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Quand on lit et entend depuis trois jours les déclarations contradictoires entourant les circonstances de la mort du Colonel Kadhafi et de son fils Mouatassim on se demande à qui revient en priorité la palme du mensonge ou de l’hypocrisie ou encore de l’indécence.
Après avoir poussée à la roue de la révolution Libyenne , en soutenant les responsables du CNT politiquement et militairement « par tous les moyens nécessaires « avec la bénédictions du Conseil de sécurité de l’ONU et les interventions aériennes des forces coalisées sous le commandement de l’Otan , les dirigeants et responsables de la révolution libyenne et les dirigeants occidentaux impliqués dans ce conflit aux côtés du CNT semblent redoubler d’annonces pacifiques ...... pour se déculpabiliser du massacre, du lynchage, et de la mort de Kadhafi
«Notre but n'était pas de tuer Kadhafi» a déclaré Alain Jupé le Ministre Français des affaires étrangères ..... «L'opération doit aujourd'hui s'achever puisque l'objectif qui était le nôtre, c'est-à-dire accompagner les forces du Conseil national de transition dans la libération de leur territoire, est maintenant atteint», poursuit Alain Juppé sur Europe 1. «Notre but n'était pas de tuer Kadhafi. Quand je dis nous, je parle de la coalition, de la France dans l'Otan. Notre but était de le forcer à abandonner le pouvoir. Il appartenait ensuite au Conseil national de transition de le capturer et de le juger», assure-t-il.
Comment croire que les raids aériens qui se sont répétés sans cesse depuis le 31 mars dernier et visaient principalement les maisons et les quartiers de commandement de Kadhafi, à Tripoli d’abord, et ensuite pendant des semaines sur les villes bastions de Kadhafi n’étaient pas destiné à le tuer ?
A-t-on oublié qu’en tout début du mois de Mai dernier, Seïf al-Arab, le plus jeune des six fils de Mouammar Kadhafi, avait été tué sous des frappes aériennes nocturnes d’au moins trois missiles visant sa maison, et que trois des petits enfants du Colonel Kadhafi âgés de moins de 12 ans avaient également trouvé la mort au cours de ce raid, selon Moussa Ibrahim, porte-parole de l’ancien Gouvernement Libyen, Mouammar Kadhafi était lui aussi présent dans le bâtiment au moment des frappes. Et Moussa Ibrahim ajoutait "La maison de Seïf al-Arab Mouammar Kadhafi a été attaquée avec de puissants moyens. ......... Le Guide et sa femme étaient dans la maison avec des amis et des proches ......... "Il s'agissait d'une opération visant à assassiner directement le dirigeant de ce pays."...........
Et les médias relataient que « Le bâtiment était dévasté », ce qui en fait témoigne qu’il s’agissait bien là de l’acharnement d’un opération ciblée, en effet quel intérêt de détruire et de dévaster un bâtiment, si ce n’est pour tuer ses habitants ?
Quand aux responsables du CNT pour eux leur objectif avoué depuis plusieurs mois était de faire capturer Kadhafi mort ou vif et que sa tête leur soit livrée contre une récompense de 1.700.000 dollars.
Alors s’il vous plait Messieurs arrêtez de vous donner bonne conscience, vous attendiez la capture de Kadhafi mort ou vif, mais la vérité est qu’il se trouve qu’il a été massacré et lynché par les combattants du CNT et qu’il s’agit là d’une tâche indélébile qui noircira désastreusement à la base la proclamation de la liberté du pays par vos amis politiques du CNT .
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La mort jeudi de l'ancien dirigeant de la Libye Mouammar Kadhafi et la prise de Syrte, sa ville natale, sont censées avoir mis point final à la révolution libyenne, déclenchée il y a huit mois, suivie d'une guerre civile et des interventions militaires aériennes de la Coalition et de l’Otan.
Reste pour le CNT à proclamer la libération totale de la Libye et le début de l’ère de la Libye Nouvelle.
Qu’en est-il exactement :
Les nouvelles autorités de transitions Libyennes qui devaient proclamer la libération totale du pays dès Jeudi l’ont reportée une première fois à Vendredi, puis à Samedi et nous apprenons finalement que le "discours de libération" ne sera finalement prononcé que dimanche vers 16h00 (14h00 GM) à Benghazi, par le président du CNT Moustafa Abdeldjalil.
Certains médias rapportent que ce retard de proclamation peut s’expliquer d’une part par l’incertitudes qui pèsent sur les circonstances exactes de la mort de Kadhafi qu’il convient d’éclaircir, et d’autre part sur le choix de la ville de « proclamation », certains membres du CNT prévoient d'annoncer à cette occasion son transfert à Benghazi, dans l'Est, d'où est partie l'insurrection mi-février.
Mais d’autres membres du CNT et d’autres combattants auraient préféré que la libération du pays soit proclamée de Tripoli au lieu de Benghazi, quand aux combattants rebelles de Misrata qui ont payé une très lourde contribution à la révolution, il leur reste à obtenir de l’influence au sein du futur gouvernement.
Si la guerre est présentée comme terminée en Libye, s’ouvre devant le CNT et son peuple une période qui peut-être ne sera pas aussi idyllique que le prétendent les certains dirigeants occidentaux pressés de tourner la page sur la révolution, et sans doute encore plus pressés de commencer à traiter des contrats et des affaires avec les futurs gouvernants de la Libye nouvelle, qu’ils ont continuée à installer.
En effet, la situation n’est pas simple, des différences ont toujours existées et subsistent encore dans ce pays peuplé de 6 millions d’habitants divisés sous différentes autorités tribales, le Colonel Kadhafi qui les avait regroupées sous son autorité de révolutionnaire libérateur de la colonisation extérieure avaient su les maintenir d’une « main de fer » depuis 42 ans, qu’en sera-t-il maintenant, le CNT depuis février est apparu plusieurs fois divisé et ses tergiversations en ce moment crucial ne sont pas de bonne augure.
Quoiqu’il en soit, cette proclamation marquera le début du processus de l'établissement d'un régime démocratique, envisagé par le CNT, avec en premier lieu la formation d’un Gouvernement de transition et la création d’une assemblée d’intérim élue de 200 représentants (ou conseil) , qui aura la mission de préparer une constitution qui devrait définir la Libye comme une démocratie, avec un nouveau parlement et un Islam établi en religion d'Etat. La constitution sera ensuite soumise à référendum.
Reste que la proclamation de la libération totale du pays par le CNT, se fera sans que ses forces ne soient parvenues pour le moment à arrêter Saïf al-Islam Kadhafi , le fils du Colonel, un point faible, que certains médias soulignent comme suit en évoquant cette prochaine proclamation « La fuite vers le Niger de Saïf al-Islam Kadhafi et d'Abdallah al Senoussi, son ancien chef des services de renseignement, laisse « toutefois » un goût amer aux nouvelles autorités »
(D’après des informations datant de Jeudi on supposait que Saïf al-Islam Kadhafi était arrêté et hospitalisé, il n’en est donc rien pour le moment. Jeudi , Mahmoud Jibril Premier ministre du CNT, autorité transitoire libyen , tout en confirmant la mort du Colonel Kadhafi et de Mouatassim Kadhafi l’un de ses fils, avait aussi annoncé qu’une attaque serait en cours contre un convoi fuyant la ville de Syrte , dans lequel se trouverait Saïf al Islam Kadhafi, le fils politiquement le plus engagé de Mouammar Kadhafi, et vendredi certains médias rapportaient, selon un Ministre du CNT, que Seïf al-Islam Kadhafi, l'un des fils de Mouammar Kadhafi, était blessé et hospitalisé. )
Ndlr : Si un jour Seïf al-Islam Kadhafi est arrêté par les forces combattantes des nouvelles autorités libyennes, peut-on espérer que les autorités du CNT le remettront aux responsables d’Interpol et de la CPI pour assurer son transfert à la Hague. ? Quant on voit sur Internet les photos et vidéos prises sur le vif montrant comment Kadhafi son père a été massacré et comment son frère Mouatassim a agonisé couvert de sang, on a tout lieu de craindre le pire pour Seif al-Islam Kadhafi d’autant que certains médias rappellent qu’un procès à la Hague risquerait de dévoiler des « points » que certains dirigeants du CNT redouteraient de voir exposer, de même que certains dirigeants occidentaux.
Quand à l’enterrement de Mouammar Kadhafi, le CNT reporterait l'enterrement de Mouammar Kadhafi de quelques jours .sans précision de date.
La date et le lieu de l'enterrement de Mouammar Kadhafi, dont le corps porte notamment les marques et les stigmates de son supplice ne paraissent pas encore fixés, il avait été question d’une autopsie, le n° 2 du CNT Mahmoud Jibril l’affirmait hier dans une vidéo en ajoutant que les résultats en seraient transmis à la CPI, mais aujourd’hui samedi les médias nous informent qu’un responsable du conseil militaire du Conseil national de transition (CNT), basé à Misrata, Fathi Bachaga, a annoncé qu'aucune autopsie ne serait pratiquée sur le cadavre de l'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, dont. "Il n'y aura pas d'autopsie aujourd'hui (samedi), ni un autre jour. Personne n'ouvrira le corps (de Kadhafi)".
On finit par se demander qui détient le pouvoir de décision en Libye actuellement, les Ministres de transition du CNT, ou les responsables du conseil militaire du CNT ?
Selon le site Internet d'Al Jazeera, les représentants des rebelles ont annoncé qu'ils retarderaient la cérémonie afin de préparer le lieu gardé secret qui va l'accueillir, mais aussi pour permettre la conduite d'une enquête sur les circonstances de la mort de Kadhafi, enquête sollicitée notamment par l’Onu.
La BBC avait indiqué précédemment : «les combattants libyens qui ont capturé Kadhafi, refusent de rendre le corps au CNT».
Mais il semblerait qu’ils ont fini par le rendre puisque vendredi la dépouille de Mouammar Kadhafi était exposée sur un tapis pratiquement nu à Misrata, certains médias disent dans une Mosquée, d’autres devant une mosquée, d’autres dans une maison .
Et nous apprenons aujourd’hui, - avec indignation pour notre part -, que le corps du Colonel Kadhafi a été déplacé et qu’il se trouve exposé dans une chambre froide qui conserve habituellement de la viande et d'autres produits frais près du vieux marché de Misrata.
Voir l’article et les vidéos en cliquant sur les liens actifs :
| A Misrata, les Libyens font la queue pour voir le cadavre de Kadhafi euronews Le numéro deux du CNT a pu voir la dépouille du tyran ainsi que celle du cinquième fils de Kadhafi, Mouatassim, également tué jeudi à Syrte. L'objectif pour les autorités libyennes est désormais de mettre la main sur Saïf al-Islam Kadhafi, ... |
Ainsi, même la conservation décente dans une morgue d’hôpital ne lui a pas été accordée.
Le haut commissariat de l'Onu aux droits de l'homme et la veuve de Mouammar Kadhafi, réfugiée en Algérie, ont demandé l'ouverture d'une enquête sur les circonstances du décès.
Madame Kadhafi a aussi demandé que la dépouille de son mari lui soit restituée.
Madame Safia Kadhafi, veuve de l'ex-dirigeant libyen, a réclamé aussi une enquête de l'ONU sur les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi.
Sur un bandeau déroulant diffusé à l'antenne, la chaîne Arraï précise que la veuve de Mouammar Kadhafi est fière du courage de son mari et de ses enfants qui ont résisté à 40 pays et à leurs agents pendant six mois, elle les considère comme des martyrs.
Le site internet « 20 minutes » rapporte aussi que Safia Kadhafi, réfugiée en Algérie, demande que la vérité soit faite sur la mort de Mouatassim, un des fils du colonel tué lui aussi jeudi près de Syrte.
La famille de Mouammar Kadhafi avait déjà réclamé vendredi les dépouilles du dirigeant déchu et de son fils Mouatassim, et appelé à une enquête sur les circonstances de leur mort.
De son côté l'ONU a réclamé vendredi une enquête pour éclaircir les circonstances de la mort du dictateur, le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'Homme a souligné soulignant qu'il y avait "4 ou 5 versions" > voir la vidéo : Il y a "quatre ou cinq versions de la mort" de Kadhafi, selon l'ONU.
Une demande d’enquête provient aussi d’Amnesty International et les Etats-Unis.ont demandé au CNT « la transparence » ....La Russie a estimé que Kadhafi aurait dû être traité comme un prisonnier de guerre, dans le respect des Conventions de Genève, et n'aurait pas dû être tué, et les Etats-Unis ont demandé au CNT "la transparence".
A lire aussi l’analyse d'Eric David, spécialiste du droit international > "En bombardant le convoi de Kadhafi, l'Otan a violé le droit international"
Comme on le voit des divergences de vues et des désaccords se font jour entre les factions qui ont renversé le régime Kadhafi, sur fond de rivalités tribales, tant au sujet de l’autopsie de Kadhafi, que de la date et du lieu de son enterrement, et certains médias qui traitent plus particulièrement de ces divergences et désaccords évoquent aussi dans leurs articles la lutte qui opposent ces différentes factions, pour le contrôle des armes de l'ancien régime et de ses ressources pétrolières.
D’après une source « haut placée » qui s’est confiée à Reuters, les nouveaux dirigeants du pays sont divisés sur le lieu de l'enterrement: "Selon le rite musulman, il doit être enterré rapidement mais ils doivent trouver un accord pour savoir s'il sera enterré à Misrata, Syrte, ou ailleurs."
D’après un responsable du CNT, des membres de la tribu de Kadhafi, les Kadhafa, discutent de la possibilité de récupérer son corps pour l'enterrer dignement selon leur tradition
Mais le CNT persiste à souhaiter que Kadhafi et son fils Mouatassim, également tué jeudi, soient inhumés en un lieu secret, pour empêcher que son tombeau devienne un lieu de pèlerinage.
Cet argument du CNT qui veut s’approprier le corps du défunt et de son fils n’est pas crédible, en effet à défaut de tombeau les lieux où ils ont été capturés peuvent devenir des lieux de pèlerinages.
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Pressés de tourner la page de la révolution Libyenne pour se refaire une virginité, les dirigeants des pays de la communauté internationale prennent un certain recul, faisant mine d’oublier que certains de ses pays membres se sont accordés un « droit d’ingérence » en Libye en violant le droit international.
Ainsi, comme si rien n’était des quelques 50.000 victimes de la révolution libyennes dont une majorité de 60 % environs de femmes et enfants, la Communauté Internationale s’apprête à appeler la fin de la mission de l'Otan et appelle la Libye d'une seule voix angélique, à l’unité, à la réconciliation, et au lancement du processus de démocratisation.
Pour exemple :
Les Libyens doivent ""surmonter les blessures du passé », ...., « regarder vers l'avenir sans sentiments de rancune ou de revanche", a dit le chef de la Ligue arabe Nabil El Arabi.
"C'est vraiment aux Libyens de construire l'avenir, pas à nous", a dit Nicolas Sarkozy. "J'attends qu'ils nous disent très exactement quelles sont leurs demandes."
(Dans la revue de presse qui suit cet éditorial vous trouverez les déclarations des uns et des autres)
Dans l’ensemble, les grands dirigeants mondiaux n'ont pas regretté la disparition sans procès de Mouammar Kadhafi, pourtant réclamé par la Cour pénale internationale, dans leurs déclarations, ils ont pour certains utilisés des mots indécents pour annoncer ou parler de la mort de Kadhafi, certains se sont « réjouis « , « félicités », se sont dit « fiers », en commentant la mort du colonel Kadhafi, en le qualifiant de « tyran », de « dictateur » en insistant sur ses défauts et mettant en évidence ses exactions, ses actions terroristes du passé, par contre pas un mot pour réprouver son massacre, et aucun d’entre eux ne s’est vanté de lui avoir rendu visite et de l’avoir reçu officiellement dans les années récentes, comme un dirigeant respectable et ami, certains même comme « un frère ».
Ces grands dirigeants ont une mémoire trop courte, s’ils n’ont pas dénoncé et regretté la tuerie sans procès de l’ex dirigeant Libyen, ils ont maintenant le désagrément de lire dans les médias qu’un procès aurait pu plonger dans l'embarras gouvernements étrangers et compagnies pétrolières occidentales, qui se sont rapprochés de Mouammar Kadhafi ces dix dernières années.
De même des personnalités de petite pointure comme Arnold Klarsfeld par exemple on parlé « d’une bonne nouvelle »
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Ce que nous devons retenir au-delà des déclarations « des messieurs-propres-plus-blancs-que-blancs » habiles à se laver les mains comme Ponce Pilate et à saliver pour se féliciter et se réjouir de la « bonne nouvelle » dont ils sont « fiers » , c’est que les circonstances de la mort et du lynchage que les combattants rebelles ont fait subir sauvagement à Kadhafi constitueront une base désastreuse pour futur Etat qui se déclare démocratique et qui a déjà annoncé que sa constitution devrait établir la Libye comme une démocratie, avec un nouveau parlement et un Islam établi en religion d'Etat.
Nous ne sommes pas sûrs qu’ils y parviennent s’ils continuent sur leur lancée à se diviser à ne pas avoir le courage d’assumer leur part de responsabilités dans les circonstances de la mort de Kadhafi et de son fils Mouatassim, nous n’avons pas entendu les responsables du CNT politiques ou militaires condamner, ne serait-ce que verbalement les actes de barbarie, qui ont entouré leur mort.
Le quotidien libéral-conservateur Corriere della Sera a souligné le 21 Octobre dans l’un de ses articles que : "Le cadavre défiguré de Kadhafi constitue le pire acte inaugural possible pour la nouvelle Libye libérée. Ce n'est pas un acte guerrier, ni une action militaire éclair comme l'assassinat d'Oussama Ben-Laden, mais une profanation qui marque ce nouveau départ. Un acte de vengeance accompagné des cris de rage de la foule amassée. Elle n'a toutefois pas assisté à l'exécution tragique d'un tyran mais à la désacralisation d'un symbole qui doit être raillé et anéanti. … Mais les tortures que les bourreaux de Kadhafi ont infligées au peuple libyen ne peut justifier la brutalité qui a mis un terme hier à une tyrannie cruelle et inhumaine."
REVUE DE PRESSE :
Il est impossible de transférer les vidéos sur le site, mais en cliquant sur les liens soit directement, vous pourrez les visualiser :
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Photo et vidéos prises juste avant que la mort de Mouatassim Kadhafi, le fils du Colonel Kadhafi, ne soit annoncée :
La mort du fils Kadhafi Mouatassim est aussi entourée d’une zone d’ombre
D’après des photos et des vidéos accompagnants un article que nous avons trouvé sur le site « 7 SUR 7 24/24 » on peut le voir , sans doute après sa capture, en photo, assis dans une chambre et fumant une cigarette, les vêtements très ensanglantés et apparemment blessé, ensuite dans des vidéos et allongé recouvert de sang, paraissant pourtant très calme comme attendant la mort.
Voir l’article ci-dessous, dans laquelle figure la photo et les vidéos :
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Autres vidéos liéss
Revue de presse européenne du 21/10/2011
Source : EURO/ TOPICS
À LA UNE
La mort de Kadhafi non élucidée
À LA UNE
La mort de Kadhafi non élucidée
L'inamovible dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a été tué jeudi dans sa ville natale de Syrte alors que les rebelles s'emparaient du dernier bastion de ses partisans. Les circonstances de sa mort n'ont pas encore été élucidées. Si les commentateurs voient dans la mort de Kadhafi le signal important que l'on triomphe toujours de la tyrannie, ils jugent néanmoins qu'un lynchage constitue le pire fondement pour un Etat de droit libyen.
Corriere della Sera - Italie
Un lynchage qui nuit au nouvel Etat
Les circonstances de la mort de Mouammar Kadhafi restent obscures, mais il n'a vraisemblablement pas été tué au combat. Un lynchage constitue toutefois une mauvaise base pour un jeune Etat, juge le quotidien libéral-conservateur Corriere della Sera : "Le cadavre défiguré de Kadhafi constitue le pire acte inaugural possible pour la nouvelle Libye libérée. Ce n'est pas un acte guerrier, ni une action militaire éclair comme l'assassinat d'Oussama Ben-Laden, mais une profanation qui marque ce nouveau départ. Un acte de vengeance accompagné des cris de rage de la foule amassée. Elle n'a toutefois pas assisté à l'exécution tragique d'un tyran mais à la désacralisation d'un symbole qui doit être raillé et anéanti. … Mais les tortures que les bourreaux de Kadhafi ont infligées au peuple libyen ne peut justifier la brutalité qui a mis un terme hier à une tyrannie cruelle et inhumaine." (21.10.2011)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
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Tous les textes disponibles de » Pierluigi Battista
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NRC Handelsblad - Pays-Bas
La mort de Kadhafi empêche un procès important
Mouammar Kadhafi ayant été tué lors de sa capture, la nouvelle Libye ne pourra malheureusement pas mener de procès contre lui, déplore le quotidien libéral NRC Handelsblad : "Un tribunal ne constitue pas seulement un avertissement aux homologues dictateurs et un signal des nouveaux dirigeants montrant qu'ils veulent emprunter la voie de l'Etat de droit. Un procès peut aussi contribuer à la quête de la vérité et à une forme de réconciliation, même si cela reste un effet indirect. On sait que Kadhafi était un despote. Mais il convient encore de répondre à la question de savoir comment il a pu tenir ainsi pendant quatre décennies et qui l'a aidé en cela. Kadhafi ne pourra plus y répondre lui-même, toute conclusion politique devenant ainsi impossible. Cela pourrait générer de nouveaux mythes et susciter des actes de représailles. Après les réjouissances s'annoncent des temps difficiles." (21.10.2011)
» informations complémentaires (lien externe, néerlandais)
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Financial Times - Royaume-Uni
L'Union nationale pour faire avancer la Libye
Après la mort de Kadhafi, le Conseil national de transition libyen doit surtout éviter les luttes de pouvoir internes, estime le journal économique libéral-conservateur Financial Times : "La tâche la plus urgente du Conseil national de transition est de garantir que l'unité qui a prévalu contre Kadhafi ne vole pas en éclats après la mort de ce dernier. Les luttes de pouvoir internes menaceraient les succès fragiles des six derniers mois. Dès que cela est possible, les fractions victorieuses doivent s'entendre sur un moyen de créer des institutions qui garantissent les libertés pour lesquelles tant de Libyens ont péri. Si la Libye le veut, l'Occident devrait être prêt à apporter une aide technique dans ce processus. Sur le front militaire cependant, maintenant que Kadhafi ne menace plus son peuple, l'Occident ne devrait dès lors pas rester plus longtemps que prévu." (21.10.2011)
» article intégral (lien externe, anglais)
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