Éditorial de lucienne magalie pons
03 février 2011
02 février 2011
Egypte : Réaction Française ....
Éditorial de lucienne magalie pons
Mardi soir, au terme d'une journée de manifestations géantes, de plus d'un million d'Égyptiens dans tout le pays, Hosni Moubarak, 82 ans, au pouvoir depuis 29 ans, a annoncé dans un discours télévisé à 21 heures 58 minutes, qu'il restait en place jusqu’en septembre, mais qu'il ne serait pas candidat à la présidentielle de septembre.
Le Président des États-Unis Patrick Obama lui répondait dès Mardi soir à 00 heures 47 minutes, de la maison Blanche, dans une intervention solennelle, Barack Obama indiquait avoir dit à son homologue égyptien, Hosni Moubarak, qu'une transition politique pacifique et calme devait débuter «maintenant» en Égypte.
Le chef d'État américain a aussi félicité l'armée égyptienne d'avoir permis que des manifestations pacifiques aient lieu, eta déclaré à l’adresse des jeunes Égyptiens : «Nous entendons votre voix».
(Le Obama et Hosni Moubarak s’étaient entretenus pendant 30 minutes mardi soir par téléphone)
Après cela, à 02h24 : La Grande-Bretagne a réitéré son appel aux autorités égyptiennes à procéder à un «changement réel, visible et complet», après qu'Hosni Moubarak ait annoncé qu'il resterait au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre.
Aujourd’hui, Mercredi, arrivant après la bataille, le Président Français a souhaité dans un communiqué que la transaction politique s’engage sans tarder et sans violence en Égypte.
En fait le communiqué du Président Français s’agrémente d’une protestation d’ancienne et profonde amitié pour l’Égypte, pour affirmer notamment que la France renouvelle son appui aux aspirations des Égyptiens pour une société libre, démocratique et diverse. »
Les mots « démocratique et diverse » laisse la porte ouverte à tous les extrêmes politiques, ainsi toutes les tendances politiques Égyptiennes en auront pour leur content, d’autant que la démocratie est diversement interprétée selon les pays où elle est prétendue vouloir s’établir.
En restant dans cette généralité la France ne risque pas de froisser les uns ou les autres, mais il est bien évident qu’une démocratie à l’Occidentale n’est pas le modèle adéquat à proposer sans retouches à des pays du Moyen Orient.
Et puis puisque le Big Brother Obama prend les devants ….pourquoi se mouiller ?
En fait ceci facilite bien la diplomatie occidentale qui s’affirme de plus en plus comme un disciple de Ponce Pilate quand ses intérêts économiques sont en jeux, c’est aussi ce qui peut s’appeler ménager la chèvre et le choux.
Extrait de presse reprenant quelques traits du communiqué du Chef de l’État Français :
"À la suite du discours du président Moubarak, le président de la République réitère son souhait qu'un processus de transition concret s'engage sans tarder et permette de répondre au désir de changement et de renouvellement exprimé avec force par la population", indique un communiqué de l'Élysée. Le chef de l'État "appelle tous les responsables égyptiens à tout faire pour que ce processus crucial se déroule sans violence", poursuit le texte. "Liée à l'Égypte par une ancienne et profonde amitié, la France renouvelle son appui aux aspirations des Égyptiens pour une société libre, démocratique et diverse. Elle sera aux côtés de tous ceux qui entendent conserver un caractère pacifique et exemplaire à l'expression et à la satisfaction de ces attentes légitimes", conclut le chef de l'État.
Pour le moment aucun chef d’État Européen ne s’est empressé de satisfaire Israël qui, a deux reprises depuis Lundi, a appelé la communauté internationale à «exiger» de tout pouvoir égyptien le respect du traité de paix avec l'État hébreu.. On peut comprend qu’ils se conformeront par la suite au nouveau profil de ce pouvoir Égyptien et que l’appel d’Israël risque de rester un vœu pieux.
Et pire encore, si les pays méditerranéens et l’Égypte venaient à s’islamiser comme le craint Israël, les pays occidentaux risqueraient de s’en accommoder pour continuer à commercer et échanger avec eux, comme ils se sont déjà accommodés des pouvoirs politiques dictatoriaux des précédents dirigeants
Egypte : Journée du Mardi 1er Février 2011
Éditorial de lucienne magalie pons
Hier Mardi 1 Février, plus d'un million d'Égyptiens ont manifesté en défilant dans tout le pays contre le président égyptien pour demander son départ, mais alors que notamment l’opposant Mohamed ElBaradei l’avait exhorté à quitter le pouvoir « d’ici à vendredi », Hosni Moubarak a annoncé au terme de cette journée , dans une allocution télévisée , qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle de septembre et qu'il ne quittera pas le pouvoir d'ici là.
L'opposition campe sur ses positions et a fait savoir qu’elle n'entamera pas de négociations avant le départ du président égyptien.
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Rappelons que Lundi soir le nouveau vice-président, Omar Souleimane, avait annoncé en réponse aux exigences des manifestants , qu’il était chargé par le Président Hosni Moubarak d'ouvrir un dialogue immédiat avec l'opposition «autour de toutes les questions liées à la réforme constitutionnelle et législative».
Par ailleurs lundi soir, l’'armée égyptienne avait annoncé officiellement qu'elle ne tirerait pas sur les manifestants, dont elle juge les revendications «légitimes». Des commentateurs on ont tiré la conclusion que l’armée se rangeait aux côtés des manifestants..
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C’est dans ce climat que Mardi 1er Février dès 8 heures les manifestants ont commencé à se rassembler dans le centre du Caire, aux cris de «Dehors Moubarak», en brandissant des affiches représentant le président pendu ou bien sa photo avec la mention «Ta tête va tomber».
L’armée gardait de nombreux accès à proximité de plusieurs bâtiments gouvernementaux, en accueillant les manifestants cordialement tout en fouillant les sacs.
Dans la journée plus d'un million d'Égyptiens ont manifesté en défilant dans tout le pays contre le président égyptien pour demander son départ, mais alors que notamment l’opposant Mohamed ElBaradei l’avait exhorté à quitter le pouvoir « d’ici à vendredi », Hosni Moubarak a annoncé au terme de cette journée , dans une allocution télévisée , qu'il ne sera pas candidat à la présidentielle de septembre et qu'il ne quittera pas le pouvoir d'ici là.
L'opposition campe sur ses positions et a fait savoir qu’elle n'entamera pas de négociations avant le départ du président égyptien.
Résumé de quelques points forts :
Peu après 12 heures, plusieurs centaines de milliers de manifestants sont rassemblés place Tahrir, au Caire, selon les organisateurs affirment avoir atteint le million espéré, selon la chaîne qatarie al-Jezira ;
17h15 : À Alexandrie, deuxième ville du pays, des centaines de milliers de personnes se rassemblent devant la mosquée Qaëd Ibrahim et la gare ferroviaire. A Suez, 15.000 personnes ont défilé, alors qu'elles étaient 40.000 à Mansoura, 5.000 à Tanta et 10.000 Mahalla.
- Peu après, Israël appelle la communauté internationale à «exiger» de tout pouvoir égyptien le respect du traité de paix avec l'État hébreu, selon un communiqué du bureau du premier ministre.
Note : ( Il n’est pas surprenant qu’Israël s’adresse à la Communauté Internationale pour « exiger » le respect du traité de paix avec l’État Hébreu, s’adresser directement à « tout pouvoir égyptien » risquerait d’apparaître à l’opposition égyptienne comme une provocation de la part d’Israël)
A 21h58 , le président Moubarak assure dans un discours à la télévision égyptienne qu'il ne se représentera pas à la prochaine présidentielle, qui doit avoir lieu en septembre. «Je ne voulais pas être candidat aux prochaines élections», a-t-il assuré, mais Hosni Moubarak n’entend pas renoncer au pouvoir dans l'immédiat. «Je tiens à finir mon travail, mon œuvre au service de la patrie, pour que ceux qui me suivront assurent à l'Égypte sa sécurité et sa sûreté», affirme-t-il. «Au cours des mois qui restent de mon présent mandat, je ferai tout pour qu'il y ait une transition du pouvoir pacifique».
Hosni Moubarak a demandé aux deux chambres du Parlement d'alléger les conditions de candidature à la présidentielle pour assurer la participation de toutes les forces politiques. Il a appellé la police à «assurer la sécurité des citoyens avec loyauté, honneur et en respectant le droit et la liberté du peuple». Les forces de sécurité devront «prendre les mesures nécessaires pour poursuivre ceux qui sont à l'origine des pillages et des destructions».
«C'est mon pays. C'est ici que je vis. Je me suis battu pour défendre ce territoire, sa souveraineté et ses intérêts, et je mourrai ici», conclut le chef d'Etat.
21h12 : Les forces de sécurité confirment que plus d'un million de personnes ont défilé mardi dans toute l'Égypte.
A 22 heures trente, les manifestants toujours regroupés sur la place Tahir ne sont pas convaincus par le discours du Président Hosni Moubarak et réclament son départ sans délai .
23h30 : Selon un haut responsable américain, l'annonce de Moubarak est «importante», mais pourrait ne pas suffire.
23h30 : Selon un haut responsable américain, l'annonce de Moubarak est «importante», mais pourrait ne pas suffire.
A 00h47 de la Maison Blanche, dans une intervention solennelle, le président américain, Barack Obama a indiqué avoir dit à son homologue égyptien, Hosni Moubarak, qu'une transition politique pacifique et calme devait débuter «maintenant» en Égypte.
Le chef d'État américain a aussi félicité l'armée égyptienne d'avoir permis que des manifestations pacifiques aient lieu, eta déclaré à l’adresse des jeunes Egyptiens : «Nous entendons votre voix».
(Le Obama et Hosni Moubarak s’étaient entretenus pendant 30 minutes mardi soir par téléphone)
Après cela, à 02h24 : La Grande-Bretagne a réitéré son appel aux autorités égyptiennes à procéder à un «changement réel, visible et complet», après qu'Hosni Moubarak ait annoncé qu'il resterait au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre.
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La Journée :
Tout au long de cette journée des déclarations et appels du monde et de l’Égypte se sont succédé pour appeler à une transition de pouvoir pacifique ou proposer une aide à l’Egypte.
- Le fond monétaire International le premier dans la matinée s’est dit prêt à aider l’Égypte à reconstruire son économie, son Directeur Général Dominique Strauss Kahn a déclaré « .. «La question est de savoir comment reconstruire. Ce n'est pas seulement valable pour l'Égypte, mais aussi pour des pays qui ne connaissent pas ce genre de troubles, mais qui sont quasiment dans la même situation»… ce qui peut paraître comme une déclaration de principe.
- Des organisations et ONG égyptiennes de défenses des droits de l’homme ont invité le Président Égyptien à «se retirer» du pouvoir pour «éviter un bain de sang», et ont réclamé une nouvelle Constitution qui serait élaborée par un commission représentant tous les partis et forces politiques et la société civile, et la tenue d’élection parlementaires et présidentielle libre et transparentes dans les six mois sous la surveillance de la justice. Parmi ces ONG, se trouvaient les plus importantes d'Égypte : le Centre d'Études des droits de l'homme du Caire, l'Association égyptienne des droits économiques et sociaux et le Centre arabe pour l'indépendance de la justice.
- Dans la matinée Séoul et Taïwan ont annoncé qu’ils vont rapatrier leurs citoyens, 192 touristes Taïwanais se trouvaient en Égypte.
- Vers 10 heures trente l’Armée Égyptienne a fermé les accès au Caire et à d'autres villes où des manifestants prévoyaient de se rendre pour la «marche du million». L'autoroute reliant Alexandrie au Caire a été bloquée à un kilomètre de la capitale par un barrage de l'armée, selon un journaliste de l'Agence France-Presse (AFP). Les sorties des villes de Mansoura, Suez et Fayyoum auraient également été bloquées par l'armée.
- Un peu plus tard, Recep Tayyip Erdogan, Premier Ministre Turc exhorte le régime d'Hosni Moubarak à «satisfaire sans hésitations la volonté de changement» de son peuple.
- L'Espagne a commenté cette journée en en estimant qu'il s'agit d'une «journée clé» pour l'armée égyptienne face aux manifestations et «n'envisage pas» une réaction violente des militaires.
- Peu après 12 heures, plusieurs centaines de milliers de manifestants sont rassemblés place Tahrir, au Caire, selon les organisateurs affirment avoir atteint le million espéré, selon la chaîne qatarie al-Jezira ;
- De son côté, presque simultanément, sur la chaîne satellitaire al-Arabya Mohamed ElBaradei exhorte le président égyptien à quitter le pouvoir «d'ici à vendredi » en ajoutant …«Vendredi a été baptisé 'le jour du départ'»
- Vers 12 heures 40, le célèbre acteur égyptien Omar Sharif qui d’après les médias assiste à toutes les manifestations du 27me étage de son hôtel, confie à la BBC que c'est la première fois qu'il entend son peuple parler de démocratie
- Peu après un comité représentant les forces de l’opposition égyptiennes, dont l’opposant Mohamed ElBaradei, déclare dans un communiqué qu’il n’entamera pas de négociations avant le départ du Président Moubarak.
- Presque immédiatement, l'opposant Mohamed ElBaradei dans une interview à la chaîne de télévision al-Hurra, affirme qu’il souhaite une sortie honorable pour le Président Moubarak.
- De France, Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés socialistes à l’Assemblée Nationale , a estimé que le président Moubarak va «devoir partir», il considère que le mouvement populaire ne s'arrêtera «pas tant que des changements politiques ne seront pas engagés».
- Le porte parole du Quai d’Orsay fait savoir que La France insiste pour que «le sang s'arrête de couler» en Égypte, où 300 personnes seraient mortes depuis le début des manifestations selon l'ONU.
- À 14 heures 50 les États-Unis ordonnent le départ du personnel non essentiel de son ambassade au Caire. (Jusque-là depuis dimanche les diplomates étaient invités à partir s’ils le souhaitaient)
- Vers 15 heures 05 l’opposante Birmane, prix Nobel de la Paix Aung Sans un Kyi, a affirmé sur la BBC « Nous sommes tous avec les manifestants égyptiens … en ajoutant …. «Il est nécessaire de garder la tête froide …….et de ne jamais perdre espoir et de continuer», a-t-elle ajouté.
- Vers 15h45 Madame Margaret Scobey, ambassadrice des États-Unis au Caire, s'est entretenue au téléphone avec Mohamed ElBaradei, chef de file du mouvement de contestation du régime.
- 8 minutes plus tard environ Londres estime que le remaniement gouvernemental de l’Égypte constitue une réponse décevante aux aspirations démocratiques du peuple Égyptien »
- Vers 17 heures on apprend que le « géant de l’alimentaire Nestlé » et le groupe suisse d’ingénierie ABB interrompent « temporairement » leurs activités en Égypte.
- Il est fait état vers 17 heures par un responsable américain, que lors de leur conversation téléphonique, l'ambassadrice des États-Unis au Caire Margaret Scobey a répété à Mohamed ElBaradei que Washington souhaitait une transition politique, sans dicter à l'Égypte la direction à prendre, fait savoir un responsable américain. Par ailleurs selon une source politique Égyptienne, l’opposant Mohamed Elbaradei a présenté des scénarios pour «l'après-Moubarak»
- Après 17 heures 17h15 on fait état qu’à Alexandrie, deuxième ville du pays, des centaines de milliers de personnes se sont rassemblés devant la mosquée Qaëd Ibrahim et la gare ferroviaire, et qu’à Suez, 15.000 personnes ont défilé, alors qu'elles étaient 40.000 à Mansoura, 5.000 à Tanta et 10.000 Mahalla.
- Peu après, Israël appelle la communauté internationale à «exiger» de tout pouvoir égyptien le respect du traité de paix avec l'État hébreu, selon un communiqué du bureau du premier ministre.
(Note : Il n’est pas surprenant qu’Israël s’adresse à la Communauté Internationale pour « exiger » le respect du traité de paix avec l’État Hébreu, s’adresser directement à « tout pouvoir égyptien » risquerait d’apparaître à l’opposition égyptienne comme une provocation de la part d’Israël)
- Les rumeurs qui circulaient dans la journée faisant état d'un départ du président Moubarak sont démenties par un journaliste américain de Channel 4 sont démenties sur son compte Twitter. (Ce journaliste avait parlé à un chauffeur du président)
- Après 18 heures, on apprend que des manifestations de soutien au mouvement de contestation contre Hosni Moubarak ont eu lieu mardi devant les ambassades d'Égypte à Beyrouth (Liban), à Amman (Jordanie) et à Doha (Qatar), on cite aussi le Yémen
- Les voyagistes Français décident la suspension de tous les départs de vacanciers pour l’Egypte jusqu’à Lundi prochain inclus
- À 18 h.26 : Le secrétaire américain à la Défense Robert Gates a eu une conversation téléphonique le maréchal Égyptien Mohamed Hussein Tantawi.
- Le gouvernement britannique annonce sa décision d'envoyer mercredi à titre de «précaution» un avion charter au Caire pour rapatrier ses ressortissants désireux de quitter l'Égypte. L'appareil devrait repartir du Caire jeudi.
- Le Maroc a envoyé deux avions en Egypte mardi pour permettre à ses ressortissants de quitter le pays.
- L'Algérie a également affrété deux appareils pour rapatrier ses citoyens mercredi et vendredi.
- A 19h25, la Chaîne Al-Arabya informe que le président égyptien Hosni Moubarak va prononcer un discours ce mardi, et que le vice-président Omar Souleimane a entamé des consultations avec les représentants des partis politiques. L'information n'est pas confirmée de source officielle.
- A 19h39, la chaîne Al-Arabya, informe qu’ Hosni Moubarak annoncera mardi soir qu'il renonce à se représenter mais qu'il entend rester à son poste pour répondre aux revendications des manifestants.
- 20h50 : La télévision officielle confirme l'intervention télévisée «importante» de Moubarak d'ici peu.
- 20 heures 30, la foule des manifestants commence à se disperser un peu au Caire, mais la place Tahir, point central du rassemblement, reste pleine de manifestants en ce début de soirée.
- A 20 h 50 : La télévision officielle confirme l'intervention télévisée «importante» de Moubarak d'ici peu.
- Vers 21 heures la firme américaine Google informe qu’un de ses responsables pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord n’a pas donné signe de vie depuis Jeudi soir quand il se trouvait dans le Centre du Caire ou se tenaient une manifestation anti-Moubarak.
- On apprend vers 21 heures, d’après le New York Times, que le Président Barack Obama a conseillé à Hosni Moubarak de ne pas briguer un nouveau mandat présidentiel. Le message du Président Obama aurait été transmis Lundi par un ancien ambassadeur américain venu au Caire lundi.
- 21h12 : Les forces de sécurité confirment que plus d'un million de personnes ont défilé mardi dans toute l'Egypte.
- Enfin à 21h58, le président Moubarak assure dans un discours à la télévision égyptienne qu'il ne se représentera pas à la prochaine présidentielle, qui doit avoir lieu en septembre. «Je ne voulais pas être candidat aux prochaines élections», a-t-il assuré, mais Hosni Moubarak n’entend pas renoncer au pouvoir dans l'immédiat. «Je tiens à finir mon travail, mon œuvre au service de la patrie, pour que ceux qui me suivront assurent à l'Égypte sa sécurité et sa sûreté», affirme-t-il. «Au cours des mois qui restent de mon présent mandat, je ferai tout pour qu'il y ait une transition du pouvoir pacifique».
Hosni Moubarak a demandé aux deux chambres du Parlement d'alléger les conditions de candidature à la présidentielle pour assurer la participation de toutes les forces politiques. Il a appellé la police à «assurer la sécurité des citoyens avec loyauté, honneur et en respectant le droit et la liberté du peuple». Les forces de sécurité devront «prendre les mesures nécessaires pour poursuivre ceux qui sont à l'origine des pillages et des destructions».
«C'est mon pays. C'est ici que je vis. Je me suis battu pour défendre ce territoire, sa souveraineté et ses intérêts, et je mourrai ici», conclut le chef d'État.
- A 22 heures trente, les manifestants toujours regroupés sur la place Tahir ne sont pas convaincus par le discours du Président Hosni Moubarak et réclament son départ sans délai .
- 23h30 : Selon un haut responsable américain, l'annonce de Moubarak est «importante», mais pourrait ne pas suffire.
A 00h47 : de la Maison Blanche, dans une intervention solennelle, le président américain, Barack Obama a indiqué avoir dit à son homologue égyptien, Hosni Moubarak, qu'une transition politique pacifique et calme devait débuter «maintenant» en Égypte.
Le chef d'État américain a aussi félicité l'armée égyptienne d'avoir permis que des manifestations pacifiques aient lieu, et a déclaré à l’adresse des jeunes Égyptiens : «Nous entendons votre voix».
(Le Président Obama et Hosni Moubarak s’étaient entretenus pendant 30 minutes mardi soir par téléphone)
Après cela, à 02h24 : La Grande-Bretagne a réitéré son appel aux autorités égyptiennes à procéder à un «changement réel, visible et complet», après qu'Hosni Moubarak ait annoncé qu'il resterait au pouvoir jusqu'à la présidentielle de septembre.
Revue de presse :
ÉGYPTE - Moubarak ne briguera pas de nouveau mandat
Egypte: Moubarak reste, la foule veut son départ immédiat, Obama appelle...
Egypte: Moubarak reste jusqu'en septembre, Obama demande une "transition...
Egypte: Moubarak reste jusqu'en septembre, la foule veut son départ...
Entretiens israélos-Allemands
Éditorial de lucienne magalie pons
Dans cette période de craintes politiques et d’inquiétudes économiques, Israël en a appelé à la Communauté Internationale pour "qu’elle exige "de tout pouvoir Égyptien le respect du traité de paix avec l’État Hébreu.
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La Chancelière Allemande Madame Angela Merkel a débuté Lundi une visite de 48 heures en Israël, dans le cadre d’une rencontre institutionnalisée en 2008 pour renforcer la coopération entre l’Allemagne et Israël.
Madame Angela Merkel était accompagnée de la moitié de son gouvernement pour une réunion conjointe des cabinets allemand et israélien qui s'est tenue à Jérusalem.
Les entretiens ont porté sur la situation régionale, qualifiée de "dramatique" par Israël, d’après une source proche du gouvernement allemand.
(Rappelons que les négociations israélo-palestiniennes sont suspendues depuis l'expiration, le 28 septembre, d'un moratoire israélien sur la colonisation en Cisjordanie. Les responsables palestiniens exigent pour les reprendre un nouveau moratoire, auquel se refuse le gouvernement israélien. )
D’après les médias, lundi, lors d’une rencontre officielle entre Angela Merkel et Benyamin Netanyahou, ce dernier a redouté un régime « à l’iranienne » en Égypte si Moubarak le Président Égyptien devait quitter le pouvoir face aux pressions des manifestants. Benyamin Netanyahou craint que les Frères musulmans accèdent au pouvoir dans le cas où "un mouvement islamiste organisé prendrait le contrôle de l'État" à la faveur du "chaos".
Pour Benyamin Netanyahou "Il est exact que l'islam extrémiste n'est pas à l'origine de l'instabilité. Ce n'était certainement pas le cas en Tunisie, et je ne pense pas que cela le soit en Égypte",………"Mais il est aussi vrai que, dans une situation de chaos, un mouvement islamiste organisé peut prendre le contrôle de l'État. C'est arrivé en Iran et ailleurs", a déclaré le Premier ministre israélien au cours d’une conférence de presse commune avec Angela Merkel.
La chancelière Allemande a déclaré "Nous nous rencontrons en des temps troublés, ce qui rend encore plus important d'avancer dans le processus de paix" ……….."Les prochains mois seront d'une importance décisive pour le processus de paix"………… "Les négociations doivent redémarrer le plus tôt possible. L'immobilisme n'est pas une option rationnelle", a insisté la chancelière allemande.
L’Allemagne doit accueillir, tout prochainement, le 5 février, à Munich une réunion du Quartette pour le Proche-Orient (États-Unis, Union européenne, ONU et Russie) pour examiner comment relancer les pourparlers de paix. Benyamin Netanyahou a déclaré que : "La meilleure manière de parvenir à cette solution ne passe pas par des mesures unilatérales ou des tentatives d'imposer la paix de l'extérieur.", …tout en estimant qu'il faillait "discuter ensemble pour résoudre le conflit".
Après avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, l'Égypte participe au règlement du conflit entre Israéliens et Palestiniens.
Israël s’était jusqu’à présent montré plutôt discret sur la révolution égyptienne, des rumeurs médiatiques indiquaient avant sa déclaration que les ministres israéliens avaient reçu consigne de s’abstenir de toute déclaration publique, mais à l’occasion de sa rencontre avec Madame Merkel, le Premier Ministre Netanyahou en agitant le spectre d'un régime à l'iranienne, a dévoilé implicitement le fond de l’inquiétude de Jérusalem, face à la crise du pouvoir Égyptien.
D’autre part durant le dernier Week-end d’après une information reprise par certains médias le Premier ministre israélien aurait adressé, en secret, un message à l'administration américaine et plusieurs dirigeants européens en expliquant qu'il était de l'intérêt de "l'Occident et de l'ensemble du Moyen-Orient de soutenir le régime en place au Caire", et la nécessité de mettre une sourdine aux critiques à l'encontre de Hosni Moubarak.
Cette information n’a pas été confirmé ou démentie par Israël, mais elle confirmerait si elle était exacte les déclarations des experts, anciens diplomates, généraux de réserve et personnalités qui s’expriment sur les chaînes de radio et de télé depuis plusieurs jours :. Pour ces personnalités, en cas de départ du Président Moubarak, l'Égypte pourrait bien tomber sous influence islamiste.
Jusqu’à présent, l’Égypte participait au règlement du conflit entre Israël et la Palestine, après avoir signé un traité de paix avec Israël en 1979, et pour Israël si les islamistes intervenaient dans un nouveau gouvernement en Égypte, cela signifierait la fin du traité de paix avec l’Égypte et compromettrait gravement les priorités du Chef de Gouvernement Israélien pour qui les priorités sont de préserver la Paix avec l’Égypte, la stabilité et la sécurité de la région.
.Enfin, viennent s’ajouter les craintes économiques, Israël importe 40 % de son gaz naturel d’Égypte, et les hommes d'affaires s'inquiètent des retentissements sur les échanges économiques bilatéraux et notamment les livraisons de gaz par l'Égypte, après qu’un dirigeant des « Frères Musulmans » a appelé récemment à bloquer le Canal de Suez et à stopper les livraisons de gaz et de pétrole.
Dans cette situation de craintes politiques et d’inquiétudes économiques, Israël en a appelé à la Communauté Internationale pour qu’elle exige de tout pouvoir Égyptien le respect du traité de paix avec l’État Hébreu.
01 février 2011
Place à l'auteur Duboubou1er
mardi, février 1 2011
Ce suffrage universel au goût quelque peu amer ?
Par Duboubou 1er le mardi, février 1 2011, 17:42 - Humeur ?
On ne peut pas dire que les révolutions qui sont en marche de l’autre coté de la grande mare polluée que l’on appelle la méditerranée, occupent beaucoup de place dans les lucarnes devant lesquelles nos moutons de France se pressent pour ingurgiter leur ration quotidienne de spectacle, appelé aussi à tort information. Potion, soigneusement conditionnée et consciencieusement emballée, administrée par des joufflus du PAF, auxiliaires zélés et fort bien récompensés par les patrons de cette république boiteuse qui ne fera bientôt plus rêver que les peuples les plus démunis de la planète ?
Donc, pendant que plus de 300 pauvre hères classés, par de généreux concitoyens dans la catégorie des esclaves désignés et jugés à tort difficilement récupérables, se font trouer la poitrine par les sbires des dictateurs en places… nos démocrates actuellement aux manettes dans les grandes et belles démocraties régnantes semblent avoir beaucoup de mal à comprendre comment les champions de la force brutale se révèlent impuissant devant des peuples de nabots révulsés. Le tribut payé par les plus humbles comme par les plus engagés sera finalement lourd mais cela ne semble pas beaucoup inquiéter le quidam de chez nous qui préfère se soucier du devenir de ces paradis du tourisme pas aussi populaire que le prétendent les spécialistes des gagnes gros du secteur ! Que ces braves gens accède ou pas à la liberté ne déclenche que très rarement des manifestations perceptible de grosse satisfaction !
On peut même se poser la question : le thème de la liberté passionne-t-il encore les moutons de France ? Et la réponse ne semble pas particulièrement évidente à énoncer. En effet, nous baignons dans cette liberté depuis si longtemps que cela nous semble naturel et que l’on n’y attache plus beaucoup d’importance. Certains en sont même arrivés, sous des prétextes sécuritaires variés et nobles à souhaiter des restrictions dans nos libertés individuelles pourtant si chèrement payées! Le maniement du bulletin de vote a aussi beaucoup perdu de sa valeur et ne sera bientôt pratiqués que par les inconditionnels des partis de gouvernement qui ont, en quelque sorte, confisqué la démocratie à leur seul bénéfice en bons serviteurs du libéralisme.
En fait, après une formidable opération publicitaire appelée aussi campagne électorale l’on est invité à mettre un bulletin dans l’urne et dés qu’une majorité est portée au pouvoir le peuple redevient spectateur et se doit d’applaudir aux exploits de la classe dirigeante qui en profite à la première occasion favorable pour le saigner, sous prétexte de le guérir, en appliquant une technique fort ancienne !
Alors la révolution menée par d’autres passionne moins nos blasés de la démocratie, que les feuilletons débiles débités par nos chaines aussi bien généralistes que sportives qui pratiquent de concert le lavage des cerveaux, avec application, ce qui peut expliquer le manque d’enthousiasme constaté dans un domaine aussi sensible que celui pourtant si sensible de la Liberté !
A croire que le mouton de France est mur, à point, pour se faire cueillir par un gentil dictateur de charme vendu par les chaines d’un PAF bien de chez nous !
Heureusement, la Liberté a la peau dure ce qui autorise tout de même l’espoir!
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Le Post (Blog) - Autres articles (2)Rantanplan : un article de Philippe Bilger
SOURCE : ALTERMONDE-SANS-FRONTIÈRES
lundi 31 janvier 2011
Par Philippe Bilger
Vous croyez qu’on n’a pas de temps à perdre en vaines querelles, qu’il y a eu la Tunisie puis maintenant l’Égypte, que la crise est mondiale et que la France n’est pas au mieux ? Vous vous trompez. L’essentiel est que Christian Jacob, président du groupe parlementaire UMP, a été traité de Rantanplan (jdd.fr, nouvelobs.com).
Vous croyez que la justice et son indépendance, la police et ses enquêtes, l’Etat de droit en général appellent une attention démocratique de tous les instants ? Vous faites erreur. L’important est qu’on reproche au Premier ministre d’avoir traité Christian Jacob de Rantanplan.
Vous croyez que le chômage qui ne baisse pas, l’état calamiteux de nos finances publiques devraient mobiliser prioritairement le monde politique ? Vous vous égarez. L’urgent est de vérifier si le démenti du Premier ministre sur Rantanplan est fondé ou non quand Christian Jacob, paraît-il, s’est plaint auprès de lui.
Vous croyez qu’à quelque quinze mois de l’échéance présidentielle les citoyens sont en droit d’attendre de leurs gouvernants et du parti dominant des perspectives, une vision, moins une agitation législative, une obsession de la réforme pour la réforme qu’une réflexion forte pour l’avenir, une volonté de redonner un sens, de recréer un destin collectif ? Vous êtes vraiment futiles. Le capital est d’entendre Jean-François Copé, à son tour, déplorer que le Premier ministre se soit laissé aller à Rantanplan sur Christian Jacob.
Il y a tous les drames sociaux, les misères et les tragédies au quotidien, le désespoir de beaucoup qui ont du mal à joindre "les deux bouts" et supportent de plus en plus mal leur infortune quand l’argent crève l’écran de notre République, quand ostensiblement la France qui possède et abuse oublie l’autre et que le pays se retrouve cassé en deux. Vous croyez qu’il y a là de quoi se révolter ? Vous avez du temps à perdre. Le fondamental est de déterminer qui a pu traiter Christian Jacob de Rantanplan et si le coupable de cette faute gravissime ne serait pas en réalité un collaborateur de Jean-François Copé (Paris Match).
J’admets forcer le trait mais il n’empêche que Rantanplan, depuis une quinzaine de jours, agite et occupe. Quelle énergie est dépensée pour ce ridicule incident ! Je me demande si ceux qui ont participé à cette joute se rendent bien compte du désintérêt absolu du peuple à l’égard de ces péripéties pichrocholines. Plus sérieusement, quand le président de la République s’est emparé du crime de Pornic, il a affirmé que lutter contre la récidive était le seul moyen de faire pièce au Front National (Le Figaro). On peut en discuter. En 2007, on l’a asséché. En 2011, ne lui redonne-t-on pas vigueur en venant sur son territoire, fût-ce pour le dénoncer ? Ce qui est sûr en revanche, c’est que Rantanplan est une catastrophe sur ce plan.
Les digressions dérisoires et grotesques que la République s’octroie comme pour se divertir font le lit d’une frange de plus en plus importante de la communauté nationale qui, méprisant les partis, moquant la politique et les "politiciens", est ouverte à toutes les dissidences pourvu qu’elles ne soient pas gangrenées par la légalité républicaine. Rantanplan, c’est la bêtise d’un univers qui ne sait plus où donner de la tête, un monde qui s’occupe de très peu ici parce qu’il est impuissant par ailleurs.
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