* Lucienne Magalie Pons et ses collaborateurs vous souhaitent la bienvenue *
Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
« Le King Eric » Cantona, ancien footballeur historique aux multiples exploits sportifs, l’un de meilleurs attaquants de sa période, reconverti acteur français, parrain de la Fondation Abbé Pierre, est une personnalité incontournable qui attaque franchement le point faible des joueurs politiques au moment où il le faut à 100 jours des élections Présidentielles.
Bravo le King Eric !
Au moment où nos candidats déclarés, ou en passe de l’être, et leurs partisans respectifs tous copiés/collés sur leur stade de compétition politiques, s’insultent avec des invectives prêtées ou authentiques , allant du prétendu « sale mec de la droite » à « l’ infantilisme, à la scorpionnite, et à l’irresponsabilité de la gauche », invectives qui généralement atterrissent sur la barre pour rebondir avec l’effet d’un boomerang dans la gueule des uns et des autres, le King Eric Cantona surgi sur le stade et réclame ses 500 signatures en brandissant, dans son nouveau rôle d’arbitre , le carton rouge du mal-logement dont souffrent des millions de ses concitoyens.
Ses passions , ses colères, ses coup de gueule ne passent jamais inaperçues Depuis sa retraite sportive, Éric Cantona réveillent périodiquement les médias occupés comme d’habitude à répéter ce que les agences de presse et les communiqués des leaders des Partis leur dictent , en s’appliquant à soutenir ou à démolir les uns et les autres selon le cas, mais cette fois , le King Eric » vient de les électriser à la gégène …… en se lançant dans la course aux 500 signatures, non pour se présenter en mai mais pour promouvoir avec le parrainage de la Fondation de l’Abbé Pierre, la question du mal-logement, un thème sensible que les candidats déclarés ont passé plutôt sous silence jusqu’à présent.
Bravo Cantona ! Vous êtes l’avant-centre idéal pour réveiller au moment où le faut les mollusques politiques et leurs copistes médiatiques.
On les attend au tournant pour qu’ils définissent ce qu’ils entendent faire concrètement pour le logement, autrement qu’en invoquant la « crise » pour se justifier de leur impuissance sociale !
Thierry MARIANI, le Ministre des transports a annoncé ce jour Mardi que la SNCF va proposer 500 emplois aux salariés de sa filiale maritime SeaFrance ( qui a été liquidée lundi par le Tribunal de commerce de Paris)
Au total, 819 salariés sur 872 doivent être reclassés, en effet 53 doivent retourner d'office à la SNCF dont ils étaient issus, a-t-on précisé au ministère
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L'offre de la SNCF complèterait celle du groupe Louis Dreyfus Armateurs (LDA), qui propose de reprendre 300 salariés à bord de deux navires sur la liaison Calais-Douvres, ou celle d'une reprise par des salariés avec l'aide d'Eurotunnel
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Thierry Mariani a fait part de la proposition de la SNCF après avoir reçu les acteurs du dossier pour étudier les conditions de la relance de la liaison transmanche Calais-Douvres et l'avenir des salariés.
La SNCF avait proposé dans un premier temps de reclasser 260 salariés, ce qui dénote que la question de l’emploi apparaît comme prioritaire pour tous les acteurs en présence.
Les médias rapportent que le ministre délégué s'est entretenu avec Guillaume Pepy, président de la SNCF, Stéphane Gorrias, mandataire liquidateur désigné par le tribunal, Jacques Gounon, PDG d'Eurotunnel, et Philippe Louis-Dreyfus, président du groupe Louis Dreyfus Armateurs (LDA)
"La SNCF va mettre à disposition, 500 propositions d'emplois intégrées à la SNCF", a dit Thierry Mariani lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.
Les emplois proposés seront accompagnés d'aides en matière de déménagement notamment et de formation. En outre, un indicateur publié chaque lundi fera le décompte des salariés de SeaFrance qui auront retrouvé un emploi.
Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie, également chargée des Transports, s'était auparavant déplacée à Calais à pour rencontrer les responsables syndicaux de la CFDT, qui voudraient pour leur part relancer l'entreprise autour d'une société coopérative
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"Aujourd'hui, la préférence du gouvernement c'est l'emploi, nous ne privilégions aucune solution de manière idéologique, nous sommes ouverts à toute solution qui préserverait de l'emploi", a déclaré la ministre.
Elle a répété que deux "familles de solutions", la Société ouvrière et coopérative (Scop), qui verrait SeaFrance reprise par ses salariés, et les "solutions privées" étaient examinées.
"La Scop, c'est une question de confiance et je ressens plus de défiance de la part des salariés que de confiance envers les porteurs de la Scop", a remarqué la ministre.
Nathalie Kosciusko-Morizet a confirmé avoir une proposition du groupe LDA et du danois DFDS pour reprendre la ligne Calais-Douvres avec deux bateaux et 300 salariés. Elle a affirmé que l'offre concernait des bateaux battant pavillon français.
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Eurotunnel a annoncé de son côté vouloir soutenir le projet de reprise de SeaFrance par ses salariés en prenant des parts dans une société qui rachèterait ses navires.
Ceci a provoqué des réactions tant de la part de Didier Capelle , responsable de la CFDT SeaFrance , que de certains salariés de SeaFrance, dont environ 200 manifestaient dans les rues de Calais.
"Les masques tombent, toutes nos questions restent sans réponse, c'est encore une fois un effet d'annonce, rien ne ressort de cette réunion avec la ministre", a déploré Didier Cappelle, après la réunion.
"Faire un accord aujourd'hui avec Louis Dreyfus c'est négocier une banqueroute organisée, c'est une honte", a déclaré Claude Jennequin, un marin de SeaFrance.
Le responsable de la CFDT Maritime a aussi précisé que les représentants de la Scop allaient rencontrer les responsables d'Eurotunnel pour tenter de faire avancer leur projet.
"Nous ne voulons pas de l'arrivée d'un low cost à Calais, Eurotunnel non plus, nous devons avancer ensemble", a précisé Didier Cappelle en confirmant de prochaines réunions de travail.
Claude Jennequin , un marin de SeaFrance, a déploré "Faire un accord aujourd'hui avec Louis Dreyfus c'est négocier une banqueroute organisée, c'est une honte" !
Un désaccord entre les salariés syndiqués et les salariés non syndiqués semble se confirmer, dont un collectif a été reçu ce mardi par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ces derniers sont moins hostiles à un projet de reprise, sur lequel ils seront consultés par référendum.
La question de l’emploi est au centre des préoccupations, c’est ce qui ressort des nouvelles propositions de reclassement, c’est en effet une priorité qui semblent avoir animé les acteurs en présence, rappelons une nouvelle fois que Nathalie Kosciusko-Morizet a affirmé notamment dans ses déclarations : "Aujourd'hui, la préférence du gouvernement c'est l'emploi, nous ne privilégions aucune solution de manière idéologique, nous sommes ouverts à toute solution qui préserverait de l'emploi".
Il est tout aussi important de prendre connaissance des réponses du Ministre des Transports, Thierry Mariani l’Assemblée Nationale, au cours de la Première Séance de Questions au Gouvernement du Mardi 10 janvier 2012, notamment entre autres réponses celles concernant l’emploi.
Ci-dessous EXTRAIT du Compte rendu intégral de la Séance :
SeaFrance
M. le président. La parole est à M. Sébastien Huyghe, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.
M. Sébastien Huyghe. Monsieur le ministre chargé des transports, la France est une grande puissance économique, notamment grâce à la qualité de ses infrastructures de transport, qu’elles soient terrestres, ferroviaires ou maritimes. Dans cet esprit, la défense du Pavillon France est une cause qui doit nous animer sur tous les bancs de notre hémicycle.
M. Sébastien Huyghe. C’est exactement le sens de l’action du Président de la République et du Gouvernement dans le dossier SeaFrance. Depuis plusieurs semaines, en effet, le Gouvernement est mobilisé pour étudier, avec les salariés, toutes les possibilités de préserver l’emploi et l’activité maritime de cette compagnie.
Le schéma de SCOP, porté par certains représentants du personnel, a été attentivement examiné et même encouragé. Par ailleurs, des entreprises se sont manifestées pour prendre leur part à ce sauvetage.
Hier, le tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation définitive, avec cessation d’activité, de la compagnie maritime. Pour les salariés, dont l’emploi est en jeu, il convient de rester mobilisés pour trouver des solutions.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire comment le Gouvernement compte accompagner les anciens salariés de l’entreprise et favoriser la pérennité de cette activité maritime ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. La parole est à M. le ministre chargé des transports.
M. Thierry Mariani, ministre chargé des transports. Monsieur le député, quand, hier, le tribunal de commerce de Paris a prononcé la cessation d’activité de SeaFrance, le Gouvernement a bien eu conscience que c’était 872 familles qui perdaient un travail, et ce malgré sa totale mobilisation.
Le Premier ministre, Jean Leonetti, Nathalie Kosciusko-Morizet et moi-même sommes allés plaider ce dossier à Bruxelles, où des aides ont été refusées par le commissaire à la concurrence, l’un de vos amis socialistes espagnols, mesdames, messieurs. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Malgré cela, nous avons essayé, avec l’entreprise Louis Dreyfus, de concevoir un plan pour recaser, vous le savez, 600 personnes. Ce plan a été refusé à cause de l’attitude du syndicat local.
Mais, aujourd’hui, tout cela, c’est de l’histoire ancienne. Notre devoir, c’est de retrouver un emploi pour chacun des 872 salariés de SeaFrance.
Nathalie Kosciusko-Morizet est en ce moment à Calais pour rencontrer les représentants du personnel. J’étais ce matin avec le président de la SNCF et le président de Pôle emploi et j’ai eu un contact avec le président d’Eurotunnel. Sachez que nous explorons toutes les pistes qui nous permettront de proposer un emploi digne à chacun de ces 872 salariés. La SNCF, dès demain, proposera 500 emplois à ces salariés. Le groupe Louis Dreyfus a déjà dit qu’il était prêt à prépositionner deux bateaux avec 300 emplois. Enfin, j’étais encore il y a quelques minutes avec Jacques Gounon, le président d’Eurotunnel, pour explorer une nouvelle piste.
Dans ce dossier, le Gouvernement est déterminé à trouver une vraie solution, pas comme celle que les syndicats de SeaFrance qui sont allés au siège du parti socialiste se sont vu proposer, c’est-à-dire de prendre simplement 100 euros d’actions.
Rappelons que SeaFrance employait 872 salariés à Calais et 130 dans une filiale britannique à Douvres. Par ailleurs on évalue à environ un millier d'emplois supplémentaires le nombre de salariés travaillant pour la sous-traitance. ______________________________________________________
Il est notoirement reconnu que Bourdin insiste lourdement lorsqu'il reçoit Marine Le Pen en posant des questions hors sujet, à caractère personnel, et qu'il insiste tout autant pour obtenir une réponse sur des questions stratégiques qui sont du ressort interne du Front National, et qu'il tente aussi de lui couper la parole très souvent lorsqu'elle répond , mais Marine Le Pen rompue à ce genre d’exercice a réussi a s'imposer et à s'exprimer...
Bourdin n'est pas le seul média à pratiquer ce genre d'exercice condamnable avec les politiques de l'opposition en général, mais surtout avec encore beaucoup plus d'acrimonie quand il s'agit de Marine Le Pen, à tel point qu'on est en droit de se demander ce qu'ils ont à cacher, ce qu'ils craignent d'entendre, ou de quoi ils cherchent à se protéger contre elle.
Il s'agit là d'un défaut de professionnalisme et d'un manque de respect non seulement envers l'invitée mais aussi envers les auditeurs qui attendent une information objective pour faire eux mêmes leurs réflexion et analyse.
Trop souvent les personnels des médias jouent les censeurs politiques, sont-ils missionnés pour cela ?... ils ne l'avoueront jamais, mais pour nous auditeurs, nous attendons qu'ils nous informent et non pas qu'ils nous fassent entrer dans la polémique politicienne de leur patron, ou encore dans leur problématique personnelle
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés hier à Berlin officiellement pour faire le point et préparer le prochain sommet Européen qui devrait se tenir le 30 Janvier à Bruxelles y compris pour tenter de s'entendre sur la Taxe sur les Transactions Financières. Sur cette dernière question qui ne fait pas l'unanimité dans les pays membres de l'UE, les dirigeants français et Allemand sont d'accord sur le fond, mais avec des nuances sur les modalités à adopter pour l'instituer , Madame Merkel préfère que cette mesure soit adoptée au niveau de l'UE, voire de la zone Euro, avant qu'elle ne s'applique individuellement dans tel ou tel pays, Monsieur Sarkozy au contraire veut aller très vite et prendre cette décision illico presto.( Voir la vidéo n° 1 - extrait -), et les médias assurent qu'il fera cavalier seul sans attendre une concertation, une harmonisation et une décision de l'UE.
Le président français, reste déterminé à accélérer l'allure pour instituer cette taxe sur les transactions financières internationales, "Ma conviction, c'est que si nous ne montrons pas l'exemple, ça ne se fera pas", a martelé Monsieur Sarkozy lors de sa conférence de presse avec Madame Merkel.
Tout au contraire la chancelière allemande préfère attendre un compromis au niveau de l' Europe, elle a estimé que l'annonce française était "une bonne initiative", mais a précisé que du côté allemand, l'objectif était d'obtenir une déclaration d'intention des ministres des Finances de l'UE d'ici début mars".
La Chancelière Allemande a déclaré que "personnellement", elle pouvait "imaginer une telle taxe au niveau de la zone euro" seule, tout en indiquant que cette option n'était pas soutenue par l'ensemble de son gouvernement.
( NOTE : rappelons que le parti conservateur CDU d'Angela Merkel est associé pour gouverner à la formation bavaroise CSU et au parti libéral en difficulté FDP, et que ces deux dernières formations craignent une désertion de la place financière de Francfort au profit de la City de Londres. Cette crainte est du reste partagée respectivement par d'autres pays de l'UE )
Sur le prochain sommet Européen, les deux dirigeants ont affiché leur accord de principe, , nous résumons les principaux points qu’ils ont abordés :
* Pour endiguer la crise de la Zone Euro toujours très préoccupante, les dirigeants français et allemand sont en principe d’accord sur la marche à suivre en dépit de quelques divergences de vue , en effet alors que Nicolas Sarkozy fait de la relance de la croissance et de l’emploi sa « priorité », Angeka Merkel privilégie en première position la discipline budgétaire.
Les deux dirigeants ont évoqué des initiatives pour l'emploi, inspirées de réformes menées dans certains pays et qui seront déterminées à l'issue d'une "étude" comparative.
* La France et l'Allemagne souhaitent que l'accord européen renforçant la discipline budgétaire, sur lequel 26 des 27 pays de l'UE se sont engagés début décembre, soit signé "pour le 1er mars"
* Les deux dirigeants sont d'accord pour réfléchir aux moyens "d'accélérer le versement du capital" du futur mécanisme de secours européen (MES), qui doit être opérationnel dès cette année, face à une situation qualifiée "très tendue".
* Les deux dirigeants ont réaffirmé leur volonté de maintenir la Grèce dans la zone euro, sous condition que le pays mette en œuvre les réformes promises.
Madame Merkel a estimé "nécessaire" une restructuration de la dette grecque, qui devrait lui permettre à ce pays d'effacer 50% de sa dette auprès des créanciers privés, mais elle a tenu à rassurer les marchés en expliquant que cette procédure resterait "une exception".
( Sur les questions qui seront débattues en sommet Européen le 30 Janvier, le Site Internet de l’Élysée présente une vidéo ou les deux dirigeants les évoquent.( Voir la vidéo n° 2 - conférence de presse - )
-A noter aussi que le Site de l’Élysée présente un reportage photographique spectaculaire de cette dernière rencontre franco-allemande à Berlin -
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L'initiative Française et la position Allemande ne font pas l'unanimité en Europe, notamment Monsieur Cameroun le Premier Ministre Britannique n'est pas du tout d'accord sur le principe même, pour lui il ne saurait être question d'instituer en Angleterre une taxe sur les transactions Financières.
La précipitation de Monsieur Sarkozy pour instituer cette taxe en France, ne manque pas de faire dire à ses détracteurs qu'il s'agit d'une manoeuvre électoraliste de sa part pour glaner des voix lors de la toute prochaine élection présidentielle ( on pense que ce sera Monsieur Sarkozy qui se présentera , en principe il devrait se déclarer dans le courant du mois de Février, les ministres et ses partisans UMP ne manifestent aucun doute à ce sujet, d'après eux il sera candidat, et pour eux , comme ils l'ont souvent répété : Monsieur Nicolas Sarkozy est le seul candidat naturel et légitime de la droite)
En Europe, l'initiative des deux dirigeants de se rencontrer systématiquement avant les sommets européens en vue de les préparer , de se concerter en duo et de prendre les devants, en précédant et "court-circuitant" leurs autres partenaires de l'UE, est de plus en plus mal perçue, la presse, surtout étrangère, s'en fait l'écho.
Pour en revenir à la Taxe sur les Transactions Financières les milieux financiers n'y sont pas favorables ( voir vidéo n°3), comme on pouvait s'en douter.
Par contre l'opposition de gauche approuve cette mesure, sans pouvoir s'empêcher de souligner qu'elle aurait pu être prise depuis déjà longtemps, et que son institution, presque à la fin du quinquennat Sarkozy, ressort d'une intention électoraliste, où encore pour faire oublier la "Taxe sociale" dont la mise en application prochaine suscite une levée de bouclier.
Revue de presse "vidéos"
Vidéo n°1 - sur la taxe financière - extrait : pour voir la vidéo, cliquez sur le lien :
Méthode à observer pour voir la vidéo, cliquer d'abord sur le lien ci dessous( *) , une page se présente, en haut et à droite cliquer alors sur VIDEOS
(*) Déjeuner de travail avec Mme Angela Merkel, à Berlin lundi 9 janvier 2012 Le président de la République rencontre, à Berlin, Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d'Allemagne, pour un entretien suivi d'un déjeuner de
ooooooooooooooooo Vidéo n° 3 - objections et critiques des analystes financiers
Le président français, Nicolas Sarkozy, a ravivé le débat sur une taxation des transactions financières après avoir annoncé vendredi vouloir adopter la taxe Tobin, si nécessaire de manière unilatérale. La Grande-Bretagne s'est prononcée dimanche contre cette taxe si celle-ci n'est pas adoptée à l'échelle mondiale. Ce cavalier seul est absurde et relève d'un pur calcul électoral, estime la presse, même si l'attitude obstinée de Cameron pourrait coûter cher aux Européens.
Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne Sarkozy et la politique symbolique L'annonce par la France de faire cavalier seul sur la taxation des flux financiers, éventuellement dès le mois de janvier, est clairement une manœuvre électorale, estime le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Le président français Nicolas Sarkozy veut désormais introduire à la va-vite la taxe Tobin car il vient de réaliser juste avant les élections présidentielles combien ses discours du dimanche sur les banques et les spéculateurs des marchés financiers étaient contredits par ses actes. L'instauration d'une telle taxe est pourtant absurde sur le plan économique, surtout si elle n'a lieu que dans un seul pays. Ce serait un jeu d'enfant pour les banques françaises que de transférer leurs transactions vers Londres ou Francfort. Leur chiffre d'affaires dans l'éventualité d'une telle avance de la France changerait si peu que les acteurs du marché le sentiraient à peine. Mais la taxe serait alors une mesure creuse dépouillée de son objectif. On a malheureusement pu observer bien trop souvent cette tendance pendant l'ère Sarkozy : la politique se transforme en jeu symbolique." (09.01.2012)
La Stampa - Italie Cameron durcit le ton Le Premier ministre britannique, David Cameron, a confirmé dimanche son rejet d'une taxation européenne des transactions financières tant que celle-ci ne serait pas introduite dans le monde entier. Cette attitude peut priver l'Europe et ses citoyens de recettes de plusieurs milliards, estime le quotidien libéral La Stampa : "Il détruit tout espoir. David Cameron occulte délibérément la moindre invitation à un dialogue constructif. Il s'en tient obstinément au scénario thatchérien de défense de la City [centre financier de Londres]. La position anglaise est cohérente mais le timing avec lequel elle est réitérée est malvenu. Car ce lundi matin, la chancelière allemande Angela Merkel reçoit le président français Nicolas Sarkozy pour une vérification technique du nouveau pacte budgétaire. … L'intensité du thatchérisme de Cameron sera proportionnelle à la force du tandem franco-allemand, lequel sera espérons-le soutenu par l'Italie et l'Europe. Car cette taxe pourrait rapporter aux caisses publiques, et donc aux citoyens, des revenus de plus de 50 milliards d'euros." (09.01.2012)
Le Temps - Suisse L'initiative inutile de Paris Le soudain engagement de Sarkozy pour la taxation des transactions financières étonne beaucoup le quotidien libéral Le Temps : "Opposé il y a quelques années à tout projet de taxation des transactions financières, le président français Nicolas Sarkozy est devenu l'avocat empressé d'une taxe au destin singulier. Imaginée par un économiste libéral, James Tobin, popularisée par les altermondialistes ... , défendue par les socialistes puis mise en incubation et agendée par des gouvernements libéraux et le G20 de Londres en 2009, cette taxe est discutée officiellement depuis juin 2011. ... Même si les caisses étatiques sont vides, cette vieille idée d'une taxe sur les transactions financières qui renchérira encore le coût du capital n'est pas la solution aux problèmes de l'Europe, ni du monde. Surtout en l'absence d'action coordonnée et collective." (09.01.2012)
Le Tribunal de Commerce de Paris a décidé ce Lundi de prononcer la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche Sea France ...: "Il n'existe aucune offre de reprise valable...l'activité ne peut être poursuivie, , selon l'exposé oral des motifs du jugement à l'audience.
Réactions du Chef de l’Etat , du Premier Ministre et du Ministre des Transports :
Sur la piste de nouvelles propositions :
Le Président Nicolas Sarkozy qui se trouvait ce jour à Berlin près de la Chancelière Allemande Angela Merkel a de son côté «pris acte» de cette décision en assurant : « Je crois pouvoir dire qu'il y aura une solution crédible …… pour tous les salariés de SeaFrance», Le Président Français a déclaré que le gouvernement recevrait « dès demain » mardi (10 Janvier) les représentants du personnel pour leur « faire des propositions ».
François Fillon a évoqué la situation de la compagnie SeaFrance : « On a des possibilités partielles avec le groupe Dreyfus, des possibilités de reclassement avec la SNCF », avait notamment expliqué François Fillon. « Avec ça, on devrait pouvoir réussir à construire quelque chose », a t-il indiqué.
Le Ministre des Transports Thierry Mariani a déclaré «La totalité des pistes qui vont permettre aux 800 salariés de retrouver un emploi vont être explorées», en regrettant «l'entêtement d'un syndicat (CFDT-SeaFrance) qui n'a pas permis d'étudier la solution d'un repreneur qui proposait de reprendre 600 emplois ». Le Ministre des Transports a confirmé l'existence de deux offres de reprises, formulées par Louis Dreyfus Armateurs-DFDS d'une part, et Eurotunnel d'autre part, en expliquant qu'il pouvait «y en avoir d'autres
François Chérèque, Secrétaire général de la CFDT, a fustigé la section locale du syndicat Cfdt SeaFrance, ce lundi matin sur RTL. Selon lui, ces syndicalistes n'ont pas eu une «démarche favorable à l'emploi», ni «un comportement honorable», en repoussant la proposition de sauvetage de Louis Dreyfus Armateurs.
«On peut avoir aujourd'hui 880 chômeurs au lieu de 640» a estimé le patron de la CFDT, qui a exprimé sa «honte» en évoquant la probabilité de «demander l'exclusion» du syndicat de ses responsables locaux. M. Chérèque, qui a des contacts avec Louis Dreyfus, espère que l'armateur reviendra vers le projet SeaFrance, en expliquant ne pas croire «à la solution Eurotunnel» … Vidéo :
UN COUP D'ASSOMMOIR POUR LES SALARIES : Le Tribunal de Commerce de Paris a décidé ce Lundi de prononcer la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche Sea France ...: "Il n'existe aucune offre de reprise valable...l'activité ne peut être poursuivie, , selon l'exposé oral des motifs du jugement à l'audience.
L'offre de la Scop "n'est pas très différente de la précédente" et présente "le grave inconvénient de ne pas apporter le financement nécessaire à la réalisation du plan envisagé", selon le président du tribunal.
"Le candidat chiffre lui-même les besoins pour le redémarrage de l'activité à 50 millions d'euros (...) l'activité ne peut être poursuivie du fait d'un manque de trésorerie de l'entreprise. En conséquence, le tribunal met fin à la période de maintien de l'activité de la société SeaFrance".
A la suite du soutien imprévu que l'opérateur du tunnel sous la Manche Eurotunnel a apporté lundi à la Scop, les avocats des quelque 880 salariés français de SeaFrance avaient demandé un report de la décision, mais n'ont pas été suivis par le tribunal.
Un tel report n'est pas "compatible avec l'urgence de la décision à prendre", ont fait valoir les juges.
Rappelons que la branche locale du syndicat CFDT, majoritaire sur les navires de la compagnie calaisienne, avait complété et remis vendredi soir une offre de reprise en Scop , au tribunal de commerce de Paris, mais son projet "complété" est aujourd'hui hors-jeu.
La cession d'activité de SeaFrance prononcée lundi par le tribunal de commerce de Paris est un "gâchis énorme", a réagi Maître Philippe Brun, l'un des avocats des porteurs du projet de coopérative ouvrière Scop.
"C'est un gâchis énorme, un gâchis social d'abord puisqu'il concerne le sort de 1.010 salariés, un gâchis économique également", a estimé l'avocat, en référence aux 880 salariés de SeaFrance à Calais et aux 130 de la filiale britannique, confirmant la "liquidation définitive" de SeaFrance.
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Retour sur les évènements des jours derniers en relation avec l’audience de ce jour :
Note : (Rappelons que Lundi passé, Le Président Nicolas Sarkozy était intervenu en faveur de la solution soutenue par les syndicats de SeaFrance, filiale de la société publique ferroviaire SNCF, pour lui éviter la faillite. Il avait demandé à la SNCF d'apporter son aide au projet de Scop (société coopérative ouvrière de production) par le versement d'indemnités de licenciement exceptionnelles « supra légales » aux salariés pour leur permettre de les réinjecter dans la coopérative. Ce soutien inattendu au plus haut niveau gouvernemental avait conduit le tribunal de commerce à reporter sa décision à ce lundi 9 Janvier.
SeaFrance : Sarkozy avait présidé dimanche avant l’audience de ce Lundi une réunion interministérielle.
Dimanche 8 Janvier, à la veille de l’audience de ce jour du tribunal de commerce de Paris, Nicolas Sarkozy avait présidé une réunion interministérielle. A ce moment là il semblerait que l’offre d’Eurotunnel n’était pas connue dans le public et selon les médias le gouvernement en présence du refus des responsables du Syndicat CFDT de SeaFrance, préoccupé du sort des 800 devait étudier une nouvelle version du projet de reprise de la compagnie, par Louis Dreyfus Armateurs (LDA).
Note : Rappelons que « Louis Dreyfus Armateur (LDA) avait constitué il y a quelques mois avec le danois DFDS une offre alternative qui avait été retoquée le 16 novembre par le tribunal de commerce. Selon des sources proches du dossier, Louis Dreyfus Armateurs serait toujours intéressé par l'activité transmanche qui pourrait conduire à la reprise d'une partie des salariés de SeaFrance sans reprendre la société elle-même
A l’issue de cette réunion interministérielle, Thierry Mariani, le Ministre des Transports, avait assuré : «Le président est très préoccupé par l'avenir des 800 salariés de SeaFrance. Dès que la décision du tribunal de commerce sera rendue, le gouvernement réagira et communiquera avec comme préoccupation l'avenir de ces personnes»
De son côté, la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable, des Transports et du Logement Nathalie Kosciusko-Morizet, avait indiqué «Nous avons évoqué des solutions concrètes (pour les salariés) avec toujours deux portes entrouvertes: le projet de Scop et le collectif alternatif qui souhaite renouer le dialogue avec un repreneur privé» a souligné Nathalie Kosciusko-Morizet, sans évoquer Louis Dreyfus Armateurs (LDA).
Nathalie Kosciusco-Morizet avait par ailleurs évoqué la possibilité de reclassement d'une partie des salariés dans la maison mère. «La SNCF pourrait proposer un reclassement à 260 personnes», a-t-elle précisé
Les médias rapportaient avant l’audience de ce jour Lundi 9 Janvier qu’en ce qui concernait le projet de Scop, celui-ci serait difficile à concrétiser compte tenu du scepticisme des salariés: moins de 250 salariés seraient prêts à y participer, en évoquant une «vraie défiance», vis-à vis des promoteurs du projet
D’autre part, Le drame de SeaFrance se corse entre la Confédération nationale CFDT qui désavoue le Syndicat CFDT SeaFrance et son projet.
Eurotunnel :
Ce Lundi 9 Janvier très tôt, les médias avant l’audience du Tribunal de Commerce, annonçaient qu’un troisième repreneur potentiel Eurotunnel (dont la SNCF est opérateur) devrait se porter acquéreur en rappelant qu’Eurotunnel avait déjà manifesté en novembre dernier son intérêt au devenir de SeaFrance.
Ce midi, le tribunal de commerce de Paris a prononcé la cessation d'activité de SeaFrance. Ce matin, Eurotunnel avait annoncé vouloir soutenir le projet de ...
il y a 2 heures – Le tribunal de commerce de Paris a estimé qu'aucun projet de reprise de la compagnie de ferries transmanche n'était valable. Nicolas Sarkozy ...
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il y a 23 minutes – Le Monde.fr - Le tribunal de commerce de Paris a rejeté le délai d'une semaine réclamé par la Société ouvrière et coopérative créée par les ...
il y a 3 heures – L'exploitant du tunnel sous la Manche Eurotunnel va soutenir le projet de sauvetage de SeaFrance par ses employés en se portant acquéreur ...
il y a 1 heure – Le sort de SeaFrance pourrait être scellé lundi 9 janvier. Le tribunal de commerce de Paris, chargé de trancher sur le sort de la compagnie de ...
il y a 19 heures – Le président Nicolas Sarkozy a présidé dimanche 8 janvier la réunion interministérielle consacrée à l'avenir des salariés de la compagnie de..