18 mars 2020

Revoir l'allocution d'Emmanuel Macron du 16 mars 2020 et les réactions - (

Éditorial de lucienne magalie pons

 J'ai volontairement laissé passer deux jours  afin de voir les réactions qui ont surgit  après  l' " Adresse aux Français"   du Président de la République  du   16 mars 2020,  au cours de laquelle il a posé de nouvelles règles  et décisions et  formulé des recommandations pour renforcer la lutte contre la prorogation du Coronavirus.

Avant de noter   ces réactions-, certaines positives, d'autres assez réservées ou même critiques-,  je vous propose de revoir la vidéo et le texte  de l' allocution d'Emmanuel  Macron : 




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ADRESSE AUX FRANÇAIS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EMMANUEL MACRON

16 MARS 2020 - SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOi


Françaises, Français,
Jeudi soir, je me suis adressé à vous pour évoquer la crise sanitaire que traverse notre pays. Jusqu'alors, l'épidémie était peut-être pour certains une idée lointaine, elle est devenue une réalité immédiate, pressante. 
Le Gouvernement a pris, comme je vous l’avais annoncé, des dispositions fermes pour freiner la propagation du virus. Les crèches, les écoles, les collèges, les lycées, les universités sont fermées depuis ce jour. Samedi soir, les restaurants, tous les commerces non-essentiels à la vie de la Nation ont également clôt leurs portes. Les rassemblements de plus de 100 personnes ont été interdits. Jamais la France n'avait dû prendre de telles décisions - évidemment exceptionnelles, évidemment temporaires - en temps de Paix. Elles ont été prises avec ordre, préparation, sur la base de recommandations scientifiques avec un seul objectif : nous protéger face à la propagation du virus. 
Dans la journée de jeudi, un consensus scientifique et politique s'est formé pour maintenir le premier tour des élections municipales et j'ai pris, avec le Premier ministre, la décision de maintenir le scrutin. Hier dimanche, les opérations de vote ont donc pu se tenir. Je veux ce soir remercier les services de l'Etat, les maires, l’ensemble des services des mairies, tous ceux qui ont tenu les bureaux de vote et qui ont donc permis l’organisation de ce scrutin. Je veux aussi saluer chaleureusement les Françaises et les Français qui, malgré le contexte, se sont rendus aux urnes, dans le strict respect des consignes sanitaires, des gestes barrières contre le virus. Je veux aussi ce soir adresser mes félicitations républicaines aux candidats élus au premier tour. Environ 30 000 communes sur 35 000 ont après ce premier tour un conseil municipal. Mais dans le même temps, alors même que les personnels soignants des services de réanimation alertaient sur la gravité de la situation, nous avons aussi vu du monde se rassembler dans les parcs, des marchés bondés, des restaurants, des bars qui n’ont pas respecté la consigne de fermeture. Comme si, au fond, la vie n’avait pas changé. 
A tous ceux qui, adoptant ces comportements, ont bravé les consignes, je veux dire ce soir très clairement : non seulement vous ne vous protégez pas vous - et l’évolution récente a montré que personne n’est invulnérable y compris les plus jeunes - mais vous ne protégez pas les autres. Même si vous ne présentez aucun symptôme, vous pouvez transmettre le virus. Même si vous ne présentez aucun symptôme, vous risquez de contaminer vos amis, vos parents, vos grands-parents, de mettre en danger la santé de ceux qui vous sont chers. 
Dans le Grand Est, dans les Hauts-de-France, en Île-de-France, nos soignants se battent pour sauver des vies, avec dévouement, avec force. Au moment où la situation sanitaire se dégrade fortement, où la pression sur nos hôpitaux et nos soignants s’accentue, tout notre engagement, toute notre énergie, toute notre force, doivent se concentrer sur un seul objectif : ralentir la progression du virus. 
Je vous le redis avec force ce soir : respectons les gestes barrières, les consignes sanitaires. C'est le seul moyen de protéger les personnes vulnérables, d'avoir moins de concitoyens infectés et ainsi de réduire la pression sur les services de réanimation pour qu'ils puissent mieux accueillir, mieux soigner. 
Sans signe grave, contactons notre médecin traitant. N’appelons le Samu et ne nous rendons à l’hôpital qu’en cas de forte fièvre, de difficulté à respirer, sans quoi, ils ne pourront faire face à la vague de cas graves qui déjà se profile dans certaines régions. 
Faisons preuve au fond d’esprit solidaire et de sens des responsabilités. Chacun d’entre nous doit à tout prix limiter le nombre de personnes avec qui il est en contact chaque jour. Les scientifiques le disent, c’est la priorité absolue. C'est pourquoi, après avoir consulté, écouté les experts, le terrain et en conscience, j'ai décidé de renforcer encore les mesures pour réduire nos déplacements et nos contacts au strict nécessaire. Dès demain midi et pour 15 jours au moins, nos déplacements seront très fortement réduits. 
Cela signifie que les regroupements extérieurs, les réunions familiales ou amicales ne seront plus permises. Se promener, retrouver ses amis dans le parc, dans la rue, ne sera plus possible. Il s'agit de limiter au maximum ces contacts au-delà du foyer. Partout sur le territoire français, en métropole comme Outre-mer, seuls doivent demeurer les trajets nécessaires, nécessaires pour aller faire ses courses avec de la discipline et en mettant les distances d'au moins un mètre, en ne serrant pas la main, en ne s'embrassant pas, les trajets nécessaires pour se soigner, évidemment, les trajets nécessaires pour aller travailler si le travail à distance n'est pas possible et les trajets nécessaires pour faire un peu d'activité physique mais sans retrouver, là encore, des amis ou des proches. Toutes les entreprises doivent s'organiser pour faciliter le travail à distance, et quand cela ne sera pas possible, elles devront adapter dès demain leur organisation pour faire respecter ces gestes barrières contre le virus, c'est à dire protéger leurs salariés, ou, quand il s'agit d'indépendants, se protéger eux-mêmes. Le Gouvernement précisera les modalités de ces nouvelles règles dès ce soir, après mon allocution. Toute infraction à ces règles sera sanctionnée. Je vous le dis avec beaucoup de solennité ce soir, écoutons les soignants, qui nous disent : si vous voulez nous aider, il faut rester chez vous et limiter les contacts. C'est le plus important. Evidemment, ce soir, je pose des règles nouvelles, nous posons des interdits, il y aura des contrôles. Mais la meilleure règle, c'est celle qu'en tant que citoyen, vous vous appliquez à vous-mêmes. Une fois encore, j'en appelle à votre sens des responsabilités et de la solidarité. 
Dans ce contexte, après avoir consulté le Président du Sénat, le Président de l'Assemblée nationale mais également mes prédécesseurs, j'ai décidé que le second tour des élections municipales serait reporté. Le Premier ministre en a informé aujourd'hui même les chefs de parti représentés au Parlement. Cette décision a fait l'objet d'un accord unanime. 
Mes chers compatriotes, je mesure l'impact de toutes ces décisions sur vos vies. Renoncer à voir ses proches, c'est un déchirement ; stopper ses activités quotidiennes, ses habitudes, c'est très difficile. Cela ne doit pas nous empêcher de garder le lien, d'appeler nos proches, de donner des nouvelles, d'organiser aussi les choses avec nos voisins, d'inventer de nouvelles solidarités entre générations, de rester, comme je vous l'ai dit jeudi dernier, profondément solidaires et d'innover là aussi sur ce point. Je sais que je vous demande de rester chez vous. Je vous demande aussi de garder le calme dans ce contexte. J'ai vu, ces dernières heures, des phénomènes de panique en tout sens. Nous devons tous avoir l'esprit de responsabilité. Il ne faut pas que les fausses informations circulent à tout va. En restant chez vous, occupez-vous des proches qui sont dans votre appartement, dans votre maison. Donnez des nouvelles, prenez des nouvelles. Lisez, retrouvez aussi ce sens de l'essentiel. Je pense que c'est important dans les moments que nous vivons. La culture, l'éducation, le sens des choses est important. Et évitez l'esprit de panique, de croire dans toutes les fausses rumeurs, les demi-experts ou les faux-sachants. La parole est claire, l'information est transparente et nous continuerons de la donner. Mais croyez-moi, cet effort que je vous demande, je sais qu'il est inédit mais les circonstances nous y obligent. 
Nous sommes en guerre, en guerre sanitaire, certes : nous ne luttons ni contre une armée, ni contre une autre Nation. Mais l'ennemi est là, invisible, insaisissable, qui progresse. Et cela requiert notre mobilisation générale. 
Nous sommes en guerre. Toute l'action du Gouvernement et du Parlement doit être désormais tournée vers le combat contre l'épidémie. De jour comme de nuit, rien ne doit nous en divertir. C'est pourquoi, j'ai décidé que toutes les réformes en cours seraient suspendues, à commencer par la réforme des retraites. Dès mardi, en Conseil des ministres, sera présenté un projet de loi permettant au gouvernement de répondre à l’urgence et, lorsque nécessaire, de légiférer par ordonnances dans les domaines relevant strictement de la gestion de crise. Ce projet sera soumis au Parlement dès jeudi. 

J’ai vu tout à l’heure les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat afin que ces textes soient votés le plus rapidement possible, afin aussi que la vie démocratique et le contrôle du Parlement continue dans cette période. Je les en remercie et je remercie tous nos parlementaires en cet instant. 
Nous sommes en guerre. J’appelle tous les acteurs politiques, économiques, sociaux, associatifs, tous les Français à s’inscrire dans cette union nationale qui a permis à notre pays de surmonter tant de crises par le passé. 
Nous sommes en guerre. La Nation soutiendra ses enfants qui, personnels soignants en ville, à l’hôpital, se trouvent en première ligne dans un combat qui va leur demander énergie, détermination, solidarité. Ils ont des droits sur nous. Nous leur devons évidemment les moyens, la protection. Nous serons là. Nous leur devons des masques, du gel, tout le matériel nécessaire et nous y veillons et veillerons. Nous avons décidé avec les scientifiques de réserver les masques en priorité pour l’hôpital et pour la médecine de ville et de campagne, en particulier les généralistes, les infirmières désormais en première ligne aussi dans la gestion de la crise. Des masques seront livrés dans les pharmacies dès demain soir dans les 25 départements les plus touchés. Mercredi pour le reste du territoire national. J'ai aussi entendu le message des spécialistes, en particulier des chirurgiens-dentistes et beaucoup d'autres. Des solutions seront trouvées avec le Ministre de la Santé dans les prochaines heures. 
Nous devons aussi aux soignants la garde de leurs enfants : un service minimum de garde est en place depuis ce jour dans les crèches et dans les écoles. Nous leur devons aussi sérénité dans leurs déplacements et repos. C'est pourquoi j'ai décidé que, dès demain, les taxis et les hôtels pourront être mobilisés à leur profit. L'Etat paiera. 
Nous sommes en guerre, oui. Le pays accompagnera dans cette période les régions les plus touchées aujourd'hui comme celles qui le seront demain. A ce titre, je veux assurer les habitants et les personnels soignants du Grand Est que nous serons au rendez-vous pour les appuyer face à l'afflux de patients et à la saturation des hôpitaux. Je sais ce qu'ils vivent depuis des jours et des jours, nous sommes avec eux. J'ai décidé pour cela qu'un hôpital de campagne du service de santé des armées serait déployé dans les jours à venir en Alsace. Les armées apporteront aussi leur concours pour déplacer les malades des régions les plus affectées et ainsi réduire la congestion des hôpitaux de certains territoires. 
Nous sommes en guerre. Comme je vous l'ai dit jeudi, pour nous protéger et contenir la dissémination du virus mais aussi préserver nos systèmes de soins, nous avons pris ce matin entre Européens une décision commune. Dès demain midi, les frontières à l'entrée de l'Union européenne et de l'espace Schengen seront fermées. Concrètement, tous les voyages entre les pays non-européens et l'Union européenne seront suspendus pendant 30 jours. Les Françaises et les Français qui sont actuellement à l'étranger et souhaitent rentrer pourront bien entendu rejoindre leur pays. 

Nous devons prendre cette décision parce que je vous demande ce soir d'importants efforts et que nous devons, dans la durée, nous protéger. Je veux dire à tous nos compatriotes qui vivent à l'étranger que là aussi, en bon ordre, ils doivent se rapprocher des ambassades et consulats et que nous organiserons, pour celles et ceux qui le souhaitent et là où c'est nécessaire, leur rapatriement. Vous l'aurez compris, vous le pressentiez, cette crise sanitaire sans précédent aura des conséquences humaines, sociales et économiques majeures. C’est aussi ce défi que nous devons mener. 
Je vous demande des sacrifices pour ralentir l’épidémie. Jamais ils ne doivent mettre en cause l’aide aux plus fragiles, la pérennité d’une entreprise, les moyens de subsistance des salariés comme des indépendants. Pour les plus précaires, pour les plus démunis, pour les personnes isolées, nous ferons en sorte, avec les grandes associations, avec aussi les collectivités locales et leurs services, qu’ils puissent être nourris, protégés, que les services que nous leur devons soient assurés. 
Pour la vie économique, pour ce qui concerne la France, aucune entreprise, quelle que soit sa taille, ne sera livrée au risque de faillite. Aucune Française, aucun Français, ne sera laissé sans ressources. 
S’agissant des entreprises, nous mettons en place un dispositif exceptionnel de report de charges fiscales et sociales, de soutien au report d’échéances bancaires et de garanties de l’Etat à hauteur de 300 milliards d’euros pour tous les prêts bancaires contractés auprès des banques. Pour les plus petites d’entre elles et tant que la situation durera, celles qui font face à des difficultés n’auront rien à débourser, ni pour les impôts, ni pour les cotisations sociales. Les factures d’eau, de gaz ou d’électricité ainsi que les loyers devront être suspendus. 
En outre, afin que personne ne soit laissé sans ressources, pour les salariés, le dispositif de chômage partiel sera massivement élargi, comme je vous l’avais annoncé jeudi dernier et comme le Gouvernement a commencé à le préciser. Pour les entrepreneurs, commerçants, artisans, un fonds de solidarité sera créé, abondé par l'Etat, et auquel le Premier ministre proposera aux régions aussi de contribuer. Le Gouvernement, dès demain, précisera toutes ces mesures. Elles seront en fonction des besoins, des réalités économiques, des nécessités secteur par secteur, évidemment adaptées. Nous serons au rendez-vous pour que notre économie soit préservée dans cette période si dure et pour que l'ensemble des travailleuses et des travailleurs puissent avoir cette sécurité aussi en termes de pouvoir d'achat, de continuité de leur vie. 
Mes chers compatriotes, la France vit un moment très difficile. Nul ne peut en prévoir précisément la durée. À mesure que les jours suivront les jours, que les problèmes succéderont aux problèmes, il faudra, en lien avec les éclairages donnés par les scientifiques, des expériences de terrain, il faudra nous adapter. Nous allons continuer aussi, pendant cette période, de travailler et de progresser sur les traitements. 

Je sais le dévouement de plusieurs équipes partout sur notre territoire avec les premiers espoirs qui naissent, et nous continuerons aussi d'avancer sur le vaccin. Régulièrement, je m'adresserai à vous. Je vous dirai à chaque fois, comme je l'ai fait, comme le Gouvernement le fait, la vérité sur l'évolution de la situation. 
J'ai une certitude : plus nous agirons ensemble et vite, plus nous surmonterons cette épreuve. Plus nous agirons en citoyens, plus nous ferons preuve de la même force d'âme, de la même abnégation patriote que démontrent aujourd'hui nos personnels soignants, nos sapeurs-pompiers, l'ensemble des acteurs de la sécurité civile, plus vite nous sortirons de cette vie au ralenti. Nous y arriverons, mes chers compatriotes, en étant unis, solidaires. Je vous demande d'être responsables tous ensemble et de ne céder à aucune panique, d'accepter ces contraintes, de les porter, de les expliquer, de vous les appliquer à vous-mêmes, nous nous les appliquerons tous, il n'y aura pas de passe-droit, mais, là aussi, de ne céder ni à la panique, ni au désordre. Nous gagnerons, mais cette période nous aura beaucoup appris. Beaucoup de certitudes, de convictions sont balayées, seront remises en cause. Beaucoup de choses que nous pensions impossibles adviennent. Ne nous laissons pas impressionner. Agissons avec force mais retenons cela : le jour d’après, quand nous aurons gagné, ce ne sera pas un retour au jour d’avant. Nous serons plus forts moralement, nous aurons appris et je saurai aussi avec vous en tirer toutes les conséquences, toutes les conséquences. 
Hissons-nous individuellement et collectivement à la hauteur du moment. 
Je sais mes chers compatriotes pouvoir compter sur vous. 
Vive la République, vive la France ! ( faire remonter la page pour la suite de notre édito )
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Le lundi 16 mars 2020, le président de la République Emmanuel Macron s’exprimait sur la situation liée au coronavirus et expliquait, sans employer le mot, que de strictes mesures de confinement allaient être mises en place.
Dans cette vidéo, Jean-Luc Mélenchon réagit à l’allocution du président de la République. Il appelle à respecter les consignes de confinement et à mettre en place une société de la solidarité, de l’entraide et du partage plutôt que du chacun pour soi. Il appelle également à réquisitionner au plus vite les outils permettant d’assurer la production des biens (comme les masques) nécessaires à la lutte contre le coronavirus.
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... presque martial Emmanuel Macron a le 16 mars, prononcé une allocution ... de la Seconde Guerre mondiale et celui du Président dans cette crise sanitaire, ...

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Il y a 1 jour - Le lundi 16 mars 2020, le président de la République Emmanuel Macron s'exprimait ... Réaction de J.-L. Mélenchon à l'allocution d'E. Macron.


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17 mars 2020

Compte-rendu du Conseil des Ministres du mardi 17 mars 2020 par Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, et Christophe Castaner, Ministre de l'Intérieur. ( vidéo )

Éditorial de lucienne magalie pons

Il y a une différence de vocabulaire entre Le Président de la République qui n'a pas parlé de "confinement" mais de "règles nouvelles" qu'il a expliquées une à une, , Christope Castaner  le Ministre de l'intérieur dans ses interventions parle de "confinement" tout comme le font par ailleurs en insistant  dans leurs prises de paroles  certains experts du Conseil scientifique, des chefs de services médicaux, et pratiquement tous les médias qui reprennent et commentent  non stop et en boucle pendant des heures leurs déclarations.

Bien entendu , Sibeth Ndyade ne pouvait pas rester en reste et   parle  elle de "situation inédite ... exceptionnelle " " situation sanitaire inédite" ... et de  ...  "confinement que nous mettons en place" ....

Ainsi  dans cette diversité d'expressions chacun  selon son  point de vue  s'exprime comme il veut  et je ne comprend  pas pourquoi ces subordonnés du Président de la République  en précisant ces "règles nouvelles" se permettent d'aller au-delà  de ce que le président a dit , à moins qu'ils  ne les ait  chargés  à nous  préparer à l'idée d'un confinement" qui pourrait nous tomber dessus  prochainement .....  

Avant de voir la vidéo du Compte-rendu des Ministres  nous copions ci-dessous le lien qui conduit à l'Adresse aux Français du Président .... pour lire l'intégralité du texte
 cliquer sur la mention ci-dessous 🔻


(Re)voir l'adresse du Président de la République


ADRESSE AUX FRANÇAIS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EMMANUEL MACRON

16 MARS 2020 - SEUL LE PRONONCÉ FAIT FOi-

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Compte-rendu du Conseil  exceptionnel des Ministres du 17 mars 2020   🔽



* Source de la vidéo :




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S'ABONNER


Compte-rendu du Conseil des Ministres du mardi 17 mars 2020 par Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement, et Christophe Castaner, Ministre de l'Intérieur.








Coronavirus - Attestation de déplacement dérogatoire en application de l'Art. 1er du Décret du 16 mars 2020 ( réglementation des déplacements - lutte contre la prorogation du virus Covid-19 - )

Éditorial de lucienne magalie pons





Attestation obligatoire de déplacement  :  tous les  Français  et Résidents en France sont  invités à  renseigner, dater puis signer le document.  Cette mesure entre en vigueur dès ce mardi à midi, le document sera exigé à partir de mercredi. 

 En ce qui concerne les contrevenants,le Ministre de l'Intérieur a indiqué qu'ils s'exposeraient sous peu à une contravention de 135  euros,  à  l'heure actuelle, elle est de 38 euros.



Je rappelle ci-dessous le texte de l'Attestation  dérogatoire de déplacement que vous pouvez télécharger   sur le site du Ministère de l'Intérieur 🔻

Copié/collé 


 ATTESTATION DE DÉPLACEMENT DÉROGATOIRE En application de l’article 1er du décret du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19 :

Je soussigné(e),
Mme/M :
Age :
Demeurant :


certifie que mon déplacement est lié au motif suivant  autorisé par l’article 1er du décret du 16 mars 2020 portant réglementation des déplacements dans le cadre de la lutte contre la propagation du virus Covid-19 :

 déplacements entre le domicile et le lieu d’exercice de l’activité professionnelle, lorsqu’ils sont indispensables à l’exercice d’activités ne pouvant être organisées sous forme de télétravail (sur justificatif permanent) ou déplacements professionnels ne pouvant être différés ;

déplacements pour effectuer des achats de première nécessité dans des établissements autorisés (liste sur gouvernement.fr);

déplacements pour motif de santé; déplacements pour motif familial impérieux, pour l’assistance aux personnes vulnérables ou la garde d’enfants ;

déplacements brefs, à proximité du domicile, liés à l’activité physique individuelle des personnes, à l’exclusion de toute pratique sportive collective, et aux besoins des animaux de compagnie.

 Fait à .Paris , le..









(signature)

François Asselineau - Municipales 2020 : Les résultats - ( vidéo de source Union Populaire Républicaine )

Éditorial de lucienne magalie pons

Avant de passer à l'actualité du jour dans un autre édito il est bon à mon avis d'écouter l'exposé  et les commentaires de François Asselineau sur le premier Tour des élections du Dimanche 15 mars 2020 afin de nous remettre en mémoire  le contexte de son déroulement et  ses résultats :




 SOURCE DE LA VIDEO 🔻

Municipales 2020 : Les résultats

16 mars 2020

Coronavirus - Questions sur la manipulation des peurs en période électorale

Éditorial de lucienne magalie pons


Attention danger Résultat de recherche d'images pour "images du coronavirus"

Le Coronavirus serait-il un agent secret politique   téléguidé capable de s'attaquer de préférence et  particulièrement aux  électeurs ? Bien sur que non !

Ma question est simple : Les dirigeants  politiques et médias manipulateurs de l'opinion publique qui soutiennent qu'il faut reporter le deuxième Tour des élections municipales sont priés de nous expliquer pourquoi  sortir pour  aller voter est plus dangereux pour choper le virus que sortir pour  aller s'approvisionner dans les magasins supermarchés , boulangerie, tabacs  etc ... ?



On risque d'attendre la réponse longtemps étant donné  la méthode d'enfumage généralisée   de nos dirigeants politiques et des médias qui sont présents non-stop sur les écrans  pour terroriser les populations pour tenter de nous manipuler et de nous mener comme des moutons à leur convenance  !

On attends aussi que nos dirigeants politiques prennent toutes mesures nécessaires pour faire approvisionner les pharmacies en gaz hydroalcooliques et en masque de protection, et là encore on risque d'attendre longtemps ... 



15 mars 2020

Elections Municipales - 15 mars 2020 - - L'annonce des premiers résultats sont l'occasion pour les politiques et les médias de lancer des polémiques politiciennes pour demander le report du 2me Tour -

Éditorial de lucienne magalie pons

Il est 22 h 55  au moment où j'écris ces lignes pour vous faire part de ma réaction en tant qu'électrice qui n'a pas hésité ce matin à 85 ans de me  rendre en Mairie pour exercer mon droit de vote en respect de mon devoir de citoyenne ,  selon le  principe démocratique qui est un  des éléments les plus important de la République Française, je note au passage que j'ai respecté toutes les consignes d'hygiène prescrites.


Mais ce qui à mon sens est important ce soir c'est de faire connaître mon opinion  de  citoyenne électrice,  alors que je vois et j'entends une édition spéciale  sur BFMTV les premiers résultats de ce premier tour des élections municipales  des personnes qui se trouvent sur le plateau, journalistes, experts scientifiques et personnalités politiques intervenantes, engager des polémiques sur la possibilité ou non de reporter le deuxième tour de ces élections en mettant  dans la balance environ  127 morts  et  5000 contaminés  de plus  depuis 48 h  ... 

Or mon opinion est claire  et je pose une question au demeurant simple , depuis quand 127 morts et 5000 contaminés pèseraient dans une décision de report d'un deuxième tour,  primant en quelque sorte des millions d'électeurs et électrices qui se sont déplacés pour accomplir leur devoir électoral ?,  à mon avis ce serait une grave erreur politique, un aveu d'impuissance de la part du Président de la République et du Gouvernement que de décider un report du deuxième tour et ce serait aussi  mépriser et insulter les électeurs qui sont allés voter  en dépit des risques sanitaires. 

Les malades  sont pris en mains pour recevoir les soins par les soignants dévoués et compétents et nous nous en félicitons, mais nous les électeurs on nous soumettraient  arbitrairement et  autoritairement  à la décision du Président  et du gouvernement qui  selon ce qu'on dit  prendront leur décision  après avoir consulté les chefs de partis et les  experts scientifiques , mais je souligne ici  qu'un président et un gouvernement courageux , compétents et efficaces doivent  trancher d'une manière impartiale  en respectant  d'abord le droit des électeurs , or notre droit  d'électeur c'est que le deuxième tour ait lieu dimanche prochain même en période d'aggravation sanitaire qui peut être contenue par des mesures nouvelles, mais comme  le premier Tour  a eu lieu  dans le respect de nos  lois  et des prescriptions du pouvoir sans aucune irrégularité par  les électeurs qui se sont déplacés pour voter l'ont fait avec une discipline remarquable, et  peut affirmer qu'ils feront preuve de la même discipline dimanche prochain.

Quant  aux chefs   des partis politiques et mêmes leurs candidats  qui la semaine  dernière s'opposaient fermement  à un report des élections municipales et qui aujourd'hui même défilent sur l'écran pour demander le report du second tour,  permettez- moi de vous dire qu'ils perdent toute considération de ma part, leurs arguments sont bassement politiciens ! 

On nous parle aussi d'un taux d'abstention très élevé, 56 %,   1 français sur deux ,   on  avance  qu'une  partie des abstentionnistes aurait agit par inquiétudes, d'autres pour montrer leur mécontentement politique ,  moi je pense surtout qu'il s'agit de négligence coupable de leur part, je ne les critique pas, mais je ne les approuve pas , ce sont des embusqués électoraux qui fuient leurs responsabilités et leur devoir électoral, en quelque sorte des déserteurs qui s'en remettent aux autres et ce n'est vraiment pas la bonne solution !   

Je suis persuadée  que si Emmanuel Macron et le gouvernement maintenaient le deuxième tour  des élections municipales dimanche prochain,  ce qui n'empêcherait pas que le corps médical se charge comme il le fait des malades pour les soigner avec dévouement  , ils  gagneraient une part confiance que certains citoyens leur    refusent  depuis déjà un certain temps pour des raisons d'atermoiements  que tous connaissent et que je n'aurais pas  la cruauté de leur rappeler, au moment ou nous leur demandons de faire preuve de discernement et de responsabilité pour s'élever au-dessus des polémiques politiciennes et calculatrices, et ne pas lier  le déroulement des élections municipales,  à la crise sanitaire du Coronavirus.

Ce n'est pas un jour d'élection qui    aggravera  la crise sanitaire du  Coronavirus, cette aggravation doit  se gérer par des décisions sanitaires et la fourniture de moyens médicaux et techniques efficaces et suffisants aux hôpitaux et  personnels soignants , et des moyens financiers,  sur une période dont la durée  d'après ce qu'on nous dit peut être longue. 

Enfin pour relativiser je pense qu'en  sortant une heure pour voter et accomplir son devoir citoyen, ou en allant  dans un commerce  pour s’approvisionner ,  il y a autant de risque de recevoir une balle ou un coup de couteau de  la part d'un déséquilibré, que de choper un coronavirus ... est-ce une raison pour tout remettre à plus tard ? ... je pense que ce serait plutôt un prétexte pour faire durer le schmilblick.    

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...