20 octobre 2015

" LE BOBARD DES 78% : UNE ACROBATIE SONDAGIERE

Éditorial de lucienne magalie pons

J'assistais tout récemment à une réunion  de travail d'amis adhérents du Front National, j'ai été particulièrement touchée par la bonne  harmonie qui régnait entre tous  les nombreux militants qui se trouvaient  présents et qui n'ont qu'un souci c'est que la réconciliation qui s'amorce au Front National  à l'approche des élections Régionales, après la crise interne qui l'a secoué et sur laquelle nous ne reviendrons pas tant elle a été médiatisée, que cette réconciliation naissante remonte à la  direction du parti et que nous partions uni la base et le sommet à la conquête du pouvoir régional, première étape d'une conquête présidentielle  en 2017 pour laquelle nous travaillons sans relâche avec la foi de nos convictions patriotiques.

Mais il semblerait qu'à la direction du FN quelques rancœurs subsistent, c'est regrettable d'en entendre  l'expression sur les écrans de la part du Vice Président Florian Philippot qui reste buté sur une position contre Jean-Marie Le Pen, position qui reparait trop souvent en public, sur les écrans et à la radio et  qu'il a  encore exprimée à deux reprises tout récemment  dimanche 18 octobre  sur I-Télé et sur BFM-TV pour répondre aux journalistes qui le questionnait l'un sur une possibilité de réconciliation avec JMLP à laquelle il a répondu sur I-Télé "en tout cas pour moi jamais", et sur une question d'un autre ordre sur BFM-TV,  relative à divers sondages en relations avec les élections régionales en PACA  notamment, à laquelle  Florian Philippot a répondu en établissant un parallèle  inapproprié  et douteux entre le résultat d'un des sondages et le vote d'exclusion de JMLP par  le congrès postal du FN.

Il est évident que Jean-Marie Le Pen toujours sur la brêche pour remettre de l'ordre dans des déclarations  "approximatives"  de la part d'un des dirigeants du FN, ne pouvait laisser passer   l'  interprétation  de Florian Philippot qui nous le savons tous n'est pas exacte .

C'est donc à la suite de l'émission de BFM-TV que Jean-Marie Le Pen a publié un communiqué que nous retrouvons sur son site officiel  et par lequel il remet excusez du terme "les pendules à l'heure"

* voici ci-dessous le communiqué de Jean-Marie Le Pen  que nous avons copié/collé sur son site officiel :

" LE BOBARD DES 78% : UNE ACROBATIE SONDAGIERE

" Un sondage ODOXA publié aujourd’hui par LE PARISIEN et BFMTV enregistre une forte dynamique en faveur des listes régionales conduites par MARION MARECHAL LE PEN en PROVENCE-ALPES-COTE D’AZUR. Il s’agit bien d’un signal encourageant qui doit conduire à un surcroît de mobilisation militante afin que le plus large rassemblement possible conduise à la victoire.

" BFMTV se distingue du PARISIEN en diffusant en boucle un résultat qui ne figure étrangement pas dans la version papier du quotidien : 78% des sondés considèreraient que mon soutien à ces listes serait un « handicap » plutôt qu’un avantage. Faut-il rappeler qu’il y a à peine plus d’un an, aux élections européennes, ma liste obtenait 33,21% des suffrages en PACA ? On aura connu des handicaps plus handicapants ! 
" Je veux bien croire que la campagne de dénigrement qui me vise depuis des mois ait pu orienter quelques réponses. Mais ma longue expérience me fait plutôt penser que ce chiffre de 78% est cousin germain des « 94% » de Monsieur PHILIPPOT censés caractériser une défiance de la base du FRONT NATIONAL à mon égard. Cette nouvelle petite manipulation dominicale ne bernera que les naïfs et fera long feu, comme l’autre. "


18 octobre 2015

Marion Maréchal le Pen en tête en PACA selon différents sondages ..(Revue de presse - différentes sources )

Éditorial de lucienne magalie pons


Notre directrice de rédaction et éditorialiste  Lucienne Magalie Pons s'est absentée aujourd'hui, mais selon ses recommandations nous avons à cœur de publier des revues de presses sur les sujets d'actualités qui ne nous laissent pas indifférents !
A.M. ( secrétaire de rédaction bénévole )

REVUE DE PRESSE :

Régionales 2015 - Paca : Marion Maréchal-Le Pen donnée gagnante

Le Point - ‎Il y a 1 heure ‎
Selon Odoxa, la liste FN de la députée arrive en tête des intentions de vote au second tour avec 37 %, devant la liste conduite par Christian Estrosi (34 %). Source AFP. Publié le 18/10/2015 à 08:29 - Modifié le 18/10/2015 à 09:15 | Le Point.fr. La ...

Sondage régionales 2015: Marion Maréchal-Le Pen donnée victorieuse en PACA

L'Express - ‎Il y a 37 minutes ‎
La députée française et candidate FN aux régionales en Paca Marion Maréchal-Le Pen à Marseille le 5 septembre 2015. afp.com/ANNE-CHRISTINE POUJOULAT. Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien/BFMTV, Marion Maréchal Le Pen remporterait la ...

Régionales PACA: Marion Maréchal Le Pen devant au second tour, selon un sondage

Libération - ‎Il y a 50 minutes ‎
La liste FN de Marion Maréchal-Le Pen pour les régionales en Paca arrive en tête des intentions de vote au second tour avec 37%, devant la liste LR/UDI/Modem conduite par Christian Estrosi (34%) et celle de gauche de Christophe Castaner (29%), selon ...

Régionales: le Front national en tête en PACA

BFMTV.COM - ‎Il y a 2 heures ‎
Selon un sondage Odoxa pour BFMTV et Le Parisien, la gauche perdrait la région PACA aux prochaines régionales, au profit du Front national. Marion Maréchal-Le Pen l'emporterait de justesse au second tour. La région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, une ...

Régionales : Marion Maréchal Le Pen l'emporterait face à Christian Estrosi en PACA

Atlantico.fr - ‎Il y a 52 minutes ‎
Selon un sondage Odoxa pour le Parisien/BFMTV, la liste FN est créditée de 37 % des intentions de vote au second des élections régionales, pour la Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Doublette. Publié le 18 Octobre 2015. Régionales : Marion Maréchal Le Pen ...

Régionales 2015 : Marion Maréchal-Le Pen fait la course en tête en Paca (sondage)

metronews - ‎Il y a 1 heure ‎
SONDAGE - Selon une étude Odoxa pour Le Parisien et BFM TV publiée dimanche, Marion Maréchal-Le Pen ferait la course en tête au premier comme au second tour de scrutin. La chef de file du Front national devancerait son rival de droite, Christian ...

Régionales en Paca: le FN fait la course en tête selon un sondage

Var-Matin - ‎Il y a 42 minutes ‎
Devant au premier tour, vainqueur au second: Marion Maréchal-Le Pen (FN) arriverait en tête des intentions de vote aux élections régionales de décembre en Paca, selon un sondage Odoxa pour Le Parisen et BFMTV publié ce dimanche. Au 1er tour, la ...

Elections régionales : Marion Maréchal Le Pen donnée gagnante en Paca

maville.com - ‎Il y a 1 heure ‎
Marion Maréchal-Le Pen en tête au second tour avec 37%, devant la liste LR/UDI/Modem conduite par Christian Estros et celle de gauche de Christophe Castaner selon un sondage. La région Provence Alpes Côte d'Azur serait donc sur le point de revenir au ...

Régionales : la liste FN de Marion Maréchal-Le Pen donnée gagnante en PACA

Sud Ouest - ‎Il y a 38 minutes ‎
Selon un sondage, la liste frontiste l'emporterait au second tour devant celle du centre et de la droite. Régionales : la liste FN de Marion Maréchal-Le Pen donnée gagnante en PACA Marion Maréchal-Le Pen est en bonne voie pour prendre la tête de la ...

Régionales. Sondage : le Front national en tête en PACA

Le Télégramme - ‎Il y a 22 minutes ‎
Marion Marechal-Le Pen est la chef de file de la liste FN en. Marion Marechal-Le Pen est la chef de file de la liste FN en Provence-Alpes-Côte d'Azur. EPA/YOAN VALAT. A en croire un sondage pour Le Parisien et BFMTV, la liste de Marion Maréchal-Le Pen ...

Régionales en PACA : avantage FN au second tour

Le Progrès - ‎Il y a 1 heure ‎
Au second tour des régionales en région PACA, la liste de Marion Maréchal-Le Pen arrive en tête des intentions de vote, selon un sondage publié ce dimanche. La liste de Marion Maréchal-Le Pen arriverait en tête des intentions de vote au second tour des ...

Quand Jean-Marie Le Pen appelle ses soutiens à rallier sa petite-fille

Boursier.com - ‎17 oct. 2015‎
MARSEILLE (Reuters) - Jean-Marie Le Pen a appelé vendredi ses soutiens à rallier sa petite-fille Marion Maréchal-Le Pen, qui conduit la liste Front national dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) "dans l'intérêt supérieur de la région et de ...

Méfiez vous des téléchargements : des sites proposent des téléchargements qui dérèglent et bloquent totalement votre PC ( voir mes explications dans cet édito)

Éditorial de lucienne magalie pons

Bonjour chers lecteurs,

Tout d' abord je vous souhaite un très bon dimanche, et ensuite je tiens à vous signaler que j'ai eu de grandes  difficultés  hier pour travailler sur mon PC, en effet j'ai eu besoin dans la journée de télécharger un logiciel, dont je tairai  le nom pour ne pas faire de publicité malencontreuse, or ce logiciel très connu  et d'ordinaire fiable est proposé par de nombreux sites de téléchargement, j'ai sur un site une proposition qui me  paraissait fiable et j'ai lancé le téléchargement qui s'est déroulé sans difficulté apparente, mais catastrophe absolue quand il a été terminé, absolument toutes mes fonctionnalités et configurations personnelles de messageries, moteurs de recherches et navigateurs étaient bloquées et inaccessibles, de même mes sites et ma page Facebook,  y compris toutes les icônes de mon bureau à l'exception de celles qui venaient d'être téléchargées en annexes du nouveau logiciel, j'ai tenté de les supprimer : impossible !

Après plusieurs tentatives infructueuses, je me suis donc déterminée à remplacer le logiciel de base de mon système au moyen de mon disque d'installation ce qui selon le principe de réinstallation a supprimé absolument tout ce qui était enregistré sur mon disque (heureusement que j'avais il y a quelques jour sauvegardé sur une clé USB tout le contenu de mon dossier "Mes documents") pour réinstaller la version.

Ce travail de réinstallation a nécessité un téléchargement de plusieurs heures, enfin après une longue patience le PC fonctionnait correctement, oui mais il a fallu télécharger tous  mes navigateurs, mes mes logiciels de messageries et tous les logiciels de différentes fonctionnalités un travail colossal dont je viens de venir à bout en rétablissant en dernier lieu enfin mon présent sites ( et les autres )

Aujourd'hui je participe à une réunion-colloque important et je ne serais pas donclibre avant ce soir trèstard pour éditer des éditoriaux sur cette page.

Mais je pars rassurée tout fonctionne.

Mais avant de terminer je ne saurais oublier de vous prévenir que selon ce que j'ai pu en déduire de plus en plus sur le web nous trouvons des difficultés à choisir un site vraiment fiable pour télécharger un logiciel et qu'avant de s'y risquer il est plus que prudent de sauvegarder soit sur un disque estérieur, soit sur un clé USB vos documents et photos et tout ce que vous avez classés dans votre dossier "Mes documents", sinon si vous subissez le même désagrément que celui qui m'est arrivé hier, vous aurez tout perdu !

Bonne journée mes chers lecteurs et aussi bonnes vacances de la Toussaint.

lucienne magalie pons  

16 octobre 2015

PACA : Jean-Marie Le Pen a lancé un appel à ses partisans à se rallier à Marion Maréchal Le Pen pour les prochaines élection régionales en Paca ( note sur la dernière séance plénière du Conseil Régional Paca - apaisement des tensions)

Éditorial de lucienne magalie pons



En attendant que le Président d’honneur  et fondateur du Front National du Front National  Jean-Marie Le Pen  publie  sur son site officiel,  comme nous l’espérons , un communiqué de presse  évoquant  la dernière séance  plénière du Conseil Régional à laquelle il  assistait ce jour, et l’appel qu’il a lancé à ses partisans à se rallier à la candidature de Marion Maréchal Le Pen  pour les prochaines élections régionales de décembre 2015  en  Provence-Alpes-Côte-d'Azur, nous avons parcouru quelques articles figurant sur différents sites internet des médias presse et audio-visuels .

Pour limiter notre information  nous expurgeons les  commentaires de ces médias qui débordent sur des divisions internes  ou familiales du Front National  ,  et nous ne retenons que les points essentiels , sans extrapoler, nous relevons  donc que  ce   que Jean-Marie Le Pen a  notamment déclaré  lors de la dernière séance du Conseil Régional de Paca : "L'élection régionale de décembre peut et doit donner le signal d'alerte en donnant la majorité à la liste de Marion Maréchal-Le Pen, qui saura réunir derrière elle tous les patriotes et en particulier mes courageux amis, auxquels je demande de se rallier dans l'intérêt supérieur de la région Paca et de la France".

Nous apprenons aussi que Jean-Marie Le Pen a invité sa petite-fille  à un  déjeuner, en compagnie d’élus  qui  sont  ses fidèles et proches et qui se sont éloignés du FN,  en vue de les rapprocher et  qu’elle  en intègre certains sur les listes frontistes.

 Monsieur Le Pen aurait déclaré avant la séance du Conseil régional,  entouré  de Conseillers sortants    : "C'est un symbole que Marion vienne au Conseil régional, au milieu des conseillers sortants, quand même"

Jean-Marie Le Pen a expliqué qu’il a donné des conseils à Marion Maréchal Le Pen  "Je n'ai pas négocié avec elle, non, je lui ai donné des conseils", a-t-il tenu à nuancer.

Ce qui correspond tout a fait à ce que Marion Maréchal Le Pen disait elle-même  hier Jeudi lors d’une interview à Toulon   en s’expliquant sur sa rencontre de mardi  13 octobre avec son grand-père  :  «Il n'est pas question de chantage, ou même de négociations» , avec Jean-Marie Le Pen, « ... sur la constitution des listes pour les régionales en Paca  … Je considère que je vais peut-être défendre un certain nombre d'élus sortants en commission nationale d'investiture (CNI) mais de toute façon c'est la CNI qui tranche», a-t-elle  précisé en ajoutant  que les listes des Bouches-du-Rhône et des Alpes-Maritimes n'étaient pas encore achevées.

 Elle considère  aussi  qu'il «n'est pas constructif de rompre le dialogue» avec le co-fondateur du FN, qu'elle «voit régulièrement».

 On peut de notre côté considérer que Jean-Marie Le Pen et Marion Maréchal Le Pen sont dans une démarche d’apaisement des tensions au sein du Front National ;

Il faut cependant rappeler que la situation était difficile, la  constitution des listes pour les élections régionales en Paca avait  généré des crispations entre des élus soutenant Jean-Marie Le Pen, et  les militants frontistes regroupés   autour de  Marion Maréchal Le Pen en effet certains élus  et militants  Certains élus et militants n’avaient pas renouvelé  leur adhésion au FN, certains ont  même démissionné  les médias écrivait à l’époque que Jean-Marie Le Pen  présenterait  une liste dissidente pour le scrutin régional du 6 et 13 décembre, depuis la situation s’est  notablement détendue .

 Reste qu’un conseiller régional Laurent Comas suspendu du Fn , l'un des élus fidèles de Jean-Marie Le Pen  prenant part à la fronde contre Marion-Maréchal Le Pen et le parti,  joue encore un jeu discordant  actuellement, , ce qui à mon avis est regrettable et improductif pour lui surtout,  il a dit vouloir  "convaincre Marion de ne pas participer à un racolage, mais plutôt à un rassemblement". "Il est évident que si Marion ne postule pas pour ce rassemblement, eh bien elle pourra dire adieu à la région et saluer la victoire d'Estrosi",  a-t-il prévenu selon son estimation.. En cas d'échec des discussions sur les listes, "il est évident que nous riposterons et que nous ferons entendre notre voix, une voix de vérité. Car nous sommes des fidèles, mais des fidèles empreints de vérité", a-t-il poursuivi,   reprochant à Marion Maréchal Le Pen de piocher parmi des transfuges des Républicains.

Conclusion de Lucienne Magalie Pons 
rédactrice de l'Editorial :  


Voilà ce que j’ai noté en plusieurs  articles mais il faut  attendre les relations de Jean-Marie Le Pen et de Marion Maréchal Le Pen,  sans doute  aussi  les  réactions  de  la part de Marine le Pen , pour en savoir plus,  sans tomber dans des interprétions hasardeuses, ce que j'évite toujours par respect de l'information de nos lecteurs.

Journal de bord de Jean-Marie Le Pen n° 414 publié le 16 Octobre 2015

Éditorial de lucienne magalie pons

Comme chaque semaine nous retrouvons Jean-Marie Le Pen dans son journal  d'actualités présenté par Marie d'Herbais de Thun, toujours active et courageuse en dépit d'une méchante grippe qui l'a attaqué cette semaine.



Au programme de la séance :

* Manifestations des policiers
* Arabie Saoudite : voyage de Manuel, Valls - contrats - condamnation d'un britannique à 350 coups de fouet -
* Accès gratuit des migrants au Louvre et dans divers transports SNCF
* Déclarations de l'archevêque de Valencia (Espagne) - inquiétude face à la crise migratoire
* Arnaud Lagardère patron du JDD s'est offusqué de la publication dans son journal d'un sondage concernant Marine Le Pen
*  La montée de Nadine Morano cette semaine dans les sondages
* Recours déposé contre l'exclusion de JMLP du FN
* Rencontre avec Marion Maréchal le Pen

* Départ à Marseille ...





Je me souviens d'une Reine : Marie-Antoinette Reine de France et de Navarre ( 2 novembre 1755 -16 octobre 1793 )

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Éditorial de lucienne magalie pons

En mémoire de Marie Antoinette, Reine de France, Archiduchesse d'Autriche
Marie Antoinette,  Née à Vienne, 2 novembre 1755 – morte guillotinée à Paris, le 16 octobre 1793 -
Archiduchesse d'Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, dauphine de France, reine de France et de Navarre (1774–1793), épouse de Louis XVI de Bourbon, roi de France, sœur de Joseph II d'Autriche et de Léopold II d'Autriche.

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«  Je me souviens d'une REINE » par Lucienne Pons


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Le 16 Octobre 1793, Marie Antoinette Reine de France est guillotinée à Paris place Louis XV (actuellement place de la Concorde) condamnée par la barbarie révolutionnaire.

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En Octobre 1793, concentré dans les mains du Comité du Salut Public qui fonctionne sous l'influence de Robespierre, " le Dictateur sanguinaire", le Tribunal Révolutionnaire n’est qu’un instrument servile soumis aux exigences d’une politique passionnée.

Ses coups vont porter sur les têtes illustres, Marie Antoinette est frappée la premières après quatorze mois d’humiliations et de tortures, qui n’avaient pas apporté sur elle la pitié publique ni atténué la haine d’une population révolutionnaire et sanguinaire.

Transférée depuis deux mois du Temple à la Conciergerie, traitée plus bas que l’aurait été une prisonnière ordinaire, gardée dans sa chambre à vue nuit et jour par deux gendarmes, elle est appelée le 14 Octobre 1793 au Tribunal Révolutionnaire

.Qui aurait pu reconnaître ce jour là dans cette femme aux cheveux blanchis, au teint pale, aux traits creusés avant l’âge par les deuils, les souffrances et les larmes, vêtue d’humbles vêtements noirs, la jeune et merveilleuse Reine de France qui animait de sa présence quelques années auparavant les fêtes brillantes de Versailles ?

Le Président du Tribunal lui demande son nom, elle répond : Marie Antoinette de Lorraine d’Autriche, son état : Veuve de Louis Capet, ci-devant Roi des Français, son âge : 38 ans.

Lecture lui est donnée de l’acte d’accusation dressé contre elle par l’accusateur public Fouquier- Tinville.

Les crimes dont la charge le réquisitoire avec une exagération insultante, sont « d’avoir conspiré contre la France, d’avoir été depuis son arrivée dans le royaume, le fléau et la sangsue de la nation, d’avoir dès avant 1789 eu avec son frère le Roi de Hongrie et de Bohème, des rapports politiques contraires aux intérêts de la France, , d’avoir dilapidé le trésor par des profusions effroyables, pour satisfaire à des plaisirs désordonnés et payer les agents de ses intrigues ; d’avoir, à différentes époques , fait passer à l’empereur des millions qui lui avaient servi à soutenir la guerre contre nous. »

On l’accuse aussi de n’avoir pas cessé depuis la Révolution d’entretenir des correspondances criminelles avec les puissances étrangères et d’avoir exercé toutes sortes de manœuvres pour opérer la contre-révolution dans l’intérieur de la République.

On lui reproche d’avoir abusé de son ascendant sur l’esprit du ci-devant roi son époux pour le pousser dans les voies réactionnaires, dans une conspiration permanente contre la Révolution et on fait retomber sur la Reine la responsabilité directe des journées des 5 et 6 octobre, de la fuite de Varennes, des fusillades du Champ de Mars et de la catastrophe du 10 aout .

Mais Fouquier Tinville ne s’attaque pas seulement à la Reine, il s’attaque aussi à la Mère. Spéculant sur les calomnies ignobles longtemps répandues dans le peuple sur les mœurs prêtées à Marie Antoinette , calomnies imaginées et soutenues par l’infâme Hébert, Fouquier- Tinville dans son réquisitoire ose articuler contre Marie Antoine une accusation infâmante : « Immorale sous tous les rapports et nouvelles Agrippine, la veuve Capet est si perverse et si familière avec tous les crimes , qu’oubliant sa qualité de mère et les limites prescrites par la nature, elle n’a pas craint de se livrer avec Louis Charles Capet, et de l’aveu de ce dernier, à des indécences dont l’idée et le nom seul font frémir d’horreur »

Ce fut la seule accusation dont Marie Antoinette outragée se montra émue. A toutes les précédentes dépositions formulées contre elle, elle était restée froide.

Et quand l’odieux Hébert vient répéter en personne devant le Tribunal en des termes grossiers et orduriers, les déclarations qu’il prétend lui avoir été faites par l’enfant lui-même, elle ne put réprimer un frémissement d’indignation. Elle se reprit cependant et s’enferma dans un silence absolu.

Un juré alors insista et exigea qu’elle s’exprime. Marie Antoinette se leva alors et sans trembler, d’un accent poignant qui ne pouvait partir que du cœur d’une mère, elle prononça puissamment ces mots célèbres : « Si je me suis tue, c’est que la nature se refuse à répondre à une pareille inculpation. J’en appelle à toutes les mères qui peuvent se trouver ici »

La souffrance contenue dans cette réponse si simple et si touchante remua profondément l’auditoire – et pourtant quel auditoire -, à tel point que le président, dans son résumé n’osa pas reprendre cet incident, dont la réprobation générale avait fait justice.

De nombreuses autres dépositions remplirent trois séances du Tribunal, dont aucune preuve directe ne put ressortir. Mais à quoi bon tous ces débats dérisoires, tout était réglé d’avance, le Comité de Salut Public voulait la tête de Marie Antoinette et le Tribunal révolutionnaire était dans ses mains sinistres son « exécuteur » servile.

Les avocats de la Reine, désignés d’office pour la défendre, Chauveau Lagarde et Tronçon-Ducoudray, prononcèrent l’un et l’autre quelques paroles qu’ils savaient d’avance inutiles.

Le Président posa alors aux jurés les questions suivantes :

- Est-il constant qu’il ait existé des manœuvres et des intelligences avec les puissances étrangères, et autres ennemis extérieurs de la République, les dites manœuvres et intelligences tendant à leur fournir des secours ou argent, à leur donner l’entrée du territoire Français, et à y faciliter le progrès de leurs armes ?

- Marie Antoinette d’Autriche, veuve de Louis Capet, est-elle convaincue d’avoir coopéré à ces manœuvres et d’avoir entretenu ces intelligences ?

- Est-il constant qu’il a existé un complot et conspiration tendant à allumer la guerre civile dans l’intérieur de la République ?

- Marie Antoinette d’Autriche, veuve de Louis Capet, est-elle convaincue d’avoir participé à ce complot et à cette conspiration ?

Après avoir délibéré, les jurés rapportèrent une réponse affirmative sur toutes les questions;

L’arrêt fut prononcé le 16 Octobre :

« Marie-Antoinette est condamnée à mort pour haute trahison »

Marie Antoinette entendit la sentence terrible avec un calme impassible, il était 4 heures du matin, elle sortit du Tribunal sans prononcer un seul mot, on la ramena à son cachot escortée par des gardes.

Elle pria alors un long temps, puis elle écrivit à Madame Élisabeth, la sœur de Louis XVI, une lettre ou figure cette phrase : « Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère », et ne dormit que quelques heures.

NOTE : Au vu des pièces du procès, la condamnation n'est pas basée sur des faits avérés.

En réalité, il fallait condamner la « veuve Capet » comme Robespierre et ses amis l’avait décidé.

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Le dernier jour de Marie Antoinette, Reine de France

16 octobre 1793

Huit heures

Marie-Antoinette s’apprête à s’habiller pour aller à l’échafaud. Elle passe dans la petite ruelle qui se trouve entre son lit de sangle et la muraille, déploie elle-même sa chemise, se baisse, abat sa robe pour changer de linge une dernière fois – brusquement elle s’arrête.

Le gendarme de service s’approche et, les coudes sur l’oreiller, la tête entre les mains, la regarde effrontément.

« Sa Majesté ! avertit Rosalie Lamorlière qui la sert.

La Reine remet son fichu sur ses épaules et, avec douceur, dit à ce jeune homme :

« – Au nom de l’honnêteté, monsieur, permettez que je change de linge sans témoin.

« – Je ne saurais y consentir, répond le gendarme, mes ordres portent que je dois avoir l’œil sur tous vos mouvements. »

Quel horreur ! Ce gendarme à plat ventre sur le lit, suit d’un regard malpropre la reine qui change de linge pour aller à la mort !

« Le trouble que me causait la brutalité du gendarme, dira plus tard Rosalie Lamorlière, ne me permit pas de remarquer si la princesse avait encore le médaillon de M. le Dauphin ; mais il me fut facile de voir qu’elle roulait soigneusement sa pauvre chemise ensanglantée. Elle la renferma dans une des manches comme dans un fourreau, puis serra ce linge dans un espace entre l’ancienne toile à papier et la muraille. »

En vain la reine demande au moment du départ, qu’on lui permette de se retirer un instant pour un pressant besoin : on l’oblige à s’arrêter, dans un coin de la chambre, sous les yeux de tout le monde.

Onze heures

Vainement la reine demande qu’on ne lui lit pas les mains, le bourreau Charles-Henri Samson les lui noue dès la Conciergerie, si étroitement que le curé Girard, durant le trajet, pour soulager un peu la pauvre femme, tient constamment sa main appuyée sur son bras gauche. L’extrémité de la corde est tenue par le bourreau.

Le lieutenant de gendarmerie Debusne spécialement attaché aux tribunaux a la charge de l’escorter au supplice. En cette circonstance il commet ce qui sera considéré plus tard comme un triple crime :

1° Il escorte la condamnée en tenant son chapeau à la main ;
2° Il va lui chercher un verre d’eau qu’elle demande ;
3° Pour l’aider à descendre l’escalier de la Conciergerie, il lui offre le bras.

(Le soir même, il devait être dénoncé par un de ses subordonnés, le gendarme Jourdeuil. Debusne qui avait osé se conduire en ces circonstances si douloureusement graves avec la plus élémentaire décence, pour échapper à un sort fatal dut s’abaisser à s’excuser)

Au milieu d’une nombreuse force armée, escortée d’une populace immense qui ne l’épargne pas de ses ignobles cris, vociférations et imprécations, Marie Antoinette est conduite dans une charrette, au lieu de son supplice,
;

La charrette avance lentement sous une pluie d’injures grossières. Marie-Antoinette est assise sur une planche. Elle porte une jupe blanche tombant sur son jupon noir, une camisole de nuit en piqué blanc, un ruban de faveur noir noué autour du poignet ; sa tête est coiffée d’une bonnette de linon blanc comme celles que portent les femmes du peuple, ornée d’un petit ruban noir. (Elle avait inutilement prié qu’on la laissât aller au supplice tête nue.)

Ses cheveux blancs sont coupés ras autour du bonnet. Elle est pâle, mais ses pommettes sont très rouges, ses yeux injectés, ses cils immobiles, son regard semble celui d’une aveugle. Derrière elle, sur la charrette, se tient l’exécuteur des hautes œuvres, Samson, une manière de colosse, et son aide auprès de lui.

Rue Saint-honoré, la charrette s’arrête un instant, un enfant, que sa mère élève dans ses bras, lui envoie un baiser de ses petites mains qui battent l’air ensuite d’un petit geste joyeux. La reine lui répond d’un sourire et émue laissent échapper quelques larmes, les seules qu’elle verse durant le trajet qui se poursuit parmi les huées d’une populace excitée.

La reine parle peu avec le prêtre constitutionnel qui l’assiste. À un moment donné celui-ci éleva un petit crucifix d’ivoire.

On s’arrête un instant devant le portail de l’église Saint-Roch.

A un moment l’effroyable comédien Grammont qui en qualité d’adjudant de la garde nationale commande l’escorte monté sur un cheval brun et chevauche près de la charrette brandit l’épée qu’il tient en main et s’écrie après un vigoureux juron :

– La voilà, l’infâme Antoinette !... Elle est f... mes amis !

(Le cruel citoyen Grammont s’était distingué à Versailles lors du massacre des prisonniers d’Orléans exploits qu’il avait couronnés en buvant dans le crâne d’une de ses victimes – du moins il s’en est vanté)
Midi

Les terrasses des Tuileries sont chargées de curieux. La place de la Révolution grouille d’une foule haletante d’où surgissent des centaines de baïonnettes.

Arrivée sur la place, la reine qui, jusque-là, durant tout le trajet a paru indifférente à tout ce qu’elle a pu avoir devant les yeux, tourne la tête du côté du jardin des Tuileries. À ce moment son visage devient entièrement blanc, y compris les pommettes d’où s’efface la teinte rouge qui les colorait. À la vue des lieux qui lui rappellent de si poignants souvenirs, le sang lui afflue au cœur.

Marie-Antoinette se ressaisit, descend de la charrette « avec légèreté et promptitude, sans avoir besoin d’être soutenue, bien que ses mains soient toujours liées », écrit l’auteur du Magicien républicain.

S’approchant de l’échafaud, elle en monte l’escalier de bois « à la bravade », diront les journaux, « avec calme et une tranquillité insolente ».
Elle s’arrange elle-même pour le supplice.

Avant d'être guillotinée, la reine marche par inadvertance sur le pied de son bourreau. Elle se retourne vers lui et lui dit « excusez-moi, monsieur ».

Puis Marie Antoinette s’abandonnant alors chrétiennement à Dieu, plutôt qu’a ses bourreaux, subit avec une grande dignité cet horrible mort.
Le couperet tombe aussitôt

À midi un quart, elle avait cessé de vivre.

Un aide du bourreau tend à la foule une tête blême où battent encore les paupières. Quelques cris : « Vive la République ! », cris mal assurés car une grande partie de la foule est demeurée bouche bée ; silencieuse, saisie de respect et d’émotion.

Le même jour, en exécution du décret rendu par la Convention, sur la proposition de Barrère, la dépouille mortelle du Premier Dauphin fils aîné de Louis XVI et de Marie-Antoinette,  fut sorti de sa tombe à Saint-Denis et profanée.

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Retour du sort : Malgré les victoires révolutionnaires de 1794, la situation politique de Robespierre bat de l’aile et se dégrade. Après avoir soutenu avec ses amis du Comité de Salut Public, la Grande Terreur, ses crimes et ses exécutions, Robespierre dit« l’Incorruptible » ou encore « Le Dictateur Sanguinaire », Saint Just son ami et amant dit « l’Archange de la terreur » ou encore l’Archange de la Révolution » et plusieurs de leurs partisans sont contestés par Billaud -Varenne et Collot d’Herbois du Comité de sûreté Général.

Au cours d’ une journée houleuse, les adversaires de Robespierre nouent un complot avec le centre de l’Assemblée. Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) Robespierre, invectivé de toutes parts est empêché de s’exprimer à la Convention, il a la gorge serrée, Garnier de l’Aube lui jette " Le sang de Danton t’étouffe ! ". Puis soudain un nommé Louchet, tout juste connu, propose : « Je demande le décret d’accusation contre Robespierre ! " Le silence venu d’un seul coup envahit l’Assemblée, mais des députés commencent à applaudir, puis c’est tout l’ensemble, la proposition est votée à main levée.... Il est quatre heures de l’après-midi.

Le 28 Juillet, Robespierre et ses partisans les plus proches sont arrêtés et incarcérés à la Conciergerie dont ils seront extraits à trois heures de l’après midi pour être traduits devant le Tribunal Révolutionnaire.

L’accusateur public, ce même Fouquier-Tinville qui s’était acharné contre la Reine dans son réquisitoire insultant, va requérir contre ses anciens chefs décrétés « hors la loi » ; pour eux pas d’interrogatoire, pas de défense, on constate simplement l’identité des accusés, quelques heures plus tard tout est fini pour eux.

Ainsi en fin de l’après midi du 28 Juillet 1794 , Robespierre, son jeune frère Augustin, Saint-Just, Couthon et dix-sept autres de leurs partisans sont guillotinés place de la Révolution, (autrefois place Louis XV, aujourd’hui place de la Concorde) en présence d’une foule houleuse, menaçante et sanguinaire qui hurle « A bas le tyran » ! Quatre-vingt de ses autres partisans seront exécutés les jours suivants.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...