cliquez sur la séance de votre choix
17 septembre 2010
Jeudi 16 septembre 2010 : Vif désaccord au sommet européen de Bruxelles
SOURCE : EURO/TOPICS
Revue de presse européenne du 17/09/2010
À LA UNE

Sarkozy se bat pour sa politique envers les Roms
Un vif désaccord a assombri le sommet européen qui s'est tenu jeudi à Bruxelles. Le président français Nicolas Sarkozy a attaqué le président de la Commission José Manuel Barroso suite à la critique de l'UE portant sur les expulsions de Roms et à la comparaison tirée avec l'Allemagne nazie. Il ne revient pourtant pas à Sarkozy de se poser en victime, estime la presse qui rappelle que les règles de l'UE s'appliquent à tous.
Hospodářské noviny - République tchèque
Paris aussi doit respecter les règles
Derrière l'échange de coups qui a eu lieu lors du sommet européen sur l'expulsion par la France des Roms se cache un différend plus profond, d'après le journal économique Hospodářské noviny : "Les grands pays européens ont-ils le droit d'être traités de manière privilégiée ? A Prague, tout le monde se rappelle encore les paroles de l'ancien président Chirac qui disait que la République tchèque avait raté une bonne occasion de se taire [lorsqu'elle s'était prononcée en faveur de la guerre en Irak]. A présent nous entendons des voix françaises dans les débats sur les Roms selon lesquelles personne n'a de leçon à donner à la France. … Paris se réclame pour elle le droit de revendiquer le respect de sa législation. La Commission européenne de son côté est tout à fait dans son droit quand elle vérifie que personne n'est discriminé à cause de ses origines. … Les pays de petite et de moyenne importance devraient défendre la Commission européenne car elle est la garante des traités, des règles sur lesquels tous s'étaient mis d'accord. Il ne s'agit pas ici d'une discussion abstraite. Autrefois la France de Chirac et l'Allemagne de Schröder s'étaient élevées contre des mesures qui sanctionnaient leur politique d'endettement. Les 27 ressentent aujourd'hui encore jusqu'où cette orientation a mené l'Union." (17.09.2010)
El País - Espagne
La Commission de l'UE reste ferme
La Commission de l'UE est restée sur sa position ouvertement critique à l'encontre de la politique française vis-à-vis des Roms malgré les attaques acerbes du président Nicolas Sarkozy. Totalement en contradiction avec de nombreux autres politiques européens éminents, le quotidien de centre-gauche El País écrit : "L'expulsion de Roms ordonnée cet été par le gouvernement français Nicolas Sarkozy a déclenché une crise au sein de l'Union européenne d'une ampleur quasiment jamais inégalée. … Face à la passivité avec laquelle l'Europe a assisté voici deux ans au recensement des Roms en Italie initié par Berlusconi, le populisme de Nicolas Sarkozy a reçu hier une réponse adéquate de la part de la Commission européenne. Celle-ci est en contradiction ouverte avec le pitoyable soutien apporté par la majorité des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de l'UE qui ont opté pour un pragmatisme diplomatique mesuré." (17.09.2010)
The Independent - Royaume-Uni
Sarkozy devrait avoir honte
La comparaison effectuée par la commissaire de l'UE Viviane Reding entre la politique de la France à l'encontre des Roms et l'Allemagne nazie est, selon le quotidien de centre-gauche The Independant, dans un certain sens justifié : "D'un certain point de vue, la comparaison était juste : prendre les Roms dans le collimateur et les condamner collectivement, est un acte aussi monstrueux que l'attaque d'Hitler contre les tziganes, ou les juifs ou toute autre tentative d'un gouvernement de faire des boucs émissaires de groupes entiers … Ceux qui ont maintenant été expulsés par Sarkozy et Berlusconi ne sont plus protégés depuis l'effondrement du bloc postcommuniste et ont migré vers des pays où leurs chances de survivre était meilleures. Ils sont les plus pauvres parmi les pauvres et portent une étiquette autour du cou qui leur garantit la discrimination. Ceux qui s'attaquent politiquement à ces victimes sans défense, devrait avoir honte." (17.09.2010)
Der Standard - Autriche
L'étroitesse d'esprit règne en Europe
Si l'UE passe son temps à polémiquer sur des questions de politique intérieure, le projet d'une Europe forte reste à l'état de vision, déplore le quotidien de centre-gauche Der Standard : "Il était caractéristique que jeudi, lors du sommet de l'UE, les Etats membres se soient surtout querellés sur un problème interne, le traitement des Roms, bien qu'il devrait s'agir en réalité du positionnement de l'Europe dans le monde. La déclaration finale était déjà prête : on peut y lire que l'UE veut être 'un acteur mondial efficace'. … Mais l'unité ne règne en revanche [que] lorsqu'il s'agit de s'opposer à Bruxelles. Les tensions entre les Etats de l'UE vont encore s'accroître dans le contexte des négociations à venir sur la planification des finances d'ici 2020. Tant que l'étroitesse d'esprit régnera et que les questions de politique intérieure prédomineront, le projet d'une Europe forte sur la scène internationale restera à l'état de vision." (17.09.2010)
POLITIQUE
Revue de presse européenne du 17/09/2010
À LA UNE
Sarkozy se bat pour sa politique envers les Roms
Un vif désaccord a assombri le sommet européen qui s'est tenu jeudi à Bruxelles. Le président français Nicolas Sarkozy a attaqué le président de la Commission José Manuel Barroso suite à la critique de l'UE portant sur les expulsions de Roms et à la comparaison tirée avec l'Allemagne nazie. Il ne revient pourtant pas à Sarkozy de se poser en victime, estime la presse qui rappelle que les règles de l'UE s'appliquent à tous.
Hospodářské noviny - République tchèque
Paris aussi doit respecter les règles
Derrière l'échange de coups qui a eu lieu lors du sommet européen sur l'expulsion par la France des Roms se cache un différend plus profond, d'après le journal économique Hospodářské noviny : "Les grands pays européens ont-ils le droit d'être traités de manière privilégiée ? A Prague, tout le monde se rappelle encore les paroles de l'ancien président Chirac qui disait que la République tchèque avait raté une bonne occasion de se taire [lorsqu'elle s'était prononcée en faveur de la guerre en Irak]. A présent nous entendons des voix françaises dans les débats sur les Roms selon lesquelles personne n'a de leçon à donner à la France. … Paris se réclame pour elle le droit de revendiquer le respect de sa législation. La Commission européenne de son côté est tout à fait dans son droit quand elle vérifie que personne n'est discriminé à cause de ses origines. … Les pays de petite et de moyenne importance devraient défendre la Commission européenne car elle est la garante des traités, des règles sur lesquels tous s'étaient mis d'accord. Il ne s'agit pas ici d'une discussion abstraite. Autrefois la France de Chirac et l'Allemagne de Schröder s'étaient élevées contre des mesures qui sanctionnaient leur politique d'endettement. Les 27 ressentent aujourd'hui encore jusqu'où cette orientation a mené l'Union." (17.09.2010)
» article intégral (lien externe, tchèque)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Minorités, » Droits de l’homme, » France, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adam Černý
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Minorités, » Droits de l’homme, » France, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adam Černý
El País - Espagne
La Commission de l'UE reste ferme
La Commission de l'UE est restée sur sa position ouvertement critique à l'encontre de la politique française vis-à-vis des Roms malgré les attaques acerbes du président Nicolas Sarkozy. Totalement en contradiction avec de nombreux autres politiques européens éminents, le quotidien de centre-gauche El País écrit : "L'expulsion de Roms ordonnée cet été par le gouvernement français Nicolas Sarkozy a déclenché une crise au sein de l'Union européenne d'une ampleur quasiment jamais inégalée. … Face à la passivité avec laquelle l'Europe a assisté voici deux ans au recensement des Roms en Italie initié par Berlusconi, le populisme de Nicolas Sarkozy a reçu hier une réponse adéquate de la part de la Commission européenne. Celle-ci est en contradiction ouverte avec le pitoyable soutien apporté par la majorité des chefs d'Etat et de gouvernement du Conseil de l'UE qui ont opté pour un pragmatisme diplomatique mesuré." (17.09.2010)
» article intégral (lien externe, espagnol)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Immigration, » Intégration, » Minorités, » France, » Europe, » Roumanie, » Bulgarie
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Immigration, » Intégration, » Minorités, » France, » Europe, » Roumanie, » Bulgarie
The Independent - Royaume-Uni
Sarkozy devrait avoir honte
La comparaison effectuée par la commissaire de l'UE Viviane Reding entre la politique de la France à l'encontre des Roms et l'Allemagne nazie est, selon le quotidien de centre-gauche The Independant, dans un certain sens justifié : "D'un certain point de vue, la comparaison était juste : prendre les Roms dans le collimateur et les condamner collectivement, est un acte aussi monstrueux que l'attaque d'Hitler contre les tziganes, ou les juifs ou toute autre tentative d'un gouvernement de faire des boucs émissaires de groupes entiers … Ceux qui ont maintenant été expulsés par Sarkozy et Berlusconi ne sont plus protégés depuis l'effondrement du bloc postcommuniste et ont migré vers des pays où leurs chances de survivre était meilleures. Ils sont les plus pauvres parmi les pauvres et portent une étiquette autour du cou qui leur garantit la discrimination. Ceux qui s'attaquent politiquement à ces victimes sans défense, devrait avoir honte." (17.09.2010)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Immigration, » Intégration, » Minorités, » Égalité sociale, » France, » Italie, » Roumanie
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Immigration, » Intégration, » Minorités, » Égalité sociale, » France, » Italie, » Roumanie
Der Standard - Autriche
L'étroitesse d'esprit règne en Europe
Si l'UE passe son temps à polémiquer sur des questions de politique intérieure, le projet d'une Europe forte reste à l'état de vision, déplore le quotidien de centre-gauche Der Standard : "Il était caractéristique que jeudi, lors du sommet de l'UE, les Etats membres se soient surtout querellés sur un problème interne, le traitement des Roms, bien qu'il devrait s'agir en réalité du positionnement de l'Europe dans le monde. La déclaration finale était déjà prête : on peut y lire que l'UE veut être 'un acteur mondial efficace'. … Mais l'unité ne règne en revanche [que] lorsqu'il s'agit de s'opposer à Bruxelles. Les tensions entre les Etats de l'UE vont encore s'accroître dans le contexte des négociations à venir sur la planification des finances d'ici 2020. Tant que l'étroitesse d'esprit régnera et que les questions de politique intérieure prédomineront, le projet d'une Europe forte sur la scène internationale restera à l'état de vision." (17.09.2010)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Autriche
Tous les textes disponibles de » Alexandra Föderl-Schmid
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Politique Intérieure, » Autriche
Tous les textes disponibles de » Alexandra Föderl-Schmid
POLITIQUE
16 septembre 2010
Les "Républicains Sociaux " en ordre de marche devraient presser le pas
Jeudi 16 septembre 2010 4 16 /09 /2010 12:30
François Bayrou, le président du MoDem, et Nicolas Dupont-Aignan, président de
Françoisd Bayrou, président du MoDem et Dupont-Aignan, président de Debout la République, sont prêts à rejoindre les partisans de Dominique de Villepin dans un groupe parlementaire.
Le divorce entre les villepinistes et l’UMP semble inéluctable. En ce milieu du mois de septembre, les partisans de l’ex-Premier ministre Dominique de Villepin sont en bonne voie pour former un groupe parlementaire indépendant du parti majoritaire à l’Assemblée nationale. Les grandes manoeuvres pour rallier au total quinze députés – le seuil minimum pour créer un groupe à l’Assemblée – sont sur le point d’aboutir. « Je suis très optimiste », assure, lundi, la députée UMP Marie-Anne Montchamp, porte-parole de République solidaire. selon notre baromètre Ipsos pour Le Point . Ainsi, avant l’été, former un groupe parlementaire indépendant de l’UMP n’était encore qu’une conjecture évoquée du bout des lèvres par les villepinistes. Mais, aujourd’hui, cette émancipation apparaît comme une opportunité. Françoisd Bayrou, président du MoDem et Dupont-Aignan, président de Debout la République, sont prêts à rejoindre les partisans de Dominique de Villepin dans un groupe parlementaire.
Actuellement, au moins douze élus seraient prêts à rejoindre immédiatement le nouveau groupe de Républicains sociaux. Outre neuf députés villepinistes, Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République, et élu de l’Essonne, s’est déjà pris à franchir le pas. Enthousiaste, le député (non inscrit) ne cache pas son impatience. « J’attends que les villepinistes se décident à quitter l’UMP ! » explique-t-il au Point.fr. François Bayrou, très isolé sur les bancs de l’Assemblée, et son collègue du MoDem Jean Lassalle sont aussi disposés à rejoindre le groupe. Toutefois, le chef de file centriste a posé, lundi, une condition préalable à tout rassemblement : Dominique de Villepin doit rendre rapidement la carte de l’UMP qu’il a reprise cet été. « Il faut sauter le pas, et c’est plus difficile de sauter le pas que simplement de faire des déclarations », constate ainsi François Bayrou. Mais pour la porte-parole des villepinistes Marie-Anne Montchamp, cela semble aller de soi : « Forcément, si on arrive à constituer un groupe à l’Assemblée, République solidaire s’affranchira de l’UMP », lâche-t-elle.
Rassembler « les déçus de l’UMP »
« Nous essayons de rassembler les républicains sociaux qui ne se sentent pas à l’aise au sein de l’UMP. Nous y travaillons au quotidien », explique Marie-Anne Montchmap. Le mouvement fondé par le meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy entend bien surfer sur le mécontentement provoqué par le tour de vis sécuritaire et le virage à droite amorcé cet été par le gouvernement. La cote de popularité du chef de l’État reste d’ailleurs au plus bas en septembre,
En attendant, la question reste entière : quand les partisans de Dominique de Villepin se décideront-ils à « passer sur l’autre rive » ? « C’est un chemin politique compliqué, reconnaît Marie-Anne Montchamp. Pour que cela soit du solide, nous planchons aujourd’hui sur le contenu de notre plate-forme politique. Il faut que tous les républicains sociaux membres du groupe parlementaire s’y retrouvent ». Après la réforme des retraites, un autre débat pourrait d’ailleurs accentuer l’émancipation des villepinistes : la loi de finances pour 2010. Le nouveau groupe parlementaire des Républicains sociaux pourrait ainsi être porté sur les fonts baptismaux à l’automne, lors de l’examen de ce texte dans l’hémicycle. Mais au-delà d’une plate-forme politique, tous sont conscients qu’avoir un groupe offre des moyens matériels non négligeables (locaux, collaborateurs), mais surtout une véritable existence politique avec un temps de parole dans toutes les instances de l’Assemblée.
Source :gaullisme.fr
« Nous essayons de rassembler les républicains sociaux qui ne se sentent pas à l’aise au sein de l’UMP. Nous y travaillons au quotidien », explique Marie-Anne Montchmap. Le mouvement fondé par le meilleur ennemi de Nicolas Sarkozy entend bien surfer sur le mécontentement provoqué par le tour de vis sécuritaire et le virage à droite amorcé cet été par le gouvernement. La cote de popularité du chef de l’État reste d’ailleurs au plus bas en septembre,
En attendant, la question reste entière : quand les partisans de Dominique de Villepin se décideront-ils à « passer sur l’autre rive » ? « C’est un chemin politique compliqué, reconnaît Marie-Anne Montchamp. Pour que cela soit du solide, nous planchons aujourd’hui sur le contenu de notre plate-forme politique. Il faut que tous les républicains sociaux membres du groupe parlementaire s’y retrouvent ». Après la réforme des retraites, un autre débat pourrait d’ailleurs accentuer l’émancipation des villepinistes : la loi de finances pour 2010. Le nouveau groupe parlementaire des Républicains sociaux pourrait ainsi être porté sur les fonts baptismaux à l’automne, lors de l’examen de ce texte dans l’hémicycle. Mais au-delà d’une plate-forme politique, tous sont conscients qu’avoir un groupe offre des moyens matériels non négligeables (locaux, collaborateurs), mais surtout une véritable existence politique avec un temps de parole dans toutes les instances de l’Assemblée.
Source :gaullisme.fr
Il y a des insultes qui ne devraient pas s'entendre dans l'hémicycle : c'est scandaleux !
Éditorial de lucienne magalie pons
Il y a des mots qu’il vaut mieux ne pas employer dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale quand on veut se défendre d’une critique.
Monsieur Eric Woerth a dérapé verbalement hier à l’Assemblée nationale, au cours de « la finale » du débat sur la réforme des retraites, en traitant Madame la députée PS Catherine Coutelle de « collabo ».
Un mot qui ne devrait pas franchir les portes de l’Assemblée Nationale ni être prononcé en séance, surtout sortant de la bouche d’un Ministre, et même pour répondre à une attaque de l’opposition.
IL y a des mots teintés d’histoire qui ne passent pas en politique. Ils sont trop lourds de sens et peuvent prêter à des interprétations excessives. Traiter une personne de « collabo » n’est pas innocent aux yeux de l’histoire, on ne peut considérer comme un « détail » cet écart de langage même pour se défendre d’être traité de menteur. La défense même verbale doit rester proportionnée à l’attaque dans tous les cas, mais surtout en politique.
Que s’est-il passé ?
Selon la retranscription des débats de l'Assemblée Nationale , voici ci-dessous cette passe d'armes malencontreuse :
Mme Catherine Coutelle. Monsieur le ministre, vous nous avez plutôt habitués à mentir. Chez vous, cela semble être une seconde nature, voire votre nature. (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Denis Jacquat, rapporteur. De tels propos sont inadmissibles !
M. Éric Woerth, ministre du travail. Qui êtes-vous, madame Coutelle, pour dire cela ? Quel état d’esprit scandaleux !
Mme Catherine Coutelle. Dans le cadre d’une interview accordée au grand rendez-vous Europe 1, vous avez déclaré, le 12 septembre dernier que la réforme des retraites était une avancée extraordinaire pour les femmes.
Je laisse à vos collègues, qui ont tenté de déposer des amendements que vous avez tous refusés, le soin de savoir si cette réforme constitue une avancée extraordinaire pour les femmes.
M. Éric Woerth, ministre du travail. Collabo !
M. Christian Eckert. Monsieur le ministre, vous avez traité Mme Coutelle de collabo. C’est honteux !
M. Éric Woerth, ministre du travail. Et alors ? Et vous, vous ne valez pas mieux !
"Éric Woerth a bel et bien traité Catherine Coutelle de « collabo » dans l'hémicycle", s'est indigné Monsieur Christian Eckert, le député PS de Meurthe-et-Moselle dans un communiqué, mercredi soir. Lui même s'était fait traiter de la même manière par le ministre avec un: "Et alors ? et vous, vous ne valez pas mieux!".
Tout au contraire, interrogé après le vote, le secrétaire d'État à la Fonction publique, Georges Tron, a expliqué qu'Éric Woerth avait été "provoqué" de "façon croissante et souvent grossière".
"Est-ce que cette nuit, il a été l'objet d'une agression particulière? C'est oui", a-t-il dit
"Que ceux qui ont manié l'invective, l'insulte ce matin, et que ceux qui ont cherché à Éric Woerth des poux dans la tête, avec des mots qu'on n'emploie pas, ne s'étonnent pas qu'au bout d'un moment il y ait des réactions", a encore argumenté M. Tron.
"Cette réaction n'était que la réplique proportionnelle à l'attaque dont il avait été l'objet", a-t-il prétendu.
Nous ne pouvons pas suivre Monsieur Tron dans ses explications partisanes même s’il se fait le devoir servile de soutenir et défendre son Ministre :
Ce que nous voyons et savons nous, internautes pour suivre les débats en direct en vidéo sur le site de l’Assemblée Nationale, c’est que les députés de droite et même les ministres présents dans l’hémicycle ne sont pas les derniers à se montrer goguenards, ironiques, méprisants, arrogants voir même insultants à l’égard des membres de l’opposition même et surtout quand ceux-ci présentent des propositions solides, au lieux de les écouter et d’en tirer profit.
Je ne suivrai pas Monsieur Tron dans ses explications, traiter un député de « collabo » n’est pas innocent aux yeux de l’histoire, on ne peut considérer comme un « détail » cet écart de langage même pour se défendre d’être traité de menteur. La défense même verbale doit rester proportionnée à l’attaque surtout en politique.
Monsieur Woerth du reste n’est pas le seul à se contredire, l’actualité tous les jours nous montre que d’autres Ministre utilisent des mensonges tenter de justifier leurs dérapages
20minutes.fr
- Il y a 31 minutes oo0oo
Ndlr : Madame Coutelle dans son propos n’a fait que dénoncer implicitement au passage ce que tout le monde ressent à l’égard du Ministre Éric Woerth qui s’est contredit plusieurs fois dans ses affirmations pour expliquer son implication dans des affaires qui défrayent la chronique judiciaire depuis plusieurs mois, dont on ne peut d’ailleurs pas dire qu’il est présumé innocent puisque pour le moment encore il n’est pas reconnu coupable.
*Monsieur Éric Woerth du reste n'est pas le seul ministre à se contredire, l'actualité le montre tous les jours
15 septembre 2010
ça explose dur dans la chaudière de l'Assemblée Nationale
Éditorial de lucienne magalie pons
Voir l'article et la bande son en recherchan le site RTL.fr.
La séance-marathon sur les retraites suspendue à l'Assemblée
RTL.fr
Cela devrait retarder le vote solennel sur ce texte emblématique du quinquennat de Nicolas Sarkozy, normalement prévu à 15 heures. Reste que le président du ...
Voir l'article et la bande son en recherchan le site RTL.fr.
La séance-marathon sur les retraites suspendue à l'Assemblée
RTL.fr
Cela devrait retarder le vote solennel sur ce texte emblématique du quinquennat de Nicolas Sarkozy, normalement prévu à 15 heures. Reste que le président du ...
14 septembre 2010
Assister en direct aux Séances de l'Assemblée Nationale
Si vous souhaitez suivre intégralement les Séances de l'Assemblée Nationale sur la Réforme des retraites retransmises en direct (vidéo) en temps réel, connectez vous au site de l'Assemblée Nationale (www.assemblée.nationale./) rubrique "Séance en direct vidéo)
13 septembre 2010
Monsieur Eric Besson : Enfin Marié !
Éditorial de lucienne magalie pons
Monsieur Eric Besson s'est marié hier soir civilement avec Madame Yasmine Tordjman, à la Mairie du 7e arrondissement de Paris (?), certains disent en son Ministère de l'immigration par dérogation avec autorisation Préfectorale(?) , en tout cas quel que soit le lieu, c’est le maire Rachida Dati qui officiait pour célébrer ce mariage, « dans la plus stricte intimité », rapportent les médias en reprenant une information de l'Express.
Rachida Dati, toujours dévouée et prête à servir les bonnes causes, a pu ainsi mettre en pratique l’un des vœux de Nicolas Sarkozy qui voudrait que l’on travaille le Dimanche !
Interrogé par l'Express, le Ministre a confirmé simplement son mariage
Les médias qui relatent la nouvelle ne nous donnent pas pour le moment la liste des invités et l’ambiance de la cérémonie, mais comme toujours il y aura des « fuites » qui se répandront dans la presse et sur la toile pour commenter le clou et aussi les détails de l’évènement, pour certains professionnels de la mode c’est toujours très intéressant de faire savoir qu’ils ont coiffés ou habillés les mariés, et pour certains invités c’est flatteur de faire savoir qu’ils étaient de la noce.
oo0oo
Si ce couple a été marié en catimini un dimanche soir, entre chiens et loups,( « dans la plus stricte intimité » d’après ce que nous en dit ), c’est pour éviter que ne viennent perturber la cérémonie des groupes de « chahuteurs », regroupés par Facebook, qui avaient l’intention de venir manifester à la Mairie le jour de la cérémonie, qui devait se dérouler le 16 Septembre, comme cela avait été initialement prévu.
Pour éviter toute perturbation, Eric Besson avait décidé, il y a une dizaine de jours, de reporter la date et de déplacer le lieu de ses noces, puis ces tous derniers jours il avait annoncé qu’il se marierait à Rome.
Bref encore « un petit mensonge », devenu coutumier à certains ministres pour passer à travers les filets des mécontentements, pour arriver sans encombre au but qu’ils se sont fixé.
Monsieur Eric Besson s'est marié hier soir civilement avec Madame Yasmine Tordjman, à la Mairie du 7e arrondissement de Paris (?), certains disent en son Ministère de l'immigration par dérogation avec autorisation Préfectorale(?) , en tout cas quel que soit le lieu, c’est le maire Rachida Dati qui officiait pour célébrer ce mariage, « dans la plus stricte intimité », rapportent les médias en reprenant une information de l'Express.
Rachida Dati, toujours dévouée et prête à servir les bonnes causes, a pu ainsi mettre en pratique l’un des vœux de Nicolas Sarkozy qui voudrait que l’on travaille le Dimanche !
Interrogé par l'Express, le Ministre a confirmé simplement son mariage
Les médias qui relatent la nouvelle ne nous donnent pas pour le moment la liste des invités et l’ambiance de la cérémonie, mais comme toujours il y aura des « fuites » qui se répandront dans la presse et sur la toile pour commenter le clou et aussi les détails de l’évènement, pour certains professionnels de la mode c’est toujours très intéressant de faire savoir qu’ils ont coiffés ou habillés les mariés, et pour certains invités c’est flatteur de faire savoir qu’ils étaient de la noce.
oo0oo
Si ce couple a été marié en catimini un dimanche soir, entre chiens et loups,( « dans la plus stricte intimité » d’après ce que nous en dit ), c’est pour éviter que ne viennent perturber la cérémonie des groupes de « chahuteurs », regroupés par Facebook, qui avaient l’intention de venir manifester à la Mairie le jour de la cérémonie, qui devait se dérouler le 16 Septembre, comme cela avait été initialement prévu.
Pour éviter toute perturbation, Eric Besson avait décidé, il y a une dizaine de jours, de reporter la date et de déplacer le lieu de ses noces, puis ces tous derniers jours il avait annoncé qu’il se marierait à Rome.
Bref encore « un petit mensonge », devenu coutumier à certains ministres pour passer à travers les filets des mécontentements, pour arriver sans encombre au but qu’ils se sont fixé.
Inscription à :
Commentaires (Atom)
Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers
Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025. ...
-
Éditorial de lucienne magalie pons En visualisant cette cérémonie grandiose et émouvante la France devrait se sentir un peu gênée de la p...
-
Éditorial de lucienne magalie pons Rappelons que les auteurs et l’éditeur de l’essai "La Frondeuse", écrit par Mo...