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Le premier ministre François Fillon, le Ministre de L'économie Christine Lagarde,
Georges Pauget, directeur général du Crédit agricole , et Henri de Castries, président d'Axa,
à leur sortie du palais de l'Elysée, mardi 30 septembre
article de lucienne magalie pons
Les réunions de crises se succèdent dans un climat de tempête financière sous le feu des critiques de l'opposition.
C’est dans un climat de méfiance nationale, aggravéeau plan international par le refus lundi de la Chambre des représentants américaine d'avaliser le plan de sauvetage présenté par l'administration Bush,alors que la tempête financière avait contraint pour la première fois Paris à volerau secours du franco-belge Dexia(*)que le chef de l'Etat a réuni mardi à l'Elysée les principaux banquiers et assureurs français pour fairele point sur la situation des établissements financiers français et s’engager à des mesures pour le "financement" de l'économie.
Le Premier ministre François Fillon, la ministre de l'Economie Christine Lagarde, le gouverneur général de la Banque de France Christian Noyer --qui avait exprimé plus tôt sa "confiance totale" dans le système français-- et le directeur du Trésor Xavier Musca ont quitté la présidence sans faire la moindre déclaration.
A l'issue de cette réunion, par un brefcommuniqué a fait savoirque Nicolas Sarkozy avait rappelé aux dirigeants des principales banques et compagnies d'assurance françaises "leur mission prioritaire de financement de l'économie", à savoir l'octroi de crédits et que le gouvernement annoncera "à cet égard de nouvelles dispositions" d'ici à "la fin de la semaine".
Deux des participants à la réunion, le directeur général du Crédit agricole Georges Pauget et le président d'Axa Henri de Castries ont répété leur confiance dans la "stabilité" du système financier français. "L'ensemble du dispositif français est solide, diversifié et bénéficie du soutien des autorités publiques", s'est félicité Monsieur Pauget, également président de la Fédération bancaire française et Monsieur de Castries s’est monté confiant en déclarant «
Le système financier français est un système financier stable, qui a une solvabilité très confortable".
C’était semble-t-il ‘un peu) l’opiniondu ministre du budget Eric Woerth qui avait tenu à déclarer, avant même cette réunion, sur LCI,qu’ "aucun euro déposé sur un compte en banque ou une assurance vie ne (pouvait) être touché" en France. "Les banques françaises ne sont pas les banques américaines, elles sont beaucoup plus régulées".
ooOoo
(*) Dexia : En dépit de ces assurances maintes fois réitérées ces derniers jours, les autorités françaises ont été contraintes d'intervenir mardi avant l'ouverture des marchés financiers, pour venir au secours du bancassureur franco-belge Dexia, dont les cours avaient dévissé de près de 30% lundi.
Lors d'une réunion de crise à "5h00 du matin" en présence de M. Fillon, Noyer et Musca et de Mme Lagarde, Nicolas Sarkozy a décidé de donner son feu vert au plan de sauvetage de Dexia, « mitonné » dans l'urgence avec les autorités belges et luxembourgeoises.
Pour conclure, la Belgique et la France doivent chacune mettre 3 milliards d'euros au pot pour sauver la banque des collectivités locales. Pour la part française, un milliard sera "souscrit directement ou indirectement par l'Etat français", le reste étant déboursé par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), "bras financier" de l'État.
Au final , l'Etat français et le groupe CDC détiendront au total plus de 25% du capital de Dexia, "minorité de blocage" a tenu à souligner l'Elysée. Malgré ce volontarisme affiché, les critiques ont redoublé sur la gestion de la crise par le chef de l'Etat et son gouvernement, et l’opposition a rejetéles appels à "l'union nationale" de François Fillon.
Pour ne citer qu’eux :
Lundi Monsieur Hollande avaitrejeté sèchement l'appel à "l'unité nationale" lancé vendredi par François Fillon, jugeant qu'il ne faut pas "demander à la gauche de soutenir une politique qui échoue".
Pour Arlette Laguiller (LO), "leur unité nationale », c'est de faire payer les victimes pour venir au secours des coupables!"
Ségolène Royal (PS) de son côté a estimé qu'il n'était "plus temps de tergiverser" et François Bayrou a dénoncé la politique "massivement erronée" de Nicolas Sarkozy.
Le Crise financière internationale vient à point nommé pour masquer la faillite politique et l'insuffisance du Gouvernement et du Chef l'Etat, et pour justifier la rigueur budgétaire qu'il veulent nous imposer durablement.
Alors que le Premier ministre François Fillon avait jusqu'ici fixé un objectif de retour à l'équilibre en 2011,le Gouvernement a fait connaître vendrediqu'il repoussait à 2012 son objectif d'équilibre de l'ensemble des branches de la "Sécu" (retraites, maladie, famille, accidents du travail-maladies professionnelles) dont les recettes devraient dépasser les 300 milliards en 2009.
Ainsi le Gouvernementne peut que misersur une "maîtrise de la dépense", et de nouvelles taxations dont une taxation des complémentaires santés (mutuelles et assurances), sui serait censée permette à la branche maladie d'atteindre un équilibre avant la branche vieillesse (retraites). Pour la Branche vieillesse,le gouvernement estime que la hausse de l'espérance de vie "conduit, en l'absence de mesures, à une dégradation mécanique du soldede 1,5 milliard par an sur la période".
Il est inutiles d’ajouter que tenant compte des coupes sombres du chômage qui s’accentue le Gouvernement ne peut compter sur de nouvelles recettes, pour maintenir le déficit sous les 9 milliards d'euros en 2009 (0,5% du produit intérieur brut).
D'une manière générale, le gouvernementexplique quela "maîtrise de la dépense d'assurance vieillesse" est "inséparable des résultats obtenus en matière d'emploi des seniors", jugés insuffisants, le taux d'emploi des 55-64 en France (38,3%) étant très inférieur à la moyenne de l'Union européenne (44%) et pour justifier un nouvel allongement à 41 ans d'ici 2012 de la durée de cotisation fait savoir qu’elle s'accompagnera d'une "mobilisation en faveur de l'emploi des seniors" ….. ce qui nous laisse supposer qu’on nous demandera encore, comme pour le RSA de cracher au bassinet par une nouvelle taxe.
De plus,la dette de l'Etat à l'égard de la Sécurité sociale, en raison de non compensation des exonérations de cotisations patronales, se serait accrue et devrait atteindre 3,5 milliards fin 2008.
Jeudi, le président Nicolas Sarkozydans son discours de Toulon, aexclu toute éventuelle diminution de ces exonérations patronales, sans tenir compte de la « position »de la Cour des comptes du10 septembre qui proposaitune baisse d'une partie d'entre elles afin de dégager sept milliards d'euros de recettes supplémentaires.
D’aprèsle chef de l'Etat, baisser ces exonérations, "ce serait contribuer à détruire de l'emploi au moment même où le ralentissement de la croissance fait repartir le chômage à la hausse et où la concurrence des pays à bas salaire ne cesse de s'intensifier".
En matière de recettes, le ministre du Budget Eric Woerth a indiqué vendredi, qu'une hausse de la masse salariale moins élevée que prévu initialement représenterait un manque à gagner pour la Sécurité sociale de 600 millions dès 2008( sans nous dire s’il a tenu compte du nombre des demandeurs d’emploi inscrits en Août à l’ANPE en Août, estimé à 30.000 à 40000 selonLaurent Wauquiez,Secrétaire d’Etat à l’emploi )
Par ailleurs, dans le document présentant le budget de l'Etat 2009, "le gouvernement considère comme essentiel que le taux de prélèvement sur les salaires ne s'accroisse pas, afin de ne pas contrecarrer l'amélioration tendancielle de l'emploi (*) et de ne pas nuire à la compétitivité et l'attractivité de la France
(*)Amélioration tendancielle de l’emploi ?Je crois rêver !
En conclusion le Gouvernement continue sur sa lancée, taxer, taxer et encore taxer etpresser « le citron »en l’occurrence les salariés, tout en continuant à instaurer la précarité du travail par des sous-contrats de travail, aux profits des entreprises qui continueront en sous employant des salariés à percevoir des exonérations de cotisations fiscales et sociales.
Les parachutes dorés dont on parle tant continueront à faire les beaux jours des dirigeants, puisqu’il est question de continuer à les servir à ceux qui les mérite par leur performance,
et que seul en seraient exclus ceux qui aurait commis des fautes de direction ou gouvernance, ce qui ne veut rien dire du tout, dès l’instant que même en menant une entreprise à la faillite et des milliers de salariés sur le trottoir,on s’emploiera à blanchir le présumé coupable en arguant des difficultés du marché, de la crise financière, ou d’une concurrence plus performante nationale ou internationale,bref en arguantdetoute sorte d’excuse adaptée au moment.
Lors de son discours de Toulon, en préambule le Chef de l’Etat a préparé le climat de rigueur et les serrages de ceintures que la loi de finances 2009 nous imposera, en dressant avec son talent démagogique un réquisitoire misant sur la prétendue « peur » des français dans l’espoir de regagner leur confiance en chute libre, soit d’après lui :
: « Comme partout dans le monde, les Français ont peur pour leurs économies, pour leur « emploi, pour leur pouvoir d’achat.
« La peur est une souffrance.
« La peur empêche d’entreprendre, de s’engager. Quand on a peur, on n’a pas de rêve, on ne « se projette pas dans l’avenir. La peur est la principale menace qui pèse aujourd’hui sur « l’économie. Il faut vaincre cette peur. C’est la tâche la plus urgente. On ne la vaincra pas, on « ne rétablira pas la confiance en mentant mais en disant la vérité.
« La vérité, les Français la veulent, ils sont prêts à l’entendre. S’ils ont le sentiment qu’on
« leur cache quelque chose, le doute grandira. S’ils ont la conviction qu’on ne leur cache rien, « ils puiseront en eux-mêmes la force de surmonter la crise.
« Dire la vérité aux Français, c’est leur dire que la crise n’est pas finie, que ses conséquences
« seront durables, que la France est trop engagée dans l’économie mondiale pour que l’on
« puisse penser un instant qu’elle pourrait être à l’abri des évènements qui sont en train de
« bouleverser le monde. Dire la vérité aux Français, c’est leur dire que la crise actuelle aura
« des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le
« pouvoir d’achat.
« Seul le prononcé fait foi
………
Autrement dit en raccourci : « vous avez peur, vous souffrez, ……je vais vous dire la vérité, la crise n’est pas finie, elle aura des conséquences durables sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d’achat … »
Ainsi donc, Le Chef d’Etat alignés en rang d’oignonspour assurer « sa claque », préparait insidieusement le terrain de rigueur durable qu’ils entendent instaurer pour le peuple , en l’expliquant par la Crise financière et en faisant l’impasse sur les promesses électorales non tenues, sur leurs insuffisances de gouvernance, sur leurs dépenses somptuaires, sur les gâteries fiscales consenties à leur amis nantis, et sur les taxes qu’ils nous inventent chaque jour et qui seront insuffisantes pour boucher les trous que le paquet fiscal, et les gâteries et exonérations fiscales et sociales consenties à leurs amis nantis, ont largement creusé dans le budget de l’Etat., au détriment des contribuables.
Eh bien non, nous n’avons pas peur, nous sommes courageux, lucides et mécontents de vous et de votre gouvernement et de votre environnement relationnels , vous souhaiteriez à vos pieds un peuple conditionné par la peur que vous tentez de faire naître dans vos discours, faites en votre deuil, le peuple français a été, est et sera toujours courageux, la vérité, la nôtre, c’est que nous avons perdu confiance en vous et votre gouvernement, les français sont courageux, des manifestations se préparent, prenez garde qu’elles ne s’amplifient ! Les salades montées à la mayonnaise que vous nous servez vous et vos ministres quotidiennement dans vos Sarkoparade de communication destinées à votre autopromotion ne sont pas crédibles, les taux de confiance baissent, vos ambitions néo libérales pures et dures sont battues en brèche et tombent en quenouille, voilà votre bilan !
La vérité c’est que vous et votre équipe êtes saisis par la peur et que par un jeu psychologique subtil vous avez voulu la projeter sur les français dans une tentative d’exorcisme désespéré. Vous n’avez réussi dans cette entreprise, la preuve en est dans les déclarations courageuses de différents experts et politiques qui dans les médias presse et audio-visuels protestent contre vos interprétations en restituant la vérité.
Nous sommes aujourd'hui le 20 septembre 2008 date anniversaire de la naissance de ma maman qui était venue dans ce monde le 29 septembre 1897.
Elle portait un bien joli prénom composée Marie -Louise, tous dans la famille l'appelais "Manou" mais moi dans mon cœur je la nommais en secret "ma petite douce".
Le jour où j'ai du lui dire adieu pour l'éternité ce sont ces mots qui sont venus effleurer mes lèvres, alors que je finissais mes prières d'adieu par le" je vous salue Marie" et traçais sur son front le signe de croix des catholiques romains, "au revoir ma petite Douce, adieu et au revoir, ma petite Douce"
Comme tant de mamans elle était pieuse, mais ne manifestait pas sa foi avec ostentation mais par des actes et des paroles de consolation et de paix. Elle aurait ce jour 111 ans .
Elle et elle seule a fait naître et consolider, en mon cœur, par son exemple, la foi en notre Dieu et l'espérance confiante en notre vie terrestre et j'attends avec confiance le jour du grand départ vers l'Eternité.