08 décembre 2012

ArcelorMittal : Le Programme Ulcos mal interprété par les syndicats, les élus, les médias et les autres ...

Éditorial de lucienne magalie pons



Voici un texte que j’ai envoyé par mail à  l’adresse de la rédaction de certaines radios qui  présentent  des émissions interactives sur des sujets d’actualités, en invitant les auditeurs à faire connaître leur opinion par téléphone en «direct »

En ce qui me concerne j’aimerais quelquefois intervenir, mais pour le moment et depuis plusieurs années je ne parviens jamais en « direct »,  et selon les sujets présentés j’ai pu entendre et noter  que ce sont souvent les mêmes auditrices ou  auditeurs qui parviennent à l’antenne puisque l’animateur ou l’animatrice les accueille en terrain de connaissances «  Ah : c’est vous Ma Chère X ….. Mon cher Z…… » , avec un empressement chaleureux qu’ils ne réservent  pas à des nouveaux sans doute considérés comme des intrus,  surtout lorsqu’ils émettent un avis contraire à l’esprit de l’émission.


Voici donc le texte :


Mesdames, Messieurs,

Vous sollicitez souvent vos auditeurs de vous faire part de leurs opinions en ce qui concerne notamment les sujets d’actualités.

Comme je suis souvent votre auditrice, j’ai suivi l’une de vos émissions qui traitait d’ArcelorMittal.

Or vos auditeurs qui intervenaient à l’antenne de même que certains de vos animateurs n’ont surtout abordé cette  question que  sous forme de polémiques en citant ou reprenant les formules verbales réactives des syndicalistes ou des politiques qui ont réagi  ou critiqué cette affaire.

Je tiens donc, si je puis me permettre, à vous donner mon opinion  sur  ArcelorMittal  , en me basant  sur les éléments de fond du dossier, situé  dans  son contexte et environnement actuel,  national et européen, en évoquant aussi ses perspectives d’avenir.

 Nous entrerons dans  vif du sujet après un rappel sur le Programme Ulcos : 

Le  Programme de recherche Ulcos, est avant tout un projet d’avenir industriel Européen porté par un consortium européen de 48 entreprises  européennes, dont ArcelorMittal.  Ce projet a  pour but de mettre au point un procédé de production de l'acier à la fois plus propre et plus efficace.


Techniques  du projet et objectif :

1° )Ulcos repose sur des contraintes techniques avec pour objectif   la protection environnementale :  d'une part, le recyclage d'une partie des gaz produits par les hauts-fourneaux et une alimentation de ceux-ci en oxygène pur, ce qui permet d'augmenter leur rendement ; d'autre part, la capture et le stockage du CO2 produit pour réduire l'impact environnemental. Les professionnels de la sidérurgie estimaient à 20 à 30% les gains de rendement qui peuvent en découler pour la production d'acier. Il  est  aussi censé permettre de réduire de 50% les émissions de CO2.

Les pays européens sont associés à ce projet, et   dans cette perspective,   il est prévu que le site de Florange  accueille -,  quand les conditions techniques seront remplies -, le démonstrateur industriel permettant de mettre au point le projet..



Le gouvernement voit dans ce "projet d'avenir" le futur du site sidérurgique, et a négocié sur cette base avec ArcelorMittal.

Les professionnels du secteur ont cependant  souligné qu'il faudrait au moins 18 mois avant que les essais ne puissent commencer, et qu'il ne s'agissait que d'un pilote pas nécessairement destiné à être pérennisé et que le   délai pourrait donc être encore plus long.

2°) le Financement du projet :

Enfin le   projet ULCOS  ne peut être mené à bout sans le financement Européen.

La  Commission  Européenne doit  le financer à hauteur de 260 millions d'euros, soit 45% de l'enveloppe globale. Le reste se répartit entre l'Etat français (150 millions), les collectivités territoriales (30 millions) les membres du consortium Ulcos (130 millions).

La Commission  Européenne  devait annoncer le 20 décembre les candidats retenus pour un financement européen parmi plusieurs projets similaires.


ArcelorMittal avait  envoyé mercredi 5 décembre une lettre à la Commission pour l'informer de sa décision. Cette lettre, que  francetv info s’est procurée  évoque "cinq points critiques de technique et de sécurité" qui rendent "impossible de déployer immédiatement cette technologie à l'échelle industrielle". 

Si les raisons techniques invoquées par Monsieur Mittal sont réelles, sa décision de retrait  d’ArcelorMittal du projet d’Ulcos de l’appel d’offre industriel Européen,   fait apparaître  qu’un chef d’entreprise responsable et prévoyant  préfère retirer actuellement  son entreprise d’un appel d’offre   dans lequel  il se trouve en concurrence avec d’autres entreprises en l’occurrence plus avancées,  en  se réservant pour l’avenir d’y concourir à nouveau   quand les  difficultés de recherches et les difficultés techniques auront été surmontées.

C’est  dans ce contexte que la  Commission européenne  a annoncé jeudi 6 décembre que le Groupe Arcelor Mittal  se  retirait  du  projet industriel Ulcos.

*Se retirer d’un appel d’offre industriel Européen n’est pas abandonner le Projet  ULCOS*
.
"ArcelorMittal a informé la Commission qu'il retire le projet Ulcos à cause de difficultés techniques", a indiqué à l'AFP Isaac Valero, porte-parole de la Commissaire en charge du Climat, la Danoise Connie Hedegaard. "Ulcos pourrait concourir au prochain appel d'offres qui sera lancé l'an prochain", a-t-il précisé.


Pour autant le projet n’est pas abandonné  ont assuré Matignon et ArcelorMittal  à la suite de ces annonces,   en précisant qu’il souffrira, a minima d'un délai supplémentaire
.
 Matignon a  aussi souligné  qu'ArcelorMittal, "à la demande du gouvernement", s'était "engagé à poursuivre les travaux liés au projet Ulcos" et que l'accord passé avec Mittal vendredi sur Florange était "toujours valable".

ooOoo


 Toute cette affaire comme tant d’autres  donne lieu à des  réactions de la part des syndicats  , de la part de certains élus,  et de la part des médias avides de polémiques politiques avec des écarts de langage et d’écritures  qui ne représente pas le fond du dossier , tous ces écarts  et profusion de langage et d’écriture sont  excessifs et  regrettables et peu fondés,  de la part des syndicats qui se veulent les censeurs du jeu,  de la part des élus qui ont feu un fonds de commerce pour les prochaines élections, de la part de certains  médias, les plus nombreux et populaires,  presse et audio-visuels,  qui alimentent  volontairement des polémiques politiques en reprenant les arguments des uns et des autres,  sans se préoccuper de donner une information exacte  d’une part sur l’activité de  cette entreprise sidérurgique,  sur sa  réalité  technique, scientifique et financière,  d’autre part sur  les  impératifs des  conditions de recherches et  de technicité   du Projet industriel Européen ULCOS  qui est un programme à long cours pour l’Europe.


En effet il ne suffit pas de cracher dans des micros ou de gratter sur du papier pour se faire voir ou faire du chiffre ou de l’audimat,  pour mener à bien  dans le cadre Européen  le Programme ULCOS  qui nécessite  la mise en œuvre et la poursuite de  connaissances scientifiques et techniques de haut niveau, leur financement, et de la part des Chefs d’entreprises européens  qui y sont associés un savoir faire de gestion financière, économique et social au niveau de l’Europe notamment.


Pour en revenir aux réactions et aux critiques, nous ne citerons que deux exemples :
 Celles des Syndicats :


Les expressions vulgaires et excessives des protestataires syndicalistes dans des interventions  organisées devant les micros et les caméras, sur le terrain, au sortie de réunions, sur des plateaux ,   dans des mises en scène d’une ridicule dramaturgie, où on se permet de « regarder les yeux dans les yeux »   le Président de la République et le Premier Ministre en  les accusant la larme à l’œil et la colère dans la bouche  d’avoir trahi Florange , tout en se proclamant « enfumé’,et en prétendant leur demander des comptes, j’en passe et des meilleures.


Celles des élus :


Signalons aussi  le peu de dignité  manifesté dans ses propos Jeudi  par  l’un  des  députés  de la Moselle, Michel Liebgott à sa sortie  d’une rencontre à Matignon sur Arcelor Mittal , et  d’ un déjeuner  auquel il était convié avec ses homologues  Lorrains  par le Premier Ministre  en présence   du  Ministre du Redressement Productif  Arnaud Montebourg, et la ministre de l’Enseignement supérieur  Geneviève Fioraso. 


Ce député  _,qui manifestement ne connaît le dossier qu’à travers les polémiques  gribouillées par certains médias  qui en rajoutent sur cette affaire _  a dramatisé   la situation  en employant des expressions et des mots qui ne devraient pas figurer dans le vocabulaire d’un élu de la République qui se respecte ;  il a déclaré notamment en autre qu’ils  ont  l’impression   d’être entubés pour ne pas être plus vulgaire

Voici ce qu’il a déclaré en accentuant la vulgarité proférée par un syndicaliste :


«C'était assez tendu parce que la matinée a été terrible pour nous, puisqu'on a eu l'impression d'être pris pour des imbéciles par ArcelorMittal. On a eu l'impression, comme disait Edouard Martin (le syndicaliste CFDT), moi en tout cas, non pas d'être enfumés mais d'être entubés pour ne pas être plus vulgaire. Et donc on l'a dit au Premier ministre, qu'on ne l'acceptait pas»
Passons outre ces  excès vulgaire de langage qui salissent les syndicalistes et  les élus  qui les prononcent,  pour passer à la déclaration de François Hollande qui lui en toute occasion s’exprime avec la dignité  et le calme qui s’attache à son  rang..


Intervention de François Hollande 


Face à toutes ces pressions ,  turbulences  et vives critiques dont se font l’écho les médias  avides de polémiques, ravivées par le retardement du projet Ulcos, que les syndicats et les critiqueurs  font passer pour un retrait.

François Hollande   a répondu aux questions des journalistes le  jeudi 6 décembre, lors de l'inauguration du nouveau site d'Emmaüs « Défi », chargée de l'insertion, dans le 19e arrondissement de Paris.


Voici ce qu’il a dit exactement :


« Le Gouvernement a pris des décisions, elles ne sont jamais faciles, ce sont des décisions courageuses qui permettent d’éviter un plan social à Florange, d’obliger l’actuel industriel MITTAL  à faire des investissements qui n’ont que trop tardés,  et à engager un plan Ulcos  qui doit permettre justement qu’il y ait un avenir pour la filère chaude.


« Je peux ici dire que ces engagements seront tenus,  et que j’en serai avec le Gouvernement le garant,.


« Je sais  les inquiétudes, les doutes , compte tenu du passé, compte tenu des manquements, j’ai vu la détresse et la colère, j’en mesure aussi les causes, mais ma responsabilité c’est de faire qu’il y ait un avenir pour Florange , et tous les engagements qui ont été pris seront tenus , et ce qui a été  engagé aussi pour faire que ce projet Ulcos voit le jour auprès de l’Europe sera mené à bien , j’en fait ici la promesse.

« Merci. »


ooOoo


De son côté Jeudi,  Monsieur Lakshmi Mittal, le patron d'ArcelorMittal,  assure à ses salariés, dans un courrier diffusé en interne où il s'explique sur l'accord trouvé avec le gouvernement français, que son entreprise «tient ses engagements le patron d'ArcelorMittal, dans un courrier daté de Jeudi,  diffusé en interne  à ses salariés, explique  l'accord trouvé avec le gouvernement français, et assure  que son entreprise «tient ses engagements». 


Le Parisien .fr a écrit  sur son site  au sujet de ce  courrier interne, voici   ci-dessous un extrait de  son article : 


"Lakshmi Mittal, le patron d'ArcelorMittal, assure à ses salariés, dans un courrier diffusé en interne où il s'explique sur l'accord trouvé avec le gouvernement français, que son entreprise «tient ses engagements».

«Nous continuerons à produire des aciers de la plus haute qualité en France, et nous travaillerons pour montrer à nos parties prenantes en France que nous sommes une entreprise qui tient ses engagements", assure le magnat de l'acier, dans ce courrier daté de jeudi, cité par Europe 1 et que l'AFP s'est procuré.


Interrogé sur le non respect des engagements passés lors de la fusion d'Arcelor et de Mittal Steel en 2006, qui prévoyaient le maintien des hauts fourneaux de Florange, Lakshmi Mittal affirme qu'il est «inexact de dire que la société n'a pas respecté ses engagements», faisant valoir une demande d'acier «insuffisante».


Mittal n'a pas cru à la nationalisation


Concernant la nationalisation de l'ensemble du site de Florange brandie par le gouvernement français au cours des tractations, il dénonce «le langage anti-commercial» du gouvernement et indique qu'il était «confiant» que ce dernier ne prendrait pas la voie d'une «nationalisation forcée». Cette option «aurait été préjudiciable pour ArcelorMittal» qui emploie 20 000 personnes en France, dit-il.
Quant à l'accord même, «nous sommes convenus avec le gouvernement de l'arrêt provisoire et du non-démantèlement des hauts fourneaux pendant six ans», dit encore le patron d'ArecelorMittal


Fin de l’article du site Le Parien Fr.
__________________________________

 En conclusion de tout ce qui précède, mon opinion est que les syndicats du Site de Florange  et les élus qui font des hauts Fournaux de Florange le symbole de leurs doutes , de leurs inquiétudes et de leur colère,  et surtout  de leurs ambitions respectives,    devraient à mon sens,  qui se rapproche du bon sens commun,  se rendre compte que  Florange n’est pas le nombril  sidérurgique du monde, leur site est situé dans un environnement européen et international dont il ne mesurent pas à leur niveau  de compétence les enjeux, les  étapes  financières et techniques qui restent  à mettre en œuvre , à poursuivre et  à franchir,  dont ils ne sont pas les maîtres , ce n’est pas en accusant et affrontant avec des écarts de langages inadmissibles  le Chef de l’Etat , Le Premier Ministre et les membres du Gouvernement et leur patron  Monsieur Mittal  qu’ils pourront régler des questions  sociales insérées dans le tissu d’une entreprise sidérurgique  française,   dont la stratégie à plus ou moins long terme se trouve dans ce domaine confrontée  à la concurrence internationale hors Europe 


Le  comportement des syndicats et des salariés serait plus constructif s’ils  restaient  au côté du  Chef de l’Etat et  du Gouvernement et leur accordaient  confiance,  avec les  respects qui  leur sont  dus par rapport à l’Etat et aux Institutions,  tout en restant vigilants sur le terrain pour,  si besoin,   avec l’aide et l’appui  du Gouvernement,  ramener Monsieur Mittal à ses promesses au cas où il s’en détournerait.


 Comme l’a dit le Président de la République « Le Gouvernement a pris des décisions, elles ne sont jamais faciles, ce sont des décisions courageuses qui permettent d’éviter un plan social à Florange*, d’obliger l’actuel industriel MITTAL  à faire des investissements qui n’ont que trop tardés,  et à engager un plan Ulcos  qui doit permettre justement qu’il y ait un avenir pour la filère chaude » …


*Au cas où les Syndicats et les salariés de Florange l’auraient oublié, le Gouvernement a pris des décisions qui  permettent d’éviter un plan social à Florange ce qui pour les salariés concernés est déjà un point d’acquis non négligeable. 

En conclusion,  il n’est plus temps pour les syndicats  de Florange de  camper en position de guerre autour des   hauts  fourneaux,   bien au contraire ils devraient arrêter de tailler de salades et  de lancer des pétards, et au moins reconnaître que plus de 600 emplois ont été sauvés à Florange par l’accord trouvé entre le Gouvernement et Monsieur Mittal, qui en dépit de tout ce que l’on pourrait lui reprocher, assure dans ses sites en France 20.000 emplois.
.

07 décembre 2012

Fillon - Copé - 4ème entrevue du Jeudi 6 décembre : 30 minutes et basta, à la revoyure !

Éditorial de lucienne magalie pons




Les militants de base    UMP et R-UMPT  souhaitent qu’ils accélèrent pour s’approcher d’un accord, mais COPE et FILLON  sont avares  de temps pour y parvenir, nous ne savons pas puisque leurs pourparlers secrets  demeurent à l’abri des oreilles  et des regards si l’un ou l’autre avance ou recule.

Tout ce que l’on a appris c’est qu’ils se sont bien rencontrés brièvement  hier Jeudi en fin d’après midi à l’Assemblée nationale à huis clos, dans le bureau de François Fillon pendant une demi-heure de  17 h 30 à 18 h, et , selon les médias qui citent  l’entourage de  de François Fillon, ils devraient se revoir   en début de semaine prochaine à une date non encore précisée

Il est inutile de rappeler que   «  le Président proclamé de l’UMP, et François Fillon qui le conteste «  ( selon la formule consacrée par les médias) sont censés chercher  un accord pour mettre un terme à la crise de l'UMP qui dure depuis 3 semaines.

Les médias à  bout d’arguments sur leurs première, deuxième, troisième et quatrième rencontre,  se projettent dans des  explications en exposant  que deux côtés on soulignait la volonté de laisser passer laisser le week-end et trois élections législatives partielles où l'UMP va devoir affronter dimanche  des  élections législatives partielles, dont notamment une dans les Hauts-de-Seine, ou se présente  le filloniste Patrick Devedjian,  une  deuxième dans le Val-de-Marne où se présente Henri Plagnol mitigé UMP-MDI, et la troisième  dans l'Hérault,   se présente l’UMP  copéiste Elie Aboud

Les Hauts-de-Seine .

Dans la 13e circonscription des Hauts-de-Seine,  Patrick Devedjian, ancien ministre sous Sarkozy, homme fort du département des Hauts de Seine   se trouvera en concurrence avec un jeune candidat de la majorité présidentielle Julien Landfried, proche de Jean-Pierre Chevènement, qui  avait créé la surprise en ne s'inclinant que de 191 voi, il  est aussi soutenu par  Europe Ecologie-Les Verts, qui ne présente plus de candidat face à lui.

Le ministre de l'Education Vincent Peillon  lors d’un meeting à Bourg-la-Reine,  a vanté le "rassemblement" autour de Julien Landfried,   en le comparant  "aux querelles d'hommes et de pouvoir" de l'UMP. ,  "Ici, on a besoin de changement, les gens l'attendent depuis longtemps dans un département qui n'est pas figé à droite", a-t-il dit.


Un troisième candidat, le FN  Michel Georget est mal placé dans ce département,  il   n'avait obtenu que 5,47% au premier tour en juin,  et ne peut espérer qu’une faible remontée, d’autant qu’un  candidat de Debout la République, mouvement de Nicolas Dupont-Aignan se présente aussi.


Le Val-de-Marne :

Enfin dans le Val-de-Marne en première circonscription Henri Plagnol tentera de retrouver son siège  avec l'investiture officielle de l'UMP et des centristes de l'UDI.

Il  trouvera en face de lui le candidat dissident  Sylvain Berrios, meneur d'une récente fronde de la majorité municipale,  la candidate divers droite, Pascale Luciani ,  soutenue par des responsables de l'UDI., et le candidat  du PS  Akli Mellouli, qui avait été  battu en juin dernier  avec 47,23% points, lequel espère combler son déficit «  si la mobilisation est au rendez-vous ». "Je crois que notre victoire n'a jamais été autant possible si on mobilise. Mais les gens sont un peu désabusés", a-t-il dit récemment au Parisien.


Là encore le FN joue sa carte avec sa candidate  Anne-Laure Maleyre, qui était arrivée troisième en juin (9,38%),  laquelle sur l'écœurement des électeurs de droite et la déception des partisans de la gauche pour effectuer une forte progression. "Saint-Maur est un laboratoire de l'implosion de l'UMP",  a souligné Dominique Joly, responsable du Front National dans le Val-de-Marne., et il aussi  fait remarquer :"Henri Plagnol, député sortant, investi en juin par l'UMP, a pourtant rejoint l'UDI après les dernières élections législatives, et accepte maintenant l'étiquette UMP. Sylvain Berrios, "copéiste", se revendique, lui, de l'UMP sans en avoir l'investiture et diffuse des photos de François Fillon à ses côtés"


On comprend bien que les résultats de toutes ces élections de Dimanche auront valeurs de test pour l’UMP, et qu’ils influeront sur la teneur de la suite des entretiens Fillon-Copé, selon qu’ils bons ou mauvais leur position peut prendre une autre tournure, par exemple s(ils sont mauvais ils s’approcheront peut-être d’une entente partiel pour que leurs troupes respectives s’unissent pour préparer et mener de front municipales de Mars 2014 ,   s’ils les résultats au contraire sont bons ils pourront en penser que la crise de l’UMP n’affecte pas leur électorat traditionnel, et dans  ce cas se retrouver encore à programmer des entrevues entre eux pour traiter les sujets étalés sur la table pour tenter d’avancer sur un éventuel accord  pour  fixer les modalités et les conditions d’organisations d’un un nouveau vote pour réélire un Président à la tête de l’UMP, dont on sait déjà que leur positions respective  sont opposées.


 L’Hérault

En ce qui concerne  l’Hérault,  la campagne électorale a mal débuté pour Elie Aboud ,  son coup d'envoi a été donné au lendemain de l'élection contestée et houleuse  pour la présidence de l'UMP, le 19 novembre, et l’UMP se trouve en 3àme semaine de crise,  le contraignant à  modifier ses plans, à l’origine il avait prévu de finir sa campagne en triomphe par  un meeting avec Jean-François Copé, dont il est proche, mais étant donné la crise que traverse l’UMP,  il a préféré y renoncer, en expliquant  "C'est un acte assumé : je n'ai pas voulu de Parisiens à mes côtés", explique-t-il.


Le Lundi 3 décembre 2012, lors d'une réunion publique, il s'était  entouré de 25 élus UMP de l'Hérault et de l'Aude  tous sur scène avec lui, sur  avant d'adresser un message aux chefs  du parti, devant des militants  UMP  et des sympathisants :  "Venez voir comme c'est chez nous, c'est une très belle démocratie !".


Cependant chez lui il aura à affronter dimanche  la candidate PS aux législative partielle Dolorès Roqué,  enseignante et syndicaliste,  qui depuis le début  de la campagne   mise sur l'unité, tant au niveau local que national,  face à la division de l’UMP 


Elle  est soutenu localement  par le candidat socialiste dissident de juin et au plan supérieur par   personnalités  du parti, dont le soutien  de Harlem Désir, premier secrétaire du PS, Harlem Désir.


Elie Aboud aura aussi à affronter  dimanche la candidate du  FN  France Jamet,  très motivée,  qui a pris la relève de son  compagnon  qui prend du recul après une agression qu’il avait subi début octobre, elle parcourt   les communes rurales de la circonscription dont elle fait  sa priorité. Routarde de la politique, elle représentait France Jamet  reprend  à la lettre la stratégie de Marine Le Pen :, d’après les médias locaux , elle ne prononce pas les mots "Front national" mais se présente aux électeurs comme la candidate du Rassemblement bleu Marine, elle  ne détaille pas de programme mais "fait connaissance avec les gens", et prend même des intonations qui imitent  la présidente de son parti. 



Convaincue de sortir "en tête" du scrutin, elle revendique 20 nouvelles adhésions par jour dans l'Hérault. Une affirmation difficile à vérifier, mais les divisions à l'UMP lui permettent d'être davantage écoutée.



Quand aux militants et sympathisants UMP  certains s’efforcent d’oublier ou de faire oublier  ce qui se passe à Paris, et les  quelques  adhérents désenchantés  qui se sont débarrassés de leur carte UMP, ils s’accrochent à la campagne  d’Elie Aboud, ils  se  félicitent de  son équipe unie,  ils affirment  ne pas avoir changé d’avis et assurent qu’ils voteront UMP dimanche comme en Juin dernier, 



Par contre il y aussi d’autres militants et sympathisants UMP  déçus  qui se disent écœurés  par ce "duel de personnes pour le pouvoir",  et parmi eux certains affirment qu’ils ne voteront pas Dimanche,  mais d’autre ajoutent « sauf si le FN est présent au second tour, pour faire barrage »



 "Toutes les législatives partielles ont montré, les années précédentes, une démobilisation de l'électorat", écrit  Midi Libre. Or, le taux d'abstention est une des clés du scrutin. Par exemple, si l'abstention atteint 60%, les candidats devront dépasser 31,25% des suffrages pour se qualifier au second tour. Avec sept candidats en lice, une triangulaire serait donc impossible. Un second tour avec deux candidats se profile. Et avec un taux d'abstention élevé, le FN sera favorisé.


ooOoo


On comprend bien que les résultats de toutes ces élections de Dimanche auront valeurs de test pour l’UMP, et qu’ils influeront sur la teneur de la suite des entretiens Fillon-Copé, selon qu’ils bons ou mauvais leur position peut prendre une autre tournure, par exemple s(ils sont mauvais ils s’approcheront peut-être d’une entente partiel pour que leurs troupes respectives s’unissent pour préparer et mener de front municipales de Mars 2014 ,   s’ils les résultats au contraire sont bons ils pourront en penser que la crise de l’UMP n’affecte pas leur électorat traditionnel, et dans  ce cas se retrouver encore à programmer des entrevues entre eux pour traiter les sujets étalés sur la table pour tenter d’avancer sur un éventuel accord  pour  fixer les modalités et les conditions d’organisations d’un un nouveau vote pour réélire un Président à la tête de l’UMP, dont on sait déjà que leur positions respective  sont  sur la forme et le fond totalement opposées.



A ce jeu là ils risquent l’un et l’autre de s’affaiblir, des figures marquantes de l’UMP, émanant des deux camps, commencent à ruer dans les brancards   et à s’unir  et s’organiser pour faire cesser le désordre et  exiger un nouveau vote dans les meilleurs délais. 


De même que les non-alignés
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ArcelorMittal : les syndicats restent murés dans leurs colère

Éditorial de lucienne magalie pons




La crise sociale chez Florange a été alimentée hier par l’annonce du retrait  d’ArcelorMittal de l’appel d’offre du projet Ulcos, ce qui ne signifie pas qu’ArcelorMittal  abandonne le projet Ulcos, comme  l’explique  le dirigeant de cette entreprise dans un communiqué de presse par lequel il  dit que  ceci est en parfaite cohérence avec ce qui figure   dans l’accord signé avec le Gouvernement Français et que  « Cela ne signifie en aucun cas l’abandon du projet Ulcos…. Cela signifie qu’aujourd’hui, dans l’état actuel des recherches, étant données les difficultés techniques rencontrées, le projet ULCOS remis dans le cadre de l’appel d’offre NER 300 – phase 1 – ne peut être mis en place."

Dans  le cadre l’accord signé avec le Gouvernement Français  Vendredi passé,    en ce qui concerne précisément  le   projet Ulcos, Monsieur Mittal  s’était  engagé  en précisant qu'il allait "continuer à travailler sur le projet de recherche et de validation technologique, en s'appuyant sur l'expertise du centre R&D de Maizières-lès-Metz".

Si les raisons techniques invoquées par Monsieur Mittal sont réelles, sa décision de retrait  d’ArcelorMittal du projet d’Ulcos de l’appel d’offre industriel Européen,  révèle  qu’un chef d’entreprise responsable et prévoyant  préfère retirer actuellement  son entreprise d’un appel d’offre    dans lequel  il se trouve en concurrence avec d’autres entreprises,  en  se réservant pour l’avenir d’y concourir à nouveau   quand les  difficultés de recherches et les difficultés techniques auront été surmontées.

Le projet de recherche Ulcos, est avant tout un projet d’avenir,   porté par un consortium de 48 entreprises européennes, dont ArcelorMittal.  Ce projet a  pour but de mettre au point un procédé de production de l'acier à la fois plus propre et plus efficace.

Ulcos repose sur deux composantes : d'une part, le recyclage d'une partie des gaz produits par les hauts-fourneaux et une alimentation de ceux-ci en oxygène pur, ce qui permet d'augmenter leur rendement ; d'autre part, la capture et le stockage du CO2 produit pour réduire l'impact environnemental. Les professionnels de la sidérurgie estimaient à 20 à 30% les gains de rendement qui peuvent en découler pour la production d'acier. Il  est  aussi censé permettre de réduire de 50% les émissions de CO2.

 Dans cette perspective,  le  site de Florange doit accueillir le démonstrateur industriel permettant de mettre au point le projet.


Le gouvernement voit dans ce "projet d'avenir" le futur du site sidérurgique, et a négocié sur cette base avec ArcelorMittal.


Les professionnels du secteur ont cependant  souligné qu'il faudrait au moins 18 mois avant que les essais ne puissent commencer, et qu'il ne s'agissait que d'un pilote pas nécessairement destiné à être pérennisé et que le   délai pourrait donc être encore plus long.


Enfin le   projet ULCOS  ne peut être mené à bout sans le financement Européen.


La  Commission  Européenne devrait  le financer à hauteur de 260 millions d'euros, soit 45% de l'enveloppe globale. Le reste se répartit entre l'Etat français (150 millions), les collectivités territoriales (30 millions) les membres du consortium Ulcos (130 millions).


La Commission  devait annoncer le 20 décembre les candidats retenus pour un financement européen parmi plusieurs projets similaires. 
ArcelorMittal avait  envoyé mercredi 5 décembre une lettre à la Commission pour l'informer de sa décision. Cette lettre, que  francetv info s’est procurée  évoque "cinq points critiques de technique et de sécurité" qui rendent "impossible de déployer immédiatement cette technologie à l'échelle industrielle".


Si les raisons techniques invoquées par Monsieur Mittal sont réelles, sa décision de retrait  d’ArcelorMittal du projet d’Ulcos de l’appel d’offre industriel Européen,   fait apparaître  qu’un chef d’entreprise responsable et prévoyant  préfère retirer actuellement  son entreprise d’un appel d’offre   dans lequel  il se trouve en concurrence avec d’autres entreprises,  en  se réservant pour l’avenir d’y concourir à nouveau   quand les  difficultés de recherches et les difficultés techniques auront été surmontées.


Et    finalement la  Commission européenne  a annoncé jeudi 6 décembre que le Groupe Arcelor Mittal  se  retirait  du  projet industriel Ulcos.

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"ArcelorMittal a informé la Commission qu'il retire le projet Ulcos à cause de difficultés techniques", a indiqué à l'AFP Isaac Valero, porte-parole de la Commissaire en charge du Climat, la Danoise Connie Hedegaard. "Ulcos pourrait concourir au prochain appel d'offres qui sera lancé l'an prochain", a-t-il précisé.


Pour autant le projet n’est pas abandonné  ont assuré Matignon et ArcelorMittal  à la suite de ces annonces,   en précisant qu’il souffrira, a minima d'un délai supplémentaire.


Matignon a  aussi souligné  qu'ArcelorMittal, "à la demande du gouvernement", s'était "engagé à poursuivre les travaux liés au projet Ulcos" et que l'accord passé avec Mittal vendredi sur Florange était "toujours valable".


Les  Syndicats représentants des salariés du site ont   fait part de leurs  doutes  et  de leur colère après l'annonce par la Commission européenne du retrait du projet Ulcos d'ArcelorMittal  de l’appel d'offres industriel européen,  en employant    des expressions excessives tirées de leur vocabulaire ordinaire : Mittal "a enfumé tout le monde" a réagi Edouard Martin, de la CFDT. "On a signé l'arrêt de mort de la filière liquide", a-t-il ajouté."Merci à Ayrault, c'est la signature de la trahison".


Toutes ces  écarts de langage sont  regrettables  de la part des syndicats qui se veulent les censeurs du jeu, nous comprenons leurs inquiétudes, mais faut-il vraiment pour les exprimer apporter des accusations de trahison à l’encontre de Jean-Marc Ayrault ? 



 "A partir d'aujourd'hui, on prend possession de l'usine, on va dans les hauts-fourneaux", a  ajouté  jeudi 6 décembre devant la presse à Florange (Moselle) Edouard Martin, un des leaders du syndicat CFDT d'ArcelorMittal, les larmes aux yeux. Des métallos CFDT ont menacé jeudi d'occuper les hauts-fourneaux du site sidérurgique lorrain, s'estimant une fois de plus trahis par le gouvernement et leur employeur.


De leur côté des salariés de l'usine ArcelorMittal de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) ont décidé de bloquer, jeudi, l'entrée des camions approvisionnant le site, en solidarité avec leurs collègues de Florange.
Par ailleurs Jeudi  , jour  de l’annonce du retrait d’ArcelorMittal  de l’appel d’offre industriel Européen,  le député PS Michel Liebgott  venu de Moselle et   des élus de Lorraine  pour rencontrer à Matignon le Premier ministre sur l'accord passé avec Mittal sur Florange,  ont été invité   à déjeuner  par Jean- Marc Ayrault, à ce repas participaient également  le Ministre du Redressement Productif  Arnaud Montebourg, et la ministre de l’Enseignement supérieur  Geneviève Fioraso 


Là encore on a pu voir le Député Michel Liebgott , à la sortie de cette rencontre,   dramatiser  la situation en employant des expressions et des mots que l’on n’attend pas  de la part d’un élu qui se respecte , il a déclaré notamment en autre qu’ils  ont  l’impression «  d’être entubés pour ne pas être plus vulgaire » … : 


«C'était assez tendu parce que la matinée a été terrible pour nous, puisqu'on a eu l'impression d'être pris pour des imbéciles par ArcelorMittal. On a eu l'impression, comme disait Edouard Martin (le syndicaliste CFDT), moi en tout cas, non pas d'être enfumés mais d'être entubés pour ne pas être plus vulgaire. Et donc on l'a dit au Premier ministre, qu'on ne l'acceptait pas».
Passons outre ces  excès vulgaire de langage qui salissent les élus  qui les prononcent,  et revenons à la déclaration de François Hollande qui lui en toute occasion s’exprime avec la dignité qui s’attache à son  rang..


Face à toutes ces turbulences  et vives critiques dont se font l’écho les médias  avides de polémiques ravivées par le retardement du projet Ulcos, François Hollande   a répondu aux questions des journalistes le  jeudi 6 décembre, lors de l'inauguration du nouveau site d'Emmaüs « Défi », chargée de l'insertion, dans le 19e arrondissement de Paris.


 Il a notamment  a affirmé d’une part ,  à propos de l'accord passé entre le gouvernement et le groupe sidérurgique,  que  les engagements seraient tenus .., et qu’il en serait le Garant, d’autre part concernant l'avenir des hauts-fourneaux, le chef de l'Etat a fait aussi la promesse de faire en sorte que "ce qui a été engagé aussi pour faire que le  projet Ulcos voie le jour auprès de l'Europe soit  mené à bien".


Voici ce qu’il a dit exactement :

« Le Gouvernement a pris des décisions, elles ne sont jamais faciles, ce sont des décisions courageuses qui permettent d’éviter un plan social à Florange, d’obliger l’actuel industriel MITTAL  à faire des investissements qui n’ont que trop tardés,  et à engager un plan Ulcos  qui doit permettre justement qu’il y ait un avenir pour la filère chaude.

« Je peux ici dire que ces engagements seront tenus,  et que j’en serai avec le Gouvernement le garant,.

« Je sais  les inquiétudes, les doutes , compte tenu du passé, compte tenu des manquements, j’ai vu la détresse et la colère, j’en mesure aussi les causes, mais ma responsabilité c’est de faire qu’il y ait un avenir pour Florange , et tous les engagements qui ont été pris seront tenus , et ce qui a été  engagé aussi pour faire que ce projet Ulcos voit le jour auprès de l’Europe sera mené à bien , j’en fait ici la promesse ;

« Merci. »


ooOoo

Les syndicats du Site de Florange qui font des hauts Fournaux de Florange le symbole de leurs doutes , de leurs inquiétudes et de leur colère,   devraient,  à notre sens, se rendre compte que  Florange n’est pas le centre sidérurgique du monde, leur site est situé dans un environnement européen et international dont il ne mesurent pas à leur niveau  de compétence les enjeux  et les difficultés qui reste à franchir  et dont ils ne sont pas les maîtres , ce n’est pas en accusant le Gouvernement qu’ils pourront régler des questions industrielles  sidérurgiques  industrielles  qui manifestement les dépassent,  et  dont seuls détiennent les clefs le Chef de l’Etat Français et ses homologues Européens.


Le  comportement des syndicats et des salariés serait plus constructif s’ils restaient  au côté du  Chef de l’Etat et  du Gouvernement et leur accordaient confiance,  avec les  respects qui  leur sont  dus par rapport à l’Etat et aux Institutions,  tout en restant vigilants sur le terrain pour,  si besoin,   avec l’aide et l’appui  du Gouvernement,  ramener Monsieur Mittal à ses promesses au cas où il s’en détournerait.

 On est plus fort  avec l’appui et l’aide d’un Gouvernement   que seuls et  isolés  sous les hauts fourneaux  à  préparer des "patates chaudes" et  à crier son désespoir la larme à l’œil  et les accusations à la bouche.


        ArcelorMittal. La pression monte encore d'un cran

Le Télégramme
 - ‎Il y a 1 heure ‎




Le feuilleton Florange a rebondi hier avec le retrait d'ArcelorMittal du projet Ulcos. «Écoeurés», les métallos menaçaient hier soir d'occuper les hauts-fourneaux. «À partir d'aujourd'hui, on prend possession de l'usine», a déclaré, visiblement ému, Édouard ...
Articles de fond :Florange : la crise s'aggraveLe Figaro

 

06 décembre 2012

UMP : Actualités du site "je veux revoter"

Éditorial de lucienne magalie pons



Pour information :

La pétition lancée par le site  www.jeveuxrevoter.fr  a  déjà recueillie  plus de 40 000 signataires (5..12.2012 )


Source : SITE www.jeveuxrevoter.fr

Bâtir notre avenir sur un socle démocratique solide

Tribune publiée dans le Figaro du 5 décembre


Nous, députés UMP, entendons défendre l’unité de notre groupe et notre famille politique.

Nous voulons exercer pleinement le mandat qui nous a été confié par des millions de citoyens français : nous opposer de manière constructive au gouvernement socialiste en place et proposer un autre avenir à la France.

Certains d’entre nous ont voté Jean-François Copé aux élections internes à notre parti ; d’autres ont voté François Fillon. Mais tous, nous nous sommes engagés dans ce processus électoral avec la volonté de donner un élan à nos valeurs et à nos idées.
Comme les militants, nous vivons douloureusement la situation actuelle et la création d’un second groupe à l’Assemblée nationale.

Nous continuerons donc à nous rassembler chaque semaine pour porter un message d’unité et de rassemblement de notre groupe et de notre mouvement, dont la diversité fait la force.

Nous voulons également tirer des leçons de ce scrutin manqué.

Nous voulons bâtir notre avenir sur un socle démocratique solide. Nous refusons le statu quo et espérons que les discussions entre Jean-François Copé et François Fillon pourront aboutir rapidement.

Nous appelons donc à redéfinir dans les trois mois les conditions d’organisation et de contrôle d’une nouvelle élection interne de notre parti, entraînant simultanément la reconstitution de l’unité du groupe.


Avec la campagne qui vient de se dérouler, nous avons fait naître un espoir parmi nos militants, nos sympathisants, et plus largement tous ceux qui veulent construire une alternative à la politique socialiste. Aujourd’hui la déception est immense. Pour que cette déception ne se transforme pas en colère, retrouvons la dignité.


Définissons ensemble un processus démocratique transparent, neuf, qui donne à notre président, à ses équipes, et par conséquent à toute l’UMP, une légitimité incontestable. A ce prix, nous retrouverons la confiance des Français.
Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno le Maire.



Les députés cosignataires :
Bernard Accoyer, David Douillet, Pierre-Morel-à-l'Huissier, Eric Woerth, Benoist Apparu, Edouard Philippe, Daniel Fasquelle, Martial Saddier, Damien Abad, Philippe Armand Martin, Patrick Balkany, Xavier Breton, Olivier Carré, Philippe Cochet, François Cornut-Gentille, Jean-Louis Christ, Bernard Debré, Claude de Ganay, Laure de la Raudière, Sophie Dion, Virginie Duby-Muller, Alain Gest, Franck Gilard, Arlette Grosskost, Antoine Herth, Patrick Hetzel, Philippe Le Ray, Céleste Lett, Lionnel Luca, Damien Meslot, Jean-Luc Moudenc, Jacques Myard, Dominique Nachury, Yves Nicolin, Jacques Pélissard, Jean-Luc Reitzer, Sophie Rohfritsch, François Scellier, Claudine Schmid, Thierry Solère, Alain Suguenot.
 

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...