financer la campagne d'Edouard Balladur.

Tout autour des polémiques entretenues par les médias sur l’Affaire Karachi, montaient à la surface l’implication présumée de personnalités proche du pouvoir Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, cités par les médias comme amis et proches de Nicolas Sarkozy, tous deux proches mis en examen cette semaine pour une présumée corruption en marge de la campagne d'Edouard Balladur en 1995, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.

Jeudi la Présidence de la République dans un communiqué de Jeudi a démenti tout lien entre le chef de l’Etat et le financement de la campagne électorale d’Edouard Balladur en 1995, en dénonçant une « calomnie et manipulation politicienne » , mais dans ce communiqué l’Elysée ajoutait que le nom de Nicolas Sarkozy « .., n’apparaît dans aucun des éléments du dossier » ...(1)

Était-ce pour donner à moudre à l’opposition et faire passer ainsi la polémique politique à l’arrière plan et faire passer au premier plan une polémique institutionnelle , ou bien était-ce pour renforcer leur dément que le communiquant de l’Elysée a indiqué que le nom de Nicolas Sarkozy « n’apparaît dans aucun éléments du dossier » ?

En tout cas l’opposition et aussi les syndicats de la magistrature on négligé l’affirmation visant une « calomnie et manipulation politique » pour se focaliser sur l’affirmation de l’Elysée selon laquelle le nom de Nicolas Sarkozy n’apparaissait dans aucun des éléments du dossier en l’interprétant comme une intrusion de l’exécutif ou de ses proches dans les pièces du dossier d’instruction de l’Affaire Karachi.

En effet, en vertu du principe de séparation des pouvoirs, l'exécutif ne peut avoir accès aux pièces d'un dossier d'instruction. L'article 11 du code de procédure pénale stipule que le procureur de la République est le seul magistrat habilité à révéler des éléments du dossier.

Cette dernière phrase (1) comme il fallait s’y attendre a fait sortir les magistrats de leur réserve, ils ont réagit très vite et très vivement : et la polémique au moins en partie s’est déplacée sur le plan institutionnel :

Christophe Régnard, le président de l'Union syndicale des magistrats (USM), a souhaité qu'on fasse la lumière sur ces fuites, susceptibles de constituer une violation du secret de l'instruction et du secret

De son côté, Mathieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature (gauche), réclamait, une information judiciaire confiée à un magistrat indépendant

Olivier Morice, avocat des familles de victimes de l'attentat de Karachi qui fit 11 victimes françaises en 2002, a réclamé une enquête. "C'est une immixtion directe d'un conseiller du président de la République, d'un membre de l'exécutif pour entraver le bon déroulement de la recherche de la vérité. C'est très grave", a-t-il dit sur RTL.

Par ailleurs , Me Olivier Morice , après les révélations sur les coups de téléphone échangés entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert, notamment lors de la garde à vue de ce dernier, a indiqué sur Europe 1 qu'il a demandé l'ouverture d'une enquête préliminaire pour «violation du secret de l'instruction et entrave à la justice» ......., «Les faits sont extrêmement graves et nous voyons bien qu'il y a une panique manifeste à l'Elysée et qu'on veut tout faire pour étouffer ce scandale», a-t-il aussi confié à des journalistes.

Là-dessus pour actualiser les controverses, Le Monde révélait vendredi une écoute téléphonique, laissant penser que Brice Hortefeux était informé des déclarations à la police de l'épouse de Thierry Gaubert, avant que le procès-verbal de son audition ne soit versé au dossier. Selon le Monde Brice Hortefeux a appelé le 14 septembre Thierry Gaubert pour le prévenir que sa femme, Hélène, «balançait beaucoup» devant le juge chargé de l'enquête sur l'affaire Karachi, et selon le Monde.fr a publié une partie de la conversation téléphonique : «Qu'est-ce que tu as comme infos là-dessus, toi, parce qu'elle me dit qu'elle dit rien», répond Thierry Gaubert. «Ça m'embête de te le dire par téléphone. Il y a beaucoup de choses, hein», assure l'ex-ministre de l'Intérieur.

Bref d’après Le monde, cette conversation prouve que Brice Hortefeux a eu accès aux déclarations sur procès-verbal d'Hélène de Yougoslavie, l'épouse de Thierry Gaubert, alors même qu'elles n'ont pas encore été versées au dossier d'instruction...

Pour s’expliquer Brice Hortefeux a indiqué. «Je ne savais pas qu'il était en garde à vue. Quand il a décroché, c'est lui qui m'a dit qu'il était en garde à vue. C'est la preuve que je n'ai accès à aucun élément du dossier», a déclaré l'ancien ministre de l'Intérieur. (rappelons que c’est à l’issue de cette garde à vue que Thierry Gaubert a été mis en examen dans le cadre du volet financier du dossier Karachi).

Alimenté par la polémique sur le communiqué de l’Elysée de Jeudi et la polémique sur les conversations téléphoniques , les tensions s’amplifiaient alors autour de l'affaire Karachi, l'opposition de gauche et les syndicats de magistrats accusaient Brice Hortefeux d’avoir bénéficié de « fuites » et réclamaient l'ouverture d'une enquête pour violation du secret de l'instruction après l'apparition d'éléments tendant à montrer que Brice Hortefeux et l'Elysée était informés des actes d'investigation sur ce dossier sensible.

Sans viser directement Brice Hortefeux mis en cause comme « bénéficiaire de fuites » par l’opposition, les syndicats de la magistrature, et les médias dans leurs articles, le Parquet a préféré vendredi ouvrir une "enquête préliminaire des chefs de violation du secret professionnel et de recel de ce délit qui sera confiée au directeur central de la police judiciaire

Cette enquête concerne les fonctionnaires qui auraient pu divulguer le contenu des écoutes et leur recel, ce dernier fait visant Brice Hortefeux, dit-on de source judiciaire.

Cette enquête sur les fuites et les polémiques qui ne désarment pas autour de l’Affaire Karachi est en passe de devenir une "affaire dans l'affaire" et selon certains commentateurs politiques c’est « une affaire d’état », pour Maitre Olivier Morice, avocat des familles de l’attentat de Karachi, l’Affaire Karachi est une affaire d’Etat.

Voici donc une Affaire Karachi « véritable Montgolfière » qui gonfle sur la place publique au fil des jours de polémiques mais aussi plus sérieusement de différentes enquête et procédures l’une déjà lancée (1) d’autres annoncées(2):

1) - l "enquête préliminaire des chefs de violation du secret professionnel et de recel de ce délit qui sera confiée au directeur central de la police judiciaire décidée par le Parquet

2) d’autres procédures annoncées :

- Brice Hortefeux, a demandé à être entendu par la justice et a menacé de porter plainte pour diffamation. , dans un communiqué Brice Hortefeux a rappelé «qu'il est étranger à cette affaire» et qu'il est décidé «à porter plainte contre toute allégation mensongère et diffamatoire».

- Olivier Morice avocat des familles de l’attentat de Karachi veut porter plainte en diffamation contre Nadine Morano*

*(Sur le plateau de Canal +, Nadine Morano et Me Olivier Morice, avocat des familles des victimes de l’attentat de Karchi, ont eu un très vif échange, à l’issue de cet échange Olivier Morice fait part de son intention de vouloir poursuivre Nadine Morano pour diffamation : «Mme Morano m'a accusé d'avoir porté des propos diffamatoires à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Et bien Madame, nous nous retrouverons devant la 17ème chambre correctionnelle, je vous donne rendez-vous, et nous verrons à ce moment-là»,a- t-il dit.)

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Bien entendu à droite et à gauche les démentis et les accusations se succèdent, la droite se cantonne dans une attitude indignée, offusquée, elle dément tout en disant qu’il s’agit de diffamations , de calomnies, de manipulations, d’amalgames, de mensonges, de manipulations politiciennes en périodes électorales, « d’allégations mensongères , calomnieuses, diffamatoires, » , mais la gauche résiste en argumentant d’après l’interprétation du communiqué de l’Elysée et des révélations des échanges téléphoniques entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert et en dénonçant les fuites du secret de l’instruction , ce qui en fait est beaucoup plus offensif et percutant que la méthode de défense de la droite.

Les interrogations et les critiques fusent comme des boulets rouges, citons les plus récentes qui ne seront pas les dernières vu l’ampleur des polémiques qui vont crescendo de jour en jour avec de nouvelles révélations et rumeurs :

- Le PS appelle Nicolas Sarkozy à s’expliquer sur son rôle en tant que Ministre du Budget d’Edouard Balladur , entre 1993 et 1995 .Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, s'est adressé «solennellement au président de la République» pour lui demander «de s'expliquer devant les Français sur la nature des relations avec ces conseillers occultes».

- .Le premier secrétaire du PS par intérim, Harlem Désir, s'est adressé «solennellement au président de la République» pour lui demander «de s'expliquer devant les Français sur la nature des relations avec ces conseillers occultes».

- Pour François Hollande, le pouvoir fait clairement pression sur la justice il dénonce les «interférences» du pouvoir sur la justice après les conversations téléphoniques entre Brice Hortefeux et Thierry Gaubert. «Ce que je n'accepte pas, c'est que le pouvoir puisse être tenté de faire pression sur la justice, voire d'avoir des interférences, y compris téléphoniques, avec telle ou telle personnalité qui a pu être gardée à vue», a-t il lancé en marge d'une rencontre avec des militants du PS .

- Pour Martine Aubry, l'heure est grave. Les dernières révélations sur les échanges téléphoniques passés entre Brice Hortefeux à Thierry Gaubert « estomaquent » la candidate PS à la primaire : «Comment se fait-il que Monsieur Hortefeux savait que la femme de ce monsieur avait parlé ? Où est le secret de l'instruction? Où est l'indépendance de la justice ? Voilà les questions qui se posent aujourd'hui», questionne la maire de Lille. Elle estime que le dossier de l'attentat de Karachi est en passe de devenir «une immense affaire, peut-être une des plus graves de la 5e République». «S'il s'agit vraiment - attendons que la justice le dise - d'une affaire de pots de vin qui n'ont pas été payés, il faut aller jusqu'au bout», a-telle souhaité.

- Élisabeth Guigou, a estimé "absolument inouï" que Brice Hortefeux "très proche du chef de l'Etat dont il est le conseiller maintenant, ancien ministre de l'Intérieur" ait eu accès "à des pièces qui sont couvertes par le secret de l'instruction". "Qu'il se permette ensuite d'alerter quelqu'un qui est susceptible d'être mis en cause par la justice, ça dépasse l'entendement", a-t-elle dit.

- «Je suis très étonnée que l'Elysée ait déjà eu communication des auditions, qui sont couvertes normalement par le secret de l'instruction.... Est-ce que c'est pour influencer, intimider le Parquet ?», s'était déjà interrogée Ségolène Royal candidate à la primaire socialiste, et marge d’une réunion publique à Stras bourg elle vient de déclarer toute cette affaire "catastrophique" : "Je trouve que l'on assiste à une fin de règne", a-t-elle dit. "C'est plus qu'une goutte, c'est un torrent qui fait déborder les choses et qui entraîne tout sur son passage."

- Monsieur Mélenchon, leader du Front de Gauche, est «consterné».......«Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j'imagine qu'un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu'il ait de bonnes raisons», a-t-il estimé.

Jean-Michel Baylet a déclaré : Je suis sidéré ! Si tout cela est confirmé, c’est une véritable affaire d’Etat. ... « Ce qui me sidère, c’est que l’on puisse imaginer, dans la France d’aujourd’hui, que circulent comme cela des valises de billets, que la campagne électorale d’un ancien Premier ministre aurait été financée par de l’argent sale. Ce sont des pratiques dignes d’une république bananière, pas de la France ! Interrogé, alors que certains proches du Chef de l’Etat ont été mis en examen, si Nicolas Sarkozy doit prendre la parole ilo a répondu : « A partir du moment où il y a un tel scandale qui touche ses plus proches, il doit prendre la parole pour dire la vérité aux Français. Le chef de l’Etat conteste être partie prenante de ce qui pourrait être une organisation mafieuse, mais il doit s’expliquer.

- André Vallini (PS) parle d'une République «irrespirable».....

- Le PCF dénonce des «combinaziones »

- Le NPA demande «un grand coup de balai».

Le leader du Front de Gauche Jean-Luc Mélenchon se dit «consterné». : «Comme tout le monde je suis consterné, affligé, car j'imagine qu'un juge ne met pas en garde à vue des personnes aussi importantes sans qu'il ait de bonnes raisons».

La gauche n’est pas seule à monter au créneau :

- Citons la réaction de Monsieur Dupont-Aignan, fondateur de Debout la République, sur le communiqué de l'Elysée, pour lui c’ «est une affaire d'Etat à lui seul. Dans le contexte du drame de Karachi, où les vies de citoyens français ont été broyées dans un odieux attentat, un tel dérapage est proprement surréaliste de la part d'une présidence de République d'un pays démocratique. L'Elysée aurait-il eu accès, comme dans une République bananière, aux pièces d'une procédure judiciaire en cours ?».

Bien entendu la droite se défend becs et ongle la garde rapprochée du Président Nicolas Sarkozy réplique qu’il s’agit de mensonges, d’insinuations, d’approximations, d’amalgames, de manipulation politicienne en période électorale, de calomnies, d’allégations calomnieuses et diffamatoires.., :

Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, dénonce .... «avec force un PS prêt à tout pour salir» le président Nicolas Sarkozy, avec des «insinuations incessantes, systématiques et calomnieuses».

A noter que Maître Olivier Morice, l'avocat des familles avait cité Copé sur BFM-TV .... «Nous sommes en présence d'un scandale d'Etat » a estimé Maître Morice sur BFMTV. « Nous savons maintenant que l'Elysée suit de très près ce dossier et un certain nombre d'autres interceptions téléphoniques citent le nom, non seulement de Brice Hortefeux, de Monsieur Copé, mais aussi de la très grande inquiétude qui existe concernant Nicolas Sarkozy».

Par ailleurs le Site Médiapart met en cause dans ses articles Jean François Copé : d’après Médiapart , entre 2003 et 2005, Jean-François Copé, alors membre du gouvernement Raffarin aurait bénéficié des «largesses» de Ziad Takieddine pour un montant estimé à 19 050 euros ... » ... «Il s'agit pour l'essentiel d'invitations et de déplacements au cap d'Antibes, à Londres, à Venise et à Beyrouth», précise le site d'informations, pour qui «ces dépenses pourraient faire partie du périmètre du «recel» d'abus de biens sociaux reprochés à l'homme d'affaires franco-libanais sur les sommes obtenues sur les marchés d'armement » ..

- La Ministre Jouanno dénonce «manipulation» et «amalgame». Pour elle, .... «Le nom de Nicolas Sarkozy» lancé par certains dans ce dossier «en réalité est totalement, indirectement et complètement tiré par les cheveux a-t-elle fustigé sur Canal +. «On sait très bien que tout cela, c'est de la manipulation, personne n'est dupe, on est en période électorale, on fait amalgame de tout», est offusquée la ministre des Sports

- Nadine Morano sur Canal + s’est opposée violemment à Maitre Olivier Morice l’avocat des familles de l’Attentat de Karachi, lequel soulignait que ...., « depuis pratiquement deux ans, nous avons expliqué que Nicolas Sarkozy est au cœur de la corruption, c'est-à-dire au cœur du système qui a été mis en place pour verser des commissions et surtout pour permettre le retour illicite des commissions.

Pour Nadine Morano il s’agit de diffamation, pour elle les mises en examen sont la preuve d’une « République irréprochable » pour cette ministre les mises en examen sont la preuve même d'une «République irréprochable» ce qui lui a valu une réplique cinglante de la part de Maître Olivier Morice : «Votre République irréprochable, vous pouvez vous la mettre où je pense»

- Eric Besson a défendu le Chef de l’Etat et le communiqué de l’Elysée sur Canal+ .... d’après ce ministre : ... «Ce n'est pas le chef de l'Etat qui est visé, ça n'est pas lui qui est mis en examen, il l'a dit très clairement», insiste-t-il, en ajoutant que le communiqué de l'Elysée «n'était pas surprenant, mais nécessaire, un rappel simple qu'il n'était pas chargé du financement de la campagne d'Edouard Balladur».

- Sur France 2, Frédéric Lefebvre, secrétaire d'Etat au Commerce déclare souhaiter pour « son pays « (sic) .......«que tous les hommes et toutes les femmes politiques soient aussi intègres que l'est le président de la République».

- Claude Guéant, le ministre de l'Intérieur a dénoncé les "amalgames" et les "insinuations" à l'encontre de Nicolas Sarkozy et de son entourage. ...., "Actuellement, il y a trop d'amalgames, il y a trop d'approximations, il y a trop d'insinuations qui sont graves et qui pervertissent notre vie démocratique", a dit le ministre de l'Intérieur qui se trouvait en déplacement à Nantes.

- Brice Hortefeux se défend lui-même, il dément tout et veut porter plainte : , pour les conversations téléphoniques il invoque des rumeurs parues dans le Nouvel Observateur au sujet du premier appel passé à Thierry Gaubert avant son placement en garde à vue, pour le prévenir des attaques de son épouse Hélène Gaubert, Brice Hortefeux dément «totalement », dans une interview au Monde, tenir ses informations de la procédure judiciaire. «J'ai eu des rumeurs d'origine journalistiques indirectes disant que sa femme l'attaquait durement. Des informations totalement publiées par le Nouvel Observateur »

- «Impossible» a rétorqué l’hebdomadaire, Michel Labro, patron du «Nouvel Observateur», a précisé ...... « le nom d'Hélène Gaubert n'apparaît «pas chez nous, à la relecture, avant le 20 septembre, dans le papier de Serge Raffy», publié dans le numéro daté du 22 septembre. Or, l'appel de Brice Hortefeux à Thierry Gaubert date du 14. (Ndlr : septembre)

Comment Hortefeux a-t-il pu avoir accès à ce témoignage ? Et pourquoi a-t-il averti Gaubert ? ....., s’interrogent certains médias et l’opposition ? D’après eux L'Elysée, qui assure que le nom de «Nicolas Sarkozy» n'apparaissait dans aucun élément du dossier, alors que la présidence n'a pas l’autorité pour avoir accès à ces pièces - semble donc surveiller de très près ce que beaucoup qualifient maintenant de «scandale d'Etat».

Pour l’autre conversation téléphonique échangée avec Thierry Gaubert pendant que ce dernier était en garde à vue, Brice Hortefeux a indiqué. «Je ne savais pas qu'il était en garde à vue. Quand il a décroché, c'est lui qui m'a dit qu'il était en garde à vue. C'est la preuve que je n'ai accès à aucun élément du dossier» ... ( ndlr :rappelons que c’est à l’issue de cette garde à vue que Thierry Gaubert a été mis en examen dans le cadre du volet financier du dossier Karachi).

Ndlr : Brice Hortefeux n’avait certainement pas lu ce jour là le Nouvel Observateur ni la presse, ni entendu la radio ... ! Curieux tout de même !

En bref, Brice Hortefeux dément tout en bloc et veut porter plainte, il nie avoir eu des informations de la procédure en cours dans l'enquête sur le volet financier du dossier Karachi, et demande maintenant «à être entendu par la justice». Dans un communiqué, Brice Hortefeux rappelle «qu'il est étranger à cette affaire» et qu'il est décidé «à porter plainte contre toute allégation mensongère et diffamatoire».

Enfin des cerises ont été déposées hier Samedi par Henri Guaino sur le gâteau de l’Affaire Karachi, depuis le plateau de France 3 diffusé aussi par France 2 , Henri Guaino Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a expliqué que le président de la République "n'était en rien concerné" par le volet financier de l'affaire Karachi, affirmant que Nicolas Bazire n'a jamais été un "proche conseiller" de Nicolas Sarkozy.

Bon on fait semblant de le croire ou on meurt de rire ?

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L’affaire Karachi se gonfle de polémiques de plus en plus explosives pour le Pouvoir et la majorité présidentielle, elle flotte sur l’Elysée et sur l’UMP comme une Montgolfière géante, chargée du gaz explosif des témoignages ou des déclarations de différentes personnalités, qui ont été ou sont encore très proches de Thierry Gaubert et Ziad Takkiedine, par exemple la Princesse de Hélène de Yougoslavie, épouse de Thierry Gaubert qui a estimé avoir été trahie par son époux dont elle se dit menacée, ou encore l’épouse de Ziad Takieddine qui a fait des déclarations, bien sûr les avocats des deux personnalités mis en examen dans l’affaire Karachi, à savoir Nicolas Bazire et Thierry Gaubert, disent qu’elles ont menti... alors que les avocats des deux épouses disent détenir des preuves irréfutables.

Hélène de Yougoslavie a affirmé avoir vu son époux Thierry Gaubert - dont elle est séparée aujourd'hui - transporter à l'époque de la campagne Balladur en 1995 des valises remplies de billets.

Comment Hortefeux a-t-il pu avoir accès à ce témoignage ? Et pourquoi a-t-il averti Gaubert ? ....., s’ ’interrogent certains médias et l’opposition ? D’après eux L'Elysée, qui assure que le nom de «Nicolas Sarkozy» n'apparaissait dans aucun élément du dossier, alors que la présidence n'a pas l autorité pour avoir accès à ces pièces - semble donc surveiller de très près ce que beaucoup qualifient maintenant de «scandale d'Etat».

Enfin pour les conversations téléphoniques échangées entre Thierry Gaubert et Brice Hortefeux elles ne laissent planer aucun doute sur leurs inquiétudes.

Mais une conversation téléphonique dévoilée récemment, échangée entre la Fille de Thierry Gaubert et un de ses amis David C. , enregistrée sur le téléphone de Thierry Gaubert disent les médias dans une retranscription écrite d'une conversation téléphonique publiée par Le Monde, la fille de Thierry Gaubert raconte à un ami que «si Sarko ne passe pas en 2012, son père, Brice Hortefeux et Jean-François Copé sont dans la merde» :

Quelques mois avant son interpellation et sa mise en examen, Thierry Gaubert avait été placé sous écoute par la justice. D'après le Monde.fr, les enquêteurs ont relevé le 19 juillet, une étrange conversation entre la fille de Thierry Gaubert, Nastasia, et un de ses amis, David. C.

D’après Le Monde dans cette conversation elle fait part de ses craintes à propos de comptes bancaires aux Bahamas et de sa mère, Hélène de Yougoslavie,

Si l’on s’en tient aux échos qu’en donne les médias Thierry Gaubert redoutait que son épouse (Hélène de Yougoslavie) ne parle trop et «ne craque» devant le juge. Nastasia s'explique ainsi à son ami : «Donc voilà. Il a dit à ma mère : si tu craques euh..., toute la famille saute, on saute tous (...) Il lui a dit euh... vraiment, on est dans la merde». Et de continuer : : «Et euh... personne pour l'aider parce que euh... Copé est trop dans la merde. Hortefeux est trop dans la merde. Et si euh... Sarko ne... ne passe pas au deuxième tour, euh... lui aussi est dans la merde et personne ne l'aide. Il a dit... Mon père, il a dit à ma mère : personne ne m’aidera. Parce que tout le monde est dans la merde (...). Sarko, il veut même pas l'aider. Enfin là, ça va encore, mais si Sarko il passe pas en 2012 euh..., vraiment, ils sont tous dans la merde.

N’est pas une conclusion qui risque d’arriver en 2012 ?

. Thierry Gaubert se défend et nie d’être allé chercher de l'argent en Suisse. Lors de sa garde à vue, Thierry Gaubert, avait reconnu s'être rendu en Suisse avec Ziad Takieddine, mais pas pour récupérer des fonds.

Extrait de son procès verbal : «Je suis allé avec M. Takieddine en Suisse mais jamais dans des banques». «Cela m'est arrivé de retirer de l'argent, mais des petites sommes comme 5 000 euros. Je n'ai jamais fait de gros retraits comme vous l'entendez. Je n'ai jamais traversé de frontière avec une grosse somme, entendu supérieures à 10 000 euros».

Pourtant, son épouse, Hélène Gaubert, dont il est aujourd'hui séparé, a affirmé au juge Van Ruymbeke que son époux était parti chercher des valises «volumineuses de billets» entre 1994 et 1995

Pour l'avocat de Nicola Johnson, ex-femme de Ziad Takieddine et de la princesse Hélène de Yougoslavie, l'épouse de Thierry Gaubert, les deux femmes sont «sincères». Interrogé par BFM- TV, Maître William Bourdon affirme que ses deux clientes n'ont «aucune espèce de volonté de vengeance et qu'elles sont extrêmement sincères et respectables».

Et puis les médias rapportent que la police a saisit des documents compromettants chez Thierry Gaubert., et d’après une information Europe 1, les enquêteurs ont mis la main sur des informations bancaires retrouvées lors de perquisitions au domicile de Thierry Gaubert. Ils y auraient trouvé le relevé d'un transfert de fonds de 10 millions de francs effectué entre un compte en Suisse et un paradis fiscal. Cette somme pourrait bien correspondre à l’argent qui aurait été versé illégalement sur les comptes de campagne d’Edouard Balladur en 1995, supputent certains médias.

Un témoignage surprenant vient encore aggraver les polémiques, Alexandre Galdin un ex-employé de la cellule trésorerie du candidat Edouard Balladur en 1995 a raconte à RTL qu'il a porté à la banque une vingtaine de valises remplies d'argent liquide, allant jusqu'à 500 000 francs, pensant «qu'il s'agissait-là des fonds secrets de Matignon».

Dans notre éditorial n’avons citées que certains aspects significatifs de l’évolution de l’Affaire KARACHI, sauf à écrire un roman fleuve, de même pour la revue de presse ci-dessous, les articles cités sont liés, mais il y en a des tonnes encore à consulter directement dans la presse de la semaine ou à retrouver sur Internet, de même pour les vidéo à revoir en Replay .

Revue de presse :

· Affaire Karachi. L'audition de Balladur envisagée


Le Télégramme - il y a 15 minutes

C'est la suite logique d'une semaine judiciaire intense qui a vu deux acteurs du dossier Karachi mis en examen pour complicité et recel d'abus de biens ...

Vidéo : Affaire Karachi : l'Elysée dans l'embarras

YouTubeBFMTV

Affaire Karachi : Guaino défend Sarkozy bec et onglesFrance Soir
La justice maintient la pression sur les protagonistes de l ...AFP
Le Parisien - France Info
Autres articles (940) »

La justice maintient la pression sur les protagonistes de l ...


Libération - il y a 7 minutes

Deux acteurs du tentaculaire dossier Karachi ont été mis en examen la semaine dernière pour ... "L'affaire", selon lui, a été examinée par une commission ...

Vidéo : L'affaire Karachi met le pouvoir sarkozyste sur la sellette

YouTubeeuronews

L'affaire Karachi se rapproche de SarkozyCyberpresse
Affaire Karachi : le PS somme Nicolas Sarkozy de s'expliquerRTL.fr
Le Monde - RFI
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Marine Le Pen sur Karachi: Sarkozy doit des explications


Libération - il y a 43 minutes

A sept mois de la présidentielle, "les Français se souviendront de l'affaire Karachi d'abord parce qu'elle n'en est qu'à ses débuts", a estimé la présidente ...

Marine Le Pen à Hénin-Beaumont : «on ne se quitte jamais en fait»La Voix du Nord
Karachi - Marine Le Pen : "Il faut que Nicolas Sarkozy s'explique"RTL.fr
Autres articles (41) »

Affaire Karachi. J. Chérèque (CFDT) réclame la levée du secret défense


Ouest-France - il y a 2 heures

Le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, a réclamé la «levée totale du secret défense» dans l'affaire Karachi au nom des salariés français ...



Ouest-France

Les commentaires sur Affaire Karachi: l'UMP à la rescousse de Sarkozy


Libération - il y a 2 heures

... dans le dossier Karachi, je conseille de retourner aux révélations de Médiapart, sur le montage et la gestion des sociétés écrans dans cette affaire, ...


Affaire Karachi: Vers une série de déclassification de documents


20minutes.fr - il y a 2 jours

... à la déclassification de documents réclamés par les juges instruisant les dossiers Karachi, dans quatre avis publiés ce vendredi au Journal officiel. ...

Vidéo : Affaire Karachi: controverse sur le secret de l'instruction

YouTubeAFP

Affaire Karachi : vers une déclassification de documents "secrets ...nouvelobs.com
Karachi/déclassification : avis favorableLe Figaro
Autres articles (69) »

pour Jean-Marie Le Pen, les valises de billets sont "une pratique ...


Le Monde - il y a 1 jour

Interrogé sur les derniers rebondissements de l'affaire Karachi, ... Il a ajouté que les révélations dans l'affaire Karachi "éclaboussent tout le monde, ...

Affaire Karachi: les valises de billets, "une pratique connue ...Le Parisien
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10 ans d'affaire Karachi, Sarkozy encerclé


Marianne2.fr - il y a 1 heure

L'attentat de Karachi a tué, voici bientôt 10 ans, onze Français, un jour de mai 2002. ... 10 ans d ' affaire Karachi , Sarkozy encerclé.



Marianne2.fr

Affaire Karachi: L'UMP s'indigne des attaques de Royal contre Sarkozy


20minutes.fr - il y a 23 heures

... après la mise en examen de deux proches de Nicolas Sarkozy et la mise en cause de l'ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux dans l'affaire Karachi. ...

EN DIRECT. Karachi : Copé et l'UMP indignés par les propos de RoyalLe Parisien
Karachi, Royal et l'UMP : De piques en polémiqueFrance Soir
L'UMP indignée par des propos de Royal sur Sarkozy et le "système ...AFP
Ouest-France
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Karachi: Delanoë demande «des preuves» de l'indépendance de la justice


20minutes.fr - il y a 2 heures

Invité du "Forum" Radio J, M. Delanoë a dit, à propos de l'affaire Karachi, que "le climat général (le) pein(ait) et même (le) révolt(ait)". ...

· Karachi : Hélène Gaubert confirme publiquement ses accusations

· (LP/FRÉDÉRIC DUGIT.)VIDEOS. Brice Hortefeux dans la tourmente

· VIDEO. Hélène Gaubert : «mon mari revenait avec des sacoches»

· Lionel BonaventureHortefeux, l’ami de trente ans du président

· ARCHIVES/AFPSecret de l'instruction : «Ces dérives apparaissent désormais au grand jour»

· Archives AFP/Dominique FagetVIDEOS. Affaire Karachi : le PS somme Sarkozy de s'expliquer



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