…Ce Soir, sur nos télévisions, une nouvelle apparition du « grand berger »
Par Duboubou 1er le mercredi 18 février 2008 - 21:22 - Humeur ?
Crise ou pas crise le spectacle est quasi permanent dans notre France certainement malade qui semble n' avoir d'autre but que de nous apporter la preuve que notre grand berger est bien le meilleur ?
La mise en scène est permanente et grandement facilitée par la reprise en main de la télévision publique toutefois ce n'est pas pour autant que le petit peuple de France se révèle totalement ébahi. Les admirateurs habituels sont là, bien sur, en compagnie des fidèles moutons gobeurs de mouches toujours volontaires pour venir applaudir la dernière prestation du grand berger !
Mais l'une des questions que nous pose cette nouvelle gouvernance concerne la façon dont le pouvoir transforme chaque problème en véritable show médiatique afin que l'image du boss sorte toujours grandie. Ce procédé ne nous semble pas tout à fait convenable et même pas du tout rassurant !
Depuis plus d'un an on nous a suffisamment rebattus les oreilles en martelant que l'on ne faisait qu'appliquer le programme pour lequel on avait été élu en chantant les louanges du capitalisme triomphant pour qu'il nous soit encore possible de rêver. La crise n'a rien changée aux buts primitivement fixés et la casse doit se poursuivre coute que coute, alors les nantis peuvent dormir sur leurs deux oreilles !
Le feu couve depuis un mois dans les Antilles ou les enfants des esclaves d'hier doivent encore se contenter aujourd'hui d'enrichir les anciens négriers.
Les débordements profitent finalement à qui ? Les dits débordement sont, sans doute, provoqués par des jeunes mais manipulés par qui ? Le sang doit-il couler pour que l'on finisse par s'intéresser au problème ! Attentons sournoisement des événements graves pour faire intervenir massivement nos spécialistes du maintien de l'ordre à la grande satisfaction des Béké possédants ? Tout ceci ne serait-il, au fond, qu'une répétition utile pour montrer aux jeunes de France ce qui les attend s'ils leur venaient à l'idée de dépasser la juste mesure fixée par nos nantis qui détiennent actuellement le pouvoir !
Ou tout cela nous mènera-t-il ?
A propos un grand merci pour avoir pensé à nous débarrasser d'une publicité envahissante sur les chaines publiques. Mais alors pourquoi nous obliger à subir un véritable pilonnage de spots débiles à la gloire du plus grand casino de France la si juteuse « Française des jeux » qui rançonne les plus faibles pour approvisionner facilement les caisses de l'Etat
Décidément l'esprit et la morale à la française semblent bien malade, ou alors sérieusement gangrénées par l'argent qui manque forcément aux uns puisque sournoisement il est capté par quelques autres?
Qui ose encore attendre et croire aux fameux lendemains qui chantent ..... ?
ooOoo
Commentaire de lucienne magalie pons : à part un saupoudrage de mesurettes sociales qui cependant vont nous coûter très cher et qui pour autant n’augmenteront le pouvoir d’achat des plus faibles économiquement que de quelques dizaines d’euros par mois ou de quelques 200 à 300 euros par an, sommes dérisoires par rapport aux besoins réels des familles et des individus , la valeur intrinsèque du travail fourni par les salariés qui font la richesse des entreprises n’a pas été prise en compte par le Gouvernement, le Smic reste bloqué, quand aux salaires qui reste à négocier le Chef de l’Etat renvoie la question aux « partenaires sociaux » , alors que nous savons bien que le patronat ne cesse de réclamer des exonérations de charges sociales pour embaucher au moindre cout et demeure comme le pouvoir en place sourd à toutes revendications et négociations salariales.
Quand aux souhaits de répartition des bénéfices entre actionnaires et salariés c’est une anecdote qui ressurgit périodiquement et qui reste de la bonne volonté des dirigeants d’entreprises, donc un souhait qui ne verra pas certainement le jour avant longtemps.
Par contre le Chef de l’Etat a insisté sur les valeurs du capitalisme, sur les réformes qu’il entend poursuivre et en définitive pour les salariés il n’a pas manqué comme à son habitude de leur demander de forcer la dose au travail et de la boucler en matière de revalorisation des salaires , autrement dit de courber l’échine sous le poids du fardeau et de serrer leur ceinture , en d‘autres termes bien sur.
J’espère que les syndicats et les français ne seront pas dupes et qu’ils sauront montrer au Gouvernement, au Chef de l’Etat et à son parti majoritaire de quel bois ils se chauffent. J’espère aussi que le pouvoir ne nous conduira pas, par son inertie et son incompétence à prendre en compte nos revendications, à suivre l’exemple de
Enfin je rejoins l’auteur Duboudou 1er dans toute son analyse et sur un point particulier ces exhibitions répétées du Chef de l’Etat à
Le Chef de l’Etat, le Gouvernement, l’UMP leur parti sectaire partisan et séculier, utilisent tous les moyens de communications pour se la jouer « grandiose », mais ils n’y parviennent pas, leurs réformes reculent ou sont mises en sommeil devant la levée de boucliers des citoyens concernés. Leur machine est en panne.
Les médiateurs qu’ils nomment pour couvrir les échecs de leurs ministres se heurtent aux mêmes boucliers protestataires.
La situation s’aggrave, la gouvernance tourne en rond sur ses propres blocages idéologiques et politiques refusées par 60 % des citoyens.
Les sondages prouvent que leur cote de confiance est en baisse constante, jusqu’où iront-ils dans leur mise en show médiatique sécurisée par la protection constante de garde du corps, de bataillons de gendarmerie, de déploiements de Crs et police nationale et municipale? Ou plutôt jusqu’où le peuple français les laisseront-ils aller ?
Une deuxième grève se prépare pour le 19 mars, Monsieur Sarkozy en définitive se présentera au G20 en Avril avec ces deux grosses casseroles pendues à la queue avec en plus en bonnet d'ane la dramatique situation de l’Outre mer, sans compter qu’il devra apaiser les rancœurs qu’il a suscitées chez ses partenaires de l’UE en provoquant les uns et les autres par des critiques et déclarations inconvenantes, pour se persuader lui-même qu’il est le meilleur du lot.
En conclusion, ceux des électeurs qui ont voté bien plus sur ses promesses électorales que pour lui ont été trompés et ne nous ont pas fait gagner le gros lot.
