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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Harry Roselmack, «joker» de Laurence Ferrari au JT de TF1. Crédits photo : JULIEN CAUVIN/TF1 Harry Roselmack quitte la présentation du JT pour se consacrer à ses magazines. Son départ ne tombe pas au meilleur moment. Harry Roselmack renonce à la ...
La Déclaration finale du Sommet Européen de Bruxelles nous laisse en grande partie dans l’expectative, la solution de la Crise Libyenne reste soumise pour certaines intentions ou propositions exprimées, à de futures concertations diplomatiques et politiques internationales, ou encore à l’autorisation du Conseil de Sécurité de l’ONU.
. A retenir les opinions, les affirmations et les déclarations dominants :
-L'UE rappelle qu'elle a déjà pris des mesures contre les dirigeants libyens et leurs avoirs et affirme être prête à adopter d'autres sanctions.
-Herman Van Rompuy , Président du Conseil Européen, a déclaré : « Nous avons clairement dit aux autorités libyennes que le recours à la force contre les citoyens doit s'arrêter ».
"Les États membres examineront tous les options nécessaires, pourvu qu'il y ait un besoin démontrable, une base juridique claire et un soutien régional".
- Les dirigeants de l’UE condamnent dans leur déclaration finale la "répression violente" du soulèvement libyen par le régime de Mouammar Kadhafi et estiment que la sécurité de la population civile doit être assurée "par tous les moyens nécessaires".
- L'UE rappelle qu'elle a déjà pris des mesures contre les dirigeants libyens et leurs avoirs et affirme être prête à adopter d'autres sanctions.
- Les Vingt Sept réclament le départ "immédiat" du colonel Kadhafi : "Son régime a perdu toute légitimité et n'est plus un interlocuteur pour l'UE"
- Silvio Berlusconi, président du conseil italien, a estimé peu probable qu'on puisse convaincre le dirigeant libyen de quitter le pouvoir de son plein gré.
. Résumé très concentré des opinions et déclarations expriméees par les dirigeants des pays de l’UE :
- L'UE "encourage" (1) et considère comme un "interlocuteur politique" le Conseil national de transition (CNT) constitué par les opposants au régime de Mouammar Kadhafi et basé à Benghazi, dans l'est du pays.
Observation : Retenons que les Vingt-Sept s’ils encourage et considère le CNT comme un interlocuteur politique ne s’aligne pas sur l’initiative unilatérale de la France qui avait reconnu Jeudi le CNT comme « le Représentant légitime des nouvelles autorités libyennes » et entend échanger un ambassadeur avec elle, en recevant officiellement à l’Elysée les représentants du CNT.)
Ndlr : ‘encourager’ n’est pas ‘reconnaître’, l’UE tempère et va moins loin que la France, qui a reconnu jeudi le CNT comme « le représentant légitime » des nouvelles autorités libyennes et entend échanger un ambassadeur avec elles. Nous avons relevé dans la Presse Française des articles qui établissent une confusion en titrant « L’UE reconnaît le CNT » ce qui est tout à fait inexact, ceci ne nous surprend pas, certains médias ou auteurs restent des spécialistes intentionnels de la désinformation. Retenons que les Vingt-Sept vont moins loin que la France, qui est devenu jeudi le premier pays à reconnaître dans le CNT le représentant légitime des nouvelles autorités libyennes et entend échanger un ambassadeur avec elles.
-Guido Westerwelle, le Ministre allemand des Affaires Etrangères avait déclaré : "J'aimerais savoir, avant tout, ce qu'en pensent les pays de la région ainsi que la Ligue arabe, afin que nous, en Europe, nous formions une opinion définitive, en préalable à quoi que ce soit d'autre"
Herman Van Rompuy, le Président du Conseil Européen a déclaré : "Nous avons clairement dit aux autorités libyennes que le recours à la force contre les citoyens doit s'arrêter", …."Les responsables (de ces violences) devront faire face à de graves conséquences", en ajoutant : …….. "Nous suivons étroitement la situation et maintiendrons la pression."
EVENTUELLES ACTIONS MILITAIRES :
- "Les États membres examineront tous les options nécessaires, pourvu qu'il y ait un besoin démontrable, une base juridique claire et un soutien régional".
- L'Union européenne se dit prête à examiner toutes les options face à la crise libyenne, tout en restant très prudente sur d'éventuelles actions militaires
Ndlr : nous pouvons relever que Les Vingt-sept n’ont donné aucune indication sur le type d'action qui pourrait être entrepris, de même que sur l'idée d'une zone d'exclusion aérienne au-dessus de la Libye, d’après les médias cette dernière suggestion a fait l’objet de réticences tout à fait pertinentes et pour le moment elle n’est plus d’actualité.
Frappes aériennes ciblées » :
Nicolas Sarkozy avait déclaré lors d'une précédente conférence de presse qu'il ne pouvait s'agir uniquement d'options diplomatiques, c’est en effet Paris et Londres qui avaient suggéré des « frappes aériennes cibléees »
Le président français dès son arrivée à Bruxelles semblait moins catégorique en déclarant qu’il s’agirait de frappes « ciblées purement défensives" pour empêcher Kadhafi d'utiliser des armes chimiques ou son aviation.
David Cameron, le Premier ministre britannique était sur une longueur d’onde proche de la France en expliquant "Si nous ne réglons pas le problème, le risque est de nouveau d'avoir un État paria à la frontière sud de l'Europe menaçant notre sécurité"
- De l’avis de l’UE et des membres qui se sont exprimés au sujet d’éventuelles actions militaires, qu’il s’agisse d’interventions militaire ou de « frappes aérienne ciblées » / toute action militaire ne peut être envisagée qu'avec un mandat des Nations unies et le soutien de la Ligue arabe.
- Angela Merkel, la Chancelière Allemande, a appellé à la réflexion en expliquant nettement et sobrement : "Nous voulons tout faire pour réduire les souffrances du peuple libyen mais nous devons réfléchir soigneusement aux décisions que nous prenons afin qu'elles aboutissent à un résultat raisonnable"
- La Suède, l'Allemagne, l'Italie et les États d'Europe de l'Est hésitants, sont franchement réticents, à l'égard d'une action militaire.
. ZONES HUMANITAIRES :
- Les Vingt-Sept demandent à toutes les parties » »concernées » de laisser les organisations humanitaires accéder aux zones où des dizaines de milliers de personnes déplacées ont afflué
.
- L’UE n’a pas précisé où se trouveront ces zones humanitaires
Observation : mais selon Nicolas Sarkozy qui a toujours des réponses à tout en les situant dans le futur , « elles seront « probablement situées dans un premier temps en Tunisie et en Égypte, puis en Libye en ajoutant "Il faut qu'il y ait dans ces zones humanitaires des moyens sanitaires, des écoles",(1) a ajouté le président français.
(1) Ndlr : à entendre Monsieur Nicolas Sarkozy on a l’impression qu’il a déjà décidé de tout et déjà arrêté ses plans pour ces zones humanitaires comme le ferait un Président d’une utopique « Gouvernance Mondiale », qu’il doit prendre pour une réalité alors qu’elle n’est qu’hypothétique. Soulignons aussi que « charbonnier est Maître chez soi » et que c’est à chacun des pays concernés qu’il appartient de décider de ses priorités, écoles pour les uns, moyens sanitaires, hôpitaux pour les autres, selon ce qui existe déjà où ce qui fait défaut dans leur pays, il faut souhaiter aussi qu’il appartiendra à chacun de ces pays de choisir les entreprises de constructions , sans se les laisser imposer par les pays occidentaux au prétexte « Humanitaire », on a beau tenir un grand discours humanitaire en Europe pour attendrir « les chaumières » du printemps arabe , l’expérience nous montre que l’humanitaire soutient d’abords les intérêts politiques et économiques européens et bien souvent privés , selon le fameux adage « Charité bien ordonné commence par soi-même »
Au-delà des volontés du Président Français, l’UE reste réaliste et consciente des difficultés à surmonter, en est au stade des demandes ….
FLUX MIGRATOIRES
- Les Vingt sept en matière de contrôle des flux migratoire avec les pays de la région, ont décidé de convoquer rapidement un conseil des ministres de l’Intérieur pour étudier une coordination de la politique migratoire européenne.
UNION POUR LA MEDITERRANEE : l’UE entend impliquer l’Union pour la Méditerranée dans toute solution à la Crise Libyenne …une façon très politique de l’exhumer de son silence radio
Ndlr : Est-ce bien raisonnable ? N’est-ce pas ouvrir sur la scène méditerranéenne un feu incendiaire du genre « Allumons le feu … euh … euh … » , alors que certains des pays membres de l’UMP sont déjà à couteaux tirés sur le conflit Israélo – Palestinien ? L’Union pour la méditerranée qui n’a jamais pu naviguer dans des eaux claires et tranquilles jusqu’à présent, menée jusqu’alors par son capitaine contraint de quitter le navire, s’est trouvée toujours soumises aux antagonismes politiques des pays membres qui la compose, eux même soumis aujourd’hui aux vents violents des révoltes du printemps arabe , elle me fait penser à un vaisseau en perpétuelle perdition, livré au grès des évènements politiques internationaux qui échappent au contrôle d’une UE souvent dépassée par les évènements mais qui actuellement manifeste le souci de reprendre la barre à la faveur de la Crise Libyenne
Par moment, sur les questions méditerranéennes, on constate que les Européens, s’ils ont en commun des idées et de la « tchatche » , manquent de jugeote au niveau « de la « cabèche » , à moins qu’ils ne soient partisan de l’un ou de l’autre des antagonistes, …. Devinez lequel …
Quoiqu’il en soit :
- Les Vingt Sept souhaitent impliquer les pays du sud de la Méditerranée dans toute solution à la crise libyenne, et à cet effet lancent du Sommet de Bruxelles un appel à la tenue rapide d'un sommet tripartite entre l'UE, la Ligue arabe et l'Union africaine.
- Nicolas Sarkozy, leader politique depuis le début de son quinquennat de la création de cette UPM aujourd'hui en perdition faute de capitaine a expliqué « Ce sommet tripartite aura aussi pour objet de parler de la "refondation nécessaire de l'Union pour la Méditerranée"
Nicolas Sarkozy a modéré ses propos à Bruxelles par rapport à son triomphalisme de la veille à Paris. Dans sa déclaration il reprend les réserves formulées par les 27 sur l'éventualité de frappes aériennes ciblées sur la Libye. Par ailleurs les 27 considèrent le CNT légitimé par Paris, que comme un interlocuteur ""parmi d'autres".
Le petit Maître à penser des nouveaux philosophes Bernard Henri Lévy qui s'est ingéré dans les affaires régaliennes de l'État pour intervenir dans ce dossier doit se la mordre de dépit.
Un cavalier, qui surgit hors de la nuit
Court vers l'aventure au galop
Son nom, il le signe à la pointe de l'épée
D'un Z qui veut dire Zorro
Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Combat sans peur l'ennemi
Zorro, Zorro
Défend toujours son pays
Quand il paraît
Les bandits effrayés
Fuient tremblants le nom de Zorro
Mais les opprimés n'ont jamais redouté
Son signe, le signe de Zorro
Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Combat pour la liberté
Zorro, Zorro
Défend toujours l'amitié
Ceux qui ont faim
Au pays mexicain
Prient pour le retour de Zorro
S'il vient un jour
Ils suivront les vautours
Au signe, le signe de Zorro
Zorro, Zorro
Renard rusé qui fait sa loi
Zorro, Zorro
Vainqueur, tu l'es à chaque fois
Zorro, Zorro
Accourt sur son cheval noir
Zorro, Zorro
Partout va porter l'espoir
Les médias européens , sans attendre la fin du Sommet de Bruxelles et sa conclusion finale, reprochent au président Sarkozy d'avoir précédé les dirigeants de l'UE et de l'Otan et déplorent que ce "cavalier seul " ait agit en avant-scène sans attendre l'ouverture du Sommet de Bruxelles , d'avoir reconnu unilatéralement le Conseil National de transition constitué d'opposants au régime de Kadhafi comme le représentant officiel de l'État Libyen et aussi de vouloir présenter à ses homologues ce jour Vendredi un plan de frappes aériennes sur les points stratégiques de ce pays en crise.
D'après les médias, cette intervention unilatérale française, rendue publique avant l'ouverture du sommet, est ressentie comme "une fuite en avant", et fort maladroite en présence d'une situation très confuse en Libye, d'après les observateurs "la portée de la conférence semble d'emblée limitée."
D'autres estiment que Nicolas Sarkozy a agit trop vite, que cela ressemble à "une improvisation" et voient dans son initiative la tentative de redorer l'image écornée de la France au Maghreb , - et de remédier en même temps à sa grande impopularité politique en France,- en soulignant que la question d'une opération militaire hante Sarkozy depuis des jours en rappelant qu'il il avait rejeté une zone d'exclusion aérienne en indiquant que l'Occident 'ne pouvait se permettre un nouvel Afghanistan'. ", en concluant ...".Il semble avoir complètement changé d'avis(1) , certains autres plus acides vont même jusqu'à écrire ironiquement qu'il agit " ... en solo ...
. ....dans un revirement spectaculaire et imposant, pour ne pas dire risqué, mais assurément intense et hypocrite."
(1) NDLR : ils devraient savoir d'après notre expérience française, pour l'avoir souvent vu changer d'avis et remettre "tout à plat" ,qu'il peut encore ...changer d'avis, sinon de caractère, et qu'ils ne sont pas au bout de leur peine pour le suivre dans ses volte-faces acrobatiques..
REVUE DE PRESSE EUROPENNE SOURCE : EURO/TOPICS
À LA UNE
Sarkozy s'emballe contre Kadhafi Le président français Nicolas Sarkozy a reconnu le Conseil national de transition des insurgés libyens comme la représentation officielle du pays. Il veut en outre présenter ce vendredi à ses partenaires européens des plans d'attaque aérienne contre le régime de Kadhafi. La presse déplore ce cavalier seul qui nuit à tous les protagonistes.
De Volkskrant - Pays-Bas Paris nuit à Bruxelles La reconnaissance par Paris du Conseil national de transition des rebelles libyens est précipitée et nuit à l'UE, estime le quotidien de centre-gauche De Volkskrant : "La France a été pendant des années le pays européen qui a entretenu les relations les plus étroites avec les régimes autocratiques d'Afrique du Nord. Cela a généré des situations embarrassantes ces dernières semaines lorsque la vague de protestations a balayé la région comme un tsunami. Avec ces bouleversements, Paris semble désormais privilégier la fuite en avant. L'initiative française est fort maladroite, notamment parce que la situation en Libye est extrêmement confuse. … Il s'avère une fois de plus que si les Français parlent beaucoup de l'Europe, ils préfèrent affûter leur propre image au moment décisif. Sur l'initiative de Paris également, les chefs de gouvernement de l'UE se rassemblent aujourd'hui pour évoquer la situation en Libye. En raison de l'intervention unilatérale de la France, la portée de la conférence semble d'emblée limitée." (11.03.2011)
Der Standard - Autriche Le mauvais service rendu par la France En reconnaissant le Conseil national libyen et en présentant des plans d'attaque, le président français Nicolas Sarkozy agit trop vite, estime le quotidien de centre-gauche Der Standard : "Ce qui a été déterminant dans l'initiative de Sarkozy, c'est sans aucun doute la tentative de redorer l'image écornée de la France au Maghreb - et remédier en même temps à sa grande impopularité politique en France. La question d'une opération militaire hante Sarkozy depuis des jours : au début de la semaine encore, il avait rejeté une zone d'exclusion aérienne en indiquant que l'Occident 'ne pouvait se permettre un nouvel Afghanistan'. Il semble avoir complètement changé d'avis. Et cela sent l'improvisation. Des décisions rapides sont parfois nécessaires en temps de guerre. Mais il serait sans doute préférable que les membres de l'UE s'entendent sur cette situation de crise avant que les projets ne soient rendus publics. Une aide inappropriée ne peut que nuire aux rebelles." (11.03.2011)
Tages-Anzeiger - Suisse Le come-back d'une ex-puissance mondiale Le revirement soudain du président français Nicolas Sarkozy dans le conflit libyen s'avère crispé et impuissant, estime le quotidien de centre-gauche Tages-Anzeiger, pour lequel Sarkozy n'atteindra pas son objectif réel : "Sa brusque initiative est probablement censée profiter d'abord au rôle géopolitique grandement diminué de son pays. Parmi les grands pays occidentaux, c'est la France - caractérisée et gênée par la vieille double morale dans le traitement des despotes - qui a semblé la plus effacée et parfois même la plus étriquée ces trois derniers mois face au tournant historique dans le monde arabe. … Aujourd'hui Sarkozy entreprend donc surtout de redorer l'image du pays. En ce moment historique, il fait revenir sur la scène internationale un pays qui a toujours eu une représentation embellie et exagérée de son propre rôle international. En solo. Dans un revirement spectaculaire et imposant, pour ne pas dire risqué, mais assurément intense et hypocrite." (11.03.2011)
The Malta Independent - Malte Malte n'est pas un bastion contre l'islam D'après certains médias, Malte deviendrait une base militaire en cas d'intervention occidentale en Libye. Ce n'est pas dans l'intérêt de Malte, estime le quotidien libéral The Malta Independent : "Compte tenu de la soif internationale d'information sur ou partant de Malte, c'est vraiment une période exaltante pour les journalistes. Mais ceux-ci devraient d'abord apprendre à marcher avant de courir. Il n'est vraiment pas dans l'intérêt de Malte d'être dépeinte comme le tremplin d'où décolleront les attaques contre la Libye. Il n'est pas dans l'intérêt de Malte de prendre parti dans le conflit même si notre sympathie se porte surtout sur les manifestants réprimés. Il n'est certainement pas dans l'intérêt de Malte d'être dépeinte une nouvelle fois comme le bastion de l'Occident face au Sud ou à l'Orient musulman : Malte est désormais un havre de paix … où les gens peuvent vivre dans la tolérance mutuelle et où les peuples du Sud peuvent trouver la liberté, la tolérance et le respect mutuel." (11.03.2011)
Éditorial de lucienne magalie pons
Point d'Actualités arrêté au jour " au Jour - J "
" Kadhafi et sa clique" ainsi que le désigne le couple politique européen "Sarkozy -Cameron et leur clique", continue à l'évidence à regagner du terrain sur ses opposants, je n'invente rien ce sont les médias européens à contre cœur qui en conviennent, après avoir avoir épuisé depuis plusieurs jours leur salive pour nous persuader que les opposants étaient maîtres du terrain et gagnerais leur révolution du printemps arabe en écrasant les forces armées fidèles au Régime Kadhafi.
J'ai déjà beaucoup écrit sur la Crise Libyenne pour nous tenir informés, ce qui m'a surpris vivement ce sont les vidéos produites par les chaînes françaises, on nous parlaient de bombardements violent en nous montrant un ciel bleu dans lequel aucun avion bombardier ou d'autre types militaires ne se voyait, on entendait des pétarades sans distinguer mitrailleurs, on nous montrait des canons sur le sol "non explosés" (miracle ), on nous a montré aussi des images de nombreux morts ou blessés, mais finalement ces vidéos et leur commentaires survolaient en leur donnant le sens et l'orientation que commandent la langue de bois.
Pour ce jour vendredi j'attends comme tout le monde ce qui sortira du sommet de Bruxelle au cours duquel les dirigeants responsables de l'UE et les de l'OTAN devront s'entendre sur le sort du Colel Khadafi et de son régime.
C"est bien reconnu que certains dirigeants ne sont pas à cours d'idées, mais quand il s'agit de s'entendre et de prendre une décision commune, c'est une autre paire de manches, aussi sagement avant d'épiloguer sur ce qu'ils arriveront à acter en commun pour aider le printemps arabe de la Libye qui reste leur priorité diplomatique et politique.
Libye. Sarkozy défie Kadhafi LaDépêche.fr
Nicolas Sarkozy veut pousser l'UE à adopter un plan pour chasser Kadhafi. Hier, la France a reconnu l'opposition libyenne. Tripoli menace Sarkozy de dévoiler « un secret »… Son inertie face aux révoltes en Tunisie et en Égypte avait été critiquée. ... Afficher tous les articles sur ce sujet »
Pour respecter l'esprit de la lettre je reproduis ci-dessous intégralement deux articles concernant d'une part les déclarations du Secrétaire Général de l'OTAN, d'autre part relatant la prise de position de la chef de la diplomatie Catherine Asthom qui se refuse de reconnaître actuellement l'opposition Libyenne
- dont acte :
L'Otan n'envisage pas d'intervenir en Libye
Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 14:44 - Modifié le 09/03/2011 à 15:15
Le secrétaire général de l'Alliance a toutefois demandé aux militaires "de se préparer prudemment à toute éventualité".
Anders Fogh Rasmussen, secrétaire général de l'Otan, a déclaré, mercredi, que l'Alliance atlantique n'envisageait pas d'intervenir militairement en Libye, se contentant de se tenir prête à toute éventualité. "L'Otan ne cherche pas à intervenir en Libye, mais nous avons demandé à nos militaires de se préparer prudemment à toute éventualité", a-t-il dit à la chaîne de télévision Sky News.
Pour le patron de l'Alliance, toute action nécessiterait un mandat clair des Nations unies ainsi qu'un assentiment général de la communauté internationale. "Si la demande nous en était faite et si le besoin se faisait sentir, nous serions en mesure de répondre dans un délai très court. La région est très sensible pour tout ce qui pourrait être pris pour une ingérence militaire étrangère", a-t-il souligné. "C'est la raison pour laquelle toute action devrait reposer sur un soutien international très large, y compris dans la région."
À propos de l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne dans le ciel libyen, Rasmussen a déclaré à Sky News : "Permettez-moi de souligner qu'il s'agirait d'un engagement très compliqué qui nécessiterait également un nouveau mandat de l'ONU. L'actuelle résolution du Conseil de sécurité n'autorise pas le recours à des forces armées."
Catherine Ashton refuse de reconnaître l'opposition libyenne
Le Point.fr - Publié le 09/03/2011 à 13:16 - Modifié le 09/03/2011 à 13:28
De nombreux ténors du Parlement européen se dressent contre cette position de la chef de la diplomatie européenne.
Source AFP
La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a semé le doute, mercredi, à Strasbourg sur les actions envisagées par les Européens pour empêcher le dirigeant libyen d'écraser l'insurrection. Elle a en effet refusé de soutenir la demande du Conseil national de transition (CNT), constitué par l'opposition, d'être reconnu comme seule autorité légitime en Libye, démarche que réclamait pourtant le Parlement européen. Elle a également émis les plus grandes réserves sur la faisabilité d'une zone d'exclusion aérienne destinée à empêcher Kadhafi de bombarder sa population.
Ces deux options seront discutées vendredi par les chefs d'État et de gouvernement réunis à Bruxelles. Catherine Ashton, dont le mandat prévoit qu'elle fasse des propositions aux dirigeants des Vingt-Sept, a déclaré devant les députés qu'il ne lui revenait pas de prendre position sur ce dossier. "C'est aux États de prendre la décision", a-t-elle affirmé à l'issue d'un débat sur la crise libyenne, alors que le Parlement recevait cette semaine à Strasbourg deux représentants du CNT venus plaider pour cette reconnaissance.
Une telle légitimation diplomatique serait "très importante" pour les opposants au colonel Kadhafi, car elle conférerait au CNT une crédibilité qui lui permettrait d'obtenir une aide internationale massive, a expliqué lors d'une conférence de presse l'un de ses responsables, Mahmoud Jebril, un ancien ministre libyen. "Tous les pays du monde sont légitimement préoccupés, lorsqu'ils apportent une assistance, ils veulent être sûrs qu'ils aident les bonnes personnes", a expliqué Mahmoud Jebril. Cette reconnaissance diplomatique permettrait également de tordre le cou aux accusations du régime libyen selon lesquelles l'opposition est contrôlée par al-Qaida, a-t-il dit.
Mahmoud Jebril a, par ailleurs, rappelé que l'opposition souhaitait la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne "pour arrêter la machine à tuer mise en place" par le régime, mais qu'il excluait toute intervention militaire étrangère sur le sol libyen. Il a également souligné que les insurgés libyens avaient besoin d'une aide humanitaire et médicale, notamment pour soigner des "milliers de blessés".
Incompréhension
La position en retrait de Catherine Ashton a suscité l'incompréhension, voire la colère de plusieurs ténors du Parlement européen. "Dans votre mandat, il est dit que vous devez présenter des propositions aux États. Nous voulons, Madame, que vous preniez votre rôle au sérieux. Vous devez présenter cette proposition (aux dirigeants européens), sinon il y aura une grave crise entre vous et le Parlement européen", a averti le coprésident des Verts Daniel Cohn-Bendit. "Je n'accepte pas cette idée d'une grande crise", lui a répondu Ashton, lors d'un échange tendu.
Le chef de file des élus libéraux et ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a estimé de son côté que, si le Parlement approuve largement jeudi une résolution en faveur de la reconnaissance, Ashton n'aura "pas d'autre choix" que de présenter cette proposition aux États de l'Union. "Nous devons neutraliser le plus rapidement possible le pouvoir de Kadhafi de tuer les gens", a ajouté l'ancien Premier ministre belge. "Kadhafi ne doit pas gagner, sinon c'est la fin de toute démocratie dans la région. Ce serait une prime aux dictateurs", a pour sa part plaidé Daniel Cohn-Bendit. Les représentants des deux grandes formations, le Parti populaire européen (PPE, conservateurs) et les socialistes, ont toutefois insisté sur la nécessité de faire coiffer toute action par les Nations unies.