Monsieur Nicolas Sarkozy n'a pas démérité en tant que Président du G20 et du G8 il a fait ressortir le poids de ses responsabilités mobilisées au profit de l'intérêt collectif.
Après un long préliminaire très détaillé, Monsieur Nicolas Sarkozy a souligné que l'année dernière à Davos il avait parlé très librement puisqu’il parlait en tant que président de la République française, et il a prévenu que sa parole en tant que président du G8 et président du G20 serait tout aussi libre, mais qu’elle doit tenir compte, cette parole, des lignes rouges, des intérêts des uns et des autres.
Pour Nicolas Sarkozy, l'objectif de la présidence française, c'est d'essayer de faire converger des intervenants mondiaux qui doivent apprendre à se parler et à se comprendre. Et pour conclure, avant de développer son exposé, le Président Sarkozy a déclaré : « Donc tout ce que je dois dire et tout ce que je dois mettre en œuvre doit être mis en œuvre au service de cet intérêt collectif. »
C’est dans cette ligne de liberté de parole conditionnée au service de l’intérêt collectif que le Président Sarkozy s’est exprimé notamment sur la question des dettes souveraines sur les déséquilibres monétaires et financiers, sur le changement de contexte des puissances économiques, sur le système monétaires et international , sur une nouvelle réalité économique, sur les risques de l’inflation pour la croissance et l’explosion du prix de matières premières , sur les fluctuations du prix du pétrole, sur les problèmes que posent l’avenir économique du monde, …etc…
Avant de passer aux questions le Président a conclu : C'est donc l'agenda que nous avons déterminé et je vois bien les risques, mais pour moi il y a moins de risques à parler de vrais sujets qu'à passer un an à dialoguer de tout sauf de ce qui est important. Et je ne fais, en disant cela, qu'appliquer les règles que dans vos entreprises, vous appliquez au quotidien. Nous ne pouvons pas nous permettre d'ignorer les vraies questions qui posent problèmes pour l'avenir économique du monde. Nous ne pouvons pas le faire. Et c'est avec cette conviction que la France essayera d'organiser une présidence utile du G8 comme du G20. Je ne veux pas être trop long donc je répondrai à vos questions avec le plus de franchise qu'il m'est permis.
Pour ceux des lecteurs qui souhaiteraient lire l’intégralité du discours du Président Sarkozy, des questions qui ont suivi et de ses réponses, vous pouvez les retrouver en cliquant sur le lien ci-dessous :
Site officiel - Présidence de la République
28 janv. 2011 ... Site officiel de la Présidence de la République Française : l'actualité du Président Nicolas Sarkozy, ses discours, son agenda, son portrait ...
www.elysee.fr/ - En cache - Pages similaires
www.elysee.fr/ - En cache - Pages similaires
-----------------------------
Toutefois pour l’ambiance et l’atmosphère, j’ai reproduit ci-dessous un « morceau de bravoure » en vidéo, ou l’on voit le Président Sarkozy défendre l’euro avec la force de ses convictions en affirmant :… « Donc, à ceux qui voudraient parier contre l'euro, faites attention à votre argent, parce que nous sommes bien décidés à défendre l'euro de façon structurelle. J'ajoute que nous l'avons mis en place dans des conditions extraordinairement difficiles -- il faut que vous compreniez, 17 pays à mettre d'accord et le Président Sarkozy après d’autres arguments a conclu. …… Les conséquences d'une disparition de l'euro pour nous seraient si cataclysmiques que nous ne pouvons même pas jouer avec cette idée. Peut-être n'ai-je pas été assez précis ? … pour arriver après à conclure :
Je me suis dit que puisque le thème des cataclysmes du « Réchauffement climatique » a été battu en brèches depuis Copenhague, le mot « cataclysmique » a du s’échapper tout à propos de la parole du Président qui à toujours le souci dans ses discours de menacer des pires catastrophes, pour substituer une peur à l’autre, et que finalement souffrir d’un cataclysme européen c’est à peu près comme souffrir d’un cataclysme climatique, à la différence qu’un cataclysme naturel frappe les individus au hasard alors qu’un cataclysme financier dû à la disparition de l’euro frapperaient en premier lieu les spéculateurs ce qui me paraît plus logique.
CRAQUANT :
Cette vidéo est un extrait de «Partis Pris», l'émission politique hebdomadaire de Libération. 
