26 mars 2012

Nicolas Dupont-Aignan pour une "France Libre" - 25 Mars 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons


Revoir le discours de Nicolas Dupont-Aignan par LCP

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JBR - 25/03/2012
Pour son premier meeting de candidat officiel à la présidence de la République, Nicolas Dupont-Aignan a fait salle comble dans le XV ème arrondissement de la capitale. Plus de 1500 personnes se sont déplacées pour assister à ce grand moment de la campagne !
 

Marine Le PEN près de Nantes le 25 Mars 2012

Éditorial de lucienne magalie pons


Dimanche 25 mars, en meeting dans les environs  de Nantes,  Marine Le Pen  candidate à la Présidentielle 2012,  a axé son intervention sur  l'insécurité et la lutte contre l'islamisme.

  Devant  plus de 1 000 militants rassemblés sous  son chapiteau, elle a  désigné le  drame de Toulouse et Montauban  et de ses suites  comme la marque de l'échec de la politique de sécurité menée en France. "Pourquoi a-t-on mis autant de temps pour identifier et arrêter Mohamed Merah ? Cet homme était dans tous les fichiers de la police. Il avait déjà été condamné plus de quinze fois et les services de renseignements savaient qu'il s'était déjà rendu en Afghanistan et au Pakistan !"

Marine Le Pen à ce passage a été encore plus  fortement applaudi par l’auditoire.

S'adressant principalement  à Nicolas Sarkozy, elle a averti : "Que l'on ne m'accuse pas de récupérer ce drame à des fins politiques. Ceux qui disent cela méprisent le peuple français !"

((Ndlr : - Que Marine Le Pen se tranquillise tous les candidats qui ont discouru en meeting ou en réunion Samedi et Dimanche et ces jours récents,  ont  abordé et développé les circonstances et les retombées politiques de ce drame, certains avec outrance, par contre,   François Hollande contré et forcé de renvoyer ,  de Corse où il se trouvait en Meeting,   la balle à Nicolas Sarkozy qui ne cesse de l’accabler en l’accusant de tous les maux d’insécurité ., et François Bayrou qui a développé  Dimanche à Paris  au Zénith , entre autres,  ses propositions sur la sécurité sont toutefois resté sobres  en abordant  ce  drame. - )

Madame Le Pen,  en vue de garantir  aux  Français leur sécurité,  a défini son objectif en énonçant une série de mesures  pour « mettre l’islam radical à genoux » , autrement dit hors d’état de nuire , parmi ses annonces  elle prévoit de mettre tous les prosélytes religieux  sur écoutes tandis que leur domicile sera régulièrement perquisitionné pour s'assurer qu'ils ne constituent pas un arsenal d'armes."

Pour les  personnes  qui effectueraient des "voyages suspects" en Afghanistan ou ailleurs pour se former au djihad, Marine Le Pen veut  notamment qu'elles soient automatiquement "ramenées à la frontière" si elles sont étrangères ou forcées de "porter un bracelet électronique" si elles ont la nationalité française.

 Marine Le Pen a  aussi  expliqué  le développement de l'islam radical en France  en lien , selon elle, avec  "l'immigration de masse". "Combien de Mohamed Merah dans les bateaux, les avions, qui chaque jour arrivent en France remplis d'immigrés ?" s'est-elle interrogée avant de dérouler son programme pour réduire l'immigration illégale et légale  a-telle soulignée avant d’énoncer ses propositions pour  lutter contre l’immigration illégale et réduire l’immigration légale, notamment  expulsion des sans papiers, suppression de l’aide médicale d’Etat,  suppression du droit du sol.

Nous ne terminerons  pas sans noter que  les médias, presse  classique et audio-visuel, en prenant à témoin  les fluctuations des sondages dont  ils font leur parole d’évangile selon leur chapelle politique, parlent notamment de Marine Le Pen, François Bayrou, François Hollande,  comme de candidats à la recherche « d’un nouveau souffle ». Ceci est une opinion que nous ne partageons pas, il est normal que le ton change après les dramatiques incidents de Toulouse et Montauban et qu’il faut redémarrer dans ce registre, avant de revenir aux thèmes fondamentaux qui sont en plus de l’insécurité, le chômage, la précarité sociale, l’injustice fiscale, le défaut de croissance , la diminution du pouvoir d’achat, les salaires abusifs des « patrons » des grands groupes, notamment ceux du CAC 40, l’avasion fiscale, la politique européenne, etc… , etc…,  etc… Il est souhaitable et évident qu’il faudra que les candidats reviennent sur tous ces thèmes avant le 1er tour, il ne sauraient  rester bloquer sur le thème de la sécurité important certes, en négligeant  de proposer leur mesures pour corriger   les autres défaillances du bilan quinquennal qui touche à sa fin.


Nous vous proposons de revenir prochainement sur notre Editorial , en effet nous espérons le compléter par la Vidéo de l’intervention de Marine Le Pen  près de Nantes, pour l’instant nous n’avons pu la télécharger dans son intégralité.

Toutefois en attendant nous  vous proposons, si vous le souhaitez, de regarder une émission-interviewe sur BFM-TV du même jour 25 mars 2012


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 Marine Le Pen était aussi sur BFM-TV le 25 mars 2012 - Voir l'interview en cliquant sur le lien actif :

Marine Le Pen BFM-TV
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25 mars 2012

François Bayrou en Meeting Dimanche 24 mars 2012 : Un Franc succès !

Éditorial de lucienne magalie pons



François Bayrou  Président du Modem, candidat présidentiel 2012  a prononcé dimanche 25 mars un  important discours  devant un  Zénith  « plus que comble »  à Paris, lors d’un rassemblement, devant  plus de 7000 militants chaleureux, qui n’ont pas manqué à plusieurs reprises de l’ovationner et de l’applaudir

D’après ce que nous avons ressenti, retenu et noté, toutes  les  mesures développées dans tous les domaines qu’il a évoqués,   reposent en grande partie  sur  l'organisation de la vie institutionnelle et politique en insistant sur la moralisation de la vie publique, et la réconciliation du Pouvoir et des corps intermédiaires.

nous tenons à placer ici  en  évidence  ce qui  pour nous,  doit être considéré comme l’image de marque de François Bayrou, qui ressort d’ une  de ses déclarations, déclaration  émouvante et sincère, que nous reproduisons ci-après ,  dans laquelle  une grande majorité de Français peuvent se reconnaître à tout niveau gardé,  et qui dépeint bien,  en peu de mots ,  le caractère humain  de François Bayrou, forgé dans ses racines personnelles familiales et françaises, et l’accomplissement de  son parcours au service de la France  et de la République :

"Les petites gens ne sont pas des dossiers, mais des visages. Quand j'entends la voix des petits retraités agricoles, pour moi, ce ne sont pas des dossiers. Ce sont des visages", a  insisté François Bayrou avec une sincère émotion en évoquant  la France, son pays: "je l'ai servi comme professeur, je l'ai servi comme député, je l'ai servi comme ministre, je l'ai servi comme militant, je l’ai aussi servi comme rebelle … au fond je l'ai servi comme un amoureux  »



C’est sur  cette déclaration qui devrait servir d’exemple à bien d’autres candidats dont la violence et la vulgarité  du verbe et  le défaut d’éducation transpirent dans les discours , que nous  avons tenu à  commencer notre éditorial, écrit par un « visage » de 77 ans , bientôt 78,   un visage parmi tant d’autres qui comme celui de François Bayrou et tant d’autres français  du Modem ou d’autres partis,  ont servi, servent encore,  la France  qu’ils aiment,  et peuvent encore  se regarder fièrement 24 heures sur 24 dans leur miroir.


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Commençons par résumer l’ambiance :

Bien avant le commencement du Meeting, la  salle du Zénith était  pleine à craquer de  plus de  7000 personnes environ sur les gradins et dans les espaces.

Ses    militants parisiens et  franciliens, mais aussi venus  de Loire-Atlantique et de Dijon,  sont là et attendent  l’arrivée de François Bayrou , dans cette attente  on voyaient dans la salle des militants agiter  des drapeaux français et européens , et   debout et devant la scène des militants , jeunes et moins jeunes ,  qui chantaient  « Bayrou Président, …… Bayrou Président … » et quand le Président du Modem arrivera  à   la foule  des militants dans les gradins fera  la « Ola », et on verra  que les Bretons ne manquent pas d’humour puisqu’ils tendent de la fosse une banderole ou est inscrit «  La France est à Plat, mettez votre Bayrou de secours »,.

L’ambiance des grands jours qui ne se démentira pas tout au long du déroulement du Meeting. !

Précédant l’intervention de François Bayrou, quelques minutes avant qu'il ne  monte sur scène, ses fidèles partisans  se sont succédés à la tribune :  Marielle de Sarnez, Jean-Luc Bennahmias, Jean Lassalle, Christophe Madrolle, Philippe Douste-Blazy, Alain Lambert, Jean Arthuis, Yann Wehrling, Marc Fesneau, Jacqueline Gourault, Anne-Marie Idrac ont chacun  pris la parole, quelques secondes seulement, pour exprimer son soutien à François Bayrou.
Citons pour faire court,  seulement  un extrait de la déclaration de Philippe Douste-Blazy qui a déclenché une ovations magistrale : «  Bayrou sera au second tour de l’Election Présidentielle »   .. tous les militants  à ce moment là crient  déchaînés avec force  "Bayrou Présiden …. , Bayrou Président t"   en tapant des pieds.

C’est  Jean Lassale , Député des Pyrénéees Atlantique ,  qui ouvre le Meeting par cette formule :   "Ca va pousser" ,  "on a préparé le terrain, maintenant on fait le semis, ça va pousser et on va gagner"
Le  Meeting   s’ouvre  par la projection d’un clip de campagne.
A 15 h 42 François Bayrou  arrive dans la salle sous les applaudissements nourris et les acclamations de 7000 militants, et des flots de musique, et  c’est à 14 h 44 le début de son intervention   qui durera  plus d’ 1 h 30



 "Je suis venu vous parler d'espoir", lance le candidat du MoDem. "On peut être aidé par son pays ou on peut soi-même l'aider"

François Bayrou, candidat centriste à lancé son intervention   avec émotion et ferveur en rappelant sa famille, ses origines,  son attachement à la République,  en rappelant son parcours de « pupille de la nation » au service de l’Etat et de la République,  qu’il a servi comme "militant, comme député, comme ministre".


Par la suite François  Bayrou  tout au long de son intervention a développé ses propositions actuelles tout  est  restant sur ses fondamentaux de base centriste et s’est affirmé comme le  défenseur de la République,, une . République qu'il  décrit  "abandonnée", "désertée", "trahie", et presque  à la fin il a conclu  "Dès la fin de l'année 2012, le paysage de la France aura changé. Les conditions du redressement seront réunies." 

Pour autant  sur le drame de Toulouse François Bayrou a tenu le cap et la barre haute, il  ne s’est pas attardé  à dissiper   le malaise qu’on ressenti  ses concurrents  sur ses propos tenus à Grenoble, ni même sur sa décision de poursuivre sa campagne, et il a abordé cette tragédie  en posant les questions que tous les politiques censés devraient se poser, au lieu de se perdre en polémiques.
"Quand la violence et l'intolérance montent dans toutes les couches de la société", si la République ne se pose pas des questions, "elle ne fait pas son devoir".

 "La République a des questions à se poser", a-t-il  notamment  lancé,  en s'interrogeant sur le fait qu'un "assassin désaxé" ait pu "se constituer un arsenal d'armes de guerre, s'entraîner, commettre ces meurtres" alors qu'il était "repéré par tous les services", y compris américain.
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Ce qu’il faut retenir  en résumé :

François Bayrou a longuement développé point par point   son programme, et a annoncé les réformes qu’il entend mettre en œuvre dans tous les domaines,  notamment  en définissant ses  priorités :

Education :

- Sur l’éducation, il veut  le rétablissement de l’Histoire   :  « Je demanderai que l'Histoire retrouve sa place en Terminale S et que la chronologie soit consacrée des petites classes jusqu'à la fin de l'enseignement secondaire. » ,  … il  s’est engagé à "prendre la défense du monde enseignant",      « Je prendrai la défense de la profession la plus attaquée, la plus décriée, la plus injustement ciblée, je prendrai la défense du monde enseignant ». François Bayrou veut aussi  faire adopter  par   la France la charte des langues et cultures régionales, qui sont pour notre pays une partie de son trésor national. »

- Sécurité :lutte contre les trafics d’armes – Sécurisation des « quartiers »

- En matière de Sécurité il veut faire de "la lutte contre le trafic d’armes une priorité".

- Pour sécuriser les « quartiers » il a déclaré     « Je nommerai dans chacun des quartiers  un sous-préfet chargé de coordonner tous les services de l'État, qui sera l'interlocuteur des habitants et de leurs élus, avec obligation de résidence dans le quartier, pour qu'il vive la réalité de tous les jours des habitants et qu'il soit pour eux un interlocuteur quotidien », il veut aussi le  rétablissement de la police de proximité :  " Je veux remettre les forces de police dans les quartiers qui sont devenus des zones de non droit". « Je ne veux plus entendre des enfants utilisés par des bandes dire à des policiers débordés : de toutes façons, tu ne peux rien me faire, j'ai la loi pour moi ! »

- Un référendum de moralisation de la vie publique française

  « Le 17 juin, les Français donneront une majorité à l'œuvre de redressement et d'unité nationale »

François Bayrou a  insisté sur son intention  d’organiser le 10 Juin  un Référendum  de  "moralisation de la vie publique française ",  portant   notamment  sur la fin du cumul des mandats pour les députés, une limitation pour les sénateurs ; une réduction du nombre de parlementaires, la reconnaissance du vote blanc.

 François Bayrou a notamment déclaré    « Je reconnaîtrai le vote blanc comme un suffrage exprimé à toutes les élections »

De plus  il prévoit une représentation proportionnelle à ‘Assemblée :   « Une loi électorale juste permettra à l'Assemblée la représentation de toutes les minorités pour peu qu'elles franchissent le seuil de 5% des voix. »a-t-il promis.

Désignation des causes de la Crise :

Au cours de son intervention, il a dénoncé implicitement  les  responsables des causes de  la crise en dénonçant  les mesures et les mauvaises décisions qui ont été prises depuis trente ans  en France :  "Ils nous disent  … la crise vient d'ailleurs …... , Toutes ces explications, tous ces faux semblants, je les récuse. Je viens devant vous avec un message franc, avec ce message: la crise, elle ne vient pas d'ailleurs, elle vient de chez nous. Ce qui a nourri la crise, c'est une série de mauvaises décisions."


- Absentéisme  des parlementaires  

Il a dénoncé   l’absentéisme des parlementaires en séances  (Députés, Sénateurs)   et a déclaré     « J'obligerai les parlementaires à siéger effectivement dans leurs assemblées en décidant qu'ils ne pourront pas voter sans être présents »


- Rétablissement de l’Indépendance des médias :

Pour les médias il compte rétablir leur indépendance vis-à-vis du Pouvoir.    « Je mettrai un terme à la procédure scandaleuse qui fait de la nomination des présidents de l'audiovisuel public l'apanage personnel du chef de l'Etat. »

- Formation d’un gouvernement d’union nationale :

S’il était élu François Bayrou a l’intention de former un gouvernement  d’union nationale restreint à 20 ministres, comprenant aussi des personnalités de la société civile     «   un gouvernement qui dépasse la droite et la gauche ….  ,  formé sur le compétence et le désintéressement……..L'expérience de la société civile y tiendra autant de place que la politique  », en énonçant les « valeurs » de gauche, de droite et du centre  dont la France aura besoin , à savoir   « les valeurs  de gauche  dont la France aura besoin : le partage, l'attention au plus faible, la générosité  »  ……., (les )  valeurs de droite ‘que j'aime’ et dont la France aura besoin : l'esprit d'entreprise, de l'effort, la fierté nationale …… ,  le centre a ses valeurs, dont on aura besoin : la solidarité, l'esprit de justice, l'idéal européen. »

- Egalité entre les hommes et les femmes : une loi avant la fin de l’année 2012

Le candidat centriste a plaidé  l’égalité effective entre les hommes et les femmes    « Je ferai  … voter avant la fin de l'année 2012 une loi sur l'égalité hommes-femmes, qui traitera de la parité politique, de l'égalité salariale et de la lutte contre les violences conjugales. »

 Ecologie :

 Par ailleurs François Bayrou a évoqué ses engagement en matière écologique :  « Je serai le président qui tiendra la promesse écologique. Je n'oublie pas que j'ai signé, il y a cinq ans, le pacte de Nicolas Hulot. Pour moi, ce qui est signé est signé. »

Autres mesures :

- Loi de Finances rectificatives avant le 14 juillet :


Avant le 14 juillet, le gouvernement préparera une loi de finances rectificative", poursuit-il. "L'emploi sans charges pour les entreprises de moins de 50 salariés", création d'un "commissariat aux stratégies de production", préparation d'une "loi-cadre sur le produire en France", toutes ses principales propositions y passent. Il conclut, ovationné : "Dès la fin de l'année 2012, le paysage de la France aura changé. Les conditions du redressement seront réunies

- Contre les  Salaires indécents : 

    « Je ferai voter une loi nouvelle qui fera entrer les représentants des salariés, avec droit de vote, au conseil d'administration des entreprises de plus de 500 salariés et au comité de rémunération des dirigeants pour mettre fin à la folie des salaires indécents. »

-  Mesures sociales   : redresser les petites retraites -  ai der les locataires -

  « J'entends, dès le redressement engagé, que la mise à niveau des petites retraites soit la première à bénéficier des conditions nouvelles du pays. »

François Bayrou prendra des mesures  pour aider les locataires :  « [Je ferai voter] la suppression de toute caution pour les locataires. »

 Pour le dialogue social : promotion des corps intermédiaire

    « Ma conception de la République, ce n'est pas la guerre aux corps intermédiaires, comme elle a récemment été déclarée, c'est le contraire, c'est la défense et la promotion des corps intermédiaires dans notre pays ! »

Relance de la production  « produire en France » :

    « Je veux reconstruire le “produire en France”. Pour cela, je ferai de la production dans notre pays une obsession nationale. »

Mesures pour l’emploi dans les petites entreprises :

    « Avant le 14 juillet, [le gouvernement] créera la possibilité d'un emploi sans charges pour toutes les entreprises de moins de 50 salariés. »

Europe :
   
    « Je défendrai la création d'un président pour l'Europe …..,  Je défendrai l'idée que ce président soit élu au suffrage des citoyens européens. »

    « Je soutiendrai l'idée de Jean Arthuis d'une Cour des comptes européenne. »

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Enfin pour revenir en France,  une mesure exceptionnelle visant le Parlement  que nous approuvons sans réserve :

    « Exceptionnellement, en 2012, il n'y aura pas de vacances parlementaires et le Parlement siègera pendant tout l'été. »

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Pour le moment nous ne disposons pas de la Vidéo du Meeting de François Bayrou à Paris.


Nous la chargerons dès que possible avec notre Éditorial en cours de rédaction.



En attendant la Vidéo figure sur le site de LCP , si vous souhaiter la visualiser il suffit de vous reporter sur le site LCP, il y a quelques difficultés à la repérer, en principe elle figure sous la rubrique "Vidéos". En entrée de Vidéo un présentateur LCP annonce le Meeting par une formule qui ne présente aucun intérêt pour le téléspectateur averti, et ensuite nous sommes dirigés directement vers le Meeting.


Voici le titre tel qu'il figure sur le site LCP :




Meeting de François Bayrou à Paris
Publiée le 25/03/2012
[Durée] 1h0mn

[Tags] 2012 ,

Nicola Sarkozy : Meeting à Reuil Malmaison (Hauts de Seine) le 24 mars 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

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24 mars 2012

François Hollande le 23 Mars à Ajaccio

Éditorial de lucienne magalie pons

François Hollande le 23 Mars, a tenu un meeting en plein air sur la Place Foch, dans son intervention il rappelé l'importance d'une République unie et ses propositions pour faire lever l'espérance dans un pays en crise.

Voilà ce que François Hollande est venu dire pour la France et pour la Corse, le 23 mars à Ajaccio

Discours de François Hollande à Ajaccio, le 23 mars 2012



Discours de François Hollande à Ajaccio par francoishollande

D’abord merci pour votre accueil, ici à Ajaccio. Merci à toi, mon cher Simon, de m’inviter devant ta mairie, face à tant d’amis corses, ici réunis pour porter le message du changement, pour demander que dans un mois, au premier tour, déjà s’esquisse ce mouvement qui se confirmera au second, c’est-à-dire une victoire, une victoire pour la Gauche réunie, une victoire pour la France. Je suis ici devant vous à Ajaccio. Je mesure le poids de l’histoire, les figures tutélaires qui sont là. Mais aussi, au-delà de la gloire que certains viennent chercher ici en Corse, ou du devoir qui doit être le nôtre, qui doit être le mien, de donner aussi à cette île, non seulement la fierté de ce qu’elle est, mais aussi la solidarité de l’Etat qu’elle attend et la présence de la République, qui sera toujours là pour défendre nos valeurs et nos principes. Je suis ici pour délivrer un message de rassemblement. D’abord le rassemblement de la Gauche, des Socialistes, des Radicaux de Gauche, de toutes les personnalités progressistes qui m’accompagnent aujourd’hui : Simon Renucci, Paul Giaccobi, et puis aussi mon ami, le maire de Bastia, Monsieur Zuccarelli qui m’accueillera aussi ici, demain, dans cette ville et tous les amis qui veulent que la Corse soit comme la France, changée demain.

Je suis venu vous parler de la Corse et de la France à un moment où notre pays tout entier a été frappé par une terrible tragédie. Tous les Corses ont eu le même élan, je le sais, de solidarité, d’émotion, devant ces drames. L’assemblée de Corse l’a exprimé au nom de tous, en des termes pleins de dignité, pleins de retenue, parce que la Corse sait ce qu’est une épreuve. La Corse sait ce qu’est une tragédie. La Corse sait aussi ce qu’à un moment, il est nécessaire d’appeler à la cohésion, à la dignité et à la solidarité. Parce que la Corse, elle, quand elle a été frappée, elle s’est relevée toujours, comme la France, avec cette même force, cette même conviction que ce sont les valeurs de la République qui nous élèvent et que nous devons chasser l’esprit de division, de discorde, d’amalgame et de confusion et que là encore, c’est dans ce moment où la France s’est réunie, qu’elle ne doit pas oublier l’exigence du rassemblement autour des valeurs de la République.


Ce sont les valeurs de la République qui nous élèvent. Nous devons chasser cet esprit de discorde, d'amalgames et de confusions.

La République c’est notre idéal commun. Ce n’est pas simplement des institutions. C’est un état d’esprit, c’est un projet, c’est une volonté. La République c’est d’abord d’assurer à chacune et à chacun le droit à la sécurité, et d’y veiller constamment, et d’appliquer de manière ferme les lois de la République. Et pas besoin d’en inventer à chaque moment et dans chaque circonstance. Il suffit de donner les moyens aux forces de police, de gendarmerie, à la justice, de coordonner les efforts et pas simplement de se satisfaire d’effets d’annonce sans cesse répétés, de lois chaque fois modifiées et qui finalement ne sont jamais appliquées avec suffisamment d’autorité, de fermeté et de constance.

La République, c’est la laïcité, cette belle idée, cette grande loi qui permet à la fois d’assurer la liberté de conscience à chacun, la liberté de croire ou de ne pas croire, de pratiquer un culte ou de n’en pratiquer aucun, et en même temps de garantir à tous le droit de vivre ensemble et le devoir qui doit être rappelé que la religion n’a pas sa place dans l’espace public. Et que chacun doit se conformer aux principes qui nous unissent tous sans rien perdre de sa liberté personnelle. La République c’est aussi l’égalité, l’égalité de tous à aller d’abord dans ce qui est le lieu même de l’égalité, l’école de la République. Et chaque fois qu’elle est abîmée, abaissée, c’est toute la République qui est atteinte. Et mon premier devoir au lendemain de l’élection présidentielle, ce sera de redonner toute sa place, tout son rôle, et aussi tous ses moyens, à l’école de la République. Parce que c’est dans l’école que se transmettent les valeurs, que s’élève également une conscience, que le jeune enfant devient progressivement un citoyen. Simon l’a dit : la République, c’est la citoyenneté. Et il ne doit y avoir aucun Français qui ne puisse vraiment se considérer comme citoyen de la République. Aucun enfant ne doit être délaissé, abandonné, oublié, quelle que soit sa couleur de peau, quel que soit son quartier, quelle que soit sa place dans la hiérarchie sociale. Eh bien chacun, chacune doit avoir les mêmes chances et aussi les mêmes fiertés d’être pleinement citoyen français.

Le prochain Président ne doit pas être le Président de l'austérité mais celui du dynamisme au service de notre développement.
Je sais aussi que l’Etat doit jouer tout son rôle et que c’est à l’Etat de donner justement une vision au pays. C’est à celui qui incarne l’Etat, le chef de l’Etat, d’être lui-même conscient de sa responsabilité, capable de donner à chacune et à chacun le chemin qui sera celui du pays pour les prochaines années, de respecter, de considérer chaque citoyen à l’égal de l’autre. Le rôle du chef de l’Etat ce n’est pas de diviser. C’est de rassembler, ce qui suppose d’avoir une élévation d’esprit, une conception haute de son devoir, un comportement à chaque fois exemplaire, de rendre la justice indépendante, de faire fonctionner l’Etat avec l’esprit justement qui s’attache à la dignité de la fonction et donc à l’impartialité de l’Etat. Oui, ce que nous allons faire là dans quelques semaines à travers l’élection présidentielle, c’est bien sûr choisir une politique, choisir un président, mais choisir aussi une conception de la République et une conception de l’Etat.

Nous aurons beaucoup à faire, redresser notre pays sur le plan économique, industriel. Maîtriser la finance, redresser nos comptes. Il nous faudra faire des efforts. Et il nous faudra les engager dans la durée, montrer de la cohérence, ne pas changer de ligne en fonction des circonstances, ne pas être dépensier au début d’un mandat et être capable de demander ensuite la contribution de tous à la fin. Il faudra aussi que nous soyons capables de montrer une volonté de développement et de croissance. Le prochain président ne doit pas être un président de l’austérité. Il doit être un président du dynamisme, de l’engagement commun, de la volonté de développer tous les atouts de notre pays, de les mobiliser, d’être aux côtés des entreprises qui innovent, qui créent qui exportent. D’où l’idée de la banque publique d’investissement, qui d’ailleurs, trouvera aussi sa traduction en Corse.

Oui, de définir une sorte de patriotisme économique. J’y tiens beaucoup. Si nous voulons redresser la France, alors il faut que chacune, chacun y participe, que nous soyons capables de saluer l’effort des chercheurs, de ceux qui imaginent les progrès de demain, capables de mobiliser les grandes entreprises, mais aussi les plus petites, de leur fournir les moyens de financement, de développer l’innovation.

Oui, le prochain président devra redresser la France, mobiliser tous ses atouts, soutenir l’effort de ceux qui investissent et embauchent. Et en même temps, ce prochain président devra être juste, parce que c’est ce qui a manqué, l’esprit de justice, pendant 5 ans. Autant de décisions favorables pour les plus privilégiés, constamment abreuvés par des cadeaux fiscaux, pendant que le pays lui-même a souffert de tant de prélèvements, de tant de précarité, de temps de difficultés.

Eh bien le temps de la justice est venu ! Justice fiscale : nous engagerons la réforme. Justice sociale à travers l’accès à la santé qui doit être rappelé, quand tant de nos compatriotes, jeunes ou moins jeunes, ne parviennent plus maintenant à se faire soigner dans de bonnes conditions. Justice éducative parce que nous devons donner à tous les enfants de France toutes les conditions pour réussir. Et justice territoriale parce qu’il nous faut aussi agir pour que les régions qui ont plus de handicaps que d’autres puissent être davantage soutenues, que ce soit ici pour la Corse par son insularité, mais que ce soit aussi dans les zones rurales ou dans les quartiers de nos villes.

Oui, justice encore, justice toujours !

Nous aurons besoin de tous les Français pour réussir le changement.
Mais nous avons aussi, à travers cette élection, à lever une espérance. C’est vrai que le contexte est difficile. La crise est là. L’Europe s’est installée dans l’austérité. Nous avons une dette qui n’a jamais été aussi élevée dans l’histoire même de la République, des déficits considérables. Mais pour autant, je suis ici devant vous pour représenter l’espoir. L’espoir ! Parce que nous sommes un grand pays, une grande Nation, avec beaucoup d’atouts, avec cette jeunesse qui ne demande qu’à avoir enfin la place qu’il convient de lui accorder ! Cette génération qui arrive et qui demande tout simplement de croire en l’avenir, de penser que le progrès n’est pas achevé, que le chemin sur lequel nous sommes depuis des décennies – qui s’appelle celui du récit républicain, celui du rêve français –, que ce chemin-là est encore ouvert pour les générations qui viennent !

C’est mon devoir – non seulement de candidat mais, si vous en décidez, de président – de poursuivre ce chemin du progrès, de l’égalité, du mouvement ! Et si nous voulons réussir, au lendemain de l’élection présidentielle, il nous faudra conjuguer les efforts de tous. De l’Etat, je l’ai dit, qui doit fixer l’horizon, la ligne, le cap – qui doit être également solidaire. Mais aussi, nous aurons besoin de tous les territoires de France, c’est-à-dire de la vitalité de nos collectivités et de la capacité de nos élus à nous accompagner si nous voulons à la fois soutenir les entreprises, stimuler l’innovation, accompagner notre jeunesse, être capables, aussi, d’inventer la transition écologique et énergétique. Nous avons besoin de tous ! Des territoires, des élus, mais aussi des partenaires sociaux, des syndicats, des organisations professionnelles, des grandes associations, de tous les engagements civiques. Nous aurons besoin de tous les Français pour réussir le changement !

La France est forte de ses différences. Elle est riche, même, de sa diversité. Il y a trente ans, presque jour pour jour, à cette place, François Mitterrand disait que pour lui, « l’unité nationale sera d’autant plus forte qu’elle saura respecter ses propres diversités ».

La Corse, les Corses ont une histoire, une langue, une singularité – celle que célébrait Jean-Jacques Rousseau lorsqu’il parlait de votre île qui, « un jour, étonnera le monde ». C’est la diversité de nos territoires, de nos traditions, de nos populations, de nos parcours, de nos cultures – c’est cette diversité qui fait la France. La France qui, à la fois, est un pays, une République, qui doit garder, préserver – parce que c’est son bien le plus précieux – une unité et qui, en même temps, doit faire confiance aux territoires. C’est ce qu’avait pensé, il y a trente ans, François Mitterrand. Et c’est ce qu’il a fait, avec les grandes lois de décentralisation qui ont permis – c’était le premier statut pour la Corse – de dégager une voie nouvelle. C’est ce qu’a fait aussi, et ce fut courageux, Lionel Jospin lorsqu’il a de nouveau proposé un statut pour la Corse. Et c’est ce statut-là, encore aujourd’hui, qui vous permet, avec responsabilité, de prendre toutes les compétences pour développer votre île.

Eh bien demain, au lendemain de notre victoire, j’engagerai une nouvelle étape de la décentralisation ! Elle renforcera, partout en France, des compétences des régions. Elle permettra l’essor des agglomérations pour leur permettre, comme ici à Ajaccio, de bâtir des projets. La décentralisation reconnaîtra un pouvoir réglementaire d’adaptation des lois à chaque région. Et elle aura vocation, cette nouvelle étape de décentralisation, à élargir encore des compétences – et notamment pour vous, ici, en Corse.

L’heure n’est pas, je le sais, au débat institutionnel. Mais si les élus de la Corse veulent aller jusqu’au bout des potentialités du statut de 2002, ils en auront la pleine liberté ! Et rien ne viendra entraver leur action.

Je sais aussi que l’assemblée de Corse réfléchit à de nouvelles propositions. Je les regarderai ! Avec toujours la même idée de faire valoir la République – et, en même temps, de donner les compétences qu’une collectivité comme la vôtre attend.


Nous ratifierons la charte des langues régionales.

Oui, nous devons avoir ce respect mutuel, cette confiance mutuelle : confiance dans les territoires, mais également confiance dans la République, parce que c’est dans la République que les libertés doivent être données et les compétences, dévolues.

De la même manière, il n’y a rien à craindre à la reconnaissance des langues régionales ! La France a signé – c’était il y a plus de dix ans – la charte européenne sur les langues et les cultures régionales. Eh bien nous la ratifierons, cette charte !

La langue corse est une richesse, ce n’est pas un danger. La culture corse plonge ses racines dans l’histoire. Et on les retrouve, cette histoire et cette culture, dans la musique, dans l’art, dans la littérature. Et donc, nous aurons demain la capacité de vous laisser faire vivre votre langue tout en laissant la langue française, la langue de la République, être la langue officielle.

Je vous accompagnerai aussi dans votre volonté de développement. Depuis bientôt vingt ans, la Corse connaît une croissance de sa population, une croissance économique. Elle le doit à ses initiatives locales et aussi à ses entrepreneurs, à ceux qui croient dans l’avenir de l’île, à ceux qui imaginent les technologies de demain, les énergies renouvelables, les nouvelles formes d’accès aux connaissances, le numérique. Je salue ce qui est fait par les élus ici en matière de développement de l’hydraulique, de l’agriculture, de transports. Et comme il y a eu aussi un plan qui avait été annoncé en 2002, qui devait s’étaler sur quinze ans et qui est en cours, non seulement je veillerai à ce que tous les engagements qui ont été pris soient tenus, mais nous préparerons le plan à venir du développement de la Corse avec les élus.

Je n’ignore rien des difficultés qui sont celles de trop de Corses, comme de trop de nos concitoyens. Le taux de chômage ici est supérieur à la moyenne nationale, près de 18 000 demandeurs d’emplois. Le taux de chômage des jeunes est également plus élevé. Le nombre de précaires, de pauvres, de déscolarisés est également un des records en France. Je sais aussi la difficulté pour accéder au logement malgré les efforts des communes.

Je ne viens pas délivrer un discours sur la Corse — vous en avez tellement entendus, et du candidat sortant en particulier ! Ah, le nombre de promesses, le nombre d’annonces, le nombre d’engagements, mais également les résultats tellement faibles, les échecs tellement grands ! Cette méthode, je la dénonce, qui consiste à parler, à promettre, à annoncer, et chaque fois avec les mêmes mots, et souvent avec les mêmes propositions. Ce sont toujours les mêmes qui sont faites, et hélas rien ne vient. Eh bien, rien ne viendra, je vous l’annonce, d’ici le mois de mai. Parce que demain, il y aura un nouveau président de la République !

La politique, c'est mettre les actes en conformité avec les paroles.
Je veux mettre de la constance dans l’action publique, de la cohérence dans les choix et de la persévérance dans la manière d’agir et de dégager des résultats. Je vous le dois. Je sais combien les esprits sont troublés, je sais combien les déceptions sont grandes, je sais combien les résignations sont possibles, combien nos concitoyens peuvent se dérouter du vote tant ils ont été, en définitive, trompés. Je vous demande de diffuser ce message : la politique, ce n’est pas celle qui a été conduite, à mes yeux, depuis cinq ans. La politique, c’est de faire des promesses et de les ternir. La politique, c’est d’être capable de mettre les actes en conformité avec les paroles. La politique, ce n’est pas une virevolte, ce n’est pas une improvisation. La politique, ce n’est pas une campagne électorale qui effacerait un mandat. La politique, c’est d’être jugé sur son bilan. La politique, c’est de confronter les projets. La politique, c’est le respect, à chaque fois, de ce qui a été dit et de ce qui aurait dû être fait.

Oui, il faut changer, changer la manière de faire de la politique mais changer aussi la vie de nos concitoyens. Ici en Corse, nous avons trois exigences.

La première, c’est la sécurité. La sécurité est une inquiétude lancinante, une colère même. Parce que la sécurité, c’est la première des libertés. Quand un territoire comme le vôtre est à ce point exposé aux violences, aux assassinats, oui, ce territoire exige de l’Etat une sécurité effective. Comment puis-je admettre ici même qu’il y ait eu depuis cinq ans 20 homicides par an, 100 depuis le début du quinquennat ? Pour la seule année 2011, 22 homicides et 16 tentatives — record en France, et si je regarde au-delà de la France, hélas, record européen ! Comment l’admettre ? Et ils viendraient nous faire des leçons sur la question de la sécurité, sur la question des luttes contre les violences, sur la question des lois républicaines ? L’Etat doit être sans faiblesses et doit lutter contre le crime, contre le crime organisé, contre les bandes, contre les trafics qui frappent votre île mais qui frappent aussi beaucoup de quartiers dans notre pays.

Je renforcerai donc les moyens de la Gendarmerie et de la Police ici en Corse. Je ferai en sorte que tous les services travaillent ensemble et de manière coordonnée. Je ferai aussi tout pour que les moyens de la justice puissent être, là encore, renforcés, et que la présence de la justice en Corse soit assurée. Les dossiers judiciaires doivent pouvoir être traités en Corse.

Cette première exigence est préalable à toutes les autres si nous voulons qu’il y ait de l’investissement, qu’il y ait de l’embauche, qu’il y ait de la confiance. Il convient d’abord d’éradiquer cette violence, de le faire avec le souci à chaque fois de frapper à la tête de ces bandes et de ces trafics.

La deuxième exigence, c’est la solidarité. Solidarité de l’Etat à l’égard de votre territoire, d’abord dans les infrastructures de transport, avec le respect des règles de la continuité territoriale. Je sais que c’est difficile et que l’Assemblée territoriale fait tout ce qu’elle peut pour trouver les solutions. L’Etat doit appuyer ces efforts. Rigueur dans la gestion et également souci d’assurer à chacun la possibilité d’être en continuité avec le continent.

La troisième exigence, c’est d’avoir le souci de répondre aux inquiétudes sociales. D’abord sur le logement, le coût de la construction est trop élevé, les loyers sont trop chers. Nous encadrerons donc les loyers là où c’est nécessaire de le faire. L’Etat mettra gratuitement à la disposition des collectivités des terrains pour faire construire. Nous augmenterons le nombre de logements sociaux grâce au doublement du plafond du Livret A. Bref, nous agirons à la fois contre les spéculations mais aussi pour créer plus de logements et pour faire en sorte que nul ne soit mis dans la situation d’être jaloux de l’autre ou de craindre l’arrivée d’un autre ici en Corse pour perdre son droit à un logement.

Répondre aussi à cette inquiétude de l’accès à la santé. C’est plus difficile ici encore qu’ailleurs, avec la crainte de ne pas pouvoir être soigné dans de bonnes conditions. Je renforcerai les moyens de l’hôpital public, qui doit être considéré comme un service public et pas comme une entreprise.

Et enfin, je veux répondre à cet appel de la jeunesse, en Corse comme ailleurs, qui veut réussir, qui veut se former. J’ai annoncé des moyens supplémentaires, 60 000 postes pour l’Education nationale, pour tous les métiers, pour encadrer les enfants. Je n’accepte pas la déscolarisation. C’est dans votre île qu’hélas, il y a les taux de déscolarisation parmi les plus faibles, où un certain nombre de jeunes se détournent de l’école. Eh bien, nous ferons en sorte que nous accompagnions ces jeunes, que nul ne soit abandonné ou écarté. Et de 16 à 18 ans, chaque jeune en France, et donc ici en Corse, aura une solution, soit dans l’éducation, soit dans la formation, soit dans l’apprentissage, soit dans l’emploi, soit dans le service civique. Chaque jeune sera suivi et accompagné !

Voilà ce que j’étais venu vous dire pour la France et pour la Corse.

Mort de Mohammed Merah : Les considérations de Jean Michel Vernochet

Éditorial de lucienne magalie pons

Au cours de cette interview, Jean-Michel Vernochet relaie, analyse et commente les déclarations notamment de la Chine, en relation avec les attentats de Toulouse et Montauban, et formule son opinion sur la mort de Mohamed Merah et son incidence prévisible sur la campagne présidentielle.



LA MORT DE MOHAMED MERAH JEAN MICHEL VERNOCHET... par afriqueredaction

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Nicolas Sarkozy et Borloo à Valenciennes : retrouvailles

Éditorial de lucienne magalie pons

Notre commentaire : Nicolas Sarkozy et Jean Louis Borloo en retrouvaille à Valenciennes, : on se doutait bien qu'ils s'étaient séparés en se promettant "à la revoyure"

Nicolas Sarkozy a besoin de Jean Louis Borloo, un peu comme comme on a besoin d'une serpillère pour ramasser des poussières dispersées dans la nature , ou d'une éponge pour éponger quelques gouttes d'eau sur le sol du Centre.

Fin de notre commentaire :



Nicolas Sarkozy et Jean-Louis Borloo à... par France3Nord-Pas-de-Calais

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...