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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Source : cet article a été publié par le site « expriméo. Fr » le 15 Avril 2010
Dominique de Villepin et l'élection de la respectabilité
Dominique de Villepin et ses proches dont Brigitte Girardin restent à l'écart des polémiques sur des parallèles quant à sa candidature présidentielle. Ses opposants veulent le caricaturer en "Chevènement de droite", un parallèle qui ne résiste à aucun examen sérieux tant les tendances de l'opinion sont différentes.
Avec le recul, il est facile d'accabler Chevènement de tous les maux. Sa démarche n'était-elle pas d'abord le signe annonciateur d'une tendance de fond de l'opinion alors exaspérée par une forme de laxisme qui a emporté Lionel Jospin ?
Aujourd'hui, l'opinion est dans une autre attente. Ce n'est plus une correction à la marge mais le changement global en profondeur.
Ce qui est intéressant dans la démarche de Dominique de Villepin par son contenu comme par la personnalité même de l'intéressé c'est que rien ne prête au score moyen : ça passe ou ça casse.
Dominique de Villepin va d'abord ouvrir et incarner une nouvelle morale républicaine dans l'exercice de la fonction de Chef d'Etat.
La " morale républicaine " a été constituée autour de principes simples :
- le respect d'autrui,
- l'honnêteté,
- le sens de la justice avec ce terme dans une acception plus proche de l'équité que de la pure règle de droit,
- le refus de l'égoïsme,
- la générosité.
Ces termes constituent les fondements essentiels de la morale républicaine.
S'en émanciper exagérément constitue un grand risque pour un responsable public français.
La période actuelle est en rupture avec ces règles ; d'où les difficultés.
Les élections de 2012 seront d'abord celles de la respectabilité.
Le vainqueur sera celui ou celle capable plus que jamais d'inspirer confiance pour assurer le retour de cette "morale républicaine".
Ce retour passe par une probable nouvelle règle du jeu dans l'exercice du pouvoir, par de nouvelles relations entre les citoyens et les candidats.
Ce n'est plus une attente sectorielle. C'est une nouvelle gouvernance globale. Cet enjeu de réponse globale change totalement la donne par rapport à 2002 où l'offre de Chevènement était très sectorisée d'où les difficultés à franchir certains paliers.
Les dommages infligés au trafic aérien mondial par les cendres volcaniques nous rappellent que le monde moderne peut se retrouverparalysé par des évènements naturels qu’il ne peut maîtriser en dépit de ses avancées techniques et scientifiques et indépendamment des obsèques du Président Polonais, ce sont tous les secteurs d’activités qui en subissent les conséquencesdommageables, de même notamment que le mondepolitique, culturel, sportifet les particuliers en partance ou en retour devoyages d’affaires oùde vacances.
Nous venons d’apprendre samedi soirpar communiqué de l’Elyséeque,le Président FrançaisMonsieur Nicolas Sarkozy ne se rendra pas ce dimanche à Cracovie pour assister aux obsèques du président Lech Kaczynskiet de son épouse en raison du nuage de cendres volcaniques venu d’Islande, qui paralyse le trafic aérien.
Le nuage de cendres provoque une paralysie exceptionnellesans précédent dans le transport aérien en Europe, alors que 80 délégations étaient attenduesà Cracoviepour assister aux obsèques des défunts ce jour dimanche
En Pologne, l'espace aérien est totalement fermé jusqu'à nouvel ordre.
De même, le Princes Charlesd’ Angleterre, MadameAngela Merkel Chancelière Allemande,le président américain Barack Obama, le prince Charles et le Premier ministre canadien Stephen Harper avait tous annoncés dès Samedi qu’ils renonçaient à se rendre en Pologne, en raison du nuage de cendre volcaniques échappé du volcan Islandais Eyjaföll, en éruption depuis mercredi passé.
Le chef du gouvernement espagnol José Luis Zapatero et le premier ministre sud-coréen Chung Un-Chan notamment ne pourront pas s'y rendre.
D’autres personnalités politiques tentent de s’organiser,comme le président slovène Danilo Turkqui a décidé de partir samedi en voiture, tout comme l'ex-président ukrainien Viktor Iouchtchenko.
Le président roumain Traian Basescu a choisi lui l'hélicoptère de Bucarest à Oradea (nord-ouest de la Roumanie), puis de rallier Cracovie en voiture, par la Hongrie et la Slovaquie.
Le Présidenttchèque, Vaclav Klaus, prendra le train, puis la voiture dimanche.
D'autres attendent l'évolution de la situation pour se décider, comme le président autrichien Heinz Fischer ou le président de la Commission européenne, Jose Manuel Barroso.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères n'ontpas pu arriver à temps à Téhéran où ils de devaientparticiper à la conférence internationale sur le désarmement nucléaire.
De retour d'un voyage aux Etats-Unis, Angela Merkelavaitdéjà été contrainte de passer la nuit de vendredi à samedi à Lisbonne faute de pouvoir rejoindreBerlin etelle a duse résoudrefinalementàatterrir samedi après-midi à Rome, d'où elle s'est rendue en voiture à Bolzano, dans le nord de l'Italie.
A Madrid, c'est une réunion des ministres européens des Finances et une rencontre avec leurs homologues asiatiques qui a étéen partie privée de ses participant,la ministre française de l'Economie Christine Lagarde et le secrétaire d'Etat allemand aux Finances Jörg Asmussen ont choisi de quitter la capitale espagnole, sans donner les conférences de presse prévues à la mi-journée.
Monsieur Jean-Claude Trichet président de la Banque centrale européenne (BCE),recherchait quant à lui des alternatives à l'avion pour regagner Francfort.
Des artistes bloqués dans différentes villes d’Europe et dans le monde n’ont pu rejoindre leur destination, des concerts ont été annulés, de même pour les sportifset des manifestions sont reportées.
Les transports d’organes sont paralysés d’un pays à l’autre, ce qui est extrêmement préjudiciables aux patients en attente de transplantations.
Des milliers devoyageurs,touristes et vacancierssont en attente de pouvoir rejoindre leurs destinations et ne savent où se logersu place de même qu’ils redoutent de ne pas être remboursés deleur billets d’avionsanscompter des fraissupplémentaires imprévus auxquels ils auront à faire face et qui resteront à leur charge.
La situation fait perdre au moins 200 millions de dollars (148 millions d'euros) par jour aux compagnies aériennes, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA)
Dans les jours suivant, lors de la reprise des transports aériens, il faut s’attendre à des perturbations qui dureront plusieurs jours en raison de la remise en service des lignes aériennes, mais aussi du nombre considérable de voyageurs que les compagnies aériennes devront rapatrier dans tous les pays concernés.
En France en période de vacances, la grève SNCF vient s’ajouter à ces inconvénients, même si des avis de reprise de trafic sont timidement annoncés, beaucoup de vacanciers résignés ont été contraints de partir en voiture.
Mais en plus par suite de circonstances sociales, en France en période de vacances, la grève SNCF vient s’ajouter à ces inconvénients, même si des avis de reprise de trafic sont timidement annoncés, beaucoup de vacanciers résignés ont été contraints de partir en voiture.
Quand la nature se réveille nul n’est prophète en son pays, mais dans le cas présents les responsables de la SNCF et les Syndicats feraient bien de remettre leurs querelles à plus tard et d’assurer le trafic sans attendre, c’est le moins que l’on puisse demander d’un service public financé par les usagers et l’Etat, c'est-à-dire nous tous par le jeu des impôts et des taxés.
Rappelons que la loi de bioéthiquea prohibé la recherche sur les embryonset les cellules-souches embryonnaires humaines. La recherche sur l’embryon humain est aujourd’hui en principe interdite en France mais, de fait, une dérogation l’autorise dans certaines conditions pendant cinq ans. C’estL'Agence de biomédecine quia été chargée de délivrer ces dérogations dans des cas spécifiques « susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs »
Cette permission temporaire va être rediscutée lors de la révision des lois de bioéthique en 2010, ainsi que l’opportunité de l’autorisation du clonage thérapeutique.
La question de la recherche sur l’embryon humain est liée à la perspective de développer une « médecine régénératrice » qui aurait pour but de traiter les maladies dégénératives, notamment celles du système nerveux, et de réparer des tissus ayant subi de graves lésions. Cette médecine régénératrice utiliserait pour cela des cellules souches, qui ont la caractéristique d’être non spécialisées et qui pourraient reconstituer les tissus ou organes défaillants. Il en existe plusieurs types : les cellules souches adultes, les cellules souches de sang de cordon, les cellules souches embryonnaires et les cellules souches pluripotentes induites.
En préalable dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, le Conseil d'Etat avaitrendu en mai 2009 un avis préconisant l'autorisation de la recherche sur les cellules-souches embryonnaires humaines, en reconnaissant qu'elles ont « un intérêt thérapeutique, même si des alternatives prometteuses se développent »Si le moratoire temporaire préconisé par les normes précédentes lui paraissent « un obstacle au plan scientifique », le Conseil d'Etat préconise toutefois de conserver le même régime d'autorisations, en ne permettant que la recherche sur les cellules-souches provenant d'embryons surnuméraires lorsqu' « elles sont susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs
Même si en France la loi sur la bioéthique comporte de nombreux garde-fous pour limiter les risques de dérives, le débat sur l’évolution de la recherche médicale n’est pas clos et des critiques émanant d’associations soulignentnotammentun danger de manipulation de l’être humain
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Un nouveau projet de loi sur la bioéthique devrait être présenté avant l'été, unrapport établi par Jean Leonetti (UMP) avaitété adopté en Janvier 2010par la mission parlementaireprésidée par le député Alain Clays (PS),en dépit de plusieurs abstentions et d'un vote contre.
Cette mission parlementaire, avaitprocédé à plus d'une centaine d'auditions depuis le 15 octobre 2009. Cette mission parlementaire et ses travauxavaient été rendusnécessaires, notammentpar le fait que la loi du 6 août 2004 sur la bioéthique imposait une clause de révision générale à cinq ans.
Au momentl’adoption du projet, MonsieurClaeysavait souligné au cours d'une conférence de presse que le rapport "n'élude pas les défis à relever et ne masque aucun des désaccords" exprimés par les membres de la délégation.
Parmi les novations, la mission avaitété unanime à demander la levée du moratoire de cinq ans sur la recherche sur l'embryon humain et se propose d'en "modifier les critères de contrôle".
Par ailleurs, Jean-Frédéric Poisson (UMP) avaitexprimé son attachement à "une stricte interdiction de la recherche sur l'embryon humain".
Une des deux députés MPF à l'Assemblée, Véronique Besse, s'était déclarée"prudente". Elle se félicitait"du maintien des interdictions" des mères porteuses "et de l’interdictionle clonage des embryons humains", meilleure façon d'empêcher la marchandisation du corps humain".
Même si en France la loi sur la bioéthique devraitcomporter de nombreux garde-fous pour limiter les risques de dérives, le débat sur l’évolution de la recherche médicale n’est pas clos et des critiques émanant d’associationssoulignentnotammentun danger de manipulation de l’être humain.
Fabriquée en Suisseen toute discrétionla première crème antirides « Néocutis » à base de fœtus humains provenant d’un avortement, lancéeen toute discrétionaux Etats-Unis,est depuis quelques jours au centre d’une polémique outre atlantique mais aussi en Europe,lesassociations catholiques « pro life » américaines et européennes s’élèvent contre l’utilisation de cellules d’origine humaine.
La vente de cet crème n’est pas autorisée à la vente en Europe,mais ont on peut facilement se le procurer via le Web, moyennant 90 €
Frédric Koehn fabricant de « Néocutis » ne s’embarrasse pas de préjugés moraux,très laxiste pour défendre son « commerce », c’est le moins qu’on puisse dire,il explique« Il se trouve qu’une patiente qui avait avorté nous a fait don de quelques cellules de peau de son fœtus. Ensuite, nous avons reproduit ces cellules en laboratoire afin de faire nos crèmes. En aucun cas, nous n’encourageons l’avortement. »,a-t-il ajouté
Cette explication est bien trop courte :
Une question se pose, en faisant ce don la patiente était-elle informéequeces « quelques cellules de son fœtus »serviraient ensuite à servir de baseà une crème antirides commercialisable ? où bien supposait-ellequ’elles serviraient à la recherchescientifique à des fins thérapeutiqueproprement dites ?
C’est au sein du service de gynécologie-obstétrique et génétique du CHU de Lausanne (Suisse) que cette crème a été élaborée. « En opérant des fœtus in utero, les chercheurs se sont rendu compte qu’une fois nés, les bébés n’avaient ensuite aucune cicatrice, poursuit Frédéric Koehn. Ils se sont donc dit que les cellules de fœtus devaient avoir des vertus régénératrices qui pouvaient servir à soigner les grands brûlés. »
Des scientifiques ont donc mis au point une crème permettant d’obtenir des résultatssur des patients à l’épiderme très abîmé. Ces chercheurs ontdécidéensuite de s’associer à un laboratoire privé, Neocutis, et l’ont « autorisé »autorisent à commercialiser, uniquement aux Etats-Unis et en passant par le corps médical, la première crème antirides à base de cellules fœtales.
« Les dermatos la conseillent aux patients qui ont suivi des traitements qui leur ont desséché la peau ou à ceux qui cherchent un antirides. Nous proposons différentes concentrations pour des usages divers », souligne Frédéric Koehn.
De son côté, le généticien Axel Kahn n’est pas choqué par ce nouveau produit. « Avant qu’il ne soit interdit dans les années 1990 en France en raison de possibles transmissions de virus, l’industrie cosmétique a longtemps utilisé du placenta humain, considéré comme un déchet opératoire et récupéré dans les hôpitaux.
D’après ces apprentis sorciers immorauxles cellules de fœtus ou de placenta n’ont rien à voir avec les cellules souches embryonnaires assurent-ils en banalisant la question.
Il y pourtant une notable différence du point de vue moral etéthiqueentre les cellules prélevées sur un fœtus humain et celles qui sont prélevées sur un placenta.
Il n’est besoin d’être catholiques ou religieux pour s’élever contre cette pratique commerciale, qui du reste ne résulte pas toujours d’un don de la femme avortée.
Avec une vulgaire insolence qui confine au réquisitoire, El Kabbach sur Europe 1 , a tout fait au cours de cette interview pour démolir Madame de Menthon. Madame de Menthon ne s'est pas laissé démonter, je la préfère dans l'expression professionnelle qu'elle a développée dans ses réponses , que dans son rôle de "Grande Geule" dans l'émission genre poulailler en folie de RMC "Les grandes Geules" ou chacun des participants s'égosille avec fureur pour couvrir la voix autres participants pour fanfarroner le plus HAUT la sottise de son propos.
Un avis : de grâce Madame de Menthon quittez ce poulailler qui n'est qu'un piège de coquins dans lequel ils vous ont attirés pour vous perdre dans l'opinion publique, vous n'êtes pas à votre place chez RMC dont certaines émission et aussi les publicités sont situés au-dessous de la ceinture.
Il arrive que certaines statistiques et prévisions ne correspondent pas aux vœux des responsables politiques et du gouvernementet que les organismes officiels qui les produisent se trouvent soumis à des mesures restrictives soit par incidence de mesures légales, soit par diminution de leurs ressources de fonctionnement.
L’indépendance légale de l’Insee garanti sa neutralité et la rigueur de ses analyses, maisquandses prévisions sont alarmistes, quand sondiagnostic met en cause la pertinence des politiques économiques, cet Institut à tout à craindre pour son avenir, voire même pour sa pérennité.
Il est justement à redouter dans notre période actuelle de non-transparence concertée, quel’Inseecet organisme véritable « thermomètre social et économique » dont la précision ne peut être mise en doute, ne se voit en partie privée de son indépendance de fonctionnement et entravé dans sa mission.
Pour 2010le ministère du budget vient d'annoncer à l'Insee une réduction spectaculaire de 20% de ses crédits de fonctionnement
Si ce plan d'austérité est maintenu, l'Insee sera obligé derenoncer ànombre de ses missions,essentielles à la bonne qualité de l'information économique et donc au bon fonctionnement de la démocratie.
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C’est justement à redouter en cette période ou le Gouvernement prend la liberté de nousenfumer avec des prévisions catastrophiques des Cassandres prophétesses aux ordres du Gouvernement, dont le COR (Conseil d'orientation des retraites) par exemple,chargé d’examinertrois scénarios, prévoyant que le déficit global des différents régimes atteindra 72 à 114 milliards d'euros par an à partir de 2050.
Faire référence à lacriseactuelle et nous SERVIR3scénarios forcément hypothétiques et même fictifs couvrantune période de 40 ans, pour justifier et imposer dans l’immédiat des réformesanti -sociales (Retraites par exemple), est une façon de gouverner au radar tout à fait inacceptable et pas crédible du tout. Qui peut croire en effet que l'on peut, sans graves dégâts,s’appuyer sur un ou des scénarios fictifs couvrant des périodes de 40 ans, pour justifier des réformes à appliquer dans l’immédiat ?
L’Inseecet organisme véritable « thermomètre social et économique » dont la précision ne peut être mise en doute, peut en produisant ses statistiques au fil des années, contredire cet enfumage, tout seraitalors à remettre en cause pour les retraites ce qui n’arrangerait pas le Gouvernement qui veut nous enserrer dans une urgence « durable » concoctée à sa façon, etjustement c’est pour cela que l’Insee devient gênant pour le Pouvoiret a tout à craindre pour la pérennité de sa mission.
Souvenons nousd’un précédentfameux, àla fin de 1993, le gouvernement Balladur « indisposé » par les diagnostics précis et pertinentsdu CERC,avait porté un très mauvais coup à la recherche économique, en supprimant le Centre d'études des revenus et des coûts (CERC), qui s'était fait une spécialité d'étudier la progression en France des inégalités sociales., ce qu’un gouvernement libéral ne saurait supporter sans trépigner de rage.
Depuis 2007, la situation s'est encore dégradée, et ces derniers jours le Gouvernement de François Fillon a signé l’arrêt de mort du Conseil supérieur de l'emploi, des revenus et des coûts (CSERC), qui avait « été censé » prendre le relais du CERC à partir de 1994.
Mais c'est surtout le plus grand et le plus précieux des organismes économiques français, l'Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), quia le désavantagedese trouver dans le collimateur de l'Elysée etdu Gouvernementpar sa trop grande indépendance, sa neutralité et la rigueur de ses analyses.
Ce n’est pas nouveau : Sa mise à l’indexpar Nicolas Sarkozydate de 2004, en effetà l’époqueNicolas Sarkozy, Ministre des finances, agacé ou contrarié par les statistiques avait mis en causepubliquementla qualité des travaux de l’Insee.
Depuis 2007, les manœuvres de « sape » contre l’Insee ont repris insidieusement, pas d’attaque frontal certes, mais par incidence, par exemple enapplication de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l'Insee a vu plusieurs dizaines d'emplois disparaître, puisen2008, le chef de l'Etat a annoncé sans concertation devant des élus une délocalisation partiel de l'Institut à Metz, ce qui a été perçue par beaucoup d'économistes et de statisticiens comme une tentative de démantèlement.
Mais Eurostat, organe européen de statistique quireprésente la France dans les instances internationales où il est question de statistique et dont l’Insee est correspondant, souligne dans un rapport en janvier 2007, que « l’indépendance professionnelle est un point fort de la culture de l’Insee » et que « l’Insee est généralement considéré comme un institut statistique de grande qualité ». Eurostat recommandait que cette indépendance de fait soit « inscrite dans le droit » vis-à-vis du gouvernement.
La lettre de mission adressée par le président Sarkozy le 11 juillet 2007 à la Ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, Christine Lagarde, spécifiait : « Vous engagerez parallèlement une réflexion sur notre appareil statistique, notamment l'indice des prix et les chiffres du chômage, pour que les statistiques utilisées par le gouvernement pour définir sa politique présentent toutes les garanties et reflètent réellement la réalité vécue par les Français. », et l’on voit là une nouvelle fois poindre le souci « soupçonneux »de Nicolas Sarkozy sur l’indice des prix et les chiffres du chômage.
Depuis, suivant les recommandations de Eurostat, l'indépendance professionnelle de l’Insee dans l'élaboration des statistiques a été inscrite dans la loi statistique française, par le biais de la loi de modernisation de l'économie adoptée par le Parlement français les 22 et 23 juillet 2008. Le nouvel article définitle périmètre du service statistique public, qui comprend l'Inseemais aussi les services statistiques ministériels, et le champ des statistiques publiques, dont « la conception, la production et la diffusionsont effectuées en toute indépendance professionnelle, ce qui a la limite peut permettreaux pouvoir certains amalgames dans le sens du poil quand à leur utilisation.
Toutefois la loi a aussi créé une Autorité de la statistique publique en charge de veiller à cette indépendance. La composition de cette autorité,a été publiée au Journal officiel de la République française le 27 mai 2009,et sa compétence comprend l'Insee et les services statistiques ministériels, »
Mais la compétence de cette autorité reste limitée à veiller à l’Indépendance de l’Insee bien entendu.
Pour en revenir à 2008, l’annonce duPrésident de la Républiquefaite en septembrelocalementdevant des élus mosellans n'avait pas été perçue comme résultant d'une réflexion approfondie sur les missions et les moyens de l'Institut, mais plutôt comme un moyen de donner du corps à la promesse qu’il avait faitequelques mois plus tôt de transférer des postes de fonctionnaires dans les villes les plus touchées par la restructuration de la carte des implantations militaires
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La pertinence de la délocalisationavait étéremise en cause au-delà des agents concernés : chercheurs, acteurs sociaux, parlementaires se sont mobilisés pour faire part de leur inquiétude. Le rapport remis au premier ministre en décembre 2008 par ledirecteur général de l'Insee, dénonçait un projet « à hauts risques. » Il notait « qu'une telle opération comporte un risque élevé de perte d’expérience professionnelle et de capital humain, ainsi que des coûts de relocalisation qu’il faut mettre en regard du gain obtenu en termes d’aménagement du territoire » et que « l’opportunité d’ouvrir une nouvelle implantation territoriale en Moselle ne va pas nécessairement de soi. »
Ministre des finances, en 2004, Nicolas Sarkozy avait fait apparaître publiquement son agacement contre l'Insee et avait mis en cause injustement la qualité de ses travaux. Et depuis 2007,ses manœuvres de « sape » ont repris insidieusement, pas d’attaque frontale, certes, mais par incidence, par exemple, enapplication de la Révision générale des politiques publiques (RGPP), l'Insee a vu plusieurs dizaines d'emplois disparaître puisen 2008, le chef de l'Etat a annoncé sans concertation une délocalisation partiel de l'Institut à Metz, qui a été perçue par beaucoup d'économistes et de statisticiens comme une tentative de démembrement.
Pour 2010 le ministère du budget vient d'annoncer à l'Insee une réduction spectaculaire de 20% de ses crédits de fonctionnement
Si ce plan d'austérité est maintenu, l'Insee sera obligé derenoncer à nombre de ses missions, essentielles à la bonne qualité de l'information économique et donc au bon fonctionnement de la démocratie.
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Presque tout savoir sur l’Insee :
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) est l'institut national de statistique français.
Il est chargé de la production, de l'analyse et de la diffusion des statistiques officielles en France.
Il est rattaché, en tant que direction générale, au ministère de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (MINEIE). En tant qu’institut, il dispose d’une indépendance de fait vis-à-vis du Gouvernement, désormais garantie en droit par la loi depuis octobre 2007
(Rappel historique : Le Service national des statistiques a ététransformé en Insee en 1946.C'est la loi de finances du 27 avril 1946 qui crée l’Institut national de la statistique et des études économiques pour la métropole et la France d'outre-mer)
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Mission principalede l’Insee :
Mesures statistiques, Publications d'études économiques, Assurer l’accès à l'information de l'Insee, Missions européenne et internationale, Enseignement et recherche,Indépendance Neutralité et rigueur d’analyse.
L’Insee aimplantédes « intermédiaires Insee » dans les différentes régions françaises
L’Insee collabore à plusieurs titres avec le Conseil national de l'information statistique.
Fonctions principales de l'Insee
- organiser et exploiter les recensements de la population et publier les différents chiffres de population en France ;
- mener des enquêtes (périodiques ou ponctuelles) d'intérêt général auprès des entreprises ou des ménages ;
- mesurer les principaux indicateurs économiques qui concernent la France (Produit intérieur brut, chômage en France, taux d'emploi, taux de pauvreté, etc.) ;
- produire et publier de nombreux indices
Parmi les indices des prix mesurés :
- l’indice des prix à la consommation (IPC) constitue la mesure officielle de l'inflation (augmentation du niveau général des prix)
- d'autres indices sont des références obligatoires pour la conclusion ou la révision de certains contrats (par exemple, l'indice de révision des loyers (IRL) construit entre autres à partir de l'indice du coût de la construction).
L'Insee gère des répertoires :
-d'individus (numéro d'inscription au répertoire national d'identification des personnes physiques, communément appelé Numéro de Sécurité sociale)
-d'entreprises et de leurs différents établissements (identifiants SIREN et SIRET).
L'Insee gère les codes qui servent à identifier
- les zones géographiques et leurs composants, communes,cantons,arrondissements,départements,régions,pays et territoires étrangers
L’Inseegère des nomenclatures :
- par exemple la nomenclature d'activités françaises, qui sert notamment à coder l'activité principale exercée (APE) par une entreprise ou un établissement, ou la nomenclature des catégories socio-professionnelles (CSP)
L’Insee assure la collecte, l’analyse, la diffusion, la publication :
- des informations statistiques,- et publie ainsi de nombreux documents, livres ou périodiques,des microfiches (pour les recensements) et des cédéroms.
.Publications d'études économiques :
-Les services de recherche économique et de conjoncture de l'Insee publient des études économiques, dans le respect d’une stricte neutralité etobservent une rigueur d'analyse.
- En amont des données statistiques définitives, l'Insee réalise des prévisions à trois ou six mois des principaux agrégats statistiques. Tous les quatre mois, l'Insee publie une note de conjoncture.
- Accès à l’information :
Toutes les publications sont mises sur le sitede l’Insee en accès libre et gratuit par simple téléchargement. Elles sont également disponibles sous forme d'ouvrages en librairie ou sur commande.
(L’Insee propose également quelques services payants.)
Relation et Collaboration avec Eurostat :
L’Insee est le correspondant français d'Eurostat, l'organe européen de statistiques (qui ne travaille pas directement dans les pays, mais fait toujours appel aux organes nationaux), et représente la France dans les instances internationales où il est question de statistique.
Formation :
Le Groupe des écoles nationales d'économie et statistique rassemble les activités d'enseignement et de recherche de l'Insee
Avec une vulgaire insolence qui confine au réquisitoire, El Kabbach sur Europe 1 , a tout fait au cours de cette interview pour démolir Madame de Menthon. Madame de Menthon ne s'est pas laissé démonter, je la préfère dans l'expression professionnelle qu'elle a développée dans ses réponses , que dans son rôle de "Grande Geule" dans l'émission genre poulailler en folie de RMC "Les grandes Geules" ou chacun des participants s'égosille avec fureur pour couvrir la voix autres participants pour fanfarroner le plus HAUT la sottise de son propos.
Un avis : de grâce Madame de Menthon quittez ce poulailler qui n'est qu'un piège de coquins dans lequel ils vous ont attirés pour vous perdre dans l'opinion publique, vous n'êtes pas à votre place chez RMC dont certaines émission et aussi les publicités sont situés au-dessous de la ceinture.