16 décembre 2009

Culture internationale : Dominique de Villepin rend hommage à Mahmoud Darwich

reprise d'information de lucienne magalie pons

Au 6ème Festival international du film de Dubaï, Dominique de Villepin rend un nouvel hommage à Mahmoud Darwich


Voir l'article et la Vidéo sur le site d'origine en cliquant sur le lien'Culture" ci-dessous :

Le sommet de Copenhague

Editorial de lucienne magalie pons


Copenhague,une opération de prédominance politique et financière

Par lucienne magalie pons

Et si le sommet de Copenhague n'était , pour les pays riches, qu'une opération destinée à s' inféoder les pays en voie de développements et les pays pauvres ?


Comme nous le savons l’ONU et son Secrétaire Général Monsieur Ben Ki-Moon avec les « dirigeants du monde », font actuellement une priorité de la lutte contre le réchauffement climatique


Parmi ces dirigeants du monde certains ne veulent pas laisser se dérouler ce sommet sans mesurer aux yeux du monde entier « leur pointure » et c’est à coup d’annonces de milliards d’aides aux pays en voie de développement que l’un d’entre eux montrera qu’il détient la plus « grosse pointure » par rapport aux autres, et ces pauvres « autres » n’auront plus qu’à s’aligner derrière lui pour casquer ce qu’il peuvent et ne pas perdre leur influence sur les pays en voie de développement.


M. Ban Ki-Moon avant de rejoindre Copenhague s’était récemment déclaré confiant et montré satisfait ‘d’un nouvel élan politique ‘et des’ progrès tangibles ‘ en s’exprimant sur l'aide aux pays en développement il notait un "accord substantiel sur un financement 'immédiat » tout sollicitant "plus de clarté sur un solide paquet d'aide financière à moyen et long termes".


Mais les divergences de vues sur l’approche des questions climatiques sont telles au sommet de Copenhague (voir vos quotidiens) que le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, s’est résolu à lancer , de New York, un appel dès le lundi 14 décembre « aux dirigeants du monde » en les invitant à trouver d’urgence « un compromis" dans la lutte contre le réchauffement climatique.


"Le temps nous est compté. Ce n'est plus le moment de gesticuler ou de distribuer des critiques, chaque pays doit prendre sa part pour sceller un accord", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à New York. "J'appelle les dirigeants du monde à prendre leurs responsabilités …………….. J'appelle les négociateurs à redoubler d'efforts pour trouver un compromis"


"Si on laisse aux dirigeants le soin de tout régler à la dernière minute, on risque d'avoir un accord faible, ou pas d'accord du tout", a averti le chef de l'ONU


M. Ban, Ki-Moon a ensuite quitté New York pour rejoindre Copenhague où sont attendus dans les trois jours qui viennent les « dirigeants du monde »


Monsieur Nicolas Sarkozy, notre Président, l'un des "dirigeants du monde" le plus remuant de la planète, toujours prêt comme Don Quichoitte , avec en plus l'énergie que nous lui connaissons, à affronter les moulins à vents des sommets internationaux, devrait rejoindre Copenhague jeudi après-midi, mais bien entendu il s’est attelé ces derniers jours au dossier du Réchauffement climatique depuis Lundi , notamment en recevant à Paris plusieurs personnalités, en premier lieu le Président Indonésien Susilo Bambang Yudhoyono, dont le pays « émergent » du point de vue économique, comprend le 3e bassin forestier au monde, avec lequel il a consolidé son alliance.


Ensuite, à l'issue d’un déjeuner de travail entre Nicolas Sarkozy et le Premier Ministre ’Ethiopien Meles Zenawi, coordinateur d’une cinquantaine de pays d’Afrique qui seront présents à Copenhague, un texte très important a été signé entre la France et l’Afrique Le document, inclut des objectifs chiffrés et prévoit la limitation du réchauffement à 2 °C en 2050 par rapport à l'ère préindustrielle et la limitation de 50 % des émissions globales de CO2 par rapport à 1990 ce texte évoque une aide annuelle de 10 milliards de dollars jusqu'en 2012, dont la France souhaiterait qu'elle aille à hauteur de 40 % pour l'Afrique et, à 20 %, pour limiter la déforestation. Le président français et le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, ont diffusé un appel commun "pour un accord ambitieux à Copenhague", à l'issue de ce déjeuner de travail à l'Elysée.


Enfin aujourd’hui Mercredi, Nicolas Sarkozy recevra à l'Élysée les dirigeants des pays du bassin du fleuve Congo, qui représentent la 2me superficie forestière de la planète.


En tête de file du bataillon de ces pays émergents qu’il a ramenés dans son sillage pour les rallier sous sa bannière , le chef de l'État dès son arrivée à Copenhague s'entretiendra avec le Brésilien Lula et l'Éthiopien Meles et ils tiendront ensuite une conférence de presse conjointe à l'hôtel d'Angleterre.

En confortant les intérêts des Africains et ceux des pays émergents incarnés par Lula et ceux des pays industrialisés qu'il entend représenter, Nicolas Sarkozy espère s’imposer face aux Etats-Unis et à la Chine, les deux principaux pollueurs de la planète, pour des négociations qui s’annoncent difficiles.


Face à l’inertie américano chinoise qui n’évoluent pas dans leurs annonces et s’en tiennent à ceux qu’ils ont déjà annoncé, l’Elysée estime que «Les négociations s'annoncent très difficiles » et les observateurs font observer que « ….. Si les deux acteurs majeurs ne trouvent pas de terrain d'entente, tout ce que les autres pourront faire ne servira à rien.»


Nous ne savons pas si Gordon Brown et Madame Angela Merkel seront aux côtés, de Nicolas Sarkozy pour secouer les puces du duo sino américain et les faire cracher plus d’argent et moins de CO2, probablement à condition que notre Président ne joue pas la surenchère politique et reste financièrement raisonnable et crédible dans ses promesses.


On à beau vouloir montrer sa pointure encore faut-il qu’elle soit ajustée à la démarche commune de l’UE .

15 décembre 2009

Redécoupage électoral : un pataquès au sénat

article de lucienne magalie pons


Par suite d'une erreur humaine un sénateur centriste s'est trompé lors d'un vote, lundi, contribuant au rejet du projet de loi sur le redécoupage des circonscriptions législatives.


Il y a peu de temps, à l’Assemblée Nationale Monsieur Lamour, de même, s'était trompé au cour d'un vote, victime d'un glissement de doigt!


Et de nouveau le gouvernement a tenté d'obtenir que l’on revote…ce qui n'est pas acceptable pour les puristes de l'expression solennelle et irréversible d'un suffrage parlementaire, cette pression de l'exécutif sur le législatif ne ne peut être admise ni tolérée !


Pourtant, il y a quelques temps en séance à l’Assemblée Nationale le doigt d’un Député par inadvertance ( ?) avait glissé sur le bouton qui actionnait un vote contraire à sa volonté qui rejoignait la volonté du parti majoritaire, et hop ! surprise et consternation un amendement contraire à l’UMP était voté , mais par une astuce politicienne le Gouvernement avait obtenu un nouveau vote ce qui avait provoqué des critiques, justifiées, dans l’opposition.


Cette fois c’est au Sénat qu’un sénateur centriste a voté par mégarde ou défaut d’attention à côté de la plaque un amendement PCF , bougre de bougre, cela à donné lieu à des suspensions de séances, des conciliabules inquiets, en final Catherine Tasca, qui présidait la séance en remplacement du Président du Sénat Monsieur Gérard Larcher, a décidée que l’adoption de l’amendement aboutissait de fait au rejet de l’ensemble du texte.


Ce matin Alain Marleix (Collectivités locales) avait réaffirmé sa volonté d'obtenir une "seconde délibération" (nouveau vote) au Sénat, si possible dès jeudi matin, contestant le rejet du texte acté la veille par la présidente de séance, Catherine Tasca, mais nous venons d’apprendre que le Sénat a confirmé aujourd'hui, en conférence des présidents, que le projet de loi sur le redécoupage électoral avait bien été rejeté la veille au soir, en dépit des vœux du Gouvernement

Cela se comprend on ne peut passer deux fois dans les mêmes eaux sans se noyer sous les flots des critiques et des protestations ! L’Affaire de l’Assemblée Nationale n’a pas été retenue comme « précédent » bien entendu, il ferait bon de voir que l’on revote sous prétexte d’erreur humaine, de glissements de doigts, ou d’autres motifs personnels de défaillance, tels qu’un assoupissement par exemple, ou une mauvaise digestion sur siège trop moelleux ! Un doigt a glissé une fois en assemblée ….. Mais maintenant stop…….. une fois suffit, le Sénat n’a pas rejouer le scénario


"L'affaire est close aujourd'hui au Sénat. Le gouvernement n'a pas à s'immiscer" dans des affaires internes au Sénat, a déclaré le ministre des Relations avec le Parlement, Henri de Raincourt, ancien sénateur.


Le texte devra désormais être réexaminé une seconde fois à l'Assemblée nationale, qui l'avait déjà adopté fin octobre. Selon Monsieur Henri de Raincourt, la date de ce nouvel examen n'est pas encore fixée.

En relatant ces incidents une dépêche de l’AFP du Mardi 15 décembre 2009 réactualisée à 15 h 52 n’hésite pas à souligner « un véritable pataquès lundi au Sénat » : eh bien ça alors ! de la part de l’AFP c’est un coup d’éclat auquel je ne m’attendais pas !


Rétrospective du "pataquès"









I

Un grand emprunt à double façe

Editorial de lucienne magalie pons




Interventionnisme des finances privées dans les décisions de l'Etat

Par lucienne magalie pons

Un grand emprunt à double façe

Je n’ai pas l’intention de passer en revue les réactions des différents partis politiques sur le montant retenu pour le Grand Emprunt et ses secteurs de priorités, largement commentés par Nicolas Sarkozy au cours de sa conférence de presse du Lundi 14 Décembre à l’Elysée , il suffit de lire les quotidiens pour noter que la droite libérale se félicite de ces annonces et que l’opposition comme on s’y attendait les critique.

Ce qu’il faut à mon sens retenir, c’est que sur la base du rapport Juppé-Rocard, le Président Sarkozy a réduit le montant de ses prétentions à 35 milliards d’Euros publics mais qu’en contre partie, il entend associer les intérêts privés aux financements des projets qu’il veut mettre en œuvre, dans les cinq secteurs prioritaires retenus pour arriver à un montant global de 60 milliards d’euros , soit 35 milliards d’Euros publics et 25 milliards d’Euros provenant de financements privés qu’il espère obtenir.

Concernant les priorités, Nicolas Sarkozy en a énoncé cinq :

- L'enseignement supérieur

- La santé et les biotechnologies

- l'Industrie

- Le développement durable

- L'économie numérique

Simplement en ce qui me concerne je ne suis pas surprise de ses intentions, elles sont dans la droite ligne de la consolidation de sa politique libérale financière et économique, et ce que j’ai surtout relevé c’est son appel aux capitaux privés pour qu’ils viennent compléter la mise financière de l’état dans les cinq priorités.

Une fois de plus les intérêts privés sollicités participeront dans la mesure où ils seront intéresses à établir leur emprise sur l’un ou l’autre des secteurs prioritaires, là réside tout le danger de voir un ou des secteurs actuellement contrôlés par le secteur public échapper à la décision d’orientation et de responsabilité de l’Etat.

Sur le financement proprement dit de cet emprunt , dont le qualificatif « Grand » s’estompe de plus en plus dans le discours politique, la préférence s’est arrêté en faveur d'un recours aux marchés financiers, moins coûteux qu'un emprunt émis auprès des particuliers. En conséquence, d’après ce qui a été annoncé par Monsieur Sarkozy, les investissements publics seront financés par 22 milliards d'euros "levés sur les marchés" et par les 13 milliards d'aides récemment remboursés à l'Etat par les banques, a déclaré le président Nicolas Sarkozy

Il est certain que les médias presse, écrans, et web commentent ce jour largement cette conférence de presse et se font l’écho de tous les commentaires et avis des leaders politiques de tous les partis , de tous les observateurs et experts, les pour et les contre, et pour ceux d’entre nous qui veulent se faire une idée complète de cette question importante, je vous demande de lire les quotidiens ou les sites de votre choix.

En effet il n’est pas question pour moi de monopoliser l’espace d’écriture du « blog » , en rapportant des articles que l’on peut lire de soi-même, simplement je tenais à souligner la démarche du Président qui sollicite l’apport de capitaux privés pour les associer dans ses projets pour les secteurs prioritaires , et les dangers que cette sollicitation comporte pour l’exercice de nos libertés publiques, ainsi mises délibérément sous caution d’un apport financier privé à hauteur de 25 milliards d’Euros.

article de lucienne magalie pons

13 décembre 2009

Réchauffement climatique : que faut-il en penser ?

article de lucienne magalie pons

Réchauffement climatique : Que faut-il en penser ?


Le sommet sur le climat, qui se tient à Copenhague du 6 au 18 décembre, avec la participation de 193 nations, 65 chefs d’Etats et de gouvernement et 20 000 délégués, et dont nous devrons attendre les conclusions avant de prendre pour argent comptant les promesses intermédiaires , ne parait pas affecté par les récentes révélations de « pirates informatiques » qui auraient interceptés les courriels de certains experts de l’Unité de recherche sur le climat (CRU) de l’université d’East Anglia, en Angleterre, qui d’après eux apporteraient la preuve du caractère frauduleux de cette affaire.


D’après ces révélations, il apparaîtrait qu’en réalité les données statistiques brutes, non corrigées, provenant des stations météorologiques, indiquent peu ou pas de changement au cours des 150 dernières années. La moitié des observatoires décèlent même un léger refroidissement et constatent au contraire que depuis environ dix ans, nous assistons à un refroidissement global !


Il est vrai que politisé à l’extrême la thèse du Réchauffement Climatique, soutenue officiellement par le GIEC, organe de l’ONU composé d’experts climatologues, n’est pas admise par d’autres scientifiques qui sont écartés du débat, tels que les géologues et les géophysiciens.


Certains observateurs voient dans cette affaire du « Réchauffement climatique » une démarche des pays riches pour exploiter sous une forme nouvelle les pays pauvres en les subventionnant, ce qui leur permettrait de s’y introduire pour y installer des industries « durables ».Un seul exemple la reforestation dans certains pays pauvres a consisté pour des industriels des pays riches à reboiser exclusivement en monoculture des espaces immenses , par exemple des plantations de palmiers, pour produire de l’huile de palme exportée en quantité impressionnante . Les populations ne profitent pas de cette richesse, les emplois créés sont sous payés et de plus les populations locales protestent contre cette accaparation des terres qui les prive des parcelles de terrains dont ils disposaient pour cultiver des légumes et fruits pour assumer leur nourriture quotidienne.


La thèse du réchauffement climatique est fragilisé par les scientifiques géophysiciens et géologues, selon leur méthode qui est celle de l’analyse des couches du sous sol terrestre, ils constatent que les phénomènes successifs de périodes glaciaires et de réchauffement solaire qui se succèdent avec leurs incidences sur le climat et la géographie des continents, sont des évènements naturels qui se reproduisent naturellement de périodes en périodes au cours des millénaires et des siècles, et ne résultent pas d’émission de gaz à effet de serre produites par les activités humaines. Ils ne démentent pas pour autant les phénomènes de pollutions que génèrent les émissions de CO2, mais ces pollutions qui gênent notre quotidien n’ont aucun impact sur le climat.


Les climatologues eux ont une autre méthode pour prophétiser un Réchauffement climatique catastrophique, ils utilisent sur une certaine période des relevés météorologiques mondiaux et ont font un moyenne, sans tenir compte des différences de climats d’un pays, d’un continent par rapport à l’autre.


Par rapport à ces deux méthodes personnellement et je n’engage que moi en cette affirmation, je me fierai bien plus volontiers à la thèse des scientifiques confirmés que sont les géologues et les géophysisiens.

une thèse contestée : le réchaufffement climatique

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...