29 octobre 2010

Policiers présumés casseurs ... on attend des aveux ou des démentis

relais d'information par  lucienne magalie pons

Le Web et la presse en parle de plus en plus et nous sommes en droit de nous interroger sur le rôle de policiers présumés casseurs pour ne pas mourir idiots...



Nous apprenons que les députés communistes et du Parti de Gauche réclament une commission d'enquête parlementaire sur les violences lors des manifestations contre la réforme des retraites. Les élus demandent "que soient déterminés précisément les ordres et consignes donnés par le pouvoir aux forces de police", à l'occasion de ces manifestations.

"Des doutes sérieux existent sur l'implication possible d'agents de la force publique dans les actes de violence dont ont été victimes des manifestants et notamment des jeunes, à plusieurs reprises et dans plusieurs villes de France. De la même manière, des doutes planent sur le rôle de casseurs et de provocateurs que des policiers auraient pu jouer", avancent ces députés.

Ces élus  rejoignent  des interrogations  posées  dimanche par Jean-Luc Mélenchon. Le président du Parti de gauche avait  estimé, sur i-Télé: il faut que les policiers "affirment d'une manière beaucoup plus forte leur opposition à un certain nombre de consignes et de pratiques (...) Cette pratique dont je parle, c'est cette présence dans les cortèges de manifestants de personnes infiltrées qui jettent des pierres, brisent des vitrines et ensuite sortent des brassards de police". "Je pense que le ministre de l'Intérieur est au courant", a-t-il ajouté.

"Nous réclamons une réaction forte du ministre de l'Intérieur afin d'obtenir des poursuites judiciaires", avait  réagi le syndicat de police Synergie Officiers  "Ce que décrit M. Mélenchon sont des pratiques qui n'ont pas cours.

 Il n'a pas le droit de salir une profession qui va tous les jours sur le terrain pour que l'ordre républicain règne", avait  pour sa part commenté Jean-Claude Delage, secrétaire général d'Alliance 

Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a  indiqué mardi qu'il ne porterait pas plainte contre Jean-Luc-Mélenchon.   Alors qu'il recevait les syndicats de policiers au ministère,  le Ministre a estimé que les propos du député européen étaient "tout simplement inadmissibles" et relevaient de "rumeurs indignes qui circulent sur internet et visent à salir l'honneur de la police" et  a préféré rendre hommage au travail des forces de l'ordre lors des manifestations, saluant "leur sang-froid, leur professionnalisme et leur très grande efficacité sur le terrain". Policiers et gendarmes ont "agi avec mesure et discernement malgré les provocations des casseurs", a-t-il déclaré aux syndicats.

Les déclarations du Ministre n’ont semble-t-il pas évité d’autres déclarations et  interprétations de nature à laisser qu’il y aurait bien eu quelques « entourloupettes » … dont l’origine reste à définir.
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28 octobre 2010

A voir ....sans commentaires

Le sommet Européeen s'annonce conflictuel

Éditorial de lucienne magalie pons



Aujourd’hui Jeudi 28 Octobre  s’ouvre  le Sommet Européen  destiné notamment à stabiliser la zone euro et où devrait être ratifié le nouveau régime de sanctions imposé aux pays ne respectant pas les critères budgétaires de la zone Euro pour renforcer la monnaie unique.

 Or, depuis quelques jours  certains médias européens évoquent  la  dernière rencontre de Nicolas Sarkozy et Angela Merkel à Deauville du 18 Octobre 2010 comme « un coup monté »  ou « un punch » en rapportant que  le président français et la chancelière allemande ne se sont pas seulement accordés sur de nouvelles règles en matière de budget, mais qu’ils  ont également appelé à une réforme du traité de Lisbonne.


Certains médias  notamment considèrent que le 18 octobre au soir  à Deauville, Nicolas Sarkozy a cédé aux pressions allemandes pour rouvrir le traité de Lisbonne, et qu’en  en échange Berlin devrait cesser de plaider pour l’application de sanctions automatiques contre les contrevenants à la discipline budgétaire dans la zone euro.

D’après ces médias, cette intention  de réouverture du traité de Lisbonne  pourrait soulever  une forte vague de résistance auprès de dirigeants européens.

Pour en savoir plus :
Revue de presse et de toile :


Le putsch Merkel - Sarkozy | Presseurop – français

20 oct. 2010 ... Une semaine avant le sommet européen destiné à stabiliser la zone euro, le président ... Un coup monté, murmure-t-on à la Commission. ...
www.presseurop.eu/.../366441-le-putsch-merkel-sarkozy - En cache


28 octobre 2010 El País
27 octobre 2010 Süddeutsche Zeitung

Sommet Européen sur fond de conflit

SOURCE EURO/TOPICS


REVUE DE PRESSE EUROPÉENNE du 27 OCTOBRE 2010 (quelques extraits)


Conflit autour du pacte de stabilité
A la veille du sommet européen de jeudi, la levée de boucliers se poursuit contre le renforcement du pacte de stabilité. L'Allemagne et la France veulent modifier le traité de Lisbonne afin de pouvoir sanctionner plus sévèrement les pays régulièrement déficitaires. Un amendement du traité n'est toutefois pas envisageable, estiment les commentateurs qui redoutent un échec du sommet.


Lidové noviny - République tchèque
Le traité de Lisbonne n'est pas négociable
Une modification du traité de Lisbonne pour lutter contre les crises économiques n'est pas envisageable, juge le quotidien conservateur Lidové noviny, à la veille du sommet européen de jeudi à Bruxelles : "Les deux pays ont provoqué une levée de boucliers après le consensus auquel ils sont parvenus à Deauville, visant une révision de la Constitution de l'UE, afin d'y inclure des règles pour les cas de faillite publique et le sauvetage de la zone euro. … Ce serait judicieux. Mais le chaos actuel dans la politique européenne ne donne malheureusement aucun espoir qu'un nouveau traité plus approprié soit adopté dans les 27 pays membres. Celui-ci échouerait très certainement lors de référendums britanniques et irlandais. Les règles pour une faillite honorable sont avancées de façon partisane, comme le sauvetage de la Grèce et l'érection d'un mur de protection pour le Portugal, l'Irlande et d'autres." (27.10.2010)

Il Sole 24 Ore - Italie
La demande franco-allemande menace le sommet
La demande de l'Allemagne et de la France de priver les pays régulièrement déficitaires du droit de vote pourrait plonger le sommet européen dans le chaos, prédit le journal économique Il Sole 24 Ore : "Ce sommet devait en principe se limiter à donner sa bénédiction à la réforme du pacte de stabilité … convenue par les ministres des Finances au Luxembourg et ainsi préparer… l'application concrète de celle-ci. Il risque pourtant de se transformer en règlement de comptes : les uns contre les autres, ou plutôt les uns et les autres contre l'Allemagne d'Angela Merkel et contre la France de Nicolas Sarkozy. … Pour une fois, la grande majorité des Etats membres sont d'accord avec la Commission européenne [qui s'est prononcée contre le retrait du droit de vote]. Parce que cela ravive le souvenir d'un cauchemar de huit années de négociations et de ratifications manquées pour un traité qui n'est entré en vigueur qu'en décembre dernier, mais aussi parce que le couple franco-allemand, ou plutôt l'hégémonie allemande que celui-ci recèle, est de moins en moins accepté." (27.10.2010)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Constitution de l´UE, » Allemagne, » France, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adriana Cerretelli

Eleftherotypia - Grèce
Les dirigeants de gauche, valets des conservateurs
Les chefs d'Etat et de gouvernement de gauche, dont la position est affaiblie, céderont aux demandes de changement des conservateurs, en position de force, lors du sommet européen, redoute le quotidien de gauche Eleftherotypia : "Dans la pièce d'opérette sur la discipline budgétaire que l'on jouera au sommet de Bruxelles, on entendra les ténors, accompagnés par le chœur des autres participants. … Les dirigeants de ces pays ont beaucoup de points communs : ils se présentent tous comme les sauveurs de leurs pays respectifs. … Dans quasiment tous les Etats membres, la droite correspondante confirme les bons résultats qu'elle a enregistrés lors des élections européennes de 2009, lors desquelles, malgré la crise, elle s'était imposée. Et la gauche ? Y a-t-il seulement une gauche européenne aujourd'hui ? Ceux qui prétendent l'incarner approuveront sans mot dire, lors du sommet de jeudi, l'adoption de mesures plus strictes de discipline budgétaire. Ils ne sont rien de plus que les 'valets' de la droite." (26.10.2010)
» article intégral (lien externe, grec)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Economique, » Grèce
Tous les textes disponibles de » Kostas Moschonas

POLITIQUE

Martine Aubry veut une réforme juste

Éditorial de lucienne magalie pons


Manifestation du Jeudi 28 Octobre 2010 contre la réforme des retraites

Éditorial de lucienne magalie pons


Pour la manifestation de ce jour jeudi 28 Octobre, alors que nous nous trouvons en période de vacances une légère baisse de la mobilisation  était prévisible, personne ne s’en étonne, et même si le Gouvernement y voit une baisse du conflit, bien au contraire les manifestants  étaient au rendez vous à l’appel des organisations syndicales.

La CGT estime à deux millions le nombre des manifestants en France. . Les syndicats reconnaissent que la mobilisation est  moins importante que les journées  de manifestations précédentes, mai  elle reste forte alors que la loi a été définitivement adoptée mercredi et que les vacances scolaires rendent difficiles les mobilisations.

Plus de 250 manifestations importantes  ont encore eu lieu ce Jeudi 28 Octobre en France,   à Paris, Marseille, Toulouse, Lyon, et des  cortèges ont rassemblé plusieurs milliers de personnes dans de nombreuses villes plus petites..

La  CGT et la CFDT demandent à Nicolas Sarkozy de ne pas promulguer la loi. «Ce qui est impressionnant, c'est que c'est sans doute la première fois qu'au lendemain du vote d'une loi, nous ayons des manifestations d'aussi grande ampleur», a déclaré Bernard Thibault. Pour François Chérèque, «ce n'est pas parce qu'une loi est promulguée, qu'elle est votée, qu'elle devient juste».

L'intersyndicale nationale se réunira le 4 novembre et une nouvelle manifestation est prévue pour le samedi 6 novembre.


Les syndicats appellent à la poursuite de la mobilisation après les vacances. Le mouvement contestataire ne faiblira pas en dépit des prédictions récentes  du Gouvernement selon lesquelles «  le mouvement de protestation contre la réforme des retraites  vivait cette semaine ses dernières heures

ooOoo

Rétrospective des dernières déclarations  notables qui ont eu lieu depuis Lundi 25 Octobre :


Lundi : "Le mouvement n'est pas fini", avait prévenu lundi soir le leader de la CGT, Bernard Thibault, sur France 2, rappelant le précédent du Contrat première embauche (CPE), voté, promulgué puis retiré en 2006 face à la pression de la rue.

Mardi, lors d’une réunion devant les députés UMP, dont certains ont rapporté les propos, selon eux le Premier Ministre François Fillon  déclarait : «  Le mouvement de contestation de la réforme des retraites n'a plus de sens maintenant que le projet de loi est en passe d'être adopté au Parlement » …… "La phase de démocratie politique est achevée, le mouvement n'a plus de sens"…………………. "La fermeté politique sans dialogue social, c'est une faute, mais le dialogue social sans fermeté politique est une erreur" ………,  « alors que le Sénat doit approuver dans la journée le projet de loi sur la réforme des retraites. »


Mardi, Le gouvernement français avait jugé  que le mouvement de protestation contre la réforme des retraites vivait cette semaine ses dernières heures avec le vote solennel du projet de loi par le Parlement et les ministres du Travail, de l'Économie et de la Santé s’étaient efforcés  de prêcher  un retour au "dialogue" et à  assurer qu'il n'y avait "ni gagnant ni perdant" dans le conflit,  Eric Woerth, déclarait :  "ça ne sert à rien aujourd'hui de faire grève contre les retraites" :


« Avec le vote solennel au Sénat mardi et mercredi par le Parlement, la loi "entre dans la dernière ligne droite", avait  estimé le ministre du Travail sur France Info …… « la nouvelle journée d'action syndicale prévue jeudi "ne changera rien à la réforme des retraites". "Ça ne sert à rien aujourd'hui de faire grève contre les retraites", a-t-il insisté, rappelant que le projet de loi entrait dans sa "dernière ligne droite" avec le vote du Sénat, puis de l'Assemblée nationale. "La démocratie, c'est la loi de la majorité, la majorité issue des urnes", avait  ajouté le ministre, expliquant que "le mouvement qui prend sa place après le vote de la loi ne peut pas être le même que celui d'avant le vote. Les syndicats sont responsables ….On doit tenir compte du vote d'une loi".


L’opposition  de son côté tout au contraire ne désarmait pas,  François Hollande estimait sur RTL,  …. "il y a une possibilité de discussion" jusqu'au 15 novembre,(date à laquelle la loi sur les retraites serait promulguée) ……"Il faut toujours avoir le souci de n'humilier personne" dans un conflit social, avait- il  déclaré en soulignant   "une rancune très forte" dans le pays.

"Ce que nous avons à faire c'est que cette colère qui n'a pas trouvé son résultat social trouve sa traduction politique en 2012", lors de la présidentielle, a-t-il ajouté.

Mercredi à la veille de la septième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, Martine Aubry (PS)  première secrétaire du Parti socialiste a appelé  le président de la République à ne pas promulguer la loi réformant le système des retraites, après l'adoption du texte en dernière lecture  par l'Assemblée nationale.

Dans un communiqué, Martine Aubry a adressé une mise en garde à Nicolas Sarkozy s'agissant de la promulgation de la loi. "Je dis au président: on ne gagne pas contre les Français",  en estimant  la loi adoptée par le Parlement de texte "mal préparé, mal financé, profondément inégalitaire et imposé sans concertation »……. . Selon Martine Aubry, … "les Français rejettent massivement ce texte" ……L'adoption de la réforme "ne constitue malheureusement pas une surprise, quand on voit quelle a été l'attitude du gouvernement qui n'a pas laissé un vrai débat avoir lieu et a entravé la parole de l'opposition en bafouant ses droits démocratiques",….."Le Parti socialiste demande au chef de l'État de ne pas promulguer cette loi, d'ouvrir des négociations pour enfin proposer à la France la réforme juste, efficace et durable qu'elle attend", écrit Martine Aubry dans son communiqué.

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Jean-Marc Ayrault, Chef du Groupe socialiste à L’Assemblée Nationale  a également fait savoir qu'il allait saisir le Conseil constitutionnel :

Le groupe socialiste à l'Assemblée "va déposer un recours au Conseil constitutionnel" sur le projet de loi de réforme des retraites, a annoncé mardi 26 octobre son président, Jean-Marc Ayrault, lors d'une conférence de presse :

Le Conseil devra ainsi vérifier si le texte est conforme aux principes généraux du droit, comme par exemple le principe d'égalité concernant les dérogations accordées à certains parents de familles nombreuses. "Nous allons déposer un recours au Conseil constitutionnel et proposer aux autres groupes de l'opposition de s'y associer", a déclaré Jean-Marc Ayrault.


Le sénateur socialiste Robert Badinter avait déjà plaidé dans la matinée sur Europe 1 en faveur d'une saisine du Conseil constitutionnel.

Maître Robert Badinter, ancien ministre socialiste de la Justice,  estimait   que la bataille passait  du terrain politique au terrain juridique :


"C'est un texte d'une très grande portée …… un grand texte doit être soumis au Conseil constitutionnel pour s'assurer qu'il n'y a pas dans ce grand texte des vices, des dispositions inconstitutionnelles", …… "La loi est la loi et le Parti socialiste est un parti légaliste", avait-t-il déclaré sur Europe 1, réclamant la saisine du Conseil constitutionnel afin de "s'assurer qu'il n'y a pas dans ce grand texte des  dispositions inconstitutionnelles".

ooOoo

Conclusion : Le conflit n’est pas éteint, il prend une tournure juridique, dans un climat de tension sociale qui ne faiblit sur le terrain une nouvelle journée de grève et de manifestations est prévue  pour le  6 novembre par l'intersyndicale

Revue de presse : Affaire Bettencourt

France Soir - Megados

Discours complet de Marine Le Pen aujourd'hui devant plus de 8000 personnes qui se sont regroupées à Paris pour la soutenir ( Vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons Marine Le Pen : une femme déterminée et courageuse qui "ne lâchera rien" ! Source de la Vidéo :...