19 janvier 2013

La volaille en péril

Éditorial de lucienne magalie pons

La Poule aux oeufs d'or mis à mal pour les volaillers  par la Commission Européenne  et du  même  coup la Poule au pot mise aussi à mal pour les consommateurs !
  



On prête volontiers au bon Roi de France Henri IV  cette affirmation : "Si Dieu me donne encore de la vie je ferais qu’il n’y aura point de laboureur en mon Royaume qui n’ait moyen d’avoir une poule dans son pot".


Les historiens ne peuvent affirmer que le Roi Henri  IV  l’ait réellement prononcé sous cette forme,  mais ils  rapportent   que  le précepteur du  futur  Roi Soleil , Louis XIV, petit-fils du Roi Henri IV ,  enseignait   à son élève de bien traiter son peuple et en particulier les  paysans en lui  rapportant ces propos de son grand père. 


Quoiqu’il en soit cette  citation a   traversé les siècles,  de même que la citation de son ministre Sully : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France »,  par la suite,  au XIX° siècle le Roi Louis XVIII en  restaurant et redorant le blason de la royauté avait  exploité  la citation du Roi Henri IV,  en la rénovant quelque peu, c’était   désormais  « tous les dimanches »  que le bon Roi Henri aurait promis la poule au  sur la table des Français.


Mais ces temps anciens où,  au moins en intentions,   nos  souverains s’efforçaient de faire paraître sur la table de tous leurs sujets  la « poule au pot » au moins le dimanche  sont révolus,  depuis belle lurette et de nos jours  cette tradition populaire s’est inversée, et les volailles  de bonne qualité  élevée au grains et dans la nature deviennent de plus en plus inaccessibles au panier de la ménagère, en raison de leur coût très  élevé et pour les volailles de moindre qualité élevées en batterie , si elles restent  encore accessibles elle sont d’un   goût  détestable et d’une telle  texture qu’ont a l’impression de manger une viande  molle, insipide ,  sans saveur, effilochée comme la viande de certains poissons .


Et puis  comme pour abattre encore plus la filière avicole, la Commission Européenne ne cesse de l’affaiblir en jouant sur des baisses consécutives des subventions Européennes accordées à ce secteur, ce qui naturellement à de graves conséquences non seulement sur le chiffre d’affaires des volaillers, mais aussi sur la qualité des volailles.


Les volaillers viennet d’encaisser hier un nouveau coup dur après d’autres :
Jeudi  la Commission  Européenne a pris la décision, qui relève de sa compétence, de diminuer de moitié le montant unitaire des aides à l’export de volaille, qui passe de 217 à 108,5 euros par tonne.


Autrement dit , plus précisément ,  la Commission européenne vient de « plumer les volaillers » en divisant par deux les subventions  dites de restitutions accordées sur les exportations de poulets congelés qui seront ramenées de 217 euros à 108 euros la tonne accordées sur les exportations de poulets congelés 


C’est une mauvaise nouvelle pour les volaillers français : C’est la seconde fois que Bruxelles décide de réduire ces aides, une première baisse ayant  déjà eu  lieu en 2012, il est prévu  à terme que  l’Union européenne  compte couper les vivres, un plumage complet pour ainsi dire !


Cette décision va affaiblir particulièrement, parmi d’autres,  le groupe  « Doux » qui s’était recentré sur la congélation des poulets  destinés à l’exportation ,   et aussi  le groupe  volailler  « Tilly -Sabco »  qui réalise lui  80 % de son chiffre d’affaires dans les pays de la péninsule arabique.


Pour  le  groupe  Doux, cette annonce est  une mauvaise nouvelle, lourde de conséquences, puisqu’il a touché 55 millions d’euros dans le cadre de la Politique agricole commune en 2012 et qu’à la suite de  son placement en redressement judiciaire en juin 2012, le volailler s’était  délesté du pôle frais pour se  recentrer sur la fabrication des produits élaborés et de produits congelés, et qu’il  concentre ses activités sur l’exportation.


Face à cette  baisse des aides européennes à l’exportation de volaille, le Ministre de l’Agriculture  Stéphane LE FOLL et Guillaume GARROT  le Ministre délégué à l’Agriculture se mobilisent aux côtés de la filière avicole


Guillaume Garrot, Ministre délégué à l’Agroalimentaire a tenu à  rassurer  les volaillers français, en déclarant …, « Avec Stéphane Le Foll  (ndlr : Ministre de l’Agriculture) nous avons convoqué  aujourd’hui  (ndlr : Vendredi 18 janvier)  une réunion d’urgence  …, pour voir comment nous pouvons apporter un soutien rapide aux entreprises  fragilisées par cet accord.


 Face à ces baisses consécutives  des aides européennes à l’exportation de volaille, le Ministre de l’Agriculture  Stéphane LE FOLL  et  le Ministre délégué à l’Agriculture  Guillaume Garrot s’étaient déjà mobilisés,   aux côtés de la filière avicole,  pour défendre ce secteur agro alimentaire et le secteur agro industrie :


-  l’été dernier,  ils ont demandé à la Commission européenne, qui envisageait une suppression des aides à l’export, de laisser à cette filière le temps nécessaire pour continuer à s’adapter afin d’être moins dépendante de ces aides. L’intervention des ministres avait permis de retarder l’échéance,


- à l’automne, ils ont chargé le Délégué interministériel aux industries agroalimentaires et à l’agro-industrie d’une mission sur l’avenir de la filière avicole française, cette mission devrait rendre ses conclusions fin mars.


 Et dès hier vendredi 18 janvier, les Ministres  sans tarder se sont  immédiatement mobilisés , en effet  une réunion de travail avec les opérateurs concernés s’est tenue  et d’après une information recueillie directement sur le site officiel  du Ministre de l’agriculture, Il en ressort  notamment les conclusions suivantes :


- La France conteste les arguments économiques mis en avant par la Commission pour justifier sa décision.

- Les Ministres continueront à se battre pour éviter toute nouvelle baisse

- Toutes les possibilités d’accompagnement à court terme de la filière pour faire face aux conséquences financières et économiques de cette décision seront explorées aux niveaux français et communautaire.

- Les pouvoirs publics s’engageront aux côtés de la filière dans ses projets de recherche et d’innovation, de promotion des produits et d’investissements et autres actions destinées à renforcer la compétitivité et la performance industrielle de la filière à moyen terme.

- Les outils mis en place par le gouvernement pour renforcer la compétitivité, la capacité d’investissement et d’innovation, seront activés au plus vite : Crédit Impôt Compétitivité Emploi, appui par la BPI … »

ooOoo

Il faut souligner que certains économistes et analystes ont souvent  analysé et critiqué l’attribution de ces subventions européennes au motif que les volaillers bénéficiaires dopent  avec ces aides leur chiffre d’affaires et que c’est « un gaspillage d’argent public ».


Pour en savoir plus, nous vous proposons ci-dessous en revue de presse quelques articles tous récents sur la décision de la Commission européenne  certains un peu plus anciens liés à ces questions. 

 Revue de Presse :


Doux, en redressement judiciaire serait particulièrement touché.
Europe 1, hier à 13h40 - Articles similaires
INFO E1 - Bruxelles diminue de 50% ses aides à la filière volaille, menaçant 5.000 emplois.
Europe 1, hier à 07h07 - Articles similaires

INFO E1 - Bruxelles diminue de 50% ses aides à la filière volaille, menaçant 5.000 emplois.
Europe 1, hier à 07h07 - Articles similaires

Le conseil régional a validé l'attribution de six subventions dans le cadre du plan de relance de la filière canne -...
Régions : Martinique
DOMactu, le 18 octobre 2012 à 07h03 - Articles similaires

INFO E1 - L'UE diminue de 50% ses aides à la filière volaille, menaçant 5.000 emplois.
Europe 1, hier à 07h07 - Articles similaires

Le groupe d'accouvage Amice-Soquet, installé à Lanrelas dans les Côtes-d'Armor, avait cédé son activité «ponte...
Le Télégramme, le 04 septembre 2012 à 00h00 - Articles similaires

« Tout le modèle est à revoir parce que c'est quand même un gaspillage d'argent public. » Contacté par...
ActuWiki, hier à 19h20 - Articles similaires







 

18 janvier 2013

Mariage pour tous: Monsieur Henri Guaino lance un appel pour le référendum

Éditorial de lucienne magalie pons

Monsieur Henri Guaino a lancé un appel pour le référendum, ses arguments sont bien fondés et nous avons décidés de relayer sur notre site  cette information telle que nous l'avons copié/collé sur le site de TF1 News., et nous demandons à nos lecteurs de  qui sont de l'avis de Monsieur Guaino de le faire suivre par mail.

Je vous en remercie par avance.




À lire aussi
"J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé Henri Guaino sur RTL.
Pour Henri Guaino, le Parlement n'est pas "légitime" pour décider du mariage homosexuel. Le président François Hollande a une "détestation profonde de la Ve République", a assuré l'ancien conseiller spécial de l'Elysée, lui imputant un "refus viscéral du référendum".

Le mariage homosexuel est "un projet qui bouleverse la société qui a des conséquences extrêmement lourdes". "Le Parlement, dans cette affaire, dans l'esprit de la Ve république n'est pas légitime pour trancher cette question", selon Henri Guaino. "Nous considérons qu'aucun parlementaire n'a reçu un tel mandat du peuple. C'est trop grave et trop important", a-t-il plaidé, évoquant une institution "qui a 200.000 ans".

"Le peuple veut avoir droit à la parole"
"Les anthropologues nous disent : depuis 200.000 ans, il y a une institution qui unit les hommes et les femmes pour régler le problème de la filiation dans les sociétés organisées", a-t-il insisté. "J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé le proche de Nicolas Sarkozy.

Et ce, "de façon à ce que le président de la République entende enfin que le peuple veut avoir droit à la parole". "Un peu de République, Monsieur le président, un peu de Ve République !", a encore demandé l'élu des Yvelines.




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"J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé Henri Guaino sur RTL.
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Le mariage homosexuel est "un projet qui bouleverse la société qui a des conséquences extrêmement lourdes". "Le Parlement, dans cette affaire, dans l'esprit de la Ve république n'est pas légitime pour trancher cette question", selon Henri Guaino. "Nous considérons qu'aucun parlementaire n'a reçu un tel mandat du peuple. C'est trop grave et trop important", a-t-il plaidé, évoquant une institution "qui a 200.000 ans".

"Le peuple veut avoir droit à la parole"
"Les anthropologues nous disent : depuis 200.000 ans, il y a une institution qui unit les hommes et les femmes pour régler le problème de la filiation dans les sociétés organisées", a-t-il insisté. "J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé le proche de Nicolas Sarkozy.

Et ce, "de façon à ce que le président de la République entende enfin que le peuple veut avoir droit à la parole". "Un peu de République, Monsieur le président, un peu de Ve République !", a encore demandé l'élu des Yvelines.




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Le mariage homosexuel est "un projet qui bouleverse la société qui a des conséquences extrêmement lourdes". "Le Parlement, dans cette affaire, dans l'esprit de la Ve république n'est pas légitime pour trancher cette question", selon Henri Guaino. "Nous considérons qu'aucun parlementaire n'a reçu un tel mandat du peuple. C'est trop grave et trop important", a-t-il plaidé, évoquant une institution "qui a 200.000 ans".

"Le peuple veut avoir droit à la parole"
"Les anthropologues nous disent : depuis 200.000 ans, il y a une institution qui unit les hommes et les femmes pour régler le problème de la filiation dans les sociétés organisées", a-t-il insisté. "J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé le proche de Nicolas Sarkozy.

Et ce, "de façon à ce que le président de la République entende enfin que le peuple veut avoir droit à la parole". "Un peu de République, Monsieur le président, un peu de Ve République !", a encore demandé l'élu des Yvelines.

Source  site TF1 News :


http://imageceu1.247realmedia.com/0/default/empty.gif Mariage gay : l'appel de Guaino aux Français pour un référendum
Mis en ligne le 17 janvier 2013 à 11h36, mis à jour le 17 janvier 2013 à 11h38




"J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé Henri Guaino sur RTL. 



Pour Henri Guaino, le Parlement n'est pas "légitime" pour décider du mariage homosexuel. Le président François Hollande a une "détestation profonde de la Ve République", a assuré l'ancien conseiller spécial de l'Elysée, lui imputant un "refus viscéral du référendum".

Le mariage homosexuel est "un projet qui bouleverse la société qui a des conséquences extrêmement lourdes". "Le Parlement, dans cette affaire, dans l'esprit de la Ve république n'est pas légitime pour trancher cette question", selon Henri Guaino. "Nous considérons qu'aucun parlementaire n'a reçu un tel mandat du peuple. C'est trop grave et trop important", a-t-il plaidé, évoquant une institution "qui a 200.000 ans".

"Le peuple veut avoir droit à la parole"

"Les anthropologues nous disent : depuis 200.000 ans, il y a une institution qui unit les hommes et les femmes pour régler le problème de la filiation dans les sociétés organisées", a-t-il insisté. "J'appelle ce matin tous les Français de bonne volonté, associations, parlementaires, élus locaux, maires, partout dans toutes les communes, les départements, les régions à créer des comités locaux pour le référendum", a lancé le proche de Nicolas Sarkozy.

Et ce, "de façon à ce que le président de la République entende enfin que le peuple veut avoir droit à la parole". "Un peu de République, Monsieur le président, un peu de Ve République !", a encore demandé l'élu des Yvelines.
 
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MALI - Revue de Presse actualisée - Vendredi 18 janvier 2013 - (source : RTGB.be.INFO)

Éditorial de lucienne magalie pons



Revue de presse pour information :  nous reproduisons ci-dessous une revue de presse avec pour source le site RTBF.be.INFO, sous la rubrique "MONDE"

Site gazier algérien: 60 étrangers encore otages ou manquants

Mis à jour le vendredi 18 janvier 2013 à 16h58

Un groupe d'assaillants islamistes est encore retranché ce vendredi dans le complexe gazier du Sahara algérien, selon une source sécuritaire algérienne. D'après une source locale, citée par Reuters, une soixantaine d'étrangers sont encore portés manquants. Reste à savoir s'ils sont toujours retenus en otage. Les ravisseurs, eux, disent vouloir négocier.
Difficile de savoir combien d'étrangers exactement sont encore retenus en otage. Le site gazier étant particulièrement vaste, certains ont peut-être réussi à se cacher quelque part ou tués sans que leur corps aient été encore découverts.

Plus tôt dans la journée, une source sécuritaire citée par l'agence nationale algérienne, a annoncé que 639 otages de l'attaque perpétrée par des islamistes, dont plus de 66 étrangers (sur 132), ont été libérés. Le bilan exhaustif n'est pas encore établi car certains employés étrangers du site gazier se sont abrités dans divers endroits, a-t-il ajouté précisant que l'installation gazière a été mise hors service pour éviter les risques d'explosion.

Il s'agit du premier bilan de source algérienne sur les otages.

L'opération reste "en cours"

L'opération des forces spéciales algériennes se poursuivait vendredi autour du complexe gazier d'In Amenas (à plus de 1300 km au sud-est d'Alger, près de la frontière libyenne) où sont toujours retranchés les assaillants islamistes qui avaient pris en otages des dizaines d'étrangers, dont des Américains.

La crise des otages reste "en cours" et est "sensible", a déclaré un responsable américain, en affirmant que "notre plus grande priorité est la sécurité des otages".

De son côté, la Maison Blanche a précisé que le président Barack Obama était "régulièrement mis au courant par son équipe de sécurité nationale" des développements en Algérie.

"Nous sommes en contact constant avec le gouvernement algérien, et nous avons dit clairement que notre plus grande priorité était la sécurité des otages. Le président a discuté de la situation avec le Premier ministre (britannique David) Cameron hier", a rappelé le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Tommy Vietor.

Evacuation aérienne

Une évacuation aérienne des survivants qui ont fui le site est également en cours. Le groupe pétrolier britannique BP (qui exploite ce site aux côtés du norvégien Statoil et de l'algérien Sonatrach) a ainsi annoncé vendredi que trois vols avaient quitté l'Algérie jeudi avec onze de ses employés ainsi que "plusieurs centaines" de salariés d'autres entreprises et qu'un quatrième vol était prévu ce vendredi.

De son côté,  la Libye a annoncé le renforcement des mesures de sécurité sur ses installations pétrolières et gazières dans l'ouest et le sud du pays.

Les ravisseurs tentent de négocier

Le chef du groupe islamiste auteur de la prise d'otages en Algérie demande à la France de "négocier" la fin de la guerre au Mali et propose de libérer "les otages américains" contre des islamistes détenus aux Etats-Unis, a rapporté vendredi l'agence mauritanienne ANI.

Citant des sources au sein du groupe de Mokhtar Belmokhtar, ANI a affirmé que ce dernier propose "à la France et à l'Algérie de négocier pour l'arrêt de la guerre menée par la France dans l'Azawad (le nord du Mali)".

Belmokhtar propose en outre, selon les mêmes sources, "d'échanger les otages américains détenus par son groupe -les Signataires par le Sang-" contre un Egyptien et une Pakistanaise emprisonnés aux Etats-Unis pour des accusations liées au terrorisme.

Omar Abdel-Rahman (le cheikh aveugle) a été condamné à la prison à vie aux Etats-Unis en 1995 pour complot en vue d'attaquer des cibles new-yorkaises et d'assassiner l'ancien président égyptien Hosni Moubarak.

Aafia Siddiqui" est une scientifique pakistanaise emprisonnée aux Etats-Unis pour avoir tenté de tirer sur des soldats américains en 2008 en Afghanistan, alors qu'elle était détenue pour ses liens présumés avec Al-Qaïda.

Belmokhtar a fait cette offre dans une vidéo qu'il a enregistrée et qui "sera distribuée aux médias", ont précisé les sources citées par ANI.

Belmokhtar, surnommé "le Borgne", est l'un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a introduit dans le nord du Mali.

Le groupe menace de mener "plus d'opérations"

Parallèlement, le groupe islamiste armé qui a attaqué le site d'In Amenas a menacé de mener "plus d'opérations", selon un de ses porte-parole cité vendredi par l'agence mauritanienne en ligne Nouakchott Information (ANI).

"Tout en tenant compte des souffrances du peuple algérien, nous promettons au régime en place plus d'opérations", a affirmé le porte-parole des "Signataires par le sang". Il a appelé les Algériens "à se tenir à l'écart des lieux d'implantation des compagnies étrangères", car, a-t-il dit, "nous surgirons par où personne ne s'y attendra".

Les ravisseurs se présentent comme les "Signataires par le sang" de l'Algérien Mokhtar Belmokhtar, récemment destitué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

Ils ont assuré réagir "à la croisade menée par les forces françaises au Mali" mais une opération aussi complexe a de toute évidence été montée de longue date, bien avant l'intervention française au Mali, selon des experts.

Inquiétude

Les capitales occidentales n'ont pas caché leur inquiétude sur le sort de leurs ressortissants retenus par les jihadistes liés à Al-Qaïda. Ceux-ci avaient présenté la prise d'otages comme les premières représailles à l'intervention française au Mali lancée le 11 janvier.

Le ministre algérien a justifié le recours à la force en expliquant que les autorités avaient d'abord cherché une solution pacifique mais que les islamistes, venus de la Libye voisine, "lourdement armés", voulaient "quitter l'Algérie en emportant avec eux les otages étrangers" pour s'en servir comme "carte de chantage".

RTBF avec AFP
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Activités Présidentielle et Gouvernementales - Conseil des Ministres -

Éditorial de lucienne magalie pons



Pour information : compte rendu des deux derniers conseils des ministres

Source :  Site  officiel-Présidence de la République  - Rubrique actualités - :


Publié le 16 Janvier 2013
COMMUNICATION - LE CINQUANTENAIRE DU TRAITE DE L’ELYSEE - Le ministre délégué auprès du ministre des affaires étrangères, chargé des affaires européennes, a présenté une communication relative aux célébrations du cinquantenaire du traité de l’Elysée qui se tiendront à Berlin les 21 et 22 janvier 2013.
Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État

Publié le 09 Janvier 2013
PROJET DE LOI - ACCORD CADRE AVEC L’ESPAGNE SUR LA COOPERATION SANITAIRE TRANSFRONTALIERE - Le ministre des affaires étrangères a présenté un projet de loi autorisant la ratification de l’accord cadre entre la République française et le Royaume d’Espagne sur la coopération sanitaire transfrontalière.

 


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...