20 août 2013

Bassam Tahhan : son analyse sur la crise Egyptienne (16-08-2013) de source Irib

Éditorial de lucienne magalie pons



Ci-dessous nous reproduisons  un entretien  d’Iran French Radio (Irib) - Service Francophone, avec Monsieur Bassam Tahhan, politologue.

Cet entretien dans lequel nous découvrons une analyse complète sur la situation en Egypte est intervenu avant  la veille du Vendredi 16 Août 2013.

Nous y trouvons des informations que nos quotidiens éludent où contournent et cela nous a incité à retenir cette publication pour mieux saisir la source des différents conflits qui  illustrent dramatiquement le printemps arabe tel qu’il se déroule en Egypte, commentées par Monsieur Bassam Harran,  professeur   de géostratégie et de géopolitique dans les grandes écoles françaises,   reconnu  aussi comme l'un des rares experts du monde entier sur les différentes versions du Coran et  ses relations avec  l’Islam .

La liberté de pensée  de Monsieur Bassam Hannan et sa liberté d’expression se  retrouvent  dans ses analyses rationnelles dans tout ce qui alimente  actuellement dans le monde  les crises du printemps arabe  avec ses différents aspects  politiques  et différences  ou convergences d'interprétations  religieuses dans chacun des pays concernés.
Références

Source : Iran French Radio (Irib) - Service Francophone, ( entretien avec Monsieur Bassam Tahhan, politologue.)

jeudi, 15 août 2013 16:11
Bassam Tahhan, politologue
Bassam Tahhan, politologue
Entretien avec M.Bassam Tahhan, politologue: "La situation est insoutenable en Egypte »

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 Retranscription  en texte :
Irib : Monsieur Bassam Tahhan,  vous êtes professeur de géostratégie et de géopolitique dans les grandes écoles françaises, et porte parole du Rassemblement pour la Syrie à Paris, spécialiste des questions internationales ,  Monsieur Tahhan comment vous, vous l’évaluer , l’analysez ce qui vient de se passer en Egypte , s’il vous plait ?

BT : Personnellement je dirais, sans aller par quatre chemins, qu’on a détruit l’Irak, qu’on a détruit la  Syrie, , qu’on est en train de détruire la Syrie, pour passer après à l’Algérie ,  et on cherche à détruire l’Egypte:  il faut pas que le monde musulman puisse réussir, connaître le bien-être, on ne respecte pas son identité, c’est l’ingérence dans des affaires, et ce qui est en train de se passer en Egypte en est la meilleure preuve, vous voyez Fabius est enfin sorti de son silence, il n’a pas condamné le massacre des Kurdes en Syrie, il n’a pas condamné  le massacre des Alaouites,  il n’ pas condamné le fait d’avoir brûlé 7 églises Coptes chrétiennes, tout cela pour lui est inexistant.

Par contre, voyons à quoi il appelle, alors c’est la où l’on voit la concertation entre les pays qui sont de plus en plus , ou du moins qui paraissent , les ennemis de la Oumma musulmane ( communauté musulmane) , et de la nation musulmane tout court, des musulmans indépendants de leur nationalité, de leurs liens sanguins, et des pouvoirs politiques qui les gouvernent.

Cette concertation se traduit par le fait d’une réunion entre Kerry, Erdogan, et Fabius, et il y a une distribution des rôles.

Quand à cette crise égyptienne, évidemment je vous parlais  avant l’intervention d’Obama, mais on y reviendra si vous voulez, ce qui est essentiel c’est que Fabius dans sa démarche demande l’internationalisation de la crise égyptienne. Qui dit internationalisation dit quoi ?, il dit en fait, qu’il pense, qu’il suggère un scénario à la syrienne, c’est-à-dire que si la répression,- entre guillemets -, des forces de l’ordre des adeptes de Morsi, cette répression devait selon lui être traitée à l’Onu,  ça  c’est le rôle de la France.

Mais il y a encore plus loin, c’est le rôle qui est imparti à Erdogan c’est de demander carrément une réunion du Conseil de sécurité , pour traiter de l’affaire égyptienne,  or tout le monde sait que lui-même  a eu des problèmes avec ses manifestants , a employé les mêmes mots que le le Président Bachar El Assad en parlant de complot international, contre son pays, et chose bizarre, le voilà qui demande qu’il y ait des décisions du Conseil de sécurité contre le gouvernement actuel de l’Egypte.

Qui nous dit qu’au Conseil de sécurité il ne va pas y avoir des décisions d’armer tout simplement les opposants, parce que toutes ces réunions qui ont eu lieu en ce qui concerne la crise syrienne, avaient .., allaient dans ce sens , il faut pas oublier non plus que les responsables des Frères musulmans en Egypte ont bel et bien dit qu’il leur était de créer une armée égyptienne, alors nous voilà dans un scénario qui nous fait vraiment rire, et c’est quoi ? , eh bien à ce moment là qu’il y ait  une coalition égyptienne nationale, formée par des Frères musulmans, reconnue par la France, Erdogan,  ou je ne sais quel autre pays, et puis continuons ce scénario et à ce moment là , il faudrait demander à l’ambassadeur  d’Egypte de quitter le pays  et de nommer un ambassadeur de cette coalition égyptienne, vous voyez où est-ce que je veux en venir, tout cela n’est pas net, c’est encore de l’ingérence, et c’est là où l’on découvre, si vous voulez, les paradoxes dans lesquels tombe la diplomatie internationale, et en ce cas  celle des Etats-Unis, de la France , et de la Turquie.

Irib : Monsieur Tahhan, Monsieur Tahhan, c’est le massacre des manifestants, le carnage des manifestants par l’armée qui a donné prétexte à cette ingérence  étrangère, Monsieur Tahhan ..

BT : alors vous parlez de massacre , venons- en au fait , il est prouvé, et je veux bien croire le Ministre de l’Intérieur, d’ailleurs on l’a vu dans le passé, les Frères musulmans sont armés, ils se défendent avec des armes, et on leur a dit de rentrer chez eux, et d’évoluer vers une solution pacifique, ils n’ont pas voulu, alors qui croire ? .., le Gouvernement égyptien dit qu’on a tiré sur et les policiers et l’armée, les autres disent que non, mais d’après les vidéos on voit bien qu’il y avait des gens en en civil du côté des Frères musulmans, écoutez il y a près de 500 morts, 1/10me  près de 50 morts sont des policiers et des soldats et dedans on trouve 2 généraux et 2 colonels 11 officiers et le reste des agents ou des soldats disons normaux,.

Irib : Monsieur Tahhan, les Frères musulmans avancent 205 mille ..

BT : non, 500 morts

Irib : non c’est du compte du Ministère de l’Intérieur, les Frère musulmans annoncent de plus de 200, 205 euh…plus de 2500, il y a là aussi une bataille de chiffres entre le Ministère de l'Intérieur et les Frères musulmans ;;


BT : 2500 tués annoncés par les Frères musulmans ? ;;;  c’est possible, moi je ne l’ai pas entendu, mais ça  ne change pas le fond du problème, si vous voulez qy’il y ait un mort ou 5000, il faut voir qu’il y a eu des coups de feu tirés par les manifestants soi_disant pacifiques, et puis ça fait un mois et demi que ça dure,  comme on vient de le voir les Frères musulmans ont été invitéds, conviés à des négociations, et ils ont refusé, ils veulent absolument le retour de Morsi, or puisqu’ils sont si légistes que ça, on sait très bien que Morsi est arrêté pour avoir échappé à une incarcération en bonne et due forme  les premiers de la révolution égyptienne contre Moubarak, donc quand on retient Morsi ce n’est pas du vent, c’est fondé sur des dossiers qui sont instruits par des juges et  ainsi de suite, et là vous voyez aussi l’ingérence, Monsieur Fabius qui demande carrément  la relaxe de Monsieur Morsi, mais je lui dirais « de quoi je me mêle » ?, il faut que le droit suive son chemin, si Morsi est arrêté pour des, je sais pas, des crimes ou pour avoir échappé à la prison , ou pour avoir eu des contacts qui mettaient en cause la sécurité de l’Egypte, c’est ce qui avait été annoncé par le Général Sissi, et je veux bien le croire parce qu’on a d’autres sources qui confirment que les gens qui se sont attaqués au Sinaï, c’étaient des gens djihadistes ( mot inaudibles) avec lesquels Morsi a eu des appels téléphoniques ? , Voyez , alors on ne peut pas  simplement d’un trait de crayon nier tout cela et dire  « tout ça c’est de la propagande anti Morsi « .

Vous connaissez ma position vis-à-vis des Frères musulmans, je ne pense pas que ces gens là soient désireux d’établir une démocratie, si c’était le cas, admettons, pourquoi durant un an on a rien vu de cette démocratie ? , pourquoi durant ces évènements on s’attaque aux Coptes et on brûle des églises ? , pourquoi on tire sur des agents de l’ordre ?, non je crois que ..

Irib C’est vrai je crois il y a des reproches qui ont été fait aux Frères musulmans, mais quand même l’attitude de l’armée également qui a tiré ouvertement, qui a ouvert  ouvertement le feu sur des manifestants n’est pas défendable ..

BT : vous savez ce n’est pas défendable, mais dans ce moment-là où il y des milliers de manifestants, vous savez, on peut admettre qu’il y ai des débordements, et que la situation devient incontrôlable, et que si l’armée se trouve attaquée, il faut bien qu’elle réponde, je sus désolé , il en de même du problème syrien, on nous dit la Syrie utilise un armement lourd contre les opposants, mais les opposants ne balancent pas du chocolat, du riz et des fleurs sur les forces de l’ordre, vous voyez là il faut être …, c'est-à-dire que les chefs des Frères musulmans ont entraînés leurs manifestants et les membres de ce parti sur une pente glissante et ce fût le dérapage, à quoi sert d’appeler à se mobiliser des enfants, même des femmes avec leur bébés, mais c’est quoi ça ?, c’est exposer la vie des gens juste pour gagner la bataille politique et pour après inonder les chaînes de photos avec une grande sensiblerie que vous voyez, il y a des enfants, il y a du sang qui coule, il fut .., mais c’est quoi ?, c’est presque un show monté, c’est honteux à dire, massacrer son peuple rien que pour arriver au pouvoir.

Irib : Monsieur Tahhan, Monsieur Tahhan, sur le plan régional aussi et international i y avait des médiations , mais ces médiations ont été échouées, il y avait les médiations de l’Union Europ2eennes, on parle également de du rôle de certains pays arabes de la Région, peut-on parler également de la responsabilité plus ou moins indirecte des acteurs étrangers dans ce qui vient de se passer en Egypte ?

BT :  Vous vous souvenez, il y a quelques jours je vous avais dit  qu’il a des règlements de compte entre les pays arabes concernant tout le printemps arabe. Quel est le premier pays arabe à avoir reconnu la légalité de Sissi, le Général qui aujourd’hui est le premier homme en Egypte, c’est bien l’Arabie Saoudite, et qui c’est qui depuis n’a de cesse de jeter de l’huile sur le feu avec sa chaîne Al Djezira ? , c’est le Qatar, puisque le Qatar avait financé les Frères musulmans, et j’ajoute à ces deux partenaires – entre deux guillemets » , les Emirats, aujourd’hui les Emirats insistent, condamnent l’action des Frères musulmans et accordent leur soutien au Général Sissi, puisque les Emirats depuis longtemps se sont prononcés sur l’idéologie destructrices des Frères musulmans et n’en veulent pas, ils l’ont dit maintes fois, donc ce qui se passe en Egypte du côté arabe, ça peut-être un règlement de de pays bailleurs de fonds qui soutiennent de toutes manière des islamistes qu’ils soient takfiriste ou Frères musulmans.

Personnellement je ne vois pas la différence parce qu’il a beaucoup de facteurs communs qui les unissent, la Djihad dans un pays musulman a massacré ses frères, on a massacré des gens à qui l’Islam a donné la pax religieuse, les coptes, les alaouites, les shiites,  comment ?, c’est bien des déclarations de Morsi qui étaient à l’origine du lynchage des chefs shiites au Caire, vous voyez, bon je ne vais pas revenir sur le Takfirisme, sur le fait de dire que les autres ne sont pas de grands musulmans, d’ailleurs ce qui a été dit par les chefs à la tribune de la place ..(mot inaudible) , « tous ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous et ne sont .. », ils l’ont dit maintes et maintes fois, que si vous ne croyez pas comme eux, vous êtes Kafir «  …,  et ils appliquent un article de la jurisprudence musulmane très contestée, c’est que si vous êtes Kafi,r on peut vous tuer comme ça …( mot inaudible) c’est licite de vous tuer , ce sera l’appel à … ( mot inaudible) vous savez très bien , c'est-à-dire en cela le renégat en Islam mérite la mort, ce qui est  très loin d’être prouvé au niveaux des testes fondateurs, que ce soit du Coran ou des hadiths ..

Alors maintenant ce qui est de l’étranger, ce qui les embête dans cette affaire là, c’est que depuis qu’il y a eu ce printemps arabe en Egypte, la sphère des accords, des accords de Camp David,   a été mise en cause par ceux qui ont fait le printemps arabe, et le fait que l’armée égyptienne arrive au pouvoir et que par ailleurs la Syrie continue de gagner ses batailles contre ses opposants, crée un malaise au sein du pentagone, de la Maison-Blanche, des chancelleries occidentales , face à ce déséquilibre, cet échec cuisant.

Voici le plus grand pays arabe, centre stratégique du monde arabe qu’est l’Egypte, qui n’est pasd forcément pour eux, et là on voit pourquoi Obama, je reviendrai peut-être là-dessus, a privé l’armée Egyptienne d’avions.

Irib : vous parlez, vous parlez d’Obama Monsieur Tahhan, selon les dernières, les dernières informations, il s’est exprimé sur l’Egypte, selon une dernière, dernière information , il a en fait dénoncé cette violence et il a annoncé l’annulation de manœuvres conjointes avec l’Armée Egyptienne.

BT : c’est une grave erreur, parceque si Obama continue à exercer ses sanctions, et tout en disant qu’il ne prend pas parti ni pour l’un ni pour l’autre, mais dans les faits essaye un peu de punir le Général Sissi et son armée, ça va se retourner contre lui, parce que les Russes sont prêts à armer l’armée Egyptienne , et plus l’armée Egyptienne s’éloigne des Etats-Unis  et du camp occidental, plus ça veut dire que l’Egypte va reprendre sa position perdue au sein de la Ligue arabe, au sein du monde arabe, face au problème israélien, et il n’est pas exclu qu’il y ait des ponts jetés entre le Général Sissi et le Croissant rouge shiite dans la Région, parce que beaucoup de choses les unissent .

Donc à mon sens franchement, l’Occident ne fait que cumuler erreurs sur erreurs, et l’incompétence des responsables américains face au Proche-Orient, à l’Islam tout court, est plus que notoire, il faut qu’ils révisent leur position et là on voit très bien, si vous voulez, même pour l’Europe, que ce soit les déclarations du Président de la République Française, que ce soit de son ministre des affaires étrangères, je suis désolé, ce n’est pas dans le sens de l’histoire, ce n’est pas dans le sens  du changement vers la démocratie, ce n’est pas en défendant Morsi, frère musulman, et toute sa mauvaise gouvernance,  qu’on va sauver l’Egypte, tout en apportant des armes aux Takfiris de Syrie.

C’est le paradoxe total, et ce qui est malheureux c’est que les médias occidntaux continuent ce disque rayé qui,  n’est-ce pas , condamne la violence , lorsqu’ils la nourisse en secret, s’ils étaient tellement soucieux du bien-être  de ces peuples arabes , musulmans, de la démocratie, pourquoi donc nourrir, continuer à armer des opposants qu’on sait très que ces opposants sont, au-delà des Frères musulmans,  ou Frères musulmans, voyez-vous, je crois que cette position  est insoutenable, vraiment je pense insoutenable, et je pense qu’avec l’arrivée de Hassan Rohani en Iran, franchement à l’horizon je vois se profiler un nouveau monde arabo-musulman qui tiendra tête aux chancelleries Européennes et à la Maison Blanche



Un peu de patience chers lecteurs

Éditorial de lucienne magalie pons

Vous l'avez remarqué, je n'ai rien publié hier Lundi 19 Août,  et pourtant il y avait de nombreuses actualités à relater, la rentrée du Gouvernement , les questions à l'ordre du jour,  l’évolution de la situation en Égypte, les préoccupations de la classe politique , notamment  les états d'âme du PS et de l'UMP.

 J 'ai reçu de nombreux mails de mes fidèles lecteurs  me demandant les raisons de mon silence épistolaire.

Tout d'abord je les remercie de leur sollicitude et ensuite je tiens à les rassurer, j'ai passé toute ma journée d'hier à me documenter et à écrire des articles que je publierai dans la journée, je suis allée  chercher des informations approfondies autrement qu'en consultant les médias qui,   en général,  se  contentent  de relater les informations à la plume de bois agile en ne rapportant que des bribes extrait de discours,   dans lesquelles je ne trouve pas mon compte.

Mes investigations ont été fructueuses, mes recherches d'informations  ont été  longues et difficiles, mais avec mon obstination à habituelle, ma moisson d'analyses sérieuses,  qui ne figurent pas à la une de nos médias, ont été fructueuses  et  je suis occupée ce matin à les classer par ordre d’intérêt et à peaufiner mes prochains éditoriaux qui seront comme je l'ai dit plus haut publiés dans la journée.

Alors encore un peu de patience vous est demandée chers lecteurs , soyez rassurés je pense à vous et encore une fois je vous remercie de votre fidélité.


18 août 2013

Le Rallye des Camps 2013 par Kader Hamiche se poursuit dans l'effort et le devoir accompli, encore du courage Kader vous n'en manquez pas

Éditorial de lucienne magalie pons



Rallye des camps 2013 : Largentière, Roybon, Lescarène

    Les comptes-rendus d’étapes ont pris beaucoup de retard. La faute à des incidents dont je ne dirai pas tout. Mais, grâce à notre amie Francine Perez, je puis enfin me poser vingt-quatre heures. C’est ainsi que je puis relater en un article tout ce qui s’est passé depuis Bourg-Lastic.
Jeudi 8 août : Largentière (Ardèche)
    Après l’émotion de Bourg-Lastic, il fallut redescendre vers Béziers où des obligations administratives m’appelaient et où je fus bien avisé de porter mon vélo à réparer. L’ayant déposé, mardi à 17 h 30 chez Intersport, je n’attendis pas une demi-heure pour apprendre par téléphone qu’il était prêt à reprendre la route. Mais ce n’est que jeudi que je repris mon périple en train jusqu’à Nîmes, où je ratai la correspondance pour Alès, la SNCF ne s’étant pas gênée pour la faire partir alors que mon train avait eu quelques minutes de retard.
    La montée vers Largentière fut tranquille, si ce n’est un vent de face dont je balançais s’il fallait me réjouir de la fraîcheur qu’il dispensait ou me plaindre de l’effort supplémentaire qu’il imposait. Des côtes et encore des côtes menant à une riante bourgade culminant à quatre-cents-vingt mètres. La première fois que j’y étais venu, je n’avais pas remarqué à quel point ce village est joli. Il est vrai que j’étais arrivé par Aubenas et que je ne l’avais qu’entrevu à l’issue d’une visite du camp déprimante.
    Le camps de Harkis de Largentière est à l’écart du village, dans une espèce de trou, à quelque trois-cents mètres de la mine qui lui a donné son nom. Il y a quatorze ans, j’y avais été reçu par une sorte de chef de clan qui m’avait organisé une réception entre hommes sur une des terrasses de béton qui jouxtent chacune des petites maisons basses. Il y avait à la table, autour de moi engoncé dans ma tenue de cycliste à la limite de l’indécence, un officiel militaire en tenue et un imam. Nous étions servis par une ou deux jeunes filles aux yeux baissés et au regard fuyant. J’avais quitté cette compagnie extrêmement gêné et un peu désespéré de voir que les Harkis de Largentière étaient encore sous la tutelle de l’administration et l’emprise de la religion.
    Quatorze ans plus tard, j’appréhendais de revivre cette scène. C’est pourquoi je n’avais prévenu personne. En arrivant sur le camps, à l’endroit même où j’avais été reçu, j’eus une heureuse surprise. Je me trouvais à l’entrée d’un lotissement pavillonnaire comme il en existe des dizaines de milliers à travers la France, avec ses clôtures fleuries et taillées au cordeau, ses pelouses jonchées de jouets d’enfant, des vélos en veux-tu en voilà, des grosses piscines gonflables. Le hameau était comme assommé sous la chaleur estivale. Devant les maisons, quelques voitures témoignaient de la présence de gens profitant de la fraîcheur dispensée par des volets clos.
    Je me dirigeai vers l’une des voitures, qui me semblait occupée. Au volant, une dame d’une petite quarantaine d’années, maquillée, vêtue  d’un débardeur très décolleté aux fines bretelles ; à côté d’elle, une jeune fille timidement souriante ; à l’arrière, un petit garçon au sourire mutin. Je ne voyais là aucun des signes d’aliénation religieuse que je craignais tant : pas de voile, pas de vêtement soi-disant traditionnel mais, en réalité, importé du golfe persique ou d’Afghanistan. J’entamai une courte conversation, à laquelle la dame, une fille de Harki, se prêta sans réserve et avec le sourire, sur le camp devenu lotissement. puis elle démarra et me laissa tout heureux de voir un petit coin de France là où je craignais de trouver un ghetto. Poursuivant ma visite, je tombai sur un homme d’une cinquantaine d’années en train de charger sa voiture. C’était un fils de Harki. Il se souvenait de mon passage en 1 999. Tandis que son fils allait me remplir ma gourde, il me fit un petit historique du camp. Les vieux, me dit-il, étaient tous, depuis cette date, morts. Je pensai que ce n’était pas étonnant vu les poisons qu’ils avaient dû inhaler ou avaler dans la mine, mais je gardai cette réflexion pour moi. De la cinquantaine de maisons exigües, peu confortables et quelquefois malsaines, on avait fait dix-huit pavillons avec jardins. Certaines avaient été reprises par des enfants du hameau comme lui, d’autres avaient été acquises par des gens de l’extérieur qui vivaient là à l’année ou seulement aux vacances.
    Je me dis que « Largentière » avait bien tourné. Et c’est tout heureux, et même guilleret, que je quittai le hameau sans même prendre une photo. A quoi bon ? Largentière est un petit village de France comme tous les autres, et c’est bien.
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Vendredi 9 août : Roybon (Isère)

Roybon1

Base de loisirs de Roybon.

    Arrivé vers dix-sept heures trente à Aubenas, je trouvai porte close au journal local. La journée avait été bonne mais cela n’allait pas durer. Je tournai pendant près de deux heures, faisant tous les hôtels, sans trouver la moindre chambre. Je me résolus donc à reprendre la route en espérant trouver quelques chose sur celle de Privas. Je tombai à quelques kilomètres sur un hôtel décrépit où on me proposa une chambre sans télévision ni internet. Quoique épuisé, je déclinai l’offre et repris ma route. Quelques kilomètres plus loin, voyant que je ne serais jamais à Privas avant la nuit, je m’arrêtai à la porte d’une pizzeria pour quémander un coin pour la nuit. On m’offrit de m’héberger pour 55 € dans le « gîte » d’un ami dont on avait la clé. Après une attente de près d’une heure, on m’y amena en voiture. il s’agissait en fait d’un pavillon perché dans un lotissement sur les hauteurs en face d’Aubenas. Lorsque mon hôte fut parti en me laissant m’installer, je constatai que la télévision ne marchait pas, ce dont je me fichais, et qu’internet était inaccessible car le propriétaire n’en avait pas donné le code. Résultat des courses : 15 €uros et deux heures de perdu !
    Au matin, je retournai à Aubenas pour voir la presse en vue d’un article. Mais, dans une France au ralenti où on ne travaille plus que trente-cinq heures entre lundi matin et vendredi midi, le bureau du Dauphiné libéré n’ouvre pas le samedi. Encore gagné ! Je résolus d’entamer l’étape du jour.
    C’est en arrivant sur les premières pentes du col de l’Escrinet que mon humeur commença à s’améliorer. Faisant abstraction des contrariétés accumulées depuis la veille, je profitai pleinement des quatorze kilomètres de montée à 4% de moyenne avec des pointe à 7,5% dans le cadre superbe des Monts de l’Ardèche. A la retombée du col, je fus saisi d’émotion à la vue d’un panneau indicateur, sur le côté gauche de la route : « Mont Gerbier de Jonc : N km ».  Aussitôt me vint à l’esprit cette phrase magique maintes fois déclinée à l’école primaire et dont les moins de quarante ans ne peuvent pas connaitre : « La Loire prend sa source au Mont Gerbier de Jonc ». Ainsi, c’était donc là ! Je faillis traverser sans préavis pour prendre immédiatement la direction indiquée. Heureusement, je n’en fis rien car une voiture arrivait en sens inverse. Je fis une descente formidablement excitante car, sur cette route presque lisse en pente respectable, on peut « lâcher les chevaux ».
    Tout en dévalant, je me remémorais mes années à l’école primaire Michelet, à Dreux, et pensais avec nostalgie à mes maîtres : M. Le Guillou, si gentil ; M. Forgerit, qui me gardait le soir après l’étude, en compagnie de sa fille Isabelle ; Monsieur Chauvet, instituteur en CM2 et directeur de l’école, si faussement sévère, qui, pour me punir de mettre des taches partout (il fallait bien qu’il trouve quelque chose pour que je n’apparaisse pas trop comme un chouchou !) faisait semblant de me tirer l’oreille…
    La montée vers l’Isère se passait bien. J’étais même, malgré le vent contraire, euphorique. Jusqu’à Bourg-de-Péage. Là, alors que j’étais à deux encablures de la départementale qui conduisait directement sur Roybon, une erreur d’aiguillage me fit prendre un détour plein sud. Plongé dans mes rêveries, je ne me rendis compte que bien tardivement de ma bévue. Bilan : 41 km de parcours en trop et l’obligation de faire étape à Bourg.
    Le lendemain, retour à l’optimisme. Le parcours vers Roybon fut réjouissant, avec, à quelques kilomètres du but, un joli col à monter. Arrivé au village, la gorge sèche, je me rendis immédiatement au Café des Pêcheurs. Je fus accueilli par un monôme de jeunes adultes chahutant. L’un d’eux, un grand beau mec à visage d’ado et physique de rugbyman se mit très vite à me chambrer gentiment. Puis on me demanda qui j’étais. A ma réponse, je vis son visage se métamorphoser. Son regard se fit grave et respectueux. Me tapant la main, il me dit qu’il était lui-même petit-fils de Harki et qu’il s’appelait Eddy. Alors, tout le monde se mit en quatre pour m’expliquer comment aller au camp.
    Je me rendis d’abord au camp n° 1, celui près du lac transformé depuis en petite base de loisirs. Les baraquements avaient disparu de longue date, dès avant 1999. En fait, les familles en avaient peu à peu fait quelque chose de coquet et vivable, malgré l’exiguïté de l’espace réservé aux familles. En effet, un baraquement de 140 m² était occupé par quatre familles dont certaines avaient jusqu’à six enfants. Lorsque, en 1973, les édiles locaux comprirent le parti qu’ils pourraient en tirer, ils en expulsèrent les occupants, qu’ils firent dispatcher dans des HLM construits pour eux à Roybon même et dans les communes des environs. Les récalcitrants furent menacés et les maisons achetées 6000 F de l’époque (équivalent de huit mois de smic), soit moins de 12 000 € d’aujourd’hui. Certains d’entre eux, dont le maire, en acquirent plusieurs.
    Séduit par le lieu, j’y restai près d’une heure, y déjeunant d’une saucisse-frites-bière au snack du lac. On verra plus loin que ces libertés prises avec l’horaire devaient avoir quelques conséquences notables. C’est ainsi que, lorsque j’arrivai au camp n° 2, qui avait pris toutes les apparences d’un lotissement résidentiel, je vis une voiture qui faisait des manœuvres pour le quitter. J’allai résolument vers elle et sa conductrice. Dès que je pris la parole, elle m’interrompit en me disant : « Je vous connais ! J’ai participé à la réception, en 1999. » J’étais sidéré. Je trouvai formidable que la première personne rencontrée sur ce site soit quelqu’un qui avait participé au premier Rallye des camps et qui, de surcroît, selon ce qu’elle me dit, n’y était jamais revenu depuis.
   Elle s’appelle Daouia Boudaoui. Après quelques effusions, elle me dit qu’elle était revenue là pour montrer à son cousin en visite chez elle les lieux où elle avait grandi. Puis elle me raconta des anecdotes de cette époque en insistant beaucoup sur le comportement de celle que les Harkis appelaient l’assistante sociale et qui était la directrice du camp. Cette femme, de la graine dont on fait les kapos, était tout aussi dure, malhonnête et sadique que ses homologues hommes. En effet, elle n’hésitait pas à ouvrir les colis qui arrivaient d’Algérie. Un comble ! Et, tout comme eux, elle tapait dans les allocations familiales de ses administrés, ne leur laissant que le strict nécessaire à leur survie.
   Aujourd’hui, le camp 2 comme celui de Largentière, ressemble à un lotissement  comme il en existe des centaines de milliers en France. Je repris la route heureux, et, pensant à Eddy et Daouia, je me dis que  les Harkis de Roybon ont bien tourné.


Rallye des Camps 2013 : Bourg-Lastic

Ces derniers jours ont été émaillés d’incidents qui m’ont empêché de tenir mon blog au jour le jour. Une panne technique et des obligations personnelles m’ont obligé à faire un saut à Béziers. Par ailleurs, et c’est très étonnant, une fois sur deux, je tombe sur des hôtels sans wifi. Enfin, l’accumulation de la fatigue ne me permet pas d’être opérationnel tous les soirs. J’essaierai, dans les 48 heures qui viennent, de me mettre à jour.

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La stèle de Bourg-Lastic, érigée en septembre 2012 à l’initiative de Taïfour Mohamed.


Parti de Villeneuve-sur-Lot le matin du dimanche 4, je parcourus deux étapes sans anicroche si ce n’est un incident mécanique qui rendit mon cheminement difficile, notamment dans les côtes. La route était belle, le paysage grandiose, comme partout dans ce Périgord noir où l’odeur de truffe (mais peut-être est-ce de l’autosuggestion ?) régnait en maîtresse, les villes et villages superbes avec leurs édifices majestueux plantés dans la roche : tout invitait au plaisir et à l’euphorie. Mais mon esprit était préoccupé par la litanie des désistements de nos « amis » PNH censés organiser les réceptions aux étapes et, aussi, par des affaires à régler côté Béziers. Au soir du lundi 5, alors que la bruine tombait sur Ussel, je fus rejoint par mon fils Nicolas que j’avais fait venir de Béziers.

C’est en voiture que nous fûmes le lendemain matin à Bourg-Lastic à la rencontre de Taïfour Mohamed, d’AJIR-Auvergne, l’initiateur et le réalisateur, avec l’aide des autorités civiles et militaires locales, de la stèle à la mémoire des Harkis du camp et du petit cimetière d’enfants. La visite commençait par ce petit cimetière aménagé dans une clairière à quelques centaines de mètres du camp lui-même. On y accède par un chemin goudronné depuis quelques années seulement. J’avais entendu parler de ce cimetière où, au fond de la clairière, sont alignées onze plaques toutes simples sur un parterre recouvert de gravier brun. Devant, l’aire est méticuleusement entretenue, par l’Armée, nous dit M Mohamed. En avant de l’alignement, une plaque porte les noms de seize enfants, dont cinq morts-nés et onze décédés entre un jour et vingt-et-un mois. Manquent quatre noms dont on nous dit que ce sont ceux d’enfants, morts à l’hôpital, dont on n’a pas les corps.
Savoir de quoi ces enfants sont morts n’est pas facile et il n’est d’aucun intérêt de se perdre en conjectures. Ce qui est certain, c’est que, faute d’accord des communes avoisinantes pour qu’elles le soient dans leurs cimetières, leurs dépouilles ont été enterrées dans cette clairière proche du camp. Je ne puis m’empêcher de penser que ceux-là ont eu de la chance, d’une certaine façon. A Saint-Maurice-l’Ardoise, le cimetière improvisé a disparu dans une exploitation maraîchère et les familles sont bien en peine de savoir où sont les restes de leurs enfants.
Cimetiere_enfantsPlaque_enfants
A Bias, j’avais été pris d’un sentiment de désolation et de quasi abattement. Ici, c’est la pitié qui m’étreint et qui, peu à peu, alors que je n’arrive pas à me dégager de ce petit bout de terre noyé dans l’immense futaie d’un camp militaire, se transforme en rage.
Mais voici qu’il faut partir, continuer la visite. C’est à quelques centaines de mètres que se trouve le camp proprement dit. Une simple clairière, là aussi, où des dizaines de tentes avaient été plantées et où vécurent 4 945 personnes entre le 24 juin et le 22 septembre 1962 avant d’être dispatchées dans d’autres camps. (Lire) C’est là que Taïfour Mohamed a creusé de ses propres mains une petite fosse pour y planter un socle de béton tout simple destiné à recevoir une stèle en pierre de deux mètres sur soixante-dix centimètres. « Pour se souvenir et ne pas oublier », dit maladroitement l’incrustation.
Pour que les Français sachent, surtout, car, comment nous, les PNH, pourrions-nous oublier ?

Tu t'en vas ....comme un soleil....comme un dimanche

Éditorial de lucienne magalie pons

Alain Barrière et  Noëlle  Cordier 

 


Tu t'en vas mais non mon cœur mais ce n'est rien que quelques semaines de s'attendre. Tu t'en vas mes joies mes rêves sont pour toi impossible de t'y méprendre. Tu t'en vas et notre amour nos appartient rien ne saurait nous le reprendre. Tu t'en vas l'éloignement aide parfois a mieux s'aimer et se comprendre. Tu t'en vas comme un soleil qui disparait comme un été comme un dimanche, j'ai peur de l'hiver et du froid j'ai peur du vide de l'absence. Tu t'en vas et les oiseaux ne chantent plus le monde n'est qu'indifférence j'ai peur de toi j'ai peur de moi j'ai peur que vienne le silence. Lai lai lai lai lai... Tu t'en vas mais non mon cœur mais ce n'est rien, rien qu'un départ sans importance. Tu t'en vas ce n'est mon cœur tu le sais bien qu'une caprice de l'existence tu t'en vas le temps L'espace ne sont rien si tu me gardes la confiance, tu t'en vas chaque matin qui vient tu sais pourtant tout recommence. Tu t'en vas je reste la seul et perdu comme aux pires heures de l'enfance. J'ai peur de l'hiver et du froid, j'ai peur du vide de l'absence. Tu t'en vas soudain pour moi tout s'assombrit. Le monde n'est qu'incohérence. J'ai peur de toi j'ai peur de moi, j'ai peur que vienne le silence. Lai lai lai lai lai...

17 août 2013

Comment trouver des fruits et légumes "pas cher" à Paris et ailleurs ?

Éditorial de lucienne magalie pons





Cet été le prix moyen des fruits et légumes a flambé  en France  , d’après certains articles et j’ai parcouru  et des émissions radio que j’ai entendues  c’est la conséquence  d’un printemps froid et pluvieux , les récoltes  maigres n’ont pas répondu aux espérance, on nous dit aussi que les fruits et légumes  privés de soleil n’ont  pas de gout,  et qu’ils ne vendent pas tant en raison de leur prix – qui effectivement bat tous les records -,  que de leur manque de saveur.

Parmi les causes identifiées pour expliquer cette flambée de prix, figure en première ligne le mauvais temps du premier semestre 2013 responsable d’un retard du cycle végétatif.



Selon les statistiques obtenues à partir du déploiement de 76 veilleurs - qui ont relevé les prix de 8 fruits et 8 légumes dans 37 départements français -, il en ressort que le prix des fruits a augmenté de 14% sur un an. 

Quant aux légumes, ils ont subi une hausse de 17% et égalé ainsi le  record de 2008, année de maigres récoltes.

La différence est notable avec les prix affichés en 2012 à la même époque. La courgette, par exemple, a enregistré une hausse de 32,6% par rapport à l’été dernier. La poire subit une augmentation de 31,4%, la pomme de 30,4%.

 Le panier 12 euros plus cher au marché que dans un hard-discount

Le prix moyen d’un kilo de fruits  est évalué à 3,78 euros et celui de légumes à 2,21 euros. A partir des relevés de prix effectués,    les observateurs  indiquent  par ailleurs qu’un panier composé d’un kilo de chacun des 8 fruits et 8 légumes du panel, coûte 43,05 euros en hard-discount, 51,57 euros en hyper ou supermarché, et 55,24 euros au marché.


Les fruits et les légumes « bio »  n’échappent pas à cette flambée :

Les fruits (+19% par rapport à 2012) et légumes (+15%) bio n’échappent pas à cette flambée. Toutefois, l’écart de prix avec les produits conventionnels demeure presque inchangé.

 En moyenne, un fruit issu de l’agriculture biologique reste 70% plus cher qu’un fruit dit "normal" (+73% pour les légumes).

Je ne peux contredire  ce qui a été écrit et dit à ce sujet par les médias, je l’ai constaté  moi-même , comme tous les consommateurs,  en allant faire les courses, mais il faut souligner qu’une ménagère économe peut  à Paris faire face à cette hausse des prix en achetant sur des marchés dans des quartiers populaires,  dont les prix restent à notre portée, je  peux  signaler  surtout le marché qui s’étend les mardi et vendredi matin de 7 heures à 13 h, sur l’avenue entre le Métro  Ménilmontant  et le Métro Belleville en passant par le métro Couronnes, ces  stations  de métro sont très  rapides et accessibles  de tous les points de Paris .

Vous y trouverez de magnifiques fruits et légumes , par exemple des pèches à 1,50 euro le kilo, des  barquettes de fraises à 2 euros maximum, des cerises à 3 euros le kilo,  2 melons pour 1,50 à 2 euros etc…, quand aux légumes de très belles tomates à 1,20 à 1,30 le kilo, des courgette à 80 centimes le kilo, des artichauts à 80 centimes le kilo, des poivrons verts et rouges , des aubergines de  1,00 à 1,20  le kilo environ, etc…, et puis des bouquets de persil , menthe, coriandre à 40 centimes l’unité … je ne peux pas tout citer , allez y  faire un tour  et vous m’en donnerez des nouvelles.

Je fais remarquer au passage que ces fruits et légumes achetés au marché  ont très bon goût même cette année, et pour cause ils ne sont pas passés par les chambres froides.

J’ai cité ce marché, il n’est pas le seul, il y a aussi le marché d’Aligre dans le 12me, le marché de la Bastille , et bien d’autres encore, et je dois dire aussi que dans ces grands marchés vous trouverez tous les produits d’alimentation , pâtes, conserves,  etc…, et des épices,  sans oublier les étals de boucherie, de charcuterie, et de poissons , de même que  des appareils ménagers,  de la vaisselle, du linge de maison, des vêtements , des chaussures, etc…, le tout bien moins cher que dans les magasins et les supermarchés ou grandes surfaces.

Je crois qu’en cette période il faut nous décoller des magasins, des supermarchés et des  grande surfaces, nous avons tout à y gagner.

Dans les autres villes de France il existe aussi certainement des marchés comparables, et dans les campagnes pourquoi ne pas acheter directement chez le producteur ? Cela se pratique dans certaines fermes, il faut se renseigner.

Et puis ne vous laisser par berner par les publicités qui  nous gonflent en vous conseillant de manger chaque jour 5 fruits et 5 légumes, ça n’a aucun sens de se gaver comme ça, il suffit de manger équilibré, une entrée, un plat de légumes accompagnant une viande ou un poisson, un dessert  ou un fruit, c’est bien suffisant, le tout c’est de bien savoir cuisiner , mais pour ça avec un bon livre de recettes  il suffit de s’y mettre. 




 

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...