Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

29 décembre 2009

Alain Minc : le visiteur du soir















Editorial de lucienne magalie pons

L'homme a vieilli, mais il reste toujours cet intriguant interface Gauche /Droite selon la direction du vent politique , des variations économiques et de ses multiples intérêts personnels.

Si l’on observe le parcours d’Alain Jacques Richard Minc , dit en raccourci « Alain Minc », homme aux multiples facettes, conseiller politique et économique, essayiste et dirigeant d'entreprise, ex président du conseil de surveillance et de la Société des lecteurs du Monde, actuellement président d'AM conseil, on s’aperçoit que ce super diplômé très instruit à l’intelligence volatile et au discours versatile sait comme un caméléon s’adapter à son environnement et à toutes les circonstances et se plait à tirer dans l’ombre des ficelles pour embrouiller son monde , il sait se placer et se convertir en surface à toutes les situations politiques et professionnelles en allant de l’un, à l’une, à l’autre, tout en naviguant dans l’ombre, et son jeu favori est de conseiller et de soutenir en public une personnalité et de dans l’ombre de la démolir en donnant des conseils à son pire ennemi pour le cisailler.


Ainsi au cours de sa carrière, alors que Gérard Mestrallet, PDG de Suez, le rémunérait, Alain Minc dans l’ombre conseillait Albert Frère qui tentait de faire chuter Mestrallet. Ensuite le directeur général de VINCI Xavier Huillard en s’apercevant qu’Alain Minc conseillait François Pinault qui préparait une attaque contre son Groupe l’a démis de son conseil d’administration début 2007, il semblerait qu’Alain Minc dans ce coup voulait se venger de Huillard qui avait démis son ami Antoine Zacharias l'année précédente.

Touche à tout, il n’est pas toujours rigoureux moralement dans ses actions et cela lui a valu des déboires judiciaire, il a été condamné le 28 novembre 2001 par le Tribunal de grande instance de Paris à verser environ 15 000 euros, à titre de dommages et intérêts pour plagiat, reproduction servile et contrefaçon, pour son ouvrage intitulé Spinoza, un roman juif, dont le tribunal a statué qu'il était une contrefaçon partielle de l’ouvrage Spinoza, le masque de la sagesse de Patrick Rödel, mais qu’a cela ne tienne il a été par la suite promu commandeur de la Légion d'honneur en janvier 2008, sur le contingent du Ministère de la culture et de la communication.

Médiatisant toujours ses faits, gestes, interventions, Alain Minc dans le sillage de différentes personnalités interchangeable selon l’opportunité des périodes, et des circonstances politiques, et économiques, a été membre de plusieurs groupes de réflexion influents, comme la feue Fondation Saint-Simon dont il fut le trésorier ou encore le club le Siècle.


Publiant environ un livre par an, il est un conseiller sollicité par les principales entreprises français Administrateur de nombreuses sociétés, il traite d'économie comme du discours de communication avec sa société AM conseil et il conseille les principales entreprises Françaises


Publiant environ un livre par an, il est aussi Editorialiste d’une émission télévisée dont sur Diect8 (chaîne de la TNT), « Face à Alain Minc, émission animée par Guillaume Klossa, éditorialiste européen du quotidien Metro et président de l'organisation non gouvernementale Europa Nova, et en janvier 2007, il en devient aussi devient l'animateur.

Aujourd'hui proche de Nicolas Sarkozy, il a affirmé au Grand Journal de Canal+ (5/12/08) être de ceux qui ont suggéré la suppression de la publicité sur les chaînes publiques


En conclusion de ce court résumé biographique qui n’est qu’un très bref aperçu de sa carrière et de ses multiples courses à l’échalote on peut dire que Monsieur Alain Minc est toujours en mouvement, en rupture, en changement d’orientation et d’objectif, et il n’est pas surprenant qu’avec un tel profil Monsieur Sarkozy en ait fait son visiteur du soir et peut-être le nommera-t il Ministre dans dans un futur remaniement du gouvernement .


C'est une simple hypothèse, elle reste suspendue aux revirements d'amitiés de Monsieur Sarkozy qui souvent se sert de différentes personnalités médiatiques pour étayer son esprit d'ouverture, pendant un moment, puis ensuite s'engoue d'une autre personnalités pour s'en servir , et se débarrasse du précédent , selon la bonne technique du jet de Kleenex

28 décembre 2009

Une nouvelle polémique autour de François Beaudot

article de lucienne magalie pons

Une Polémique Exécutive et Culturelle s'amplifie autour de la nomination de François Baudot

Par lucienne magalie pons

Une nouvelle polémique « Baudot-Mitterrand - Carla Bruni-Sarkozy » se fait jour en cette fin d’année et enfle depuis le 26 décembre, elle agite les coulisses du Ministère de la culture, et peu à peu gagne les médias.

Carla Bruni-Sarkozy aurait « aidé » de son soutien François Baudot, le parrain de son fils Aurélien, pour qu'il soit nommé inspecteur général de l'administration des affaires culturelles (IGAC). , mais les hauts fonctionnaires mécontents de cette nomination par décret souhaiteraient que la déontologie de l’accès à la fonction publique ne soit pas bafouée.

François Baudot, 60 ans, autrefois journaliste chez « ELLE », dont on dit qu’il est ou était le « touche-à-tout des nuits parisiennes, est aussi l’ auteur de L'Art d'être pauvre, paru chez Grasset, un livre écrit dans un style comparable de celui de Frédéric Mitterrand « La mauvaise Vie » dans lequel il dévoile lui aussi les soirées et nuits de débauches qu'il a pratiquées plus jeune.

Sa nomination au tour extérieur résulterait de l’exercice d’une prérogative de Nicolas Sarkozy.

Les personnalités et fonctionnaires mécontents de cette nomination de « copinage » comme ils disent, font remarquer qu’il n’a pas eu à passer les concours administratifs relatifs à l'obtention de ce poste, et font ressortir que cette nomination est d'autant plus favorisée qu’injuste, puisque il y a quelques jours, le 15 décembre, l’éminente Commission chargée d'apprécier l'aptitude de François Baudot à exercer les fonctions d'inspecteur général a émis un avis négatif à l’unanimité. !

Cette Commission était présidée par le Conseiller d’état Hubert Blanc, entouré de la Conseillère maître à la Cour des comptes Sophie Moati, du Chef du Service de l’Inspection générale de l’Administration des affaires culturelles Patrick Olivier, et deux inspecteurs généraux Michel Berthod et Jean-Sébastien Dupuit.

Dans un premier temps, à la suite de l’avis négatif de la Commission, la nomination qui devait être officialisée le 16 décembre avait été retirée de l'ordre du jour du Conseil des ministres et dans un deuxième temps très discrètement réinscrite à la faveur de la veille des fêtes , afin d'éviter un nouveau scandale de « favoritisme » touchant une nouvelle fois Nicolas Sarkozy son épouse et ses proches , et qui bien entendu toucherait aussi Frédéric Mitterrand après le scandale "Polanski"

Mais malgré ces précautions, la polémique s’installe et certains pour l’étayer font ressortir que Frédéric Mitterrand ne peut pas refuser grand-chose à Carla Bruni, il lui doit grâce à leurs relations communes sa nomination à la Villa Médicis et ensuite aussi sa nomination au Gouvernement...

Autre élément sur cette nomination , Le Point révèle que depuis l'application de la règle du non-remplacement d'un fonctionnaire partant à la retraite sur deux, Frédéric Mitterrand mène une politique de rigueur qui bouscule son administration et les agents du ministère et des musées, mais que la nomination de François Baudot est la quatrième à l'IGAC cette année pour deux départs à la retraite seulement, soit l'inverse de la règle prônée par Bercy.

Un faux pas qui ne manquera pas d’être repris par les syndicats qui feront remarque que « Ce qui vaut pour les simples agents ne vaut donc pas pour les nominations décrétées par le gouvernement... »

L'ombre de Carla Bruni-Sarkozy plane sur une nomination à la Culture

Le Point - ‎Il y a 7 heures ‎

Carla Bruni a-t-elle inspiré la nomination de François Baudot comme inspecteur général de l'administration des affaires culturelles (IGAC) ? ...

Résultats dans l'Actualité pour baudot

Précampagne Régionale

article de lucienne magalie pons

Précampagne Régionale

Par lucienne magalie pons


Suivi de la précampagne UMP pour les Régionales de 2010 depuis Fin Novembre 2009 jusqu'au Mardi 22 décembre 2009

Les délices de Matignon : Le jour de gloire de JC Gaudin

A la veille d’un Conseil National UMP (auquel assista depuis le président Nicolas Sarkozy), Le premier Ministre François Fillon avait invité le vendredi 27 novembre 2009 en fin d’après midi à Matignon, les têtes de listes de la majorité pour les élections régionales de mars 2010

Sur les vingt-deux candidats vingt étaient présents, ainsi que certains cadres de la majorité au sens large.

Monsieur Jean Claude Gaudin était particulièrement en verve ce jour là pour ne pas faire mentir sa faconde politique de propagande il a glissé dans son discours des contre vérités qui n’ont pas été relevées par certains médias, qui ont la fâcheuse habitude de tout gober comme argent content et de se contenter de reproduire les propos des politiques sans les contester ni les approuver, un peu comme des copistes ou des adeptes du copié/collé.

C’est ainsi que Jean Claude Gaudin", Président du comité de liaison de la majorité (UMP, Nouveau centre, Gauche Moderne, MPF, CPNT, MDC de Boutin) a pu déclarer à sa sortie pour justifier cette réunion à Matignon et le débordement de l’exécutif de ses fonctions dans celle de la campagne des régionales : "De tradition dans la Ve République, le Premier ministre coordonne l'ensemble de la majorité. Il est dans son rôle de chef de la majorité »

«Nous avons sur l'ensemble du pays des listes d'union de la majorité présidentielle. Nous sommes très heureux d'avoir réussi cela", s’est félicité Monsieur Gaudin. ….."….Il y aura une dimension nationale dans cette campagne. Aux européennes, ça nous a réussi. Pourquoi ne voudriez-vous pas que ça ne nous réussisse pas cette fois-ci ?".

La réussite n’était pas aussi évidente qu’il veut bien l’espérer, de nombreux tiraillements persistaient à l’époque encore en Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, Rhône-Alpes et Bretagne.

Un média téméraire s’est risqué à le questionner en évoquant la crainte d’un vote-sanction du gouvernement, et sans rire convaincu de clouer le bec à tout le monde, le Sénateur Maire de Marseille a répondu du tac au tac :

«Nous ne craignons pas de vote sanction puisque nous travaillons pour réformer la France"

"Il est clair que s'il s'agit d'élections régionales mais nous voulons aussi soutenir l'action de réforme du président de la République et du Premier ministre. Par conséquent c'est une campagne politique et se dissimuler derrière des sentiments de réalisation locale certes c'est important mais ce qui est plus important c'est la clarté", a-t-il souligné.

Ainsi il apparaît clairement que les candidats têtes de liste de la majorité auront pour mission de soutenir en priorité la politique de réformes de Nicolas Sarkozy et du Premier Ministre en laissant au second plan les intérêts régionaux. Ils auront fort à faire pour soutenir cette politique de réformes qui n’aboutit jamais, sauf en matière de casse sociale, sans de multiples querelles et polémiques, crêpages de chignons et en amendements qui en final la réduise en peau de chagrin.

Une déclaration, peut être lui a-elle- échappée à son encontre, de Monsieur Jean-Claude Gaudin n’a été perçue qu’en mode mineur par les médias, en effet c’est très brièvement qu’il a dit « commençons par garder les deux régions (Corse et Alsace) que nous avons et si possible en conquérir d’autres, un bémol de modestie dans un fleuve de … qui pourtant en dit long et aurait mérité d’être largement repris par ses auditeurs

Au fond c’est là l’enjeu essentiel et actuel pour l’UMP et ses partis associés, inféodés au courant Sarkozien, c’est de mettre toute la gomme pour ne pas perdre ces deux régions et de ne pas se faire battre à plate couture.

L’habillage pompeux de leurs discours ne suffit pas à couvrir leur vraie pétoche.

Choisir comme thème de campagne régionale de soutenir la politique de réformes de Monsieur Sarkozy et de Monsieur Fillon est un boomerang qui ne manquera pas de faire son effet, les électeurs ne seront pas dupes

Les délices du Siège de l'UMP : parfois il faut bosser entre soi !

Les chefs de file régionaux étaient ensuite conviés par le Secrétaire National du parti,

Monsieur Xavier Bertrand, pour un séminaire de travail au Siège de l’UMP

-----------------------------------------------------------------------------------------------

___________________________________________________________________

quelques articles de l'époque, pour information :

· L'UMP se met en ordre de bataille pour les régionales

· Le Nouveau Centre réclame cinq têtes de listes aux régionales

· Régionales en Paca: les têtes de liste désignées, premier sondage favorable à la gauche

· Les régionales, un défi pour le Nouveau Centre

· A Paris, l'UMP envoie Jouanno séduire les bobos écolos

· Régionales: Chantal Jouanno sera tête de liste de l'UMP à Paris

------------------------------------------------------------------------------------------------

Reprise de mon article :

Les délices des Docks d'Aubervilliers : mission régionale prioritaire : "soutenir en premier lieu la politique de réformes présidentielles et l'action du Gouvernement"

(Bravo Sarko, Allez Fifi, Allez Fifi.. Allez ... en quelque sorte la couleur du match national-régional 2010 est annoncée !)

La- dessus s’est tenu ensuite le Samedi 28 novembre le Conseil national de l’UMP à Aubervilliers en Seine- Saint- Denis , ça fait très chouette et dans le coup pour un mouvement populaire, où nous avons pu voir évoluer devant les caméras et s’épancher aux micros nombres de cadres de l’UMP, avec Nicolas Sarkozy annoncé comme « invité vedette » par les médias , et qui effectivement est venu pour suivre et clôturer les travaux par une intervention très doctrinale , plus présidentielle que régionale.

Tout le monde a pu se rendre compte que le Pouvoir veut faire de cette campagne régionale le support inconditionnel de la politique de Monsieur Sarkozy et du Gouvernement, à tel point que certains médias ont en conclu que l’UMP « nationalise » et « mobilise » la campagne régionale pour relancer le programme politique de Nicolas Sarkozy.

Avant l’arrivée et la prestation de l’ « invité vedette » au Conseil national de l’UMP, des cadres de l’UMP sont intervenus et des Cadres de l’Exécutif aussi, en premier lieu, venu en soutien et au secours de l’UMP, Monsieur François Fillon Premier Ministre a ses heures et soutien UMP à plein temps, avait donné le ton en tirant de son portefeuille la carte maîtresse du jeu , "l'unité", autour des grands sujets nationaux ".

"La gauche va tenter d'instrumentaliser cette élection contre le président, le gouvernement et les réformes. Nous devons assumer notre bilan, nous devons assumer nos convictions, nous devons placer l'opposition devant la vacuité de ses propositions", a lancé M. Fillon.

Accusant l'opposition socialiste de vouloir "instrumentaliser cette élection" contre la politique de réformes de Nicolas Sarkozy, François Fillon a déclaré : "Nous devons assumer notre bilan, nous devons assumer nos convictions, nous devons incarner le changement contre le conservatisme".

"Il ne faut pas laisser au Parti socialiste le pouvoir de faire croire aux électeurs que ses élus régionaux sont sans liens avec les incohérences et les divisions de la rue de Solferino", a-t-il ajouté en faisant allusion aux querelles entre dirigeants du PS.

Ce message a été repris sur le fond et développé par les cadres du parti présidentiel dans leurs interventions. Tous les thèmes, fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises, "valeur travail", ont été désignés comme les "priorités" nationales pour le scrutin régional des 14 et 21 mars.

Je ne citerai que les intervenants les plus représentatifs pour ne pas allonger mon article par des répétitions d’une leçon bien apprise.

Tous ont défini les mêmes "priorités" nationales pour le scrutin des 14 et 21 mars : Fiscalité, sécurité, identité nationale, immigration, entreprises et "valeur travail" autant de priorités nationales avant tout à leurs yeux qu’ils transposent au plan régional pour y installer la zizanie.

"Ne nous y trompons pas, nous ne gagnerons pas les élections régionales en menant 22 campagnes, chacun dans son coin, chacun dans sa région", mais en assumant le "changement de la France depuis 2007", a averti Xavier Bertrand, Secrétaire national de l’UMP.

Remarque : on ne change pas la France comme on change de chemise, Xavier Bertrand devrait le savoir, le changement s’inscrit dans une continuité et non pas dans une « rupture »

Le chef de file des députés UMP, Jean-François Copé, a appelé à mener une campagne "qui permettra d'aller toujours plus loin avec Nicolas Sarkozy dans les réformes

Remarque : Monsieur François Copé est toujours partant pour un jogging assorti d’un sprint dans l’espoir de dépasser Monsieur Sarkozy dans la course aux échalotes présidentielles avant 2012.

Pour Monsieur Frédéric Lefebvre il ne fait aucun doute qu’il faut réaliser l’union « absolue »dès le premier tour, et il rappelle que Monsieur François Fillon a recommandé d’y aller sans complexe , et revenant à ses évidences personnelles, Frédéric Lefebvre rappelle que la Stratégie de Nicolas Sarkozy a toujours été « l’union présidentielle » et il enchaîne en développant un discours de campagne à référence unitaire , d’après lui il faut dire et faire ressortir : « on a un Pays qui réforme et des Régions qui à l’inverse tirent en sens inverse , qui augmentent les impôts sans cesse, il préconise que chacun se mette à changer le pays et à ne pas tirer en sens inverse , et il appelle le NC à l’unité avec l’UMP dès le premier tour .

Enfin il faut d’après lui un engagement de Nicolas Sarkozy dans cette campagne régionale (qui prendra des allures de soutien inconditionnel à la politique présidentielle de Nicolas Sarkozy), et il considère que c’est au Chef de l’Etat de le dire au nom de « notre pays » face à des * Régions*, qui selon lui ne sont pas au rendez vous de l’investissement.

Remarquons que Monsieur Lefebvre met en opposition « notre pays » et les « régions » par un tour de passe- passe verbal politicien comme si les « régions » étaient étrangères et rebelles à « notre Pays », je me demande comment on peut porter crédit à une telle réflexion !

Par « notre pays » il entend certainement restrictivement « Nicolas Sarkozy, le Gouvernement et l’UMP » et par les « Régions » il entend certainement des espaces excentrés théoriquement de « notre pays », des espaces incontrôlés par l’UMP, donc suspects à ses yeux à tout point de vue !

Nicolas Sarkozy devait à la fin conclure les travaux du conseil national , après un court débat sur les changements climatiques, l'UMP comptant « sur la croisade menée par le chef de l'Etat au niveau mondial » en faveur d'un accord à la conférence de Copenhague pour rallier une partie de l'électorat vert.

Il appartenait en effet à « l’invité surprise » alias Monsieur Nicolas Sarkozy de clôturer les débats, il l’a fait dans un discours particulièrement agressif contre l’opposition en général et le PS en particulier, comme il fallait s’y attendre, et c’est sans surprise que nous avons pu noter qu’il entend reconquérir du terrain en consolidant les thèmes des dernières élections européennes, sans se rendre compte que les préoccupations des électeurs pour les élections régionales ne sont pas du même ordre que celle du Conseil de l’Europe.

Cette volonté égocentrique de tout globaliser et de rapporter dans son giron par une sorte de « nationalisation présidentielle » la campagne des élections régionales est parfaitement abusive et dictatoriale, je dirais même anticonstitutionnelle.

Monsieur Nicolas Sarkozy a plaidé pour l’UNITE dans un discours apparemment improvisé, en réalité très concerté à l’avance avec ses conseillers privés et spéciaux, les cadres de l’UMP, le premier Ministre et les ministres les plus proches.

"Après le temps des débats, est venu le temps de l'unité", a déclaré le chef de l'Etat, évoquant "l'œuvre gigantesque de modernisation de la France" (sic » !), de son gouvernement (sic !), devant le Premier ministre, plusieurs membres du gouvernement et près de 2.000 cadres de son parti, prêts à tout entendre au Conseil National, mais qui espérons- le, au moins pour les candidats aux régionales, reprendront leur esprit REGIONAL en rentrant faire campagne dans leur Région.

Dans son intervention, après avoir mobilisé ses troupes à son soutien présidentiel et au soutien de l’œuvre de son Gouvernement, Monsieur Nicolas Sarkozy est parti à l’attaque des socialistes, puis il a accusé leur première secrétaire, Martine Aubry, "d'agiter le chiffon rouge, à trois mois des élections régionales, pour faire remonter le Front national".

"Lorsque je vois, qu'une personne pour qui j'ai du respect ….., appelle à la régularisation massive des sans-papiers, est-ce que vous croyez que je n'ai pas compris la manœuvre ?", a-t-il avancé en prenant l’ai malin de quelqu’un à qui on ne l’a fait pas.

"Ce n'est pas une pratique qui honore ceux qui ont décidé de la prendre", a-t-il ajouté, dans une attaque visant le PS mais aussi le Front national, visant aussi probablement implicitement des triangulaires qui pourraient s’annoncer défavorables à la majorité, notamment dans deux régions stratégiques, PACA et Ile-de-France.

Par la suite le PS a vivement réagi en répliquant qu'il n'avait "pas de leçon à recevoir" du chef de l'Etat, qui se comporte en "président d'un clan".

C’est le moins que l’on puisse dire !

Nicolas Sarkozy a également attaqué les écologistes, adeptes de la "stratégie invraisemblable de la décroissance" : "Quand j'entends nos écologistes parfois dire qu'ils vont faire campagne sur le thème de la décroissance, est-ce qu'ils savent qu'il y a du chômage ……. de la misère dans le monde, est-ce qu'ils savent qu'il y a près d'un milliard de gens qui ne mangent pas à leur faim et que la décroissance ça veut dire plus de misère pour tous ces gens-là?", a-t-il doctriné

ooOoo

DERNIERES TENDANCES

Les délices de l’Elysées : la leçon de conduite « enfoncez vous bien mes idées dans la tête »

Monsieur Sarkozy qui devait partir en Vacances de fin d’année au Maroc le Vendredi 25 Décembre , trois jours avant son départ, a tenu à faire ses recommandations personnelles aux candidats régionaux UMP et NC.

C’est le Mardi 22 décembre au soir à l'Elysée, que Nicolas Sarkozy a renouvelé ses recommandations à une trentaine d'élus UMP et NC appelés à défendre les armes de la majorité lors des élections régionales en mars 2010.

Monsieur Sarkozy a insisté sur la Fiscalité, la suppression de la Taxe Professionnelle, la baisse de la TVA aux restaurateurs, et le service minimum….

"Vous avez un gouvernement qui n'a pas augmenté, et n'augmentera pas les impôts alors qu'on a assisté à une folie fiscale dans les régions. C'est vraiment insupportable pour les Français."

"N'hésitez pas à parler de la suppression de la taxe professionnelle, de la baisse de la TVA aux restaurateurs, du service minimum", a insisté le chef de l'Etat.

Autre recommandation : dire aux électeurs que "la France résiste mieux que d'autres pays à la crise. Ça aussi, il faut le faire savoir !"

ooOoo

Les chroniqueurs font remarquer que les régionales ne sont pas tout à fait dégagée du contexte national, mais ils soulignent que ce sont surtout des élections locales, aussi" en rappelant a que 20 régions de métropole sur vingt-deux sont à gauche depuis 2004, et que bilan dépendra aussi de l'importance des régions gagnées.

Si l’UMP ne gagne rien numériquement, mais remporte l'Ile-de-France et la région Paca, ça ira." soupirent certains UMP.

Dans l’entourage du Chef de l’Etat on cherche, contrairement au souhait formulé par Monsieur Frédéric Lefebvre lors du Conseil National de l’UMP, à tempérer l'implication du chef de l'Etat dans une campagne régionale qui s'annonce difficile pour la majorité présidentielle et dont les résultats pourraient être interprétés comme un vote de réaction à sa politique, et ils ne pas tous favorables à sa participation à des réunions de campagne régionale de l’UMP

En conclusion on peut noter que, Xavier Bertrand, appelle à faire campagne en défendant le bilan du gouvernement, que Jean-François Copé, a lui aussi appelé à mener une campagne "qui permettra d'aller toujours plus loin avec Nicolas Sarkozy dans les réformes" que L'UMP a investi et invité ses têtes de liste pour les élections régionales à soutenir prioritairement l’action présidentielle dans les régions , on peut noter aussi que Le Premier Ministre François Fillon et le Secrétaire Général de l’UMP, ont appelé les candidats à mener campagne surtout sur des thèmes nationaux et à défendre le bilan du Gouvernement.

Il ne manque plus que les candidats mènent leur campagne pour les régionales avec la photo de Nicolas Sarkozy collé sur le devant de leur veston et celle de F. Fillon collé au dos, comme des hommes sandwich affectés à faire la pub de leur Grands Mamouchis.

Je ne pense pas que le soutien présidentiel et gouvernemental soit la bonne méthode pour gagner les régionales, mais nul n’est prophète en politique et l’avenir le dira !

Nous pouvons rappeler que l’UMP n’a pu conserver au précédent scrutin de 2004 que deux présidences de région sur 24 en France métropolitaine, l'UMP a aussi choisi pour les élections régionales de Mars 2010 le thème du changement : «La France change, ma région doit changer aussi», un slogan qui encore une fois parle de France et de ses Régions, comme si au-dessus des Régions planait une France toujours en perpétuel changements progressistes planant sur des Régions figées dans le conservatisme !

Ce slogan repose sur la "conviction qu'ont les Français que, depuis 2007, la France est en train de changer alors que dans nos régions les choses ne changent pas", a dit Xavier Bertrand.

On peut se demander si Xavier Bertrand situent les régions en France ou ailleurs dans un espace imaginaire, , et j’aimerais bien qu’il nous l’explique.

La plus simple logique démontre que si la France change, les régions changent aussi puisqu’elles sont l’assise territoriale réelle de la France, à moins que la France dont parle Xavier Bertrand soit une France virtuelle, intellectuelle, résidant dans les neurones cogitatives des cadres UMP.

Il faut aussi noter qu’au Conseil National de l’UMP, le Premier Ministre, le secrétaire général de l'UMP, les cadres de l’UMP, et en final l’invité surprise, alias Nicolas Sarkozy, n’ont pas fixé en chiffre et n’ont pas désigné les régions en nom qu’ils espèrent investir et reconquérir, dans leur objectif général de reconquête de régions.

Prudence oblige, …………. "Nous savons que les élections intermédiaires sont, par nature, difficiles pour la majorité", a dit Xavier Bertrand dans un entretien au Figaro, journal toujours prêt à cirer les pompes sarkozystes mêmes si elles font « Flopflop ! Flopflop ! » …. Dans ces conditions, "chaque région gagnée constituera une victoire et j'ai le sentiment que nous connaîtrons plusieurs victoires", a-t-il ajouté

Le secrétaire général de l'UMP veut croire que la situation actuelle est comparable à celle qui prévalait à la même époque l'an passé "quand tout le monde pronostiquait une défaite" de la droite aux européennes de juin dernier. L'UMP était finalement arrivée en tête d'un scrutin limité à un seul tour.

Les derniers sondages attribuentà l'UMP pour le premier tour des régionales un score proche de celui des européennes (27,8%) mais font état d'un rapport des forces qui lui est défavorable pour le second, l'unité réalisée entre le parti majoritaire et ses alliés présentant l'inconvénient d'amoindrir ses réserves de voix.

Xavier Bertrand souhaite que cette unité créera une dynamique à même de la faire progresser au second tour face à des socialistes qui devront composer, dans les 20 régions qu'ils tiennent à ce jour, avec des alliés verts très exigeants depuis leur score élevé des européennes.

"Dès le soir au 14 mars, la gauche se livrera au spectacle des rabibochages et des tractations (...) c'est un obstacle que nous n'aurons pas à franchir", a pronostiqué François Fillon, mais revenant à ses moutons , sachant que le choix des têtes de liste a fait quelques vagues et que des litiges restent à régler pour les places d'éligibles dans certains départements, il a invité "tout le monde à se plier aux décisions prises". "Il faudra mettre de côté les intérêts personnels et les sensibilités partisanes, aussi légitimes soient-elles", a-t-il doctriné.


27 décembre 2009

Voile integral ou burqua

Editorial de lucienne magalie pons

Le voile intégral ou burqua

Par lucienne magalie pons

Les politiques qui depuis des mois se concertent et concoctent à tort et à travers pour l’interdiction légale du port du voile intégral ne se sont jamais interrogés sur le port du costume des hommes religieux musulmans extrémistes communément désignés comme « barbus », pas plus qu'ils ne s'interrogent sur le port des soutanes des curés , le costume des pasteurs protestans, le costume des religieuses de tous ordres, le port des kippa,s les soutanes et voiles des adeptes de Krishna etc....

Non ces messieurs font un abcès de fixation exclusif sur les femmes musulmanes voilées intégralement, pourtant il n’y aurait que 1900 femmes en France à se couvrir du voile intégral et je suppose que nos politiques ont posté des observateurs zélés à chaque coin des rues pour en mesurer la fréquence de passage.

Monsieur Clément hier sur RMC , qui tentait chez Bourdin de se dédouaner de ses propos sur les minarets avec des arguments peu crédibles, a bifurqué un moment sur la burqua et a dit que finalement le voile intégral n’est pas un signe religieux mais traditionnel, et selon lui la loi d’interdiction au motif de maintien de l’ordre public, si l’on retient le seul caractère traditionnel de la burqua, ne présenterait aucun caractère anticonstitutionnel.

Tiens donc ! et le principe d'égalité qu'en faite vous Monsieur Clément?

Pour moi je considère que si une telle loi d’interdiction devait voir le jour c’est alors tous les costumes traditionnels qui devraient faire l’objet de l’interdiction et pas seulement la burqua, au nom du principe d’égalité

Ces Messieurs politiques et législateurs ne sont pas sortis de l’auberge de leurs contradictions ! Par moment je me pose la question de savoir si nos législateurs connaissent les principes généraux du droit, et nos règles constitutionnelles, et bien avec les débats en cours je me persuade plus en plus qu’ils ne les connaissent pas et encore mieux qu’ils tentent de les bricoler selon leurs idéologies, et pourtant ce sont eux qui votent nos lois et vraiment ce bricolage partisan devient intolérable !

Au lieu de mater les femmes commesdes voyeurs, ils feraient mieux de porter leurs regards sur les articles de la constitution et sur les articles de tous nos Codes de Loi.

26 décembre 2009

Henri Guaino défend Eric Besson


Henri Guaino défend Eric Besson dans un long plaidoyer politicien et démagogique

Par lucienne magalie pons

Ce canapé est plutôt conçu pour mettre en valeur une courtisane, mais de nos jours un courtisan célèbre l’occupe !


Confortablement installé comme la Pompadour dans un canapé d’époque royale , tapissé de satin blanc et d’or broché, l’allure décontractée et souriant contrairement à son air coincé habituel, Monsieur Henri Guaino, le Conseiller spécial, de Nicolas Sarkozy dans un entretien au Figaro , le 23 décembre 2009, s’est livré à un long plaidoyer pour défendre Eric Besson attaqué de toutes parts sur le débat de l’Identité Nationale Française, en visant surtout les réactions de la gauche.


En quelques développements très adroits notre politique-pseudo-philosophe s’est livré à son exercice favori de style en noyant l’essentiel des questions dans des réponses démagogiques, quand le journaliste lui pose la question « - Le débat sur l'identité nationale a été lancé le 25 octobre. Près de deux mois plus tard, les Français, selon les sondages, désapprouvent la manière dont il est mené. A-t-il été mal posé ? » , Monsieur Henri Guaino répond en énonçant ses préférence « je préfère toujours la démocratie du débat à la démocratie du sondage (ndlr sans rires ! pourtant l’Elysée commande pour très cher des sondages et les surveille de très près) et il ajoute en jouant le rôle d’un moralisateur pédagogue « Ceux qui critiquent le bien-fondé de ce débat alimentent eux-mêmes la discussion et c'est très bien ainsi. Une démocratie vivante, ce n'est pas une démocratie où tout le monde se tait, c'est une démocratie où l'on parle des problèmes qui préoccupent les gens »


Quand on lui demande « Mais les Français ne s'intéressent-ils pas plus à leur pouvoir d'achat ou au chômage qu'à l'identité nationale ?, Monsieur Henri Guaino répond sur le thème en ajoutant un sentiment que les démagogues mettent en évidence pour manipuler l’opinion : « la peur » : « Ce n'est pas exclusif. On peut à la fois avoir peur de perdre son emploi et être angoissé de perdre son identité, de voir dénaturer son cadre de vie ou disparaître. Le modèle social français fait aussi partie de l'identité nationale. Dans la crise économique, quand le sentiment de la précarité et de vulnérabilité sociale s'accroît, on a encore plus besoin de la solidarité nationale, on a encore plus besoin d'éprouver le sentiment d'appartenance à une nation qui protège.


Ainsi pour Monsieur Henri Guaino ce conseiller politicien démagogue les français ont peur et sont angoissés et ont encore plus besoin du sentiment de solidarité nationale et d’éprouver le sentiment d’appartenance à une nation qui protège ! il nous sert un portait factice et surréaliste des français, un français qui a peur de perdre son emploi, un français angoissé de perdre son identité, de voir dénaturer son cadre de vie ou disparaître, un français qui a encore plus besoin du sentiment de solidarité nationale et d’éprouver le sentiment d’appartenance à une nation qui le protège !


Pour ma part moi lucienne magalie pons, je n’ai jamais vu beaucoup de français jouer des castagnettes à longueur temps de peur de perdre leur emploi, plus de 3 000 000 de chômeurs l’ont déjà perdu grâce à la politique de casse sociale de Monsieur Sarkozy, et ceux qui ont encore un emploi s’accrochent avec énergie sans peur et sans reproche à le garder, je n’ai jamais vu non plus un Français grelotter de peur de perdre son identité, pour cela il faudrait pratiquement qu’il ait tué pères et mères ou tenter de démolir à main armé ou en chef de bande le pouvoir qui le fait shmire… et encore par sûr de perdre son identité pour tout ça , et quand au besoin sentimental de solidarité nationale et d’appartenance à « une nation qui le protège ») (sic) , je n’ai jamais vu un Français douter de leur appartenance ancienne ou récente à la Nation, aussi bien dans les moments de paix sociale que de guerre sociale


Alors il faudrait que Monsieur Henri Guaino nous explique comment il peut faire un amalgame en reliant les questions sociales et des peurs imaginaires qu’il associe à la peur de perdre « son identité » Que veut-il exprimer ? Est –ce que la nationalité française résiderait dans la solidité sociale et que si un individu Français subissait des déboires sociaux, perte d’emploi, chômage, il devrait être angoissé de perdre son identité national, comme on perd un kleenex après usage ? Est-ce sérieusement l’intention du Pouvoir actuel de retirer son Identité Nationale à quelqu’un dans la merde pour l’enfoncer encore plus ? Mort de rire !


Qu’est-ce que ce charabia ? Je vous le demande ! En fait ça se résume à inventer et à coller des peurs et des angoisses sur le dos des français , pour justifier un débat sur l’Identité Nationale Française de plus en plus récusé à droite comme à gauche, dans lequel s’empêtre et s’enlise Eric Besson , le Gouvernement, le Pouvoir, un débat qui divise les parlementaires et l’UMP et partis associés, tout autant que la la gauche et les partis de l’opposition : un vrai merdier !


Quand les journalistes lui demandent : Que pensez-vous des dérapages auxquels a donné lieu le débat ? il passe sous silence les dérapages des ministres et parlementaires de la majorité pourtant scandaleux , mais en visant particulièrement le PS il s'insurge :


« Les dérapages sont scandaleux et doivent être condamnés. Mais il y a un plus grand risque à ne pas discuter des problèmes qu'à accepter d'en débattre. Il est assez paradoxal que ceux qui passent tout leur temps à vanter les mérites de la démocratie participative se mettent à expliquer qu'il est dangereux de donner la parole aux citoyens. Qu'ils se rassurent, les Français sont des gens raisonnables imprégnés d'une vieille culture humaniste qui les rend assez peu réceptifs aux thèses racistes. Le plus grand risque, c'est qu'à voir le racisme partout, dans tous les replis de l'âme nationale, on finisse par le banaliser. »


Pour moi (rédactrice de cet article) je considère que les dérapages provenant des ministres et des parlementaires de la majorité sont encore plus scandaleux que ceux de l’opposition, et au passage je note que du français apeuré et angoissé Monsieur Henri Guaino parle maintenant d’un Français raisonnable, imprégnés d’un vielle culture humaniste qui le rend assez peu réceptif aux thèses racistes. Entre un Français apeuré et angoissé qui jouerait « des castagnettes » à longueur de temps de perdre son empli et son identité nationale et un Français raisonnable imprégné d’une vieille culture humaniste qui le rend assez peu réceptif aux thèses racistes il y a une grande différence de peinture, au début du discours une sorte de caricature tagué caricaturalement et à ce niveau discours une image solide, traditionnelle qui nous ferait imaginer un Français toujours raisonnable et solide, droit dans ses bottes humanistes. Les deux peintures sont fausses et imaginées pour les besoin du discours. Mais ça ne colle pas du tout à la réalité


Ainsi ces politiciens nous taillent des costumes sur mesure selon leur actualité !


Enfin en lisant les questions et les réponses, on peut noter que Monsieur Henri Guaino en faisant allusion à Jean Marie Le Pen qui se réjouit que le gouvernement mette fin «à la pensée unique » sur l’immigration, déclare « J'ai toujours récusé la pensée unique, qui est une maladie de l'intelligence. C'est elle, en vérité, qui fait le lit des extrêmes. Ce débat sur l'identité, c'est un moyen de ne pas laisser la nation et l'immigration à l'extrême droite ou à l'extrême gauche.


Tout est dit cette fois clairement c’est bien un débat politique de racolage puisque Monsieur Henri GUAINO vient d’affirmer « c’est un moyen de ne pas laisser la nation et l’immigration à l’extrême droite ou à l’extrême gauche » , autrement dit ce débat c’est du racolage pur et simple d’électeurs en vue des élections régionales de Mars 2010 , c’est aussi la condamnation de la « pensée unique », ça ne coute pas cher ce genre de condamnation virtuelle, mais c’est surtout de la propagande pour un parti unique, l’UMP, qui rassemblerait tous les moutons de panurge morts de peurs et d’angoisse de perdre leur boulot et leur identité nationale.


Seulement voilà les moutons de panurge depuis deux ans ont eu le temps de se réveiller !


On se rend compte aussi que pour Monsieur Guaino, il faut élargir le débat, si le débat a été détourné, pour lui il reprend l’épouvantail des « peurs » en l’élevant à l’échelon international en expliquant que pour relancer le débat qu’ : " Il faut l'élever, l'élargir. L'immigration, la religion, cela fait partie du débat. Mais ce n'est pas tout le débat. La mondialisation a fragilisé les identités. Tout concourt, en particulier dans les vieilles nations développées, à cette crise identitaire. Elle suscite des doutes, des peurs, des rejets. "


Comme on le voit ci-dessous, en visant probablement Monsieur Alain Juppé, Monsieur Guaino invente aussi des divergences de vues et d’interprétations sur les principes de liberté, égalité, fraternité et laïcité, jusqu’ou ira-t- il en enfourchant comme cheval de bataille ce débat sur l’Identité Nationale Française ?


« Dire qu'il n'y a pas sujet à débat parce que tout le monde est d'accord pour dire que l'identité française, c'est la liberté, l'égalité, la fraternité et la laïcité, c'est un peu court. D'abord parce qu'autour de chacun de ces principes il y a un débat. Depuis des années, certains contestent l'égalité au nom de l'équité. Depuis des années s'opposent ceux qui voient la laïcité comme un refus de toutes les religions et ceux qui la voient comme principe de respect de toutes les croyances. »


Et il explique aussi que les partisans de la « République une et indivisible » s'opposent à ceux qui prônent le droit à la différence et le communautarisme. La France a toujours refusé de se penser comme une juxtaposition de cultures et de communautés qui n'ont rien à se dire, ni à échanger, qui ne veulent pas se mélanger. Que reste-t-il de ce consensus national aujourd'hui ? interroge-t-il


Le Figaro se risque à lui dire : Dans les banlieues, on vous répondra : ce sont de beaux discours.


Qu’à cela ne tienne, a machine à parlottes « Guaino » reprend de plus belle :


« Les ghettos urbains, la relégation de certaines parties de la population, les discriminations sont une trahison des valeurs qui sont au cœur de notre identité ! Si l'on demande aux jeunes issus de l'immigration, aux jeunes des quartiers en difficulté, de respecter les valeurs et les devoirs de la République, on se doit de les respecter soi-même, on se doit de bâtir une République qui tienne ses promesses. La République, c'est d'abord une exigence morale. Sommes-nous capables de discuter sereinement et intelligemment de ce que cette exigence qui est au cœur de notre identité implique pour chacun d'entre nous ?


Alors Monsieur Guaino dites nous un peu ce que le Pouvoir a fait concrètement depuis 2007 pour ces populations défavorisées, d’après vous discriminées, pour les intégrer par une socialisation active, à part d’en parler dans des discours de propagande ?


Monsieur Guaino estime que La République ne reconnaît pas de communautés, elle ne reconnaît que des citoyens libres et égaux en droits et en devoirs. Nous devons travailler à unir les Français, les citoyens, à ne pas les dresser les uns contre les autres. Cet idéal est-il encore partagé ?, interroge-t- il …


Monsieur Guaino, en détournant la question sur la République et ses devoirs «Nous devons travailler à unir les Français, les citoyens, à ne pas les dresser les uns contre les autres et en interrogeant « Cet idéal est-il encore partagé ? » , déplace la question volontairement pour masquer que c’est le débat sur l’Identité Nationale française qui a dressé les uns contre les autres et a foutu la pagaille partout !


Ensuite l’entretien se prolonge sur des questions fumantes telles que l’ancien projet d’inscrire les racines chrétiennes dans la constitution ce qui avait provoqué des polémiques, bien entendu et là on ne peut l’en critiquer Monsieur Guaino était contre : " La France a été façonnée par 1 500 ans de civilisation chrétienne. Mais cela n'avait rien à faire à mes yeux dans un texte de nature constitutionnelle"


Sur l’initiative de l’UMP (François Copé particulièrement speedé en tête de file ) de déposer dès Mercredi un projet de loi sur l’interdiction totale de la burqua, là encore Monsieur Guaino se montre raisonnablement prudent : «il ne faut rien accepter qui viole nos valeurs les plus fondamentales. Mais il ne faut blesser personne. Attendons les conclusions de la mission parlementaire pour voir jusqu'où doit aller l'interdiction. », assure-t- il


Sur la proposition faite par plusieurs parlementaires d'interdire les drapeaux étrangers dans les mairies, Monsieur Guaino reste assez dubitatif et ne prend pas vraiment position, sauf à nous inviter de regarder cette question en face tous ensemble : C’est la première fois dans notre histoire que des jeunes Français définissent leur identité par opposition à l'identité française. C'est une question qu'il nous faut regarder en face, tous ensembles.


A la question : Le choix de charger les préfectures d'animer ces débats a-t-il été une erreur ? la encore il répond en louvoyant sur ce que disent des « gens qui se disent républicains » en le laissant pantois : « La préfecture, c'est la maison de la République ! Le préfet, c'est le représentant de la République ! On peut trouver trop restrictif de cantonner le débat à l'intérieur de la préfecture. Mais ce que j'entends de la part de gens qui se disent républicains me laisse parfois pantois.


Il considère aussi que les attaques contre Éric Besson sont d’ordre personnel et indignes


Là Monsieur Guaino, vous louchez trop , toutes les attaques contre Eric Besson ne sont pas d’ordre personnel, il y a aussi des remarques et critiques sensées dirigéees contre le Débat sur l’Identité National Française, Monsieur Guaino fait mine de l’ignorer en insistant sue les attaques d’ordre personnel, du reste ultra minoritaires par rapport aux autres attaques d’ordre politique qui arrivent majoritairement en grand nombre et de tous les côtés.


Et d' expliquer en langue "diplômée "la voix de son maître" rédigée par "soi-même,"« Oui, ces attaques d'ordre personnel sont indignes. Dans sa tribune au Monde, le chef de l'État invite les communautés religieuses à «la discrétion». Mais la communauté musulmane prend cette recommandation pour elle seule. Dans la République, la pratique religieuse doit être accomplie sans ostentation. C'est un principe de respect vis-à-vis de ceux qui n'ont pas les mêmes croyances. »


A la question : les catholiques aussi ? Monsieur Guaino répond : Bien sûr.


Merci, Monsieur Guaino nous le savions déjà ! Mais veuillez noter que si la communauté religieuse musulmane prend « cette recommandation pour elle seule » comme vous le dites, c’est justement parce que le débat sur l’identité nationale française a dérapé sur la religion musulmane par le fait même des déclarations intempestives de certains ministres ou parlementaires.


Le Figaro partisan enfonce le clou :


Sur la question des clochers des églises une question parfaitement ridicule a été posée par le journaliste du Figaro, en mettant en évidence « un musulman » : Que se passerait-il si un musulman demandait que les cloches des églises ne sonnent plus au nom de la «discrétion» souhaitée par le chef de l'État ?


Pourquoi spécialement un musulman poserait cette question ? Pourquoi pas un autre croyant d’une autre religion ? on voit que le Figaro entretient le débat en partisan en mettant aussi sur le tapis la religion musulmane, et pourtant la diversité des religions dont certaines plus revendicatives que la religion musulmane offrait la possibilité de poser la question tout autrement. Haro sur le bouc émissaire du moment !


Pourtant Monsieur Guaino prudent répond à côté, en évitant les écueils, dans sa réponse il efface la religion catholique, pour lui les sonneries de cloches de nos églises ne sont pas un problème religieux : « Les clochers rythment la vie de nos villages depuis des siècles. Ce n'est pas un problème religieux, mais un problème de civilisation, un problème de société, un problème de tradition.


Autres questions, autres réponses :


Q : Que répondez-vous aux accusations de «pétainisme» lancées au PS ?


R : C'est aussi stupide que le slogan «CRS = SS» de Mai 68.


Q : Quel sera le dernier acte du débat ?


R : J'espère une nouvelle conscience nationale, un nouveau consensus républicain, une actualisation des valeurs au nom desquelles nous, Français, nous vivons ensemble et que le monde attend que nous portions.


Waouh ! Le Monde attend que nous portions …. ! Il faut se méfier des valeurs que nous portons à l'extérieur ! surtout en Chine !


Enfin des banalités et des redites :


Q : La discrimination positive fait-elle partie de l'identité nationale ?


R : Oui, si la discrimination positive, cela veut dire rétablir l'égalité des chances, comme la République l'a toujours fait pour les boursiers, ou pour l'aménagement du territoire, ou encore pour les handicapés. Non, si c'est donner des droits différents à des communautés différentes.


n'importe quoi dans sa réponse : L'égalité des chances ne se réduit pas aux boursiers, à l'aménagement du territoire, aux handicapés ! il dit n'importe quoi et de plus l'état donne de moins en moins !


Q : Quand les débats doivent-ils se terminer ?


R : Éric Besson a proposé de les prolonger jusqu'à la fin de l'année 2010.


Q : Regrettez-vous que ce débat se soit déroulé quelques mois avant les élections régionales ?


R : Il y a des élections tous les ans.


ooOoo

article de lucienne magalie pons

24 décembre 2009

Dominique de Villepin : Un discours motivant, clair et précis

reprise d'informations de lucienne magalie pons

Un de mes amis vient de publier sur le réseau social de Dominique de Villepin son récent discours par lequel il définit avec précision, loin des discours fumants de nos dirigeants actuel.

Les ambitions de modernisation économique économique, politique et sociale de Monsieur de Villepin recueillent notre adhésion, elles sont partagées par un grand nombre de citoyens français , c'est la voix de la raison, il faut espérer que nous pourrons les mettre en œuvre en nous rassemblant autour de lui, nous espérons qu'il puisse accéder au pouvoir de tous nos vœux , nous agissons en ce sens et In"chalah :


Voici le texte de son intervention

source :

Villepincom.net - Réseau social de Dominique de Villepin

Mon ambition économique pour la France par D. de Villepin

« Aujourd’hui face à la crise, nous avons le devoir de préparer notre avenir et de nous fixer une grande ambition de modernisation économique, politique et sociale. Ne nous laissons pas aveugler par les faux débats sur l’identité nationale, par les clivages partisans et l’éparpillement des réformes, car le véritable enjeu, c’est la défense de l’intérêt national.

La déferlante financière de 2008 a secoué le monde, mais, dans l’ensemble, les autorités monétaires et les dirigeants des grands pays ont su faire preuve de sang-froid et de sens des responsabilités.

La France a même mieux résisté que beaucoup d’autres. Pourquoi ? Non pas tant en vertu des politiques menées qu’en raison des évolutions structurelles de notre pays, qui se détourne peu à peu de l’industrie et tire sa croissance de l’appétit de son marché intérieur, un peu à l’écart de la mondialisation. Mais il amortit aussi les chocs extérieurs par un modèle social solide et un État encore fort.

Notre pays redémarrera-t-il aussi vite que les autres ? Ce qui a retenu sa chute freinera aussi son rebond. Nos amis allemands partent mieux armés pour la nouvelle mondialisation, avec une industrie compétitive, bien spécialisée et soutenue. Le risque du décrochage est là. Pour aller de l’avant, libérons les forces de la modernisation et construisons une stratégie nationale de sortie de crise.

Trois défis centraux exigent notre détermination pour lutter contre le chômage de masse, à la fois gâchis humain et menace sociale, et inventer une nouvelle croissance sociale et durable.

Une garantie de la protection sociale, qui suppose de faire avancer de pair efficacité économique et justice sociale en refondant notre système de protection sociale avec un niveau de prestations durable et un financement consolidé. Pour cela, il faut alléger les charges qui pèsent sur les salariés et élargir le financement aux revenus du capital.

Le combat contre les déficits, ensuite, qui nécessite plus d’efforts. Nous traitons aujourd’hui nos problèmes en reportant leur coût sur les générations futures. Une stratégie volontaire et contraignante de désendettement s’impose pour venir à bout de nos faiblesses, à l’image de la révision constitutionnelle adoptée récemment par l’Allemagne.

Le chantier de la compétitivité et de l’innovation, enfin. Le débat sur le grand emprunt, même s’il ne saurait suffire, aura permis de repérer des filières d’avenir et des besoins. Mais il ne s’agit pas de faire table rase et de ne se vouer qu’à l’attrait de la nouveauté. Nous nous devons d’accompagner aussi nos secteurs d’excellence traditionnelle qui souffrent de la crise, industrie du luxe, tourisme comme agroalimentaire. Ayons le courage de planifier l’avenir grâce au pilotage public d’une stratégie unissant tous les acteurs, grandes entreprises, PME et banques par filières.

Plusieurs exigences décideront du succès de nos efforts. L’obligation de résultats, comme nous nous y sommes astreints dans un autre contexte entre 2005 et 2007. Qu’il s’agisse de la bataille de l’emploi, avec 600.000 chômeurs de moins et le taux de chômage le plus bas depuis 1984 ; de la réduction des déficits de 56 milliards à 36 milliards d’euros en deux ans, nous permettant de nous affranchir de la tutelle humiliante d’une mise sous surveillance par Bruxelles ; ou encore du patriotisme économique, avec la mise en œuvre des pôles de compétitivité autour de la modernisation de grands champions nationaux.

Le rassemblement, parce qu’il n’y a pas de politique durable qui construise sur les divisions. Parce qu’il faut rétablir la confiance des citoyens en un système économique remis à niveau. Il faut donc trouver le courage du sursaut et se concentrer sur l’essentiel, ne pas engager cent chantiers à la fois, mais lancer les réformes essentielles dont on sait qu’elles peuvent changer la donne.

La justice, parce que c’est l’exigence de la politique de répartir les efforts mais aussi les fruits selon les capacités et les besoins. La crise a révélé les inégalités accumulées. Elle y a ajouté le scandale, quand ouvriers et employés ont dû payer pour les dégâts de l’économie-casino.

L’équilibre des institutions, enfin, indispensable à toute action efficace, comme l’enseigne l’histoire de la Ve République. Retrouvons l’élan modernisateur du général de Gaulle. Il faut pour cela un premier ministre et un gouvernement forts, ainsi qu’un Parlement capable de se faire entendre face au risque d’isolement du président.

Nous ne sommes pas à l’heure des ruptures, au contraire, nous nous trouvons face au défi de préserver, ensemble, le salut public et l’intérêt général de la nation »

23 décembre 2009

Monsieur Copé fait du zèle pour faire interdire la Burqua dans les espaces publics

article de lucienne magalie pons

Monsieur Copé fait du zèle pour faire interdire la Burqua dans les espaces publics

by lucienne magalie pons on 23rd Dec 2009 |

A quelques heures des vacances parlementaires de fin d’année, François Copé, Président du Groupe des députés UMP à l’Assemblée Nationale , a annoncé le 28 Décembre avec précipitation, le dépôt d’une proposition de loi contre le port de la burqua, sans attendre les résultats du rapport de la mission parlementaire sur la burqa qui doivent être rendus fin Janvier 2010.

Sans tenir compte des recommandations du gouvernement, Jean-François Copé s’est dépêché le 28 décembre de déposer une proposition de loi de l’UMP (parti majoritaire à L’Assemblée Nationale) accompagné d’une résolution tendant à interdire d’avoir le visage totalement couvert dans l’espace public, ce qui étendrait une interdiction des lieux publics à l’espace public, notamment dans la rue.

Monsieur François Copé explique qu’en plus du texte de loi, une proposition de résolution, sans pouvoir contraignant, selon lui, devrait compléter la loi, qui précise Copé, visera « un signal fort » en faveur du « respect des femmes

Le texte invoquerait « le maintien de l’ordre public » pour interdire d’évoluer le visage entièrement recouvert, en dehors de circonstances exceptionnelles ou particulières telles que carnaval, fortes intempéries etc…

Monsieur François Copé est donc passé outre les recommandations du Gouvernement, en effet la semaine précédente, deux ministres, pour ne citer que Monsieur Hortefeux et Xavier Darcos avaient donné leur avis respectif devant la mission parlementaire.

Pour Monsieur Brice Hortefeux, Ministre de l’Intérieur, d’après ses propos, il préférerait une loi d’interdiction « dans les services publics », seulement pour des raisons de constitutionnalité et d’applicabilité, et pour Monsieur Xavier Darcos, Ministre du Travail, il a jugé une loi d’interdiction « excessive parce que trop générale », il aurait pu dire « trop ciblée, mais il a préféré rester dans la généralité.

En précédant le rapport de la Commission Burqa, Monsieur François Copé a fait preuve d’une précipitation qui ne peut s’expliquer et se trouve en contradiction avec la position qu’il avait prise au sujet de cette mission parlementaire lors de l’annonce de sa création En effet en Juin dernier, le président du groupe UMP s’était félicité que la question fasse l’objet d’une mission parlementaire : « C’est un sujet très difficile, …… Je suis très heureux qu’on n’ait pas eu, pour une fois, ce mauvais réflexe de vouloir trouver par la loi la solution »…

Quelques médias s’interrogent sur le revirement et le peu de considération que semble accorder maintenant Monsieur François Copé au travail de la mission burqa, présidée par le communiste André Gérin, composée de 32 députés de toutes obédiences politiques, qui a auditionné depuis juillet 2009 plus de 150 personnes et qui doit rendre son rapport fin janvier 2010.

Pourquoi donc ce sprint, Monsieur Copé ? , serais-je tentée de l’interroger si j’étais Députée au Parlement.

Une « seule petite » voix UMP, s’est élevée timidement contre cette mesure d’interdiction dans l’espace public (la rue fait partie de l’espace public), celle de Jean Bardet (Val-d’Oise), ce député s’inquiète (modestement) qu’elle ne confine à la maison les femmes concernées..

Au-delà de l’inquiétude de ce Député, assez réductrice, il y a bien d’autres motifs d’inquiétudes sur lesquelles les politiques pour le moment ne semblent pas vouloir trop s’étendre , et ces motifs sont nombreux et très importants du point de vue constitutionnel et juridique.

En effet si seule la burqua est interdite dans la rue au motif du maintien de l’ordre public, ce serait viser une seule religion ou tradition, pourquoi ne pas interdire aussi dans la rue tous les autres signes distinctifs et ostentatoires religieux ou traditionnels de toutes les autres religions, croyances et traditions ? ,,,, , tout le monde sait que ces autres signes distinctifs font parfois, on fait souvent même, l’objet de propos ou mêmes d’attaques agressives dans la rue pouvant aller jusqu’à la bagarre et à la bastonnade entre groupes antagonistes , enfin si l’on se place sur le terrain juridique interdire légalement la seule burqua ne manquerait pas de provoquer de vives protestation au nom du principe d’égalité des citoyennes et citoyens, on ne peut interdire la seule burqa , l’islam se sentirait particulièrement visé.

Donnant son appréciation sur la Commission Burqua, Monsieur Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée Nationale a souligné : « Elle a fait un travail formidable » et il juge « prématurée » l’initiative de Copé.

Monsieur Xavier Bertrand, le patron visible du parti politique UMP, a lui-même estimé : « Sur une telle question de société, la recherche prioritaire d’un large consensus s’impose » et il fait observer que « respecter le Parlement, c’est attendre le rapport

Je n’irais pas jusqu’à dire que la part de sincérité de Monsieur Xavier Bertrand, dans son estimation, peut se trouver minorée ou mise en doute, en considération de la guéguerre larvée endémique que se livrent Copé et Bertrand, non je pense sincèrement que pour une fois Monsieur Bertrand s’est exprimé en véritable homme politique, soucieux du respect de la hiérarchie des procédures parlementaires.