REVUE DE PRESSE /
12 octobre 2011
Libye - l'OTAN poursuivra sa mission tant que les bastions de Kadhafi ne seront pas livrés au CNT
REVUE DE PRESSE /
Le débat des Primaires : ce soir sur France 2, de 20 h 35 à 22 h 05 : à ne pas manquer
Information :
Invités : Martine Aubry (candidate aux Primaires citoyennes), François Hollande (candidat aux Primaires citoyennes) ... Tous deux présents au second tour des Primaires citoyennes, Martine Aubry et François Hollande débattent des grands thèmes de la campagne
11 octobre 2011
La lettre ouverte d'Arnaud Montebourg
Monsieur Alain Montebourg a publié sur son blog « Alain Montebourg 2012 La Nouvelle France » la lettre ouverte à l’attention de Madame Martine Aubry et de Monsieur François Hollande. Sa lettre a été publiée par « Libération » et les médias presse et audio-visuel l’ont aussitôt reprise assorties de commentaires.
Voici le copié-collé de cette lettre telle qu’elle figure sur le blog d’Arnaud Montebourg :
Lettre à Martine Aubry et François Hollande
Paris, le 11 octobre 2011
A l'attention de Madame Martine Aubry
et de Monsieur François Hollande
Chère Martine, cher François,
Je voudrais en premier lieu féliciter chacun d'entre vous pour sa qualification au second tour des Primaires citoyennes. Dans cette campagne loyale et cordiale, j'ai défendu des solutions nouvelles destinées à répondre par des propositions concrètes, réalisables et efficaces à l'extrême gravité de la crise financière, économique, sociale et morale qui a commencé à ravager tous les pays européens, dont la France. Je me suis attaché à dégager des perspectives d'actions nouvelles auprès de ceux qui se sentent à juste titre écrasés par l'économie et oubliés par la politique.
Cette lettre a pour objectif d'éclairer avant dimanche l'opinion finale des 450.000 Françaises et Français qui m'ont fait l'honneur de leur confiance. Ces femmes et ces hommes sont libres et feront leur choix en conscience. Mais je tiens à ce qu'ils fassent ce choix important, en toute connaissance de cause. C'est cela, la VIème République en actes.
1 - La première des questions que je souhaite vous poser concerne les conditions précises et concrètes dans lesquelles vous entendrez reprendre le contrôle politique du système financier qui soumet aujourd'hui l'économie réelle et les entreprises à ses exigences indues, tout comme il le fait des gouvernements et des contribuables.
J'ai rappelé à maintes reprises que les Français refuseraient à bon droit -particulièrement ceux qui n'ont que leur travail pour vivre- de payer les conséquences des graves fautes commises par le système financier, dans lesquelles ils n'ont aucune espèce de responsabilité. Mettre à contribution par l'impôt les classes moyennes et populaires pour secourir les banques, leurs filiales, comme tel est d'ores et déjà le cas dans les projets de renflouement de la banque privée Dexia, serait une faute morale et politique, contre laquelle la gauche aura l'obligation de nous prémunir.
Ceci implique des mesures de mise sous tutelle publique des banques, sans frais pour les contribuables, conduisant à faire entrer des représentants de l'Etat ainsi que des usagers du crédit, avec droit de veto, dans les conseils d'administration des banques.
En plus des mesures de séparation des activités de collecte des dépôts et celles d'affaires, il paraît logique et juste d'utiliser les bénéfices des banques profitables pour renflouer les banques en difficulté par des mesures de solidarité interbancaire, mesures qui éviteront aux Français de payer les futurs plans de renflouement des banques fragilisées.
De surcroît, il sera nécessaire d'interdire par la loi la spéculation dans l'activité bancaire avec l'épargne des Français et d'édicter une procédure pénale sévère réprimant l'évasion fiscale afin d'obtenir le rapatriement des avoirs actuellement placés dans les paradis fiscaux tout en faisant fermer les filiales des banques dans ces territoires.
Je veux rappeler avec force que la dette publique accumulée au cours des derniers mois est le prix direct et indirect du secours accordé par les États de l'Union Européenne au système financier, embarqué dans une course à la spéculation.
Un Président de la République issu de nos rangs devra s'engager solennellement devant les Français à mettre à contribution le système financier et bancaire européen et national par une taxation européenne et nationale sur les transactions financières afin de solder le poids de la dette publique contractée pendant la crise, évaluée à la somme de 450 milliards d'euros.
Ces mesures, dont beaucoup de Français approuvent la nécessité comme la sévérité, sont un préalable à tout redressement de notre économie et, a fortiori, à toute application du projet socialiste.
C'est à ce prix que nous pourrons reconquérir les marges de manœuvre dont nous avons tant besoin pour reconstruire la France. Ces choix devront s'articuler avec une réforme nécessaire des statuts de la Banque Centrale Européenne, afin de lui permettre de racheter la dette des États, ce qui lui est encore interdit à ce jour.
2 - C'est ce même objectif que poursuit le protectionnisme européen, social et écologique, que j'ai, avec les soutiens de nombreux économistes et philosophes de renom, défendu dans cette campagne.
Ce protectionnisme européen n'est rien d'autre que la demande de remise en ordre d'une économie internationale affranchie de toute règle : règle sociale, règle environnementale, règle sanitaire, règle économique et, il faut le rappeler, règle humanitaire. Le « juste échange », contenu dans le projet socialiste, ne saurait suffire car il consiste à faire croire en une régulation multilatérale négociée, que l'OMC n'a jamais été capable d'imaginer ni d'appliquer en 20 ans. Il reviendrait à demander l'autorisation à nos concurrents mondiaux dans la guerre économique de pratiquer le protectionnisme, ce que nous n'obtiendrions jamais. Ce serait là pécher par naïveté, car ces négociations auraient dû commencer il y a 20 ans, et n'ont jamais eu lieu. Aujourd'hui, l'urgence exige que nous prenions des mesures au plan européen et national.
Dans l'arsenal protectionniste à créer, il serait utile que les prises de contrôle de nos entreprises à forte valeur technologique par des capitaux extra-européens soient soumises à autorisation publique, que des mesures de sanction économique ciblées soient codifiées contre les entreprises transnationales ayant délocalisé leurs productions au détriment de nos territoires et de nos populations, et que les marques appartenant à ces entreprises puissent faire l'objet de mesures d'expropriation publique en cas de comportements déloyaux aggravés. Goodyear, Lejaby, et l'Eléphant, autant d'exemples du comportement inacceptable de certaines firmes multinationales ; autant de symboles de cette désindustrialisation de la France que la gauche doit désormais combattre résolument.
Je souhaiterais donc connaître quelles mesures précises et concrètes vous envisagez de prendre pour protéger notre industrie, nos savoir-faire, nos emplois, à l'abri desquelles nous pourrons réindustrialiser le pays et financer la révolution industrielle, technologique et écologique.
Vous le savez, pour appliquer ces mesures, pour retrouver aussi la confiance des Français, la politique doit redevenir plus forte que l'économie et que la finance.
3 - Des dizaines de milliers de Français que j'ai rencontrés, comme vous, ont perdu espoir dans l'action publique. Pour leur éviter l'errement du vote extrémiste, les amener dans notre rassemblement populaire issu des primaires, il nous faut, ensemble, rendre à la politique force et respectabilité. C'est ce que je défends depuis 12 ans avec le projet de VIème République.
L'un comme l'autre, vous avez, dans le passé, soit renoncé, soit refusé d'engager notre parti que vous dirigiez dans ce projet de renaissance de la démocratie française que j'ai appelé la VIème République, projet dont l'essentiel consisterait dans :
- l'augmentation des pouvoirs de contrôle du Parlement par des commissions d'enquête parlementaires libres et par le contrôle parlementaire des nominations aux postes clés dans l'administration ;
- la fin de l'impunité présidentielle s'agissant des actes sans rapport avec sa fonction ;
- la protection de l'indépendance de la justice par la naissance d'un Procureur général indépendant chargé des poursuites dans les cas sensibles ;
- le renforcement des moyens de lutte contre la corruption en limitant notamment la portée du secret défense ;
- la transformation du Conseil constitutionnel en une véritable Cour constitutionnelle indépendante ;
- l'instauration du mandat parlementaire unique ;
- le référendum d'initiative populaire, y compris abrogatif et révocatoire des élus afin d'organiser la responsabilité politique de ceux-ci ;
- le vote aux élections locales des personnes de nationalité étrangère présentes de façon régulière sur notre territoire depuis 5 ans ;
- la libération des données publiques dans les collectivités locales et dans l'Etat (Open Data).
Ce programme que je vous soumets est ambitieux mais parfaitement réaliste et réalisable. Il ne coûterait pas un euro aux Français ; mieux, il générerait des ressources financières nouvelles et permettrait un essor industriel et productif.
Sans lui, j'en suis convaincu, aucune victoire de la gauche face à Nicolas Sarkozy, au printemps prochain, n'est envisageable. Pire, c'est Nicolas Sarkozy, lui-même qui, si nous n'avons pas le courage de l'assumer, le proposerait alors aux Français, dans une ultime contorsion politique.
Les propositions que je formule sont majoritaires chez nos concitoyens. Elles correspondent à une remise en ordre de notre pays et à un retour à la sagesse dont nous nous sommes beaucoup trop éloignés depuis 25 ans.
C'est donc confiant dans votre intelligence politique et dans votre volonté de l'emporter demain face à la droite que je vous ai écrit. Beaucoup de Français, avec moi, attendent votre réponse.
Chère Martine, Cher François, soyez assurés de ma meilleure estime et de toute mon amitié socialiste.
Arnaud MONTEBOURG
(Fin du copié-collé)
___________________________________________________________________________
Notre Revue de presse pour en savoir plus :
· Exclusif: Mélenchon répond à la lettre de Montebourg
Marianne2.fr - il y a 2 heures
Avant même Martine Aubry et François Hollande, Jean-Luc Mélenchon répond à la lettre d'Arnaud Montebourg. Le candidat à la présidentielle du Front de gauche ...
· Primaire : la lettre d'Arnaud Montebourg
Europe1 - Autres articles (3201)
· A la Une | La lettre d'Arnaud Montebourg - L'Est Républicain
www.estrepublicain.fr/actualite/2011/.../la-lettre-d-arnaud-montebour...
il y a 1 heure – Découvrez la lettre d'Arnaud Montebourg aux deux finalistes socialistes, publiée en exclusivité ce soir par Libération.fr.
· Découvrez la lettre d'Arnaud Montebourg à François Hollande et ...
www.jeanmarcmorandini.com/article-218738-decouvrez-la-lettre-d-a...
il y a 49 minutes – Arnaud Montebourg laissera les plus de 450.000 électeurs qui ont voté pour lui au premier tour des primaires socialistes faire "leur choix en ...
· Primaire : la lettre d'Arnaud Montebourg - Europe1.fr - Politique
www.europe1.fr › Infos › Politique
il y a 2 heures – Politique : Primaire : la lettre d'Arnaud Montebourg - - Europe1.fr.
· La lettre d'Arnaud Montebourg à Martine Aubry et François Hollande ...
www.lcp.fr › Actualités › LCP
il y a 2 heures – Arnaud Montebourg a publié sa lettre ouverte aux deux candidats. La voici en intégralité. François ou Martine, Hollande ou Aubry, Arnaud ...
· La lettre d'Arnaud Montebourg: «Chère Martine, cher François ...
www.liberation.fr/.../01012365057-la-lettre-de-montebourg-a-hollan...
«Libération» publie en avant-première la lettre d'interpellation d'Arnaud Montebourg à Martine Aubry et François Hollande.
· La lettre d'Arnaud Montebourg : « Chère Martine, cher François ...
bellaciao.org/fr/spip.php?article121172
il y a 2 heures – « Libération » publie en avant-première la lettre d'interpellation
Voyage éclair du Président Français en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie
Les questions d’actualités nationales nous ont conduites à résumer le Voyage du Président Français en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie avec un certain retard, mais comme ce voyage à l’Étranger du Chef d’Etat Français était aussi teinté de certaines questions à portée nationale et européennes, il est évident que nous ne pouvions en faire l’impasse.
ooOoo
Jeudi 6 Octobre et Vendredi 7 Octobre : visite du Président Français en Arménie, en Azerbaïdjan et en Géorgie
1) visite en d’Etat en Arménie
Lors de cette visite d'Etat en Arménie, première étape d'une tournée dans le sud du Caucase le président français Nicolas Sarkozy a appelé vendredi la Turquie à reconnaître sa responsabilité dans le génocide arménien de 1915, laissant entendre que la France pourrait faire voter une loi pénalisant le négationnisme en la matière, en évoquant implicitement la menace de faire voter en France une loi contre le négationnisme turc, si la Turquie s'entêtait dans son refus de reconnaître le génocide arménien.
"Si la Turquie ne le faisait pas, alors sans doute faudrait-il aller plus loin", a-t-il déclaré. ....... "Dans ce cas-là, la réaction de la France, en fonction de ce que diront les dirigeants turcs, se ferait connaître dans un délai assez bref, et si je ne le précise pas, c'est parce que j'espère toujours dans les réactions de la société turque et du gouvernement turc", a souligné le chef de l'Etat. ..... "Mais enfin, assez bref, cela a une signification qui, en tout état de cause, englobe la durée de mon mandat", a-t-il précisé.
Note : ( Certains médias soulignent que plus d’un siècle plus tard la question du génocide arménien de 1915 remonte à la surface, à six mois de la prochaine élection présidentielle française de 2012 , en soulignant de bonne mémoire qu’avant son élection en 2007, Nicolas Sarkozy avait promis aux représentants de la communauté arménienne de France, estimée à un demi-million de personnes, de soutenir le vote d'une loi réprimant spécifiquement la négation du génocide de 1915, reconnu en 2001 par une loi française , mais que ce projet de loi avait été enterré en mai faute d'une majorité au Sénat et surtout du soutien du gouvernement de Nicolas Sarkozy. )
Le Président Sarkozy depuis Jeudi avait déjà invité à plusieurs reprises la Turquie à « revisiter son histoire » , il avait déjà confié que sa visite au mémorial de Tsitsernakaberd, dédié aux victimes du génocide, lui avait rappelé des sentiments similaires à ceux qu'il avait eus en se rendant au mémorial Yad Vashem consacré aux victimes de l'Holocauste, à Jérusalem, et dans un musée rendant hommage aux victimes du génocide au Rwanda.
"La Turquie, qui est un grand pays, s'honorerait à revisiter son histoire comme d'autres grands pays dans le monde l'ont fait, l'Allemagne, la France", a déclaré Monsieur Sarkozy à la presse à l'issue de cette visite du monument avec son homologue arménien Serge Sarkissian.
"Le génocide des Arméniens est une réalité historique", a-t-il encore déclaré à des journalistes. "Le négationnisme collectif est pire encore que le négationnisme individuel" et "on est toujours beaucoup plus fort quand on regarde son histoire", a-t-il ajouté.
Patrick Devedjian, Charles Aznavour et Hélène Segara était invités dans la délégation présidentielle.
Pour sa part, l’ex-ministre d'origine arménienne Patrick Devedjian, considère la visite du Président Français en Arménie comme un "geste" à l'endroit des Arméniens de France.
Dans leurs articles concernant la visite d’Etat en Arménie, les médias évoquent aussi que le pouvoir français est opposé à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, et que plusieurs chapitres des négociations d’adhésion qui ont commencé en 2005 sont bloqués à l’instigation de Paris ce qui a provoqué des tensions entre les deux pays.
La réaction Turque ne s’est pas fait attendre, mais à l’inverse de ce que le président Français espérait, Ahmet Davutoglu, le ministre Turc des affaires étrangères, a qualifié les propos du Président français «d’ « opportunisme politique » en ajoutant « malheureusement, chaque fois qu’il y a des élections en Europe, on assiste à ce genre d’opportunisme.. Le Ministre des affaires étrangères Turc a aussi déclaré que « la France, du fait de son passé colonial, était mal placée pour critiquer Ankara .... »
Quand à l’invitation du Président Français qui avait déjà sollicité à plusieurs reprises la Turquie à « revisiter son histoire » , ce fût le ministre turc aux affaires européennes, Egemen Bagis, qui réagit vendredi lors d'une visite à Sarajevo, : "Il serait mieux, pour la sérénité en France, en Europe et dans le monde, que M. Sarkozy abandonne le rôle de l'historien et se creuse un peu la tête pour sortir son pays du gouffre économique dans lequel il se trouve et produise des projets pour l'avenir de l'Union européenne."
Sur sa lancée « moralisatrice » Nicolas Sarkozy a également appelé l'Arménie à faire la "paix" et à la "réconciliation" avec l'Azerbaïdjan voisin sur le Haut-Karabakh, territoire séparatiste azerbaïdjanais peuplé en majorité d'Arméniens.( Dix-sept soldats ont été tués depuis le début de l'année autour du Haut-Karabakh, république autoproclamée depuis une guerre dans les années 1990 qui a fait 30 000 morts.)
2) visite en Azerbaïdjan
Nicolas Sarkozy a poursuivi sa journée de vendredi et son déplacement caucasien en se rendant en Azerbaïdjan, pour une visite de quelques heures.
Nicolas Sarkozy a été accueilli en Azerbaïdjan par son homologue Ilham Aliev, au palais de la présidence, les deux présidents se sont retirés ensuite pour un entretien en tête-à-tête, avant un déjeuner de travail avec leurs délégations.
Les deux dirigeants devaient ensuite poser la première pierre du lycée français de Bakou.
Les observateurs rapportent que le Président Français nourrit l’ambition de faire avancer la paix entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan qui se disputent toujours le territoire azerbaïdjanais du haut-Karabakh, une enclave séparatiste peuplé d’Arméniens en majorité, et qu’il aurait renouvelé au Président azerbaïdjanais le message de paix et de réconciliation qu’il avait formulé en Arménie.
Dans la foulée, ils écrivent aussi que Paris espère de cette rencontre un "coup de pouce" à la conclusion de gros contrats dans ce pays important producteur de gaz et de pétrole, pour des entreprises Françaises.
2) visite en Géorgie :
Le Chef de l’Etat Français a quitté ensuite Vendredi après midi l’Azerbaïdjan pour se rendre en visite officielle à Tbilissi, en Géorgie, (pro-américaine) pour une rencontre avec le président Mikhaïl Saakachvili.
Et c'est avec la même casquette de "faiseur de paix" que Nicolas Sarkozy devait conclure son périple vendredi après-midi à Tbilissi, trois ans après avoir négocié un cessez-le-feu controversé entre la Russie et la Géorgie
Certains médias rapportent que le président français a souvent affirmé qu'il avait empêché que la Géorgie soit "rayée de la carte", et qu’il entend ainsi par sa visite en Géorgie « capitaliser » les efforts de médiation qu'il avait entrepris en août 2008 pour mettre fin au conflit trois ans après avoir négocié un cessez le feu entre la Russie et la Géorgie et les médias vont même jusqu’à écrire que c’est avec la « même casquette de faiseur de paix » que Nicolas Sarkozy rencontrera le Président Mikhaïl Saakachvili.
Nous voulons bien les croire ...c’est en effet sur la place de la Liberté devant un rassemblement de Géorgiens brandissant des drapeaux géorgiens, européens et français, que le Président Nicolas Sarkozy a appelé la Russie à cesser "les menaces, les intimidations" contre la Géorgie, dont deux régions séparatistes ont été reconnues par Moscou après la guerre d'août 2008.
Entre la Géorgie et la Russie des différents et des tensions subsistent, des attentats et des accrochages ont lieu le long de la ligne de séparations entre les troupes géorgiennes et russes, et le pouvoir de M. Saakachvili en attribue le plus souvent la responsabilité aux renseignements militaires russes
"La France considère la Russie comme son amie, comme un partenaire stratégique", a avancé Monsieur Sarkozy, (avec une certaine prudence) "mais pour rétablir la confiance il faut que cessent les menaces, les intimidations, les menaces et les tentatives de déstabilisation qui sont proprement inacceptables".
Nicolas Sarkozy a également estimé que la Géorgie devait "être libre d'exprimer son aspiration à l'Union européenne et un jour à la rejoindre". Pour le Président Français "ce rapprochement continu avec l'Union européenne [dépend) d'abord de vos réformes et de l'approfondissement de votre démocratie".
""Lorsque je suis à Tbilissi, je me sens en Europe et pas ailleurs", a déclaré Nicolas Sarkosy et il a insisté sur la liberté qu'a la Géorgie de rejoindre l'Union européenne et même l'Otan, c'est à n’en pas douter un avertissement qu'il envoie à l'ancien et probablement futur président russe Vladimir Poutine
Rappelons que la semaine dernière dans les "Izvestia", Vladimir Poutine dévoilait le projet géopolitique qu'il voulait développer quand il reviendrait à la présidence l'an prochain. Pour Vladimir Poutine il s'agit de créer une "union eurasienne", formée avec les pays qui formaient autrefois l'Union soviétique. Vladimir Poutine indiquait qu'il ne s'agissait pas de recréer l'URSS, mais de porter "une union économique et politique à un niveau élevé d'intégration. Une structure supranationale capable de devenir un des pôles du monde moderne."
Si ce n'est pas selon Poutine l’ancienne Union soviétique, cela ressemble à cet empire dont Poutine avait écrit en 1991 que "sa disparition, était la plus grande catastrophe géopolitique du XXe siècle".
Avant la fin de 2011, l'ébauche de cette union prônée par Vladimir Poutine pourrait se faire d'abord avec le Kazakhstan et la Biélorussie, puis ensuite avec le Tadjikistan et le Kirghizstan, avant l'Arménie, l'Ouzbékistan et pourquoi pas la Géorgie...
En conclusion dans les trois pays qu’il a visités le Président Français, comme à son habitude, a empreint son rôle de « faiseur de paix » en assaisonnant ses interventions de propos contre la Turquie et la Russie, qui n’en doutant pas s’en souviendront.
Manoeuvre informatique maladroite
Par mégarde en essayant de configurer la liste des membres de ce blog, j'ai fait une fausse manoeuvre et le plus grand nombre des membres de ce blog a été bloqué.
Je le regrette vivement, mais pour ne pas aggraver le "désastre" en essayant de les rétablir par moi-même, j'ai demandé à l'Aide Google de m'indiquer le processus pour les rétablir, j'attends leur réponse.
En attendant je prie les membres qui ont disparu momentanément de bien vouloir m’excuser.
Primaire de Gauche : en attendant le second tour ...
François Hollande qui a obtenu 39,5 % et Martine Aubry 30,47 % restent en lice pour le second tour de la Primaire de Gauche ;
Les électeurs d’Arnaud Montebourg qui l’ont doté de 17 % devraient peser dans le second tour pour les départager, de même que les électeurs qui ont accordé 7 % de leur voix à Ségolène Royal.
Manuel Vals qui n’a recueilli que 5 % des voix s’est immédiatement signalé pour offrir son maigre score à François Hollande de même que Jean-Michel Baylet qui lui porte son score presque inexistant de 1%, ces ralliements font pencher François Hollande du côté droit du parti et finalement cela pourrait lui porter préjudice.
Ségolène Royale dotée de 7% des voix laissera sans doute à ses électeurs le soin de voter pour l’un ou l’autre des deux candidats, elle devrait se déterminer après avoir reçu Martine Aubry et Arnaud de Montebourg, mais les observateurs estiment que son programme est plus proche de celui de Martine Aubry et que ses électeurs devraient reporter leurs voix sur elle.
Arnaud Montebourg fort de 17 % des voix au premier tour se réserve de trancher après avoir entendu François Hollande et Martine Aubry s’exprimer sur les thèmes qu’il a défendu au premier tour, mais sur France 2 il a déclaré qu’il enverrait une lettre ouverte aux deux candidats et qu’en fonction de leur réponses il se prononcerait.
Cette démarche épistolaire est tout à fait habile, les paroles s’envolent mais les écrits restent.
François Hollande et Martine Aubry mis au pied du mur devront répondre par écrit.
«Je vais lire avec beaucoup d'attention ce que va nous adresser Arnaud Montebourg, parce que je respecte cette démarche-là», a souligné François Hollande, hier soir.
Pour François Hollande qui se pose comme le candidat du rassemblement acceptera-t-il de gauchiser son programme ? «Je dois non pas changer de ligne, non pas faire une espèce de virevolte, non pas essayer de séduire, ça mérite mieux, la primaire et l'élection présidentielle. Je dois donner une cohérence aux Français», a fait savoir François Hollande tout en affirmant qu'il «entendait les préoccupations des électeurs d'Arnaud Montebourg».
En face, avec ses 8,5 points de retard Martine Aubry n’a pas tort d’espérer ramener à elle les voix d’Arnaud Montebourg «Je crois être bien placée», a commenté Martine Aubry, hier soir sur TF1.
D’après Gérard Grunberg «Elle va jouer son va-tout pour essayer de disqualifier Hollande. Face à cela, soit il ne répond pas aux attaques, se revendiquant comme l'homme du rassemblement, soit il gauchit son discours», estime cet expert en ajoutant , « Elle, aussi, répondra à Arnaud Montebourg: «Nous avons des points largement communs et je les reprendrai moi aussi dans le second tour».
Reste qu’au final ce seront les électeurs du second tour qui trancheront, en effet Arnaud Montebourg, Ségolène Royal, Manuels Vals et Jean-François Baylet ne sont pas propriétaires de la voix de leurs électeurs du premier tour, ils peuvent tout à fait adroitement se prévaloir du vote de leurs électeurs respectifs du premier tour pour intervenir en faveur de l’un ou de l’autre des deux candidats qui restent en piste, ils n’en demeure pas moins que les électeurs du second tour voteront dimanche pour celui ou celle qui aura su les convaincre des « valeurs de la gauche » avant tout.
Entre parenthèse inutile d’épiloguer sur les critiques des personnalités de la droite qui essaient de minimiser l’impact de la Primaire de gauche en ironisant maladroitement et en faisant des amalgames, comme Jean François Copé , inutile aussi d’insister sur les médias de droite qui essaient de dramatiser le second tour en l’illustrant et le dramatisant comme un combat , un duel « sanglant » qui devrait opposer les deux candidats François Hollande et Martine Aubry, tout cela relève des cancans de leur fond de commerce politicien a bout de souffle et d’arguments et qui ne présente plus aucun intérêt et ne saurait influencer les électeurs d’un second tour de la Primaire de Gauche.
actualisation à 12 heures :
Le président de la République a aussi critiqué ce mardi la Primaire de Gauche en se référant au Général de Gaulle.
On aurait préféré qu’il émette ses critiques de sa propre veine, le Pouvoir et l’UMP n’ont pas le monopole de la grandeur du Général loin s’en faut.
Bref, lors d’une réunion « petit-déjeuner » avec des responsables de sa majorité et selon l’un des participants à cette agape matinale, Nicolas Sarkozy a laissé entendre qu'elle était contraire à l'esprit de la Ve République. ...."La Ve République ne peut être l'otage des partis politiques et le candidat pris en otage par son parti, le général de Gaulle, a voulu une élection à deux tours, pas à quatre tours", a dit le chef de l'État »
Harlem Désir, le premier secrétaire par intérim du Parti socialiste Harlem Désir, a estimé aujourd'hui que les critiques de Nicolas Sarkozy sur la primaire PS traduisaient "un immense désarroi" du président de la République "face au succès" de ce scrutin, inédit en France.
D’après Harlem Désir, les propos du président de la République traduisent surtout un immense désarroi de Nicolas Sarkozy face au succès des primaires et à la forte participation des Français à cet évènement", et selon lui il y voit une confirmation que "la droite est ébranlée".
"Monsieur Sarkozy est un président qui a peur du peuple et des Français", a-t-il affirmé, estimant "étrange" de la part du chef de l'Etat de "prétendre que la République serait prise en otage".
"La République a besoin d'écoute, de respect des citoyens. Elle ne peut être l'otage d'un clan enfermé dans son palais et qui n'entend plus les Français", a lancé Harlem Désir.
En quelque sorte le réponse du berger à la bergère.
Revue de presse :
| Montebourg, arbitre du duel Hollande - Aubry, les renvoie dos à dos | |
| Pour Copé, il y a une «proximité d'idées» entre Montebourg et Le Pen | |
10 octobre 2011
Social : Nouvelle mobilisation sociale demain
Nouvelle journée de mobilisation sociale demain
Information :
Les syndicats (CGT-CFDT-FSU-Unsa-Solidaires) appellent à une journée de mobilisation demain 11 Octobre.
Près de 200 manifestations sont organisées sur tout le territoire, dont environ 160 unitaires et 134 auxquelles la CFDT participera.
Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers
Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025. ...
-
Éditorial de lucienne magalie pons En visualisant cette cérémonie grandiose et émouvante la France devrait se sentir un peu gênée de la p...
-
Éditorial de lucienne magalie pons Rappelons que les auteurs et l’éditeur de l’essai "La Frondeuse", écrit par Mo...