05 septembre 2013

Syrie : Revenons sur la Réunion à Matignon du Lundi 2 septembre 2013;

Éditorial de lucienne magalie pons



Lundi 2  Septembre "Course contre la montre"  – A deux jours du débat  parlementaire sur le dossier syrien  le Premier Ministre  a réuni Lundi  à Matignon, les principaux représentants parlementaires  de la majorité et de l’opposition , et les ministres et  présidents des commissions concernées .



Nombreux étaient  les parlementaires de l’opposition qui depuis  Dimanche attendaient  cette réunion pour obtenir des informations, tout en protestant  et en émettant des réserves sérieuses sur une intervention française armée contre le Régime Syrien , en l’absence  du feu vert du Conseil de Sécurité de l’ONU et dans l’attente des analyses  qui sont en cours suite aux des enquêtes des Inspecteurs de l’ONU, résultats qui ne seront connus que dans plusieurs jours .

De plus,  plusieurs parlementaires de l’opposition  sollicitaient  aussi  un vote parlementaire français  sans avoir à attendre le vote  du Congrès américain, suite à la décision de Barack Obama ,   du  Samedi soir 31 Août ,  de soumettre au Congrès américain une intervention  armée des États-Unis contre la Syrie , un vote américain qui n’aura pas lieu  avant Lundi 9 septembre, jour de reprise des travaux parlementaires  outre-Atlantique.



Cette réunion  a fait ressortir  la position du Gouvernement , ce qu’il faut  en retenir  c’est  qu’en  ce qui concerne   les accusations contre le Régime Syrien  la même graduation que celle des États Unis   s’est affirmée de la part du Gouvernement  qui  a exprimé  la certitude  de l’usage des armes  chimiques par le Régime  Syrien , en se fondant cette fois sur l’interprétation de  la synthèse  de  documents des services  secrets français , (qui ont été communiqués aux parlementaires en réunion et mise en ligne publiquement   à l'issue de la réunion )  

Jean Marc Ayraul  a   déclaré que la France est  déterminée à sanctionner l’usage de l’arme chimique par le régime de Bachar el Assad et de le dissuader d’y recourir à nouveau par une action ferme et proportionnée qui ne visera ni à renverser ce régime, ni à libérer la Syrie, «  Nous sommes en effet convaincus qu’il n’y aura en Syrie qu’une solution politique » a expliqué Jean Marc Ayrault.

Toutefois  selon le Premier Ministre  ….« il n’est pas question pour  la France d’agir seule », autrement dit,  en aucun cas la France n’interviendra  seule contre le Régime Syrien sans les Etats-Unis. 


Mais  il faut souligner   que  le Gouvernement Français se démarque de la décision de Patrick Obama en ce qui concerne une vote parlementaire, en effet  aucun vote ne  suivra les débats parlementaires, au Sénat et  l’Assemblée Nationale Mercredi 4 Septembre , notamment parce c’est au Président de la République qu’il appartient de décider si un vote,  que la Constitution  n’exige pas , et que cette décision ne pourra être prise par le Président de la République que lorsque sera constitué une coalition , seule à même de conduire de conduire une action .



Ci-dessus nous avons noté l’essentiel, de la position du Gouvernement, mais que pour que tout soit clair nous reproduisons ci-dessous la déclaration  que le Premier Ministre Jean-Marc  Ayrault  a prononcée  à l’issue de cette réunion, telle qu’elle figure sur le site « Portail du Gouvernement "




 « Hôtel de Matignon,
lundi 2 septembre 2013
Mesdames, Messieurs,
J’ai tenu à l’instant une réunion destinée à informer les principaux responsables de la majorité comme de l’opposition de l’Assemblée nationale et du Sénat sur la situation en Syrie.
Cette information du Parlement est indispensable. En effet, les élus de la nation doivent pouvoir accéder aux éléments qui justifient les positions que le président de la République et le Gouvernement ont adoptées ces derniers jours sur la situation en Syrie et les réactions qu’elle appelle de la France.
Cette réunion s’est déroulée dans un climat d’une particulière gravité.
Le 21 août dernier le régime de Bachar el Assad a commis l’irréparable en employant à grande échelle l’arme chimique contre sa propre population. Cet acte, plus personne n’en nie la réalité, ce que devraient confirmer les inspecteurs des Nations unies et les éléments que nous avons recueillis permettent d’en imputer la responsabilité au régime. Cet acte, il ne peut rester sans réponse.
L’enjeu c’est d’éviter que Bachar el Assad n’utilise à nouveau l’arme chimique contre son peuple. L’enjeu, c’est d’envoyer un message à tous ceux qui seraient tentés de l’imiter à l’avenir. Il y a donc un enjeu pour la sécurité collective, pour notre propre sécurité dans un contexte où les armes de destruction massive constituent déjà un défi majeur au Moyen-Orient comme dans d’autres régions du monde.
La France est donc déterminée à sanctionner l’usage de l’arme chimique par le régime de Bachar el Assad et de le dissuader d’y recourir à nouveau par une action ferme et proportionnée qui ne visera ni à renverser ce régime, ni à libérer la Syrie. Nous sommes en effet convaincus qu’il n’y aura en Syrie qu’une solution politique.
L’information du parlement se poursuivra à l’occasion de la session extraordinaire que le président de la République a convoquée dès mercredi. J’ai souhaité que ce débat puisse avoir lieu dans un climat de responsabilité, de gravité, à un moment délicat où les intérêts supérieurs de la France sont en jeu. Il n’est pas question pour la France d’agir seule.
Le président de la République continue son travail de persuasion pour réunir, dans les meilleurs délais, une coalition. La France doit se rassembler autour de cet objectif, car la France défend le respect du droit international.
J’ai aussi appelé au respect des équilibres institutionnels découlant de notre Constitution. C’est au président de la République qu’il appartient de décider si un vote, que notre Constitution n’exige pas, doit avoir lieu. Mercredi il y aura un débat sans vote car en toute hypothèse, la décision ultime ne pourra être prise par le président de la République que lorsque sera constituée cette coalition, seule à même de conduire une action pour adresser ce message de fermeté : il n’est plus possible d’utiliser l’arme chimique en Syrie par le dictateur Bachar el Assad contre son propre peuple.
Je vous remercie.
__________/


  Les réactions :

Dès lundi  immédiatement après cette réunion, les réactions « à chaud »  de plusieurs  parlementaires fusaient dans les médias :

- Christian Jacob, chef de file des députés UMP: est resté très catégorique et  a insisté   « seule vaut l’expertise des  Nations-Unies  …"Ce qu'il en ressort c'est que la France est très isolée. Où sont nos alliés ? Nous on reste sur la position qui est la nôtre, c'est celle du cadre international, c’est-à-dire qu'une intervention ne pourrait se justifier que dans le cadre des Nations-Unies"….."Si le président de la République décide une rupture avec tous ses prédécesseurs qui ont toujours engagé la France militairement dans le cadre des Nations-Unies, il devrait demander à son Premier ministre d'engager sa responsabilité devant le Parlement. A ce stade, le Premier ministre a dit que rien n'était décidé mais je n'imagine pas que le président de la République puisse s'affranchir d'une résolution des Nations-Unies". "Un certain nombre d'informations nous ont été données" mais "jusque là, seule vaut l'expertise des Nations-Unies et les experts ne rendront leur avis que dans une dizaine de jours".

- Jean-Louis Borloo, président de l'UDI  lui aussi  souhaite  des preuves, un mandat de l’Onu : "Il y a raisonnement  il n'y pas de preuve. Et ce qui est plus angoissant, c'est qu'apparemment l'Onu demande au moins trois semaines. S'il y avait une évidence, cela ne prendrait pas trois semaines. Donc nous souhaitons toujours qu'il y ait un mandat ou de l'Onu, ou de son assemblée générale -une simple recommandation- ou un débat avec vote au Parlement. Il ne peut pas y avoir de frappe sans un minimum de débats. Cela dit, nous souhaitons vraiment l'esprit républicain, l'union nationale autour du président dans cette affaire".

- François de Rugy, co-président des députés écologistes  s’est rangé aux certitudes Gouvernement en ce  qui concerne  l’attaque chimique, il écorche au passage l’UMP ,  selon lui fait de la « politique politicienne »  et il plaide pour que le débat (de Mercredi) soit suivi d’un vote.  : " nous  continuons à plaider pour que ce débat soit suivi d'un vote. Il nous semble extrêmement important que le Parlement français, dans toute sa diversité, puisse se prononcer par un vote sur la question de la Syrie. On entend l'opposition demander que le gouvernement engage sa responsabilité, mais ce n'est pas une question de politique générale  …Il est très regrettable que l'UMP se défausse et veuille faire de la politique politicienne à l'occasion de ce sujet extrêmement grave. Nous, nous avons pris les informations qui nous ont été données qui viennent attester de l'attaque chimique par l'armée de Bachar al-Assad".


Le Président de l’Assemblée Nationale  Claude Bartolone (PS),  "je retiens de cette réunion la volonté du Premier ministre de nous donner toutes les informations pour que les uns et les autres puissions nous faire une idée sur la situation que connait actuellement la Syrie, les responsabilités qui sont celles de M. Bachar al-Assad (...) "Il n'est pas question d'imposer un vote au président de la République. C'est une possibilité qui est donnée au président de la République mais c'est à lui seul de choisir en fonction de la situation et des événements s'il choisit ce vote ou pas. C'est l'esprit de la Ve République (...) Ce n'est pas notamment dans une période de crise où un dictateur menace la France que l'on fait bouger les institutions. Et je crois que pour permettre y compris le rassemblement de la communauté nationale pour défendre une certaine idée de la France, il faut, dans ces moments-là, avoir un respect scrupuleux de nos institutions".

Ci-dessous nous commentons brièvement  ces réactions très caractéristiques qui indiquent bien que :

-       --   pour l’opposition de droite UMP  une intervention ne pourrait se justifier que dans le cadre des Nations-Unies"….  Christian Jacob a  plaidé : … «  Si le président de la République décide une rupture avec tous ses prédécesseurs qui ont toujours engagé la France militairement dans le cadre des Nations-Unies, il devrait demander à son Premier ministre d'engager sa responsabilité devant le Parlement, en insistant qu’en matière de preuves  seule vaut l'expertise des Nations-Unies .
-          
-     _     pour l’opposition UDI , Jean-Louis Borloo  il n’y a pas de preuves, il souhaite un mandat e l’ONU , ou de son Assemblée générale ,  ou un débat avec un vote au Parlement, pour lui  . Il ne peut pas y avoir de frappe sans un minimum de débats.
-          
-     -  Pour la coordination Écologiste, le  ton change avec François de Rugy , il  continue à plaider pour un vote,  mais  en matière de preuves .  selon lui  les informations qui ont été données  (en réunion)  attestent   de l'attaque chimique par l'armée de Bachar al-Assad", et ses propos contre l’UMP à notre avis sont particulièrement déplacés dans un débat d’une telle gravité.

-  Claude Bartolone   s’est montré plus mesuré en matière de preuve  , «   je retiens de cette réunion la volonté du Premier ministre de nous donner toutes les informations pour que les uns et les autres puissions nous faire une idée sur la situation que connait actuellement la Syrie, les responsabilités qui sont celles de M. Bachar al-Assad » …  a-t-il , puis  pour en ce qui concerne  un vote au Parlement il s’en remet au Président en expliquant   : …"Il n'est pas question d'imposer un vote au président de la République. C'est une possibilité qui est donnée au président de la République mais c'est à lui seul de choisir en fonction de la situation et des événements s'il choisit ce vote ou pas. Et je crois que pour permettre y compris le rassemblement de la communauté nationale pour défendre une certaine idée de la France, il faut, dans ces moments-là, avoir un respect scrupuleux de nos institutions".

La réaction du Président de l’Assemblée Nationale est assez lisse, il ne s’avance pas personnellement en matière de preuves, en ce qui concerne un vote au parlement il se conforme aux dispositions constitutionnelles et sa conclusion dit qu’il faut avoir un respect scrupuleux de nos institutions. 

On peut penser que le PS espèrent s’en tirer sans prendre la responsabilité d’un vote, et qu’en définitive le poids des responsabilités incombera au Président de la République seul. Comme on le comprend ! , un vote du PS ne pourrait que s’aligner sur la volonté  du Président de la République et dans ce cas les responsabilités  d’une action armée  pèserait aussi  de tout leur poids, sur le parti majoritaire,  avec les aléas  et les conséquences que cela comporte   à un moment  où se profile à l’horizon de Mars 2014 les élections municipales. 

Mardi  3  septembre : les médias rapportent et commentent la réaction de Jean-François Copé , Président de l’UMP  , qui a déclaré «  … J’invite  ( François Hollande) à la prudence et lui demande de ne pas être à la remorque du Président américain … » 

Pour Alain Juppé , ancien premier Ministre, il considère que : … » la situation est grave,  Il faut bien définir le champ de notre intervention, » et il ajoute  «  … Le Président de la République devant la Nation  .. »

Les réactions d’autres personnalités politiques de droite comme de gauche se sont multipliées depuis mardi sur la réunion de Matignon, dans leur diversité il en ressort un concert de polémiques très intense ,  ces réactions ont précédées les débats parlementaires du Mercredi 3 Septembre ( vous les retrouverez facilement sur le Web  en utilisant le moteur de recherche Google notamment)

Pour ce qui s’est passé au Sénat et à l’Assemblée Nationale hier Mercredi   4 septembre, nous mettrons en ligne sur notre site d’ici quelques heures  les vidéos et comptes rendu )



 

Syrie : Jean_Pierre Chevènement sur Europe 1 ce jour : "Nous n'avons pas de certitudes .. "

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Sénateur Jean-Pierre Chevènement est une voix particulièrement autorisée pour recommander la prudence, Il a été par deux fois Ministre d'Etat, plusieurs fois Ministre dans différents Gouvernements, dont notamment  Ministre de la défense de 1988 à 1991.

C'est pourquoi nous lui faisons aujourd'hui une place toute particulière sur notre blog  parce que ce qu'il dit , à notre avis,  est ferme et ne néglige aucun des paramètres qui viennent se greffer
sur le dossier syrien.


Chevènement : "Les faibles ne s'érigent pas sur... par Europe1fr

Puique Europe 1 invite à recommander son article, voici  ci-dessous l'article de présentation de cette interviewe , tel qu'il figure sur le site de Europe 1 avec les liens renvoyant à d'autres articles liés à la situation en Syrie : 

" Chevènement : une bêtise d'intervenir en Syrie "


Par Benjamin Bonneau
Publié le 5 septembre 2013 à 07h44
 

INTERVIEW E1 - Le sénateur attend des preuves et recommande la prudence car "on n’a pas de certitudes".

Mercredi s’est tenu le débat parlementaire sur une éventuelle intervention française en Syrie. Jean-Pierre Chevènement était présent. Au lendemain de cette discussion agitée dans l’hémicycle, le sénateur de Belfort a répondu aux questions d’Europe 1, et justifié son refus de voir la France intervenir à Damas.

>> A LIRE AUSSI : Syrie : les "certitudes" d’Ayrault face à un Parlement divisé 

"Il faut se tenir au droit". Alors que la France et les Etats-Unis savent pertinemment qu’ils n’auront pas de mandat de l’ONU en raison du veto russe au Conseil de sécurité, Jean-Pierre Chevènement en fait, lui, une condition sine qua none avant d’envisager des frappes occidentales. "Le mot punir fait partie d'un autre univers, celui de la morale. Or le droit protège tous les pays, le droit tel qu'il a été fixé par le Conseil de sécurité des Nations Unies, c'est cela la légalité internationale." Et de rappeler que "si on veut rester sur le terrain du droit, il faut considérer que la Syrie n'est pas signataire de la convention d'interdiction des armes chimiques".

Pas question pour lui, donc, de frapper la Syrie pour le moment. "Des frappes en dehors du Conseil de sécurité des Nations Unies, on a vu ce que donnait ce type d'ingérence : en Irak, au Kosovo. D'une certaine manière, on a vu le résultat d'une résolution détournée de son sens en Libye ; ce sont les milices islamistes qui sont maîtresses du terrain aujourd'hui."

"Colin Powell était sûr également qu'il avait la preuve…" C’est une requête avancée par nombre de parlementaires : attendre la fin de l’enquête des experts de l’ONU pour avoir des preuves sûres et certaines de l’utilisation d’armes chimiques lors du massacre de Damas du 21 août dernier. Devant les élus, Jean-Marc Ayrault a fait part "des certitudes" de l’exécutif. Mais "Colin Powell était sûr également qu'il avait la preuve quand il agitait sa fiole au Conseil de sécurité de l'ONU..." pour attester de l’existence d’armes de destruction massive en Irak, en 2003, a ironisé Jean-Pierre Chevènement.

"Les preuves qu'allégeaient les Américains en 2003 pour envahir l'Irak et les armes de destruction massive qu'ils n'ont pas trouvées, je regrette...", a-t-il poursuivi. "Je dis qu'il faut être très prudent, qu'il n'y a pas de certitude à 100%. Il se peut que les frappes émanent du gouvernement syrien et peut-être d'un général qui s'est affranchi des ordres gouvernementaux, c'est une hypothèse que j'ai à l'esprit."

"Quel est l’objectif politique ?"C’est un autre point qui fait débat. Mercredi, le débat qui s’est tenu au parlement n’a pas été conclu par un vote, car la Constitution ne l’impose pas. Mais nombre de parlementaires exigent d’être consultés par le gouvernement avant toute décision. Jean-Pierre Chevènement, lui, a préféré temporiser : "pourquoi me soumettez-vous à la question ? Pourquoi aurai-je à répondre à une question qui n'a pas encore été posée ? Je pense qu'il faut attendre que le gouvernement s'engage sur une ligne. Quel est le cadrage politique de cette affaire ? Quel objectif politique ?", s’est-il demandé, avant de confier la teneur des propos qu’il a tenus au chef de l’Etat : "je lui ai dit que je souhaitais vraiment que le gouvernement évite de faire une grosse bêtise... (…) Aujourd'hui, oui, ce serait une bêtise d'intervenir, compte tenu de l'incertitude dans laquelle nous restons", a-t-il conclu.

Et aussi





Syrie : Nicolas Dupont-Aignan hier matin sur RFI

Éditorial de lucienne magalie pons

Par Frédéric Rivière
Hier matin Mercredi,  alors que devait se tenir l’après-midi au Sénat et à l'Assemblée Nationale les débats parlementaires sur la situation en Syrie, Nicolas Dupont-Aignan, Président de Debout la République et Député de l'Essonne était l'invité de Frédéric Rivière sur le plateau de RFI.
Une nouvelle fois, comme il n'a de cesse de le faire depuis le 21 Août, Nicolas Dupont -Aignan a pris position contre une intervention armée de la France   en Syrie en développant  clairement  les raisons de son opposition à "cette idée folle", qui ne répond pas aux intérêts de la France.. 


Nicolas Dupont-Aignan, député de l’Essonne et... par rfi

script de l'entretien :



FR : Bonjour Monsieur Dupont-Aignan
NDA : Bonjour Frédéric Rivière

FR : C’est aujourd’hui qu’a lieu au Parlement le débat sur la Syrie, vous ne savez pas encore si vous aurez la possibilité de prendre la parole puisque le temps de parole n’a pas encore été déterminé, si vous en aviez la possibilité que diriez vous  aujourd’hui à l’Assemblée ?

NDA : que c’est   une folie, .., et quel est l’intérêt de la France ? Est-ce que l Syrie menace notre intérêt ? , non,.
Est-ce que nous avons intérêt à entrer dans une guerre civile avec des atrocités des deux côtés ? , non.
Est-ce qu’en intervenant nous allons favoriser une issue raisonnable ? , non.
Nous allons travailler main dans la main avec Al Quaïda qui sont les rebelles et que nous combattons au Mali, voilà le résultat 
Est-ce que nous avons une issue de rechange immédiate d’El Assad ? non.
Est6ce que des interventions vont renforcer l’autorité d’El Assad sur son peuple ? oui malheureusement
Est- ce que les interventions vont renforcer la présence  de  la Russie et de l’Iran ?, oui bien sûr.

Est-ce qu’on a la possibilité d’aller plus loin ?, non, parce que quand on a dit très clairement qu’on ne voulait pas  d’intervention terrienne, donc tout cela est une politique de gribouille absurde, contre productive.FR : Le Premier Ministre et le Président de la République disent qu’ils ont la certitude que c’est bien l’armée syrienne qui a utilisé les gaz chimiques dans l’affaire du 21 Août, de votre part est-ce que vous avez des doutes ?
NDA : J’attends les preuves de l’ONU et qui a être intransigeant, car personne ne peut se satisfaire d’utiliser des gaz chimiques, une monstruosité, eh bien je regrette  du Gouvernement Français , quand les rebelles ont utilisé des armes chimiques qu’il n’ai pas eu la même exigence, donc ce que je demande c’est que l’on ne fasse plus de politiques  étrangère s sous l’influence de philosophes de pacotille qui ont produit des désastres notamment Libye, je parle de Monsieur Bernard-Henry Lévy,.
Ce que je demande c’est que la politique étrangère et la vie de nos soldats soient plus importants que les couvertures d’hebdomadaires.
La politique de communication mène à des désastres, nous ne sommes pas des justiciers, la France a une politique étrangère et de défense qui doit être dans l’intérêt des français et des pays amis, et je ne crois pas que ce soit dans l’intérêt des Syriens ? et notamment la minorité chrétienne entre parenthèse, que de favoriser la mise en place de rebelles islamistes.
Je crois au contraire qu’il faut favoriser la sortie d’El Assad, et que la seule façon de favoriser la sortie en douce d’El Assad, c’est une entente avec la Russie…
 FR : on vas y venir.. . Est-ce que, comme le disais le Général de Gaulle avec une certaine idée de la France, est-ce qu’on peut faire appel à cette notion que la France a une position particulière dans le monde qui l’autorise à être .., à intervenir  dans ce type de situation, s’il était confirmé  que les armes chimiques aient été utilisées ?
NDA : encore une fois, il y a des situations atroces dans le monde entier, si à chaque fois d’une manière que la France pouvait intervenir et  les régler, je me réjouirais.
La question est de savoir si avec les moyens que l’on a aujourd’hui, on peut mettre fin à ces massacres de manière  efficace, ce que je dis, c’est que là c’est de la gesticulation, c’est que l’intervention sera pire,.
 Quand George Busch a voulu intervenir en Irak on a entendu les mêmes raisonnements, souvenez-vous, - et encore il  était beaucoup p plus cohérent que Monsieur et que Monsieur Obama,-,  puisqu’il a été jusqu’au bout et en a fait conflit terrestre, je ne le souhaitais pas puisque j’avais soutenu Jacques Chirac et Monsieur de Villepin , mais au moins Bush  était cohérent, là ils ne sont pas cohérents , ils vont lancer des frappes et mettre le bazar un peu plus en Syrie. Fermer les hypthèses de paix et sans efficacité.

Ce que je demande  c’est un peu de raison, de froide raison,  de l’Etat. C4est ainsi que l’on pourra fairepartir Assad, parceque je ne suis pas en faveur d’ El Assad, pas plus que je ne suis en faveur d’Al Quaïda, et je ne veux pas que la France se retrouve main dans la main avec Al QSuaïda, voila .
FR : Vous préconisez donc une solution diplomatique..
NDA : c’est la seule ..
FR : avec l’Iran, avec la Russie ? .., Ca fait des mois qu’on essaye et ..
NDA : mais non on n’essaye pas..
FR :.., un Genève 2 et on y parvient pas
NDA : mais non, on essaye pasd, pourquoi ? .., parce que la France est alignée sur les Etats-Unis et les pétromonarchies, parce que la France justement a oublié son rôle de politique   arabe, qui d’ailleurs a été cassé pas seulement par Hollande , en fait  Hollande  continue la politique de Sarkozy, avec les mêmes influences.
La question majeure, c’est de rétablir une politique  de la France indépendante , et c’est parce que la France redeviendra indépendante que nous servir justement d’élément de négociationsd, entre d’un côté la Russie et l’Iran, et de l’autre les Etats-Unis, Israël, et les  pétromonarchies, il n’y a pas d’autres issues que la négociation politique si l’on veut sortir de ces massacres, et j’emploie le mot massacre, car personne n’est ni blanc ni noir dans cette affaire,  nous  avons affaire à deux monstruosités  qui s’oppose ..
FR : euh .., sur le même plan ?
NDA .., ben je ne vois pas ce qu’il y a comme différence, quand vous savez que l’armée syrienne.., il y a des gens courageux dedans .., et quand ils sont massacrés par les djihadistes faut quand même le dire ce qui se passe, donc il n’y a pas d’un côté les bons et de l’autre côté les méchants, il y a comme dans toute guerre civile une guerre civile  c’est  ce qu’il y a de pire, il y a des réfugiés considérables, est-ce que le rôle de l’Occident,  entre guillemets est-ce que le rôle en ce cas de la France c’est de mettre de l’huile sur le feu , sans être efficace de surcroit.  Pourquoi ?  pour se donner une contenance dans un hebdomadaire ?
FR : François Hollande hier, François Hollande a expliqué qui si le Congrès Américain refusait l’intervention à Barack Obama, la France n’interviendrait pas seule, mais qu’il prendrait ses responsabilités  en ..
 NDA : Ca veut dire quoi ?
FR : elle va aider l’opposition syrienne…
NDA : c’est une option..
FR : oui, mais sans doute plus ?
NDA : faire croire  que des djihadistes …
FR : Est-ce que vous désapprouvez ?
NDA : je désapprouve, je désapprouve totalement, je ne vois pas l’intérêt d. François Hollande a été exemplaire au Mali, donc je ne suis pas un opposant systématique, François Hollande a été exemplaire au Mail, mais je ne comprendrais jamais, je l’ai dit à Laurent Fabius quand je l’ai vu, je ne comprendrais jamais comment on peut combattre au Mali les djihadistes et être main dans la main  avec eux en Syrie, je suis désolé, je ne comprends pas.
FR : euh .., les messages de Bachar El Assad sur les intérêts  de la France, son interviewe au Figaro ?
NDA : Je n’ai pas du tout apprécié cette interviewe et je n’aime pas que l’on menace mon paus, donc encore une fois je ne suis pas en faveur d’El Assad, je le dis fermement encore une fois, je dis que pour être efficace, il fut nous entendre avec la Russie et si la France n’avait pas fermée la porte à la Russie depuis des années, que ce soit sous Sarkozy ou sous Hollande, on n’en serait pas là.
Nous avons à avoir une position équilibrée France et la Rudsie et tant qu’on ne fera pas une telle alliance avec la Russie, eh bien on regardera passer les trains comme aujourd’hui.
Est-ce que vous réaliser que le Parlement Français est lié dans sa réalité et que la France est suspendue au vote du Congrès Américain ?
Cela veut dire qu’aujourd’hui ce n’est pas le Parlement Français qui va décider de quoi que ce soit, ce n’est même pas le Président de la République, ce sont les membres du Congrès américain qui vont décider pour les parlementaires français ? .. eh bien je crois que ce n’est pas bon.
FR : La question d’un vote sur une intervention ne semble plus tabou, d’après plusieurs responsables  de la majorité hier, c’est ce qu’on explique..Vous avez l’impression qu’il y a là une évolution du Président de la République dans cette question ?
NDA : Ecoutez, il y a bien un moment où il faudra un vote, mais moi j’aurais aimé qu’un vote  ait lieu avant les représentants du Congrès américain , pour  montrer que la France était encore indépendante, mais elle ne l’est plus, elle ne l’estplus depuis un certain temps et nous  le payons très cher  en terme d'influence dans le Monde.
FR :  Merci  Nicolas Dupont-Aignan
NDA : Merci et bonne journée.


04 septembre 2013

SYRIE : La machina infernalis à l'ordre du jour des séances du Sénat et de l'Assemblée Nationale cet après-midi : ça va chauffer dur -

Éditorial de lucienne magalie pons

Mon dernier  éditorial sur la Syrie date d'hier , et il n'était qu'un rappel  chronologique  des déclarations qui ont illustrée les avancées, les pauses, les reculs et le redémarrage du cursus de la "machina infernalis"  lançée par vidéo  le 21 Août  par l'opposition Syrienne et animée  depuis par les "deus ex machina"  de la Communauté Occidentale  et de  leurs lobbyings  alliés de la Communauté internationale. 

 Il me reste à reprendre le fil de mes éditoriaux en reprenant les évolutions successives et mouvement désordonnés    de la machina infernalis, les tentatives déployées par l'opposition de la stopper  dans sa course folle  avant que le premier coup fatal ne  soit porté contre le Régime Syrien comme un  premier coup d'envoi à une guerre régionale dont on peut craindre qu'elle débouche sur un conflit mondial.

Nous le savons, cet  après-midi  les parlementaires sont invités à débattre du dossier Syrien , au Sénat et à l'Assemblée.

Naturellement nous ne pouvons pas rater ça, et c'est pourquoi plutôt que de nous perdre en suppositions diverses  sur les évolutions de la machina infernalis du tandem Obama-Hollande , nous préférons attendre  avant de publier notre prochain éditorial, d'avoir vus  et entendus  les coups de gueule des sénateurs et des députés, les explications des membres de l'exécutif, les interprétations des médias, et  les  premières réactions  politiques des uns et des autres.

En conséquence,  vu la somme de travail que cela représente,  notre Éditorial en toute vraisemblance ne sera pas publié  avant demain Jeudi 5 Septembre.

Le Rouet d'Omphale, une légende riche de symboles depuis l'antiquité jusqu'à nos jours.

Éditorial de lucienne magalie pons

Les symboles qui illustrent la mythique  Légende d'Omphale depuis  l'antiquité  ont traversé les siècles et prennent de nos jours une acuité  moderne particulière dans le combat des "pour " et des "contre" en matière d'apparences ou de pratiques sexuelles, mais sur le fond on voit bien que les mentalités n'ont pas changé, il y a d'un côté une minorité  de pratiquants homosexuels-bisexuels -transgenres qui contournent  verso-recto ou recto verso  les  lois de la création et de la nature , et de l'autre côté, les plus nombreux,  des hommes et des femmes  qui  défendent  l'altérité sexuelle  homme- femme  et la fécondité de leur union que la création et la nature ont programmé pour  la reproduction naturelle de l'espèce humaine.

La Légende :  




Fille de Iardanos, roi de Lydie, Omphale était la veuve du roi Tmolos et régnait sur la Lydie; mais il semble que le mythe se déroulait à l'origine en Epire


Selon la légende Héraclès (Hercule) fut emmené en Asie et proposé  comme esclave par Hermès patron de toutes les transactions financières importantes.


Selon  les  prédictions de  la Pythie, Héraclès fut acheté par Omphale,  Reine de Lydie une femme avisée en affaires , Héraclès   lui rendit de loyaux services pendant un an ou trois ans ( d’après certaines traductions)  en débarrassant l'Asie Mineure des brigands qui l'infestaient.


Parmi les nombreux travaux secondaires qu'accomplit Héraclès, pendant cette période de servitude,  Heraclés accomplit aussi des travaux secondaires au nombre desquels on cite notamment  la capture des deux Cercopes d'Ephèse, ou encore qu’il tua  près du Fleuve Sagaris un serpent gigantesque et monstrueux qui tuait les hommes et détruisait les récoltes.


Les interprétations de la Légende disent aussi  qu’Omphale avait acheté Héraclès comme amant, plutôt que comme un simple serviteur,  Il devint le père de ses trois enfants Lamos, Agélaos, l'ancêtre du célèbre roi Crésus , et certains interprétateurs en ajoute un quatrièmequi  Tyrrhénos qui inventa la trompette et qui prit la tête des Lydiens émigrants en Etrurie, où ils prirent le nom de Tyrrhéniens, mais d’autres racontent qu’il est  probable que Tyrrhénos fut le fils du roi Atys, et un descendant assez éloigné d'Héraclès et d'Omphale.


Par une des suivantes d'Omphale, du nom de Malis, Héraclès était déjà le père de Cléodaeos et d'Alcée, fondateur de la dynastie lydienne, que le roi Crésus écarta du trône de Sardes.


Des nouvelles circulèrent en Grèce annonçant qu'Héraclès avait quitté sa peau de lion et sa couronne de tremble et portait maintenant des vêtements féminins,  des colliers de pierreries, des bracelets d'or, un turban de femme, un châle pourpre et une ceinture maeonienne.


La légende raconte qu’il passait son temps  entouré de jeunes filles lascives et débauchées filant et tissant la laine; et qu'il tremblait lorsque sa maîtresse le grondait parce qu'il s'y prenait mal. Et le frappait  de sa pantoufle d'or quand ses  doigts malhabiles écrasaient le fuseau, mais il n'en éprouvait apparemment aucune honte.
Certains peintres montrent Héraclès habillé d'une robe rose et se faisant coiffer et faire les mains par les femmes de chambre  et les suivantes d'Omphale la Reine de Lydie , tandis qu'elle, revêtue de sa peau de lion, tient sa massue et son arc. 


 Autre version :


 Selon une autre version,  un certain    jour alors qu  ‘ Omphale et Héraclès   visitaient les vignes de Tmolos, elle vêtue d'une robe rouge brodée d'or, les cheveux ondulés et parfumés, lui, portant  un parasol d'or au-dessus de sa tête, Pan divinité de la Nature, Dieu des Pâtres  les aperçut du haut d'une colline. Il tomba  aussitôt amoureux d'Omphale,  dit adieu aux divinités de la montagne en jurant qu'il allait la conquérir au plus vite.


Omphale et Héraclès arrivèrent  dans grotte retirée où  ils eurent la fantaisie d’échange   leurs vêtements. Elle l'habilla d'une ceinture  transparente en filet ,  trop  étroite pour lui, et lui passa sa robe rouge. Bien qu'elle ait déboutonné celle-ci,  Hercule   fit craquer les manches et   on raconte  aussi que le cordon de  ses sandales  trop courts  n'arrivaient pas se  à croiser sur son pied.


Après avoir dîné, ils allèrent se coucher dans des lits séparés car ils avaient décidé de faire le sacrifice à Dionysos dès l'aube, ce qui exige que les auteurs du sacrifice soient en état de pureté.


Vers minuit, Pan  jusqu’alors aux aguets, se glissa dans la grotte, et en tâtonnant dans l'obscurité  atteignit ce qu'il prit pour le lit d'Omphale parce que la personne qui l'occupait avait des vêtements de soie,  il releva les couvertures dans le bas du lit et se faufila à l'intérieur, mais Héraclès s'étant réveillé  le projeta au fond de la grotte d'un violent coup de pied.


Omphale,  réveillée par le bruit de la chute   et un grand cri, se jeta hors de son lit et demanda des torches et quand les lumières arrivèrent, Héraclès et  Omphale  se mirent à rire aux larmes,  à la vue de Pan endolori  terrassé dans un coin et  en train de se frotter le dos,   et se moquèrent de lui.



Depuis lors, Pan voua une haine farouche à tout vêtement  et demanda à ses adeptes de venir nus célébrer ses rites.

Pour se venger, Pan fit courir le bruit que cet échange  de vêtements avec Omphale était un vice et qu'ils en étaient l'un et l'autre coutumiers.

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Finalement Omphale reconnaissante de tous les services qu'Héraclès lui avait rendus et ayant enfin découvert sa véritable identité et sa naissance divine, lui rendit sa liberté et le renvoya à Tirynthe, chargé de présents.

 


Victor HUGO ( 1802-1885)

Le Rouet d'Omphale (Les contemplations)
Il est dans l'atrium, le beau rouet d'ivoire.
La roue agile est blanche, et la quenouille est noire ;
La quenouille est d'ébène incrusté de lapis.
Il est dans l'atrium sur un riche tapis.

Un ouvrier d'Egine a sculpté sur la plinthe
Europe, dont un dieu n'écoute pas la plainte.
Le taureau blanc l'emporte. Europe, sans espoir,
Crie, et, baissant les yeux, s'épouvante de voir
L'Océan monstrueux qui baise ses pieds roses.

Des aiguilles, du fil, des boites demi-closes,
Les laines de Milet, peintes de pourpre et d'or,
Emplissent un panier près du rouet qui dort.

Cependant, odieux, effroyables, énormes,
Dans le fond du palais, vingt fantômes difformes,
Vingt monstres tout sanglants, qu'on ne voit qu'à demi,
Errent en foule autour du rouet endormi :
Le lion néméen, l'hydre affreuse de Lerne,
Cacus, le noir brigand de la noire caverne,
Le triple Géryon, et les typhons des eaux
Qui le soir à grand bruit soufflent dans les roseaux ;
De la massue au front tous ont l'empreinte horrible,
Et tous, sans approcher, rôdant d'un air terrible,
Sur le rouet, où pend un fil souple et lié,
fixent de loin dans l'ombre un œil humilié.

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Camille Saint-Saëns  (1835-1821)


Le Rouet d'Omphale,  op.31 , est un poème symphonique de Camille Saint-Saëns datant de 1869.

La Reine de Lydie, Omphale  avait épousé Hercule et, tandis qu'elle s'était emparée de sa peau de lion et de sa massue, le héros, habillé en femme, travaillait à des ouvrages de laine. Camille  Saint-Saëns fait de l'anecdote le sujet d'un de ses quatre « poèmes symphoniques », les premiers du genre en France, selon les musicologues.


 

 

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