24 octobre 2010

La fin d'un parcours : Georges Frèche est mort



 Information :

Georges Frèche, président du Conseil régional de Languedoc-Roussillon,  est décédé ce dimanche après-midi à Montpellier,  selon une information du Midi Libre, d’un arrêt cardiaque à son domicile,  selon le sénateur Robert Navarro, ancien premier secrétaire fédéral du parti socialiste de l'Hérault, interrogé par l'AFP.



22/24 octobre à Montreux : Fin du 13me sommet de la francophonie

Éditorial de lucienne magalie pons


Les 70 pays  de  la Francophonie viennent de terminer  ce dimanche 24 Octobre 2010,  leur rencontre de Montreux en Suisse,  neuf résolutions ont été adoptées  et la déclaration finale souligne  la volonté unanime  de l'OIF de peser sur les décisions prises au sein des grandes institutions et de s’affirmer  un acteur majeur sur la scène internationale.

Certains observateurs  considèrent que ce 13e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Francophonie  aura été marqué :

- par une  « politisation »  affirmée de L'OIF et son intention de devenir   un groupe d'influence important notamment pour peser sur les décisions d'instances internationales officielles, comme l'ONU ou le FMI, mais  encore sur des instances  informelles, comme le G20 ou le G8.

 L'OIF,  allant dans le sens des idées du Président Français Sarkozy a appelé   à une réforme de la gouvernance économique mondiale, et les pays Francophones  prônent aussi  une réforme du système monétaire international.

Pour en connaître davantage :

Après deux jours de travail, 13e Sommet des chefs d'État et de gouvernement de la Francophonie s'est achevé ce 24 octobre 2010. Le sommet a débouché sur la ...

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En marge  du sommet de la Francophonie à Montreux,  le président français Nicolas Sarkozy  a eu des entretiens bilatéraux avec les dirigeants des pays du Sahel à propos des otages enlevés par Al-Qaïda au Niger le 16 septembre.

 Ils "sont en vie", a indiqué le Premier ministre nigérien (de transition) Monsieur  Mahamadou Danda, évoquant des "contacts sur le terrain", sans plus de précisions.

Le Président malien Monsieur Amadou Toumani Touré  a précisé que son pays apportait tout le soutien possible pour tenter d’obtenir leur libération.
(Rappelons  que le Mali n’entend  pas accueillir durablement des soldats français sur son sol)


Le président malien Amadou Toumani Touré a précisé que son pays apportait tout le soutien possible pour tenter d’obtenir leur libération. Mais que le Mali n’entendait pas accueillir durablement des soldats français sur son sol.

13me sommet de la Francophonie : REVUE DE PRESSE

Comme toujours des congratulations, des promesses,  des contradictions ... des cris et critiques médiatiques, la claque applaudit, les chiens aboient, la caravane passe .... sous haute surveillance :

A vous de juger :




  1. XIIIe Sommet de la Francophonie - Montreux 2010

    Du 22 au 24 octobre 2010, la Suisse accueille à Montreux le XIIIe Sommet de la Francophonie. Y participent 3'000 personnes représentant les 70 Etats et ...
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  2. XIIIe Sommet de la Francophonie - Montreux 2010

    Lectures et extraits de romans d'auteurs francophones par des Elèves de l'Etablissement secondaire de Montreux-Est Ils liront plus particulièrement des ...
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  3. Organisation internationale de la Francophonie

    22 oct. 2010 ... Suivez les meilleurs moments du XIII Sommet de la Francophonie (Montreux, 22-24 octobre) en direct en vidéo et sur Twitter ...
    www.francophonie.org/ - En cache - Pages similaires
  4. La Suisse, pays hôte du XIIIe Sommet de - Organisation ...

    Le XIIIe Sommet de la Francophonie en direct de Montreux ... Suivez les meilleurs moments du XIII Sommet de la Francophonie (Montreux, 22-24 octobre) en ...
    www.francophonie.org/La-Suisse-pays-hote-du-XIIIe.html - En cache - Pages similaires
  5. Actualités correspondant à francophonie montreux

    Midi Libre

  6. Otages-Sahel: "Des contacts" (PM nigérien)‎ - Il y a 50 minutes
    ... (Aqmi) "sont en vie", a déclaré à l'AFP le Premier ministre nigérien Mahamadou Danda, samedi en marge du sommet de la Francophonie à Montreux (Suisse). ...
    Europe1 - Autres articles (75)











  7. Montreux sera la capitale de la francophonie en 2010 | 24 heures

    3 oct. 2009 ... Après la mise à l'écart de Madagascar, Montreux est désormais favorite, pour accueillir le 13e sommet de la francophonie en octobre 2010.
    www.24heures.ch/.../montreux-capitale-francophonie-2010-2009-10-02 - En cache - Pages similaires
  8. XIIIe Sommet de la Francophonie - Montreux (Suisse), 22-24 octobre ...

    Le XIIIe Sommet de la Francophonie réunira les 70 chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation internationale de la Francophonie à Montreux (Suisse) du ...
    www.espace-economique.francophonie.org/XIIIe-Sommet-de-la-Francophonie.html - En cache
  9. XIIIème Sommet de la Francophonie (Montreux, 23 et 24 octobre 2010 ...

    Ministère des Affaires étrangères et européennes : la France dans les relations internationales.
    www.diplomatie.gouv.fr/...francophonie.../francophonie...francophonie...francophonie-montreux.../index.html - En cache
  10. Sommet de la Francophonie: Montreux (VD) accueille ce week-end les ...

    23 oct. 2010 ... La présidente de la Confédération Doris Leuthard a ouvert samedi le XIIIe sommet de la Francophonie à Montreux (VD).
    www.tsr.ch/.../2613288-sommet-de-la-francophonie-montreux-vd-accueille-ce-week-end-les-chefs-d-etat-de-quarante-pays.html
  11. 26ème Conférence ministérielle de la Francophonie (Montreux, 20 et ...

    21 oct. 2010 ... A Montreux, les ministres débattront de la situation politique internationale, de la coopération francophone, de l'emploi du français dans ...
    www.consulfrance-quebec.org/spip.php?article15016 - En cache
  12. XIIIème Sommet de la Francophonie, Montreux (22-24 octobre 2010 ...

    XIIIe Sommet de la Francophonie, Montreux (22-24 octobre 2010) : La XIIIe Conférence des chefs d'État et de gouvernements des pays ayant le français en ...
    www.ambafrance-au.org/france.../spip.php?... - En cache

22/24 octobre à Montreux : 13me sommet de la francophonie

Éditorial de lucienne magalie pons


* La francophonie rassemble 220 millions de personnes et 70 pays*


3000 représentants des États et organisations francophones se retrouvent du 22 au 24 octobre 2010 à Montreux en Suisse pour le XIII me Sommet de la Francophonie.


*L'OIF  regroupe  70 pays, dont 56 États et gouvernements membres et 14 pays observateurs,  elle dispose d'un budget d'environ 80 millions d'euros, dont le premier contributeur est la France (à près de 40%).

Pour ce 13° sommet qui regroupe   3 000 délégués de 70 pays, la luxueuse ville de Montreux,  sur la Riviera helvétique, a pris des allures de camp retranché  placé sous haute surveillance pour garantir une sécurité maximum , les forces de sécurité suisses  ont mis en place une opération baptisée « Apollinaire »,  des  hélicoptères, vedettes rapides, avions, infanterie, brigades canines sont en place sur les lieux,  un survol régulier en hélicoptère, des vedettes sillonnent en permanence les eaux du lac Léman.

 A terre, ce sont  près de 4 000 militaires qui surveillent les alentours du centre de conférence et les différents palaces où sont accueillis les chefs d’États.

Le ciel helvétique est également sous haute surveillance. Des avions de combats patrouillent l’espace aérien et une zone de 11 km au-dessus de Montreux est totalement interdite au survol.

 Pour pénétrer dans  l’espace dit   « zone de sécurité »il faut  montrer patte blanche et  les   journalistes  sont accompagnés  par un agent de liaison après avoir préalablement obtenu  un laissez-passer pour interroger leurs invités.


TV5Monde, la chaîne francophone internationale, opérateur de la Francophonie, accompagne l'événement avec une programmation spéciale à l'antenne du 18 au 24 octobre, les JT et les magazines de la rédaction délocalisés à Montreux, un site dédié.

Le 13e sommet de la Francophonie  s'est ouvert samedi 23 Octobre  à Montreux, en Suisse, en présence de 38 chefs d'État et de gouvernement  (et 3000 dignitaires) qui doivent s'entretenir notamment  de la gouvernance mondiale, de la solidarité francophone face aux grands défis du changement climatique, de  la biodiversité, et  de  la sécurité alimentaire.

La sécurité dans la bande sahélo-saharienne et la lutte contre Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui détient depuis mi-septembre en otage cinq Français, un Malgache et un Togolais dans le nord du Mali, seront également abordées.

Dans un discours d'ouverture, Madame Doris Leuthard,  présidente de la Confédération helvétique,  a affirmé que "coups d'État et francophonie étaient devenus incompatibles" en appelant  "à une restauration rapide de l'État de droit dans les pays suspendus" de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), la Guinée et Madagascar.

Elle a affirmé que la Francophonie était une "plate-forme privilégiée de dialogue Nord-Sud".

Plusieurs chefs d'État doivent prononcer des discours, pour le président français Nicolas Sarkozy c’est déjà chose faite. Hier il est intervenu dans un long  discours  faisant ressortir ses  thèmes  favoris de fond actualisés de ses priorités actuelles pour le G20 et le G8  dont la France prend la présidence respectivement à partir du 12 novembre et début 2011.

(Vous pouvez si vous le souhaitez visualiser par internet  sur le site présidentiel  la vidéo de l’intervention du Président Français)

 Une déclaration  de l’OIF doit être signée ce dimanche dernier jour de ce sommet biennal, mais en attendant soulignons les grandes lignes de l’intervention du Président Nicolas Sarkozy, en quelques extraits  de son  discours, sélectionnés ci-dessous :

Montreux - XIIIème Sommet de la Francophonie -| Discours à l'occasion du XIIIe Sommet de la Francophonie  -

- quelques extraits du discours de Monsieur le Président de la République Française :


 Commentaire : Les Extraits sélectionnés ci-dessous  reflètent les propositions que le Président Français entend soutenir au prochain G20, et les «  chantiers décisifs » qu’il entend soutenir et faire avancer dès 2011, notamment la réforme du système monétaire international, la volatilité la volatilité extravagante des prix des matières premières, la gouvernance mondiale, et  un quatrième sujet «  passionnant  qui concerne la francophonie au premier plan » d’après le Président, ……« c’est  celui des financements innovants » en référence à Copenhague …


 Extraits :

………/
………………………

« Mes chers amis, il y a deux ans, lors du sommet si réussi de Québec, nos débats ont été dominés par la crise financière. Je me souviens très bien qu'avec votre soutien, je m'étais rendu directement de Québec à Camp David pour convaincre le Président Bush d'accepter ce sommet. Un mois plus tard, le G20 tenait sa première réunion à Washington. C'était un mois après le sommet de la Francophonie. Depuis, de Londres à Pittsburg puis Toronto, chez nos amis Canadiens, le G20 des temps de crise a accompli un travail considérable.

Mais aujourd'hui, que devons-nous faire du G20 ? Un calme relatif est restauré et une tentation, mauvaise, existe de borner les ambitions du G20 à l'application des décisions prises, complétées par quelques mesures utiles. Et je veux souligner devant vous ce paradoxe, il était plus facile d'être audacieux lorsque le monde était au bord du précipice, parce qu'on n'avait pas le choix. C'était avancer, c'était changer, c'était réformer ou c'était mourir. Aujourd'hui, nous commettrions une très grave erreur si nous pensions que les problèmes sont réglés et que les mêmes causes ne risquent pas de produire les mêmes effets. Nous ne pouvons pas nous arrêter sur la route du changement et de la réforme.

La France va prendre, dans quelques semaines, la double présidence du G20 et du G8, la France proposera d'ouvrir de nouveaux chantiers.

Madame la Présidente, je serais très heureux que notre sommet de Montreux soit l'occasion d'une discussion très libre sur ces sujets : la France est à l'écoute de tous ses partenaires, à commencer par ceux du premier cercle, de ses amis de la francophonie.

Mais quels sont ces chantiers décisifs qu'il nous faut faire avancer dès l'année 2011 ?

Le premier, c'est celui de la réforme du système monétaire international. Qui, aujourd'hui, pourrait se lever pour me dire que l'instabilité des changes ne fait pas peser une lourde menace sur la croissance mondiale ? Est-ce que l'on va continuer à se faire des reproches, à s'envoyer des anathèmes, à dénoncer des attitudes unilatérales alors que ne nous sommes pas capables de définir un système multilatéral ? Nous nous en sortirons tous ensemble ou nous échouerons tous ensemble.

La France propose d'aborder ce débat sur le système monétaire international sans tabou. Mais qui peut contester que Bretton Woods c'était en 1945, à une époque où, au fond, il y avait une monnaie et une grande économie. Les choses n'ont-elles pas changé depuis 1945 ? Devons-nous nous attacher à un système qui a vécu et qui ne fonctionne plus ou devons-nous avoir le courage d'imaginer ensemble, en se coordonnant, comment on peut créer les bases d'un nouveau système monétaire international ?

A quoi sert de parler de stabilité si l'instabilité des changes s'étale aux yeux du monde entier chaque jour qui passe ?

Il y a un deuxième chantier que la France souhaite ouvrir, c'est celui de la volatilité extravagante des prix des matières premières.

Qui ne se souvient des « émeutes de la faim » à Haïti ou en Afrique quand les prix de certains produits alimentaires ont brutalement explosé en 2008 ? Est-ce qu'on a déjà oublié cela ? Combien faudra-t-il d'émeutes, de guerres, de drames pour que nous comprenions que nous ne pouvons pas laisser faire cela ? On vient me dire : « mais c'est la loi du marché ». Non justement, ce n'est pas la loi du marché, c'est la loi de la spéculation, c'est la loi du refus de la transparence, c'est la loi de l'intérêt de quelques uns sans que personne ne puisse dire où vont des milliards de dollars qui sont soustraits aux États, aux producteurs et aux pays ? Cette situation ne peut pas durer parce qu'elle générera des guerres et des affrontements.

A-t-on déjà oublié les conséquences dramatiques pour l'économie mondiale des hausses brutales des prix du pétrole et du gaz, suivies de baisses tout aussi rapides ? Avec un prix du baril de Brent, qui en quelques mois, passe de 40$ à 140$. Et n'opposons pas les pays consommateurs d'énergie et les pays producteurs d'énergie, ils ont en vérité le même intérêt : des prix trop bas de l'énergie sont une catastrophe, mais des prix trop élevés et c'est la mort pour tout le monde. Là encore, ayons le courage de dire que le marché ne fonctionne pas, parce que les prix des matières premières sont pris en otage par des mouvements spéculatifs que personne ne maitrise. C'est à nous de prendre les voies et les moyens pour qu'au minimum il y ait la transparence sur la formation des prix et sur l'arrivée des bénéfices considérables qui sont réalisés.

Alors qui osera dire que le sujet est trop difficile et qu'il vaut mieux ne rien faire ? Qui peut penser que quand on n'évoque pas les sujets difficiles, ils ne vous rattrapent pas de la pire des façons ?

Le troisième chantier que la France souhaite faire progresser et je ne me lasserai pas de plaider en faveur de ce chantier, c'est celui de la gouvernance mondiale, dont nous avions déjà parlé au sommet de Québec.

Depuis lors, la Banque mondiale a adopté une réforme importante et le FMI est engagé, non sans débats vigoureux, dans la sienne. Mais enfin, nous représentons le tiers des États membres de l'ONU, qu'est-ce qui nous empêche de porter ensemble, devant l'Assemblée générale, la réforme indispensable des Nations Unies pour adapter l'organisation aux réalités du XXIème siècle ? Nous avons changé de siècle, peut-on réfléchir à un changement de gouvernance ?

Est-il normal qu'il n'y ait aucun membre permanent du Conseil de Sécurité émanant de l'Afrique ? Un milliard d'habitants, dans trente ans deux milliards d'habitants, qui n'ont pas de représentation permanente. C'est un scandale.

Est-il normal qu'il n'y ait pas de représentant permanent du continent sud-américain au Conseil de sécurité ? Pas un seul ! Est-il normal qu'un pays comme l'Inde, qui sera bientôt le pays le plus peuplé du monde, n'y soit pas ? Et même, est-il normal que des pays soient absents alors qu'ils pèsent dans l'économie du monde -- je pense au Japon, je pense à l'Allemagne --, parce que leurs dirigeants avaient fait le mauvais choix au moment de la Seconde guerre mondiale ? Nous sommes au XXIème siècle, nous ne sommes plus au XXème siècle.

J'ai entendu, Madame la Présidente, votre inquiétude sur le fait qu'un petit nombre d'États prendraient en main la résolution de problèmes qui concernent, vous avez raison, tous les États du monde. Mais alors ayons le courage d'aller jusqu'au bout. Le G192, j'y crois, mais à condition qu'il ait le courage de prendre des décisions ! Et le système qui consiste à dire : « on ne prend de décision que si tout le monde est d'accord », c'est un système qui est condamné parce que c'est un système qui fera le lit de l'immobilisme, du conservatisme et donc, à l'arrivée, de ceux qui ne veulent rien faire. Nous n'avons pas le choix. Si nous voulons garder ce système, il faut le réformer et la réforme intérimaire du Conseil de Sécurité, je le dis, elle est indispensable.

Je poserai également un quatrième sujet qui est passionnant et qui concerne la francophonie au premier plan, c'est celui des financements innovants. Il y a quelque chose auquel je suis très attaché et qui à mes yeux compte plus que tout, c'est le respect de la parole donnée. Quand on n'est pas d'accord, il faut dire non ; quand on est d'accord il faut dire oui ; mais on ne peut pas dire oui et faire non. Vous voulez savoir où je veux en venir ? Je m'explique.

A Copenhague, nous avons apposé notre signature sur un document qui prévoit 100 milliards à partir de 2020 pour l'Afrique et pour las pays les plus pauvres. Qui va oser dire à l'Afrique que nous serons au rendez-vous de ces sommes colossales en faisant simplement appel à nos budgets qui sont tous, sans exception, en déficit ? Si on veut tenir notre parole -- et il faut la tenir -- à l'endroit de l'Afrique, alors il faut poser la question des financements innovants. Peu importe que ces financements innovants soient une taxe sur les transactions financières, une taxe sur les containers de bateaux, une taxe sur les connections internet. Mais qui ne voit que si nous ne donnons pas les moyens aux pays les plus pauvres de construire les fondements de leur croissance, c'est nous, les pays les plus riches, qui serons les premiers à payer la facture en ne maitrisant pas les courants migratoires et en affrontant, avec le changement climatique, de véritables guerres qui seront les guerres de la faim et les guerres de l'eau.

Nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons pas, quelles que soient les conséquences de la crise, réduire notre aide au développement. La question des financements innovants est une question centrale. Je sais qu'elle divise entre nous mais enfin, mes chers amis, si nous ne parlions que des sujets sur lesquels nous sommes spontanément d'accord, on peut lever la séance tout de suite et profiter de Montreux ! Je n'ai pas compris que les sommets ne devaient servir qu'à parler des sujets qui n'intéressent personne. La question du développement est un sujet majeur, absolument majeur.

Voilà, vous avez compris que cela me tenait à cœur, du coup j'ai complètement perdu la suite de mon papier ! Cela n'a aucune espèce d'importance.

Je voudrais terminer en vous disant deux choses.

La première, c'est que pèse sur nous, chefs d'État, chefs de gouvernement, ministres, dirigeants, une responsabilité historique. Nous sommes face à un changement du monde technologique. Nos sociétés civiles l'ont parfaitement compris, elles changent. Est-ce que nous nous allons être les seuls à ne pas comprendre la nécessité de changer ? Voilà la question qui se pose aujourd'hui. Est-ce que la classe politique dans son ensemble, va être en retard ou va accompagner ces changements pour les maitriser ? C'est cela qui est en cause et ce n'est pas en cause dans deux ans, dans trois ans, c'est en cause tout de suite, maintenant. Il faudra faire des compromis, il faudra se comprendre, mais sur la marche du changement, nous ne pourrons pas faire l'économie de ces débats.

Enfin, sur ces débats il faudra qu'on arrive à avoir une position commune entre nous, les pays francophones et les pays attachés à la francophonie. Plutôt que d'avoir des positions défensives et frileuses, nous devons avoir des positions courageuses et offensives pour montrer le chemin, pour montrer la voie.

Voilà tout ce que je souhaite pour notre sommet de Montreux.

Je vous remercie.

Fin de les Extraits / …/

Remarque : vous pouvez aussi retrouver l’intégralité du discours du Président  Sarkozy par Internet sur le site de la présidence française.

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Article ci-dessous :

La vidéo ci-dessus présente sommairement le 13me sommet de la Francophonie, il est question de l’importance du sommet et des thèmes à l’ordre du jour, il est  question aussi de l’environnement évènementiel et publicitaire  qui accompagne ce sommet, par exemple on nous apprend qu’un « horloger » suisse a fabriqué 80 montres destinées à être offertes aux chefs d’États et dignitaires, qu’une croisière en bateau est organisée sur le lac pour les conjointes et  conjoints des Chefs d’États et dignitaires,  etc … etc…

Présentation du 13me sommet de la francophonie

23 octobre 2010

Un détour recommandé sur les articles de l'auteur Duboubou1er

Information : les actualités de l'auteur Duboubou1er

Gouverner avec les C.R.S : la nouvelle république sécuritaire est-elle enfin arrivée ?

23/10/2010 à 18h32 |


Par Duboubou 1er - Humeur ?

Ressasser le passé ne sert pas à grand-chose et pourtant il ne me semble pas inutile de rappeler que lorsqu’une majorité de votant a transformé le candidat « Nicolas » en Président nous sortions de la « Chiraquie » et nous avions connu, avant, l’ère« Tonton » !



Pour faire court je splitte quelques épisodes et j’en reviens au candidat Nicolas, avocat de son état, mais qui aurait pu  tout aussi bien devenir un grand publicitaire.  Le candidat Nicolas en bon vendeur, nous a présenté un catalogue de promesses ambitieux, lui permettant de ratisser très large et personne ne s’est douté  qu’il s’agissait en fait d’un vrai contrat qui allait lui offrir les pleins pouvoirs. Avec l’aide de ses dévoués godillots parlementaires. Pauvres moutons de France dont la fâcheuse habitude est de souscrire toutes sortes de contrats, parfois truffées de clauses abusives, sans les lire complètement. Ce qui fut aussi le cas du programme présenté durant la dernière campagne !

Mais aussitôt élu le candidat s’est empressé d’aller rejoindre son clan, celui des puissants, laissant à leurs illusions des moutons encore bêlants de plaisir! Ils avaient enfin trouvé un chef à la rhétorique plaisante fortement teintée de "Bling-bling" et la vie leur a paru soudain plus belle ? Le vieux mirage « du lendemain qui chante » à la sauce sécuritaire a fait alors un tabac !

La suite est connue et si l’on n’est pas équipé de bonnes œillères, de type cheval de trait,  on ne peut que se rendre à l’évidence : Nicolas III, qui non sans humour prétend avoir le cœur à  gauche, ne roule toujours pas pour la classe ouvrière même si c’est une partie de ces gens là qui l’ont porté au château!

Il est même tout à fait certain que le clan qui est aux manettes est au seul service des puissants et qu’il actionne avec plaisir  la machine  à broyer la classe ouvrière, avec la participation active de la noblesse parlementaire qui obéit seulement au maître. Au point que notre république n’en est plus tout à fait une, même si, encore, elle en a l’apparence !



A force de dédain, de mépris affiché la belle mécanique risque fort de finir par se gripper totalement car une République qui ne tient pas compte des aspirations du peuple et qui pense résoudre ses problèmes en employant la force publique, en pratiquant aussi des réquisitions  peut faire craindre le pire… Cela dégage une drôle d’odeur légèrement putride nous rappelant, à nous les vieux de la vieille des événements tragiques que nous avons finalement surmontés, souvent avec dignité, même si aujourd’hui les quadras prétentieux qui détiennent   le pouvoir  accrédite l’idée que c’est notre génération qui a engendré tous les maux qui nous ont frappés mais que refusons d’assumer  .En effet  si notre régime en est arrivé là ce n’est nullement la crise monétaire et encore moins le peuple de France  qui en sont responsables. Nous devons cette désastreuse situation ,en partie ,à un parlementarisme de grand confort, gangrené par la proximité de l’argent avec la politique! Le mélange argent et pouvoir s’est toujours révélé particulièrement nocif !



Aujourd’hui notre peuple, véritablement menacé,  se pose la question simplissime: quel rempart opposer à l’autoritarisme ambiant afin que Liberté Égalité Fraternité redevienne une réalité dans notre bonne vieille république !




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  • Jean Masbou dit Duboubou1er Un vieux retraité de plus de 83 printemps disposant encore d’une poignée de neurones en état de fonctionnement (?) Fondateur de TOURISME et CULTURE de la RTF et des Industries connexes puis de CULTURE et TOURISME de l’ORTF Co-fondateur du CRETE (-Association des Correspondants des Radios et Télévision étrangères à Paris) dont il fut le Secrétaire Général . Président de la Fédération des Clubs Mondovision. Né à Cahors en Quercy et retiré en Hte Normandie à Fécamp l’ancienne capitale de la morue !

Israël - Palestine : le sommet qui devait se tenir à Paris est reporté

Éditorial de lucienne magalie pons


Les semaines mouvementées que nous vivons au plan national avec en point d’orgue majeur les manifestations et grèves contre la réforme des retraites, font passer au second plan de nos préoccupations, certaines  initiatives d’ordre international.

Il est cependant souhaitable de ne pas passer sous silence ces initiatives surtout quand elles  sonnent regrettablement comme un échec au plan diplomatique notamment  pour le rétablissement  du processus de paix entre Israël et la Palestine qui se trouve gelé.

Souvenez vous,  Nicolas Sarkozy avait annoncé, fin septembre à Paris lors de la réception  de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, en insistant sur une plus grande implication de l’UE  dans le processus de paix, la tenue d'un sommet dans la capitale "avant la fin du mois d'octobre".

 Cette rencontre, à laquelle devaient participer, outre Mahmoud Abbas, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, et le président égyptien, Hosni Moubarak, médiateur dans ce dossier, devait constituer,  comme l’envisageait  le Président Français,  une étape avant le sommet de l'Union pour la Méditerranée (UPM), prévu fin novembre à Barcelone.

 De son côté, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Richard Prasquier, s’était avancé à confirmer  que la date du 21 octobre avait été retenue et que la secrétaire d'État américaine, Hillary Clinton, serait de la partie.

Hélas, ce sommet tant souhaité  par le Président Français et les personnalités qui  le soutenaient dans cette initiative, vient d’être reporté par Israël et ce report intervient, comme le soulignent les observateurs, alors que la reprise de la colonisation en Cisjordanie bloque le processus de paix dans la région.

Toutefois  ces derniers jours un regain de tension dans les territoires, ( notamment une frappe israélienne  qui avait fait deux  victimes dans la bande de Gaza,  selon l’armée israélienne il s’agissait d’activistes qui s’apprêtaient à tirer des roquettes sur le sud de l’État Israélien) inquiétaient Paris qui   le  15 Octobre s’interrogeait  sur le maintien du sommet à la date initialement prévue  : "Il y a un grand point d'interrogation", avait ainsi rapporté l'Elysée.

Cette interrogation a finalement été de courte durée,  le Cabinet du Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahou    a fait savoir dès samedi 16 octobre  que ce  « sommet » était reporté, aucune date de remplacement n’a été indiquée.

 Le report de ce sommet  intervient, comme le regrettent  les observateurs, alors que la reprise de la colonisation en Cisjordanie gèle  le processus de paix dans la région.

 "A la suite de consultations conjointes, il a été convenu de fixer une nouvelle date pour la rencontre préparatoire", a  fait savoir  aussi  le cabinet de Benjamin Netanyahou, disant chercher "une nouvelle date qui aille à tout le monde".

Du côté de Washington on  attend une proposition des Palestiniens

 Le processus de paix relancé le 2 septembre dernier  à Washington est gelé depuis  la fin du moratoire sur la colonisation en Cisjordanie fin septembre. La dernière rencontre entre Mahmoud Abbas et Benjamin Netanyahou remonte à la mi-septembre à Charm el-Cheikh, en Égypte.

Il est à noter que les négociations ne sont  pas officiellement interrompues, la Ligue arabe et l'Autorité palestinienne ayant fixé un délai d'un mois - soit jusqu'au 8 novembre - avant de se prononcer sur leur reprise,   tout en demandant d'ici là à Israël de mettre en place un nouveau moratoire.
 le principe d'un nouveau moratoire fait son chemin en Israël, . Mais pas à n'importe quelles conditions. Benjamin Netanyahou fait valoir certaines conditions qu’il  a précisées lundi passé devant la le Parlement israélien: "Si les dirigeants palestiniens affirment sans équivoque à leur peuple qu'ils reconnaissent Israël comme la patrie du peuple juif, je suis prêt à réunir mon gouvernement et à demander un nouveau moratoire."

 Une proposition rejetée par les Palestiniens, car cette reconnaissance reviendrait à nier l'existence des 1,5 million d'Arabes israéliens qui vivent dans l'État hébreu et à annuler la prétention au retour des centaines de milliers de réfugiés palestiniens depuis 1948.

Du côté de Washington on  attend une proposition des Palestiniens

Face aux conditions d’Israël,   les États-Unis ont  demandé dès  mardi à  l'Autorité palestinienne de  formuler une contre-proposition.

 P.J. Crowley, porte- parole du Département d’État a déclaré : …… "Le Premier ministre Netanyahou a exposé son point de vue sur les initiatives qu'il est disposé à prendre en faveur du processus ………, nous aimerions que les Palestiniens en fassent de même", et  en  apportant son soutien au "deal" proposé par Israël il a rappelé  "Nous reconnaissons qu'Israël est, comme il le dit lui-même, un État juif",  renforçant ainsi  une position constante de Washington.

 Les autorités  Palestiniennes  n'ont pas commenté ces propos, mais leur position sur ce point est inflexible.

Les médias font observer que   le ministère israélien de l'Habitat a lancé récemment  de nouveaux appels d'offre pour la construction de 238 logements à Jérusalem-Est. Une décision qui ne devrait pas améliorer la sécurité  dans la région.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...