19 novembre 2009

L'UE indécise et frileuse quand aux choix de son futur Président du Conseil, n'arrive pas à se mettre d'accord

INFORMATION de lucienne magalie pons

Manifestement certains chefs des états de l'UE ne veulent pas de Monsieur Tony Blair comme Président "stable" . Comment s'en étonner ? , les dirigeants de l'UE qui se plaisent à se montrer unis sur tous les fronts et produisent à ces occasions des communiqués faisant état d'un accord parfait sur toutes les questions débattues entre eux, une fois rentrés chez eux reprennent le courant de leurs affaires comme ils l'entendent en tirant à hue et à dia pour défendre leurs intérêts nationaux, sans plus se soucier de leur belle harmonie affichée en public, en fait ils ne souhaitent pas en réalité d'un homme dont l'influence internationale les empêcheraient de tourner en rond et plus encore risquerait de leur faire de l'ombre.

Certains d'entre eux et non des moindres, qui il y a encore quelques mois soutenaient avec une parfaite hypocrisie Monsieur Blair, se sont depuis détourné de lui au fallacieux prétexte que Monsieur Tony Blair à ce poste favoriseraient les affaires de l'Angleterre et en défintive ce qui leur conviendraient c'est une pâte molle, un président potiche , qui ne les encombrerait pas, et les laisserait manoeuvrer à leur guise.

Les intentions qui sont prêtés à Monsieur Tony Blair, montrent à contrario les faiblesses de ceux qui se détournent de lui et leur défaut de maturité politique Européenne d'ensemble, dans un monde où l'UE au contraire devrait s'afficher unie, forte et puissante avec à sa tête des hommes dont le passé politique a démontré leur détermination et leur adresse.

C'est bien regrettable de voir que le char de l'UE entend cheminer en catimini dans ses contradictions et désaccords , soigneusement dissimulés sous l'apparat et les ors des rencontres organiséees en vue de montrer que tout baigne dans l'huile dans le meilleur des mondes.

Il est intéressant de prendre connaissance de la revue de presse Européenne ci-dessous, ou l'on peut apprécier différents point de vue qui s'accordent sur un point, c'est à dire celui de la nécessité d'élire et de nommer sans tarder un Président du Conseil et Ministre des Affaires étrangères politiquement fort.

Il y va de la crédibilité de l'UE, par la même du respect du Traité de Lisbonne, qui a été adopté par les 27 états membres comme un organe qui "devait sortir l'Europe de sa torpeur".


Revue de presse européenne du 19/11/2009

SOURCE EURO/TOPICS

À LA UNE
Linie

Plus de noms que de postes européens

Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE veulent choisir aujourd'hui à Bruxelles le président du Conseil européen et le haut représentant pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité. Malgré des négociations de plusieurs mois, les politiques ne sont pas parvenus à s'entendre sur deux candidats pour les postes nouvellement créés. Les dés ne sont pas jetés.

Il Sole 24 Ore - Italie
Le sommet européen d'aujourd'hui devrait enfin mettre fin à la recherche de candidats pour les nouveaux postes de l'UE, écrit le journal économique Il Sole 24 Ore : "Si … l'Europe apprenait à réagir davantage et plus rapidement à ce qui se passe dans le monde global, il n'y aurait ce soir ni doutes ni hésitations.… Après le processus d'adoption éprouvant par les 27 [Etats membres de l'UE], l'entrée en vigueur du traité de Lisbonne … aurait dû donner à l'Europe un instrument pour sortir de la torpeur. … Les difficultés dans la nomination [des candidats] confirme en revanche une fois de plus qu'un traité ne suffit pas à vêtir un roi nu, qui longtemps dénué de vues sur les intérêts [européens] communs a placé les intérêts nationaux au premier plan." (19.11.2009)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Constitution de l´UE, » Élections, » Europe
Tous les textes disponibles de » Adriana Cerretelli

El País - Espagne
La quête d'un candidat approprié pour les postes nouvellement créés de l'UE s'est déroulée de façon opaque, critique le quotidien progressiste de gauche El País : "Ce n'est pas une décision de routine : les fonctions que les deux acteurs exerceront au final dépendront en grande partie de ceux qui les occuperont pour la première fois. Depuis des semaines, les rumeurs ont remplacé le débat transparent. Il aurait été logique de parvenir d'abord à une entente sur les revendications et de discuter ensuite des noms des hommes - ou des femmes - politiques choisis. C'est en effet l'occasion de rendre visible dans les institutions européennes une présence des femmes qui a déjà débuté dans les gouvernements nationaux." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, espagnol)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Élections, » Europe

The Independent - Royaume-Uni
Le quotidien The Independent estime que le problème des nouveaux postes de président de l'UE et de ministre des Affaires Etrangères vient de la différence entre leur pouvoir symbolique et la réalité politique : "L'Union européenne, ainsi que la majorité de ses défenseurs et de ses détracteurs, est tombée amoureuse des symboles voilà bien longtemps. Ils voulaient une personnalité unique pour l'Europe, une personnalité que les citoyens puissent désigner, une seule personne que le président [américain Barack] Obama puisse appeler s'il désire parler à l'Europe. Le problème avec les symboles, c'est que par définition, ils ne peuvent survivre à l'épreuve de la réalité. Ces fonctions et les actions ternes qu'elles renferment, ont du mal à refléter la grandeur de leur objectif fixé. Mais au final nous ne voulons ni d'une seule personne qui mène une politique extérieure paneuropéenne, ni d'un chef d'Etat européen. Cette volonté apparaissait déjà présomptueuse au départ. Le décalage entre symbole et réalité lui a rajouté une dimension assez inquiétante." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, anglais)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Constitution de l´UE, » Europe
Tous les textes disponibles de » Damian Chalmers

Les Echos - France
Le nouveau président de l'UE doit être fort mais ne pas s'appeler Tony Blair, estime le quotidien Les Echos : "Il y a ... la tentation, qui semble se confirmer au fur et à mesure que l'échéance se rapproche, de désigner un président du Conseil européen sur le même modèle que celui de la Commission [européenne] : un conciliateur, ... un monsieur pas de vagues. Un anti-Tony Blair pour tout dire. Entre ses positions sur la guerre d'Irak et l'opposition pulsionnelle des Anglais à l'intégration européenne, l'ancien Premier ministre britannique cumule apparemment trop de handicaps pour lui permettre de satisfaire son vieux rêve. Ce ne doit pas être l'alibi pour mettre à sa place un second José Manuel Barroso [le président de la Commission]. ... Le traité oblige celui qui occupera le poste à inventer, en large partie, sa fonction. Ce rôle ... nécessite une certaine aura personnelle." (19.11.2009)
» article intégral (lien externe, français)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Relations Internationales, » Politique Européenne, » Europe
Tous les textes disponibles de » Henri Gibier

Le "poulpe palpeur" et la "belle indifférente", Sans commentaires ?

article de lucienne magalie pons


Si un seul commentaire, "lui" toujours aussi" poulpe palpeur" , un vrai poulpe amoureux, "elle" un peu distante .... à vous d'épiloguer :

18 novembre 2009

Atmosphère ... vous avez dit atmosphère ?

information de lucienne magalie pons

Revue de Presse : Source EURO/TOPICS


Revue de Presse | 16.11.2009

À LA UNE

L'accord sur le climat est reporté

L'accord sur le climat est reporté

Il n'y aura pas d'accord climatique contraignant lors de la conférence sur le climat de décembre à Copenhague. Celui-ci a échoué en raison de la résistance de nombreux pays, a annoncé le Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen lors du forum économique Asie-Pacifique (Apec) à Singapour. Il est désormais question d'un modèle en deux étapes.

Extraits des publications suivantes:
Diário Económico - Portugal, Berlingske Tidende - Danemark, La Repubblica - Italie, Sydsvenska Dagbladet - Suède

Diário Económico - Portugal

Le modèle en deux étapes du Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen prévoit de trouver un consensus minimal en décembre et de s'entendre sur des objectifs climatiques concrets l'année prochaine. Avec ce pas en arrière, la protection du climat pourrait recevoir une incitation favorable, estime le quotidien Diário Económico : "Ce pas en arrière pourrait s'avérer être une avancée bien plus rapide dans la résolution des problèmes climatiques mondiaux. Rasmussen a changé de stratégie : au lieu de contraindre les chefs d'Etat et de gouvernement à une solution globale difficile, il leur a demandé de réfléchir à un modèle en deux phases. Etape par étape. … Il est très positif que la planète dispose d'un hôte tel que Rasmussen pour cette importante conférence sur le climat, de par sa modération et son réalisme. Mais les chefs d'Etat ne doivent pas profiter de cette modération et se défiler devant une solution aussi urgente pour la planète." (16.11.2009)

Berlingske Tidende - Danemark

La nouvelle selon laquelle il n'y aura pas d'accord juridiquement contraignant en décembre, lors de la conférence sur le climat de Copenhague, peut aussi être considérée comme positive, estime le quotidien Berlingske Tidende : "L'acceptation danoise de la réalité selon laquelle il n'y aura pas d'accord sur le climat a manifestement plongé les organisations environnementales dans le coma. … Mais tandis que toutes les organisations bien intentionnées attaquent le gouvernement parce que celui-ci laisse tomber les fragiles chapelets d'îles dans leur lutte contre la montée des eaux, les pragmatiques devraient louer le gouvernement pour avoir tiré le meilleur parti de la situation et avoir choisi une solution en deux étapes. Cette solution fait certes mauvaise presse au Danemark, mais donne à l'environnement les meilleures chances de parvenir à un accord convenable dans un avenir, espérons-le, pas si lointain." (16.11.2009)

La Repubblica - Italie

La Chine et les Etats-Unis sont responsables du fait que l'on ne parviendra à aucun accord mondial sur le climat à Copenhague, estime le quotidien progressiste de gauche La Repubblica : "Les deux superpuissances économiques, responsables à elles deux de la majeure partie des émissions de polluants, ont par leur accord bilatéral rendu le sommet de Copenhague inutile. … Au titre d'hôte du sommet de Copenhague, [le Premier ministre danois Lars Løkke] Rasmussen s'était précipité à Singapour, mais il n'a rien pu faire d'autre que constater qu'aucune décision opérationnelle ne pouvait être prise au Danemark. … Les difficultés à aboutir à des bases contraignantes [pour la protection du climat] en décembre étaient connues, mais la fin officielle du projet [de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50 pour cent d'ici 2050] est un coup dur." (16.11.2009)

Sydsvenska Dagbladet - Suède

Les pays doivent continuer à lutter pour parvenir à un accord sur le climat, écrit le quotidien Sydsvenska Dagbladet : "Il aurait naturellement été préférable que le sommet de Copenhague adopte un nouveau traité global sur le climat. Mais cela était impossible politiquement. Il ne faut pas toutefois que cela entraîne un arrêt des négociations qui aurait pour conséquence une rupture irréversible [des négociations sur le climat]. En Suède, l'opposition a reproché au Premier ministre conservateur Fredrik Reinfeldt d'avoir mis un frein aux espoirs pour Copenhague. Si l'on élève les attentes, on augmente la pression sur les politiques, argumentent les rouges et les verts. C'est vrai. … [Mais] des attentes inappropriées n'aident pas n'ont plus le climat." (16.11.2009)





Les hussards de l'Ump Sarkozienne font dans le "caca boudin"

article de lucienne magalie pons


Dominique Peillon, ex PSU, ex mouvance UDF, actuellement UMP sarkozien, raille Ségolène Royal en utilisant un lamentable langage « caca boudin »


Mon objectif n’est pas de commenter le clash entre Ségolène Royal et Vincent Peillon, mais simplement de constater une fois de plus que les portes paroles de l’UMP au lieu d’analyser les raisons, les causes, les motifs des dissensions qui existent chez leurs adversaires politiques, ce qui seraient d’une portée intéressante et instructive à tout point de vue, donnent pour les critiquer dans le « caca-boudin. »


Voici comment s’est exprimé Dominique Peillon UMP sarkozien :


"Mme Royal n'était pas la vedette" à Dijon, "elle nous a fait un caca nerveux pour avoir les spots lights et les caméras sur elle-même"


Le porte-parole Frédéric Lefebvre qui était à ses côtés a pour sa part regretté "les discussions stériles au PS sur l'identité d'un de ses courants" et s’est flatté que les divisions de l’UMP (tiens donc ! il s’aperçoit qu’il en existent !), ne soient pas de même nature qu’au PS et qu’à la sortie « on aboutisse à des réformes et des décisions «

Sans rire ! Des réformes, des décisions ? ? Oui des réformes « caca boudin » , très contestées même dans leur propre camp, dont la plupart sont en rade dans les profondeurs des cabinets élyséen, ministériels et parlementaires, et n’en ressortiront qu’aseptisé à l’eau de javel, c'est-à-dire vidées de leur substances nauséabondes.


Quand à Xavier Bertrand il s’est dit lui « effaré par le niveau de haine entre Vincent Peillon et Ségolène Royal

Qu’il balaye donc ses crottes devant sa porte, Patrick Devedjian très critiqué par Nicolas Sarkozy (1)et ses proches pour sa gestion du parti entre 2007 et fin 2008, vient de mettre son successeur, Xavier Bertrand, au défi d’avoir fait ou de faire aussi bien que lui.

. (1) Le choix de (Patrick) Devedjian comme secrétaire général de l'UMP était une erreur, il n'aimait pas ça, ne s'en occupait pas, confiait récemment Nicolas Sarkozy à quelques journalistes.

Bref ces messieurs de l’UMP sarkozienne n’en ont pas fini de se redresser les bretelles entre eux, ils risquent d’y perdre leur pantalon, et au lieu de se livrer à leur pantalonnades ridicules il ferait mieux de se botter le cul en privé.

En public ça fait vraiment désordre et ça sent mauvais, nous avons besoins d’air pur !

Note : si vous en avez le temps chercher sur Dailymotion ou Youtube la vidéo du caca nerveux : vous mourrez de rire en voyez l’expression compassé de Dominique Paillon et la mine féroce de Dominique Lefebvre)


16 novembre 2009

Une affaire juteuse : H1N1

information de lucienne magalie pons

H1N1 une affaire juteuse

by Ensemble on Monday 16th Novembre 2009 01:11pm | Voir tous les articles de Ensemble

H1N1 une affaire juteuse

Le laboratoire français qui produit le vaccin h1n1 s’appelle Sanofi-Aventis

On trouve dans son conseil d’administration des noms qui posent quelques questions.


Ce laboratoire a produit 28 millions de doses, contre 16 millions pour le laboratoire suisse

Novartis, et 50 millions de doses pour le laboratoire britannique GSK.


Sanofi va fournir 40 % du marché mondial.


Ce qui représente un marché énorme.


Pour la France, le ministère de la Santé va payer 879 millions d’euros, pour 94 millions de doses.

Difficile d’estimer le montant global à l’échelle mondiale, mais par une simple règle de trois on peut estimer le marché mondial à 87,9 milliards d’euros, si chaque pays suivait l’exemple français.


Au conseil d’administration de Sanofi, il y a 16 membres.


Il y a par exemple Jean René Fourtou, lequel est aussi président du conseil de surveillance de Vivendi Universal.


Son épouse, Janelly, est députée européenne, et a quitté le modem pour se rapprocher de la majorité présidentielle. (on a évoqué des conflits d’intérêts au sujet de brevets)


Nous trouvons aussi Claudie Haigneré, proche de la majorité présidentielle et qui a été ministre de Jean Pierre Raffarin entre 2002 et 2005.


Il y a aussi Thierry Desmarets, président du groupe Total, et membre du conseil de surveillance d’AREVA, administrateur d’Air Liquide, et de Renault, ainsi que Patrick de la Chevardière, ex-directeur financier du groupe Total.


Robert Castaigne, membre lui aussi du conseil d’administration avait précédé Patrick de la Chevardière au poste de directeur de Total.


Il est aux côtés de Lindsay Owen Jones, président de L'Oréal, et de Christian Mulliez, vice-président du même groupe.


Ainsi que Jean Marc Bruel, membre aussi du conseil d’administration de l’institut Curie, composé de membres de l’institut Pasteur, et de représentants de l’état.


On voit donc les liens étroits qui existent entre l’état et ces entreprises.


Au-delà de la vaccination h1n1, c’est en quelque sorte la santé qui est en France et ailleurs une affaire de gros sous.


Par exemple, on sait que François Sarkozy, frère cadet de Nicolas, travaille depuis 2001 dans le secteur pharmaceutique.


Il est entré en 2005 au conseil de surveillance de Bio Toutiance Pharma, dont il est vice-président.


Ce François, soupçonné d’être le père de la fille de Rachida Dati, s’est illustré il y a quelque temps en faisant retirer un article qui avait paru dans « Voici ».


L’article, intitulé « une surprenante visite » montrait François Sarkozy sortant de la clinique parisienne où se trouvait Rachida Dati laquelle venait d’accoucher.


Revenons au groupe dont François Sarkozy est vice-président.


Crée en 1997, ce groupe a concentré son activité sur les marchés thérapeutiques en forte évolution : cancers, maladies virales graves, VIH, maladies infectieuses opportunistes.


Il est probable que l’annonce qu’a fait récemment Nicolas Sarkozy concernant le plan cancer aura des retombées positives sur les laboratoires de recherche et sur l’entreprise dont son frère cadet est le vice-président.


En effet, le 2 novembre Sarkozy a dévoilé son plan Cancer, pour lequel il a alloué une somme de 750 millions d’euros.


La question peut se poser : ne vaudrait-il pas mieux travailler en amont, pour empêcher la propagation du cancer et autres leucémies ? D’autant qu’on en connait (en partie) l’origine : pollution nucléaire amiante pesticide, ondes électromagnétiques


Le professeur Rath affirme que les moyens existent pour soigner efficacement le cancer, mais il s’est fait beaucoup d’ennemis en dénonçant : « le cartel des entreprises pharmaceutiques qui s’enrichissent honteusement en mettant sur le marché des médicaments qui tuent ou qui rendent malade, ou mettant sur le marché des produits inutiles ».


En France, la résistance s’organise.


Celui qui n’a pas encore lu le brulot de Patrick de Funès « médecin malgré moi » (au cherche-midi 2008) devrait réparer cet oubli.


Le fils de Louis dénonce des pratiques médicales, qui font dresser les cheveux sur la tête.

On peut aussi découvrir les critiques radicales émises par Christian Lehmann, médecin généraliste, dans son livre « les fossoyeurs » sous-titré : « notre santé les intéresse », éditions PRIVE.


Car comme disait un vieil ami africain : « La pluie mouille les taches du léopard, mais elle ne peut pas les effacer ».

Parodie : Monsieur fait son show ! aux dépens de Dany Hamidou

information de lucienne magalie pons


15 novembre 2009

Légion d'honneur : une cérémonie tournée en dérision !

L’ordre national de la Légion d’honneur est la plus haute décoration honorifique française. Elle a été instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense depuis ses origines les mérites éminents militaires ou civils rendus à la Nation.




Article de lucienne magalie pons


Il faut vraiment se trouver dans la confusion des genres pour se livrer, comme l’a fait le Président de la République lors de la remise des insignes de Chevalier de la légion d’honneur à Dany Boon, à des plaisanteries de « salon » d’un genre douteux, qui allait de du comique à la réflexion indécente sur des thèmes qui lui sont chers et qui en fait n’intéressent que ses propres interrogations permanentes sur l’identité de ses concitoyens, leurs racines, leurs religions, leur réussites, un peu comme le font les commères incultes quand elles se livrent à des cancans.


Ce jour là en remettant la légion d'honneur à Dany Boon, le Président de la République n’a pu s’empêcher de lire sur son pupitre un discours agrémenté de ses vues et réflexions personnelles sur l’amour fusion , les femmes, le couple, les honneurs, les succès, la religion, l’immigration, la réussite, la popularité, la pensée dominante, les artistes, les faux intellectuels, la France etc… qui embrouillent son esprit, le tout formulé dans un salmigondis d'interrogations et d'affirmations existentialistes, dont il ne peut s’empêcher de discourir par transgressions en toutes occasions en dénaturant des cérémonies officielles, pour émettre des opinions qui sont les siennes et qui n’intéressent pas la majorité des Français.


Le ridicule ne tue pas et si nous étions révolutionnaires on ne pourrait que le regretter


Chacun en a eu pour son compte dans un discours de 11 minutes, distillé en formules flash débité avec des accent fiérots dans but était d’ironiser au passage sur ce et ceux qui déplaisent à Nicolas Sarkozy "soi même dans la société française, et de mettre en exergue ses choix et préférences en émettant des platitudes présentées comme des évidences ou des compliments sans appel.


Se permettre de remonter en riant et se marrant à l’origine de Dany Boon, en exposant : «

« Vous êtes fils d'un Kabyle, marié à une catholique picarde, d'un boxeur devenu chauffeur routier à Armentières. Bon, ça commençait pas terrible, il faut bien reconnaître les choses. Heureusement, la République vous a ouvert les portes. Enfin, disons que question rêve, on part de loin.

Vous avez déjà choisi la fiction contre la réalité en préférant le nom de Dany Boon au très joli nom, le vrai, Daniel Hamidou. Bon, ça s'aggravait de plus en plus. Je peux me permettre, moi c'est Sarkozy. Mais Hamidou, quand même, allez faire une carrière avec ça. »


Ces propos sont très significatif et révélateur de la vue fixe et bornée de l’orateur inspiré qui ne peut imaginer qu'une union mixte entre un Kabyle et une catholique Picarde et la profession de chauffeur routier ne peuvent être autrement que « pas terrible » ! Quant cet ignorant ajoute "Heureusement la République vous a ouvert ses portes", c'est encore d'une outrecuidance indigne de ses fonctions de Président que d'imaginer que Dany Boo aurait souffert de discrimination.


Remettons les pendules à l'heure, un Kabyle peut être soit Français, soit Algérien, soit musulman, soit catholique, le mot "Kabyle" pour désigner Monsieur Hamidou père montre bien que le Président veut bien appuyer sur la différence pour marginaliser cette famille française en la distinguant des autres familles , ce qui est très incorrect.de la part du Président. Quand à l'expression " Bon ça commençait pas terrible ! "cette forme dévalorisation par rapport à la classe sociale, elle est encore pire qu'incorrecte, elle est blessante, et enfin lorsque le Président s'exclame "Heureusement que la République vous a ouvert ses portes", là c'est vraiment historiquement merdique, en effet la famille Hamidou n'a pas attendu que la République lui ouvre ses porte, les ancêtres de la maman Picarde sans avoir à remonter jusqu'aux invasions Vikings ont vécu sous l'Ancien Régime et ensuite sous la République depuis son instauration jusqu'à nos jours, quand à Monsieur Ahmed Hamidou, du village de Benyani, près de Tizi Ouzou, ( en Algérie Française à l'époque) il était venu en France pour être boxeur est ancêtres ont fait connaissance avec la Nation Française depuis Charles X sous la restauration et ensuite avec la République Française depuis son instauration jusqu'à nos jours.Monsieur Ahmed Hamidou et Madame Danièle Hamidou sa femme sont Françaiss, font partie, appartiennent à la Républicque Française, sans avoir à les distinguer civilement ou socialement de leurs compatriotes cItoyens.


Nous aviserions nous de rappeler en public que à Monsieur Sarkozy que son père était Hongrois avant d'être Français ?


Je me demande comment Monsieur Dany Hamidou, Dany Boon pour le spectacle, a pu entendre sans riposter à de telles inepties, à moins qu'il ne tienne lui-même à se faire passer pour un artiste discriminé qui par sa valeur personnelle a su atteindre "la réussite", méthode très à la mode, qui peut lui servir à monter au pinacle ses succès pour les rendre "intouchables" à la critique, ce qui est une tactique de communication assez critiquable, je dirais même minable, je dirais même intellectuellement et politiquement misérable.


Tout le monde sait en effet que les œuvres des artistes prétendument discriminés deviennent intouchables et que la moindre critique peut être interprété comme un propos raciste voire injurieux susceptible de poursuites judiciaires. C'est ainsi que beaucoup de personnalités "intouchables" en vue, artistes et autres tiennent le crachoir

à longueur d'année en nous bassinant de leur propres points de vue communautaires et partisans de leur cause , devant la population française réduite au silence sous peine de passer pour raciste ou xénophobe.


Je ne vous infligerai dans cet article la lecture de toutes ses appréciations partisanes ou de ses ironies qui frisaient le genre pseudo-comique, simplement vous apprécierez de vous-mêmes la prestation de Nicolas Sarkozy en visualisant la vidéo ci-dessus, et en lisant les quelques phrases que j’ai relevées sur la toile en différents articles , sur différents sites :


. Evoquant Sangatte, le président lâche « il y a eu beaucoup de violences à Sangatte. Beaucoup de violences. J’y suis moi-même allé cinq fois ».


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S’adressant à Dany Boon :: « vous avez su faire la synthèse entre le bonjour des simples et le commerce des rusés. C’est pas d’moi, c’est d’René Char »


« Votre vocation prend forme lors d’une visite d’école sur une scène théâtre. Vous avez écrit une lettre au propriétaire pour le persuader de vous engager comme balayeur, vous aviez une juste appréciation de vos qualités spontanées. Vous aviez compris qu’il fallait travailler, que ça n’allait pas de soi »

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« Vous avez même été aux Oscars, aux Golden globe. Et votre deuxième film Bienvenue chez les chti’s, c’est pas un succès, c’est un truc…euh inouï. Voilà, quoi. C’est une aventure extraordinaire, vous dépassez La grande vadrouille. Vous faîtes 20 millions d’entrées. Ce succès prouve la vitalité du cinéma français et sa capacité à s’exporter dans le monde entier, puisque Will Smith a acheté les droits de votre film et vous a demandé de le conseiller pour l’adapter ».


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Puis Nicolas Sarkozy s’étend sur le parcours professionnel de Dany Boon en soulignat à son adresse : « sans jamais vous départir d’une âme d’enfant, généreux, enthousiaste », pour enchaîner ensuite sur un éloge de l’amour fusion, de l’engagement total, en se livrant à une envolée « désopilante » sur Yaël ( seconde épouse de Dany Boon depuis 7 ans ) en insistant ; « « C’est pour elle que vous vous êtes converti au judaïsme » …….. « Franchement, je trouve ça passionnant, la puissance de l’amour et de l’engagement total. Tomber amoureux de quelqu’un. Se convertir. Comprendre sa culture. Intégrer son chemin. Pas se comporter comme une représentation classique : l’homme plein de succès qui conduit et la femme derrière, qui suit. Moi, je trouve que c’est assez bouleversant. Faudra qu’on en parle, c’est un truc qui m’intéresse ».


Enfin une dernière pique méprisante destinée au monde de la culture distillée sur un ton qui s’apparente à celui de l’enfant gâté : « Et pis moi, je suis pas obligé de décorer que des gens que je connais pas, que des gens que j’apprécie pas, que des gens qui ont dit du mal de moi. Je vais faire un truc étrange, je vais décorer quelqu’un avec qui on s’est toujours bien entendu ».


Pour terminer avec le message à la pommade Sarkozienne : « Vous formez une véritable maison du bonheur et puis vous savez gérer la réussite. Quand vous avez eu des revers, vous avez conservé votre ligne, vous avez travaillé encore plus. Quand vous avez connu des succès, ça vous a pas fait changer d’un centimètre. Et au fond j’aimerais que vous puissiez contribuer à réconcilier les Français et la réussite. La réussite, c’est pas forcément mal dans notre pays ».


Ndlr : cette dernière phrase est très révélatrice des « valeurs sarkoziennes », une sorte de catéchisme ultra libéral qui heurte les valeurs culturelles classiques Françaises. Inutile d’un long commentaire, il suuffit de lire les mots ci-dessus soulignés.



Que ne faut-il pas endurer en « Sarkozie » pour se voir accrocher sur le revers du veston cette distinction honorifique qui en cette circonstance parait détournée de sa symbolique nationale pour se trouver ramenée au niveau d’une parodie dérisoire qui ridiculise et rabaisse le récipiendaire autant que le celui qui le décore. Monsieur Dany Boon, avec une attitude complice a tout enduré, il peut maintenant se dire Chevalier de la Légion d’honneur



Bis répetita : Clint Eastwood entre en scène à son tour

Le Président de la République Nicolas Sarkozy a remis Vendredi dernier les insignes de commandeur dans l’ordre de la Légion d’honneur au cinéaste américain Clint Eastwood.

Tout le monde people sait que ces deux personnalités s’admirent mutuellement et ils n’ont pas manqué à cette occasion de s’adresser de multiples congratulations et compliments, tout en faisant passer leur message politique personnel

Très enthousiaste Nicolas Sarkozy dont on peut se demander s’il n’a pas refoulé dans sa libido le désir d’ une carrière d’acteur de cinéma, a célébré la carrière du réalisateur. "Quand on regarde un de vos films, on est enrichi par les sentiments qui y sont développés et en même temps on a tout compris. Pour nous, vous êtes un mythe, vous êtes un géant. Cela témoigne de l'admiration que nous avons pour la culture américaine, pour l'épopée américaine".

Là encore, Monsieur Nicolas Sarkozy transpose ses sentiments personnels : « l’admiration que « nous » avons pour la culture américaine, pour l’épopée « américain » a-t-il souligné,à moins que subitement il ait utilisé dans son élan le « nous » monarchique.

Clint Eastwood n’est pas demeuré en reste de compliments a lui aussi lancé de nombreux "J'ai beaucoup d'admiration pour vous, comme mon président – sic - (tiens dont ça c’est nouveau !) ...…….. » Si vous deviez vous présenter contre M. Obama, ce serait difficile de me décider, je serais déchiré", a conclu le cinéaste.

Là encore heureusement que le ridicule ne tue pas !

Madame Carle Bruni et le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand étaient également présents à cette cérémonie.




Il serait grand temps que les décorés de l’Ordre de la Légion d’honneur se regroupent pour demander au Président de la République de restituer à cette cérémonie de remise des insignes de la Légion d'Honneur la haute dignité symbolique nationale qu’elle contient et qu’elle confère au récipiendaire.


Rigoler entre soi en petit ou en grand comité privé dans un salon de l’Elysée avec des amis personnels est une chose, décorer publiquement une personnalité des insignes de la Légion d’honneur au nom de la France en est une autre, c’est une cérémonie officielle il ne faut pas confondre les genres.


De quoi se faire retourner l'Empereur Napoléon 1er dans sa tombe !



Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...