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L’Euphorie qui avait fait pleurerde joie Lundi les financiers, n’aura durée qu’un laps de temps très court ! l’Amérique entre en récession et les places boursières dévissent !
Ci-dessous copie conforme d’un article qui vient d’être publié sur le Site de LeMonde.fr
« Wall Street et les Bourses européennes en nette baisse
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 15.10.08 | 07h04•Mis à jour le 15.10.08 | 18h09
« Les Bourses européennes ont à nouveau dévissé mercredi 15 octobre, plombées par les « menaces de récession. Après deux jours dans le vert, la Bourse de Paris a terminé en baisse « de 6,82 %, à 3 381 points. A Francfort, le Dax cède 6,49 % à 4 861 points. A Londres, le « Footsie plonge de 7,16% à 4.079,59 point.
« Dans le sillage des Bourses européennes, Wall Street a ouvert dans le rouge, mercredi 15 « octobre, le Dow Jones perdant 1,50 % et le Nasdaq 1,94 %. A 17 h 10, le Dow Jones « accélérait ses pertes et lâchait 3,92 %, à 8 946,44 points et le Nasdaq, à dominante « technologique, 3,17 %, à 1 722,56 points. Mardi, Wall Street avait terminé en baisse, « plombée par les valeurs technologiques malgré les mesures de soutien au secteur bancaire : « le Dow Jones avait perdu 0,82 %, le Nasdaq 3,54 % et le S&P 500 0,53 %.
« RÉCESSION
« Alors que le marché semblait s'être calmé, rassuré par les plans européens et américains, il « panique aujourd'hui devant les premiers signes de contagion de la crise à l'économie réelle. « Avant l'ouverture des cotations, la présidente de la réserve fédérale américaine de San « Francisco, Janet Yellen, avait jeté un froid en affirmant, mardi soir, que d'ores et déjà les « Etats-Unis "semblaient en récession".
« Alors que le spectre de la récession planait également, mercredi, sur l'ouverture à Bruxelles « d'un Conseil européen destiné à approuver le plan européen anticrise, les propos de Mme « Yellen font écho aux précédentes déclarations du nouveau Prix Nobel d'économie, « l'Américain Paul Krugman, qui annonçait, mardi, l'entrée en récession des Etats-Unis.
L’Assemblée Nationale a adopté Mardi 14 Octobre le Plan gouvernemantal : "360 milliards d'euros "virtuel" mis sur le tapis", qui va payer ? qui vivra verra ! Après nous ... le déluge !
Préambule :
Comme on le sait, après une semaine de débâcle historique sur les marchés européens, l'union des gouvernements de l’Eurogroupe, qui ont promis près de 1 700 milliards d'euros pour dégripper la machine bancaire, a contribué à revigorer les bourses européennes en déclenchant Lundi 13 Octobre l'enthousiasme dans les salles de marché.
C’est ainsi que la Bourse de Paris terminé lundi soir sur un rebond spectaculaire, le CAC 40 prenant 11,18% à 3.531,50 points et dans presque toutes les places boursières Européennes on a aussi enregistré des résultats positifs,soit de plus de 10% : en Italie ou le SP/Mib, a clôturé sur un bond de 11,49% à 22.642 points, en Allemagne, ou le Dax a pris plus de plus de 11% , en Espagne, ou l'Ibex-35, a augmenté de 10,65%, à 9.955,7.,aux Pays-Bas, ou l'indice AEX a clôturé à 285,27 points, soit plus de 10,55%,en Autriche, ou avec une hausse de 12,77% l'indice ATX a regagné environ la moitié du terrain perdu la semaine dernière, a u Royaume-Uni, oule Footsie-100 aterminé en hausse de 8,26% à 4.256,90 pts.
C’est donc dans un climat de triomphe euphorique que les membres del’UMP Parti majoritaire à l’Assemblée Nationalese sont répandus en complimentssur l’action de Monsieur Sarkozyen lui attribuant le mérite d’avoirsu convaincre ses partenaires de l’Eurogroupe,allant même pour certains des « ténors »d’entre eux à prêcher la politisation de l’UE età envisager, avec une parfaiteutopie inconscienteun allongement de son mandat de Président de l’Europe !
Ndlr : c’est tout de même pour l’UMP aller un peu vite en besogne, pour les ramener sur terre rappelons que le G4 s’est terminé sur un échec relatif, que Madame Merkel s’en est tenu à ses positions à l’encontre des vœux de Monsieur Sarkozy , et que l’Eurogroupe s’est tout simplement inspiré du Plan de Monsieur Georges BROWN ,un accord de fond sur l’impérieuse nécessité de sauver l’ultra libéralisme etles banques et les entreprises « faillis » ou en péril de l’être du désastre, une tolérance consentie sur la mise entre parenthèse du pacte de stabilité européen,mais pays par pays des moyens financiers propres,des garantiesparticulièreset des méthodesinterventions différentes. Pour résumer le tout une idéologie politique et économique commune, mais pour le reste à « chacun sa galère ».
L’adoption du plan :
Quoiqu’il en soit, l'AssembléeNationale a adopté mardi soir le plan gouvernemental ("projet de loi de finances rectificative pour le financement de l'économie" ) qui prévoit une garantie maximale de l'Etat de 360 milliards d'euros et qui sera transmis au Sénat dès mercredi a été adopté peu après 23 heures par 224 voix, contre 23.
La majorité UMP, ses partenaires du Nouveau centre (NC)et les radicaux du PRG ont voté pour, alors que le PS et les quatre députés Verts se sont abstenus et que le PC a voté contre.
Si, en commission des Finances, les députés PS ont voté un article clef du projet de loi, ils ont choisi, en réunion de groupe, de s'abstenir sur l'ensemble du texte (comme les Verts),
estimant les mesures prévues nécessaires mais pas suffisantes,alors que l'UMP et ses partenaires centristes du NC avaient exhorté lundi l'opposition à le voter.
Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault. "Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il insisté..
A chaud, Jean François Copé, patron des députés UMP s’est irritéà la tribuneen lançant à l’adressedu PS "L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune.
Et pour ne pas rester en reste "C'est désolant et consternant" a déclaré par ailleurs Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, en qualifiant cette abstention comme"une décision irresponsable".
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Ce même mardi,le président Nicolas Sarkozy aun entretien avec son homologue américain George W. Bush, qui le recevra samedi, en compagnie de Monsieur José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, dans sa résidence présidentielle de Camp David (Maryland, est).
De son côté, le Premier ministre François Fillon a assuré que le gouvernement gèrerait "au mieux des intérêts du contribuable", soulignant que la garantie de l'Etat serait payante et "temporaire", et appelant une nouvelle fois à un consensus.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, a qualifié d'"historique" le plan voté à l'Assemblée, et Monsieur Eric Woerth, Ministre du Budgeta assuré que ce plan (rebaptisé « plan de sauvetage économique » par certains ténors UMP n’aura"aucune incidence directe sur le budget".
Mme Lagarde en résumant l'esprit du plan destinéà soutenir l’économie par le financement des établissements de créditdécliné dans les 15 pays de la zone euro et en Grande-Bretagne a tenue à soulignerla remontée des Bourses constatés dès Lundi .
"Le contribuable français aura deux protections: nous facturerons la garantie de l'Etat à des conditions commerciales" et "les prêts seront des prêts sur gage", selon la ministre.
Le projet de loi devrait être définitivement adopté par le Parlement mercredi soir après un vote conforme attendu au Sénat.
Le plan de Nicolas Sarkozy "ne résout qu'une partie des problèmes", a justifié le patron des députés PS, Jean-Marc Ayrault.
"Ce qu'il est possible de faire pour sauver le système bancaire, il doit être possible de le faire aussi pour sauver les Français de la récession", a-t-il dit.
"L'abstention, c'est pour moi la négation de l'engagement politique", a lancé à la tribune Jean-François Copé, patron des députés UMP. "C'est désolant et consternant". Luc Chatel, porte-parole du gouvernement, a dénoncé "une décision irresponsable".
Le choix de l'abstention, et non du vote pour, a créé des remous au sein du PS à quelques semaines du Congrès de Reims.
Dans la matinée, M. Sarkozy avait présenté le plan d'urgence aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises.
La FBF a indiquéque les banques françaises se sont engagées à "adopter sans délai" le code de bonne conduite du Medef sur la rémunération des dirigeants etle président de la Fédération bancaire française, Georges Pauget, s'est déclaré satisfait. Si aucune banque n'a encore demandé une recapitalisation, les premières garanties devraient selon lui être accordées dans "trois semaines" environ, afin de permettre aux établissements de maintenir "l'offre de crédit"
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Pour la petite histoire à quelques semaines du Congrès de Reimsle député PS Manuel Valls, qui n'a cependant pas voté en faveur du texte, s’est signalé en déclarant «Je regrette que nous n'assumions pas totalement notre responsabilité de parti d'opposition mais qui doit gouverner. Il manque des hommes d'Etat aujourd'hui au Parti socialiste".
Lundi13 Octobre, au cours d’une réunion à l’Elyséeen présence desministres de Bercy, Christine Lagarde (Économie), Éric Woerth (Budget), Laurent Wauquiez (Emploi), Luc Chatel (Industrie et Consommation), et Hervé Novelli (Commerce et PME) -, le président de la République a estimé que «le plus grand risque n'est pas dans l'audace, mais dans l'immobilisme».
Nous ne savons pas encore si le Gouvernement Français a fait preuve d’audace ou d’inconscience financière et politique enmisant sur letapis un plan de sauvetage des banques et entreprisesà hauteur de360 milliards d’euros quandil n’a pas encore un cent à disposition : le Président compte sur la bonne volonté des Français.
Le schéma pour attirer la manne populaire parait simple : une société seracréée à cet effet. Les emprunts émis par cette société seront garantis par l'État. La garantie sera payante, au prix du marché, les établissements bénéficiaires du plan devront signer une convention, qui leur fixe des obligations, notamment éthiques. «On ne peut pas demander la garantie de l'État et tolérer les dérives scandaleuses constatées ces dernières années», s'est emporté Nicolas Sarkozy.
Ndlr : notons doncau passage que les dérives scandaleuses étaient connues et tolérées : on aimerait bien savoir pourquoi ?
Pour en revenir aux garanties, l'Étata promis d’apporter sa garantie aux emprunts dont les banques ont besoin pour se refinancer. Cette garantie s'appliquera aux emprunts contractés «avant le 31 décembre 2009 et pour une durée pouvant aller jusqu'à cinq ans».Madame Christine Lagarde a expliqué que les entreprises qui seront à leur demande bénéficiairesde refinancement devront respecter le code de bonne conduite Medef-Afep sur la rémunération des dirigeants et qu’il faudra que l'établissement de crédit finance l'économie, qu'il s'agisse des entreprises, des ménages ou des collectivités locales, enfin les banques seront tenues trimestriellement de produire un rapport sur l'utilisation des fonds.
D’après les déclarations du Chef de l’Etat, reprises par Bercy, l'encours total des prêts garantis est plafonné à 320 milliards d'euros, plafond qui risque fort de ne «jamais être atteint» d’après Bercy.
Pour les persuader de se précipiter au secours de l’ultra libéralisme en faillite le Che d’Etat et le Gouvernements’efforceront de persuader les citoyensque se vider les poches au profit desvoyousresponsables du cataclysme boursier : «C'est la seule façon de protéger leur emploi, leurs économies et leurs impôts» : seront-ils entendus sans consentir en contrepartie des gestes sociaux attendus ?
Deuxième difficultéà résoudre et non des moindres à surmonter, le manque de fonds propres bancaires qui provoque unrationnement du créditqui risque de paralyser à court termel'économie réelle.Pour résoudre ce problème,une deuxième société, la SPPE, avec l'État comme unique actionnaireest d'ores et déjà créée. Elle aura pour objet de fournir des fonds propres aux établissements de crédit solvables qui en auront besoin pour développer leurs activités. Ces fonds seront levés avec la garantie de l'État, qui sera «rémunéré pour son apport». L'État prévoit d'y consacrer jusqu'à 40 milliards.
Troisième dispositif, en cas d'urgence, l'État pourra prendre des parts dans le capital d'établissements en difficulté, mais le Chef de l’Etat a fait savoir qu’ «Il ne peut pas y avoir de sauvetage sans sanction des erreurs», et l’on peut penser que le cas échéant en cas de faute professionnelle la direction de l’entreprise serait changée.
En conclusion, pour inciterles citoyens à se précipiter au secours de l’ultra libéralisme en faillite, le Chef d’Etat et le Gouvernements’efforcerontde persuader les citoyens que ce sauvetage est principalement destiné à permettre aux banques d’accorder de nouveaudes créditsen faveur des ménages et des entreprises : «C'est la seule façon de protéger vosemploi,vos économies et vosimpôts» répéteront-ils ……..seront-ils entendus ? ….sans consentir en contrepartie des gestes sociaux attendus ?
Duboubou 1er, l’un de mes correspondants,auteur des articles ci-dessous reproduits, nous invitepériodiquement àpartager ses réflexions : bonne lecture !
Les articlesde Duboubou 1er :
Mardi 14 Octobre 2008
« Et un coup de plus sur la meule ! Bonne journée à vous! »
Des politiques très persuasifs qui équipent le petit peuple de bâts, et de brides?
Cette crise ne tuera certainement pas le capitalisme flamboyant mais « que l'on soit riche ou pauvre, la crise financière va plus ou moins tous nous toucher ! » Et comme toujours ce sont les plus fragiles qui souffriront le plus !
La phrase du jour trouvée sur la toile et aussi très rependue dans les médias est: « Il y a des responsables qui devront rendre des comptes. » mais elle ne fait rire personne car si nous sommes tous à la peine et il est à peu près certain que les voyous qui ont réalisé ce holdup, très réussi, sur le système bancaire international jouissent de l'impunité totale. Sans doute seront-ils finalement déclarés responsables mais certainement pas coupables. La formule n'est pas nouvelle mais elle est toujours aussi protectrice pour les puissants !
En effet qui oserait juger ces malfrats auteurs du holdup du siècle? Devrait-on créer un tribunal international de plus?
Tous ceux qui n'ont rien vu venir à droite comme à gauche n'hésitent pas à proposer que l'on mette en place des contrôles drastiques ? Alors puisque pratiquer la politique est une preuve d'intelligence supérieure et que l'on peut alors dominer allègrement tous les problèmes pourquoi ne prétendrions nous pas être les mieux placés pour participer a cette opération salvatrice. Il nous suffirait, sans doute, de proposer à nos partenaires nos spécialistes très pointus disponibles immédiatement à la Société Générale et le résultat serait assuré : nous ferions rire la planète entière et l'affaire serait dans le sac !
Alors, comme en ce moment les milliards coulent à flots pourquoi ne pas croire que nos pauvres puissent bénéficier de quelques largesses ?
Mais j'ai beau avoir l'optimisme chevillé au corps je crois que mon propos risque très fort de demeurer un vœu pieux !
Duboubou 1er
Lundi 13 Octobre2008
La crise vue d'en bas... le petit peuple va encore trinquer !
Par Duboubou 1er l –
Humeur ? -
Même en se bouchant les oreilles un vieil homme ne peut ignorer que la crise financière vient de frapper la planète, du monde fou de l'argent ! Et qu'en tire-t-il comme conclusion s'il est logique : qu'il reviendra au petit peuple du monde d'assumer les erreurs des grands nantis en serrant sa propre ceinture de quelques crans supplémentaires, comme à chaque crise, en dépit des propos toujours rassurants tenus par nos dirigeants qui éternellement nous prendrons, semble-t-il, pour des ânes bâtés!
Ne croyez surtout pas que les responsables de cette magnifique cagade courent un risque réel ? Juste avant que la crise n'éclate ils ont engrangés de copieuses plus-values et même si l'on annonce à grand renfort d'antenne que l'on va les punir il semble vraisemblable que cela ne reste qu'un vœu pieux !
Par contre la crise fournit à notre grand berger une occasion de prendre un virage magnifique tout en continuant ses réformes libérales. Les critères de Maastricht adoptés à l'époque de Mitterrand afin d'essayer de sortir d'un l'endettement chronique vont « être mis entre parenthèses » en raison de « circonstances exceptionnelles » çà c'est M. Sarkozy qui l'affirme !
Autre détail étonnant, il n'y pas si longtemps l'argent manquait cruellement pour aider nos pauvres qui sont légion et le RSA a finalement été mis en place en puisant dans les poches populaires et voila que tout d'un coup l'argent se met à couler à flots pour sauver les banques !
Que voila un mystère pas facile à comprendre par des petites gens peu convaincus par toutes les gesticulations de notre grand berger qui mène un train de vie de monarque en expliquant que demain sera encore plus difficile qu'aujourd'hui mais sûrement pas pour lui ! Et de regonfler ses troupes de l'UmP à coup de « suppression de parachutes dorés » de « bling-bling » et en sacrifiant « la religion du 3 % de déficit » !
C'est qu'il y a urgence !
Tout cela ne peut pas nous sembler rassurant et cette communication à la fois modeste et triomphante, noyée dans un épais nuage de pollution ne peut finalement annoncer rien de bon ? Alors, la perspective de difficultés nouvelles va, peut-être, finir par faire sortir le petit peuple de sa torpeur paralysante !
En marge du Sommet de l’Eurogroupe, visant sans le nommer Monsieur Yves Leterme premier ministre belge Monsieur Nicolas Sarkozy, a vivement critiqué "la source" qui a fourni à la presse l'un des projets de déclaration commune des 15 pays de la zone euro.
MonsieurLeterme aurait regretté , lors d'une interruption de séance, que les 15 pays ne se soient pas mis d'accord sur "un système de surveillance européen", et interrogé sur ces déclarations ,MonsieurSarkozy a répondu"la déception du premier ministre sera de courte durée" en précisant "mercredi, au conseil européen, nous ferons des propositions précises sur le sujet".
Reprenant la paroleaprès derrière le président de la banque centrale européenne qui avait été interrogé par le même journaliste sur un passage « entre crochets »du projet de déclaration qui a disparu du texte définitif, Monsieur Sarkozy a affirmé: "c'est la même source qui a dû vous donner le papier « numéro quatre »….. certainement, et je peux même vous donner le prénom de la source …."En quelques jours, a poursuivi le Président Français,il a fallu mettre d'accord tant de personnes. Il y a eu donc plusieurs versions qui ont circulé" tout enprécisant qu'il y en avait eu six ou sept. "Si votre source a dit qu'on a discuté, qu'on a cherché, oui. Ceux qui ont donné la source ne sont pas forcément ceux qui ont le plus travaillé, tiens ! a fait remarquer Monsieur Sarkozy en ajoutant « On n'avait pas le temps de sortir" pour aller parler à la presse »
(Le service de presse de l'Elysée n'avait pas caché son agacement en apprenant que la version 4 avait été fournie à la presse)
L'Eurogroupe reste dans l'attente du verdict des marchés boursiers.
Dimanche 12 Octobre, les dirigeants européens de la zone « euro » réunis à Paris en sommet d’urgence, ont donnée une réponse concertée qu’ils veulent « forte » et se sont entendus sur un "plan d'action" après plus de trois heures de négociations, sans annoncer un chiffre global.
Les présidents de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Commission européenne José Manuel Barroso ont participé à la réunion.
Chaque pays annoncera ce lundi les détails des mesures au plan national.
La France, l'Allemagne, l'Italie et d'autres le feront "au même moment" lundi après-midi, a précisé le président français et président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy.
Le Président Nicolas Sarkozy a promis que "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain",enassurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
La crédibilité de cette réponse « forte » concertée de l'Eurogroupe à la crise financière sera soumise dès lundi matin au verdict des marchés boursiers qui sortent d'une semaine de cauchemar : « Alea jacta est »!
Plan d’action concerté et mesures :
. Le plan d'action de la zone euro s'inspire partie de celui annoncé en début de semaine par Londres
- Les dirigeants des quinze pays de la zone euro s'engagent :
- à relancer les prêts entre banques en les garantissant de différentes façons
- à renforcer les fonds propres des banques pour qu'elles continuent de prêter aux
entreprises et aux ménages
- à recapitaliser les banques dont la faillite pourrait menacer le système financier.
Les mesures de garantie des prêts interbancaires seront en vigueur jusqu'au 31 décembre 2009.
Le Premier ministre Gordon Brown s'est d'ailleurs rendu à Paris dimanche pour présenter ce plan aux pays de la zone euro (dont la Grande-Bretagne ne fait pas partie).
Le plan britannique que le Premier Ministre Gordon Brown a présenté à ses homologues, porte sur un total de 300 milliards de livres (environ 380 milliards d'euros).
Pour l'Allemagne, les mesures pourraient atteindre un total de 400 milliards d'euros, selon les déclarations faites par le président de la commission budgétaire du Bundestag Otto Fricke (FDP) à un journal allemand.
Hier Dimanche, le gouvernement portugais a annoncé qu'il consacrerait 20 milliards d'euros à la garantie des prêts interbancaires.
Pour la France, Les mesures seront examinées lors d'un conseil des ministres extraordinaire ce lundi en début d'après-midi et aucun chiffre n’a été donné pour le moment Une déclaration de M. Sarkozydevrait intervenir ce jourà 13 heures.
Le gouvernement italien se réunira de manière exceptionnelle ce jour lundi.
Les déclarations :
"Nous avons adopté une « boîte à outils » à la disposition des Etats membres", a expliqué Monsieur Jean-Claude Junker, président de l'Eurogroupe et Premier ministre luxembourgeois "Nous n'avons pas le droit d'échouer et nous n'échouerons pas", a-t-il plaidé.
Rendant compte des négociations devant la presse, le président Sarkozy n'a pas caché que celles-ci avaient suscité des tensions au sein des Quinze.
"Cette crise ne restera pas sans conséquences sur nos principes et sur notre organisation", a-t-il reconnu.
Le Président Nicolas Sarkozy a indiqué "Le temps des décisions chiffrées, c'est demain",enassurant que toutes les décisions seraient "efficientes avant la fin de la semaine".
Ce plan d'action "traite de toutes les dimensions de la crise", a souligné le chef de l'Etat français.
Les garanties d'Etat seront "payantes" pour les institutions bancaires, rémunérées selon les taux du marché, a ajouté M. Sarkozy.
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Le blocage du marché interbancaire reste au centre de la crise.
En effet, par peur des faillites et d’échanges de crédits « fragiles » ou « douteux », les banques ne se prêtaientplus entre elles et certaines d’entre celles qui ne trouvaient pas les fondspour équilibrer leurs comptesrisquaient très rapidement de se retrouver en difficultés comme cela s'est déjà produit pour plusieurs établissements européens.
En conclusion, le verdict des marchés boursiers sera au mieux ce jour, ou dans la semaine à venir, l’indicateur d’une confiance retrouvée ou à reconquérir
Photo AFP : Le président en exercice de l'Union européenne Nicolas Sarkozy accueille le Premier ministre britannique Gordon Brown, le 12 octobre 2008 à Paris : coïncidence ou hasard , le Premier Ministre Britannique arbore par sa cravate l'une des couleurs fétiche de Madame Carla Bruni Sarkozy !
Passons à la Crise Financière, ce qui suit est "du sérieux" :
Sommet de crise à Paris: plan commun de la zone euro après une semaine noire
Dans l'espoir d'éviter d'éviter, demain Lundi, un nouveau plongeon des bourses, les dirigeants européens, acculés à agir et à rassurer après une semaine de krach boursier, se sont réunis ce Dimanche à Paris pour s’entendre sur un plandestiné à soutenir les banques et permettre la relance du crédit.
Selon un projet de déclaration obtenu au par une agence de presse crédible, les gouvernements seraient déterminés à éviter les faillites bancaires par des recapitalisations, et seraient prêts à garantir les opérations de refinancement des banques, de manière provisoire jusqu'au 31 décembre 2009.
"Nous confirmons notre engagement à agir ensemble d'une manière décisive et globale afin de rétablir la confiance et un fonctionnement normal du système financier, dans le but de rétablir des conditions efficaces de financement de l'économie", devraient déclarer les 15 chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro, selon ce projet.
Les mesures devraient largement s'inspirer du plan de sauvetage annoncé en début de semaine par le gouvernement britannique, reprenant ainsi les idées du pays le plus réfractaire à la monnaie unique européenne.
Face à la « débâcle » des marchés et aux difficultés à construire une démarche commune, le plan britannique, qui allie nationalisations partielles et garantie gouvernementale des prêts entre banques, paraît à tous les quinze pays de la zone « euro » le plus « acceptable »
Avant le début du sommet, M. Sarkozy a reçu le Premier ministre britannique Gordon Brown, qui a ensuite présenté pendant une demi-heure son plan à ses 15 homologues
"J'attends un plan ambitieux, coordonné, qui apporte des solutions", a déclaré Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne, avant le sommet de crise, qui a débuté au Palais de l'Elysée à 15H00 GMT.
Les présidents de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet, de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker et de la Commission européenne José Manuel Barroso participaient également à ce sommet.
Devant ses homologues, le Premier Ministre Britannique, MonsieurBrown s'est déclaré certain qu’ils "étaient en accord" avec les principes du plan britannique, se disant "convaincu que, dans les prochains jours, la confiance dans le système bancaire sera restaurée".
Le plan de Londres préconise un fonds de 50 milliards de livres (62,5 milliards d'euros) d'argent public pour entrer dans le capital des banques les plus faibles et 250 milliards de livres (315 milliards d'euros) pour garantir les échanges entre banques.
Le blocage du marché interbancaire est au centre du problème. Par peur des faillites, les banques ne se prêtent plus entre elles. Faute de trouver les fonds nécessaires pour équilibrer leurs comptes, certaines banques peuvent très rapidement se retrouver en difficultés comme cela s'est produit pour plusieurs établissements européens.
Les banques « rechignent » aussi à consentir du crédit aux entreprises et aux ménages, ce qui risque de ralentir à brève échéance l'ensemble du système économique et financier.
Après le rejet la semaine dernière de l'idée d'un fonds européen de sauvetage, les Européens semblent donc s’accorder maintenant vers des mesures fortes mais mises en place au niveau national.
"Cette réunion a pour but de décider d'une action coordonnée commune pour la zone euro, pour que dans les prochains jours chaque pays puisse mettre en place des mesures qui stabilisent les marchés financiers et qui ne discriminent pas (ndlr: entre les pays)", a déclaré la chancelière allemande Angela Merkel, qui reste sur ses positions.
Le gouvernement allemand travaillait ainsi dimanche de son côté à un plan qui serait adopté dès lundi en conseil des ministres extraordinaire, mais dont aucun détail ne devait être donné auparavant, selon une source proche de ce gouvernement.
Selon le Handelsblatt, il se chiffrerait entre 300 et 400 milliards d'euros et inclurait des garanties et l'entrée de l'Etat Allemand au capital de banques.
De même en France un conseil des ministres extraordinaire est prévu lundi pour adopter un projet de loi visant à garantir par l'Etat Français le refinancement des banques françaises, a indiqué le député Gilles Carrez, membre de la commission des Finances de l'Assemblée nationale.
Une source gouvernementale a indiqué que le projet allait inclure un dispositif de "garanties interbancaires".
"Les ministres des Finances du G7 ont pris de bonnes décisions, ce sont des principes généraux très importants, mais nous devons aller au-delà", a estimé Monsieur Barroso.
D’après les observateurs, le sommet de ce dimanche est d'autant plus crucial que le communiqué adopté pendant le week-end à Washington par les ministres des Finances du G7 s'apparentait davantage à une déclaration de principes qu'à un véritable plan d'action.
La Norvège, non membre de la zone euro, a de son côté présenté dimanche un ensemble de mesures, dont l'émission d'obligations d'Etat pour jusqu'à 350 milliards de couronnes (41 milliards d'euros)
Commentaire : Il nous reste à attendre le Conseil des Ministres Français de Lundi pour apprécier si le projet Français « ambitieux, coordonné, apportera des solutions.. » comme le souhaite Le Président Sarkozy, et si les mesures qui seront annoncées seront assez convaincantes pour restaurer la confiance et par suite rétablir les opérations monétaires interbancaire, inciter les banques à consentir de nouveau du crédit aux entreprises et aux ménages, et enfin pour relancer le marché enrayer le krach Boursier.
Ce qu’il reste éviter c’est que les épargnants dont l’inquiétude va grandissante ne se précipitent dans les guichets pour retirer leur épargne, il faudrait par des mesures sociales urgentes restaurer leur confiance bien entamée, avant qu’ils ne déterminent à montrer au Gouvernement qu’ils ont encore de « quoi parler » français. A bon entendeur salut.