15 mars 2010

La majorité présidentielle ne remporte pas le premier tour des Régionales

article de lucienne magalie pons

par lucienne magalie pons on 15 Mars 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons
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Le résultat du premier tour est très décevant pour la majorité présidentielle, l’UMP avec un résultat d’environ 26 % au plan national perd son rang de premier de la classe politique en France pour se situer derrière le PS qui a reçu la confiance des électeurs à 30%.

Le grand échec de tous les partis confondus c’est de ne pas avoir su attirer vers les urnes 52 % d’électeurs potentiels qui se sont abstenus de se présenter aux urnes.

Sur les plateaux de télévision, les cadres du parti présidentiel ont tenté d’accuser, avec peu de crédibilité du reste, les présidents de région sortant d’avoir éloigné les électeurs des urnes par leur insuffisance à gouverner les régions, alors que les leaders de gauche plus crédibles à ce sujet rétorquaient que c’était tout au contraire l’expression d’un refus de la politique de Monsieur Nicolas Sarkozy et de son gouvernement.

Les débats sur les plateaux des télévisions, plus ou moins bien conduits selon que les animateurs se comportaient en professionnel ou au contraire en partisans de la majorité présidentielle, ont été très animés, mais partout on a pu remarquer que la droite présidentielle se défendait en tentant de présenter ce résultat du premier tour comme un résultat intermédiaire, évitant de reconnaître qu’elle n’avait plus de réserves de voix , démentant même cet argument en se faisant fort de ramener les abstentionnismes aux urnes à leur profit lors du second tour dimanche prochain, tout en n’hésitant pas de faire un appel du pied provocant en plusieurs direction .

Le Premier Ministre François Fillon lequel s’était investi comme Directeur de la campagne présidentielle pour monter au front en première ligne de Lundi à Vendredi dernier, s’est très brièvement exprimé, non pas pour reconnaître son échec, mais pour expliquer que le faible taux de participation "ne permet pas de tirer un enseignement national" de ce vote.

Encore optimiste encore, le porte-parole du parti, Frédéric Lefebvre, s’est exprimé, sous l’œil amusé de Cohn Bendit et des mines indignées des cadres de l’opposition qui se trouvaient sur les plateaux, comme s’il s’agissait d’un prélude à la victoire de l’UMP pour le second tour qu’il prédit avec un aplomb assez culotté , en parlant de listes "au coude-à-coude" et en prétendant que "les réserves existent partout", et que "ce sera très serré".

Réunis auprès de Nicolas Sarkozy avant 20 heures, les responsables de la majorité ont défini leur ligne de défense, il auront à plaider entre autres attaques déjà connues et développées sans succès contre leur opposants avant le premier tour, que l’abstention massive des électeurs ne dénonce pas un anti-Sarkozy, mais bien au contraire que plus d’un électeur sur deux n’aurait pas voulu entrer dans le jeu de la gauche.

Cet argument tiré par les cheveux ne tient pas la route, en effet comme l’a fait remarquer un ténor de gauche à plusieurs reprises sur différends plateaux si les électeurs approuvaient la politique de la majorité présidentielle au lieu de s’abstenir ils auraient voté massivement pour la majorité présidentielle pour prouver leur satisfaction.

D’autres personnalités ont fait ressortir la maladresse de la campagne de la majorité présidentielle, notammment en évoquant le débat sur l’identité Nationale Française et ses diverses polémiques contradictoires, qui ont eu selon eux pour conséquence de faire remonter le Front National notamment et d’aggraver le taux d’abstention par rapport aux élections précédentes.

Il s’agit bien, quelles qu’en soient les causes, d’un vote-sanction et il est bien trop tard pour limiter la casse de lancer maintenant en urgence une ultime opération de sauvetage pour dénationaliser le scrutin en le resituant dans son contexte régional. Monsieur François Fillon a beau jeu maintenant d’expliquer autoritairement aux Français : "Vous devez refuser ceux qui appellent à faire des régions des contre-pouvoirs. Nous sommes des Français confrontés aux mêmes défis.", à mon sens c’est trop tard. D’autant que cet argument plaide encore pour un pouvoir centralisé. Pour limiter l'ampleur de la défaite l'UMP devrait obtenir un sursaut massif de ses sympathisants, comme François Fillon l’espère puisqu’il a déjà appelé dans son intervention "tous les électeurs de l'UMP à se mobiliser pour le second tour". Ceci laisserait supposer que ce sont bien des électeurs UMP qui se sont abstenus faisant ainsi progresser le taux d’abstention.

Monsieur Jean-François Copé, chef de file de la majorité présidentielle à l'Assemblée, a lui aussi expliqué : "On a une telle abstention que c'est maintenant à nous de mobiliser nos électeurs comme on l'a fait en 2007 entre les deux tours de la présidentielle." Ce qui confirmerait que ce sont bien leurs ouailles qui se sont en parti abstenus.

Mais si ces abstentionnistes supposés implicitement UMP et de droite se décidaient à voter au second tour, je doute fort que cela change de manière significative les résultats pour assurer à la majorité présidentielle la reprise de plus d’une région ou deux, ce qui ne seraient pas encore un succès confirmé, mais un piteux succès tout à fait marginal.

En conclusion le parti présidentiel a payé dimanche soir la stratégie « boulet de canon » imaginée par Nicolas Sarkozy et l'Elysée qui visait à former une liste unique à droite pour obtenir selon leurs prévisions, dès le premier tour, un score supérieur à 30 % assurant sa victoire pour le second tour. Cette stratégie qui avait fonctionné pour les Européennes en 2009, vient déchouer au premier tour pour les Régionales, et l’on peut noter qu’il s’agit d’une double erreur d’optique et d’objectif, le plus néophyte des analystes politiques sait parfaitement que l’Europe qui parait trop lointaine de nos préoccupations nationales permet à certains électeurs de voter pour une liste unique qui reflète globalement la droite, comme on s’acquitte d’une formalité, et pour certains de s’abstenir, alors que la gouvernance de leurs Régions plus visible et immédiate, les interpelle et les détermine aller voter, sous la condition qu’on leur présente des arguments politiques sérieux et crédibles répondant à leur attente régionale , et surtout qu’on leur laisse le choix pour voter au plus près de leur convictions , soit UMP, soit NC, etc…

Ainsi la liste unique n’a pas permis aux électeurs de droite de se reporter sur une liste de leur choix, ils n’ont eu pour s’exprimer que la possibilité, soit de voter extrême droite, pour les plus coriaces d’entre eux, soit de s’abstenir pour ne pas donner un blanc seing à l’UMP.

Cette mauvaise stratégie de liste unique a donc profité au Front National lequel avec un score global de 12 % se maintiendra dans quelques régions diminuant encore les chances de l’UMP au second tour.

Quand à l’opposition de Gauche, tous ses composants, dont notamment le PS qui a triomphé au premier tour et les Écologistes qui ont réalisés un bon score, sont déterminés à s’entendre et déjà ils on annoncés que d’ici Mardi ils seraient en mesure de concrétiser leurs accords pour le second tour.

14 mars 2010

La Guerre des six jours de la Majorité Présidentielle

article de lucienne magalie pons

dimanche 14 mars 2010

La Guerre des six jours de la Majorité Présidentielle conduite par Monsieur Fillon

article de lucienne magalie pons

Je ne peux prédire aujourd’hui à l’heure qu’il est, quel sera le score des différents partis en lice à l’issue du Premier tour des Régionales, l’UMP et le PS ne sont pas les seuls partis à présenter leurs candidats, mais comme ce sont les deux principaux partis à se reprocher à grand renfort grosses artilleries tout et n’importe quoi, avec une exagération pratiquement indécente allant jusqu’à se traiter de nom équivoque, comme Valérie Pécresse qui a fait entendre à Jean Paul Huchon son rival PS qu’il n’était qu’un « gros lapin blanc », alors que Jean Paul Huchon prétend que la Ministre de l’Enseignement supérieur qu’il juge du niveau du certificat d’études, A propos d'une imitation de Madame Pécresse par Monsieur Huchon, jugée "foireuse" par la première, le second a affirmé qu'il "n'a imité qu'Alice au Pays des Merveilles", en ajoutant qu'"il avait entendu des choses ordurières le concernant de M. Santini", tête de liste UMP-NC dans les Hauts-de-Seine, et qu'il avait "vu rire" Mme Pécresse
.
J’aimerai bien retracer tous ces tragédies-comédies-comiques auxquelles se livrent les candidats, mais il me faudrait entamer un véritable roman feuilleton ce qui n’est pas possible ici , et revenant aux choses sérieuses, je me bornerai donc à noter les différentes interventions des têtes de file , ténors et sopranos de L’UMP qui se sont produits sur la scène politique depuis Lundi dernier, avec des discours beaucoup plus agressifs, allant même jusqu’à l’accusation grotesque et déplacée

A six jours du premier tour, alors que les sondages donnaient la gauche gagnante dans la quasi totalité des régions, François Fillon a décidé en Directeur de campagne de la majorité présidentielle de monter au front en première ligne sur tous les points délicats.
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Lundi 8 mars 2010 : François Fillon part en guerre contre l’opposition en général et contre l’opposition PS en particulier
A la tête d’un bataillon de quatre de ses ministres: Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux collectivités et tête des listes UMP d'Auvergne, Brice Hortefeux, ministre de l'Intérieur, tête de liste dans le Puy-de-Dôme, Laurent Wauquiez, ministre de l'Emploi, et Jean-Marie Bockel, secrétaire d'Etat auprès de la ministre de la Justice, François Fillon a défendu son bilan en soirée à Clermont-Ferrand devant 2.000 personnes, pour soutenir les candidats de la majorité présidentielle aux élections régionales en Auvergne.

(Rappelons que face au président socialiste sortant, René Souchon, l'UMP, redoutant un échec, a renoncé à présenter Brice Hortefeux comme tête des listes d'Auvergne, lui préférant une personnalité moins en vue, en la personne d'Alain Marleix, secrétaire d'Etat aux collectivités)

Il est assez paradoxal, pour des néophytes, que François Fillon pour soutenir ses candidats aux régionales fasse un bilan de l’action nationale, en contradiction avec l’affirmation de Nicolas Sarkozy qui soutient ces derniers jours que le résultat de ces élections quel qu’il soit ne justifiera pas un remaniement ministériel, puisqu’il s’agit d’élections régionales.

A contrario, François Fillon a tenu en premier lieu à défendre son bilan national et celui du Président de la République, au lieu de mettre en avant d’abord les projets régionaux de ses candidats.

"Malgré les difficultés de la tâche et de la crise économique et financière mondiale qui s'est abattue sur notre pays, je peux vous regardez dans les yeux: nous avons respecté tous les engagements de la campagne présidentielle", a-t-il lancé dans la Grande Halle d'Auvergne.

Ensuite il a évoqué à l’appui l'autonomie des universités, la réforme des régimes spéciaux de retraite, la défiscalisation des donations, les peines planchers et le Revenu de solidarité active (RSA).
"Et tout cela n'a été possible que parce qu'il y a au sommet de l'Etat un homme décidé qui ne fuit pas ses responsabilités", a-t-il ajouté
.Passant au volant Européen de son discours, François Fillon n’a pas négligé de vanter l’action gouvernementale en citant la France comme le meilleur exemple européen de sortie de crise grâce aux bienfaits du plan de relance engagé par son gouvernement.

"En 2010, nous aurons la croissance la plus élevée de l'Union européenne. Plus 1,4%, at-il déclaré, puis avec un grain de sel démagogique ou flatteur qui sait, il a affirmé « c'est le résultat du travail des français, pour poursuivre.. « mais aussi du plan de relance: 33 milliards d'euros ont été réinjectés dans l'économie, ce qui a permis de sauver l'industrie automobile".

Après avoir fait son bilan d’autosatisfaction, il s’est employé à démolir l’opposition en s’attaquant aux « 35 heures » un vieux refrain déjà connu qui fait un peu rétro, et n’a pas ménagé ses critiques à l’adresse de Martine Aubry, Première Secrétaire du Parti Sociable, une redoutable opposante.

"Madame Aubry veut faire des régions des contre-pouvoirs, alors que ces dernières devraient plutôt accompagner les réformes de l'Etat", a affirmé le Premier ministre.

"Madame Aubry critique notre politique, mais je veux bien qu'on fasse des comparaisons: on est sorti les premiers de la récession", a-t-il dit en évoquant l'épisode des 35 heures.

"La décision la plus grave qui ait été prise ces dernières années, elle est de sa responsabilité, ce sont les 35 heures", a-t-il lancé sous les applaudissements d’une salle partisane bien entendu.

"Quand les Allemands ont décidé de maîtriser le coût du travail, nous on l'a augmenté et l'Allemagne a pris des parts de marché partout. C'est ainsi qu'on a perdu 500.000 emploi et c'est de la responsabilité des 35 heures, elle n'a donc pas de leçons à donner sur notre politique industrielle."

Sur la crise que subit le monde de l'agriculture, François Fillon a estimé que "celle qui a fait les 35 heures est mal placée pour se faire l'avocate de ceux qui travaillent 75 heures par semaine dans leurs exploitations".

Pour conclure ce discours d’une quarantaine de minutes environ François Fillon a conclu que "les sondages ne sont pas les urnes" et a appelé à la mobilisation.

Mardi 9 mars 2010 – Le soir, c’est sur le plateau de David Pujadas au Journal de 20 h de France 2 que François Fillon a transporté son drapeau et présenté ses armes pendant 10 minutes (j’ai failli écrire « présenté ses charmes »), en effet, libéré de ses servitudes fonctionnelles, c’est en Directeur de campagne de la majorité présidentielle, - son nouveau violon d’Ingres-, alors que tous les sondages annonçaient les élections de dimanche comme très difficiles pour l’UMP, - que Monsieur François Fillon décoincé , invité du journal de 20 heures de France 2, s'est efforcé avec une certaine jouissance d’ironiser sur la "Fillonmania" ambiante. "Les commentateurs sont formidables : il y a deux ans, j'étais inexistant, il y a six mois, j'étais sur le point de démissionner et aujourd'hui, je suis présidentiable. Tout cela n'a pas de sens", a-t-il précisé.

Quant à de prétendues tensions qui existeraient entre lui et Nicolas Sarkozy, Monsieur Fillon les dément et préfère évoquer "un tandem formidable" enfourché à deux depuis trois ans : «un tandem qui surprend et j'ai envie de dire qui dérange parce qu'il est stable et que nous avons réussi à construire une relation de confiance" a déclaré le Premier Ministre.

Ce que Monsieur Fillon a évité de dire c’est que le tandem jusqu’à présent enfourché à deux depuis trois ans est conduit autoritairement par un seul d’entre les deux, je vous laisse deviner lequel.

S’il venait à l’idée de Monsieur Fillon de se placer en tête du tandem pour ce qui lui incombe de faire dans sa responsabilité de premier ministre, au lieu de se pédaler généralement en toute circonstance à l’arrière du tandem, ce serait favorable pour lui vis-à-vis de l’opinion publique, mais d’après mon interprétation ce qui prime dans l’esprit de Monsieur François Fillon c’est de construire une relation de confiance avec le Président en pédalant toujours à l’arrière dans l’ombre du conducteur , sauf à se faire propulser en avant, pour essuyer les plâtres , quand le conducteur a dérapé ou fait des erreurs de conduite dommageables.

Par ailleurs, contre toute attente, David Pujadas avait bien ciblé ses questions sur les régionales, ses questions ne portaient pas sur les thèmes d’actualité nationale.
François Fillon a confirmé que son rôle de responsable de la majorité présidentielle, est d'être en soutien auprès des élus UMP candidats.

Il a donc mis en marge ses fonctions de Premier Ministre pour accentuer son rôle primordial actuel de Directeur de campagne de la majorité présidentiel et a appelé à la «mobilisation» ….ce dimanche, car, malgré les sondages, en matière d'élections, «rien n'est jamais joué à l'avance», a-t-il souligné.

Le Premier ministre s'est rangé derrière Nicolas Sarkozy, il approuve le non-remaniement du Gouvernement après les régionales, pour continuer à réformer, a-il- précisé

Invité à dire s'il pouvait constituer un "recours" pour la droite en 2012, si M. Sarkozy ne se représentait pas, M. Fillon a ramené cette hypothèse médiatique à de la "science-fiction". "Cela n'a aucun sens", a-t-il assuré.
(Ce qui voudrait dire implicitement que Monsieur Sarkozy se représentera, et je crois bien du reste d’après ce que nous pouvons observer qu’en effet Monsieur Sarkozy, sauf évènement imprévue dans sa vie privée d’ici 2012, , se prépare à se représenter, puisque depuis quelques ses interventions et discours ont beaucoup plus des accents de candidat que de Président en exercice)

A ce stade de l’interview, une précaution sous forme de serment d’allégeances et de fidélité s’imposait à François Fillon qui n’a pas manqué à cette occasion de renouveler sa loyauté au Président : "J'ai été loyal au président de la République, je suis loyal au président de la République et je serai loyal au président de la République », en souhaitant à la suite que le président puisse poursuivre "le plus longtemps possible l'œuvre de modernisation que « l'on a entreprise ….. une œuvre de longue haleine", comme pour indiquer que sa relation de confiance avec M. Sarkozy devrait se poursuivre après le 21 mars quelque soit le résultat des élections régionales.

.Rappelons que Nicolas Sarkozy qui se trouvait quelques heures plus tôt en visite dans le Doubs avait assuré qu'il ne fallait pas confondre élections régionales et élections nationales, et "changer les ministres tout le temps".

En renfort du Président François Fillon a insisté : "Changer de cap à chaque instant, ce serait l'assurance d'être inefficace et de ne pas être à la hauteur de nos responsabilités."

François Fillon a indiqué que son rôle de responsable de la majorité présidentielle, est d'être en soutien auprès des élus UMP candidats.
Invité à à dire s'il pouvait constituer un "recours" pour la droite en 2012, si M. Sarkozy ne se représentait pas, M. Fillon a ramené cette hypothèse à de la "science-fiction". "Cela n'a aucun sens", a-t-il assuré.

Mercredi 10 Mars 2010:

A la recherche d’un nouveau consensus franco-allemand, Le Premier ministre, en déplacement dans la capitale allemande, après s’être s'est exprimé le 10 mars à l'université Humboldt de Berlin a rencontré Angela Merkel dans l'après-midi.

Indirectement cette visite médiatique peut être interprétée comme une « petit coup de pouce » à la campagne régionale Française, je vous en laisse juge.

Jeudi 11 Mars 2010 : A trois jours du premier tour des élections régionales, venu en renfort du Candidat UMP en Pays de Loire Christophe Béchu, François Fillon lors d’un meeting a martelé à Nantes qu'il ne cédait pas au pessimisme et a appelé les électeurs à faire mentir les sondages qui promettent à la gauche une large victoire. (1)

"N'écoutez pas ceux qui vous disent que les jeux sont faits d'avance! Ne croyez pas ceux qui mélangent les sondages et les urnes! Ils se sont si souvent trompés", a-t- recommandé en connaissance de cause ancienne, en effet, l a région, jadis dirigée par François Fillon entre 1998 et 2002, avait été conquise à la surprise générale en 2004 par les socialistes.

"La gauche prétend qu'elle va gagner toutes les régions. Moi, je ne prétends rien, mais je sais une chose. En démocratie, jusqu'à la dernière seconde du second tour, rien n'est fait", a-t-il confirmé.

Puis reprenant son discours de choc mainte fois ressassé, il a repris ses tirs redoublés en maintes rafales contre Martine Aubry, patronne du PS, qui appelle à faire des régions des contre-pouvoirs.

"Des contrepouvoirs, mais pour quel projet alternatif? a interrogé François Fillon …. Pour expliquer : « Depuis 2007, ….la première secrétaire du parti socialiste veut faire de nos régions des contrepouvoirs. Mais au nom de quel projet alternatif?........ Depuis 2007, le parti socialiste a dépensé 99,5% de son énergie à se trouver un leader et 0,5% à se trouver une idée nouvelle", a-t-il lancé devant quelque 1.200 personnes partisanes au Parc des Expositions de la Beaujoire.

François Fillon a pourfendu ensuite … une "gauche totalement dépassée par la crise" et qui "n'est pas bien placée pour se présenter aujourd'hui en héros de la croissance" et contre les 35 heures instaurées il y a dix ans par l'actuelle patronne du PS. "Nous avons décroché de l'Allemagne lorsque nous avons mis en place la réduction du temps de travail. C'est une faute historique que nous mettrons longtemps à effacer", a-t-il dit sous les applaudissements.

Très applaudi sur son développement sur l'insécurité, "un combat quotidien" et sur la burqa qui sera interdite par la loi au printemps d’après ce qu’il en aurait promis et décidé ( ?) François Fillon a réaffirmé en concluant "Jusqu'à la dernière seconde du second tour, rien n'est fait"(1)

M. Fillon pour combattre à Nantes s’était entouré de la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, et du secrétaire d'Etat à l'emploi, Laurent Wauquiez.

Note (1) Selon un sondage Ifop/Paris-Match dévoilé mercredi, Christophe Béchu arriverait dimanche soir en tête avec 31,5% des voix contre 29% pour Jacques Auxiette, président PS sortant et candidat à un second mandat.

Cependant, le candidat UMP serait largement battu au second tour avec 44 % des suffrages contre 56 %.
Vendredi 12 Mars 2010 : Le périple de soutien des candidats de la majorité présidentielle s’est terminé à Beauvais en Picardie, où comme dans d’autres régions la gauche est considérée comme favorite

François Fillon a mis à profit ce dernier meeting avant le premier tour des régionales pour appeler devant quelques 700 militants réunis dans une salle "à la mobilisation des électeurs" rappelant une fois de plus que malgré les sondages très défavorables "jusqu'à la dernière seconde rien n"est joué".

"N'écoutez pas ceux qui disent que les jeux sont joués d'avance. Ne croyez pas ceux qui mélangent les sondages et les urnes", a répété le Premier ministre.

Puis se livrant à un appel aux électeurs d’autres obédiences politiques François Fillon qui décidément est contraint de brasser large leur a pathétiquement recommandé :
"Au delà des étiquettes partisanes, je me tourne vers les électeurs de gauche et je leur dit que la France doit être rénovée et pas être stoppée dans son élan!"
"Je me tourne vers les électeurs écologistes et je leur dit que nous avons plus agi pour le développement durable que tous nos prédécesseurs et surtout nos prédécesseurs socialistes"

"Je me tourne vers les électeurs de l'extrême droite pour leur dire que notre politique est ferme et juste et que le vote protestataire ne fera pas avancer la France. Et je dis aux abstentionnistes qu'en démocratie, celui qui s'abstiens donne sa voix a un autre", a-t-il conclu.

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En conclusion François Fillon à force de se tourner vers les uns et les autres, risque de prendre le tournis ce qui n’est pas bon pour assurer la stabilité du fameux tandem. Ca me rappelle les tours de valse de Monsieur Bayrou qui a ce jeu a perdu toute crédibilité, qui embrasse trop mal étreint ! et qui mal étreint voit tout lui échapper …

Il est exactement 9 heures 30 au moment où je termine cet article, je n’ai plus qu’une chose à faire : me préparer pour allez voter ….

J’ai beaucoup peiné à concentrer cet article, mais il y a beaucoup plus d’informations à lire, avant de voter. S’il n’est pas trop tard consultez le web et relisez la presse de ces derniers six jours, si non ne vous laissez impressionner par personne, allez votez en votre âme et conscience selon votre choix !


08 mars 2010

Visite et Table tonde de Monsieur Sarkozy au Salon International de l'Agriculture 2010

article de lucienne magalie pons

Electorat classé à droite, le monde agricole a été cette année déçu, de l'absence du président à l'inauguration du salon. Le monde agricole traverse sa plus grave crise depuis 30 ans, le revenu des agriculteurs a baissé de plus d'un tiers en un an, et même de 50% pour des producteurs de la filière du lait

Il faut aussi noter la perte de compétitivité de la France sur le marché mondial. En 2009, l'excédent des échanges agroalimentaires français, un point fort du commerce extérieur de l'Hexagone, a dégringolé de 38,6%, à 5,4 milliards d'euros contre 8,8 milliards en 2008.

«S'il était venu au début, cela aurait calmé la tension, mais si jamais il n'annonce rien à la clôture, cela risque de faire des dégâts», affirmait jeudi soir un éleveur de vaches Salers, devant ses collègues qui, tous, opinaient du chef.

Jean-Michel Lemétayer, Président de la FNSEA avait lui-même regretté l'absence de Monsieur Nicolas Sarkozy à l'inauguration, soulignant que ce dernier avait «beaucoup de difficultés avec le monde paysan».

Un sentiment ressenti par nombre d'agriculteurs, toutes tendances confondues, qui attendaient une «reconnaissance», comme le faisait savoir une responsable de la Confédération paysanne syndicat concurrent de la FNESA.

Toujours prévenant, François Fillon, avait indiqué Vendredi que le président devrait annoncer de nouvelles aides, notamment en faveur des agriculteurs sinistrés par la tempête Xynthia, dont les terres et parfois les troupeaux ont été noyés.

Parmi les annonces, devrait figurer une augmentation de l'enveloppe de prêts relais qui passerait à 1,5 milliard d'euros pour aider les agriculteurs à faire face à leurs problèmes de trésorerie.

Cette mesure devrait coûter 30 millions d'euros supplémentaires à l'Etat sans pour autant contenter nombre d'agriculteurs déjà surendettés.

Concernant l’allègement des charges sociales qui ont déjà diminué depuis le 1er Janvier 2010 pour les travailleurs occasionnels, le monde agricole souhaitait un nouvel allègement.

Des aides pour les jeunes en cours d'installation étaient également espérées.

Enfin la révision de la Politique Agricole commune (PAC) qui prendra effet à partir de 2013 reste un sujet d’inquiétudes pour le Monde agricole Français qui souhaiterait qu’une harmonisation économiques et sociales avec les autres pays de l’UE garantisse un jeu de concurrence loyale.

La filière agroalimentaire faisait entendre par la voix du président de l’Association nationale des Industries alimentaires, Monsieur Jean-René Buisson qu’il soulignerait au cours de la « table ronde » l'importance «stratégique» de ce secteur en ajoutant que «les pouvoirs publics doivent être conscients que vendre de l'agroalimentaire est aussi important que de vendre des airbus»,

Enfin la révision de la Politique Agricole commune (PAC) qui prendra effet à partir de 2013 reste un sujet d’inquiétudes pour le Monde agricole Français qui souhaiterait qu’une harmonisation économiques et sociales avec les autres pays de l’UE garantisse un jeu de concurrence loyale.

Le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, avait déclaré à ce sujet que Nicolas Sarkozy s'engagerait pour une politique agricole commune «forte».

C’est dans ce contexte que la visite du Président de la République était attendue Samedi matin d’autant qu’après la visite des stands une «table ronde» sur la situation agricole, fermée à la presse, était prévue avec l'ensemble des filières et les organisations syndicales.

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Annoncé en milieu de matinée, le chef de l'Etat est arrivé en avance, vers 8h30, une demi-heure avant l'ouverture au public, le Chef de l’Etat est arrivé Porte de Versailles, à Paris, accompagné des ministres Bruno Le Maire (Agriculture) et Michel Mercier (Espace rural et aménagement du territoire).

Réservant quatre heures ce matin au Salon de l'Agriculture à Paris, Nicolas Sarkozy, selon son programme a arpenté d’abord pendant deux heures les Hall 1 et 2 pour rencontrer les exposants des bovins du hall 1, puis ceux de la production végétale du hall 2, au milieu dans une ambiance générale « bon enfant », toutefois canalisée, où les applaudissements et les encouragements ont prédominé. D’après les médias, quelques sifflets se sont fait entendre, sur l'escalier qui relie les deux halls, que nous n’indiquons ici que pour souligner leur impertinence déplacée en cette circonstance où le Président de la République manifestait son intérêt pour le secteur agricole.

Toujours d’après les médias Monsieur Nicolas Sarkozy s’est un peu expliqué de sa démarche tardive en taclant un peu les politiques qui l’avaient précédé dans les jours précédents : «Aller saluer sur les stands les éleveurs, les producteurs, ça fait partie de la tradition, du folklore, c'est sympathique, j'aime beaucoup ça ….. Mais enfin, ce n'est pas au nombre de mains serrées qu'on va résoudre les problèmes des agriculteurs», a-t-il lancé au passage.

Cette explication est un peu surprenante si l’on se souvient que l’année précédente il s’employait à serrer des mains dès son arrivée au Salon et qu’un incident l’avait fâché au moment ou un visiteur avait refusé de serrer sa main tendue, bon bref ne revenons pas sur cet épisode qui a fait couler beaucoup d’encre et de bave pendant un certain temps.

Revenons à la visite des stands, personne n’a été oublié, jeunes participants au concours des lycées agricoles, éleveurs équins, bovins, ovins mais aussi bouchers et fleuristes……..

Le Président a écouté a recueilli les doléances des agriculteurs, des éleveurs victimes de la tempête.

Nicolas Sarkozy s'est entretenu avec Jean-Paul Rault, éleveur de moutons à Sainte Radegonde des Noyers en Vendée , qui a perdu la quasi-totalité de son troupeau lors de la tempête Xynthia, l’exception de ceux qu’il a conduits à Paris pour les exposer, «Je lui ai dit qu'il devait nous protéger contre les catastrophes à venir, parce que recommencer une fois, je veux bien, mais pas deux», raconte l'éleveur, … «Le président m'a répondu qu'il n'allait pas nous laisser tomber, qu'il allait nous aider à reconstruire. Et qu'il viendrait nous voir en Vendée».

Denis Sibille, président d'Interbev, l'interprofession du bœuf, du mouton et du cheval a interpellé le Chef de l’Etat à propos de la Grèce en estimant que «Le nombre de défaillances est très élevé et nous nous abstenons maintenant d'y exporter, d'où un certain manque à gagner.» D’après Monsieur Sibille ….. «Il avait l'air surpris et pas vraiment au courant, mais je lui ai demandé d'être très vigilant sur la question grecque : c'est notre premier client à l'exportation avec 70.000 tonnes» a-t-il commenté

Un cours entretien a été a été plus « acide » avec le représentant de la Fédération nationale bovine (section de la FNSEA) Jean-Paul Fleury qui a demandé à Nicolas Sarkozy de moins écouter son ministre de l'Environnement Jean-Louis Borloo, et d'arbitrer plus souvent en faveur de son «excellent ministre de l'Agriculture», Bruno Lemaire ce qui lui a valu une réponse brève : «Les arbitrages, c'est mon travail, je fais ceux que je dois faire», a répondu le président.

Au stand des artisans bouchers, le président a reçu un panier de victuailles garni d’ une côte de bœuf et un gigot d'agneau. «Autant avec Chirac, je suis sûr que la viande était consommée, autant avec Nicolas Sarkozy, je n'en suis pas vraiment certain», a supposé Jean Claude Obriot, de l'Ecole professionnelle de la Boucherie. «Et puis, il est moins bavard que président Chirac», se rappelle ce boucher qui accueille au Salon les présidents depuis dix ans.

Nicolas Sarkozy a voulu savoir en quel bois étaient faits les bâtons des jeunes du Lycée agricole de Laurent Sainte Marie, dans les Pyrénées-Atlantiques. En noisetier, ont-ils répondu. Un bois mi-dur, mi-flexible et surtout léger. Idéal pour tapoter le flanc des bêtes et les faire avancer.

Table ronde

Ensuite pendant 2 heures, le président de la République a présidé, et c’est une première parait-il, une table ronde très sérieuse avec l’ensemble syndicats agricoles représentatifs, (et non plus seulement la FNSEA) des représentants de l’agroalimentaires des assurances et des banques , en tout une vingtaines de personnalités pesant de tous leur poids respectif dans ce monde agricole en crise, tous animés du désir d’entendre les annonces Chef de l’Etat et de s’exprimer eux-mêmes pour donner leur avis et faire des propositions.

Au cours de cet entretien que l’on peut considérer commune réunion de travail, le président de la République a annoncé les mesures qu’il envisage de mettre en route pour aider le secteur à sortir de la crise.

Aides financières

«Je ferai pour l'agriculture française et européenne ce que nous avons déjà fait pour sauver la finance, …..Je ne céderai pas d'un millimètre ….», a promis le Chef de l’Etat, en critiquant les méthodes du passé , «Il y a des voies que l'on a empruntées depuis une vingtaine d'années, celles des échanges de prix contre des subventions, qu'on ne peut plus emprunter aujourd'hui, a-t-il indiqué. Car dix ans après, il faut les rembourser».

Le chef de l'Etat a parlé des 500 millions d'euros d'aides retoquées par Bruxelles cet été et que les producteurs de fruits sont censés rembourser et il tenu à justifié «Les solutions que nous avons retenues pour assurer un prix aux éleveurs sont légales».

En plus du plan d'aides d'urgence annoncé il y a quatre mois à Poligny dans le Jura, Nicolas Sarkozy a mis sur la table 850 millions de plus en précisant : «Toutes les demandes de prêts actuelles seront ainsi honorées».

(Rappelons que M. Sarkozy avait annoncé en octobre à Poligny (Jura) un plan "sans précédent" pour l'agriculture en crise, comportant 650 millions d'euros de "soutien exceptionnel de l'Etat" et un milliard d'euros de prêts bonifiés)

Nous avons cru comprendre, que ces 850 millions seront ventilés comme suit : 800 millions pour les prêts bonifiés qui atteindront désormais 1,8 milliard d'euros, contre 1,5 milliard initialement prévu dans le plan de Poligny, qui serviront à alléger les frais financiers des emprunts anciens et 50 millions supplémentaire qui iront vers les agriculteurs au titre du FAC (Fonds d'allègement des charges)

Enfin le décret devant permettre l'exonération de l'intégralité des charges patronales pour les employeurs de saisonniers dans les fruits et légumes, paraîtra à la fin du mois.

(Rappelons aussi qu’une mesure de 170 millions d'euros déjà annoncée dans le Jura qui devrait donner une meilleure compétitivité à la filière, avec une baisse de deux euros du coût horaire de la main-d'œuvre intérimaire)

Environnement

En matière d’environnement, le président a reconnu que les agriculteurs avaient déjà beaucoup fait en soulignant toutefois qu’il fallait changer les méthodes : «Je crois à une agriculture durable, cependant il faut changer les méthodes. J'ai demandé à Bruno Le Maire et Jean-Louis Borloo de tenir dès la semaine prochaine un premier groupe de travail autour d'une nouvelle méthode d'analyse des mesures environnementales en agriculture», a-t-il indiqué …

Ce groupe de travail planchera autour de trois axes : une analyse de ce qui se fait chez nos voisins européens, une étude de l'impact économique et social sur les filières et un chiffrage du bénéfice attendu pour la société

Le président de la République a rappelé que les agriculteurs, à travers les prairies, permettaient de stocker le CO2, et il a annoncé que pour sauvegarder l'environnement, le gouvernement va taxer à hauteur de 10% les transactions relatives à la vente de terres agricoles pour en faire des terrains à bâtir. Cette mesure serait de nature à freiner le gaspillage de ces terres qui disparaissent au rythme d'un département tous les dix ans pour être urbanisées.

L’avenir de la PAC

Enfin, dans les échanges sur l'avenir de la PAC, qui doit être revue avant 2013, Nicolas Sarkozy serait prêt à diminuer le budget de plus de 50 milliards d'euros sous la condition que les agriculteurs vivent avec des prix décents et que l'on applique la préférence communautaire. Le président i a promis qu'il allait "demander la modification du droit de la concurrence" dans l'Union européenne, Bruxelles n'autorisant pas le regroupement de producteurs agricoles. Il a affirmé qu'il se battrait pour la préférence communautaire, qui, d’après lui, est "parfaitement compatible avec l'OMC". "Pourquoi l'Europe ferait-elle preuve d'une naïveté confondante en ouvrant toutes ses frontières sans aucune protection?". "Je souhaiterais qu'on puisse fixer un prix par interprofession sans qu'on crie au cartel", a dit M. Sarkozy.

Il s'est dit favorable à l'imposition d'"une taxe carbone aux frontières".

Il a critiqué les "slogans démagogiques" en faveur des quotas laitiers car "la solution" à la crise que traverse le secteur, "ce ne sont pas les quotas".

Monsieur Sarkozy a indiqué qu'il prendrait l'initiative, lors du conseil européen les 25-26 mars à Bruxelles, de défendre la place centrale de l'agriculture dans la stratégie économique que l'Union européenne doit adopter pour 2020.

Le chef de l'Etat s'est engagé à mettre "la régulation du prix des matières premières agricoles au cours de l'activité du G-20" en novembre prochain. Il entend ainsi limiter la spéculation croissance et mieux encadrer les produits financiers dérivés sur ces marchés.

"L'agriculture ne sera pas la variable d'ajustement", a-t-il argumenté en demandant aux syndicats agricoles de définir avant fin juin une position commune sur les outils de régulation de la Politique agricole commune (PAC) de 2013 et leurs financements.

Vers 12h30, le président de la République a clos le débat vers 12 heures 30 en manifestant son intention de revoir les parties présentes trois fois dans l'année pour faire un point avec elles du suivi des dossiers en cours. «J'étais heureux d'être avec vous» a-t-il conclu.

La FNSEA s'est félicitée de l'assouplissement des mesures agroenvironnementales. «Sans renier les objectifs de développement durable, on ne peut pas demander des investissements de plus en plus lourds aux agriculteurs s'il n'y a pas de prix rémunérateurs et des revenus, a déclaré Monsieur Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA. « L'agriculture ne doit pas devenir la sidérurgie ou le textile de demain», a-t-il ajouté.

Plus réservé, le Président de la Coordination rurale, Monsieur François Lucas a déclaré «

«Ces mesures sont intéressantes et vont dans la bonne direction. Mais elles ne sont pas suffisantes, il faudrait aller vers la TVA sociale pour rendre plus compétitive l'agriculture français

Dans l’ensemble, le Président de la République a répondu aux attentes en développant ses intentions tant pour l’immédiat que pour l’avenir et ainsi il a effacé ce sentiment de déception qui avait ému le monde agricole qui avait espéré sa visite pour inaugurer l’Ouverture du Salon International 2010.

ooOoo

Bien entendu la politique reprend ses droits et les écologistes ont réagi vivement aux propos tenus par le président de la république qui dans un échange avait pris position lors de la table ronde en faveur d’un de ses interlocuteurs avait dit « l’écologie ça commence à bien faire » l'environnement «ça commence à bien faire» en plaidant d’ailleurs « pour un changement de méthode » tout à fait convenable pour les agriculteurs.

Les déclarations de Nicolas Sarkozy samedi au Salon de l'agriculture ne sont pas passées inaperçues, les écologistes dénonçant «un renoncement majeur au Grenelle de l'environnement» ont employés des mots excessifs, « imposteur », « hypocrite »

D’après les écologistes il s’agit d’un «Un calcul électoral», et ils prétendent que le changement de ton de Nicolas Sarkozy s’explique par des motifs électoraux.

«Le masque vert de Nicolas Sarkozy est tombé», a déclaré la secrétaire nationale des Verts Cécile Duflot, qui dénonce son «incompréhension des enjeux de l'agriculture paysanne et durable». «Au nom de la concurrence, Nicolas Sarkozy prétend affranchir l'agriculture de la contrainte environnementale, au risque de laisser les choix à court terme épuiser un peu plus les sols, proliférer les algues vertes, aggraver la dégradation de l'environnement», a-t-elle déploré.

«Apparemment, parler d'écologie ne fait plus recette pour Nicolas Sarkozy et il revient aux fondamentaux du calcul électoral», analyse Cécile Duflot.

Pour le « Mouvement pour la défense et le respect des générations futures’ «Nicolas Sarkozy est prêt à tout pour s'attirer les suffrages des agriculteurs, en trahissant ses promesses de mai 2008, lorsqu'il parlait ‘d'urgence écologique' », Pour ce mouvement le président a «cédé aux pressions de la FNSEA et des lobbys agro-industriels».

Pour le député Verts Noël Mamère, qui qualifie le président d' «apprenti sorcier».

«La logique, à la veille des élections, est de rendre la monnaie à certains lobbies».

Les annonces de Nicolas Sarkozy ont apaisé les agriculteurs

France Soir - ‎Il y a 2 heures ‎

Ils sont retournés vaquer à leurs occupations quotidiennes sur ce Salon, après s'être avancés vers Nicolas Sarkozy, quatre heures plus tôt. ...

Écologie : Sarkozy défend les agriculteurs Le Figaro

Les écologistes furieux contre Nicolas Sarkozy nouvelobs.com

Sarkozy ne renie pas ses promesses environnementales, dit Borloo

L'Express - ‎Il y a 11 heures ‎

"On voulait à l'époque, Nicolas Sarkozy le premier, faire une défense de l'environnement, une agriculture qui soit respectueuse des normes environnementales ...

Environnement: Sarkozy "ne nous a jamais lâchés", assure Borloo nouvelobs.com

Zones inondables, raffineries, Sarkozy et l'agriculture : Borloo ... TF1

35 autres articles »


François Fillon / le Joker du Président présenté comme présidentiable

article de lucienne magalie pons

dimanche 7 mars 2010

J'avais écrit cet article Jeudi dernier, jour anniversaire de Monsieur François Fillon, jour qui coïncidait aussi avec sa visite au Salon International 2010. de agriculture, comme l'on dit jamais 2 sans 3, c'est aussi ce jour-là que l'hebdomadaire le Point le présentait en couverture relooké en Président et lui consacrait une étude de dix page pour le présenter comme le meilleur des meilleurs candidats de droite au cas où Monsieur Nicolas Sarkozy ne se représenterait pas en 22O12;

On prétend parfois que la vie est un jeu et cette fois on nous la joue belle !

Faisons mine d'entrer dans leur jeu pour en décrypter leur stratégie ...

article de lucienne magalie pons

Joker présidentiable, l'intox médiatique
By lucienne magalie pons
Un ancien jeu revient à la mode .....
Un média vient de nous sortir, en s’appuyant sur un récent sondage Ipsos un Joker présidentiable par défaut ou "défausse", figurant en portrait photo à la Une du Point.

En effet on peut voir ce jeudi à la une du Point François Fillon en portrait photo, le visage détendu et souriant avec un regard moins sombre que d’habitude, avec la légende « François Fillon Président »

Spécialement relooké « président » avec une nouvelle coiffure et de nouveaux vêtements plus élégants, le Premier Ministre avec cette image paisible inspire confiance.

.Tout le monde se doute bien que l’on fait dire à un sondage ce que l’on veut obtenir comme résultat, en sélectionnant les questions adroitement.

Selon un sondage Ipsos pour Le Point paru ce jeudi, le Premier ministre, aux yeux des Français, ferait un meilleur président que les socialistes Martine Aubry et Ségolène Royal. À la question "Selon vous, qui ferait le meilleur président de la République ?" François Fillon le l'emporte sur la première secrétaire du PS par 47 % contre 31 % (22 % ne se prononcent pas). L’avantage encore est plus important face à l'ancienne candidate PS à la présidentielle : 57 % contre 23 % préférant Ségolène Royal (20 % ne se prononcent pas)

.D’après ce sondage, François Fillon n'est dépassé que par le directeur général du Fonds monétaire international, le socialiste Dominique Strauss-Kahn. 46 % des personnes voient en DSK un meilleur président que François Fillon (34 %) (20 % ne se prononcent pas).

L’enquête indique aussi que 45 % des Français de droite préféreraient François Fillon à tout autre candidat issu des rangs de l'UMP, dans le cas où Nicolas Sarkozy ne se présenterait pas.

Face au Premier ministre ce sondage crédite Alain Juppé de (12 %), Dominique de Villepin de (11 %), Jean-François Copé (de 10 %) ou Xavier Bertrand de (6 %).

Naturellement ce sondage vient tout à propos pour essayer de tromper l’opinion publique qui n’y croit plus si je me fie aux rumeurs et confidences qui circulent librement sans l’encadrement d’un sondage.

Pour ma part je ressens cette nouvelle forme de communication comme un jeu de rôle médiatique dans lequel provisoirement pour tromper l’opinion Monsieur Fillon se prête obligeamment cette fois au rôle de Joker.

Le mot « joker » vient du nom anglais d'un personnage du Moyen Âge, équivalent au bouffon du Roi.

Par extension un joker, est une personne, une carte spéciale, un objet, un effet, qui est utilisé et mis en avant provisoirement dans une situation ou dans un jeu pour redonner l’avantage à un individu lors d’une situation complexe.

Dans un jeu de carte, le joker(ou frime, farceur, ou blagueur) est représenté sous forme , d'un lutin ,d'un clown, ou d’un bouffon, ce qui correspond bien au mot anglais « joker » (« farceur » ou « blagueur » ).
Le Joker a différente fonction selon le jeu, mais généralement il permet de remplacer n'importe quelle autre carte.

Le principe est que le joker simple peut être placé n'importe quand, y compris lors d'un jeu convenu, et il permet au joueur l'ayant placé de récupérer la main et de repartir sur un nouveau tour de carte.

Il y aurait un autre jeu à expérimenter pour désigner cette fois sans Joker, donc plus dangereux pour celui qui veut garder l’avantage , il existe en effet un jeu de société , que l’on pourrait jouer en jeu de rôles, ce jeu appelé le « Président » ou encore TDC (trouduc), ou Grand Clodo se jouent à quatre joueurs ou plus, avec un jeu de 54 cartes, d’autres fois plus simplement avec 32 cartes.

Le but de chaque joueur est de se dessaisir le plus rapidement possible de la totalité de ses cartes. Les joueurs ayant été les plus rapides à se débarrasser de leurs cartes obtiennent un avantage pour la partie suivante et les plus lents sont pénalisés par un handicap.

L'intérêt de ce jeu est de jouer plusieurs parties à la suite afin de voir les joueurs évoluer, ou descendre dans le classement.

Pour les couleurs on peut choisir qu’elles n’ont pas d’importance, ou au contraire l’ordre des couleurs est trèfle, carreau, cœur ou pique ou inversement.

Au début de la première partie, il n'y a pas de hiérarchie entre les joueurs, tous commencent égaux. Un nombre égal de cartes est distribué à chaque joueur, les éventuelles cartes en trop étant mises de côté.
Pour ne pas allonger le texte je n’entrerai pas dans le détail du déroulement de la première partie mais ce qu’il faut noter c’est qu’à la fin de la première partie à quatre joueurs, selon ses résultats, chaque joueur reçoit un titre :

Le Premier est le Président
Le deuxième devient Vice Président (ou encore Premier Ministre)
L’avant dernier est le lèche bottes (ou l’ouvrier)
Le dernier est le Trouduc (ou Clodoc ou clochard)

Pour la seconde partie d’une série, des ajustements sont faits une fois les cartes distribuées :
Encore une fois pour simplifier n’envisagerons que les ajustements les plus simples :

Le Trouduc donne au Président ses deux meilleures cartes, en retour, celui-ci lui donne ses deux plus mauvaises cartes

Le Lèche Bottes donne au Vice-président sa meilleure carte, en retour, celui-ci lui donne sa plus mauvaise carte; La partie se déroule ensuite de façon identique à la première partie et en fin de deuxième partie, nouvelle répartition des titres selon la même méthode qu’en première partie.
A la fin de la série composée de plusieurs parties, c’est celui qui a été le Président le plus grand nombre de fois qui gagne.

Vous avouerez, si vous avez l’esprit critique, que dans ce jeu du Trouduc certaine analogie se révèle criante avec une réalité qui nous saute aux yeux tous les jours.



07 mars 2010

La droite s'enfonce dans les sondages comme un clou dans la sciure

article de lucienne magalie pons

A moins d'un retournement spectaculaire en huit jours qui ressortirait d'un miracle politique indépendant de la volonté des sondés, les carottes sont cuites pour l'UMP et associés, c'est le triste état des lieux qui résulte d'une campagne régionale qui au début se voulait grandiose et impressionnante par le lancement de débats nationaux sur l'Identité Nationale et la burqua.

Débats indécents sur le fond et dans la forme qui ont virés au cauchemar, notamment pour le Ministre de l'immigration.

Et ensuite par des dérapages sur le terrain et dans les médias, par des querelles calamiteuses d'intentions et de dénonciations calomnieuses entre les uns et les autres, d’où le spectacle affligeant d’ un lamentable cafouillage cacophoniques qui n'a pas permis aux électeurs de saisir les projets régionaux politiques stricto sensu des candidats de toutes obédiences qui se sont perdus dans une campagne dédiée à valoriser leur image personnelle et à dénigrer celle de leurs adversaires.

Etats des lieux :

En terme d’intentions de vote pour les régionales, selon un sondage exclusif CSA réalisé pour le Parisien, à huit jours du scrutin, sur une période de un mois, les listes de droite perdent encore 2 points et le bloc de gauche passe de 51 à 52 % ;

- les liste de droite totalisent 28 % dont 27% pour le bloc ‘’ UMP-Nouveau Centre –MPF.CPNT’’perd deux points à 28%.,

soit 6 points de moins qu’en janvier et deux de moins qu’en février.

Le FN gagne un point à 9%, le MoDem reste à 5 %

- les listes PS, Front de Gauche, Europe-Ecologie et autres listes de gauche totalisent globalement 52% des intentions de vote.

soit 7 points de plus qu'en janvier.

Le PS passe de 30 à 31%, le Front de Gauche gagne 1 point à 6%, les Verts en en perde 1 à 14%, l'extrême gauche est stable (2% pour NPA, 2% pour LO).

ooOoo

Indice de confiance des personnalités dirigeantes de l’Etat :

Le Président de la République Nicolas Sarkozy perd 4 points de confiance à 36 %

En 1 mois, le chef de l'Etat souffre d’une baisse sensible de ceux qui lui «font confiance pour affronter efficacement les principaux problèmes qui se posent au pays».

C'est son taux le plus bas depuis son élection, à égalité avec juillet 2008.

Le premier ministre François Fillion perd 1 point de confiance à 42 %

Le Premier ministre voit sa cote de confiance passer de 43% à 42%, celle de défiance restant inchangée à 51%. 7% ne se prononcent pas (+1).

(Ce sondage CSA pour le Parisien a été réalisé par téléphone les 2 et 3 mars 2010 auprès d'un échantillon national de 820 personnes de 18 ans et plus (méthode des quotas).


06 mars 2010

Un vrai marathon et un triomphe "pour le plaisir"


article de lucienne magalie pons

Jacques Chirac au Salon International de l'Agriculture 2010

Par lucienne magalie pons

"Pour son plaisir et pour notre plaisir"

Hier, Jacques Chirac notre ancien Président de la République a rendu une visite de trois heures aux Agriculteurs, les comblant de sa présence au Salon International de l’Agriculture 2010.

Toujours très à l’aise au contact des exploitants agricoles, Jacques Chirac, accompagné du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire et du député UMP Christian Jacob, et entouré d’une cinquantaine de journaliste, était l’homme du jour le plus attendu par l’assistance qui scandait « Chirac….Chirac…. »

Sa présence renouvelée tous les ans est devenu un rituel d’amitié et d’estime qui a tissé des liens indéfectibles avec ce monde paysan qu’il affectionne tant.

Accompagné du ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire et du député UMP Christian Jacob, Jacques Chirac était l’homme le plus attendu par l’assistance qui l'a apllaudi et ovationné , à maintes reprises des visiteurs l ‘ont complimenté avec une sincérité touchante , il est super… il est bon, il nous manque, il nous manque a déclaré l’un d’entre eux,, pour un autre « c’est le prestige de la France, c’est la France » et pour une dame il représente vraiment les vrais hommes , les hommes « grands », "il présente bien les vrais hommes, c’est pour cela que j’aime l’entendre ....l’entendre et le voir »" a-t-elle déclarée avec émotion les yeux brillants de larmes de fierté et d’émotion.

Se plaisant aussi à donner des bises et de dire comme un grand père des mots agréables de compliments aux enfants et jeunes filles qui s’approchaient de lui, Jacques Chirac a fait un triomphe.

C’est indéniable , Jacques Chirac jouit toujours d’une immense popularité, c’est d’autant plus agréable que délivré de tout souci politique, il n’ était là que « pour le plaisir » d’aller de stand en stand , de parler avec les agriculteurs et de les féliciter chaleureusement de la qualité de leurs produits et de leurs élevage, levant à l’occasion son verre , dégustant des produits du terroir, croquant une pomme bio, avec cette aisance conviviale qui chez lui est la marque du gourmet averti qui sait apprécier les bonnes choses et mettre en valeur leurs producteurs.

Sur son parcours il a croisé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et Anne Hidalgo, tête de liste PS pour les régionales à Paris, la encore les échanges ont été empreints de cordialité, et avec finesse Jacques Chirac tout sourires s’est plut à dire "Je n'ai aucune plainte à adresser au maire de Paris", tout en allant a leur côtés à la rencontre de plusieurs exploitants, non sans souligner en plaisantant ensuite comme il sait le faire "j'étais sous le charme du maire". Bertrand Delanoë n’est pas restez en reste d’amabilité et de compliments, en parfait en parfait gentleman il a pris congé en déclarant « Vous embrasserez Bernadette. Bon courage à vous !

Quelques secondes plus tard Bertrand Delanoë a fait part de son sentiment pour Jacques Chirac : « Je le respecte, c’est quelqu’un qui est proche du peuple » avant de le comparer à Nicolas Sarkozy : « Je comprends qu’on puisse préférer un style simple et naturel à un style arrogant et dominateur… »

Le chef de l’Etat, justement, est attendu ce matin samedi de pied ferme par le monde agricole, après avoir boudé l’inauguration du Salon ce qui persiste à faire très mauvais effet, et des agriculteurs fait remarquer, en s’adressant aux journalistes, que c’est une signe de mépris pour eux.

Le Président Sarkozy devrait participer à une table ronde avec des professionnels et devrait faire des annonces futuristes en faveur du secteur, sinistré par la crise. Espérons qu’il apportera aux agriculteurs ce qu’ils attendent de lui, non pas un discours politique fleuve reprenant l’historique de l’agriculture en France et des annonces de mesures flottant dans un futur, mais un discours précis et il est mesure de décider concrètement dans l’immédiat.

Chirac superstar du Salon

Le Parisien - ‎Il y a 28 minutes ‎

La visite rituelle de l 'ancien chef de l'Etat a tenu toutes ses promesses. Il n'est resté « que » deux heures quarante au Salon de l'agriculture, mais il ya fait un triomphe. Au bas de l'escalator qui relie les deux halls principaux du Salon de ...

Salon de l'Agriculture - Jacques Chirac dans son pré carré France Soir

Les politiques au salon de l'agriculture, épisode 3 nouvelobs.com

Ouest-France - L'Express - France Info - France 3

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05 mars 2010

Réception à l'Elysée

cliquez sur le lien pour vous retrouver dans une grande soirée de prestige : Medvedev et sa charmante épouse reçus à l'Elysée par Carla et Nicolas Sarkozy :

Nicolas Sarkozy et sa Carla plus unis et amoureux que jamais... malgré les rumeurs !

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...