15 décembre 2010

BERLUSCONI UN DRAME ITALIEN QUI PERDURE

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Revue de presse européenne du 15/12/2010
À LA UNE
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Berlusconi s'accroche au pouvoir
Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a surmonté mardi une motion de censure de l'opposition au Parlement, avec une avance de trois voix seulement. Suite à ce vote, des manifestations organisées dans tout le pays dégénéraient. L'autoritarisme de Berlusconi rend le pays ingouvernable, estime la presse, qui déplore l'absence d'adversaire sérieux.


La Stampa - Italie
Une politique qui attise la violence
L'explosion de violence dans les rues après le succès de Silvio Berlusconi au Parlement est la conséquence d'une politique égocentrique, complètement déconnectée de la population, écrit le quotidien libéral La Stampa : "La politique, enfermée dans le palais gouvernemental, fait ses comptes. Dehors, la ville brûle. On verrouille les portes du palais pour séparer deux mondes qui semblent séparés par des années-lumière. … Des scènes de violence qui nous rappellent les années 1970. Mais on devrait plutôt se tourner vers Londres … ou vers Athènes, là où des jeunes qui n'ont plus aucun lien avec les partis ont recours à la violence, convaincus de pouvoir libérer leur colère contre leur future précarité. … Les jeunes qui jouent à la guerre, équipés de casques, d'essence, de cagoules et de bâtons, ne représentent pas les Italiens, mais si la politique parvenait à regarder au-delà de ces flammes, elle verrait une majorité silencieuse résignée qui n'a même plus la force de se faire des illusions." (15.12.2010)
» article intégral (lien externe, italien)
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Tous les textes disponibles de » Mario Calabresi

Mladá fronta Dnes - République tchèque
Berlusconi n'a pas d'adversaire sérieux
Il est impossible de se débarrasser politiquement de Silvio Berlusconi car en Italie il n'y a personne en face, estime le quotidien libéral Mladá fronta Dnes : "Cela ressemblait au début de la fin. Depuis l'été, la rupture avec son allié Fini était consommée. Avec son départ, celui-ci avait emmené avec lui une trentaine de députés et quatre ministres. La motion de censure d'hier devait confirmer ce divorce. Mais les partisans de Fini n'ont pas été aussi follement enclins à blâmer le gouvernement. Il y a en outre une crise économique, et Berlusconi se maintient. … 'Je suis le meilleur Premier ministre italien depuis 150 ans', pérore-t-il. Et même s'il déclare avec le Premier ministre russe Poutine, sur le ton de la plaisanterie, que tous deux gouverneront jusqu'à l'âge de 120 ans, le secret de sa longévité ne réside pas dans un petit remède miracle. Il n'y a tout simplement personne en Italie qui puisse se mesurer et s'opposer à lui." (15.12.2010)
» informations complémentaires (lien externe, tchèque)
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Tous les textes disponibles de » Kateřina Koubová

El Periódico de Catalunya - Espagne
Le capitaine d'un navire à la dérive
Après le succès de Silvio Berlusconi, Rome et d'autres villes italiennes ont été le théâtre de violents affrontements entre les opposants au gouvernement et la police. L'Italie est devenue ingouvernable, estime le quotidien de centre-gauche El Periódico de Catalunya : "En Italie, le déclin d'un système politique vicié s'éternise. Ce ne sont plus seulement les scandales de mœurs dans les résidences du Premier ministre ou les révélations de Wikileaks sur celui-ci. … Un nouveau front, dans la rue cette fois, s'est formé contre le Premier ministre. Les violences qui ont éclaté hier étaient inédites depuis les années 1970, ces années de plomb, qui comptent parmi les pires cauchemars de l'histoire italienne. Au moment où l'Italie a urgemment besoin d'un gouvernement stable pour surmonter la crise économique et politique, le pays devient ingouvernable. Berlusconi sauve sa peau, mais le pays sombre." (15.12.2010)

De Morgen - Belgique
Un triste modèle pour les Italiens
Le Premier ministre italien Silvio Berlusconi s'est de nouveau révélé maître dans l'art de la survie politique, et les possibles explications à ce phénomène préoccupent le quotidien De Morgen : "Berlusconi semble être fait de Téflon : les attaques glissent sur lui et l'épargnent. C'est lui qui a le plus grand pouvoir sur les médias italiens, lesquels inondent le peuple de leur version des faits. Mais si cela représente un avantage certain, ce n'est pas une explication suffisante. … Une autre explication, moins reluisante, réside dans le geste de son groupe, qui agitait frénétiquement des drapeaux italiens après sa victoire au Parlement. Dans un pays en grandes difficultés économiques, où une villageoise peut rêver d'une carrière de bimbo dans un show télé de Berlusconi et où de nombreux hommes envient sa fortune, son inflexibilité et l'attention que les femmes portent à l'hyper-macho, pourraient faire de Berlusconi un modèle d'identité italienne aux yeux d'une grande partie de la population." (15.12.2010)
» article intégral (lien externe, néerlandais)
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POLITIQUE

Il y a des dictateurs partout !

Éditorial de lucienne magalie pons

Dans le pays des sourires il y a aussi des dictateurs et des sorcières

Bûche de Noël


Bûche pralinée au chocolat

Type de Type de plat : Dessert -Nb de personnes : 6 -Difficulté : Facile - Coût :Bon marché -Préparation : 30mn - Cuisson : 60mn -Temps total : 90mn


Bûche pralinée au chocolat

INGRÉDIENTS

Pour le biscuit :  130 g de chocolat noir - 130 g de beurre + 1 noisette -130 g de sucre en poudre - 80 g de farine - 4 oeufs - 50 g d’amandes en poudre -1/2 sachet de levure chimique
* sucreglace * amandes effilées * Pour la crème meringuée : 75 g de pralin (Vahiné) : 125 g de beurre mou (pas fondu) : 125 g de sucre glace :2 blancs d’oeufs * Amandes * chocolat*

RECETTE

Préchauffez le four à th. 6/180°. Dans une casserole, faites fondre le beurre et le chocolat à feu doux. Séparez les blancs des jaunes des œufs. Montez les blancs en neige bien ferme, réservez les jaunes.
Dans un saladier, battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Puis ajoutez, un à un, le chocolat, la farine, la levure et la poudre d’amandes. Mélangez. Puis, ajoutez délicatement les blancs en neige. Dans un moule à cake beurré, versez la préparation et enfournez 45 à 50 mn. Démoulez le gâteau sur une grille et laissez-le refroidir.
Préparez la crème : dans une casserole au bain-marie, fouettez au batteur électrique les 2 blancs d’œufs et le sucre glace jusqu’à obtention d’une meringue ferme. Ajoutez, petit à petit, le beurre dans la meringue en fouettant sans cesse. Ajoutez le pralin. Fouettez à nouveau. Laissez refroidir quelques instants, puis réservez la crème au frais jusqu’au moment de monter la bûche.
Montez la bûche : coupez le biscuit en 3 parties égales dans la longueur. Couvrez la première de crème pralinée. Posez la deuxième, garnissez de crème. Posez enfin la partie supérieure. Laissez reposer 1 nuit au réfrigérateur.
Le lendemain, saupoudrez votre bûche de sucre glace, puis parsemez-la d’amandes effilées.Le pralin (amandes, sucre et vanille) est vendu au rayon pâtisserie des supermarchés.

Bûche de Noël


Bûche pralinée au chocolat

Type de Type de plat : Dessert -Nb de personnes : 6 -Difficulté : Facile - Coût :Bon marché -Préparation : 30mn - Cuisson : 60mn -Temps total : 90mn


Bûche pralinée au chocolat

INGRÉDIENTS

Pour le biscuit :  130 g de chocolat noir - 130 g de beurre + 1 noisette -130 g de sucre en poudre - 80 g de farine - 4 oeufs - 50 g d’amandes en poudre -1/2 sachet de levure chimique
* sucreglace * amandes effilées * Pour la crème meringuée : 75 g de pralin (Vahiné) : 125 g de beurre mou (pas fondu) : 125 g de sucre glace :2 blancs d’oeufs * Amandes * chocolat*

RECETTE

Préchauffez le four à th. 6/180°. Dans une casserole, faites fondre le beurre et le chocolat à feu doux. Séparez les blancs des jaunes des œufs. Montez les blancs en neige bien ferme, réservez les jaunes.
Dans un saladier, battez les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Puis ajoutez, un à un, le chocolat, la farine, la levure et la poudre d’amandes. Mélangez. Puis, ajoutez délicatement les blancs en neige. Dans un moule à cake beurré, versez la préparation et enfournez 45 à 50 mn. Démoulez le gâteau sur une grille et laissez-le refroidir.
Préparez la crème : dans une casserole au bain-marie, fouettez au batteur électrique les 2 blancs d’œufs et le sucre glace jusqu’à obtention d’une meringue ferme. Ajoutez, petit à petit, le beurre dans la meringue en fouettant sans cesse. Ajoutez le pralin. Fouettez à nouveau. Laissez refroidir quelques instants, puis réservez la crème au frais jusqu’au moment de monter la bûche.
Montez la bûche : coupez le biscuit en 3 parties égales dans la longueur. Couvrez la première de crème pralinée. Posez la deuxième, garnissez de crème. Posez enfin la partie supérieure. Laissez reposer 1 nuit au réfrigérateur.
Le lendemain, saupoudrez votre bûche de sucre glace, puis parsemez-la d’amandes effilées.Le pralin (amandes, sucre et vanille) est vendu au rayon pâtisserie des supermarchés.

KARACHI : le saucissonnage de l'instruction

Éditorial de lucienne magalie pons

Le député  Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, est intervenu à l’Assemblée Nationale  en 1ère séance du Mardi 14 décembre 2010 pour questionner le Garde des sceaux sur « la complexe et difficile affaire de Karachi », en rappelant
- qu’au  mois d’octobre dernier le juge van Ruymbeke se proposait  d’instruire la plainte déposée par les familles près du doyen des juges d’instruction pour corruption et entrave à la justice,  et que le  parquet, dans les heures qui suivaient  faisait  appel de cette ordonnance – comme pour envoyer le signal qu’un juge d’instruction indépendant ne saurait instruire sur cette affaire.

 - que  plus récemment le juge van Ruymbeke avait  demandé à pouvoir instruire sur le contrat Sawari, car il disposait d’éléments montrant que les contrats Agosta et Sawari étaient liés et qu’il était légitime qu’il puisse instruire sur cette affaire. Plutôt que de l’autoriser à ouvrir un réquisitoire supplétif – qui aurait garanti que le juge van Ruymbeke puisse continuer à instruire –, le parquet a préféré donner la possibilité à une autre instruction de s’ouvrir, ce qui veut dire que l’on prépare aujourd’hui le dessaisissement du juge van Ruymbeke de ce dossier.


- que les contrats Agosta et Sawari sont liés – le rapport parlementaire l’a montré – parce que les mêmes intermédiaires ont été mobilisés et que le même dispositif occulte et complexe de commissions a été mis en place. Et  que ces deux contrats voient peser sur eux de forts soupçons de rétrocommissions.
D’après le Député Bernard Cazeneuve  l’argument selon lequel les affaires seraient différentes ne tient pas.
Quels sont les éléments de droit qui conduisent à ouvrir une nouvelle instruction plutôt que d’ouvrir un réquisitoire supplétif ?

Allons-nous, enfin, arrêter le saucissonnage de cette instruction, qui est de nature à empêcher l’avènement de la vérité ? a ajouté le député Bernard Cazeneuve.

Ndlr : nous supposons que le Garde des sceaux était absent puisque c’est le Ministre du Budget  François Barroin , porte parole du Gouvernement, qui a répondu à Bernard Cazeneuve.

Extrait du compte rendu intégral de la 1ère séance de l’Assemblée Nationale du 14 décembre 2010

Attentat de Karachi

M. le président. La parole est à M. Bernard Cazeneuve, pour le groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche.

M. Bernard Cazeneuve. Ma question, qui s’adresse à M. le garde des sceaux, concerne la complexe et difficile affaire de Karachi.

Si l’on s’en tient au discours du Gouvernement sur cette affaire, celui-ci dit vouloir favoriser l’avènement de la vérité. Si l’on regarde les faits, les choses sont un peu plus compliquées. Je prendrai à cet égard deux exemples très concrets.

Lorsqu’au mois d’octobre dernier le juge van Ruymbeke se propose d’instruire la plainte déposée par les familles près du doyen des juges d’instruction pour corruption et entrave à la justice, le parquet, dans les heures qui suivent, fait appel de cette ordonnance – comme pour envoyer le signal qu’un juge d’instruction indépendant ne saurait instruire sur cette affaire.

Plus récemment, le juge van Ruymbeke a demandé à pouvoir instruire sur le contrat Sawari, car il disposait d’éléments montrant que les contrats Agosta et Sawari étaient liés et qu’il était légitime qu’il puisse instruire sur cette affaire. Plutôt que de l’autoriser à ouvrir un réquisitoire supplétif – qui aurait garanti que le juge van Ruymbeke puisse continuer à instruire –, le parquet a préféré donner la possibilité à une autre instruction de s’ouvrir, ce qui veut dire que l’on prépare aujourd’hui le dessaisissement du juge van Ruymbeke de ce dossier.

 (« Quelle honte ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR. – « Et les frégates de Taïwan ? » sur plusieurs bancs du groupe UMP.)

Or les contrats Agosta et Sawari sont liés – le rapport parlementaire l’a montré – parce que les mêmes intermédiaires ont été mobilisés et que le même dispositif occulte et complexe de commissions a été mis en place. Et ces deux contrats – Dominique de Villepin lui-même l’a indiqué à la télévision – voient peser sur eux de forts soupçons de rétrocommissions.

L’argument selon lequel les affaires seraient différentes ne tient pas.

Quels sont les éléments de droit qui conduisent à ouvrir une nouvelle instruction plutôt que d’ouvrir un réquisitoire supplétif ?


Allons-nous, enfin, arrêter le saucissonnage de cette instruction, qui est de nature à empêcher l’avènement de la vérité ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)


M. le président. La parole est à M. François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État, porte-parole du Gouvernement.

M. François Baroin, ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’État, porte-parole du Gouvernement. Quel paradoxe, monsieur le député ! Il y a quelques instants, Mme Guigou appelait à la stabilité des institutions, à la mesure dans les commentaires d’une décision de justice…
M. Henri Emmanuelli. Ne noyez pas le poisson !


M. François Baroin, ministre. …au respect de l’État de droit, à la séparation des pouvoirs et à la volonté d’avoir un exécutif stable et un organe législatif qui poursuit son travail de commission parlementaire, alors que vous, monsieur Cazeneuve, vous vous jetez à corps perdu dans l’addition d’insinuations, de rumeurs et peut-être de contrevérités. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)

Pourtant, en tant que représentant parlementaire responsable et sérieux, vous savez fort bien que, seule, la justice pourra in fine établir les faits.

Nous sommes dans un État de droit et notre premier objectif est d’abord le respect de la douleur des familles des victimes (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR) auxquelles nous devons la vérité et la sérénité.

M. Maxime Gremetz. Il faut de la transparence ! Demandez au président de l’Assemblée nationale !


M. François Baroin, ministre. Pour créer les conditions de la sérénité, personne – pas même vous, monsieur Cazeneuve – ne doit porter un regard subjectif sur les modalités d’application du code de procédure pénale dont le Parquet a décidé en toute souveraineté, s’agissant de la saisine d’un nouveau juge d’instruction qui accompagnera les autres magistrats instructeurs dans la définition des conditions de la manifestation de la vérité.

M. Henri Emmanuelli. Pas glorieux !


M. François Baroin, ministre. Et ce n’est pas l’addition des commentaires de presse et des commentaires politiques qui « entravera » – selon votre expression – la manifestation de la vérité.


M. Henri Emmanuelli. C’est de l’obstruction !


M. François Baroin, ministre. La position du Gouvernement est claire, simple et définitive : aucun obstacle ne s’opposera à la manifestation de la vérité.

(Exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR.)


M. Maxime Gremetz. Demandez à Accoyer !


M. François Baroin, ministre. Nous la devons aux victimes, aux familles des victimes qui sont dans la douleur ainsi qu’à une certaine idée du respect de l’État de droit. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)


M. Marcel Rogemont. Scandaleux.
……..
Fin de l’extrait


oo0oo


 Par ailleurs  Bernard Cazeneuve, rapporteur de la mission d'information parlementaire sur l'attentat de Karachi, a dénoncé mardi de "nouvelles manœuvres" après l'ouverture d'une instruction distincte sur un contrat d'armement avec l'Arabie saoudite en 1994. "Je m'inquiète du risque de saucissonnage des enquêtes", a déclaré Bernard Cazeneuve à l'AFP. "Cette stratégie du parquet, d'entrave du travail des juges indépendants, constitue une nouvelle manifestation de mépris à l'égard de la volonté des familles d'accéder à la vérité", a-t-il encore ajouté.

L’avocat des parties civiles a lui  protesté et dénoncé un « saucissonnage judiciaire »

L'avocat de parties civiles dans l'affaire Karachi, Me Olivier Morice, a  aussi dénoncé mardi 14 décembre un "saucissonnage judiciaire" après l'ouverture d'une enquête distincte de celle de Renaud van Ruymbeke sur des soupçons de corruption sur un contrat d'armement avec l'Arabie saoudite en 1994.

Dans un courrier adressé lundi à la présidente du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, Chantal Arens, qui doit désigner un juge pour enquêter sur ce contrat avec l'Arabie saoudite, Me Morice rappelle qu'elle a "la possibilité de désigner le même magistrat instructeur [Renaud van Ruymbeke] dans le cadre d'une information judiciaire distincte".

"Les parties civiles ne sont pas dupes de la volonté de 'saucissonnage judiciaire' du parquet qui a pour principal objectif de rendre moins efficace l'avancée d'une justice indépendante", poursuit Me Morice, dans ce courrier.

Revue de presse :

Affaire Karachi. Une nouvelle enquête qui fait des vagues
Le Télégramme
Le juge van Ruymbeke pourrait en être écarté, au grand désespoir des parties civiles qui dénoncent le « saucissonnage judiciaire » du dossier Karachi. ...
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Montpellier. Rencontre Secret défense : un ancien policier se livre
Midi Libre
« Aujourd'hui, compte tenu des turbulences de l'affaire Karachi, on est en pleine actualité », sourit Jacques Nain, lorsque l'on évoque son livre Secret ...
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Justice et politique, un perpétuel recommencement
Les Échos
Dernier exemple en date, l'instruction liée à l'attentat de Karachi -qui avait causé il ya huit ans la mort de quinze personnes, dont onze salariés français ...
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FRANCE: L'actualité en bref - 14 décembre
EasyBourse.com
... d'Edouard Balladur mais a suscité la colère des parties civiles de l'affaire Karachi qui y voient une volonté d'en écarter le juge van Ruymbeke. ...
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JD75 LE GAG
nouvelobs.com
Comparez un peu ce qui est reproché au cavalière,comme par exemple subordination de témoins et par exemple l'affaire karachi,les frégates, Elf etc.... a ...
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Le divorce des Pouvoirs
MediaPart (Blog)
L'affaire Bettencourt, l'affaire Wildenstein, l'affaire Karachi, autant de boulets politiques qui se retrouveraient moins lourds à porter avec un discrédit ...

EditoWeb Magazine
En toile de fond de ces affaires, se trouve l'attentat de Karachi, au Pakistan, dans lequel ont péri en 2002 onze Français qui travaillaient à la ...
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Petites nouvelles discrètes des préfets et des procureurs
Arrêt sur images
... à l'Arabie Saoudite dite "Sawari II", affaire connexe aux ventes d'armes au Pakistan, elles-même au coeur de l'enquête sur l'attentat de Karachi. ...

Bonnes Fêtes de Noël

Éditorial de lucienne magalie pons

D'après François Fillon les UMP "ne sont pas en situation de jeune premier"

Éditorial de lucienne magalie pons


Avec beaucoup d’avance sur le calendrier officiel,  le Premier Ministre François Fillon   vient de donner mardi  un grand coup d’envoi à la campagne présidentielle en recevant les parlementaires de la majorité présidentielle à Matignon,  en appelant  notamment  la majorité  à l’Unité autour de Nicolas Sarkozy.

Y aurait-il quelques tentatives de désunion  pour justifier son appel ?

Nous pouvions avoir la naïveté de croire que les  réunions des parlementaires à Matignon par le Premier Ministre étaient destinées à traiter des affaires de l’Etat., ce n’est pas toujours le cas.

Il semble que la montée du Front National fasse  trembler l’UMP et François Fillon a  insisté en évoquant   les 18 mois "cruciaux" jusqu'à la présidentielle,  tout en exhortant la majorité à l'unité autour de Nicolas Sarkozy, après avoir prévenu qu'elle incarnait pour les Français "les heures difficiles" et refusé toute "complaisance" envers le Front national.

"Les 18 prochains mois vont être cruciaux, et chacun d'entre nous est appelé à agir avec beaucoup de sang froid et responsabilité. Personne ne doit sous-estimer les obstacles que nous allons devoir affronter ……. à tort ou à raison, nous incarnons pour les Français les heures difficiles", a-t-il averti. "Nous incarnons une politique d'efforts, et au surplus, (...) des réformes qui ont été conduites de façon soutenue et parfois conflictuelles", a-t-il  expliqué en  citant celle des retraites.

"Bref, nous ne sommes pas dans la situation du jeune premier", aurait-il ajouté d’après certains.

Après cet avertissement, François Fillon  a  mis en avant  les "atouts"  de la majorité,  au premier rang desquels il place  Nicolas Sarkozy en écartant l'hypothèse de primaires au sein de l'UMP.

 D’après le premier ministre dans l'attente de "l'ultime décision" du chef de l'Etat, "nous ne sommes pas condamnés, nous, à improviser des primaires", a-t-il dit. ….Outre "un responsable", "nous avons un cap, et nous avons une stratégie d'alliance qui encore une fois nous distingue de la gauche" … "Nous avons une expérience, une solidité, une crédibilité", a-t-il également  souligné en insistant une fois de plus  sur l'impératif d'unité.

"Nous devons avoir la maturité de faire vivre notre diversité au service de notre unité", a insisté  le Premier ministre, appelant à ne pas "jouer avec les vieilles allumettes qui ont si souvent et si inutilement consumé la droite".

Toujours dans la perspective des élections présidentielles, il a  prévenu  que le "nombre" des adversaires commandait "d'être résolument soudés et complémentaires", sans doute en  visant implicitement,  dans cet appel à la soudure et à la complémentarité, les centristes et les différents mouvements internes à l’UMP qui veulent manifester leur différences.

"De l'extrême gauche à l'extrême droite, ils seront tous contre nous et tous contre le président de la République. Il faudra donc être à l'offensive sur toutes les lignes, et former un bloc autour de Nicolas Sarkozy", a estimé François Fillon.

Ce n’est pas tant l’opposition de gauche qui semble préoccuper en premier lieu le Premier Ministre  qui a   surtout focalisé  sur le Front National dont la remontée agite  les rangs de l'UMP.

Le Premier Ministre estime  que le parti d'extrême droite ne méritait "pas de complaisance, non seulement parce que son projet est dangereux et inconsistant sur le plan économique et social, mais aussi parce que la droite républicaine et le centre" sont ses "cibles principales".

Toutefois avec une certaine prudence « courageux mais pas téméraire » semble-t-il,   il a recommandé à ses ouailles  : "Il n'est pas nécessaire de foncer tête baissée dans toutes les provocations, car évidemment c'est exactement ce que recherche" le FN.

Les parlementaires de la majorité présidentielle sont donc dès à présent attelés aux  grandes manœuvre  de la campagne présidentielle pour partir  en offensive  quelques 12 mois avant la campagne officielle,  contre « leurs adversaires »,  selon la tactique que le Premier Ministre leur a assignée.




Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...