28 juin 2010

Procès Kerviel : Le proçès d'un trader

Éditorial de lucienne magalie pons

Inséré dans un système bancaire devenu fou, le jeune trader dont la Société Générale à fait son bouc émissaire risque 5 ans de prison dont 4 fermes et 375.000 euros d'amendes. Il sera fixé sur son sort le 5 Octobre 2010.

Le procès Kerviel qui a déballé pendant trois semaines tout autant le scandale bancaire d’un système spéculatif corrompu que les agissements délictueux de l’ancien trader de la Société Générale Jérôme Kerviel, vient de se terminer, le 24 juin l'accusation a demandé quatre ans de prison à l'encontre de l'ancien trader de la Société Générale. Et le 25 juin la défense a plaidé la relaxe pour l’essentiel des faits reprochés à Jérôme Kerviel en estimant que la Société Générale n’a pas fixé de limites à l’extrader.


Au cours des semaines précédentes, au cours du déroulement des audiences du procès , aussi bien Jérôme Kerviel que son ex employeur la Société Générale ne sont pas apparus respectivement aussi blanc que l’innocente et pure Blanche Neige.


Les audiences du procès ont mis en évidence les fautes professionnelles du trader incontrôlé ou incontrôlable ( ?) le saura-t-on jamais, mais aussi en parallèle le laxisme des systèmes de contrôle de la Société Générale qui ont permis à Jérôme Kerviel de spéculer en dehors des limites préconisées ou suggérées par la Banque.


Mais selon la défense de Jérôme Kerviel, l a Société Générale savait, laisser faire, encourageait même.


Kerviel lui-même a soutenu au cours d’une audience qu'il n'a pas pu seul, et à l'insu de tous, engager son employeur, la Société Générale, à hauteur de 50 milliards d'euros.


La Banque a admis de son côté au cours d’une audience que « peut-être » les systèmes de contrôle ont été défaillants, mais ses avocats ont souligné que son ancien trader a usé d'opérations fictives ou de fausses déclarations pour brouiller les pistes.


Une trentaine de témoignages en faveur ou contre Kerviel laissent encore des doutes, et surtout n’ont pas permis de cerner les véritables motivations du prévenu.


« Qui êtes vous vraiment, Monsieur Kerviel ? », a souvent demandé le président du tribunal. « Un jeune homme ordinaire », a toujours répondu, l'ex-trader.


25 Juin - Le réquisitoire :


(résumé)


Le réquisitoire va à l’encontre de la ligne de défense de Jérôme Kerviel, qui assure que sa hiérarchie savait parfaitement qu’il prenait des risques importants :


En débutant son réquisitoire, le procureur Philippe Bourin a tenu à souligner l’exemplarité de ce procès. Un procès pendant lequel selon lui Jérôme Kerviel a tenté "de semer la confusion" en faisant passer "la Société générale du statut de victime à celui de coupable".


Pour le Procureur il s’agit d’une » affaire unique, voire historique », son réquisitoire est impitoyable et accablant à l’encontre de Jérôme Kerviel accusé d’avoir fait perdre près de 5 milliards d’Euros à la Société Générale : "Jérôme Kerviel a dupé sa hiérarchie, ses amis, ses collègues" a affirmé le procureur du tribunal correctionnel de Paris.

Pour lui, Jérôme Kerviel est "un professionnel de la fraude", "surentraîné", "cynique", ayant mis au point un "système organisé, méthodique, continu" destiné à "trahir la confiance" de la banque et de ses salariés.

Pour le second procureur Jean-Michel Aldebert : "Il s’agit d’arrêter le discrédit sur les banques" ……."Il en va de l’ordre public, économique et financier".


Le ministère public a requis cinq ans de prison à l’encontre de Jérôme Kerviel, dont quatre ans fermes et 375.000 euros d’amende.


26 Juin


Ambiance : C’est le dernier jour du procès Kerviel., la salle est plus que pleine, sur les bancs de la presse tous les habitués journalistes économique, judiciaires, généralistes sont là, mais encore de nouveaux journalistes qui se sont réservés ce jour final pour entendre les plaidoiries de la défense.


Les journalistes en grande majorité le savent, le Procès Kerviel ce n’est pas seulement le procès du Trader, c’est aussi implicitement le procès d’un système financier spéculatif « à découvert » rendu fou par l’appât du gain dans la perspective de réaliser des profits de plus en plus énormes, mais peu d’entre ces journalistes l’écriront franchement, allégeances consenties, autocensure, beaucoup s’en tiendront à la relation des interventions, point barre.


Les plaidoiries :


Au dernier jour du procès de l'ancien trader, la défense a plaidé vendredi 25 juin la relaxe pour l'essentiel des faits reprochés à Jérôme Kerviel.


Il revient à Nicolas Huc-Morel jeune avocat associé de Maître Olivier Metzner de prendre en premier la parole. Au cours des précédentes audiences du procès , ce jeune associé d’Olivier Metzner est apparu comme l’homme de tous les éléments techniques qu’il a fallu décrypter pour découvrir les « secrets » des listings, des disques durs, de la base Eliot, des warrants à barrière désactivante, de la trésorerie, etc… et il a ainsi réussi à faire fléchir plusieurs fois la partie civile sur ses propres contradictions techniques.


Ce sera ensuite le tour de Maître Metzner ténor du barreau et tacticien dont le talent n’est plus à démontrer, d’entrer en scène pour défendre son client en accablant la Société Générale.


La défense a plaidé vendredi 25 juin la relaxe pour l'essentiel des faits reprochés à Jérôme Kerviel, estimant que la Société Générale n'a pas fixé de limites à l'ex-trader. C'est cette conviction qu'ont martelé trois heures durant les avocats de Jérôme Kerviel, Nicolas Huc-Morel appuyant sa plaidoirie sur les « blocages » du système technique de contrôle et les absences d’intervention de la part des supérieurs du trader et Maitre Metzner ensuite en entrant dans une tactique adroite de défense en accablant la partie civile tout au long se sa plaidoirie , et en soulignant en fin de plaidoirie La Société Générale a eu "pendant trois ans" les capacités techniques de vérifier les opérations de Jérôme Kerviel … "Tacitement", la banque a autorisé les opérations frauduleuses de son trader.


1) Résumé de la plaidoirie de Nicolas Huc-Morel :


Nicolas Huc-Morel s’avance à la barre :


« Il n’existe pas de mystère Kerviel, si ce n’est l’histoire d’un jeune homme passionné de finance qui sera projeté dans une salle de Front office, d’un jeune homme qui n’a qu’un seul objectif en se levant et en se couchant, celui de faire gagner de l’argent à sa banque ».


« Y a-t-il un mystère Kerviel ? Il y a plutôt un mystère Société générale … Comment la banque a-t-elle pu ignorer de telles transactions ?


« Pour ce jeune avocat il était très simple pour la Société Générale de vérifier les limites qu’elle fixait aux transactions de ses traders.


« Nicolas Huc-Morel souligne que sur les disques durs des ordinateurs Desk Delta One, les « limites individuelles, inspectés par la défense, avaient été désactivées et que les supérieurs « de Jérôme Kerviel n’ont jamais fixé de limites individuelles au trader … ils savaient « pourtant qu’ils en avaient la possibilité technique

« Nicolas Huc-Morel revient sur les « écarts de méthode » à chaque mois plus grands de « Jérôme Kerviel que ses supérieurs auraient dû remarquer.


« Est-ce que les supérieurs de Jérôme Kerviel, Martial Rouyère et Eric Cordelle, savaient « qu'il opérait au-delà de ses fonctions? La réponse est oui, affirme l’avocat, … il y a un « nombre important d'informations qui remontaient chaque jour jusqu'à eux.


« Nicolas Huc-Morel évoque ensuite une proximité physique qui rend impossible, selon lui, « toute dissimulation. "Kerviel était assis à quelques mètres d'eux, et passait tous ses ordres au « téléphone avec son courtier …

« Pour l’avocat de la Défense, la trésorerie de Jérôme Kerviel était visible "tous les jours". Et « "quoiqu'en dise la partie civile", ses résultats étaient "en total décalage" avec son activité. « Pour Nicolas Huc-Morel, » si rien n'a été dit au prévenu, c'est "qu'on a compris », et qu'on a « laissé faire..." , Non la banque ne pouvait être trompée » … Oui, elle avait les moyens de s'en rendre compte."


« Toujours dans la ligne de défense offensive qui a été soutenue pendant le procès, Nicolas Huc-Morel termine sa plaidoirie par une analogie marquante : " …..J'imagine les « supérieurs de Jérôme Kerviel comme des patrons d'une société de transports. Ils donneraient « à leur jeune employé les clés d'une voiture qui va très vite. En lui disant qu'il faut respecter « les limitations de vitesse. Mais Kerviel va vite, toujours plus vite, et ses supérieurs sont « ravis. Jusqu'à l'accident. Je ne vois aucune infraction commise au préjudice de la société."


(Suspension d’audience de cinq minutes)


2) Résumé de la plaidoirie de Maître Metzner :


A la reprise de l’audience, succédant à son jeune confrère, Maître Metzner très attendu par l’auditoire plaide depuis son bureau, debout derrière son client Jérôme Kerviel.


Du banc des journalistes quelques voix s’inquiètent : « on n’entend pas ! on n’entend pas ! ». Maître Metzner rétablit l’ordre en rétorquant « Peu importe … je plaiderai ici ».


La salle est promptement réduite au silence par Maître Metzner qui rétorque sévère : « Peu importe … je plaiderai ici », puis il commence à plaider en haussant le ton et tout le monde finalement l’entend finalement bien … entrer d’emblée dans le vif du sujet :


"Monsieur le président, pendant ces trois semaines, n'avez vous pas vu quand votre assesseur a regardé son ordinateur ? fait-il remarquer dans une démonstration astucieuse, « Est-ce que l’un d’entre vous n’a pas vu quand l’autre prenait des notes ou regardait l’écran de son ordinateur ? », lance-t-il à l’adresse des membres du tribunal. « Eh bien à la Société Générale, sur un plateau moins grand que cette salle et qui ne compte que 17 personnes, on ne voit rien. On a des ordinateurs, mais on ne voit rien non plus. Il suffit pourtant de cliquer, mais on ne sait pas le faire, ou on ne veut pas ».

L'avocat évoque les "centaines de milliards" engagés par son client. "Le budget de la France" ……"Passé au téléphone", dans un bureau "de 17 personnes." …."Quand Jérôme Kerviel passe des ordres de 18 milliards au téléphone, comment ne pas l'entendre, comment ne pas être surpris par ce chiffre ?" Il s'agit de "bon sens". … "Je vous demanderai d'avoir du bon sens", tonne Olivier Metzner.


Maître Metzner, dépeint le portrait de Jérôme Kerviel en "jeune Breton de Bourg-l'Abbé", transporté "dans un monde virtuel" et renvoie la question posée au cours du procès: "Qui êtes-vous, Jérôme Kerviel ?" en demandant à la partie civile : "Qui êtes-vous, Société Générale ?... Comment fabriquez-vous des hommes comme cela ? Par quel moyen ? Par quel intérêt financier?"


Olivier Metzner dresse ensuite le profil de la Société Générale, qu'il dénomme la "Société Rouge et Noire": "un des fleurons de la banque mondiale", dont la "prudence" a "explosé" lors de la crise des subprimes, et qui a "caché ses actifs pourris" pour ne pas effrayer les investisseurs.


Pour Olivier Metzner, la Société Générale s'est montrée hypocrite. "On annonce que Jérôme Kerviel a fait perdre 4,9 milliards, et puis après, discrètement, on parle de la crise des subprimes: 2 milliards de perte, qui deviendront ensuite 10 milliards."


Et passant de la défense à l’offensive Maitre Metzner attaque la partie civile : «La Société Générale est à contre-vérité. Elle ne donne aucune tendance boursière à ses traders. Quand le marché va mal, elle ne dit rien. Il faut tout faire seul, et, à la fin, on paye seul. A la Société Générale, on a peur de la vérité."


Pui l’avocat lance une comparaison : … "Une école. On vient voir la maîtresse, on lui dit : mon fils des bêtises. Et elle répond: ah, je ne sais pas. Je ne l'ai pas vu. J'ai huit élèves, je ne l'ai pas vu faire des bêtises …. Invraisemblable!, s’exclame Maître Metzner.


Maître Metzner revient ensuite sur les résultats de la Société Générale en 2007 et 2008 : « Les mêmes pertes », affirme-t-il ….. "Ah oui, mais en 2008, Kerviel n'était plus là..."


"Je ne fais pas le procès de la Société Générale", affirme l'avocat, …. "Je défends un homme. Un homme face à un système." La Société Générale, pour Olivier Metzner, "c'est la négation de tous les principes de régulation dans le monde." Des hommes seuls, qui doivent se contrôler seuls. "Comme un inspecteur des impôts qui se contrôlerait lui-même."


Pour Olivier Metzner, la Société Générale a "industrialisé" la "méthode Kerviel". C'est ce qu'avait dit son supérieur hiérarchique Martial Rouyère. "On industrialise donc des méthodes interdites", insiste l'avocat.

La Société Générale a eu "pendant trois ans" les capacités techniques de vérifier les opérations de Jérôme Kerviel, estime Olivier Metzner, "Tacitement", la banque a autorisé les opérations frauduleuses de son trader.


En ces dernières minutes d’audience Maître Metzner sait ranimer l’attention de l’auditoire par ses conclusions ironiquement frappantes : «Le principe de base d'une banque ? La confiance. Si vous avez un compte à la Société Générale, allez-y cet après-midi. Et dites: sur mes yeux, donnez-moi huit millions d'euros! On se fait confiance, à la Société Générale..."


La fin de la plaidoirie approche.


Maître Metzner reprend l’interrogation du début : «Qui êtes vous, Monsieur Kerviel ?", et il continue, « réponse : « Un homme qui a été formé, formaté, déformé s'il le faut, par la Société Générale. Kerviel n'est que la créature de la Société Générale. Formé à désobéir, à ne pas respecter les limites. Peut-être s'est-il trop laissé entraîner dans les engrenages de ce monde virtuel, où l'on ne sait plus ce que les chiffres veulent dire."


Metzner conclut sa plaidoirie en reprenant une citation de l'économiste américain John Galbraith :


"Quand tout le monde gagne, personne ne le voit. Quand tout le monde perd, il faut un coupable, un seul."


La fin de l’audience


Le président appelle Jérôme Kerviel à la barre. « Avez-vous quelque chose à ajouter Monsieur Kerviel ? ». « Non, je n’ai rien à ajouter » répond Jérôme Kerviel.


Le Procès est terminé.


Rappelons que le ministère public a requis cinq ans de prison à l’encontre de Jérôme Kerviel, dont quatre ans fermes et 375.000 euros d’amende.


La décision sera rendue le 5 octobre.


Panorama complet depuis le début du procès


Revue de toile :

· Kerviel devant la justice

Source : Dossier Spécial : Retrouvez toutes
les infos sur le procès de Kerviel
www.lexpress.fr/Jerome-Kerviel


27 juin 2010

Dominique de Villepin : jusqu'où ira-t-il ?

Source : Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique


En transformant le Club Villepin en formation politique, l’ancien Premier Ministre compte ses troupes avant de s’engager dans une bataille incertaine, dont lui-même n’a pas encore défini les règles.


Claude Chirac deviendrait la directrice de la communication du Club Villepin. Aussi improbable soit-elle, la rumeur qui a parcouru le milieu politico-médiatique il y a deux semaines témoigne d’une dynamique tout à fait réelle. Et si l’annonce du départ de la fille de l’ancien président de la République du groupe PPR, où elle était en poste depuis 2007, a fait fantasmer quelques amoureux de la politique-fiction, l’histoire a déclenché cette confidence d’un membre de l’équipe Villepin : "Nous voyons de plus en plus Jacques Chirac, et des proches de sa fille nous soutiennent effectivement… Mais pour l’instant, pas elle. Cela dit, elle est la bienvenue."


De fait, la rumeur traduit une vraie peur chez les sarkozystes : un soutien, même discret de cet ancien président de la République si populaire, à l’ennemi personnel de l’actuel chef de l’État serait du plus mauvais effet pour l’Élysée.


D’ailleurs, Chirac n’a-t-il pas reçu son ancien premier ministre pendant près d’une heure et demie dans ses bureaux, à la fin mai, après avoir déjeuné avec lui en février ? Et pire : les journaux ne rapportent-ils pas, à l’instar du Point de la semaine dernière, les lauriers désormais tressés par le vieux briscard, inlassable arpenteur de marchés, à l’action politique de celui qui fut un peu trop longtemps à son goût un homme de cabinet ? En cette matière, les compliments de celui à qui les qualités de campagne valurent le surnom de "bulldozer" par Pompidou valent tous les diplômes…


Pour autant, derrière ce tableau idyllique, tout n’est pas si rose au pays de Villepin. Car si l’ancien président de la République ne cache plus l’enthousiasme que lui procure l’aventure solitaire de son ancien premier ministre, dans les faits, ses soutiens sont assez rares, d’autant plus que certains s’éloignent, parfois avec l’aide de Nicolas Sarkozy. Ainsi de Georges Tron, devenu secrétaire d’État à la Fonction publique lors du dernier remaniement, et qui appelle désormais l’ancien premier ministre à ne pas "diviser" la majorité, tout en se définissant toujours comme villepiniste.


Plus éloquent encore, le cas du député de la Drôme Hervé Mariton, franc-tireur de l’UMP, et jusqu’ici soutien indéfectible du gaulliste, malgré des opinions parfois différentes. Celui-ci a annoncé la semaine dernière qu’il ne rejoindrait pas le nouveau mouvement de Villepin : "Je conserve beaucoup de sujets de convergence avec lui, confie celui-ci, mais aussi quelques sujets de divergence, qui se sont accentués récemment." En cause notamment, la position de celui-ci sur l’Otan, la burqa, ou encore la réponse à apporter à la crise : "Nous ne positionnons pas le curseur au même endroit entre hausse des impôts et économies budgétaires."

Héritier d’un certain gaullisme social, l’ancien premier ministre s’est en effet récemment prononcé pour une augmentation des prélèvements. Un point qui a aussi fait tiquer le député et maire de Vannes, François Goulard, pourtant fervent villepiniste. Pas de quoi le décourager pour autant : le parlementaire sera bien présent lors du lancement du mouvement, samedi, amenant avec lui plusieurs bus de sympathisants du Morbihan.

Quels objectifs politiques pour sa nouvelle formation ?


Parmi ses fidèles, Dominique de Villepin peut aussi compter sur l’ancien ministre de l’Outre-Mer, Brigitte Girardin, présidente du Club Villepin et cheville ouvrière du futur mouvement, le député du Val-de-Marne Marie-Anne Montchamp, très critique avec la politique menée par le gouvernement, son collègue du Finistère Jacques Le Guen, ou encore sur le parlementaire de l’Hérault, Jean-Pierre Grand.


Des soutiens suffisants pour animer un club… mais peut-être pas assez pour lancer une structure plus ambitieuse. Pour ne rien arranger, l’ancien premier ministre peine à définir une stratégie pour sa future formation. Seule certitude, le terme de mouvement est préféré à celui de parti, et la double appartenance sera possible avec d’autres organisations politiques. Quid des élections, des alliances ? Porteur, comme Bayrou en 2007, d’un espoir de renouveau, Villepin a attiré à lui des milliers de militants prêts à s’engager. Mais s’il ne structure pas son mouvement en donnant rapidement un horizon à ses sympathisants, ceux-ci s’en iront. Et la présence parmi eux d’un grand nombre d’anciens membres du MoDem devrait l’alerter sur cette éventualité.


Pourtant, Villepin a commencé à changer. Personne n’aurait ainsi parié il y a dix ans que l’énarque allait prendre goût aux bains de foule, poussant l’exploit jusqu’à rester encore plus longtemps que Chirac au Salon de l’agriculture. Et s’il ne s’intéresse pas encore beaucoup à l’appareil, les déplacements de campagne semblent n’avoir plus aucun secret pour lui. Il y a deux semaines, l’ancien premier ministre s’est ainsi rendu au Val-Fourré, cité sensible de Mantes-la-Jolie, en banlieue parisienne. L’occasion pour lui de soigner son image en recevant un accueil plus que chaleureux devant les caméras, et de cultiver sa fibre sociale au son des Chants du roi repris en chœur par deux Sénégalaises en boubou.


Là, passant d’une salle de boxe à un stand de disques de rap sous les cris de "Villepin président", l’ancien premier ministre se met presque à danser lorsque le son monte des enceintes, provoquant les sourires de la foule. Mieux, lorsque le jeune vendeur conquis lui offre un album, Villepin, royal, sort son portefeuille et insiste pour régler la note. Commentaire immédiat du jeune homme : "Hé, regardez, Sarko il aurait jamais payé lui !" Et l’homme politique de sourire, ravi de la comparaison, avant d’enfoncer le clou en regrettant que le gouvernement oublie trop souvent "la réalité sociale", "la frustration, l’humiliation, et le manque de reconnaissance" dans les quartiers sensibles : "La politique, dans les quartiers, ne peut pas seulement être sécuritaire. La sécurité ne doit être qu’un élément d’une politique, elle ne constitue pas en soi une politique." De quoi marquer sa différence avec le président de la République. Un exercice ardu et tout en nuances : être l’anti-Sarkozy, sans faire d’antisarkozysme. D’autres à droite se sont essayés au paradoxe… Sans succès.


La politique est affaire de temps, Villepin le sait mieux que tout autre, lui qui comparaîtra dans un an devant la cour d’appel de Paris dans le cadre du procès Clearstream. S’il était relaxé une seconde fois, l’événement serait parfait pour lancer sa candidature à la présidentielle. Mais le souhaite-t-il vraiment ?


Au début du mois, on apprenait que l’ancien premier ministre était en train d’acheter un hôtel particulier pour y vivre et installer son cabinet d’avocats… Comme s’il n’était pas vraiment décidé à se lancer dans la bataille politique. Conquérir la seule fonction qu’il juge digne de sa condition d’ancien premier ministre, n’est ce pas pourtant un métier à plein temps ?


"J’ai été stupéfait de ne pas entendre suffisamment la France, dans les heures qui ont suivi ce drame de Gaza, comme je n’avais pas assez entendu la voix de la France au moment de l’intervention israélienne à Gaza." (Dimanche +, le 6 juin): "On n’entend pas davantage la France dans l’Otan et le rayonnement de la France n’en est pas accru, contrairement au pari qu’avait fait le président de la République." (Mediapart, le 20 mai): "L’intervention militaire en Afghanistan est aujourd’hui le problème. Ma conviction est qu’elle cristallise un certain nombre d’oppositions. On a aggravé le mal." (Débat à Sciences Po, le 1er février): "Il ne faut pas le faire sur le coup de la passion, de l’émotion. La décision d’une interdiction générale ne me paraît pas conforme aux besoins, je crois qu’il faut éviter de surréagir dans ce domaine." (AFP, le 22 avril): "Angela Merkel voit une France qui donne des leçons et qui ne s’applique pas les règles élémentaires aujourd’hui de bonne gestion." (AFP, le 8 juin): "À la veille de la présidentielle de 2012, va-t-on donc revenir à la diffusion d’une très officielle "voix de la France", à la télé comme à la radio ? Pareille perspective et pareil risque seraient non seulement une atteinte grave à notre démocratie républicaine…" (Manifeste cosigné dans Télérama, le 2 juin): "Il faut agir sur deux pieds, à la fois sur le levier de la dépense publique et à travers les impôts." (France Inter, le 20 mai): "La première mesure de justice c’est de jouer, non pas sur le report de l’âge légal mais sur le nombre d’annuités de cotisation, tout simplement parce que cela ne pénalise pas ceux qui ont commencé tôt à travailler et qui ont souvent connu les métiers les plus durs." (RMC, le 29 mai)


Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire

26 juin 2010

Le noctambulisme présidentiel n'a pas payé !

Éditorial de lucienne magalie pons

Il a récolté des insultes, les policiers on arrêté un jeune homme "qui n'a pas le même langage que les autres" pour insultes au Président et rébellion, un journaliste de FR3 à reçu une claque de la part d'un des membres de la sécurité.

Bilan médiatique désastreux pour le Chef de l'État : le Jeune homme a été condamné à 35 heures de travaux, le journaliste de FR3 va porter plainte, la presse critique cette visite nocturne impromptue et l'opposition fait chorus.

· Journaliste giflé par le service d'ordre de Sarkozy: "J'ai hurlé, il a senti qu'il déconnait"

Le Post - Hier, 21h42

Sur Le Post, Pierre Lassus, le journaliste de France 3 Ile-de-France, revient sur cet épisode. Lire la suite »

· Il a insulté Sarkozy en banlieue: "Je n'ai pas la même façon de m'exprimer que les autres"

Le Post - Hier, 21h30

Il a écopé de 35 heures de travaux d'intérêt général et donne son point de vue. Lire la suite »


Le Noctambule a raté sa soirée, "s'il l'avait su il s'rait pas v'nu"

Revue de presse et de toile : sélection d'article de lucienne magalie pons


25 juin 2010

Le G20 : Revue de Presse Européenne

Source : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 25/06/2010

À LA UNE
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Les Etats du G20 se disputent autour de la croissance
Demain samedi s'ouvrira le sommet du G20 à Toronto, au Canada. Les Etats-Unis ont exigé au préalable que d'autres Etats effectuent des investissements de grande ampleur pour lutter contre la crise. La presse estime que des mesures d'austérité peuvent également favoriser la croissance et elle préconise que les efforts des gouvernements aillent tous dans le même sens en cette période de crise.


De Telegraaf - Pays-Bas
L'Allemagne n'est pas un bouc émissaire
Avant le sommet du G20, l'Allemagne a dû réfuter les reproches des Etats-Unis, selon lesquels elle menaçait la reprise de l'économie mondiale en imposant ses mesures d'austérité. Celles-ci ne freinent pas la croissance en Europe, estime le journal à sensations De Telegraaf : "Avec une critique de ce type, la discussion risque de déraper complètement. L'Allemagne mène juste une politique intelligente. Le gouvernement ne peut pas continuer à augmenter impunément les dettes publiques. En outre, des mesures d'austérité sensées ne font pas automatiquement baisser la croissance. L'Allemagne ne s'est pas effondrée sous la pression de la réunification très coûteuse et elle reste une puissance exportatrice malgré la concurrence mondiale. En revanche, les Espagnols et les Grecs ont perdu le contrôle de leurs économies nationales ces dernières années. Ils ne peuvent s'en prendre qu'à eux-mêmes." (25.06.2010)

» informations complémentaires (lien externe, néerlandais)
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Jornal de Negócios - Portugal
Le G20, un test de résistance
Les rencontres du G20 de ce mois-ci marquent le moment où les principaux acteurs de l'économie mondiale passeront de la relance conjoncturelle aux mesures d'austérité, estime Jean Pisani-Ferry, économiste français, dans le journal économique Jornal de Negócios : "Des désaccords persistent. A la veille de la réunion de Busan [Corée du Sud], le secrétaire américain du Trésor Tim Geithner a exprimé ses réserves contre 'une mesure généralisée, non différenciée visant à mettre en avant les plans de consolidation', et a mis l'accent sur le besoin de 'procéder au rythme du renforcement de la reprise du secteur privé.' Mais d'autres ministres des finances sont plus réservés sur ce point. … Enfin, plutôt que gérer les défis communs, comme en 2009, les membres du G20 devront gérer leurs divergences. Cela constituera un réel exercice de résilience pour une institution qui a démontré son efficacité dans la crise mais qui doit encore passer le test que représente cette nouvelle phase de l'économie globale. Le sommet de Toronto sera une première occasion d'évaluer la capacité du G20 à s'adapter à de nouvelles conditions." (24.06.2010)

» article intégral (lien externe, portugais)
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Tous les textes disponibles de » Jean Pisani-Ferry


The Independent - Royaume-Uni
Reconnaître des intérêts communs
A l'occasion du sommet du G20 de Toronto, il est temps que les chefs d'Etat et de gouvernement reconnaissent de nouveau leurs intérêts communs, écrit le quotidien The Independent : "Il y a un intérêt mondial à ce que les Etats endettés réalisent un ajustement fiscal orienté et durable. Il y a un intérêt mondial à rééquilibrer le commerce et les flux de capitaux, de telle sorte que les pays émergents ne se retrouvent pas à emprunter des sommes immenses aux pays riches. Et il y a un intérêt mondial à amener pleinement les compétences de la population des pays pauvres dans l'économie internationale. … Ce que les dirigeants mondiaux ont besoin de redécouvrir au Canada ce week-end, c'est le sens d'un intérêt économique et financier commun qui a brièvement prévalu fin 2008 et début 2009. Mais un travail considérable doit également être effectué chez soi. Ce que les dirigeants doivent expliquer à leurs populations nationales rétives, c'est que dans une économie internationale ouverte, nous sommes vraiment tous dans le même bateau - que cela nous plaise ou non." (25.06.2010)

» article intégral (lien externe, anglais)
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Conférence sur les retraites de Monsieur François Fillon

Éditorial de lucienne magalie pons

Au lendemain de la journée d'action qui a rassemblé 2 millions de personnes dans toute la France, le Premier Ministre François Fillon en Conférence de Presse ce Vendredi a soutenu que «Quelles que soient les oppositions, quelle que soit leur force, nous avons le devoir d'assurer le financement des retraites des Français »..

Selon lui, l'allongement de la durée de travail, le report de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans, est «le seul paramètre réellement efficace pour éviter la faillite».


Le gouvernement ne reviendra pas en arrière tel a été l’essentiel à retenir de la Conférence du Premier Ministre, et les syndicats s’en souviendront. .


Le projet de réforme des retraites est maintenu et sera présenté au conseil des ministres le 13 juillet et soumis au vote du Parlement en septembre.

Le gouvernement ne reviendra pas en arrière tel a été l’essentiel à retenir de la Conférence du Premier Ministre, et les syndicats s’en souviendront.


Pour le reste, le Premier Ministre a évoqué des « ajustements » … «certains aspects» de la réforme pourraient être «améliorés» ou «adaptés» dans le cadre de discussions avec les syndicats ou lors du débat parlementaire.

Les marges de négociation resteront encerclées aux questions de pénibilité, des polypensionnés (assurés qui relèvent de plusieurs régimes de retraite) et des carrières longues.


Pour le reste, repliant un peu trop vite ce dossier, le premier ministre a donné rendez-vous aux partenaires sociaux en 2018, afin de tirer un premier bilan de la réforme et «envisager la suite».


François Fillon dès à présent se dit certain qu'à cette échéance, «nous allons rééquilibrer nos régimes de retraite».

Il a évoqué plusieurs leviers qui permettraient d'atteindre cet objectif, dont l'offensive contre les niches fiscales. Cet effort pourra être porté jusqu'à 8,5 milliards d'euros sur la période 2011-2013, pour contribuer à réduire le déficit public de la France, a -t-il envisagé.


Le premier ministre se dit «convaincu» que la croissance atteindra 1,4% en 2010, comme prévu par son Gouvernement, selon lui la reprise économique devrait permettre à l'État d'engranger quelque 10 milliards d'euros de recettes supplémentaires. «Les recettes de l'État sont conformes aux prévisions initiales», a-t-il insisté.


Par ailleurs, quand à la politique de lutte contre les déficits publics Le Premier Ministre refuse d'appeler «rigueur» les mesures prises par la France. «Il y a des pays qui baissent les rémunérations des fonctionnaires, il y a des pays qui licencient des fonctionnaires, il y a des pays qui réduisent de façon drastique les dépenses publiques, il y a des pays qui augmentent de plusieurs points la TVA. Si on était amené un jour à mener une politique comme celle-là, oui, je dirai que c'est une politique de rigueur».


Interrogé sur l'augmentation du salaire des fonctionnaires, François Fillon a répondu que l'engagement pris, à savoir celui «d'augmenter le point d'indice de 0,5% au 1er juillet», n'étais pas «remis en cause», mais qu’il sera soumis à «une discussion avec les partenaires sociaux».


Sans attendre le rendez vous lointain de 2018, les Forces syndicales remettent la question des retraites sur le tapis, l'été sera chaud et la rentrée brûlante.



Retraites: François Fillon ne cède rien sur l'essentiel


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PARIS (AP) — François Fillon ne se laisse pas impressionner par la rue. ... a souligné le Premier ministre au cours d'une conférence de presse à Matignon. ...
Retraites : le gouvernement ne reculera pas- Le Figaro
Cacophonie autour de la hausse du salaire des fonctionnaires- Le Monde
Le gouvernement ne fera pas marche arrière sur les retraites- Boursier.com
France Info - 20minutes.fr
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Point presse sur la réforme des retraites 2010 : François Fillon ...‎ - news-banques.com

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Il y a 26 minutes


Avis de tempête pour Nicolas Sarkozy

Source de cet article : Site de Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans la rubrique Politique

Vendredi 25 juin 2010 5 25 /06 /2010 14:35

Avis de tempête pour Nicolas Sarkozy

Ce n’est qu’un avis pour l’instant car nous sommes fin juin et les grandes vacances approchent. Mais entre la hausse du chômage, la mobilisation contre la réforme des retraites et les multiples polémiques sur les membres du gouvernement, la rentrée s’annonce difficile.

Une rentrée sociale délicate

Tous les voyants sont au rouge pour l’équipe au pouvoir. Le chômage poursuit inexorablement sa hausse et pourrait bien franchir le cap des quatre millions en métropole (en incluant les personnes ayant eu une activité réduite). 3,92 millions de Français sont ainsi en recherche d’emploi (2,7 millions en catégorie A). Alors que l’inflation et les hausses de salaire demeurent très faibles, le prix du gaz va encore augmenter soit une hausse de près de 15% en trois mois !

Hier, la manifestation contre la réforme des retraites a connu une mobilisation « assez forte » selon les mots du ministre du Travail, Eric Woerth : 800 000 personnes selon la police, 2 millions selon les organisateurs. On peut considérer qu’à la veille des vacances, en pleine coupe du monde de football, il s’agit d’un succès, même s’il est vrai qu’il restera isolé. Néanmoins, cela devrait motiver les syndicats pour des actions d’ampleur à la rentrée, moment plus propice.

Il y a clairement un sentiment d’injustice parmi la population. Il faut dire que la réforme en cours pénalise beaucoup plus les personnes qui ont commencé à travailler tôt, qui devront travailler deux ans de plus alors que ceux qui ont poussé leurs études au moins jusqu’à 21 ans ne devront travailler que six mois de plus. Il est probable que le gouvernement lâchera du lest pour éviter un blocage, comme l’a suggéré le ministre sur la pénibilité, dont le rapprochement avec une incapacité de 20% a choqué.

République irréprochable ou république des copains ?

Le sentiment d’injustice est profondément renforcé par les innombrables affaires qui sont révélées sur l’équipe au pouvoir. Nicolas Sarkozy avait fait campagne sur la « République irréprochable ». Il laisse aujourd’hui l’impression que c’est tout le contraire. Bien sûr, le gouvernement allume habillement des contre-feux avec par exemple la suppression de la Garden party de l’Élysée et il pourrait annoncer une réduction du budget des ministères la semaine prochaine.

Mais cela demeure des mesurettes par rapport au sentiment profond qui s’installe dans la population. Il faut dire que le problème est ancien et date du démarrage du quinquennat avec l’escapade sur le bateau de Vincent Bolloré, le feuilleton sur la vie sentimentale du président, la hausse de son salaire, les nominations polémiques (Henri Proglio, Radio France, Jean Sarkozy à l’EPAD…). Mais ce sentiment a encore été renforcé par les innombrables polémiques des derniers jours.

Il y a eu la critique de Rama Yade sur le coût de l’hôtel des bleus alors qu’elle avait réservé un hôtel encore plus cher, puis la polémique sur le cumul de rémunération de Christine Boutin pour sa mission sur la mondialisation. Puis, tout s’est accéléré avec la polémique sur les douze mille euros de cigare de Christian Blanc, l’utilisation de jets privés inconsidéré de certains ministres, le permis de construire d’Alain Joyandet et la polémique sur Eric Woerth.

Bref, entre un gouvernement dont le comportement se rapproche parfois plus d’une république bananière que d’une « République irréprochable » et un climat social tendu par le chômage, les hausses de prix et la réforme des retraites, la rentrée sera chaude pour Nicolas Sarkozy.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...