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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Monsieur Bassam Tahhan est franco-syrien, professeur de géopolitique et de géostratégie, à partir de 2006 il a enseigné notamment à l'école secondaire Henri IV à Paris.
Cette personnalité reconnue comme un expert du Coran est aussi porte-parole du Collectif pour la Syrie, une association qui milite pour le changement à Damas et pour "un dialogue serein entre les diverses composantes" du pays.
Il était reçu était ce matin sur RMC et a clairement exposé sont point de vue et son analyse sur les évènements dramatiques qui opposent différents groupes de rebelles au régime de Bachar El Assad.
Son approche très documentée et différente de celles que les médias occidentaux nous proposent jusqu’à présent à retenu notre attention.
Nous apprenons ce jour,avec une très grande peine, qu’un sous-officier français du 13e bataillon de chasseurs alpins de Chambéry a perdu la vie au cours d'une opération de l'armée afghane dans la province de Kapisa,ilfaisait partie d'une équipe d'assistance qui conseille les unités afghanes. Un autre soldat, également blessé, est hors de danger.
Encore une fois hélas des familles sont en deuil et en peine, et les membres de notre rédaction s’inclinent devant elles.
Le décès de ce sous-officier porte à 88 le nombre de nos soldats français qui ont trouvé la mort en Afghanistan depuis 2001.
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Nous avons pu lire sur le site officiel de la Présidence de la République le communiqué du Président François Hollande, ci-dessous reproduit intégralement :
Copié/collé :
C'est avec une vive émotion que j'ai appris ce matin la mort d'un sous-officier français du 13ème bataillon de chasseurs alpin de Chambéry au cours d'une opération de l'armée afghane dans la Province de Kapisa. Il faisait partie d'une équipe d'assistance qui conseille les unités afghanes. Un autre soldat, également blessé, est hors de danger.
Ce tragique évènement affecte à nouveau nos troupes engagées dans la défense de la transition démocratique en Afghanistan.
Mes pensées vont à la famille de la victime, à laquelle j'adresse mes sincères condoléances et à laquelle j'exprime mon soutien, au nom de la France.
Je souhaite aussi au militaire blessé un rapide rétablissement.
Je salue le courage et le dévouement des troupes françaises en Afghanistan, qui œuvrent tous les jours pour la paix et la stabilité dans ce pays.
Le retrait de nos forces combattantes a commencé et sera achevé, comme prévu, à la fin de cette année.
Au moment où des plans de sauvetage de la Zone Euro sont actualisés par les hauts responsables financiers et politiques de l'UE et les dirigeants des pays en crise , il est intéressant de revoir les conférences de Myret Zaki et d'Etienne Chouard pour cerner les origines des crises et leurs metteurs en scène et les objectifs qu"ils poursuivent.
________Myret Zaki :
Pour retrouver les conférences sur le même sujet , notamment celle d'Etienne Chouard du 3 décembre 2011 qui faisait suite à celle de Myret Zaki, et ensuite la nouvelle interview de Myret Zaki du 23 Aveil 2012 dans laquelle elle donnait des précisions sur des questions soulevées durant sa conférence avec Etienne Chuuard , il convient de cliquer sur les liens ci-dessous :
Étienne Chouard, né le 21 décembre 1956 à Paris, est un enseignant en économie et en droit dans un lycée et un blogueur français qui a connu une certaine ...
Lesexpertsmissionnés parlatroïka des créanciers UE –FMI- BCE ont quittés Dimanche 5 août Athènes où ils trouvaientaprès deux semaines dediscussionavec l’exécutif Grec, notammentles ministres grecs des Finances et de l’Emploisur un programme d'économies pour 2013 et 2014.
Les principes d’un nouveau trainrigueur et d’austéritéd'un plan d'économies de 11,5 milliards d'euros en 2013 et 2014 ont été arrêtés.
Poul Thomsen, l’expert du FMI,a indiqué «Les discussions ont enregistré «des progrès»
Il fautcomprendreque le vocabulaire des experts de la Troïkadonnent au mot « progrès » un sens tout à fait singulier,qui est celui des financiers,pour qualifierl’avancement des discussions quise traduit parun nouveau train de mesures de rigueuret d’austérité de 11,5 milliards d'euros que la Grèce doitadopter en 2013 et 2014 pour recevoir une nouvelle tranche d'aide de plus de 31 milliards d'euros en septembre.
Pour atteindre untel montant de réduction des dépenses publiques les économies doivent être faites dans les dépenses publiques, mais encoreles Grecssubiront de nouvelles coupes dans les salaires et les retraites.
Yannis Soumaras, le ministre des finances grec, a rappeléle 5 Août dans un entretien au Journal grec Etnos, .asouligné que «les prochaines semaines étaient cruciales pour la survie du pays, car des choix différents de ceux que la logique impose pourraient nous conduire à une faillite et à sortir de la zone euro», tout enrappelantque «Le pays s’est engagé à procéder à une série de mesures et de réformes pour redresser l’économie et écarter définitivement la menace de la faillite
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L’exécutifgrec d’Antonis Samarasa jusqu'à début septembre pourfinaliser ce nouveau programme d’économies
En septembreune nouvelle visite de la troïka donnera lieu à un rapport dont dépend le sort de la Grèce. En effet, le rapport des experts de la Troïkaestune condition préalable pour queles créanciers du paysdébloquentle versement à la Grèce d’une tranche de 31,5 milliards d’euros prévue en septembre, dans le cadre du second plan d’aide accordé à la Grèce.
La récession cette année en Grèce, pour la cinquième année consécutive, estplus grave que prévue. Elle devrait atteindre 7% de recul du PIB étant précisé qu’aucune reprise n'est attendue avant 2014.
Rappelons qu’avec tout çala mission d’experts de latroïka des créanciersa quitté Athènes satisfaite « Les discussions ont enregistré «des progrès», a indiqué l’expert du FMI,Poul Thomsen, …
Une petite poire pour la soif : Rappelons quedans l’attente du versement de cette tranche, la Grèce estau bord de la faillite, et que la BCEle 4 Août a décidé en toute discrétion jeudi dernier d’autoriser la banque centrale grecque à acheter davantage de dette grecque, pour faire le « relai » avec le prochain prêt de la Troïka.
Selon le quotidien allemand Die Welt , paru le samedi4 Août, la Banque Centrale Européenne aurait permis à la Grèce d’éviter provisoirement la faillite, en lui garantissant l’octroi de prêts d’urgence via la Banque Centrale de Grèce (en autorisant la Banque centrale grecque à acquérir 7 milliards d’euros de bons du Trésor contre 3 milliards auparavant).
Le journal précise que le conseil des gouverneurs de la BCE a pris cette décision jeudi (2 août) lors de sa réunion mensuelle, etque ceci devrait permettre à la Grèce de se financer jusqu’en septembre.
En faitce sont4 milliards d’euros que la BCE devrait donc fournir presque directement à la Grèce (alors que les statuts de la BCE lui interdisent de financer les Etats)
C’est donc une poire pour la soifque la BCE procure à la Grèce avant que la troika ne statue sur le sort du pays, en décidant ou non de lui verser la prochaine tranche de 31,3 milliards d’euros du plan d’aide prévue pour le mois de septembre.
La Grèce est loin d’être tirée d’affaires qu’on se le dise ! …, elle s’enfonce de plus en plus dans les dettes, alorsl’avancement des discussions est un « progrès » pour la Troïka des financiers, mais pour le peuple grecc’est encorele désespoir de suppressions d’emploisde réduction des salaires et des coupes sur les retraites qui s’annoncent dans un délai très court.
Drôle de « procès » tout de même, un progrès qui ne satisfait pas tout le monde !
http://fr.euronews.com/ Après deux semaines à Athènes, les membres de la Troïka sont satisfaits des progrès enregistrés.
Les représentants du FMI, de l'UE et de la BCE et les ministres grecs des Finances et de l'Emploi ont préparé un nouveau train de mesures de rigueur de 11,5 milliards d'euros que la Grèce doit adopter en 2013 et 2014. Des mesures indispensables pour recevoir une nouvelle tranche d'aide de plus de 31 milliards d'euros en septembre.
Les économies doivent être faites dans les dépenses publiques, y compris dans les salaires et les retraites.
Marios, 75 ans, a vendu sa voiture, il cultive et vend des légumes pour gagner un peu d'argent :
"Au départ, je recevais 950 euros quand j'ai été à la retraite. Mais maintenant j'ai seulement 719 euros. C'est difficile de payer mes dépenses quotidiennes, et tout devient plus difficile dans ma vie. La dernière fois que je suis allé à l'hôpital pour des examens, j'ai payé 56 euros de ma poche."
Matoula est une jeune retraitée de 58 ans. Cette ancienne fonctionnaire a vu sa retraite diminuée de 400 euros : "Ma vie a complètement changé, je ne peux même pas aller boire un café avec des amis."
Pour les retraités, le quotidien est rendu encore plus difficile par le chômage qui touche les générations plus jeunes. Des enfants qu'il faut souvent héberger chez soi, et avec qui il faut partager sa retraite.
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Revue de presse :
il y a 15 heures – La troïka des créanciers de la Grèce - FMI, Union européenne et BCE - a quitté Athènes ce dimanche 5 août après deux semaines de ...
il y a 18 heures – Les experts de la troïka se sont montrés satisfaits de l'avancée des discussions. L'ensemble des mesures devrait être finalisé en septembre.
Troïka est un terme russe général désignant un ensemble de trois choses. ... La Troïka, un grand traîneau tiré par un attelage de trois chevaux ; on parle alors ...
il y a 17 heures – Les inspecteurs du Fonds monétaire international (FMI) et de l'Union européenne ont terminé leur visite en Grèce et ils y reviendront en ...
il y a 17 heures – monde - Après deux semaines à Athènes, les membres de la Troïka sont satisfaits des progrès enregistrés. Les représentants du FMI, de l'UE ...
il y a 17 heures – BRUXELLES (Sipa) — Les inspecteurs de la troïka (Commission européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international), ...
La déceptionressentienotamment par les pays de l’UE en difficultés au sujet des déclarations de Mario Draghi ne trouve aujourd’hui Samedi presque plus d’écho,en effet les médias s’étendent surle comportement « inattendu » des grands investisseurs qui, contre toute attente d’après eux, se sont montrés confiants hier Vendredisur les marchés européens et internationaux.
Il n’y a pas de quoi s’en étonner ! Mais les médias font comme si …
Pourtant une nouvelle analyse économique et politiquedesnouvelles conditions quela BCEse réserve d’observer pour intervenir dans un plan de sauvetage de la Zone Euro, fait ressortir qu’elle s’aligne sur la politiquedes pays qui entendent imposer des conditions de rigueur et d’austérités renforcés, assorties de moyens de contrôlesur les pays qui ont besoin d’être aidés, c’est cette politique qui gagne du terrain,prédomine,et finalements’impose, et ce genre de politique que soutiennent aussi les investisseurs ….
Nous ne pensons pas que Mario Draghi a battu en retraite bien au contraire, nous pensonsfinalement au vu des développements de cette dernière semaine,qu’il s’est volontairementrapproché dela politique dominante, celle de Jens Weidmann et du Gouvernement Allemand, mais il fallaitsurtout laisser planer au débutle doute pour consoliderle scénario et attiser les commentaires.
En effet, si l’on observe les premières déclarations très encourageantesdu Lundi 30 Juillet du Président de la BCEMario Draghi destinées àcréer un climat de confiance, ensuite si l’onanalyse les déclarations préventivesde Jens Weidmann président de la Bundesbank,des chefs d’Etat , desministresetautres personnalités dirigeantes politiques et financières de haut niveau Européen, ( et pas seulement européen ), qui ont précédées du Lundi 30 juilletau Mercredi 1 Août,la conférence deMario Draghi du Jeudi2 Août , au cours de laquelle il a expliqué entre autres la marge de manœuvre, le mécanisme et les nouvelles conditions que la BCE se réservait désormais d’observer, toute cette opération médiatique à laquelle ils ont tous concouru avec la mise en évidence, en surface, d’approbations, mais aussi de divergences d’opinionspour faire réagir les médias et les commentateur, n’ est ni plus ni moins qu’ une opération concertée entre tous les acteurs et intervenants pour préparer l’opinion à admettrequ’il fautimposeren Europedes mesuresd’austérité de plus en plus draconiennespoursauver la Zone Euro.
En effet la nouvelle donne de la BCE qui n'interviendra pas avant septembre au plus tôtc’est que le « nouvel effort de la BCE » serait « différent » tant par son ampleur que sa conditionnalitéet queles pays européens en difficulté sur les marchés de la dette en fassent la demande et acceptent en échange de strictes conditions, notamment une supervision européenne.
Pour prendre un exemple, la BCE n'interviendra pour acheter de la detteque si le pays concerné demande l'aide du FESF/MES, dansce cas ce paysdevra signer un protocole d'accord et accepter les conditions liées à cette aide européenne., (consolidation budgétaire, sous le contrôle de l’Europe, notamment),ce n’est qu’ensuiteque laBCEestimeras'il elle doit intervenir directement sur les marchés, etil s'agirait uniquement d'achats de titres à court terme, de plus les montants de ces interventions pourraient être illimités.
Et cette nouvelle donne est bien entendu destinée à satisfaire les exigences de la Bundesbank, du Gouvernement Allemand, et du FMI qui en profite pour réclamer plus d’action de la BCE;
Après la conférence de Presse de Mario Draghi, les investisseurs qui eux aussi avaient joué leur rôle dans ce scénario en faisant chuter les marchés dès le Jeudi 2 août au matin se sont vite repris et vendredi les marchés terminaient en hausse en Europe et sur la place internationale.
Mais en ce qui concerne les taux d’emprunt il ne faut pas se faire d’illusion, les banques continuent à se sucrer sur le dos des pays qui auraient le plus besoin d’être aidés en Europe, etc’est avec le couteau sous la gorge que vient de leur placerles atermoiements et les nouvelles conditions de la BCE, que ces pays finiront plus ou moins vite par se mettre à genoux a tel point qu’il sacrifieront leurs souverainetéssous les contrôles de l’Europe et leurs population sur l’autel de l’austérité.
C’est notre avis, ce n’est pas celuide certains médias et commentateurs, journalistes, économistes et financiers, qui donnent chacun leur version en passant,d’une semaine à l’autre,du pessimisme à l’optimisme et vous retrouverez en revue de presse leurs différentes variations