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21 mars 2008

Questionnement sur le droit à la vie et à la mort

Madame Sébire avait dit qu'elle ne se suiciderait pas car ce geste était contraire à ses principes, elle a aussi refuser d'entrer dans un coma artificiel pour ne pas imposer ce douloureux accompagnement à ses enfants, je comprends sa morale, je comprends ses souffrances et je m'incline devant sa mort, mais quand on a pour soi et ses enfants des principes nobles comment peut-on demander à la justice de permettre d'accomplir le "geste" ultime par un médecin ? Ne nous voilons pas la face, les médecins sont pour soigner, guérir, mais ce geste ultime qu'on leur demande ou que l'on veut leur imposer , qu'on voudrait que la justice leur impose ou leur permette comme pour les dédouaner, ce geste ils sont en droit de le refuser au nom de leur morale et de leur éthique.

C'est une question très grave : ce geste mortel qu'au nom de ma morale, de mes principes, de ma religion, je refuse de faire contre moi-même ai-je le droit de demander à la société, à la justice, de l'imposer à un médecin ? Ou tout au moins de lui permettre de l'accomplir ?

LA MALADIE ET LA SOUFFRANCE

La maladie et la souffrance dans un cas aussi grave ne permettent pas en raison de l'angoisse et des peurs que ressens le malade, de prendre des décisions en toute sérénité et connaissance de cause. C'est ainsi que Madame Sébire a refusé les interventions qui comme toutes les interventions présentaient un risque vital, elle avait peur de mourir, c’est humain, c'était son droit et son choix, ensuite elle est entrée dans un parcours de soins mais son état s'est aggravé de jour en jour et il est arrivé un moment ou sa maladie et ses souffrances ont pris le pas sur le traitement et que plus rien n'était possible. Elle n'a pas été abandonnée par la médecine, mais plus rien ne pouvait la sauver ni calmer ses souffrances physiques, elle était allergique à la morphine. Elle a refusé, comme elle avait refusé les interventions, de s'endormir dans un comas artificiel, là encore je la comprends, et je remarque qu'elle a elle même conduit sa maladie jusqu'au bout en imposant avant sa à ses médecins sa volonté, et alors au bout de ses souffrances et ne pouvant plus maîtriser sa maladie, elle a interpellé la société et a souhaité que la médecine accomplisse le geste ultime de délivrance.

Mais en définitive ce n'est pas la "médecine" qui aurait accompli le dernier geste, c'est un médecin, c'est à dire un individu, un être humain, comme vous, comme moi, qui l'aurait accompli et là alors je pose la question? en dehors de toutes religions ou croyance, mais simplement en tant qu'être humain, qui peut accomplir ce geste en reniant sa conscience, au nom de quelle compassion, de quelle charité, de quelle autorité ?

Pour moi si un jour après avoir lutté jusqu'au bout contre une grave maladie je me trouvais confrontée à l'inéluctable et à des souffrances inéluctables et insupportables, et à condition que je soies encore consciente de mes faits et gestes, je prendrais «ma » décision et n'aurais pas le front de demander à un médecin d'accomplir un geste mortel pour ne pas charger sa conscience.

Je comprends que Madame Sébire ait suivi son propre parcours et ait imposé ses volontés pour la conduite de sa maladie, chaque être réagit différemment selon sa volonté et sa conscience, c'est pourquoi je pense qu'une loi ne pourra jamais régler cette question en donnant satisfaction à tout le monde et à chaque personne.

Le suicide assisté comme en Suisse par exemple est peut-être une solution, mais je ne suis pas assez savante psychologiquement pour savoir s'il ne peut ouvrir la porte à des abus, et je ne connais pas le texte de la loi française dite « loi Léonetti »pour me faire une idée exacte du contexte médical, social et juridique qui l'entoure, et dans les deux cas Suisse ou Français , subsisteraient les suites affectives et morales qui pourraient affecter douloureusement le deuil de ceux qui restent.

En conclusion j'ai voulu simplement réfléchir à la question en simple citoyenne qui s’interroge sur les pratiques du monde moderne, ce monde moderne où chaque individu voudrait imposer à la société son optique et son choix, je ne suis pas indifférente à ces questions, mais en dehors de ma réflexion je ressens beaucoup de peine pour Madame Sébire et je m’incline devant ses souffrances et sa mort.

20 mars 2008

Du Rififi en perspective pour l'UMP









Isabelle et Patrick Balkany Patrick Devedjian


Les déchirures de l’UMP

Au lendemain des municipales de larges déchirures, des haines, des menaces règnent à l’UMP. Monsieur Patrick Devedjian qui a été long a reconnaître la défaite a fini par admette qu’il s’agissait d’une défaite relative au prétexte qu’en 2001 la gauche avait perdu 39 villes et qu’en 2007 le PS n’en gagne que 37, ce qui est une façon de calculer trompeuse et négative, mais passons, il a déclaré aussi que L’UMP avait perdu par le poids des divisions en avertissant que dans l’avenir l’UMP s’organisera pour punir ceux qui en sont responsables durement !

Ndlr : Sans blagues ..... Ca va saigner ?

On ne peut pas avouer plus franchement le climat de rancœur et la volonté revancharde qui règne au sein de l’UMP.

Du Rififi en perspective.

Rétrospective des principales déchirures internes de l’UMP : (je me suis limitée à ne citer que Neuilly pour les Hauts de Seine et les VIII° et XIII° arrondissements pour Paris , lieux symboliques assez représentatifs des dissensions internes de l’UMP)

Après le lâchage honteux de Monsieur Martinon, une querelle s’est déclenchée à Neuilly entre Monsieur Teullé candidat UMP à l’origine puis ensuite découronné de son étiquette au profit du soutien UMP offert à Monsieur Fromentin Divers droite, qui n’en demandait pas tant.

Au soir du premier Tour, une soirée plus qu’houleuse s’est imposée dans les locaux de la Mairie ou les militants des deux candidats se sont lancés des injures, et se sont livrés à des bousculades, des coups, des accusations réciproques à tel point que Jean-Christophe Fromantin a assigné devant le Tribunal Correctionnel son adversaire Arnaud Teullé pour diffamation et injure en évoquant des "rumeurs organisées, des chaînes de mails et des chaînes d'appels téléphoniques" le dénigrant. Aux côtés du secrétaire de l'UMP dans les Hauts-de-Seine, Jacques Gautier, il a ajouté qu'un élément l'avait convaincu d'aller en justice : le fait que sur le blog d'Arnaud Teullé, "des commentaires parlant de sa liste comme du retour de la peste brune n'étaient pas modérés, mais maintenus".

Le colistier de JC Fromentin, Elie Chouraqui a déclaré : "Prétendre que M. Fromantin est fasciste, antisémite, que sa famille est amie avec l'extrême droite ….. je trouve tout cela ignoble et je voulais le dire très clairement"(ce commentaire en date de lundi a été vu mercredi vers 14H00 par l’AFP sur le blog de campagne d’Arnaud Teullé.

"On veut nous faire passer pour des personnes qui ont dit certaines choses, nous ne les avons jamais dites", a réagi le dissident UMP Arnaud Teullé devant la presse. Sur les accusations d'antisémitisme dénoncées par M. Fromantin, il a ajouté: "mon concurrent est quelqu'un que j'estime et que je respecte. Je condamne de tels propos, si tant est qu'ils aient eu lieu".

Monsieur Patrick Balkany a affirmé mercredi que des partisans de Jean-Christophe Fromantin, candidat Divers droite soutenu par l'UMP à Neuilly, avaient prononcé des insultes antisémites visant un membre de la liste adverse menée par un dissident UMP. "A la mairie de Neuilly, comme tout soir d'élection, vous avez les candidats qui sont venus avec leurs militants et il se trouve qu'il y a des militants de M. Fromantin qui ont non seulement insulté Teullé et ses candidats mais ont traité le numéro trois de la liste de Monsieur Dov Zera, de 'sale juif', je trouve ça scandaleux et inadmissible".

Monsieur Patrick Balkany a accusé Monsieur Patrick Devedjian d’avoir commis une "grave erreur pour avoir investi Jean-Christophe Fromantin. Des propos de Patrick Balkany jugés "excessifs et infondés" par Dominique Paillé, secrétaire général adjoint de l'UMP".

Interrogé sur les attaques qui s’élèvent au sein de l’UMP contre Patrick Devedjian, son adjoint a regretté des «attaques personnelles et des propos de déstabilisation d'un parti politique qui, aujourd'hui, est au charbon, et qui se bat».

Ce propos « fléchait » Patrick Balkany, qui avait publiquement reproché à Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP de n'avoir «pas fait de campagne de mobilisation».

Réélue aux cantonales, Isabelle Balkany a fait savoir qu’elle voudrait se présenter contre lui à la présidence du conseil général, mais elle ne dispose pas des voix nécessaires, même si l'élection dimanche de Jean Sarkozy lui en a donné une de plus.

(Par la suite Isabelle Balkany a déclaré qu’elle ne se présenterait pas à la Présidence du Conseil général)

Il n’en demeure pas moins qu’Isabelle Balkany a dénoncé qu'il y avait «un malaise au sein du conseil général, un malaise lié à de vrais problèmes de choix politiques». Madame Balkany a fait remarquer que depuis que Patrick Devedjian a pris la succession de Nicolas Sarkozy, le département a «un problème de gouvernance » et dénonce «une rupture, dans le mauvais sens du terme et sans aucune concertation avec les élus concernés, par rapport à la politique menée par Charles Pasqua et Nicolas Sarkozy».

Monsieur Patrick Devedjian dans un premier temps a refusé de répondre à ces critiques, qu'il a expliqué par le « contexte particulier des Hauts-de-Seine » (Ndlr : on ne le lui fait pas dire !) puis il a fini par déclarer avant le second tour à l’agence de presse Reuters : «Patrick Balkany patauge depuis vingt ans dans le même marécage, il est mal placé pour donner des leçons», en jugeant «irresponsable de déclencher des polémiques avant le second tour des municipales».

Patrick Devedjian s’était déjà vu reprocher son «alarmisme» pour avoir mardi, en bureau politique, déclaré que le second tour des municipales risquait d'être pire que le premier et il a du s’expliquer : «J'ai simplement rappelé que notre recul du premier tour allait se matérialiser dimanche. Je préfère être lucide plutôt que discrédité parce que j'aurai nié la réalité.»

Contre ses contradicteurs que certains observateurs n’hésitent pas à qualifier de « destructeurs », le secrétaire général de l'UMP compte sur le soutien de Nicolas Sarkozy en affirmant qu’il n'a «pas eu de problème» avec lui, que ce soit sur la tonalité générale de l'entre-deux tours ou sur l'attitude vis-à-vis du MoDem …. » en rappelant que la décision de tendre la main à François Bayrou, …. avait été prise en accord avec l'Élysée. (Ndlr : ce dont nous nous doutions !)

PARIS VIII° -

Battu dans le VIIIe arrondissement de Paris, le député UMP Pierre Lellouche a dénoncé lundi avec beaucoup de rancœur et de dépit son "assassinat politique en rase campagne", alors qu'il était le candidat investi par l’UMP.

Il déclare que François Lebel, qui a été réélu, est passé de "candidat dissident" à "candidat officiel". "Cette défaite m'a été infligée par mon propre camp. J'ai vécu une campagne faite d'injures, d'insultes, de coups bas", s’explique-t-il dans un entretien au site Web du "Journal du Dimanche.

Monsieur Lellouche dénonce durement les responsables UMP du XVIe arrondissement Claude Goasguen et Bernard Debré, qu’il qualifie de "destructeurs", "de caciques mus par leurs intérêts personnels". Il leur reproche d'avoir fait campagne pour son adversaire, et ils veulent selon lui garder leur poste, leur voiture de fonction, leurs avantages, et il ajoute que l'UMP au plan national n'a rien fait pour les en empêcher.

Et Monsieur Lellouche conclut : «Si je devenais maire du VIIIe arrondissement, je devenais un sérieux concurrent pour la suite. Cette cabale n'avait rien à voir avec la mairie du VIIIe arrondissement mais tout à voir avec l'avenir de la droite parisienne. C'était une campagne pour me dézinguer" …. "Nous avons à Paris la droite la plus bête du monde. La plus bête, la plus méchante et la plus suicidaire», termine Monsieur Lellouche, en prévenant qu'il siégera au Conseil de Paris -mais pas sous les couleurs de l'UMP- si Messieurs Goasguen et Debré font partie du groupe »

Ndlr : A bon entendeur salut !

PARIS XIII° - Madame Véronique Vasseur accuse l'UMP de l'avoir "menée à l'abattoir"

Dans une interview au Parisien publié Mardi Véronique Vasseur ex-candidate d'ouverture de l'UMP dans le XIIIe arrondissement de Paris, annonce qu'elle démissionne de son poste de conseillère de Paris, accusant l'UMP de l'avoir "envoyée à l'abattoir".

La liste conduite par le Dr Vasseur a été sévèrement mise en défaite par celle du maire sortant PS Jérôme Coumet (PS) dimanche 16 mars par 69,9% des voix contre 30,1%.

Madame Vasseur déclare : "Les coups de poignard dans le dos j'en ai marre! On m'a prise pour mon image(*) alors que je ne voulais pas me présenter et on m'a envoyée à l'abattoir" …. "Je suis écœurée par la manière dont on m'a lâchée et par les batailles intestines" à l'UMP, d’après elle, Françoise de Panafieu "a été nulle et a manqué de punch" face à Bertrand Delanoë. "C'est une femme courageuse, mais elle est allée au casse-pipe. Elle a été lâchée par tout le monde y compris par le président de la République"

Prévoyant "une série de règlements de compte" elle conclut : "La nuit des longs couteaux ne fait que commencer, et je ne veux pas y participer. Je reprends ma liberté".

Ndlr (*) Le Dr Véronique Vasseur est auteur d'un livre relatant son expérience de médecin-chef à la prison de la Santé.

ooOoo

Au lendemain des municipales de larges déchirures, des haines, des menaces règnent à l’UMP. Monsieur Patrick Devedjian qui a été long a reconnaître la défaite a fini par admette qu’il s’agissait d’une défaite relative au prétexte qu’en 2001 la gauche avait perdu 39 villes et qu’en 2007 le PS n’en gagne que 37, ce qui est une façon de calculer trompeuse et négative, mais passons, il a déclaré aussi que L’UMP avait perdu par le poids des divisions en avertissant que dans l’avenir l’UMP s’organisera pour punir ceux qui en sont responsables durement !

On ne peut pas avouer plus franchement le climat de rancœur et la volonté revancharde qui règne au sein de l’UMP.

Monsieur Raffarin numéro de l’UMP beaucoup plus raisonnable sur LCI s’est adressé au Gouvernement en ces termes : Le gouvernement doit cesser de faire peur en parlant des réformes et engager des politiques de l'emploi et de l'aménagement du territoire, a estimé le numéro deux de l'UMP, Jean-Pierre Raffarin. "Nous devons infléchir un certain nombre d'axes de notre politique. Le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points"…….

Donné partant Vendredi, Monsieur Patrick Devedjian, au lendemain de la sévère défaite subie par le parti présidentiel, s'est vu renouveler la confiance du président de la République, et dans sa conférence de presse du 18 Mars, après avoir pris acte de l'"avertissement" des municipales et cantonales et fixé une feuille de route à brève échéance il a annoncé qu’il entend "recomposer et renforcer l'équipe dirigeante" du parti, probablement d'ici à "une quinzaine de jours", pour coller à "la sociologie" d'un électorat qui a fait défaut le 16 mars, notamment dans les grandes villes.

Certains militants UMP ont fait savoir qu’il serait souhaitable que l’UMP se dote d’un Président , d’autres préfèrent que le Président de la République continue à exercer cette présidence de manière « occulte », comme il le fait jusqu’à présent depuis son élection à la tête de l’Etat, il est certain qu’il faudrait mettre un terme à cette confusion des rôles .

Il est tout à fait regrettable que L’UMP téléguidée et soutenue par l’Elysée ne puisse pas jouer démocratiquement et librement son rôle politique.

Affranchi de toute soumission au Pouvoir, peut être ce parti aurait-il enfin quelques propositions intéressantes à formuler au lieu de n’ouvrir la bouche que pour défendre et protéger le Chef de l’Etat.

Nous ne sommes pas ici en Chine ou le Parti véritable appareil d’Etat impose un Président, et nous n’entendons pas vivre en France sous la Dictature d’un Parti quel qu’il soit.

Affaire à suivre !

19 mars 2008

Nicolas Sarkozy installe un "Sarko-Spyware" à l'Elysée

Pour ne plus voir ce genre de photo sur le WEB, Nicolas Sarkozy vient d'engager dans son staff personnel de l'Elysée un Sarko-Spyware.

« Œil de Sarkozy sur le Web » « Little brother », « cyberespion » « cyber-renifleur », « Nicolas Censure » « Sarko-spyware »depuis hier Nicolas Princen hérite de toutes sortes de surnoms pour le désigner dans la nouvelle mission que vient de lui confier Nicolas Sarkozy en l’intégrant à son staff de communication élyséen.

A l’Elysée, sous la responsabilité du chargé presse et communication Franck Louvrier, il sera chargé de la « veille » sur Internet : répertorier les informations, buzz, rumeurs, attaques contre le Président, puis les transmettre pour permettre de réagir au plus vite. Les sites d’information passeront dans son filtre espion, de même les forums de discussion et les blogs.

Présenté comme nouveau, Nicolas Princen, 24 ans, n’est cependant pas un internaute néophyte, il n’est pas non plus un petit nouveau dans le sérail politique UMP-Gouvernement Ce normalien-HEC qui présente une image de gendre « palot » dans sa vidéo de présentation, a déjà travaillé pour le site de campagne de Nicolas Sarkozy où il animait l’émission Libre Cours.

L’initiative élyséenne véritable censure établie sur Internet et sur le Web pour surveiller afin de punir, selon les internautes, est ressentie comme un flicage, comme une attaque à la démocratie et à la liberté d’expression, et certains assurent qu’il suffirait d’un pas de plus pour que cette censure déborde sur la presse et les médias audio-visuels.

A ceux qui s’interroge sur le rôle de Nicolas Princen, en le désignant désormais comme un RG pour le compte de Nicolas Sarkozy, Eric Walter, ex responsable Internet de l’UMP, actuellement conseiller auprès de Rama Yade, déclare que la « veille » n’est pas un flicage, ni même une surveillance, mais une observation, le but n’est pas d’empêcher, selon lui.

Une fois de plus Nicolas Sarkozy a démontré qu’il entend censurer les informations et les représentations qui pourraient en le montrant sous son vrai jour nuire à l’image de Président qu’il a beaucoup de mal à revêtir. Chasser le naturel, il revient au Galop !

Censure et répression sont les deux mamelles de la dictature UMP-Gouvernement.

« La Castafiore de Nicolas Sarkozy » nommée Secrétaire d’Etat à la Famille !


Nadine Morano porte parole de l’UMP ,44 ans, victime d’une cuisante défaite aux élections municipales de Toul, face à la maire sortante socialiste vient d’être nommée mardi 18 Mars dans le Gouvernement FILLON comme secrétaire d'Etat à la Famille,

Nadine Morano est aussi conseillère régionale de Lorraine et Députée de la Vème circonscription de la Vienne depuis 2002 et réélue en Juin 2007 Elle a aussi été responsable de la Communication (2000-2002) du Parc Naturel Régional de Lorraine.

Réputée pour ses coups de gueule et ses interventions fréquentes sur les petits écrans, Madame Nadine Morano a toujours revendiqué son amitié avec Nicolas Sarkozy qu’elle défend de concert avec Yves Jego qui lui aussi vient d’entrer au Gouvernement.

Toujours excessive dans ses propos, elle avait au moment de la polémique sur la rétention de sûreté, après une levée de boucliers de l'opposition contre la saisine par Nicolas Sarkozy du président de la Cour de cassation à propos du texte, elle avait accusé en février le Parti socialiste de «se ranger du côté des assassins», après une levée de boucliers de l'opposition contre la saisine par Nicolas Sarkozy du président de la Cour de cassation à propos de la Décision du Conseil Constitutionnel. Ainsi elle s’autorisé à aggraver le débat, en suggérant en février de réformer la Constitution pour remettre en cause le principe de non-rétroactivité de la loi pénale, concernant le maintien en rétention de sûreté des criminels déjà condamnés.

Il lui arrive aussi de « tancer les membres du Gouvernement et Madame Fadela Amara a été pour ne citer qu’elle le sujet de ses critiques.

En réponse Madame Fadela Amara, Secrétaire d’Etat d’ouverture de la Ville, connue pour son franc-parler ne s’était pas privée de la cataloguer avec une certaine ironie en déclarant : «Nadine Morano, c'est la Castafiore. Elle est sympa mais elle énerve tout le monde et tout le monde la fuit».

Depuis lors certains journalistes l’ont baptisé « La Castafiore de Nicolas Sarkozy »

Cela promet des « réjouissances verbales » entre Madame MORENO et Mmes Fadela AMARA, et Christine BOUTIN qui n’ont pas la langue dans leurs poches !

Plus avant au moment de la Campagne Présidentielle, elle s’était invitée et imposée sur la scène au Parc de la Villette en avant première à l’insu et avant l’arrivée de Ségolène Royale qui devait intervenir lors de la soirée de campagne du Parti Socialiste.

Les prises de position de « La castafiore de Nicolas Sarkozy, » alias Nadine Morano, sont connues, elle a siégé au sein de la Commission des Affaires culturelles et sociales de 2002 à 2007 à l’Assemblée Nationale où elle s’occupait de droits de l’enfant et de la famille et s’est montrée favorable à l'euthanasie et à l'adoption par des couples homosexuels.

Nadine Morano est bien connue pour son engagement pro euthanasie, pro mariage ,a insi que le rapporte JDD.fr : « Mère de trois enfants, elle est favorable à l'euthanasie, au mariage homosexuel et à l'adoption par des couples homosexuels » …

Son actuelle nomination comme Secrétaire d’Etat à la famille ne manquera pas d’être ressentie comme une provocation du Gouvernement provocation envers les Chrétiens et les familles françaises d’autres obédiences, opposées à cet élargissement et qui défendent le rôle fondamental de la famille et la nécessité de défendre la vie.

Cette nomination peut être ressentie comme une provocation du Gouvernement contre les familles traditionnelles et selon les commentateurs confirme « l’irrésistible glissement de la fausse droite ….. et l'abandon des valeurs par cette droite molle…… et témoigne du mépris du Gouvernement envers les familles françaises »

A son actif, elle entend censurer l’information et a souhaitée qu'une loi soit adoptée pour contrôler les blogs politiques.

De beaux coups de Gueules en perspectives !

Gouvernement : Forte consolidation UMP-Droite au mépris de « l’échec sanglant »



Annoncé depuis plusieurs jours par le Pouvoir et les ténors de l’UMP comme un ajustement ou un léger remaniement, le remaniement du Gouvernement qui illustre le mépris de l’échec sanglant qu’ils viennent de subir aux municipales, nous a été annoncé par un communiqué très bref un peu avant 20 heures.

Concernant la nouvelle composition de l'exécutif, je ne pense pas pour ma part qu’il s’agisse d’un léger réajustement mais bien d’un renforcement très significatif à droite, sans aucune ouverture à gauche cette fois.

Tous les ministres sont maintenus (à l’exception de monsieur Estrosi partant pour s’occuper « à plein temps » de la Mairie de Nice), avec quelques mouvements internes et quelques changements dans la dénomination de leur ministère pour certains et 6 nouveaux secrétaires d’Etat sont nommés, pour consolider la « forteresse gouvernementale » en péril, après la défaite de l’UMP aux municipales et cantonales.

En examinant la recomposition du Gouvernement, on peut constater que les mouvements et nominations répondent à différents critères, d’abord distribution de récompenses pour ceux qui ont obtenus de bons résultats aux élections municipales ou encore lots de consolation pour d’autres qui ont été battus ou privé d’un poste important, mais surtout et au-delà de cette reconnaissance et de ces consolations, la nature même des fonctions confiées aux nouveaux venus dénonce bien la volonté du Gouvernement de se renforcer sur différents secteurs qui se trouvent dans le collimateur du Chef de l’Etat et dans lesquels il veut imprimer son influence et détenir le contrôle , tels que l’économie numérique, la jeunesse et la vie associative , la famille, le projet du Grand Paris, l’aménagement du territoire, le commerce extérieur .

Ainsi comme nous pouvons le constater après avoir consolidé la veille son staff élyséen chargé principalement de filtrer la communication de l’Elysée, de surveiller dans les journaux et sur la toile les « attaques » ou critiques à l’encontre du chef de l’Etat, et de « normaliser » ses relations avec le parlement, dans le sens d’une concertation avec les élus de la majorité, Nicolas Sarkozy et François Fillon , qui ont fait mine en surface de considérer les élections municipales comme un simple scrutin local, ont bien en réalité mesuré entre eux et avec leurs ministres et l’appareil UMP, l’impact national de leur échec sanglant.

Ils viennent en effet de recomposer leur gouvernement en famille pour resserrer leurs liens avec l’UMP et apparentés, sans tenir compte du changement politique du territoire national, se protégeant cette fois de toute ouverture à gauche, tout en accentuant leur volonté de suivre le cap des réformes qu’ils se sont fixés, réformes de plus en plus dénoncées comme anti sociales et essentiellement axées au bénéfice des nantis adeptes du libéralisme sauvage.

La recomposition du Gouvernement se présente comme suit :

Les nouveaux Secrétaires d’Etat et nouveaux venus au nombre de six sont Yves Jégo, Hubert Falco, Christian Blanc, Anne-Marie Idrac, Nadine Morano et Alain Joyandet.

Tout d’abord les récompenses :

Le porte-parole de l'UMP Yves Jégo, Député Maire de Montereau (seine et marne) réélu au premier tour, fidèle soutien inconditionnel du Chef de l’Etat en toutes circonstances, devient secrétaire d'Etat à l'Outre-mer en remplacement de Monsieur Christian Estrosi, élu dimanche à la mairie de Nice et qui avait souhaité quitter son poste pour se consacrer à son nouveau mandat.

Hubert Falco, maire UMP de Toulon réélu le 9 mars, prend la responsabilité d'un nouveau secrétariat d'Etat chargé de l'Aménagement du territoire.

Le député des Yvelines Christian Blanc devient secrétaire d'Etat chargé du développement de la région capitale (Projet du Grand Paris)

Alain Joyandet, député UMP de la Haute-Saône, devient secrétaire d'Etat chargé de la coopération et de la francophonie

Enfin les consolations :

La porte-parole de l'UMP, députée de Meurthe et Moselle, Nadine Morano proche et fidèle du Chef de l’Etat, battue aux municipales à Toul en Moselle dimanche dernier, est nommée à la tête d'un nouveau secrétariat d'Etat à la Famille.

L'ancienne présidente de la RATP puis de la SNCF Anne-Marie Idrac (centriste) est nommée secrétaire d'Etat chargée du commerce extérieur. Elle avait été remplacée, le mois dernier dans ses fonctions de PDG de la SNCF par Guillaume Pépy.

Les remaniements internes :

Deux ministres ayant ravi des villes à la gauche au premier tour des municipales voient leurs fonctions étendues :

Luc Chatel, nouveau maire de Chaumont (Haute-Marne), se voit attribuer, en plus de sa fonction de secrétaire d'Etat à la Consommation, celle de porte-parole du gouvernement.

Le porte-parole sortant, Laurent Wauquiez, élu à la mairie du Puy-en-Velay (Haute-Loire), devient secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi.

Par ailleurs, Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques, sera également responsable de l'économie numérique.

Alain Marleix, un fidèle de Nicolas Sarkozy, change de fonction et de secrétaire d’Etat aux Anciens Combattants devient secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux Collectivités territoriales.

Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé de la Prospective et de l'évaluation des politiques publiques, sera en plus chargé de l'économie numérique.

Le portefeuille du secrétaire d'Etat aux Sports Bernard Laporte, proche de Nicolas Sarkozy, entraîneur au Quinze de France, sera complété de la Jeunesse et de la Vie associative.

Laurent Wauquiez, jusqu'ici porte-parole, quitte cette fonction pour devenir secrétaire d'Etat chargé de l'Emploi.

Luc Chatel, jusqu'ici chargé du Tourisme et de la Consommation, sera chargé d un secrétariat stratégique, il assumera la responsabilité de l'Industrie et de la Consommation, sous la responsabilité de Christine Lagarde. Il devient aussi la nouvelle voix officielle du gouvernement.

Par ailleurs selon le JDD.fr : « Quelques ajustements interviennent dans les intitulés des fonctions ministérielles Jean-Louis Borloo devient ministre de l'Ecologie, de l'Energie - un thème à la mode avec l'explosion du pétrole - et de l'Aménagement du territoire. Brice Hortefeux ne parlera plus de codéveloppement mais de Développement solidaire. Bernard Laporte devient secrétaire d'Etat à la jeunesse et à la vie associative, en plus des Sports. Reste une curiosité: Christine Lagarde est en charge de l'économie, de l'industrie et de l'emploi... mais les Finances ont disparu de ses fonctions. »

Conclusion : Nous voyons bien que le seul objectif de Chef de l’Etat, de Monsieur Fillon, et du Gouvernement est de se protéger et de renforcer sa couleur UMP et qu’une fois de plus ils ont agit et agiront en égocentriques sans se préoccuper des aspirations sociales de la population ou en les détournant au profit des nantis, comme ils n’ont cessé de le faire depuis leur accession au pouvoir.

D’ailleurs ce n’est pas une surprise puisque le Mardi matin avant que ne soient mis au point le remaniement Ministériel dans la journée, François Fillon lors d’une réunion post-électorale du Groupe UMP à l’Assemblée Nationale, à laquelle assistait un grand nombre de ministres qui à toute occasion se comporte en partisan au lieu de s’occuper de leur fonction, avait exhorté les députés UMP à "tenir le cap" de la réforme et à ne pas "alimenter le lynchage médiatique" contre le président Nicolas Sarkozy, au surlendemain de la victoire de la gauche aux municipales et aux cantonales.

"Il faut être plus combatif et répondre aux attaques de la gauche, surtout lorsqu'elles sont démagogiques", a-t-il lancé ……"Il faut tenir le cap" de la réforme "si vous voulez que les résultats soient au rendez-vous en 2012" lors de la présidentielle et des législatives.

Monsieur Fillon, a évoqué le plan de travail pour les mois à venir, textes sur la modernisation de l'économie et la transposition de l'accord des partenaires sociaux sur le marché du travail, réforme de l'intéressement et de la participation, retraites , il a aussi évoqué la santé, la prise en charge de la dépendance, la réforme de l'Etat, avec l'application du principe du non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux, la conditionnalité des allègements de charges aux entreprises, ainsi que l'avant-projet de réforme des institutions, qui fera l'objet d'une communication du chef du gouvernement en Conseil des ministres mercredi et sera transmis vendredi pour avis au Conseil d'Etat.

Le premier Ministre a aussi plaidé pour "l'approfondissement de la relation avec la majorité" au Parlement, la coproduction législative étant "l'anticipation de la réforme institutionnelle".

En conclusion il a déclaré : "Nous n'avons jamais intérêt à alimenter le lynchage médiatique", a-t-il par ailleurs mis en garde. "Notre devoir est de défendre le président de la République, de le protéger. Si Nicolas Sarkozy n'avait pas réussi la rupture et gagné la présidentielle, nous ne serions pas là en train de parler", a-t-il ajouté, selon certains participants.

Nous pouvons observer que Monsieur Fillon et les membres de son gouvernement agissent sous l’autorité du Chef de l’Etat de concert et la main dans la main avec les élus UMP et les cadres de l’UMP, qu’ils obéissent aux mêmes consignes partisane de gouvernance des uns aux profits des autres en ignorant totalement les aspirations de l’ensemble de la population et qu’il instaure de plus en plus un gouvernement et une dictature de parti , ce qui est inacceptable dans notre démocratie.

Enfin nous pouvons noter qu’après Monsieur Raffarin qui avait il y a quelques semaines appelé l’UMP à protéger le Chef de l’Etat , Monsieur FILLON vient de faire de même, cela dénote une faiblesse personnelle du Chef de l’Etat en défense, et s’il n’avait pas dévié de son rôle il n’aurait pas besoin d’être protégé comme une petite « chose fragile » par les prétendus gros costauds de l’UMP, qui eux même au fil du temps finiront par se rendre compte qu’ils ne sont que des statues aux pieds d’argiles.

Si Monsieur FILLON continue sur sa lancée actuelle il est à parier qu’il perdra son avantage dans les sondages, avantage d’ailleurs factice puisqu’il était établi en comparaison avec celui en baisse du Chef de l’Etat, et qu’ils se retrouveront tous les deux au raz des pâquerettes.

18 mars 2008

Le Pouvoir déculotté aux municipales, fait l'impasse sur le vote "Sanction"

Premier constat : les appels à voter de l’UMP aux abstentionnistes n’ont pas été efficaces, les messages de l'Élysée n'ont pas provoqué de sursaut civique, un Français sur trois ne s'est pas déplacé, c'est manifeste à Paris, l'abstention choisie ne s’est pas laissée séduire par le chant des sirènes d’alarme du Pouvoir !

La gauche, soutenu localement par l’électorat centriste opposé à l'UMP, se retrouve en position dominante en nombre de voix, et dans les grandes villes -

Pour la droite, qui avait raflé la mise en 2001, ces municipales tournent de l'avertissement à la sanction. En « nationalisant » l'enjeu - « Je tiendrai naturellement compte de ce que le peuple aura exprimé » - Nicolas Sarkozy avait pris le risque de donner au résultat une signification nationale. Son discours de Toulon sur « l'immigration maîtrisée » n'a pas convaincu les déçus de droite et d'extrême droite. La sanction est suffisamment claire pour qu'elle ait des conséquences immédiates.

Tout le monde aura remarqué que le Président »relooké présidentiel » expose moins sa vie privée. La communication présidentielle va être revue afin de mettre fin aux dissonances entre l'Élysée et le gouvernement. Il faudra huiler les rouages entre le Palais et le Parlement, faute de quoi les députés malmenés ou battus, chiraquiens et villepinistes en tête, risquent de se livrer à des règlements de comptes destructeurs. Enfin, l'UMP n'est plus la machine à gagner de mai 2007, ce qui pourrait valoir à certains de ses dirigeants, incapables de faire taire les dissidences, de se retrouver sur un siège éjectable.

Conséquences, surtout, sur la capacité du pouvoir à respecter les engagements pris e. Outre que son affaiblissement dans l'opinion rend les audaces réformatrices plus risquées, la majorité présidentielle va être confrontée à des contre-pouvoirs locaux puissants, notamment en matière sociale sur le pouvoir d’achats ou d'application du service minimum « casse grève » et sur les réformes de l’enseignement pour ne citer que ces points d’actualité.

D’après un éditorial de Michel Urvoy, l’extrait qui suit résume les difficultés dans lesquelles le gouvernement remanié devra se débattre face à de puissants contre courant locaux et nationaux : « La gauche détenait déjà vingt Régions sur vingt-deux. Depuis hier soir, elle contrôle près de soixante départements sur cent un et une majorité de grandes villes. Les députés hésiteront à faire corps derrière des projets qui risqueraient de mettre les Français dans la rue. Et au Sénat, émanation des collectivités locales, dont un tiers des membres vont être renouvelés à l'automne, la droite commence à avoir des sueurs froides .Il faudra du temps, de la dextérité et surtout des résultats, plus que des effets d'image, pour recouvrer la confiance gâchée en dix mois. »

Monsieur Sarkozy avait annoncé qu’il procèderait de "légers ajustements" après les municipales au niveau du gouvernement et de sa communication.

Le but affiché par le Chef de d’Etat, relayé par ses ministres, reste le même: garder le cap en accélérant les réformes en 2008 avec la loi sur la modernisation de l'économie, les retraites, l'assurance-maladie ou les institutions.

En effet le Pouvoir s’obstine à ne voir dans sa défaite qu’un scrutin local, un simple rééquilibrage, qui ne remet pas en cause ses réformes et Monsieur Xavier Bertrand sur RTL hier à prétendu, en s’autorisant à parler au nom des Français » d’après son analyse personnelle, que les français par leur vote avait manifesté leur souhait de voir accélérer les réformes et souhaitaient très rapidement en voir des résultats concrets, tout en confirmant que le Gouvernement poursuivrait son cap politique « Nous continuons ce que les Français ont voulu » ….

Le soir du deuxième tour sur TF1 il avait eu l’audace de soutenir que les français pouvaient améliorer leur pouvoir d’achat de 80 euros par mois en faisant des heures supplémentaires et Monsieur Fabius est intervenu pour lui faire remarquer que l’octroi des heures supplémentaires aux salariés dépendait du Chef d’Entreprise.

Enfin qu’un Ministre puisse affirmer que 80 euros par mois améliorent le pouvoir d’achat est d’un ridicule absolu. Malheureusement le ridicule ne tue pas sur le plateau de TF1, mais il peut sérieusement discréditer Xavier Bertrand dans l’opinion publique.

A l’heure où j’écris ces lignes nous avons appris que Nicolas Sarkozy a commencé par aménager son staff élyséen en particulier son service de communication à commencer par la suppression du poste de porte-parole , Monsieur David Martinon, politiquement éliminé par les propres amis du chef de l’Etat lors de l’élection municipale à Neuilly, en fait les frais, il lui serait proposé un poste de consul aux Etats-Unis, mais aux dernières nouvelles le Ministère des Affaires Etrangères le verrait mieux à Los Angeles.

La parole officielle du chef de l’Etat sera assurée par Claude Guéant, actuel secrétaire général de l’Elysée, qui s’exprimera sur la politique intérieure, et Jean-David Levitte, patron de la cellule diplomatique, communiquera sur les questions internationales. Franck Louvrier, conseiller presse et communication, voit de fait ses fonctions confirmées, il assurera au assurera "au quotidien la responsabilité de la communication de la présidence". Il s'appuiera sur les services de presse, audiovisuel et internet. Sous l'autorité de François de La Brosse, la veille (ou la censure ?) de la Toile sera assurée par un nouveau venu, Nicolas Princen, normalien de 24 ans. Il aura pour mission de déjouer les fausses rumeurs sur la vie privée du chef de l’Etat.

Catherine Pégard, ex-journaliste au Point, apparaît confortée dans la nouvelle organisation du staff élyséen : elle prend la tête d’un «pôle politique» qui couvrira notamment les questions parlementaires. Elle sera assistée de Jérôme Peyrat, conseiller politique (d’autre par maintenu dans ses fonctions de Directeur Général de l’UMP) et d’Olivier Biancarelli, qui « hérite » du Parlement tout en continuant à s’occuper de l’outre-mer. Dominique Antoine et Eric Galandreau se partageront les fonctions de Georges-Marc Benhamou, qui quitte à sa demande ses fonctions de conseiller à la présidence en charge de la culture et de la communication pour prendre, d’après certaines sources bien informées, la direction de l'académie de France à Rome, dite Villa Médicis.

L’indispensable plume « gourou » du Président, Henri Guaino, et Emmanuelle Mignon, chef de cabinet, restent en poste.

Hier, après une concertation matinale avec ses collaborateurs, Nicolas Sarkozy a décidé que les nominations au gouvernement (quatre secrétariats d’Etat au maximum) seraient annoncées aujourd’hui Mardi par communiqué. Aucun membre du gouvernement (même parmi ceux qui ont été déculottés aux municipales) ne devrait être remercié.

Christian Estrosi (Outre-mer) qui a donné sa démission pour se consacrer à Nice où il a été élu dimanche serait donc le seul à ne plus faire partie de l’équipe gouvernementale.

En conclusion, pour le remaniement ministériel nous seront fixés ce jour Mardi 18 mars : il ne devrait pas être spectaculaire et ne sera annoncé que par un bref communiqué ! Comme si de rien n’était !

Le mépris manifeste du Chef de l’Etat et de ses ministres du message de désaveu formel de leur politiques et de leurs réformes, qui s’est exprimé fortement et clairement exprimé par les scrutins municipaux et cantonaux, et le mépris de l’opinion publique continu à s’amplifier de leur part, mais la balle n’est plus dans leur camp et qu’ils le veuillent ou non ils devront faire face aux mécontentements qui ne manqueront pas de se manifester par des mouvements sociaux, dont aujourd’hui même la grève des enseignants qui protestent contre la suppression prévue de quelques 11 000 poste d’ enseignants et des restrictions budgétaires inacceptables.

Monsieur Xavier DARCOS, Ministre de l’enseignement a été battu aux municipales à Périgueux, son programme scolaire a été vivement critiqué par Monsieur Lang et Monsieur Ferry, il persiste à ne pas en tenir compte, et pourtant son mépris de ses contradicteurs, de l’opinion publique et des électeurs lui a été fatal en bonne partie dans son échec cuisant.

Dans la majorité même, des voix s'élèvent pour réclamer des changements politiques, sur le fond et la forme. Pour ne citer rapidement que l’un d’entre eux :"Le gouvernement doit corriger le tir sur un certain nombre de points", a affirmé l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin.

Sera-t-il entendu ? ….

15 mars 2008

Jour -J : Gros risque pour la Fanfare UMP et apparentés !

Qui il ya quelques mois aurait pu imaginer que l’UMP serait obligée de sortir son artillerie lourde et de mobiliser le Premier Ministres et les ministres considérés comme poids lourds du Gouvernement, pour aller soutenir sur le terrain les candidats UMP en ballotage ? Et qui aurait pu penser que le Modem jouerait un rôle d’arbitre au deuxième tour ?

La droite de Nicolas Sarkozy a reçu un avertissement assez significatif au premier tour pour que le Premier Ministre et les ministres UMP, dès le lendemain du 9 mars, se soient obligés de repartir dare dare en campagne en délaissant la neutralité qui s’attache à leurs fonctions officielles pour se conduire en partisans sur le terrain, ce qui est inadmissible.

Oui un avertissement significatif et sérieux à tel point que Monsieur Sarkozy se soit interdit dans ses discours de provoquer l’opinion publique avec ses idées et ses intuitions personnelles, ce qui n’est pas dans ses habitudes. Cette nouvelle attitude de circonstance, ce profil moyennement bas ne trompe personne ;

Le changement tardif de style de M. Sarkozy, pourtant déjà sanctionné dans les sondages bien avant les municipales, pour l'étalage de sa vie privée et son goût du luxe, et d’après la gauche pour son bilan et sa personnalisation du pouvoir, alors que les Français lui reprochent un pouvoir d'achat en berne, me parait opportuniste.

Comme l’on dit bien souvent « chasser le naturel, il revient au galop » et pour ma part je crois qu’il abandonnera cette tactique provisoire et improvisée après les municipales pour renforcer son pouvoir personnel et censurer et réprimer.

Le Figaro toujours très généreux a écrit "Le président a ouvert une séquence « élégance et discrétion", en citant la formule d'un "ami" du chef de l'Etat.

Si j’en juge par deux soirées qui se sont tenues dans la semaine à l’Elysée, l’une pour célébrer la journée de la Femme qui a réunies dans un somptueux dîner autour du chef de l’Etat et son épouse, quelques 150 « dames d’exception » toutes en toilettes élégantes pour ne pas dire luxueuses, et l’autre ensuite pour recevoir Monsieur Simon Peres, en présence de ses amies et amis philosophe, artistes, politiques et bien d’autres représentatifs de l’ « intelligentsia » parisienne qui carbure des neurones et s’épand en discours dans lesquels la quintessence, l’évanescence, etc… embrument le propos, j’aurai plutôt mentionné à la place du Figaro, Monsieur Sarkozy dans cette ouverture de séquence comme « branché mondain ».

Quoiqu’il en soit, Monsieur Sarkozy a promis Mardi de "tenir compte" du résultat final, sans s’étendre sur son projet, et a souligné sa volonté d'accélérer les réformes, or dans des réformes il y a celles qui conviendront à la droite et aux dirigeants d’entreprises, pour celles qui conviendraient à la gauche et aux salariés nous risquons de les attendre en pure perte.

Monsieur Sarkozy semble exclure un remaniement ministériel d'ampleur, s'en tenant dans l'immédiat à de "légers ajustements" au sein de son équipe de communication et du gouvernement.

La réalité est que la droite est menacée dans une trentaine de villes de plus de 30.000 habitants, alors que la gauche ne risque que d’en perdre 10 au maxi, ce qui pèse sur lourdement sur l’estomac de l’UMP qui n’arrive pas à digérer démocratiquement son échec et en accepter les leçons.

L’enjeu est de taille : Après avoir perdu au bénéfice du PS deux des mégapoles parmi celles les plus importantes de France, Paris, capitale de la France et Lyon, l’UMP n’est pas sûre de pouvoir garder Marseille, Toulouse et Strasbourg !

La perte de Marseille pour l’UMP, du jamais vu pour la droite depuis 1995, stigmatiserait sa défaite.

Le Gouvernement soutient avoir mieux résisté que prévu grâce à la bonne performance des membres du gouvernement en lice: en effet 14 sur 23 ont été élus dès le 1er tour.

M. Sarkozy y a vu des "encouragements" pour "le gouvernement tout entier".

Ndlr : confusion des genres entre l’exécutif national et l’exécutif local.

A défaut de mieux pour le second tour L’UMP fait appel au vote populaire des abstentionnistes en sa faveur, quant aux socialistes se gardant de tout triomphalisme ils appellent à amplifier le « vote sanction », dimanche 16 mars.

Monsieur François Bayrou qui a besoin des voix de droite pour être élu maire de Pau (sud-ouest), (il ne lui manquait que 400 voix au premier tour pour s’imposer) a été particulièrement courageux en refusant la main tendu de l’UMP au risque de ne pas être élu Dimanche 16 mars, risque qu’il connaissait, et il a fait preuve en plus de démocratie et de pluralisme en refusant un accord national UMP-Modem, tout en laissant libre les Modem en ballotage de s’associer localement avec le candidat le mieux positionné en nombre de voix , qu’il soit droite ou gauche.

Ou en sont les membres du Gouvernement : L’enjeu est de taille : Après avoir perdu au bénéfice du PS deux mégapoles, Paris, et Lyon, l’UMP n’est pas sûre de pouvoir garder Marseille, Toulouse et Strasbourg !

Je le répète, la perte de Marseille pour l’UMP, du jamais vu pour la droite depuis 1995, stigmatiserait sa défaite.

- sur les 21 Ministres ou Secrétaires d’état qui étaient en lice au premier tour, 13 membres du gouvernement Fillon pour les municipales, ont finalement réussi à être élus dès le premier tour, masquant très faiblement le revers de la droite au niveau national.

Dès dimanche soir, les leaders de l'UMP ont d'ailleurs mis en avant ces succès pour minimiser la défaite et légitimer la politique du gouvernement

Ce qui n’a pas été dit c’est que le plus souvent ces ministres élus dès le premier tour, se sont présentés sans risques majeurs dans des petits villages et petites villes (à part quelque rare exceptions) où le nombre de voix n’est pas significatif, puisque pour certains le score était de 733 voix environ sur presque autant d’électeurs !

En revanche, dans les grandes villes pour les ministres candidats, comme Rachida Dati à Paris VIIe, et Christian Estrosi à Nice, qui s’attendaient être élus dès le 1er tour, ils devront attendre les résultats du second tour.

Le ministre de l’Education Xavier Darcos à Périgueux suspendu à un fil, passera, passera pas, personne ne peut l’affirmer aujourd’hui, les efforts conjugués du Premiers Ministre et de Monsieur Juppé venu à la rescousse peuvent l’aider, mais est-ce bien suffisant ?

A Colombes où se présente Rama Yade, secrétaire d’Etat aux Droits de l’homme rien n’est gagné d’avance.

Pour ne citer que quelques villes, parmi d’autres, (37 villes au total rappelons-le) dont les résultats incertains à ce jour pèsent sur le moral de l’UMP, notons :

Strasbourg, Marseille, Toulouse, Caen, Metz, Aix, Perpignan, Amiens ou Saint-Etienne, villes pour lesquelles on ne voit venir aucune conquête certaine.

Angers fait exception et selon toutes prévisions devraient être remportée par la droite.

ooOoo

D’après les commentateurs politiques, si les tendances du premier tour se confirment Dimanche 16 mars, la gauche, qui détient déjà 20 des 22 régions métropolitaines, devrait asseoir un peu plus sa prédominance dans les collectivités locales françaises.

Dans les départements, la gauche (47,7% des voix au premier tour des cantonales, contre 40,8% à la droite), qui détient actuellement 51 conseils généraux, pourrait en conquérir jusqu'à dix de plus à l'issue du deuxième tour des cantonales.

L'UMP, en position difficile compte sur une remobilisation des abstentionnistes pour éviter la défaite

- François Fillon a lancé vendredi un dernier appel aux électeurs pour qu'ils aillent voter dimanche au second tour des élections municipales.

"Il faut que tous ceux qui ne sont pas allés voté dimanche dernier ne regrettent pas pendant six ans de ne pas être allés voter", a dit le Premier ministre, venu soutenir le maire UMP de Melun Gérard Millet, en ballottage face à une liste d'union PS-MoDem.

"L'élection municipale, pour les habitants de chaque commune, elle est aussi importante que l'élection présidentielle", a fait valoir M. Fillon. "Allez voter, c'est très important, c'est le sort de chaque commune qui se joue", a déclaré le Premier Ministre à l’adresse des abstentionnistes du premier tour, relayé par les « ténors » de l’UMP !

Le suspens reste entier pour l’UMP qui espère toujours que l’intervention partisane du Premier Ministre et des Ministres en exercice venus soutenir les candidats du parti en ballotage fera pencher la balance en un équilibre pas trop honteux pour eux, ou dans le meilleur des cas limitera le ras de marée de leur défaite, m ais rien n’est moins sur !

11 mars 2008

Mon collègue, Mike, Journaliste citoyen reporter


Mike, Journaliste citoyen reporter sur le site Com4news a produit l’article ci-dessous et m’a donné autorisation de le publier sur mon blog.

Le spectre de Carla sur les Municipales

Première analyse du premier tour. En ce qui concerne les grandes villes, donc plus politisées que les hameaux, c'est une défaite pour l'UMP de l'imprésario Nicolas Sarkozy, protecteur de chanteuse hard discount. L'UMP rasait les murs dimanche soir. «Les résultats sont plutôt médiocres... Ce n'est pas l'Apocalypse mais c'est vrai que ce ne sont pas de très bons résultats...»

L'UMP espère un miracle, un sursaut au second tour, en appelant à la mobilisation des UMPistes sur des thèmes locaux puisque sur le plan national, c'est la débâcle. Le QG de La Boétie à Paris était désert. Les militants et la plupart des cadres du parti s'étaient barrés. Au QG du parti de Nicolas Sarkozy, l'ambiance était digne d'un enterrement. Diantre, cela contrastait bigrement avec l'euphorie et l'ambiance survoltée au soir des victoires de la présidentielle en mai et des législatives en juin 2007 !

Les ténors appellent donc à la mobilisation générale. En principe, c'est un mauvais signe. Alain Marleix, le général UMPistes et le porte-drapeau Yves Jego, ont appelé «à la mobilisation générale et totale» dimanche prochain et ont invité les centristes à la vigilance... François Fillon en bégayait. Là, ça annonce franchement le déluge. Patrick Devedjian, le secrétaire général de l'UMP, a admis la défaite en tentant de la minimiser. La Sarkozie est-elle déjà en train d'exploser ?

Dans nos villages ou hameaux bien sympathiques comme Le Donjon en Auvergne, où on attache une grande importance à une certaine morale, les photos de Carla Gilberta Bruni-Tedeschi s'exhibant à poil partout, le troisième mariage avec une chanteuse nul (le mariage, pas la chanteuse !), un traité européen imposé contre la volonté des citoyens, un pouvoir d'achat en dégringolade, un Euro filant vers Andromède, des prix qui décollent (certains prix, si on compare avec l'ex-Franc, ont augmenté de... 200 % !), un président qui s'augmente son salaire de 200 % alors que les salaires ont reculé par rapport à ceux de l'époque de l'ex-Franc, les gosses présidentiels venant d'un peu partout qui s'accumulent et les crises de colère de Nicolas insultant les Français en Bretagne ou au Salon de l'Agriculture ont été très mal digérés. Le Donjon de la droite vacille, la Bastille pourrait tomber.

La participation se situera entre 68% et 70%, elle était d'un peu plus de 65% aux municipales en 2001. Selon Michèle Alliot-Marie, «le deuxième tour clarifiera le jeu des alliances...» C'est un aveu ou Noutnoute se fait moinesse. Pierre Lellouche admet un «vote sanction» surtout dans les grandes villes. Le Réveil des Marmottes suggère de nouvelles directives ou rustines à la Constitution histoire de faire comme le chef Nicolas Sarkozy

a) Toutes les femmes de ministres et toutes les ministresses devront se balader à poil...

b) Vous devez insulter vos voisins au moins une fois par jour...

c) Mariez-vous avec des chanteuses n'ayant pas la nationalité française et sans publier les bans...

d) Faites-vous élire sous des pseudonymes...

e) Augmentez vous vous-mêmes votre salaire de 200 % au moins une fois par semestre.

f) Le mensonge étant la plus belle vertu, évitez de dire la vérité aux gens.

g) Piquez au moins une crise de nerfs par jour, ça les dénoue.

h) Si votre 3e presque-femme est une ex-Top Model et chanteuse à la guitare ultra-sèche, faites financer son retour médiatique par les contribuables et payez-lui un ampli... Ces directives vont sans doute vous inciter à voter UMP dimanche prochain, sinon, faites comme les femmes du président: n'allez pas voter.

A Marseille le Modem et le PS fusionnent pour le second tour !

Au lendemain du premier tour du scrutin municipal qui le crédite d'une avance de deux points sur son challenger socialiste Jean-Noël Guérini, le maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin a suivi dans la foulée l’exemple des Messieurs Raffarin et Devedjian en proposant lundi des négociations au MoDem

"D'ores et déjà, nos listes sont ouvertes au MoDem. Les discussions* ont été engagées dans la matinée. On saura ce soir si elles sont acceptées", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse. "Si Monsieur Benahmias et ses amis veulent se joindre à nous, c'est possible. Les gens du MoDem sont plus près de ce que je symbolise que du conglomérat de l'autre liste où il y a tout à la fois", a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse, en s’imaginant créer l’évènement politique du jour

En fait cet évènement a été ressenti comme une farce marseillaise !

Ndlr * « les discussions » : locales ….. je le suppose

Par ailleurs, Monsieur Gaudin a reçu une aide importante de Nicolas Sarkozy, en effet tout en redéveloppant son programme, le maire sortant de Marseille a rendu publique une lettre de Nicolas Sarkozy qui annonce une série de mesures d'aide au développement économique et à la sécurité dans la cité phocéenne. Dans cette lettre en date du 6 mars (- J 3 avant le premier tour) le Président de la République s'engage à un renforcement des effectifs de la police nationale à Marseille, à apporter une aide financière pour le développement du port et pour celui des transports en commun en site propre.

"Je n'ai pas voulu la rendre publique avant le premier tour, cela aurait pu faire manœuvre", a-t-il dit.

Ndlr : ah Bon ! Et entre les deux tours ça fait quoi ? …. Un grand coup de pouce ou quoi d’autre ?

Jean-Claude Gaudin est arrivé dimanche en tête dans cinq des huit secteurs de Marseille, mais il ne possède que deux points d'avance sur son adversaire socialiste sur l'ensemble de la ville.

Le Modem est pour sa part crédité d'environ six pour cent des suffrages, notamment dans deux des secteurs clefs de Marseille qui pourraient décider du sort final de l'élection.

Le maire sortant a aussi énuméré un certain nombre de mesures de son projet, selon lui compatibles avec le programme du candidat du Modem, comme le développement des transports en commun en site propre, le développement des énergies renouvelables ou celui du tri sélectif.

"Il y a des points où l'accord ne sera pas facile", a-t-il cependant reconnu ….

Ce serait le cas du moratoire réclamé par le MoDem sur l'incinérateur actuellement en construction à Fos-sur-Mer, à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de Marseille, pour traiter les 1.200 tonnes de déchets produits quotidiennement par la Ville de Marseille

"M. Delanoë construit le plus grand incinérateur de France à Paris, cela n'empêche pas le MoDem de vouloir trouver un accord avec lui", a exposé Jean-Claude Gaudin, qui a aussi proposé de "renforcer la sécurité des habitants" à travers un comité d'experts scientifiques.

Le maire UMP sortant, Jean-Claude Gaudin, avait reçu dans la journée Jean-Luc Bennahmias, chef de file du MoDem à Marseille, pour tenter de trouver un accord.

Cet accord a échoué ! Les discussions ont notamment achoppé sur la question d'un moratoire sur un incinérateur en cours de construction à Fos-sur-Mer, à une vingtaine de kilomètres de Marseille.

Le chef de file du MoDem à Marseille, Jean-Luc Bennahmias, avait posé comme condition à son soutien l'adoption d'un moratoire sur l'incinérateur que construit Marseille dans la commune voisine de Fos-sur-Mer, sans tenir compte de l’opposition des organisations de défense de l’environnement fortement opposées à ce projet,.

Jean-Claude Gaudin a rejeté cette condition dans l'après-midi, affirmant ne pas vouloir remettre en cause ce projet.

Comme on a pu le constater Le MoDem a été très courtisé toute la journée de lundi, par les « ténors » de l’UMP à Paris, et à Marseille par le candidat UMP Jean-Claude Gaudin aussi bien que par le PS, et comme Monsieur Jean-Noël Guérini candidat socialiste proposait et propose toujours depuis plusieurs mois un tel moratoire il ne restait plus au Modem qu’à se retourner vers lui pour fusionner !

En conséquence un accord de fusion PS-MoDem a été annoncé Lundi soir : "L'essentiel de nos propositions ayant été reprises dans le programme commun que nous formons avec les listes de Jean-Noël Guérini, l'ensemble des têtes de listes du Mouvement Démocrate de Marseille appelle leurs électeurs à voter pour les listes » Faire gagner Marseille", ont déclaré Lundi Jean Noël Guérini et le MoDem.

La formation de François Bayrou, qui a obtenu 5,54 % des voix au premier de l'élection municipale à Marseille, était au centre des tractations de l'entre deux tours et c’est le PS qui l’emporte.

Rappel des résultats du premier tour :

Jean-Claude Gaudin est arrivé dimanche en tête dans cinq des huit secteurs de Marseille, avec deux petits points d'avance sur son adversaire socialiste sur l'ensemble de la ville.

Le Modem est pour sa part crédité d'environ 5,54 % des suffrages, notamment dans deux des secteurs clefs de Marseille qui pourraient décider du sort final de l'élection.

Les listes Gaudin ont recueilli dimanche 41,03% des voix contre 39,14% pour les listes de gauche de Jean-Noël Guérini le Modem 5,54% des voix.

Monsieur Gaudin on le voit bien se trouve en difficulté pour le second tour ! Voilà ce que c’est que de vouloir finasser avec un Modem qu’il a toujours auparavant combattu et tenu pour une quantité négligeable dans le contexte local !

A Marseille le Modem et le PS semblent avoir habilement joué à « qui perd gagne » !

Il nous reste à attendre les résultats !

Le Modem repousse les suppliques des Ténors « UMP »














En fin d’après midi Lundi Monsieur François Bayrou a rejetée les offres de rapprochement UMP de Messieurs Fillon, Devedjian et Raffarin.

"J'ai suivi avec attention et amusement tout au long de la journée la multiplication des propositions de « négociations globales »" dans un "donnant donnant sur Pau" a déclaré Monsieur Bayrou. "Ces annonces comportent une part de bluff et une part de manœuvre", a-t-il ajouté, précisant n'avoir reçu "aucun appel direct de qui que ce soit", jugeant que "le but" recherché "est de nous faire renoncer à la ligne d'indépendance et de clarté qui est la nôtre".

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Après un cours intermède à Matignon, dimanche soir ou il a repris ses fonctions de Premier Ministre pour nous servir un discours ou le message était assez enrobé d’un pseudo neutralisme entaché de quelques flèches et critiques envers l’opposition accusant les responsables de l’opposition de vouloir exacerber les clivages politiques et en stigmatisant leur démarche comme partisane et ne correspond pas aux réalités et aux nécessités locales tout en invitant les électeurs « à ne pas mélanger les enjeux, Monsieur Fillon sortant de son rôle de Premier Ministre, s’est tout aussitôt employé à reprendre son soutien politique aux candidats UMP et apparenté convaincu sans doute que sa propre démarche n’est pas partisane comme il s’y est employé ces dernières semaines.

Ainsi nous pouvons constater que le Gouvernement nous impose sa politique partisane et qu’il y a une interchangeabilité des rôles entre les Dirigeant UMP et les membres du Gouvernement et pour conclure que la France est gouvernée par une dictature de parti étroitement liée au Gouvernement .

C’est ainsi que dès le Lundi 10 mars dès lendemain des élections L’'équipe dirigeante de l'UMP s’est rendue Lundi matin à l'Elysée, devenue depuis Mai 2007 une annexe luxueuse permanente du siège social de l’UMP, pour décider avec Nicolas Sarkozy et François Fillon de la marche à suivre dans l'entre-deux-tours des municipales pour tenter de limiter les dégâts alors que les instituts de sondages prédisent une victoire de la gauche.

Le rôle de militant actif et de soutien des candidats UMP en ballotage se confirme , Monsieur Fillon devrait notamment poursuivre sa mission politique partisane en privilégiant des villes où la bataille fait rage, en appelant les électeurs à « ne pas mélanger les enjeux » et en n’hésitant pas à mettre son titre premier Ministre en évidence pour faire gagner son camp et se poser comme le porte parole d’un parti politique, ce qu’aucun Premier Ministre n’a jamais fait jusqu’alors.

Si l’UMP perd au second tour il devrait logiquement rendre son costume de Premier Ministre, mais la logique n’est pas à l’ordre du jour du Gouvernement et du Chef de l’Etat depuis Mai 2007 et Nicolas Sarkozy a déclaré déjà la semaine dernière qu'il ne changera ni de « cap » ni d'équipe gouvernementale.

« Le président préside », rappelle-t-on à l'Elysée pour expliquer l’apparent « effacement » public du Chef de l’Etat dans la campagne municipale et cantonale, nous le savons, pour preuve nous avons pu le voir se rabattre sur sa fonction présidentielle, notamment à Vesoul, où il a pu admirer en visite dans un Centre de Formation et d’apprentissage la découpe de viande en tranches puis les montages des mises en plis et l’exécutions des soins esthétiques, dans différents ateliers, mais il n’en demeure pas moins qu’il reste à la conduite des manœuvres de l’UMP dans les coulisses.

Il est vrai que fin février, Jean-Pierre Raffarin avait sommé François Fillon « d'investir sa popularité dans le projet présidentiel » ce qui avait valu à l’ancien Premier Ministre de recevoir les félicitations du Chef de l’Etat pour avoir utilisé un ton « musclé ».

Je ne sais si c’est sous l’injonction de ce « ton musclé » que Monsieur Fillon dès hier Lundi a joint sa supplique à celles de Messieurs Raffarin et Devedjian pour appeler Lundi le Modem à des alliances avec l'UMP pour le second tour des élections municipales, dans le cadre d'un échange de bons précédés.

"Je dis que si les responsables du MoDem acceptent de soutenir les listes qui sont celles de la majorité présidentielle, naturellement nous soutiendrons les candidats du MoDem qui sont en position de se maintenir et d'être soutenus par notre majorité", a déclaré François Fillon, dans le XVe arrondissement de Paris ou il s’était rendu pour soutenir l’UMP Philippe Gougon en grande difficulté, dans cet arrondissement tenu par la droite depuis des décennies.

"Nous partageons beaucoup de choses ensemble mais en même temps, il doit y avoir un échange entre eux et nous sur cette question", a-t-il ajouté.

Puis délaissant Matignon tous les jours en mi-temps Monsieur François Fillon se rendra mardi à Longjumeau (Essonne) pour soutenir la secrétaire d'Etat à l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet en ballottage, ensuite mercredi à Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour soutenir le candidat UMP en ballottage face au socialiste Jean Glavany.

Je ne sais pas si c’est l’Etat ou l’UMP qui fait face aux frais de déplacements de campagne et de soutien engagés par de Monsieur Fillon : il devrait nous le faire savoir c’est la moindre des choses.

En fin d’après midi Lundi Monsieur Bayrou a rejetée les offres de rapprochement UMP de Messieurs Fillon, Devedjian et Raffarin.

"J'ai suivi avec attention et amusement tout au long de la journée la multiplication des propositions de « négociations globales »" dans un "donnant donnant sur Pau" a déclaré Monsieur Bayrou. "Ces annonces comportent une part de bluff et une part de manœuvre", a-t-il ajouté, précisant n'avoir reçu "aucun appel direct de qui que ce soit", jugeant que "le but" recherché "est de nous faire renoncer à la ligne d'indépendance et de clarté qui est la nôtre".

A noter une exception : de Bordeaux Monsieur Alain Juppé qui en partie doit sa victoire dès le premier tour au soutien de François Bayrou qui n'a pas présenté de liste MoDem contre lui s’est proposé à titre personnel pour soutenir Monsieur Bayrou à Pau et c’est tout naturellement et en dehors des « ténors parisiens de L’UMP » , que François Bayrou et Alain Juppé s’entendront.