30 décembre 2012

Italie : Coup de Théâtre de Mario Monti dénoncé par Silvio Berlusconi comme un piège

 Sylvio Berlusconi                                                           Mario Monti


Nous ne savons pas lequel des deux aura un rappel su scène c'est-à-dire  la peau de l'autre en Février 2013, l'un  "jovialissimo" redress sa cravate en souriant gibs, l'autre  reste sérieux et sévère derrière  ses lunettes, mais ce n'est pas suffisant pour départager deux hommes dans un pays où la politique procède de coups de théâtres.et règle ses comptes en coulisses. 

                                                       
Éditorial de lucienne magalie pons

Revenons un peu en arrière pour nous remémore "la politique à l'Italienne" de ces dernières semaines , une pièce qui se joue en Italie et en Europe avec en vedette des stars  politiques ( et certains figurants politiques minoritaires)  dont le talent est diversement apprécié  selon que les spectateurs trouvent  côté cour ou côté jardin, autrement dit à gauche ou à droite.



Bien sûr Berlin avait  ressenti un certain malaise à l’annonce d’un départ de Monti,  un retour de Berlusconi menacerait d’aller à l’’encontre de la volonté  allemande qui  est  d’imposer une discipline budgétaire toujours plus étroite dans la zone euro, et une certaine presse allemande en regrettant la démission de Mario Monti  dénonçait  le come-back de Berlusconi comme le risque ou le danger du  retour du scandale sur la scène politique Italienne 
Quand au ministre Allemand des Affaires Etrangères,  Guido Westerwelle , il estimait dans le même temps   selon la presse AZllemande  que  … :  «L'Italie ne doit pas s'arrêter sur la voie des réformes alors qu'elle a fait les deux tiers du chemin à parcourir. Cela plongerait non seulement l'Italie, mais aussi l'Europe dans une zone de turbulences».


Les investisseurs aussi  avaient mal réagi  lors de  l'annonce de la démission du Président du Conseil Italien, et à cette époque Mario Monti avait tenu à les rassurer. «Les marchés n'ont pas à craindre un vide politique», avait  assuré Mario Monti à Oslo, en marge de la remise du prix Nobel de la paix.

De même il s’était employé à rassurer ses homologues européens inquiets de le voir partir, ,entre autres en premier lieu  la « gracieuse » chancelière Allemande Angela Merkel, tous  inquiets de le voir partir, à l'image de la chancelière qui  maintient l’alerte sur la  crise de la  zone euro , qui pour elle est encore pré sente, alors  que pour la France elle est dejà  derrière nous , selon les circonstances..

Bon bref, Mario Monti, après avoir rassuré ses homologues a finit par démissionner en fin de semaine dernière..  et tout aussitôt il    s’est placé en éminence grise de la politique Italienne, pour bien démontrer à ses partenaires européens partisans de la rigueur et de l’austérité,  qu’il ne jetait pas le manche après la cognée, et qu’il se tenait toujours prêt avec un programme   prêt à veiller au grain de la zone euro.
Il faut aussi rappeler que le couple  « Sarkomerkel » avait « mis toute la gomme »    pour déloger Berlusconi de la Présidence Italienne, et pour inciter l’un des leurs Mario Monti à jouer un rôle de premiuer plan en Italie, et ce fût ainsi que Mario Monti se présentât   aux législatives de  …. Et depuis approiuvé notamment en  Allemagne pour ses «réformes courageuses», Mario  Monti est cité par Berlin comme un exemple pour les pays de la zone euro en difficulté, d’où un concert de  compliments  qui ne tarit pas pour le louer dans les instances européennes.
Ainsi pour ne citer qu’un exemple, le Président du Conseil Européen Herman Van Rompuy  a déclaré : «Mario Monti a été un excellent premier ministre pour l'Italie, et j'espère que les politiques qu'il a mises en œuvre se poursuivront …. Il n'y a pas d'alternative à ce que fait M. Monti»…

ll est certain que Mario Monti se sent conforté dans ses intentions par le soutien élogieux et l’ espoir   que ses pairs européens manifestent à son égard et placent en lui, pour eux l’avenir de l’Italie   et par  suite  celui de la zone euro, est entre ses mains

Si Mario Monti  présente pour eux comme l’incarnation de la stabilité en Italie et le sauveteur de la zone euro, par contre le retour éventuel de  Silvio Berlusconi se présente dans leur esprit comme un  épouvantail cauchemardesque pour l’avenir de l’Italie et la zone euro..

L’ancien chef du Gouvernement Italien Mario Monti ne pouvait pas laisser ses grands copains européens se ronger les sangs plus longtemps  et après une semaine de tractation souterraines en Italie,  il  a annoncé, au cours d’une conférence de presse  « impromptue »  à Rome,  vendredi 28 décembre, avoir accepté d'être à la tête d'une coalition centriste aux législatives des 24 et 25 février. "Je m'engagerai pour garantir le succès de cette opération", a-t-il  promis.

Cette conférence « impromptue »  est intervenue   à l'issue d'une  dernière rencontre de quatre heures avec des représentants de groupements centristes et d'organisations civiques.

L'ancien président du Conseil, qui a démissionné une semaine plus tôt, lève ainsi un peu le voile sur ses ambitions : si sa coalition remportait les législatives, il pourrait prendre la tête d'un nouveau gouvernement.

 Mario Monti a tenu aussi  à souligner qu'il n'était "pas en train de créer un nouveau parti" mais "un rassemblement pour faire travailler ensemble" les différentes forces qui soutiennent déjà son programme  "Changer l'Italie, réformer l'Europe.

Mais les commentateurs font remarquer  de leur côté que si « sa coalition » remportait les lesgislatives en février 2013, Mario Monti pourrait prendre la tête du nouveau Gouvernement en ajoutant  pour certains  qu’il  lève ainsi un peu le voile sur ses ambitions : si sa coalition remportait les législatives, il pourrait prendre la tête d'un nouveau gouvernement.


Ben voyons !  Silvio Berlusconi  plus direct  a considéré  qu’il s’agissait d’une volte face de Mario Monti et il a vivement  accusé samedi Mario Monti de faire le jeu de la gauche pour reprendre le pouvoir.

La réaction de Silvio Berlusconi ne s’est pas fait attendre :

 Samedi après-midi à la Gare Centrale de Milan,  Silvio Berlusconi   a parlé, à la gare centrale de Milan, il s’est élevé contre le   « piège »  ainsi tendu  par Mario Monti aux Italiens pour faire gagner la gauche et continuer son programme « de taxation des hauts revenus et d'économies.’

Pour  Silvio Berlusconi  il s’agit d’un piège, il a ajouté qu'il ne pensait pas que les électeurs tomberaient dans ce « piège ».

 Silvio Berlusconi  comme on le sait n’a jamais manqué ces derniers temps  d'attaquer les mesures de rigueur et les hausses d'impôts décidées par Mario  Monti  qu’il décrit comme  « « accroupi » devant l'Union européenne.

Reste que la campagne « populiste »  de Silvio Berlusconi  décrite cantonne à 15/16% des intentions de vote dans les sondages et qu’  une coalition dirigée par Mario  Monti aurait  un potentiel électoral  pouvant aller selon certaines estimations  jusqu’à  24%, ce qui en ferait le deuxième parti italien derrière la formation de centre gauche Parti démocrate, créditée d'un peu plus de 30%.

En fait Silvio Berlusconi a en gros à  rattraper  6 à 8 points pour talonner la nouvelle coalition de Mario Monti dont on ne peut à ce jour apprécier vraiment la solidité.

Les partis Italiens nous ont habitués à tellement de rebondissements  ou revirements du jour au lendemain que nous préférons voir se dérouler les évènements, comme au spectacle.

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 Revue de Presse :
 


Mario Monti fait le jeu de la gauche, accuse Silvio Berlusconi
Le Nouvel Observateur
Silvio Berlusconi a accusé samedi Mario Monti (photo), son successeur à la tête du gouvernement italien qui briguera un nouveau mandat dans deux mois, de faire le jeu de la gauche. /Photo prise le 29 décembre 2012/REUTERS (c) Reuters. par Catherine ...
Le Nouvel Observateur
Mario Monti, qui en tant que sénateur à vie ne pourra pas briguer un siège à la Chambre des députés, a précisé qu'il était prêt à accepter "d'être nommé chef de cette coalition" qui, selon lui, pourrait obtenir un "résultat significatif" lors des ...




Le journal du Vatican apporte son soutien à Mario Monti
Le Monde
L'Osservatore romano, le quotidien du Vatican a apporté, jeudi 27 décembre, son soutien à Mario Monti, le chef du gouvernement italien démissionnaire. Le journal insiste notamment sur le choix de l'expression "montée en politique" utilisé par l'ancien ...
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Italie: Le journal du Vatican apporte son soutien à Mario Monti
AFP
CITE DU VATICAN — Le quotidien du Vatican a apporté jeudi son soutien marqué à Mario Monti en estimant que l'expression "montée en politique" choisie par ce dernier pour illustrer sa démarche est "un appel à retrouver le sens le plus noble de la ...
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Pour comprendre le présent il est utile de revenir sur le passé : voici quelques articles et éditos anciens :
La stratégie de Mario Monti pour demeurer au pouvoir
La Tribune.fr
Mario Monti semble prendre ses marques pour entrer dans l'arène électorale. Celui qui va démissionner de son poste de président du conseil italien une fois le budget voté, vraisemblablement à la fin de la semaine, multiplie les signes d'une future ...
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Italie Mario Monti : « Elisez mon programme ! »
Bien Public
Comment s'imposer au cœur d'une campagne électorale sans être candidat ? Mario Monti a donné dimanche une réponse originale : dévoiler un programme de gouvernement, déjà surnommé “l'Agenda Monti”, par rapport auquel tous les partis politiques ...
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Le président italien du Conseil Mario Monti a démissionné
RMC.fr
ROME (Reuters) - Le président du Conseil italien, Mario Monti, a démissionné vendredi après le vote du budget par le Parlement, comme il l'avait promis, après 13 mois passés à la tête du gouvernement, ouvrant la voie à des élections générales en février.
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 Pour mieux savoir ou  étaient  il y a environ   une quinzaine de jours   Mario Monti , Sylvio Berluconi et  les acteurs et partis politiques en présence, nous avons sélectionné un éditorial     de Nicolas Barré intitulé «  Le trésor de Monti », nous pensons que Nicolas Barre ne s’offusquera pas que nous reproduisions  ci-dessous son « édito » en copié/collé :
 

Le trésor de Monti

Par Nicolas Barre | 10/12 | 07:00 | mis à jour à 14:10 |
Le pire qui puisse arriver à l'Italie serait de retomber dans une crise politique qui lui ferait perdre de nouveau la confiance des investisseurs et briserait l'élan des réformes engagées par Mario Monti. Ce risque, la Botte le doit ironiquement à celui que les marchés financiers ont littéralement chassé du pouvoir en novembre 2011. Silvio Berlusconi, qui, aujourd'hui, fait éclater « l'étrange coalition » qui gouverne l'Italie, avait dû céder son siège à l'économiste Mario Monti parce que son pays était en train de perdre l'accès aux marchés de capitaux. Il laissait un Etat au bord de l'asphyxie et qui, par sa taille, menaçait de faire plonger la zone euro dans le chaos.
On sait, depuis, ce que « vaut » Mario Monti : sa crédibilité a permis de faire baisser les taux d'intérêt sur la dette italienne à long terme de plus de 250 points de base. C'est énorme. Le garrot des marchés s'est desserré. Mais ce « trésor de confiance » est précaire. Certes, les chances, ou plutôt le risque, que Silvio Berlusconi , 76 ans, revienne au pouvoir sont quasi nulles. Ayant laissé un pays en ruine il y a treize mois, les électeurs ne sont pas près de lui offrir un mandat de plus. En outre, son retour en politique, quelques semaines après avoir promis le contraire, coïncide trop commodément avec son agenda judiciaire. Condamné à quatre ans de prison pour fraude, il fait face à un autre procès pour abus de pouvoir et prostitution. Enfin, une bonne partie de son camp, au centre et à droite, ne souhaite en réalité qu'une chose : rompre avec le « berlusconisme ».
Pour discrédité qu'il soit, « il Cavaliere » soulève néanmoins de vraies questions sur la stratégie économique de l'Italie. La rigueur extrême va faire chuter la croissance de 2,3 % cette année. Le taux de chômage tourne autour de 11 % et frappe plus d'un jeune sur trois. Enfin, comme d'autres en Europe, Monti a beaucoup plus augmenté les impôts (105 milliards d'euros en deux ans) que réduit les dépenses publiques (43 milliards d'euros). Un débat existe à Rome comme ailleurs sur les limites de cette stratégie de rigueur. Débat d'ailleurs avivé par la reprise des Etats-Unis qui, eux, ont privilégié la croissance à l'assainissement des comptes publics.
A moins que Mario Monti ne décide, dans un ultime coup de théâtre, de se lancer en politique, ce sont ces défis qui attendent son successeur le plus probable : le secrétaire du parti démocrate, Pier Luigi Bersani, victorieux aux primaires du parti. Mais le plus compliqué pour cet ex-communiste sera de garder intact le « trésor de confiance » légué par Monti. Or il a une montagne à gravir et peu de temps devant lui pour atteindre le degré de crédibilité du « Professore ».
 Écrit par Nicolas BARRE
Directeur délégué de la rédaction
nbarre@lesechos.fr

 


Europe : une lueur d'espoir, dans une construction branlante, selon les médias européens

Éditorial de lucienne magalie pons


Il faut bien en fin d’année que les médias européens pour une fois au moins se montrent optimistes, d’après Euro/topics,  il  s’agit  d’une « Lueur d’espoir au terme d’une année de crise »

 Mais  pour notre part nous pensons que dès la deuxième quinzaine de JaNvier 2013  au plus tard, que les journalistes après avoir évacué les dernières vapeurs de champagne  des festivités de fin  et de début d’année cumulées,  recommenceront à faire remonter leurs  biles au vu de la politique Européenne et  qu’ils  tenteront de nous en faire ressentir l'amertume    dans leurs articles.

Tout ceci est à prendre d’où  ça vient,  nous sommes blindés pour encaisser les bonnes comme les mauvaises nouvelles depuis des décennies.

Aussi nous ne pouvons mieux faire que de vous proposer de lire, si vous le souhaitez, les  interprétations des  différents sons de  cloches européennes qui égrènent   chacun  à leur façon « une lueur d’espoir » de manière du reste assez discordante, en effet  les uns se félicitent que contre toute attente, dans une « construction branlante »   nous ayons réussi à sauver sauvé  l’euro , que la Grèce en état de quasi faillite, l’Italie   sur les rotule prête à plonger dans la faillite et l’Espagne au bord du gouffre, en proie à des manifestations violentes,  se soient finalement remis sur pied, en soulignant pour certains que les politiques de l’UE et de ces pays ont  rempli leur mission  en obtenant ce qu’ils « voulaient imposer », il est même écrit dans un article que ‘L’amour du prochain doit braver la crise » (sic), si l’amour du prochain consiste à imposer des plans d’austérité et de rigueur nous nous autorisons à dire qu’il s’agit alors d’un « amour vache » de chez Vache.

Revue de presse :
Source :
Euro|topics: Lueur d'espoir au terme d'une année de crise (28/12/2012)

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Revue de presse européenne du 28/12/2012

À LA UNE
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Lueur d'espoir au terme d'une année de crise

La Grèce reste dans l'Union monétaire, l'euro existe toujours et l'UE a forgé quelques compromis. Pour les chroniqueurs, 2012 a été une année de crise étonnamment stable, qui a su déjouer les augures les plus sombres, même si de nombreux problèmes restent irrésolus.

Wprost - Pologne
La zone euro a survécu
A plusieurs reprises en 2012, la zone euro semblait proche du naufrage et pourtant les choses se sont arrangées d'une manière ou d'une autre, résume Michał Kobosko, rédacteur en chef du magazine d'information conservateur Wprost, qui considère le parcours imprévisible de la zone euro comme le phénomène le plus étonnant de l'année : "Ce fut une année étrange. Une année qui a débuté avec des décisions hâtives, notamment parce que tout semblait facilement prévisible. Et malgré tout, de nombreux événements se sont déroulés différemment. Nous savions déjà à l'avance, d'une certaine façon, que la zone euro survivrait. Et pourtant, nous avons assisté à un thriller politique et économique insensé. La Grèce devait chuter et pourtant elle s'est relevée. L'Italie était à genoux, le Portugal devait annoncer sa faillite et l'Espagne descendait dans la rue pour manifester. Enfin, les politiques ont quand même rempli leur mission en maintenant sur pied cette construction branlante. ... Et en obtenant ce qu'ils voulaient imposer." (28.12.2012)
» informations complémentaires (lien externe, polonais)
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Tous les textes disponibles de » Michał Kobosko

Les Echos - France
La crise financière a été contenue
Le président de la BCE Mario Draghi et son homologue américain Ben Bernanke sont parvenus à contenir la crise financière en 2012, écrit le journal économique libéral Les Echos, qui estime que la politique doit maintenant faire ses devoirs et résoudre la crise économique et sociale : "Ils ont su donner une perspective crédible à des investisseurs au bord de la crise de nerfs. Ils ont ainsi pris le relais de dirigeants politiques orphelins de leur principal moyen d'action, le levier budgétaire, et empêtrés dans des problèmes de gouvernance insolubles. ... Pour autant, on aurait tort de considérer les banquiers centraux comme des magiciens. ... Les grands argentiers n'ont pas le pouvoir de réparer le moteur économique, ils peuvent seulement y injecter du carburant pour qu'ils ne tombent pas en panne sèche. En clair, la fin de la crise sur les marchés ne signifie pas que les temps difficiles sont derrière nous, mais que nous avons un peu plus de temps pour les affronter. Aux politiques d'en faire bon usage pour mener à bien les réformes qui s'imposent et retrouver leur crédit perdu." (28.12.2012)

Imerisia - Grèce
Léger optimisme en Grèce
Malgré toutes les prévisions qui tablaient sur une sortie de la Grèce de la zone euro en 2012, le pays est parvenu à rester à flots, analyse le journal économique de centre-gauche Imerisia : "Même au cours de cette nouvelle année, nous ne nous laisserons pas abattre, même si la plupart des citoyens ont beaucoup souffert. La Grèce reste membre de la zone euro et les puissants d'Europe montrent leur solidarité de différentes façons. … Il est certain qu'une période difficile attend les citoyens grecs. À partir des premiers jours de la nouvelle année, ils assisteront à la baisse de leurs revenus et à l'augmentation du nombre de chômeurs. Mais il y a un changement sur le plan psychologique : le versement de la prochaine tranche de crédit et les décisions claires du gouvernement créent un autre climat. On n'a pas résolu le problème de l'économie grecque, mais après plusieurs années de récession, on peut certainement distinguer quelques légers signes d'optimisme." (27.12.2012)
» article intégral (lien externe, grec)
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Tous les textes disponibles de » Thanasis Papadis
Suivre les débats » La Grèce noyée sous l’austérité

Spiegel Online - Allemagne
La croissance prime désormais sur l'inflation
Le nouveau Premier ministre japonais Shinzo Abe est la personne de l'année 2012 car il a su placer la croissance de l'économie avant la lutte contre l'inflation, estime Wolfgang Münchau sur le site d'information Spiegel Online : "Si l'on porte à l'avenir un regard rétrospectif sur 2012, on constatera que le grand évènement n'aura pas été le troisième anniversaire de la crise de l'euro mais la réorientation la plus radicale de la politique économique de notre génération. … Le fait que l'on se soit détourné du principe de la stabilité des prix, que l'on considérait auparavant comme l'objectif principal de la politique monétaire. … Si la croissance nominale augmente, alors que le taux d'endettement diminue. Avec une croissance zéro et une inflation nulle, le taux d'endettement ne diminue pas. C'est le problème du Japon et aussi celui des pays d'Europe méridionale. Ils n'échappent à la dette ni par la croissance ni par l'inflation. D'où l'idée que les banques centrales privilégient l'objectif de la croissance nominale à celui de la stabilité des prix. … Il est toutefois d'une importance cruciale que le consensus politique change dans l'un des plus grands et plus importants pays industriels de la planète. Cela s'est produit au Japon, et je crois y distinguer une tendance mondiale. C'est pourquoi j'ai choisi Abe, car celui-ci incarne le plus fortement cette tendance." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Wolfgang Münchau

Cinco Días - Espagne
Plus de pauvreté et moins de démocratie pour les Espagnols
Pour les Espagnols, la crise économique s'est aggravée en 2012. Les conservateurs du Parti populaire au pouvoir depuis un peu plus d'un an attisent les conflits dans la société, estime le journal économique de centre-gauche Cinco Días : "L'Espagne a toujours été un pays avec un chômage structurel relativement élevé et une faible productivité, de telle sorte que les produits, en dépit de bas salaires à l'échelle européenne, n'ont jamais été vraiment compétitifs. Vis-à-vis de la crise économique internationale, sans la possibilité de dévaluer la monnaie, on a réagi avec la plus simple des réponses : la réduction des salaires, l'augmentation de tous les impôts et une cure d'austérité qui, en raison de l'idéologie de ce gouvernement, s'est accompagnée de fortes atteintes aux droits civiques. … Si le gouvernement s'obstine à suivre sa position absolutiste et vaniteuse, il ne fera qu'attiser un peu plus la grogne sociale et installer dans la durée des mouvements de protestation. Il sera le seul responsable des conséquences." (28.12.2012)

Neue Zürcher Zeitung - Suisse
Les grandes puissances se défilent
Les grandes puissances de la planète ont été nombrilistes en 2012, commente l'essayiste Ulrich Speck dans le quotidien libéral-conservateur Neue Zürcher Zeitung. Difficile de dire quel pays sera garant de la sécurité internationale à l'avenir : "2012 a été l'année du report des grandes questions de notre temps. L'UE a trébuché de sommet en sommet ; la Grèce reste dans l'UE et l'euro existera encore en 2013. Aux Etats-Unis, tout le monde s'est concentré sur les élections présidentielles ; Washington a plutôt été passive sur le plan international. … Pour les administrations européenne, américaine et chinoise, le mot d'ordre a été : ne pas faire de faux pas. … La question qui continuera de nous préoccuper en 2013 et au-delà est donc la suivante : qui sera capable de préserver l'ordre dans le village mondial et disposé à le faire ? L'Amérique, garante de l'ordre libéral international depuis 1945, ne peut plus et ne veut plus le faire seule. L'Europe ne fait pas le poids sur la scène internationale. Les gouvernements russe et chinois ne semblent absolument pas disposés à dépasser des intérêts nationaux très étroitement définis pour assumer une responsabilité globale." (27.12.2012)
» informations complémentaires (lien externe, allemand)
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Tous les textes disponibles de » Ulrich Speck

Elsevier - Pays-Bas
Un bon Européen doit penser national
Au regard des conflits auxquels les Etats membres de l'UE ont été confrontés dans la gestion de la crise, le blog UE du magazine ultraconservateur Elsevier recommande de faire preuve d'un égoïsme sain : "Les diplomates des grands pays comme l'Allemagne, la France et la Grande-Bretagne peuvent jouer à un jeu plus subtil que celui de l'Espagne ou de la Pologne, en raison de leur statut de superpuissance. Surtout les Français, qui sont très raffinés dans leur manière d'imposer leur volonté. ... Mais ce que les autres Européens trouvent tout à fait normal suscite un sentiment de gêne pour de nombreux Néerlandais. Ils pensent qu'il vaudrait mieux qu'à Bruxelles, les pays membres soient plus disposés à faire des compromis. Sinon, cela signifie que l'on est anti-européen, impoli ou que l'on se comporte comme un provincial ou un 'nationaliste'. ... Mais si l'on est disposé à faire des sacrifices et que l'on se montre docile comme un bon chien, on parvient juste à se faire dépouiller à Bruxelles. ... Pour réussir à Bruxelles, il faut agir en tant que représentant des intérêts de son propre pays et de ses propres citoyens." (22.12.2012)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Pays-Bas, » Europe
Tous les textes disponibles de » Arendo Joustra



Mladina - Slovénie
La vitalité retrouvée des Slovènes
2012 est l'année au cours de laquelle le peuple slovène a retrouvé sa vitalité, résume l'hebdomadaire de gauche Mladina. Selon la revue, l'actuelle vague de protestation a montré le retour du plaisir dans le pays : "Les gens qui descendent dans la rue aiment protester, se révolter. Ils savourent leur confiance en eux, la coopération, le potentiel de la démocratie. Ils se réjouissent de leurs banderoles et de leurs revendications, de leur activisme, de leurs initiatives, et de la vitalité de leurs manifestations. Ce sont des gens qui sont contents de faire partie du peuple défiant et d'un rassemblement citoyen. … Ce sont des gens qui sont heureux d'être plus heureux que l'élite politique et qui sont en mesure de s'imaginer que cette élite commence à s'inquiéter. … Le message des protestations est clair : nous en avons assez de cette élite politique, pour laquelle l'avenir, les alternatives, et tout ce qui ne représente pas une version idéalisée de ce qui existe déjà, ne peuvent être que catastrophiques." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, slovène)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Mouvements Sociaux, » Société, » Slovénie
Tous les textes disponibles de » Marcel Stefancic



Salzburger Nachrichten - Autriche
L'Autriche est moins corrompue
Les grands procès pour corruption ont dominé la vie politique autrichienne en 2012. Les citoyens doivent toutefois se garder de réagir en boudant la politique dans une année 2013 riche en élections, car l'élucidation des scandales progresse, écrit le quotidien chrétien-libéral Salzburger Nachrichten : "Si en cette fin d'année on passe une nouvelle fois en revue les pages politiques et judiciaires de l'année écoulée, une impression insistante se confirme : il n'y a jamais eu autant de corruption. Cela a pour conséquence la grogne de l'opinion publique, et le plébiscite immédiat de tout nouvel acteur gagnant la scène politique, même si celui-ci s'appelle Franck Stronach. C'est avec cette situation que commence l'année électorale 2013. Il y a pourtant des motifs d'optimisme. Car dans l'élucidation de la corruption, l'Autriche est peut-être déjà plus avancée qu'on ne le dit. … Les partis doivent ouvrir leurs comptes. L'Autriche est devenue plus propre." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Élections, » Justice, » Autriche
Tous les textes disponibles de » Andreas Koller

Dilema Veche - Roumanie
Pas d'amélioration en 2013 pour la Roumanie
En Roumanie, le président Traian Băsescu et le Premier ministre Victor Ponta, ainsi que leurs partisans respectifs, se livrent depuis cet été à une lutte de pouvoir acharnée. Pour le pays à la dérive, l'année 2012 est une année perdue et 2013 ne sera pas meilleure, estime l'hebdomadaire Dilema Veche : "Le nouveau gouvernement devrait se mettre au travail … et les citoyens devraient remarquer que le calme est revenu dans leur vie, et que la télévision n'annonce pas des catastrophes et des tentatives de coup d'état chaque jour. Je doute néanmoins que cela se passe ainsi. … Nos dirigeants n'ont qu'une chose en tête : ils ne veulent pas avoir à rendre de comptes sur le plan juridique, ils veulent se partager les recettes fiscales et se délecter du pouvoir. Ils iront même jusqu'à oublier leur frustration à l'égard du président Traian Băsescu - celle qui fut leur moteur sur le plan politique au cours des années précédentes. … Et même Băsescu voudra s'immiscer, plutôt que d'agir de manière conciliante, comme la constitution le lui impose." (28.12.2012)
» article intégral (lien externe, roumain)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Élections, » Roumanie
Tous les textes disponibles de » Mircea Vasilescu


L'amour du prochain doit braver la crise
Peur, inquiétude et égoïsme ont marqué la vie des Bulgares en 2012, résume le quotidien Trud, qui réclame plus d'amour de son prochain pour l'année à venir : "La peur refoulée, l'inquiétude et le doute ont rendu la société bulgare plus agressive. Nous avons vécu en vase clos et perdu la compassion. La peur a détrôné l'amour du prochain, cette envie naturelle d'aider quelqu'un dans le besoin. … C'est pourquoi nous devrions faire en sorte, l'année prochaine, d'être plus attentifs aux autres et de toujours trouver la force d'accorder un sourire, de tendre une main secourable, car c'est fondamental. Peu importe qu'on soit plus pauvre ou plus riche en 2013, nous devons réussir à balayer la peur et la haine de notre cœur, pour céder la place à nouveau au bon qui est en chacun de nous. Que l'économie se porte mieux en 2013 ou pas, les clés pour une vie meilleure se trouvent dans nos âmes. Que 2013 soit l'année de la raison et du bien !" (20.12.2012)
» article intégral (lien externe, bulgare)

Fugue : Camille l'un des deux llycéennes fugueuses a fait sa réapparition

Éditorial de lucienne magalie pons






Elles sont assez  jolies ces deux jeunes lycéennes qui avait disparues il y a déjà deux semaines, depuis le 4 décembre, et nous venons d’apprendre au grand soulagement général, que  l’une d’entre elle, Camille vient d’être retrouvée et récupérée le 29 décembre dans  la soirée par sa famille  à Notre Dame-des-Landes dans la zone de construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) où elle avait rejoint les opposants à ce projet, selon ce qu’a indiqué dimanche  le parquet du Puy-en-Velay, la jeune fille de 17 ans Camille, avait elle même appelé ses parents pour leur indiquer où elle se trouvait,


Camille, qui a été examinée au service des urgences d'un hôpital d'Angers dans la nuit de samedi à dimanche et qui a également été vue par un pédopsychiatre à la demande du parquet "est en bonne santé et va très bien", toujours selon le procureur.


 Quant à l’autre lycéenne,  Geneviève, 16 ans, qui avait quitté son lycée du Puy en compagnie de Camille  elle se trouverait toujours à Notre-Dame-des-Landes, au nord de Nantes, mais elle n'a pas rejoint sa famille, a également indiqué le procureur.


Camille  devrait être entendue par les enquêteurs dès son retour au Puy-en-Velay  concernant notamment  la situation de sa camarade de fugue.


Rappelons que les deux camarades fugueuses de 16 et 17 ans  avaient prétexté une visite à l'infirmerie de leur lycée le 4 décembre vers 9 heures pour prendre la poudre d’escampette 


La police avait reconnu lundi 24 décembre qu’une fugue de plus de quinze jours est toujours inquiétante, une enquête pour disparition de personne avait été ouverte.

Nous imaginons la grande inquiétude des parents, leurs angoisses et la torture de cœur et d’esprit auxquelles les deux jeunes filles ont soumis leurs parents, par leur comportement cruels et  égoïstes et irresponsables,  non seulement envers leurs parents, mais encore envers la société 


Nous imaginons aussi leur soulagement et leur tendresse quand  les parents de Camille  ont accueillie  leur fille et  nous ne doutons pas que les parents de Geneviève feront de même.


Mais nous qui faisons partie de la société nous avons aussi été inquiets et nous sommes heureux de ce dénouement,  nous aussi nous sommes soulagés, mais tout de même notre bon sens est heurté par le comportement irresponsable de ces deux lycéennes.


Enfin il faudrait que l’enquête révèle ce qu’elles ont fait pendant plus de quinze jours, comment et de quoi ont-elles vécues ?, avec qui ?,  dans quelles conditions ? …,  bien sûr on ne demande pas que la police où la justice révèlent ces informations aux médias, mais au moins que les parents soient exactement informés.


Elles sont certes assez  jolies,  mais pardonnez-moi pour ce qu’elles ont fait on  peut  bien  dire aussi qu’elles se  sont conduites comme   des têtes à claques,  certes il est interdit de corriger physiquement des enfants et même des adultes, si c’était mes filles évidemment je ne leur donnerai pas une claque, mais je suis sûre qu’elles entendraient leurs  quatre vérités.

Actualisation : la seconde lycéenne a téléphoné à sa mère et a fait savoir qu'elle n'entend pas renter dans l'immédiat : Ben voyons ! faut surtout pas  vous  gêner  mademoiselle, "sans gêne", vos parents sont trop gentils, vous êtes mineure ce n'est pas vous à leur dicter votre conduite.

La seconde lycéenne en fugue appelle sa mère mais refuse de rentrer

TF1 - ‎Il y a 21 minutes ‎
La mère de Geneviève, la lycéenne du Puy-en-Velay (Haute-Loire) en fugue depuis le 4 décembre, a tenté en vain dimanche de convaincre au téléphone sa fille de revenir et demande aux adultes qui l'entourent de la "compassion", au cours d'un entretien ...





 

Jean-Marc Ayraut annonce un nouveau dispositif, suite à la censure de l'article 12 par le Conseil Constitutionnel ( finances 2013)

Éditorial de lucienne magalie pons



Le Projet de loi de finances  ainsi que le projet de loi de finances rectificatives  pour 2012, avaient été adoptés de manière définitive par le Parlement les 19 et 20 décembre  dernier.
  

Saisi par le Groupe UMP de l’Assemblée Nationale qui considérait que l’article 12  présentait « un caractère confiscatoire » , le   Conseil constitutionnel,  a censuré samedi 29 décembre la contribution à 75% sur les revenus annuels de plus d'un million d'euros, mais  en estimant  que le projet de loi de finances 2013 souffre  d'une "méconnaissance de l'égalité devant les charges publiques",( ndlr sans reprendre le terme « un caractère confiscatoire »), selon le communiqué diffusé par l'institution.


,Ce  n’est donc pas, comme les médias de droite et l’opposition UMP le laissent supposer,  dans des écrits et déclarations ambigus,  le principe de la taxe à 75%  que la décision du Conseil Constitutionnel a censuré mais le mécanisme de calcul de cet impôt., Les membres du Conseil Constitutionnel ne se sont pas prononcés   sur le caractère "confiscatoire" de cette taxe, que dénonçaient les parlementaires UMP, mais ils  ont jugé qu'elle générait une rupture potentielle d'égalité entre deux foyers fiscaux parce que la contribution exceptionnelle était calculée par personne physique alors que l'impôt sur le revenu, lui, était calculé par foyer fiscal.


 Dans son communiqué lle Conseil Constitutionnel explique que  "deux foyers fiscaux bénéficiant du même niveau de revenu issu de l'activité professionnelle pouvaient se voir assujettis à la contribution exceptionnelle de solidarité ou au contraire en être exonérés selon la répartition des revenus entre les contribuables composant ce foyer."


Portée  de la censure de l’article 12

 
En clair, les membres du Conseil Constitutionnel   ont décidé de censurer l'article 12 du projet de loi de finances pour 2013 qui comprenait la taxation à 75% des revenus dépassant un million d'euros annuel, en raison du mécanisme de calcul de cete taxe en jugeant  qu'elle générait une rupture potentielle d'égalité entre deux foyers fiscaux parce que la contribution exceptionnelle était calculée par personne physique alors que l'impôt sur le revenu, lui, était calculé par foyer fiscal.


Par contre, la nouvelle tranche marginale à 45 % de l'impôt sur le revenu, a en revanche été jugée conforme à la Constitution.


 Nous ne voyons pas nous dans la décision du Conseil Constitutionnel  un désaveu de la politique budgétaire et fiscal de la politique du Gouvernement comme le voudraient faire croire  les UMP et  les milieux de droites, médiatiques et politiques.

Ce que nous y voyons ,  c’est l’exercice tout à fait normal  par le Conseil Constitutionnelle de l’examen de  la régularité  et de la conformité des lois par rapport aux principes de la Constitution,  en l’occurrence  au principe de l’égalité,  l’égalité fiscale en ce qui concerne l’application de l’article 12 ,  laquelle  effectivement comme l’on jugé les membres du Conseil Constitutionnel  générait,  en raison du mécanisme de calcul de  la  taxe de 75 % , une rupture potentielle d'égalité entre deux foyers fiscaux parce que la contribution exceptionnelle était calculée par personne physique alors que l'impôt sur le revenu, lui, était calculé par foyer fiscal.

Il est donc exagéré d’interpréter cette censure cime un  recalage, un désaveu,  un revers, ou une censure de la politique de François Hollande et de son Gouvernement, le Conseil Constitutionnel du reste ne prononce pas ses décisions dans cette optique qui n’est pas de son ressort, il les prononce en toute neutralité par rapport à la confomité des textes dont il est saisi avec la Constitution.


A notre avis cette censure qui prend des proportions politiques  dans les médias, n’est que  le déroulement normal d’une procédure d’examen de la constitutionnalité d’une loi.

Et c’est  tout à fait en considération de la Décision du Conseil Constitutionnel  que  le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault  , chef  de l’exécutif,  a annoncé samedi 29 décembre que le gouvernement présenterait dans le cadre de la prochaine loi de finances un "dispositif nouveau" pour faire appliquer cette mesure,  en assurant dans un communiqué  que ce nouveau dispositif serait "conforme aux principes posés par la décision du Conseil constitutionnel" ;


Par ailleurs,   Jean-Marc Ayrault a affirmé que le gouvernement comptait bien "respecter l'engagement du président de la République" et que le nouveau dispositif serait voté "avant la fin de l'année 2013."

De son côté Pierre Moscovici Ministre des finances et de  l'économie (cité par l'AFP), a assuré que  "La trajectoire de relèvement des finances publiques n'est pas compromise", en confirmant qu’   un nouveau dispositif de taxation des très riches en 2013.


Christian Jacob, chef des députés 'UMP, à l’Assemblée, qui se trouve à l'origine de la saisine du Conseil constitutionnel, a beau se réjouir  et  s' attaquer  directement au président de la République en déclarant : "En faisant croire aux Français qu'il redresserait la France en surtaxant les plus aisés de nos compatriotes, François Hollande les a bernés. (...) Avec cette décision, il vient de lui être rappelé que la stratégie du bouc-émissaire ne menait jamais à rien", et Gilles Carrez , Président de la Commission à l’Assemblée a beau estimer d’après lui  que c'est le "côté confiscatoire" de cette taxe que le Conseil Constitutionnel a condamné, et Jean-François Copé a beau se permettre d’appeler « solennellement »,  François Hollande à tirer « les leçons de ses échecs et à changer de politique" en ajoutant ."Pour la France, a-t-il ajouté, il est impératif qu'en 2013 François Hollande prenne conscience de son devoir et entreprenne enfin les réformes courageuses dont nous avons besoin.", il n’en demeure pas moins que tout ces propos UMP sont déplacés, exagérés, irrespectueux envers les institutions, et le Présidente de la République, de même que sont déplacées et  ridicules les manifestations d’enthousiasmes  et de  taclages  du Gouvernement  de certain membres de l’opposition sur les réseaux sociaux , Twitter notamment, comme celle de  Valérie Debord  ou  de Christian Estrosi

Mais comme on le sait les chiens aboient et la caravane passe.

De notre côté nous ne sommes pas toujours d’accord avec la politique du Pouvoir, quand c’est le cas, nous le faisons connaître  en restant dans les normes du respect dû au Chef de l’Etat, au Premier Ministre et aux membres du  Gouvernement, tout en faisant valoir nos arguments sans déborder du sujet où le dénaturer , mais  quand nous somme d’accord, comme dans le cas présent, avec les intentions du Gouvernement et  pour passer aux choses sérieuses  nous vous proposons de lire  ci-dessous, si vous le souhaitez, le Communiqué du Premier ministre relatif aux décisions du Conseil constitutionnel 29/12/2012, communiqué et de loin   beaucoup plus constructif  et responsable que les papotages des UMP :

Source : Portail du Gouvernement :

Décisions du Conseil constitutionnel relatives à la loi de finances pour 2013 et à la loi de finances rectificative pour 2012. :

« Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, prend acte des décisions du Conseil constitutionnel qui valident l’essentiel des dispositions de la loi de finances pour 2013 et de la loi de finances rectificative pour 2012.

Le Conseil constitutionnel écarte le grief d’insincérité soulevé par l’opposition parlementaire. La loi de finances pour 2013 repose sur des hypothèses macroéconomiques crédibles en matière de croissance et de recettes.

La loi de finances pour 2013 met en place les mesures de justice qui permettront le redressement des finances publiques, tout en assurant le financement des priorités du Gouvernement, l’emploi, la jeunesse, la sécurité et la justice.

Le Conseil constitutionnel a validé les grands principes de la réforme fiscale, et notamment :
– le renforcement de la progressivité de l’impôt sur le revenu (tranche à 45 %, plafonnement du quotient familial),
– l’alignement de la fiscalité des revenus du capital sur celle des revenus du travail,
– le rétablissement d’un impôt sur la fortune, injustement abaissé au bénéfice des plus aisés par le précédent Gouvernement,
– le rapprochement de l’impôt sur les sociétés payé par les plus grandes entreprises de celui acquitté par les PME,
– le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE), mesure centrale du Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi.
S’agissant :
- de la taxation à 75% de la part des revenus supérieurs à 1 M€, le Gouvernement proposera un dispositif nouveau conforme aux principes posés par la décision du Conseil constitutionnel. Il sera présenté dans le cadre de la prochaine loi de finances,
- du plafond spécifique des avantages fiscaux en faveur de l’investissement outre-mer, le gouvernement garantira un effort de soutien équivalent dès l’année 2013.
Les dispositions censurées ne remettent pas en cause les grandes lignes de l’équilibre budgétaire et de la trajectoire de redressement des comptes publics.

Fin du communiqué


Revue de Presse - ( quelques articles) :

  1. ·  
Le Monde ‎- il y a 20 heures
La mesure était l'une des promesses phares de François Hollande pendant la campagne présidentielle.
  1. Le Conseil constitutionnel annule une mesure fiscale phare du gouvernement
La Croix‎ - il y a 20 heures
  1. l'ISF recalé par le Conseil constitutionnel
Europe1‎ - il y a 2 heures

·  Le Figaro - Impôts : Le Conseil constitutionnel censure l'impôt à 75%

www.lefigaro.fr/.../05003-20121229ARTFIG00302-le-conseil-...
il y a 21 heures – Saisis par les parlementaires UMP, les Sages ont estimé que la taxe à 75% sur la fraction des revenus supérieurs à 1 million d'euros est ...

·  Le Conseil constitutionnel annule la taxe à 75%, camouflet pour ...

www.liberation.fr/.../le-conseil-constitutionnel-censure-la-taxation-a-...
il y a 15 heures – Le Conseil constitutionnel a infligé samedi un camouflet au président François Hollande en annulant la taxation à 75% pour les plus riches ...

·  Conseil Constitutionnel : tous les articles - Le Point

www.lepoint.fr/tags/conseil-constitutionnel
Suivez toute l'actualité de l'institution juridique : Conseil Constitutionnel, et retrouvez les dernières informations sur le sujet dans les articles du Point.

·  Le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75 % sur les hauts ...

www.france24.com/.../20121229-conseil-constitutionnel-justice-bud...
il y a 20 heures – Les Sages ont annulé, samedi, une des mesures phares de Hollande : la "contribution exceptionnelle de solidarité" qui devait s'appliquer aux ...

·  Budget 2013: le Conseil constitutionnel censure la taxation à 75 ...

www.lexpress.fr/.../budget-2013-le-conseil-constitutionnel-censure-la...
il y a 21 heures – Le Conseil constitutionnel, saisi par les parlementaires UMP, a censuré l'impôt à 75%, mesure emblématique de François Hollande.


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...