23 janvier 2012

Considérations sur le Discours de François Hollande du 22 Janvier au Bourget

Éditorial de lucienne magalie pons



Pour son premier grand meeting de campagne, François Hollande, candidat PS à la Présidentielle,  avait choisi Le Bourget ; Devant près de  25.000  sympathisants  François Hollande est venu parler  de  la France et de la République. de la France qui souffre, mais aussi de la France qui espère. De la France «   que nous allons construire le 6 mai »  a-t-il dit ,  tout en dévoilant  par la suite  dans un discours de presque 1 h 30   l’enjeu d’une campagne qui va « bien au-delà de la gauche  et les  grandes lignes  de son  programme qu'il présentera plus en détail  jeudi prochain.

Nous reprenons ci-dessous très résumés les passages de son discours qui ont retenu notre attention :

François Hollande  a défini  l'enjeu d'une campagne qui va "bien au-delà de la gauche. « L'enjeu, c'est la France, c'est la France toujours" a- t-il déclaré, une véritable profession de foi qu’il a illustrée en déclarant  "J'ai conscience de la tâche qui est la mienne", ….. "Incarner le changement",…. "Faire gagner la gauche", … et "changer le destin de notre pays".

 Pour  la fonction de président de la République  s’il est élu  François Hollande  veut restaurer  laïcité,  préserver   l’Etat,   porter  les valeurs de la France dans le monde",  "savoir aussi prendre des décisions difficiles, pas simplement à la suite d'un drame"…

 Le candidat socialiste  pour illustrer les questions qu’il a évoquées  a fait des propositions  importantes que vous retrouverez développées  dans la vidéo ci- dessous.

Sans jamais citer Nicolas Sarkozy,  il a  aussi dénoncé la politique économique de l’actuel  gouvernement  qui "se termine sur un chômage record". "Un seul mot résume la présidence  …. "la dégradation". "Et je ne parle pas de celle d'une note", a-t-il précisé, puis à  il désigné  comme son véritable adversaire,   un adversaire sans visage  "qui n'a jamais été élu  et ne sera pas candidat" : "le monde de la finance". "La finance s'est affranchie de toutes règles, de tous contrôles", a-t-il rappelé.

Pour réguler l’économie, s’il est élu, François Hollande a annoncé une première proposition : une loi obligeant les banques à séparer leurs activités de crédit et les activités spéculatives, la mise en place d'une agence publique de notation au niveau européen.

Sur la question Européenne  François Hollande a expliqué, "Nous avons besoin de l'Europe pour sortir de la crise",  en annonçant   qu'il renégociera le traité issu des négociations du 9 décembre s'il est élu et qu’il  proposera également aux Allemands "une nouvelle relation d'égalité" et "l'élaboration d'un nouveau traité franco-allemand en janvier 2013".

Pour  la dette publique française, le candidat socialiste a affirmé que l'équilibre budgétaire serait atteint à la fin de son mandat s'il est élu en  "revenant sur les niches fiscales et les multiples cadeaux fiscaux accordés depuis une décennie aux familles aisées", et "en mettant fin à la règle du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite".

En matière d’égalité  sur laquelle il a beaucoup insisté, son  objectif est de remettre tous les Français à "égalité",  dans tous les domaines de la société. "L'égalité, ce n'est pas l'égalitarisme, c'est la justice. Ce n'est pas l'assistanat, c'est la solidarité", il   a  renouvelé  sa promesse de "faire partir à la retraite ceux qui ont commencé à travailler tôt", et donc un retour de l'âge légal de la retraite à 60 ans. En matière de santé, il a avancé que "les dépassements d'honoraires seront encadrés" et qu'il combattra les déserts médicaux.

Sur la question du logement, François Hollande s’est   engagé à faire construire plus de logements sociaux dans un délai de 5 ans. A cette fin,  l'Etat "mettra à la disposition" des collectivités "ses terrains" pour construire des logements.

 Il a aussi annoncé qu'il doublera le plafond du Livret A pour financer les logements sociaux.

"Je multiplierai par cinq les sanctions qui pèsent sur les communes qui bafouent la loi de solidarité urbaine" (SRU), qui impose un taux de 20% de logements sociaux à chaque commune de plus de 3.500 habitants, a-t-il  aussi  promis. "J'encadrerai les prix des loyers".

 Un point essentiel de son programme  l'éducation qui sera "une grande cause nationale" avec pour objectif «  Que les jeunes "vivent mieux en 2017 qu'en 2012".

Avant de conclure  François Hollande a défini le rêve Français :

 "Le rêve français, c'est le projet que je vous propose" …...,   "une France du travail, une France du mérite, une France de l'initiative, une France de l'entreprise, où l'argent sera remis à sa place qui est celle d'un serviteur et non d'un maître."  ….  "une France du civisme où le citoyen ne se demandera pas ce que la République peut faire pour lui mais ce que lui peut faire pour la République"…………….. Une France de la diversité où chacun apportera sa différence, mais dans l’unité de la République, où les Outre-mers nous ouvrent à tous les horizons du monde et où les enfants d’immigrés doivent être fiers, fiers d’entre Français, Français, parce que c’est le plus beau nom qu’on puisse donner à un citoyen du monde, à une France de l’exemple, où le pays se retrouve dans ce qui l’élève, dans ce qui le réunit, le dépasse, une France de la confiance où toutes les forces qui la constituent se mobilisent pour l’avenir !

La France, la France n’est pas un problème. La France est la solution !


Il a souhaité  que les enfants d'immigrés soient fiers d'être Français, car "c'est le plus beau nom qu'on puisse donner à un citoyen". "La France n'est pas un problème, la France est une solution"

  "Le changement, c'est maintenant". "Le changement, j'y suis prêt",  a déclaré François  Hollande pour conclure :


Voilà le choix, chers amis, voilà le choix qui vous attend. Toujours le même, toujours celui, depuis que la démocratie existe, entre la peur et l’espoir, entre la résignation et le sursaut, entre l’agitation et le changement. Eh bien le changement, le changement, c’est maintenant ! Le redressement, c’est maintenant ! La justice, c’est maintenant ! L’espérance, c’est maintenant ! La République c’est maintenant !

Mobilisons-nous, rassemblons-nous et dans trois mois, dans trois mois, nous ferons gagner la Gauche, avancer la France et nous réussirons le changement ! Le changement, j’y suis prêt !

Vive la République ! Et vive la France !

Les réactions :

Certains médias très peu nombreux ont relayé l’événement en s’efforçant de rester neutres et en se livrant à des commentaires objectifs, mais ce n’est pas le cas des médias branchés à droite, précisément  à l’UMP,  qui depuis hier soir relaient sans interruption les ministres et les membres de la majorité présidentielle   qui se livrent à des   critiques lamentables, pour eux le discours de François Hollande et les mesures qu’il a évoquées n’ont rien apporté de nouveau, ils ironisent sur « une incantation de belles idées » de caricatures irréalistes et  parle du candidat socialiste comme d’un illusionniste qui n’apporte pas de solution à la crise », j’en passe et des meilleures, et ils vont même jusqu’à critiquer la présence de Noah au meeting de Hollande  en ressortant ses démêlés avec la justice au sujet d’impôts qu’il se refuse de payer, tout et n’importe quoi, voilà ce que nous retenons de ces critiques médiocres qui sur le fond politique ne sauraient  être prises en considération par des politologues sérieux , c'est pourquoi nous ne les faisons pas paraître dans notre revue de presse.

 Revue de Presse :



Discours de François Hollande au Bourget 1e partie par francoishollande
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Discours de François Hollande au Bourget 2e partie par francoishollande
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20 janvier 2012

Nicolas Sarkozy : Voeux au Monde Economique - Lyon -

Éditorial de lucienne magalie pons


Au lendemain du sommet social tenu à l’Elysée, le Président Nicolas Sarkozy s'est  rendu  à Lyon hier,  jeudi 19 janvier, pour présenter ses vœux aux « forces économiques et aux acteurs de l’emploi »

Le président de la République, avant de se rendre  au Palais des  Congrès de Lyon, a  visité tout d'abord l'usine de Seb-Calor à Pont-Évêque en Isère, où sont produits notamment  des fers à repasser ainsi que des centrales à vapeur.


 Rappelons que lors de son récent déplacement en  Ariège au cours de sa visite de présentation des vœux au Monde Rural , le Président avait été  accueilli  à son arrivée  par les notables et les représentants du monde agricole , ils avaient tous circulés devant  des étals  présentant les   produits régionaux, sans oublier  une exposition   de vaches  et de juments, cette fois chez Seb-Calor à Pont-Evêque dans l’Isère , les responsables et les ouvriers  de l’Usine lui ont présenté leurs fabrication,  allant des fers à repasser aux centrales à vapeurs ( je ne sais pas si cet usine fabrique des produits à vapeur nettoyants comparables  au  fameux Karcher, ceci aurait certainement pu  l’intéresser.) 


Au passage remarquons qu’un bon coup de fer à repasser sur la tête d’une « canaille » de banlieue serait certainement plus efficace qu’un jet de vapeur, mais arrêtons là notre mauvais esprit reconnaissons plutôt qu’il faut posséder un certain sens de l’Etat  pour  se concentrer sur les questions politiques   au grand air en Ariège  en face de  légumes, fruits, cochonnailles, vins etc.. vaches et juments, et deux jours après dans les vapeurs d’une Usine en Isèr, e en face de fers à repasser et de centrales à vapeur.

Après cette parenthèse destinée à aérer la lecture  de mon éditorial en m’amusant un peu,  Reprenons le déroulement de cette visite, 12 000 invitations avaient été  lancées,  c’était du sérieux :


Comme on le pense, ce  déplacement à Lyon,  placé sous  haute surveillance,   se devait de mobiliser  d’importantes forces de sécurité renforcées, pour veiller à la sécurité et régler la circulation.
Une  escorte,   une délégation ministérielle,  dont Nadine Morano, Nathalie Kosciusko Morizet, Eric Besson, François Baroin,  et  des personnalités  marquantes, notamment du monde de l’économie, accompagnaient  le Président,  côté lyonnais Nora Berra, Michel  Mercier et tout  l’ensemble des   élus locaux étaient invités, en plus naturellement n’oublions pas  tous les médias presse et audiovisuels qui  se pressaient en grand nombre pour couvrir l’évènement,   pour tout dire l’ambiance  survoltée des grandes kermesses politiques étaient au rendez-vous.



Pour prévenir sans doute les réactions à venir  qui aurait voir  dans cette visite,  grandiose par le nombre de ses invités et son   importance politique,  comme un parfum de campagne présidentielle , Christophe Wojcik, directeur du cabinet du député UMP du Rhône Philippe Cochet avait   déclaré qu’ il s’agissait   d’« Un déplacement institutionnel et sans aucune connotation militante » et de son côté Michel Forissier, secrétaire départemental de l’UMP à Lyon  assurait que le déplacement de Nicolas Sarkozy n’avait rien de politique.



Mais  au vu des premières réactions relatées par les médias, les interventions et discours du Président Sarkozy à Pont-Evêque et à Lyon, on été ressenties par beaucoup  comme « des annonces » de vœux de campagne,  «  révélatrices du  visage du candidat à la présidentielle qu’il sera d’ici mars » 


Pour  ne pas vous indisposer par la lecture d’un article trop long, je vais essayer de faire court, en ne citant que  les principaux thèmes exposés  par le Président.



Tout  d’abord sur le fond  Nicolas Sarkozy a longuement justifié l'urgence des décisions qu'il s'apprête à prendre pour doper la compétitivité des entreprises, il a critiqué les agences de notation, il a parlé de la hausse de la TVA , des impôts,   du chômage, de l’emploi,  de l’allègement du coût du travail ,de son intention d'autoriser des accords de flexibilité du temps de travail dans les entreprises identiques à ceux qui existent en Allemagne, de la Taxe Financières ,  de sa détermination à prendre des décisions (avant la fin de son mandat),   en taclant au passage l’opposition  dans le déroulé de son discours,  en remontant même dans le passé , en critiquant  sans le nommer  l’un de ses prédécesseur François Mitteland , par allusion à  certaines propos de François Mitterrand en 1993,  et à une promesse non tenue de Lionel Jospin, pendant la campagne des législatives de 1997, de sauver l'usine Renault de Vilvorde (Belgique).



Enfin le Président dans son intervention en rappelant qu’il avait été élu Président de la République pour cinq ans (ndlr : en Mai 2007)  a promis :

"J'ai été élu président de la République pour cinq ans, je travaillerai jusqu'à la dernière minute de mon mandat" ……. "Vous croyez qu'il est raisonnable de dire aux 120 000 chômeurs de plus que l'année dernière : 'franchement, on n'a pas le temps de décider, souffrez en silence, laissez nous faire notre petite cuisine' ?"

Face au "cancer" du chômage, Nicolas Sarkozy a refuse de capituler,  certains médias citent que les promesses du candidat de 2007 de revenir au plein-emploi ont explosé avec la crise mais que «   le président et le futur candidat de 2012 « « ont catégoriquement refusé de capituler en rapportant  que Nicolas Sarkozy a proclamé (certains écrivent « plastronné ») :

 "La fatalité ne fait pas partie de mon vocabulaire", ……."on n'élit pas un président de la République pour qu'il renonce, pour qu'il cède, pour qu'il considère qu'il ne peut rien faire".

J’ai relevé quelques réactions  les unes après la visite, les autres précédant la visite et  visant les projets concernant le département  notamment autoroutiers : 

-  Les verts : « Nous contestons le mélange des genres du président se déplaçant aux frais de l’État pour délivrer les messages du candidat », écrit Europe écologie dans un communiqué. Les Verts souhaitent également « montrer notre profond désaccord avec l’annonce du lancement de l’appel d’offres de l’A45. »

- Gérard Colomb, Maire de Lyon : L’annonce du lancement du projet autoroutier avait provoqué   la colère du maire de Lyon, qui promet de sortir « la grosse artillerie », craignant la multiplication de bouchons à l’entrée de la ville.( Il comptait  interpeller Nicolas Sarkozy sur le sujet.)  « On va afficher des grandes cartes à Eurexpo pour expliquer les scénarios. »

Enfin, suite aux vœux du président aux « forces économiques », le Mouvement des jeunes socialistes (MJS), a présenté  les siens « aux faiblesses économiques de Nicolas Sarkozy » lors d’un happening à 18h place Béraudier (Lyon 3ème). Les jeunes socialistes comptent dénoncer  notamment les « plus de 3 milliards d’euros ont été offerts aux plus riches » ainsi que l’augmentation de la dette et du chômage.

J’arrêterai là , si je voulais citer  toutes les réactions, je n’y suffirais pas sans mourir à la tâche,  en conséquence pour en savoir plus ,  il suffit de lire la presse, d’écouter la radio, de regarder la Télévision, depuis hier tous  les médias et la classe politique  se déchaînent sur  le déplacement à Lyon  du Président,  les uns pour  le célébrer  et défendre les décisions qu’il est déterminé a prendre avant la fin de son mandat, les autres pour démonter le schmilblick  présidentiel  en critiquant  sa politique et certains en soulignant qu’il s’y prend trop tard.



REVUE MEDIATIQUE
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19 janvier 2012

Jean-Louis Borloo : on nous l'a changé !

Éditorial de lucienne magalie pons

Monsieur Jean-Louis  Borloo a changé,  d'abord par le nouveau visage  qu'il présente à l'écran, qui parait  raboté au niveau des pommettes et lifté en entier, gommé de toutes ses rides , sous une coiffure qui me fait penser à une mie en plis genre "Baroin" qui le prive du charme de  son  ancien  air  " crâneur", la voix aussi s'est envolée de quelques tons, on nous l'a changé !

On peut se demander si cette métamorphose s’est opérée par l’effet d’un miracle de la nature ou autrement,  ou peut-être encore par l'effet de  l’esprit-saint radical valoisien, en recherche perpétuelle de rajeunissement, en tout cas c’est raté , il est maintenant formaté dans un profil banalisé qui ne laisse rien émerger de sa personnalité,  il était beaucoup plus captivant avec son ancien look de quinquagénaire aux cheveux argentés , un élément de séduction qu’il aurait dû préserver pour crever l’écran.

Mais ce n'est pas tout,  le voila saisi d’idées originales dont notamment celle  saugrenue de  poursuivre les Agences de notation, l'auraient-elles rétrogradé ?
 
Faites-nous rire , les Agences de notation tremblent de peur ... ? 


Les Triples A de l'UE, l'Allemagne en tête , écartent une augmentation de leur contribution au FESF

Éditorial de lucienne magalie pons



Angela Merkel, Chancelière Allemande,  interrogée  lors d’une  conférence presse   au sujet du  renforcement de la contribution allemande aux efforts de sauvetage de la zone euro,  après la baisse de la note du Fonds européen de stabilité financière (FESF) par Standard & Poor’s,  si l'Allemagne devait se montrer plus solidaire après la décision de S&P  a répondu notamment ; 

 "Je cherche encore ce que l'Allemagne pourrait faire de plus pour les autres pays de la zone euro". 

La première économie de la zone euro a rejeté l'hypothèse d'une hausse de sa contribution au FESF ou au Mécanisme européen de stabilité (MES), qui doit lui succéder.

Les Pays-Bas, la Finlande, le Luxembourg, qui ont conservé comme Berlin leur notation triple A, ont également écarté une augmentation de leur contribution.

 

Dégradation de la dette de l'Allemagne par une "petite" Agence de notation Américaine

Éditorial de lucienne magalie pons

Une “petite” agence de notation américaine Egan-Jones a abaissé hier d’un cran la note attribuée à la dette de l‘Allemagne, avec perspective négative,  en lui attribuant  selon ses critères de notation   AA-, au lieu de AA.   en raison du fardeau financier que devra assumer le pays en participant aux plans de sauvetage de la zone euro.

Nous supposons que l’Allemagne ne s’arrêtera  pas  à  considérer cette note,   pour le moment sa référence réside dans sa notation Triple A

Moritz Krämer,  responsable de la notation des pays européens au sein de l’agence Standard and Poor’s, a   assuré mercredi que l’Allemagne garderait sa note « AAA », la meilleure possible, même en cas de récession cette année.
Egan- Jones est qualifié de "petite" agence, mais les motivations qu'elle expose sont frappées du coin du bon sens : 

Motivations :

Egan-Jones a  motivé  sa décision   en raison du fardeau financier que devra assumer le pays en participant aux plans de sauvetage de la zone euro.

 L’Allemagne reste l’économie la plus forte de l’Union européenne », a cependant noté  l’agence Egan-Jones.


« Toutefois l’Allemagne a supporté le fardeau d’autres pays européens à travers son exposition au Fonds de stabilité financière (FESF), et indirectement via la lourde exposition de la BCE (Banque centrale européenne) aux banques et aux dettes souveraines les plus faibles », ajoute-t-elle. Au chapitre des données négatives pour l’Allemagne, Egan-Jones note « le taux d’endettement par rapport au PIB de 83% en 2010, avec près de 86% attendu pour 2011, et le déficit à 4,6% du PIB ».

« L’Allemagne sera touchée »

Du côté positif, « le chômage n’était qu’à 6,8% (en 2010) mais va probablement augmenter avec la mise en œuvre de mesures d’austérité dans de nombreux pays européens ». En outre, le pays bénéficie à la fois d’un excédent commercial et d’un excédent de la balance des paiements, ainsi que d’une inflation limitée à 2% en 2010, ajoute l’agence. « Mais nous nous attendons à une accentuation en conséquence de la baisse de l’euro face au dollar ».

 Egan-Jones, note également que  la croissance de 4% enregistrée au dernier trimestre 2011 est « éclatante comparé à l’Europe moribonde ». Malgré l’abaissement de la note, l’agence note que « les rendements pour les titres de dette allemands vont probablement rester bas, vu que l’Allemagne est parmi les pays les plus solides de l’UE et en raison des efforts de liquidité de la BCE ». « L’Allemagne a bénéficié de la recherche de qualité (des investisseurs en dette souveraine) face à l’inquiétude croissante suscitée par la qualité du crédit de la Grèce, de l’Italie, du Portugal et d’autres », poursuit-elle. En revanche, « si les pays forts de l’UE continuent à soutenir largement les pays faibles, l’Allemagne sera touchée ».

Note : L’Allemagne reste l’économie la plus forte de l’Union européenne », a cependant noté  l’agence Egan-Jones.


La zone Euro au bord de la recession technique , encore un cheveu sur la soupe !

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Premier Ministre du Luxembourg, Jean-Claude Junker, chef de file des ministres des finances de l’Union monétaire a estimé mercredi soir, dans une conférence de presse à Luxembourg,  que la Zone euro était  "au bord" de la récession économique,  en appelant à trouver les moyens de soutenir la croissance.

«  Dans la zone euro nous sommes au bord de la récession technique"  (voire note*), a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Luxembourg.

"Je crois que la consolidation budgétaire est une approche qui ne connaît pas d'alternative", a estimé  Jean-Claude Junker,  après une rencontre avec le chef du gouvernement belge, Elio Di Rupo. "Nous devons consolider nos finances publiques mais il faut aussi attirer l'attention sur la nécessité qu'il y a de doter l'Europe d'une véritable politique de croissance", a-t-il  déclaré,  en rappelant que la question serait au centre du prochain sommet des dirigeants européens le 30 janvier.

 "Je crois que la consolidation budgétaire est nationale et que la croissance doit pouvoir disposer d'éléments d'inspiration européenne".


 Note* : En économie,  «  la récession "technique" est définie  par deux trimestres consécutifs au moins de recul du Produit intérieur brut, il s'agirait donc d'une phase récessive d'ampleur limitée. D’après  cette définition  il  s'agirait donc d'une phase récessive d'ampleur limitée.

Mais  que  la Zone euro se trouve selon la formule de Jean-Claude Junker « au bord de la récession technique », d’ampleur limité »  selon la définition des économistes, il n’en ressort pas moins  que selon Jean-Claude Junker, la « question sera au centre du prochain sommet des dirigeants européens le 30 janvier.
  
Au moment où Les Chef d’Etats  et les Chefs de gouvernements des pays « dégradés »  par l’Agence de notation S&P font tourner leur   matière grise pratiquement  au « beurre noir » en s’efforçant  minimiser  de ce  premier « coup dur »  afin de  de trouver des astuces pour  réduire leurs déficits publics, les voici appelés à trouver les moyens  de soutenir la croissance au  Sommet Européen du 30 Janvier,  un appel   qui tombe comme un  casse-tête  pernicieux sur la soupe !

Surtout si l’on retient que  certains  économistes  s’attendent, d’après leurs analyses,  à ce que l'activité économique dans l'Union monétaire se soit repliée au dernier trimestre de l'année 2011 - les chiffres ne sont pas encore connus - et fasse de même au premier trimestre de l'année en cours. Ils pensent qu'ensuite le PIB de la zone euro stagnera puis recommencera à croître faiblement.

Bon appétit quand même Messieurs  du Sommet !

18 janvier 2012

Sommet social - Reportage Vidéo -

Éditorial de lucienne magalie pons

1°) Intervention  présidentielle
2°) l'avis des députés à la veille du sommet social
3°) des milliers de manifestants à Paris


 
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 des milliers de manifestants à Paris

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...