Éditorial de lucienne magalie pons
Inutile de recourir à des pythonisses pour prédire les évènements politiques, judiciaires, sportifs et peoples qui prédomineront en 2011, les plus marquants sont déjà programmés.
Quand aux évènements imprévus qui pourraient venir perturber ces programmations, aucun média ne s'y aventure, la roue du destin tourne avec le temps et chaque jour tout peut arriver indépendamment de la volonté des humains, comme par exemple les incidents techniques qui parfois affectent les voyages en trains dont la SNCF nous dit toujours dans ses annonces en gare qu'ils sont "imprévus et indépendants de leur volonté"
Ainsi va le monde avec chaque jour une part d'imprévu qui s'impose et bouleverse les projets des uns et des autres, ici-bas rien n'est réglé d'avance à coup sur comme sur du papier à musique et c'est tant mieux ! Ca nous laisse une part d'imagination et d'espoir qui alimente notre moral et nos conversations.
04 janvier 2011
Côte d'Ivoire : Médiation jusqu'à quand et pour quels résultats ?
Éditorial de lucienne magalie pons
La crise politique Ivoirienne qui se prolonge fait redouter la reprise des affrontements et des violences, ce qui pourrait déclencher une guère civile interne mais encore risquerait de s’étendre hors des frontières de la Côte d’Ivoire pour prendre feu dans les pays frontaliers.
La situation politique se présente comme paradoxale, d’un côté Alassane Ouattara retranché avec son gouvernement dans un Hôtel protégé par les forces de l’Onuci, reconnu à l’extérieur comme Président de la Côte d’Ivoire par la Communauté Internationale et l’Onu, avec dans leur sillage une commission économique composé de certains pays de l’Ouest Africain, la Cédéao, et de l’autre côté Laurent Babgo proclamé comme Président de la Côte d’Ivoire par le Conseil constitutionnel Ivoirien qui avec son Gouvernement continue a se maintenir dans ses fonctions présidentielles et à disposer de l’administration, de l’Armée et des forces de sécurité Ivoirienne.
Entre eux une seconde mission de médiation, formée par les Présidents Boni Yahi du Génin, Ernest Koroma de la Siera Léone, et Pedro Sirès du Cap-Vert, tous trois mandatés par la Cédéao, auxquels s’est joint le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l'Union Africaine, qui font la navette entre Laurent Babgo et Alassane Ouattara pour tenter de trouver une solution pacifique pour régler la crise politique Ivoirienne.
Les membres de cette seconde mission ont rencontré une première fois Laurent Babgo l’après midi, pour ensuite aller rencontrer Alassane Ouattara, et revenir en soirée retrouver Laurent Babgo au palais présidentiel.
A l’issue d‘un premier entretien en début d’après midi , entre les médiateurs et Laurent Babgo presque rien n’a filtré sinon que leur première rencontre a été "utile", d’après une brève déclaration de Raila Odinga, en présence de Laurent Gbagbo.
Mais d’après certains médias La Cédéao exigerait le retrait de Laurent Babgo au profit de Alassane Ouattara et menacé le président sortant d'user de la force, un "dernier recours" actuellement en préparation, s'il ne se pliait pas à cette injonction.
Il semblerait que Laurent Babgo soit resté sur ses positions et ait refusé de partir puisqu’à l’issue de l’entretien , de plus de deux heures, qui a suivi entre les médiateurs et Alassane Ouattara, ce dernier a affirmé à la presse : "Pour nous, les discussions sont terminées"
D’après ce qu’il a jouté les émissaires … "vont retourner voir Monsieur Gbagbo pour lui dire" que "je suis le président élu" à l'issue du scrutin du 28 novembre et "qu'il doit quitter le pouvoir dans les plus brefs délais".
Alassane Ouattara, a aussi rejeté la mise en place d'un "comité d'évaluation" de la crise postélectorale, qui aurait été proposée par son adversaire
Alassane Ouattara, a réaffirmé lundi soir à Abidjan que pour lui "les discussions sont terminées" et a appelé son rival Laurent Gbagbo à "quitter le pouvoir".
Raila Odinga, qui lui-même avait suggéré la manière forte, avait prévu de voir lundi soir à Abuja le président en exercice de la Cédéao, le chef de l'Etat nigérian Goodluck Jonathan, qui a promis de "nouveaux pas" dès mardi. Mais il n' est pas possible dans l'immédiat de savoir si ce rendez-vous était maintenu.
Par ailleurs un « haut responsable américain » a annoncé que Washington est prêt à "envisager" l'accueil aux Etats-Unis de Laurent Bagbo, s'il le demande, pour aider à clore la crise, a dit un haut responsable américain …..Nous voulons qu’il parte (sic) a- t-il affirmé ….,, « mais toutes les possibilités risquent de disparaître rapidement", a-t-il précisé, ajoutant que pour l'heure "il s'obstine". (Laurent Babgo)
D’après les commentateurs (voir vidéo ci-dessous) la médiation risque de se prolonger ….mais jusqu'à quand et pour quels résultats s'interrogent-ils ....
03 janvier 2011
Côte d'Ivoire : la seconde médiation
Éditorial de lucienne magalie pons
Quatre dirigeants africains représentant la Cédéao et l'Union africaine sont arrivés lundi à Abidjan pour discuter avec Laurent Gbagbo
Les présidents béninois, capverdien et sierra-léonais, mandatés par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), avaient déjà rencontré le président sortant Laurent Babgo la semaine dernière, cette fois ils sont rejoint par le Premier ministre du Kenya, Raila Odinga, dépêché par l'Union africaine et qui s'était prononcé pour un recours à la force si Laurent Gbagbo s'accroche au pouvoir.
Le président sortant, qui avance le soutien du Conseil constitutionnel et de l'armée, a réaffirmé au cours du week-end qu'il était prêt au dialogue en soulignant qu'Alassane Ouattara, et ne devait pas compter "sur des armées étrangères pour venir le faire président".
Un de ses porte-parole a précisé que Laurent Babgo n'accepterait pas de partir
L’ambassadeur de la Cédéao en Côte d’Ivoire Abraham Doukouré, a informé qu'il n'était pas question de remettre un ultimatum à Laurent Gbagbo, comme mardi dernier. Selon ses déclarations à l’Agence Reuters, "Les discussions vont se poursuivre", en ajoutant que les émissaires de la Cédéao rencontreraient également Alassane Ouattara.
Sur la chaine de télévision France 24 Guillaume Soro, Premier ministre du gouvernement Ouattara, a campé sur ses positions « "S'il (Laurent Babgo) ne donne pas son accord de partir pacifiquement aujourd'hui, il ne reste à la Cédéao que l'option militaire et mon gouvernement s'associera à toute initiative qui envisage une force légitime pour instaurer la démocratie en Côte d'Ivoire", a-t-il insisté ……., "s'il quitte pacifiquement le pouvoir, il pourrait bénéficier d'avantages d'ancien chef d'Etat. C'est pourquoi nous souhaitons que Monsieur Gbagbo accède à la demande de la Cédéao. Qu'il abrège la souffrance des Ivoiriens en quittant le pouvoir pacifiquement", a ajouté Guillaume Soro.
Alassane Ouattara et son administration sont toujours retranchés dans l'hôtel du Golf à Abidjan, sous la protection de 600 soldats de l’Onu, sont persuadés et font savoir que l'armée ivoirienne est divisée et que la plupart des militaires n'opposeraient pas de résistance face au déploiement d'une force suffisante de la Cédéao.
Mais les dirigeants ouest-africains ne paraissent pas disposés à prendre le risque d'un conflit. D’autant que le Nigeria, première puissance militaire régionale, a des questions importantes de sécurité internes à régler, accentués par l'élection présidentielle d'avril prochain.
Depuis le second tour de la présidentielle, la Côte d'Ivoire vit dans la crainte d'un embrasement, ce qui a conduit plus de 18.000 personnes à quitter le pays pour chercher refuge au Liberia voisin.
La radiotélévision ivoirienne (RTI), considérée comme une machine de propagande au service de Laurent Gbagbo.
Les Etats-Unis et l'Union européenne, l’Onu, ont exercé contre Laurent Babgo des pressions depuis le 28 novembre par des déclarations et ultimatums qui cautionnent la victoire de Alassane Ouattara, qui sont restés sans effet sur le Président sortant et ses partisans qui de leur côtés contestent sur la légitimité électorale d’Alassane Ouattara et en lançant aussi des menaces et des ultimatums sur le camp adverse.
Les Etats-Unis et l’Union Européenne ont pris des mesures d’embargo sur les voyages de Gbagbo et de ses proches, la France a bloqué, il y a quelques jours, l’avion de Laurent Babgo sur le tarmac de Mulhouse-Bâle qui se trouve en territoire Français.
La Banque mondiale et la Banque centrale d'Afrique de l'Ouest ont exercé une pression financière sur le Président sortant en annulant sa signature.
Par ailleurs, le président du club de Londres des créanciers privés a fait savoir que la Côte d'Ivoire n'avait pas remboursé près de 30 millions de dollars d'intérêts, sur un emprunt de 2,3 milliards de dollars, à l'échéance du 31 décembre. Il a souligné qu'il existait une période de grâce de 30 jours et s'est dit persuadé que le pays paierait.
Laurent Babgo, soutenu officiellement depuis Jeudi par Jacques Bergès et de Roland Dumas, bénéficie aussi depuis un mois à Paris et à Abidjan , d’appuis dans certains milieux que les médias considèrent comme émanant de la vieille « Françafrique » qui se révèlent amis et défenseurs de Constitution Ivoirienne et parait toujours déterminé a se tenir dans ses positions.
Côte d'Ivoire : comment se réglera la crise politique Ivoirienne, nul ne peut le prévoir à ce jour
Éditorial de lucienne magalie pons
Roland Dumas, ancien ministre des Affaires étrangères de Mitterrand, ancien président du Conseil constitutionnel français et l’avocat renommé Jacques Vergès, chantre de l’anticolonialisme, soutiennent Laurent Gbagbo.
Roland Dumas, en soutenant Laurent Babgo reste fidèle à l’amitié dont les socialistes l’ont toujours gratifié et condamne l’ingérence des pays Etrangers dans la politique intérieure d’un Etat souverain.
Jacques Vergès, se placera sur le terrain politique pour soutenir Laurent Babgo, Roland Dumas ancien Président du Conseil Constitutionnel français, se placera sur le terrain du droit des Etats souverains à ne pas souffrir l’ingérence des Etats étrangers dans un conflit politique interne.
Leur prise de position en faveur de Laurent Babgo n’est pas isolée, à Paris et à Abidjan depuis un mois Laurent Babgo dispose de soutiens, dans certains milieux que les médias considèrent comme émanant de la vieille « Françafrique » qui se révèlent amis et défenseurs de Constitution Ivoirienne après avoir eux-mêmes contribué, en leur temps, à établir en Côte d’Ivoire comme d’autres pays d’Afrique, avec des chefs d’Etats conciliants et demandeurs des relations économiques fructueuses, dont les populations africaines n’ont pas souvent ressenti les bienfaits .
Le soutien apporté à Laurent Babgo par Jacques Vergès et Roland Dumas, quelques jours avant la seconde mission de médiation de la Cédéao, dépêchée à Abidjan pour ce Lundi avec la bénédiction de la Communauté Internationale et de l’Onu, tombe dans la crise Ivoirienne tout à propos pour inciter la Communauté Internationale et l’Onu à revoir ou corriger leur scénario qui jusqu’à présent consistait à jeter de l’huile sur le feu en lançant des ultimatums et des menaces relayés par la Cédéao qui elle se proposait de recourir à la « force légitime » ( ? … laquelle ? …) si Babgo n’acceptait pas de quitter sa Présidence au profit d’Alassane Ouattara, et qui actuellement en raison de l’échec de sa première tentative d’intimidation, parait vouloir s’engager sur la voie de la médiation.
Malheureusement on peut douter que la Communauté Internationale et l’Onu se dirige vers une voie diplomatique, bien au contraire ils tentent en façade de réduire l’impact de la position de Jaques Vergès et de Roland Dumas en faveur de Laurent Babgo, en argumentant que leurs déclarations sont « hors de propos » ou encore que leur crédibilité n’est pas évidente et avancent qu’il s’agit d’une contre-attaque politique destinée à faire gagner du temps à Laurent Babgo.
La Côte d'Ivoire reste au bord de l'implosion
RTBF - Il y a 29 minutes
En Côte d'Ivoire la semaine commence avec de nouvelles tentatives pour trouver une solution pacifique au conflit qui oppose Laurent Gbagbo qui refuse d'admettre sa défaite et Alassane Ouattara, le nouveau président reconnu par la communauté ...
TF1 - AFP - Le Figaro - nouvelobs.com 02 janvier 2011
Côte d'Ivoire : la médiation va s'engager dans un climat politique très tendu
Éditorial de lucienne magalie pons
Au moment où il recevait le soutien de Roland Dumas et Jacques Vergès, Laurent Gbagbo perdait son lobbyiste américain Lanny Davis, il a démissionné mercredi parce que Gbagbo a refusé de prendre Barack Obama au téléphone.
Mercredi soir, Lanny Davis a remis sa démission, invoquant le refus par Laurent Gbagbo de s'entretenir par téléphone avec le président américain. Lanny Davis n’a pas apprécié une « décision prise à Abidjan de ne pas permettre un appel du président Obama à M. Gbagbo, malgré mes objections répétées à ce choix ».
Lanny Davis estime qu'un tel contact aurait permis au président sortant ivoirien de disposer « d'options pour un règlement pacifique qui aurait évité de faire couler plus de sang et aurait été dans le meilleur intérêt du pays ».
Lanny Davis, est un ancien de l'administration Clinton, et l'un des lobbyistes des plus en vue de Washington. et s'était fait officiellement enregistrer auprès du Congrès pour le compte du président sortant de la Côte d'Ivoire
(Il représente aussi un autre chef d'Etat africain Téodoro Obiang de la Guinée équatoriale).
Jusqu’à Mercredi il défendait Laurent Gbagbo et dans une interview sur CNN, répondant aux questions de la journaliste qui l'interrogeait sur la légitimité de Gbagbo, sur les accusations de violation des droits de l'homme, et sur les possibles sorties de crise, Lanny Davis affirmait qu'il ne s'était engagé que pour favoriser le dialogue et éviter un bain de sang en Côte d'Ivoire.
Vendredi dans une interwiev accordée à Rue89, Jacques Vergès, a prévenu la France que si elle tentait d'attaquer la Côte d'Ivoire pour en déloger Laurent Gbagbo, elle y subirait le sort de ses troupes à Den Bien Phu, en Indochine, ou en Algérie : « La Côte d'Ivoire sera le tombeau de la Françafrique. » a-t-il ajouté
Laurent Babgo le président sortant a réaffirmé cette dernière semaine dans une interview à Euronews : « Je ne partirai pas. ». C'est ce qu'il Avait déjà dit aux trois chefs d'Etat africains venus le voir au nom de la sous-région ouest-africaine en début de semaine dernière, et qui sont repartis pour rendre compte au Président de la Cédéao de la position de Laurent Babgo
Ils reviendront demain lundi à Abidjan, pour une médiation, alors que plane la rumeur d'une intervention militaire interafricaine.
De son côté Alassane Ouattara avait lancé un ultimatum à Laurent Gbagbo pour qu'il parte, cet ultimatum a expiré vendredi soir sans produire d’effet.
Guillaume Soro, Premier Ministre d’Alassane Ouattara avait dénoncé Laurent Babgo comme un dictateur, et selon lui seule la force parvenait à faire partir les dictateurs en en appelait à la force militaire pour faire partir le Président sortant.
Des milliers d'Ivoiriens partent vers le Libéria dans la crainte d’affrontements et les libanais eux aussi pour les mêmes raisons repartent dans leur pays d’origine.
La France a incité une seconde fois ses ressortissants à rentrer, alors que la situation reste toujours sans solution diplomatique Près de 14.000 Français vivent en Côte d'Ivoire.
Revue de presse
Au moment où il recevait le soutien de Roland Dumas et Jacques Vergès, Laurent Gbagbo perdait son lobbyiste américain Lanny Davis, il a démissionné mercredi parce que Gbagbo a refusé de prendre Barack Obama au téléphone.
Mercredi soir, Lanny Davis a remis sa démission, invoquant le refus par Laurent Gbagbo de s'entretenir par téléphone avec le président américain. Lanny Davis n’a pas apprécié une « décision prise à Abidjan de ne pas permettre un appel du président Obama à M. Gbagbo, malgré mes objections répétées à ce choix ».
Lanny Davis estime qu'un tel contact aurait permis au président sortant ivoirien de disposer « d'options pour un règlement pacifique qui aurait évité de faire couler plus de sang et aurait été dans le meilleur intérêt du pays ».
Lanny Davis, est un ancien de l'administration Clinton, et l'un des lobbyistes des plus en vue de Washington. et s'était fait officiellement enregistrer auprès du Congrès pour le compte du président sortant de la Côte d'Ivoire
(Il représente aussi un autre chef d'Etat africain Téodoro Obiang de la Guinée équatoriale).
Jusqu’à Mercredi il défendait Laurent Gbagbo et dans une interview sur CNN, répondant aux questions de la journaliste qui l'interrogeait sur la légitimité de Gbagbo, sur les accusations de violation des droits de l'homme, et sur les possibles sorties de crise, Lanny Davis affirmait qu'il ne s'était engagé que pour favoriser le dialogue et éviter un bain de sang en Côte d'Ivoire.
Roland Dumas et Jacques Vergès, ont dénoncé, jeudi 30 décembre, l'ingérence française et internationale en Côte d'Ivoire, les deux avocats ont pris position pour Laurent Gbagbo qu'ils considèrent comme le président légitime de la Côte d'Ivoire.
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Vendredi dans une interwiev accordée à Rue89, Jacques Vergès, a prévenu la France que si elle tentait d'attaquer la Côte d'Ivoire pour en déloger Laurent Gbagbo, elle y subirait le sort de ses troupes à Den Bien Phu, en Indochine, ou en Algérie : « La Côte d'Ivoire sera le tombeau de la Françafrique. » a-t-il ajouté
Laurent Babgo le président sortant a réaffirmé cette dernière semaine dans une interview à Euronews : « Je ne partirai pas. ». C'est ce qu'il Avait déjà dit aux trois chefs d'Etat africains venus le voir au nom de la sous-région ouest-africaine en début de semaine dernière, et qui sont repartis pour rendre compte au Président de la Cédéao de la position de Laurent Babgo
Ils reviendront demain lundi à Abidjan, pour une médiation, alors que plane la rumeur d'une intervention militaire interafricaine.
De son côté Alassane Ouattara avait lancé un ultimatum à Laurent Gbagbo pour qu'il parte, cet ultimatum a expiré vendredi soir sans produire d’effet.
Guillaume Soro, Premier Ministre d’Alassane Ouattara avait dénoncé Laurent Babgo comme un dictateur, et selon lui seule la force parvenait à faire partir les dictateurs en en appelait à la force militaire pour faire partir le Président sortant.
Le chef des jeunesses pro-Gbabo, Charles Blé Goudé Ministre de Laurent Gabgo avait manifesté l’intention de déloger samedi « à mains nues » avec ses partisans Alassane Ouattara et ses proches de l’Hôtel du Golf où ils sont toujours retranchés sous la protection des casques bleus de l’Onuci et de leurs chars blindés. Mais finalement il a préféré attendre les résultats de la mission de médiation de la Cédéao qui doit arriver Lundi à Abidjan pour tenter de renouer des pourparlers
Des experts dépendant du Haut Commissariats de l’ONU ont affirmé Vendredi 31 décembre que les violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, à la suite de l'élection présidentielle du 28 novembre, pourraient constituer des "crimes contre l'humanité" qui doivent être "sévèrement punis
"Selon des sources crédibles, des disparitions forcées ou involontaires, des détentions arbitraires, des exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, et des actes de violence sexuelle pourraient avoir eu lieu ou pourraient encore se produire en Côte d'Ivoire" ont affirmés ces experts.
Laurent Bagbo, président sortant de Côte d'Ivoire, a accusé samedi l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) d'avoir "tiré sur des civils", et a de nouveau exigé son départ du pays.
Les déclarations des responsables et des partisans des deux camps rivaux entretiennent dans la population un climat de tension, la population à Abidjan redoute des affrontements tout en s’efforçant de vivre et de travailler en restant prudente.
La France a incité une seconde fois ses ressortissants à rentrer, alors que la situation reste toujours sans solution diplomatique Près de 14.000 Français vivent en Côte d'Ivoire.
Plusieurs centaines d'entre eux ont déjà quitté le pays, mais d’autres installés et intégrés depuis longtemps en Côte d’Ivoire ne se sentent pas directement menacés , mais si la situation s’aggravait ils redoutent de devoir tout laisser sur place et se demandent comment ils pourraient redémarrer en France, et pour ceux qui ont des enfants ils redoutent aussi en raison de la fermeture des écoles françaises, qui a été retardé au 17 Janvier, de devoir partir pour que leurs enfants puissent continuer leurs études.
- ► Vergès à Abidjan : « La France préparait une agression »
- ► Côte d'Ivoire : ces « conseillers blancs » qui soutiennent Gbagbo
- ► Laurent Gbagbo s’explique sur EuroNews.net
- ► Laurent Gbagbo obtient l'appui de poids lourds Roland Dumas et Jacques Vergès, sur RTI.ci
AFP - Kambou Sia
ABIDJAN (AFP) - 01.01.2011 21:54
Laurent Gbagbo, président autoproclamé de Côte d'Ivoire, a accusé samedi l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) d'avoir "tiré sur des civils", et a de nouveau exigé son départ du pays.
1. Vendredi, le camp Ouattara lançait un ultimatum à Gbagbo
Lors d'une allocution télévisée, celui-ci a affirmé qu'il ne "céderait pas". (France 24)
2. Samedi, Soro lui accorde encore "une dernière chance"
Après, on pourrait assister à un tour de force. (Europe 1)
3. Le porte-parole de Ouattara parle déjà de guerre
"Notre préoccupation, c'est la protection des populations civiles". (Abidjan.net)
4. Pour le conseiller de l'UE de Gbagbo, celui-ci n'est pas prêt de partir
"Les Ivoiriens résisteront à la nouvelle guerre de Ouattara". (Afrik.com)
5. Gbagbo vient de perdre son lobbyste américain Lanny Davis
Il n'a pas aimé le refus de l'Ivoirien... de prendre Obama au téléphone. (Rue89)
Lors d'une allocution télévisée, celui-ci a affirmé qu'il ne "céderait pas". (France 24)
2. Samedi, Soro lui accorde encore "une dernière chance"
Après, on pourrait assister à un tour de force. (Europe 1)
3. Le porte-parole de Ouattara parle déjà de guerre
"Notre préoccupation, c'est la protection des populations civiles". (Abidjan.net)
4. Pour le conseiller de l'UE de Gbagbo, celui-ci n'est pas prêt de partir
"Les Ivoiriens résisteront à la nouvelle guerre de Ouattara". (Afrik.com)
5. Gbagbo vient de perdre son lobbyste américain Lanny Davis
Il n'a pas aimé le refus de l'Ivoirien... de prendre Obama au téléphone. (Rue89)
Joseph Wenzel Radetsky von Radetz
Joseph Wenzel Radetsky inspira Johann Srauss (père) pour sa « Marche de Radetsky » interprétée traditionnellement chaque année en clôture du Concert du Nouvel an à Vienne
Source Wikipédia :
Joseph Wenzel Radetzky von Radetz (en tchèque : Jan Josef Václav hrabě Radecký z Radče), couramment appelé comte Joseph Radetzky, est un maréchal autrichien originaire de Bohême, né le 2 novembre 1766 à Trebnitz (aujourd'hui Třebenice en république tchèque), mort le 5 janvier 1858 à Milan.
Commandant en chef de l'armée autrichienne en Lombardo-Vénitie, il fut chargé du rétablissement de l'ordre suite aux révolutions de 1848 qui ébranlèrent l'empire d'Autriche. Il mena plusieurs batailles en 1848 et 1849 (Santa Lucia, 6 mai 1848 ; Vicence, 10 juin 1848 ; Custoza, 25 juillet 1848 ; Mortara et Novare, mars 1849). Le français Georges de Pimodan sera son aide de camp.
Il fut, avec Schwartzenberg et Windischgrätz, l'un des principaux artisans de la Réaction au Printemps des Peuples dans l'empire d'Autriche, qui déboucha sur le « Système Bach ».
Radetzky par Lodovico Kaiser 1856.
Il inspira Johann Strauss Père pour sa Marche de Radetzky interprétée traditionnellement chaque année en clôture du Concert du Nouvel An à Vienne.
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