26 septembre 2008

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Un nouvel article de l'auteur Duboubou1er

Ci-dessous j’ai plaisir à vous communiquer un article de l’auteur : Duboubou1 - St Martin Labouval que j’ai reçu daté du Jeudi 25 Septembre 2008

« Échangerais nanti de droite contre nanti de gauche ou vice-versa?

La cuisine politique que l'on nous mitonne depuis un bout de temps déjà n'est pas franchement enthousiasmante. Quant à toutes ces réformes que l'on nous annonce à grand coup de trompe elles ne sont pas, non plus, de nature à conforter la confiance en la démocratie de l'électorat dont les racines se trouve en France populaire !

Comment, en effet, peut-on croire que les discours que l'on nous sert, sans aucune modération et qui n'ont pas d'autre but que de nous faire accepter l'inacceptable, sous le prétexte fallacieux que le train de vie mené par le petit peuple de France met en péril la compétitivité de nos entreprises. Ces discours bien léchés débouchant immanquablement sur l'unique solution prétendue raisonnable qui consiste à abandonner sans la moindre compensation les quelques avantages engrangés, si péniblement, par nos anciens simplement pour permettre à quelques financiers entreprenants et à des entrepreneurs géniaux de mieux se positionner dans la hiérarchie du gratin international!

Certes, nous gens de la base, nous ne sommes peut-être pas tous « certifiés malins » mais nous ne sommes pas pour autant automatiquement aveugles et totalement sourds. Même si cela était le cas, le spectacle auquel nous venons d'assister: ce grand carambolage des géants américain de la finance qui servaient de modèle et de référence à nos dirigeants éclairés nous obligerait de toute façon à nous réveiller. Difficile en effet de ne point constater la formidable faillite de ce libéralisme que vénèrent toujours nos propres dirigeants, de droite comme de gauche. Et, bien sur, notre pilote du moment ne manque pas de briller par défaut en jouant au bon prophète moralisateur! Ce qui n'arrange rien !

Pendant ce temps les fossoyeurs de la finance qui ont conduit au désespoir tant de familles modestes outre atlantique n'hésitent pas à croquer sans plus attendre l'argent du peuple afin de pouvoir sauver un système qui garanti l'impunité à tous les malfrats de la planète ! Nul ne peut nier aujourd'hui que ce type de libéralisme ne nourrit royalement que des prédateurs et pourtant c'est devant ces caricatures de gestionnaires représentant la finance mondiale fort peu recommandables, que hier encore nos maitres nous conseillaient de nous prosterner !

Et que penser de la situation de notre beau pays face à une telle débâcle ? Sommes-nous réellement à l'abri de déconvenues graves et doit-on croire tout ce que l'on nous raconte, ou comme notre humoriste nationale déclarer ouvertement « Que l'on ne nous dis pas tout ! » Mais comment ne pas douter lorsque l'on sait que l'on a essayé de nous faire gober que le nuage de Tchernobyl n'a jamais franchi les frontières de notre hexagone ! Tout est donc possible à condition d'être suffisamment persuasif une qualité qui ne manque certainement pas aux saltimbanques qui nous informent en ce moment !

Mais que penser de la classe politique dans son ensemble ? Si l'on est frileux on n'en pense que du bien, mais si ce n'est pas le cas on doute beaucoup ! On peut alors se dire que les différents clivages ne change pas grand-chose au comportement des représentants du peuple après leur intégration dans l'un ou l'autre des palais de la république. Etre un godillot de droite ou un godillot de gauche ne change pas finalement grand-chose puisque l'on a droit au même confort. Pour le petit peuple de France un nanti c'est quoi ? Il est clair que les élus qui siègent au Sénat, à l'Assemblée nationale et dans des tas d'autres organismes aussi indispensables appartiennent à cette catégorie. Tous sont plus ou moins titillés par le goût du pouvoir mais à les regarder vivre sur les grasses prairies de notre belle république on arrive difficilement a plaindre ces malheureux qui font simplement de la figuration en combattant le pouvoir en place tout en jouissant d'un confort largement mérité .

C'est beau comme notre république qui affiche sur les frontons des édifices publics des mensonges éculés comme Liberté Egalité Fraternité…

Publié par Duboubou 1er

Information judiciaire

copie d'une dépêche d'AFP pour information

Presse people: rejet des demandes formulées au nom du fils de Carla Bruni-Sarkozy

NANTERRE (AFP) 25/09/2008 12:56


« Le tribunal de Nanterre a rejeté dans deux jugements rendus jeudi les demandes de dommages et intérêts formulées par Carla Bruni-Sarkozy et Raphaël Enthoven contre Closer et Ici Paris au nom de leur fils âgé de sept ans pour atteinte à sa vie privée et à son droit à l'image.

Le tribunal, qui avait été saisi en référé, a en revanche condamné les deux titres à verser chacun 4.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de procédure à Raphaël Enthoven, en son nom propre, car les articles poursuivis évoquaient sa liaison avec une nouvelle compagne et sa future paternité.

Raphaël Enthoven réclamait 80.000 euros à Ici Paris (Hachette Filipacchi) et 40.000 euros à Closer (Mondadori France).

Les poursuites menées par M. Enthoven conjointement avec Carla Bruni-Sarkozy au nom de leur fils faisaient suite à des articles d'Ici Paris (édition 24 juin) et de Closer (13 juin), centrés sur l'épouse du président de la République, tout en faisant état de l'arrivée prochaine d'un petit frère ou d'une petite sœur pour son fils Aurélien.

Dans les deux cas, le tribunal a estimé que l'intrusion dans la vie privée d'Aurélien Enthoven n'est pas caractérisée. En outre, il souligne que l'enfant "a fait l'objet d'une médiatisation certaine de par la volonté de sa mère, laquelle s'est exprimée publiquement à plusieurs reprises à son sujet ainsi qu'en ce qui concerne Raphaël Enthoven en sa qualité de père de l'enfant".

Lors de l'audience visant Ici Paris, le 15 septembre dernier, l'avocat du magazine, Me Christophe Bigot, avait ironisé sur la demande de Mme Bruni-Sarkozy et M. Enthoven, en évoquant la "multitude d'articles sur la naissance" de leur fils et plus récemment, les images de l'enfant sur les épaules du président de la République lors d'un voyage très médiatisé en Jordanie, en janvier 2008.

L'avocat s'était également appuyé sur une interview donnée à Elle (12 juillet 2008) dans laquelle l'épouse de Nicolas Sarkozy évoquait son fils.

Mme Bruni-Sarkozy et M. Enthoven avaient réclamé 200.000 euros à Ici Paris et 20.000 euros à Closer. » rejeté dans deux jugements rendus jeudi les demandes de dommages et intérêts formulées par Carla Bruni-Sarkozy et Raphaël Enthoven contre Closer et Ici Paris au nom de leur fils âgé de sept ans pour atteinte à sa vie privée et à son droit à l'image.

Le tribunal, qui avait été saisi en référé, a en revanche condamné les deux titres à verser chacun 4.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de procédure à Raphaël Enthoven, en son nom propre, car les articles poursuivis évoquaient sa liaison avec une nouvelle compagne et sa future paternité.

Raphaël Enthoven réclamait 80.000 euros à Ici Paris (Hachette Filipacchi) et 40.000 euros à Closer (Mondadori France).

Les poursuites menées par M. Enthoven conjointement avec Carla Bruni-Sarkozy au nom de leur fils faisaient suite à des articles d'Ici Paris (édition 24 juin) et de Closer (13 juin), centrés sur l'épouse du président de la République, tout en faisant état de l'arrivée prochaine d'un petit frère ou d'une petite sœur pour son fils Aurélien.

Dans les deux cas, le tribunal a estimé que l'intrusion dans la vie privée d'Aurélien Enthoven n'est pas caractérisée. En outre, il souligne que l'enfant "a fait l'objet d'une médiatisation certaine de par la volonté de sa mère, laquelle s'est exprimée publiquement à plusieurs reprises à son sujet ainsi qu'en ce qui concerne Raphaël Enthoven en sa qualité de père de l'enfant".

Lors de l'audience visant Ici Paris, le 15 septembre dernier, l'avocat du magazine, Me Christophe Bigot, avait ironisé sur la demande de Mme Bruni-Sarkozy et M. Enthoven, en évoquant la "multitude d'articles sur la naissance" de leur fils et plus récemment, les images de l'enfant sur les épaules du président de la République lors d'un voyage très médiatisé en Jordanie, en janvier 2008.

L'avocat s'était également appuyé sur une interview donnée à Elle (12 juillet 2008) dans laquelle l'épouse de Nicolas Sarkozy évoquait son fils.

Mme Bruni-Sarkozy et M. Enthoven avaient réclamé 200.000 euros à Ici Paris et 20.000 euros à Closer.Le tribunal de Nanterre a rejeté dans deux jugements rendus jeudi les demandes de dommages et intérêts formulées par Carla Bruni-Sarkozy et Raphaël Enthoven contre Closer et Ici Paris au nom de leur fils âgé de sept ans pour atteinte à sa vie privée et à son droit à l'image.

Le tribunal, qui avait été saisi en référé, a en revanche condamné les deux titres à verser chacun 4.000 euros de dommages et intérêts et 2.000 euros de frais de procédure à Raphaël Enthoven, en son nom propre, car les articles poursuivis évoquaient sa liaison avec une nouvelle compagne et sa future paternité.

Raphaël Enthoven réclamait 80.000 euros à Ici Paris (Hachette Filipacchi) et 40.000 euros à Closer (Mondadori France).

Les poursuites menées par M. Enthoven conjointement avec Carla Bruni-Sarkozy au nom de leur fils faisaient suite à des articles d'Ici Paris (édition 24 juin) et de Closer (13 juin), centrés sur l'épouse du président de la République, tout en faisant état de l'arrivée prochaine d'un petit frère ou d'une petite sœur pour son fils Aurélien.

Dans les deux cas, le tribunal a estimé que l'intrusion dans la vie privée d'Aurélien Enthoven n'est pas caractérisée. En outre, il souligne que l'enfant "a fait l'objet d'une médiatisation certaine de par la volonté de sa mère, laquelle s'est exprimée publiquement à plusieurs reprises à son sujet ainsi qu'en ce qui concerne Raphaël Enthoven en sa qualité de père de l'enfant".

Lors de l'audience visant Ici Paris, le 15 septembre dernier, l'avocat du magazine, Me Christophe Bigot, avait ironisé sur la demande de Mme Bruni-Sarkozy et M. Enthoven, en évoquant la "multitude d'articles sur la naissance" de leur fils et plus récemment, les images de l'enfant sur les épaules du président de la République lors d'un voyage très médiatisé en Jordanie, en janvier 2008.

L'avocat s'était également appuyé sur une interview donnée à Elle (12 juillet 2008) dans laquelle l'épouse de Nicolas Sarkozy évoquait son fils.

Mme Bruni-Sarkozy et M. Enthoven avaient réclamé 200.000 euros à Ici Paris et 20.000 euros à Closer.


Toulon : Sarkoparade au complet sur fond de crise internationale !

Rappelons qu’avant son déplacement à New York l’opinion publique relayée par les médias souhaitait que le Chef de l’Etat s’exprime sur la crise Financière internationale. Au prétexte d’un agenda surchargé, le Chef de l’Etat avait promis de le faire à son retour des USA. A new York il s’est empressé de consulter un expert, c’est ainsi qu’il a pu faire un discours Onusien dans lequel notamment il a dressé un premier catalogue des causes qui ébranlent l’économie mondiale, en proposant ses différents remèdes et sanctions (voir dans le présent blog mes articles en date du Jeudi 25 septembre intitulé "Discours prononcé par le Président de la République Française devant la 63ème Assemblée Générale des Nations Unies" et "Ce soir à Toulon Sarkoparade économique"),

et dans la foulée préparer depuis New York, le discours qu'il devait prononcer le Jeudi soir 25 septembre à Toulon.


ooOoo

La Sarkoparade conduite par le Chef de l’Etat qui pour la circonstance avait entrainé dans son sillage le Premier ministre François Fillon et une demi-douzaine d'autres membres du gouvernement et des conseillers de l’Elysées , s’est déplacée au grand complet à Toulon Jeudi pour une séance « grandiose » de communication, essentiellement pour répondre à trois objectifs majeurs, montrer l’unité du Gouvernement mobilisé derrière le Chef de l’Etat et ses Conseillers, diaboliser la Crise financière, convaincre que l’Etat tiendra contre vents et marées le cap des réformes.

Enfin autre objectif non exprimé mais non des moindres , ce n'es pas par hasard que ce discours est prononcé tout à fait à la veille de la présentation d'un budget 2009 qui s'annonce plus que restreint, ... et que l'on entend, en justifiant sa rigueur par la crise financière , nous faire avaler comme une couleuvre.

ooOoo

A Toulon, jeudi soir, Le Président s’est exprimé pour répondre aux inquiétudes que la Crise Financière Internationale suscite en mettant l’accent sur notre pays et sur sa responsabilité, se plaçant une fois de plus au cœur de la question : « Si j'ai voulu m'adresser ce soir aux Français, c'est parce que la situation de notre pays l'exige ……..Je mesure la responsabilité qui est la mienne dans les circonstances exceptionnelles où nous nous trouvons."

Puis pendant 45 minutes devant une assistance nombreuse( environ 4500 personnes) , il s’est livré à une attaque contre le capitalisme financier, a énuméré les interventions de l’Etat qu’il entend mettre en œuvre pour combattre la crise , en s’efforçant de convaincre qu'il était aux commandes, tout en exprimant son refus d'envisager une politique d'austérité qui d’après lui aggraverait la récession, face à la crise financière internationale, ce qui a été interprété comme un virage à « gauche » de son discours.

Il faut être bien naïf pour estimer que Le Président de la République vire à gauche, pour la simple constatation que toutes les mesures qu’il propose ne pourront s’appliquer fautes de moyens financiers, les caisses de l’Etat sont vides, les poches des petits contribuables à sec, les portefeuilles des nantis intouchables, faut-il encore le souligner, et ce ne sont pas les taxes d’intimidation comportementales « Bonus-malus » que Monsieur Borloo s’ingénie à inventer, avec un zèle parfois contesté même par l’Etat, face aux leviers de boucliers, qui suffiront à réinjecter dans le système financier de quoi redresser la barre, quand aux sanctions à moins d’interdire la bourse sine die à des financiers véreux comme on peut le faire dans les casinos de jeux aux joueur addicts, les autres sanctions prévues ne sont que broutilles destinées à jeter de la poudre aux yeux.

En fait c’est un discours de bonnes intentions (le Pouvoir comme l’Enfer est souvent pavé de bonnes intentions) qui ne pourront pas se traduire dans ses actes de gouvernance. Certes il y aura des réunions internationales, des conférences, des actes successifs de la part de la France et de l’Europe pour renter de moraliser la finance internationale, mais les politiques pèsent peu en face de la finance internationale. Mais la France et l’Europe si l’on peut accepter l’idée qu’elles ont une morale financière, ce qui reste à prouver, n’ont pas les moyens financiers et coercitifs d’intervenir sur toutes les places boursières du monde entier pour traquer les financiers véreux ou imprudents, même si elles pourront en subir les contre coup désastreux d’opérations boursières fictives et frauduleuses.

Il a rompu avec le discours lénifiant sur l'impact de la crise en France tenu par la ministre de l'Economie Christine Lagarde -- présente à Toulon avec le Premier ministre François Fillon et une demi-douzaine d'autres membres du gouvernement.

Au nom de la vérité qu'il a déclaré devoir aux Français, Le Président, en raison de la vérité qu’il a déclaré devoir aux Français, s’est plus à dramatiser la crise internationale qu’il a qualifié de "crise de confiance sans précédent" qui ébranle l'économie mondiale, qui selon lui n’est pas finie n'est pas finie et aura des conséquences durables, y compris en France.

"Dire la vérité aux Français, c'est leur dire que la crise actuelle aura des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage et sur le pouvoir d'achat." a-t-il prévenu.

La crise financière internationale ainsi mise en évidence est venue à point pour faire passer dans l’ombre, en arrière plan, la crise économique nationale et pour ainsi dire la justifier !

Dans ses critiques des dérives du capitalisme financier, il a estimé que la crise actuelle mettait fin à une "certaine idée de la mondialisation" et à l'idée "folle" selon laquelle les marchés ont toujours raison, tout en précisant que cette crise n'est pas celle du capitalisme et que l'anticapitalisme n'offre "aucune solution".

Il a renouvelé ses souhaits d’un "capitalisme régulé" et "refondé" sur une "éthique de l'effort et du travail", car le capitalisme n'est "pas la loi de la jungle" et de nouveau a souhaité un sommet des dirigeants des principaux pays concernés par la crise avant la fin de 2008.

Il propose de remettre à plat tout le système financier et monétaire mondial comme on le fit à Bretton Woods après la seconde guerre mondiale et plaidé pour un "nouvel équilibre entre l'Etat et le marché" –

"L'autorégulation pour régler tous les problèmes, c'est fini, le laissez-faire c'est fini", a-t-il scandé.

Il a ainsi promis que si les banques françaises étaient mises en difficulté par la spéculation, il n'accepterait pas "qu'un seul déposant perde un seul euro" en assurant dans un engagement solennel : "L'Etat est là et l'Etat fera son devoir. C'est un engagement solennel que je prends ce soir : quoiqu'il arrive, l'Etat garantira la sécurité et la continuité du système bancaire", a promis le président de la République.

L’Etat, autrement dit les contribuables seront invités à cracher dans le bassinet pour redresser les banques « mises en difficulté par la spéculation ». Une question, les banques ne disposent-elles pas de moyens techniques pour éviter et neutraliser toutes opérations spéculatives en alertant la COB par exemple ? A moins que ces banques ne se soient jetées d’elles-mêmes dans des opérations spéculatives à risque, du genre de celle de la Société Générale qui a défrayé la chronique un petit temps ? Il faudrait voir, tout de même !

L'Etat sera aussi prêt à intervenir pour aider les PME à financer leurs investissements et faire face à leurs difficultés de trésorerie en cas de restriction du crédit, pour soutenir le secteur immobilier et, plus généralement, la croissance.

"Si l'activité venait à reculer fortement et durablement, je n'hésiterais pas à prendre les mesures nécessaires".

Ainsi l'Etat (donc les contribuables) serait prêt à intervenir pour aider les PME à financer leurs investissements et faire face à leurs difficultés de trésorerie en cas de restriction du crédit, pour soutenir le secteur immobilier et, plus généralement, la croissance.

Le Chef de l’Etat estime que la crise invite à accélérer le rythme des réformes, car "il n'existe aucune solution miracle qui permettrait de se dispenser des efforts nécessaires". Il a confirmé la suppression de 30.600 emplois dans la fonction publique en 2009.

Le ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, qui était présent, a du ressentir comme un baume dans son cœur, en entendant Nicolas Sarkozy promettre l'extension du système du bonus-malus visant à encourager la production et l'utilisation de produits "propres" - un système pourtant quelque peu critiqué à Bercy et au sein de l'UMP.

"Cette extension se fera dans la concertation. Elle se fera progressivement mais elle se fera, j'en prends l'engagement", a déclaré Nicolas Sarkozy.

Pour faire bonne mesure, le Chef de l’Etat a dénoncé avec un certain accent populiste, les modes de rémunération des dirigeants de la finance, notamment le système des "parachutes dorés" et a prévenu que si les professionnels ne se mettent pas d'accord sur des pratiques "acceptables", le gouvernement règlera le problème par la loi "avant la fin de l'année", a-t-il dit.

Il y aurait donc des « pratiques acceptables » reste à distinguer les pratiques acceptables de celles « inacceptables » : un vrai casse tête chinois !

En analysant soigneusement son discours, avec cet appel incessant aux contribuables pour aider le capitalisme néolibéral défaillant à redresser la barre, je me demande bien comment certains commentateurs ont pu noter un virage à gauche dans le discours de notre Président.

article de lucienne magalie pons

25 septembre 2008

Album souvenir des USA

Mais quelle mouche le pique contre Rachida ?



Il remet ça !

Après avoir prétendu lors d’une réunion chez la Ministre de l’intérieur il y a quelques jours, qu’il savait qui était le père de l’enfant de Rachida Dati et qu’il s’agirait d’un membre du Gouvernement, Nicolas Sarkozy selon le JDD aurait critiqué cette dernière au cours de la réunion du dernier G7, - dont elle ne fait pas partie - , en accusant la garde des sceaux de ne pas assez travailler et de trop se montrer dans les magazines, toujours en robe de soirée.

"Elle s'occupe plus de ses robes que de son ministère!", aurait-il déclaré, avant de demander à ses « dames ministres "de ne plus se montrer en smoking et robe longue dans les soirées mondaines".

Encore une fois il agit en délateur pur et simple à l’encontre de Rachida, et en dictateur de mode vis-à-vis des dames ministres. Dans les soirées officielles passe et encore, mais dans les soirées mondaines en général, c’est brasser trop large ! Oseront-elles protester ?

Entend-t-il ainsi réserver à la seule « première dame de France », sa « carlita », le monopole exhibitionniste des robes longues de soirées et smoking dans les soirées officielles et mondaines ? Les grands couturiers doivent l’avoir mauvaise, eux dont les femmes politiques en vues, notamment, sont les supports privilégiés.

Bon, notre Président dictateur n’a pas interdit les robes de cocktails qui généralement sont plus courtes, s’avisera-t-il ensuite qu’elles doivent cacher leurs mollets ?

Je crains qu’elles n’aient plus à échéance, une fois tous les interdits édictés, au fil de son humeur, qu’à adopter la Burka et le voile, et que dans la foulée , pour afficher un unité gouvernementale, Messieurs les Ministres adoptent la gandourah, le burnous et la chéchia.

Enfin après avoir entendu son discours, lors de sa réception à la Fondation Elie Wiesel à New York, où il assurait que sa charge était très lourde, je comprends que ses affaires politiques et de gouvernance étendues jusqu’à l’organisation de la garde-robe de ces dames ministres lui laissent tout de même le temps de dire des méchancetés contre Rachida.

Dans un moment où comme toutes les femmes enceintes Madame Rachida a besoin de douceur, de protection et d’égards particuliers.

Ou est le temps où en Algérie, au cours d’un voyage officiel, il lui offrit une rose en hommage à ses mérites et peut-être aussi à sa beauté, à tel point que bon nombres de magazines féminins algériens pensaient déjà à un prochain hyménée entre eux.


La Rose s'est desséchée hélas ne restent que les épines !

Discours prononcé par le Président de la République Française devant la 63ème Assemblée Générale des Nations Unies


En attendant qu'il se prononce ce soir à Toulon sur la crise économique et les solutions qu'il entend y apporter pour maintenir le cap de ses réformes, , nous estimons qu'il convient de prendre connaissance du Discours prononcé par le Président de la République Française devant la 63ème Assemblée Générale des Nations Unies


New York – Mardi 23 septembre 2008

« Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement,

Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies,

Monsieur le Président de l’Assemblée Générale,

Mesdames et Messieurs les représentants de tous les peuples du monde,

« Je veux vous apporter le salut fraternel de l’Europe, de l’Europe qui est consciente de ses

responsabilités, de l’Europe qui veut agir, de l’Europe qui est fidèle à ses valeurs : la démocratie, la liberté. De l’Europe qui est fidèle à ses amis, mais de l’Europe qui veut parler à tout le monde, au service du dialogue et de la paix.

Au moment où le monde va mal, je suis venu vous dire, au nom de l’Europe, qu’au milieu de tant de difficultés, la communauté internationale a une responsabilité politique, une responsabilité morale qu’il nous faut assumer.

Mais souvenons-nous que si nous sommes aujourd’hui réunis ici, c’est parce qu’après l’un des drames les plus terribles qu’ait connu l’humanité, des femmes et des hommes de bonne volonté ont voulu qu’à l’avenir plus personne au monde ne puisse dire face au malheur : « Nous n’y pouvons rien ». C’est pour cela que nous sommes ici. Parce que ceux qui nous ont précédés n’ont pas voulu renoncer.

L’Europe pense qu’aujourd’hui notre devoir est d’agir et de refuser de subir. Nous ne pouvons plus attendre.

Nous commençons à mesurer les conséquences dramatiques d’avoir déjà trop attendu.

On ne peut pas attendre pour faire la paix et mettre fin à la tragédie du Darfour. On ne peut pas attendre pour lutter contre le terrorisme. On ne peut pas attendre pour conjurer la crise alimentaire qui condamne tant d êtres humains à mourir de faim.

On ne peut pas attendre pour préparer le monde de l’après-pétrole, pour lutter contre le réchauffement climatique, pour sauver les océans, pour en finir avec les dumpings monétaires, sociaux, écologiques.

On ne peut pas attendre pour moraliser le capitalisme financier.

Trop longtemps nous tous, nous nous sommes résignés à l’impuissance. Trop longtemps nous avons reculé devant la nécessité de doter le monde globalisé des institutions qui permettront de le réguler.

On ne peut pas gouverner le monde d’aujourd’hui, celui du XXIème siècle avec les institutions du XXème siècle. Nous avons un siècle de retard.

Que les grandes puissances d’aujourd’hui et celles de demain s’unissent pour assumer ensemble les responsabilités que leur confère leur poids dans les affaires du monde. Je sais bien que, parmi vous, certains hésitent mais à ceux qui hésitent je veux dire qu’élargir le Conseil de Sécurité, qu’élargir le G8, ce n’est pas qu’une question d’équité, c’est une question d’efficacité.

Nous ne pouvons plus attendre pour élargir le Conseil de Sécurité. Nous ne pouvons plus attendre pour transformer le G8 en G14, pour y faire entrer la Chine, pour y faire entrer l’Inde, pour y faire entrer l’Afrique du Sud, le Mexique, le Brésil. L’Italie propose un grand pas dans cette direction lors du prochain sommet qu’elle accueillera. L’Italie a raison !

Il faut faire en sorte qu’enfin nos institutions internationales soient plus représentatives, parce que si elles sont plus représentatives, nos institutions seront plus fortes, plus efficaces et plus respectées.

Un monde nouveau est en train de naître à travers tous les succès mais aussi toutes les crises qui secouent la planète. Mais ce monde nouveau, nous ne devons pas le subir, nous devons le construire. Apprenons à gérer collectivement les crises les plus aigues que nul pas même les plus puissants d’entre nous ne peuvent résoudre seuls. Ma conviction, c’est que le devoir des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays les plus directement concernés est de se réunir avant la fin de l’année pour réfléchir ensemble aux leçons à tirer de la crise financière qui est la plus grave qu’ait connue le monde depuis celle des années 30. Qui pourrait comprendre que les principales économies ne prennent pas le temps de se réunir pour discuter de ce que nous devons faire ensemble, des leçons que nous devons tirer de ce qui s’est passé ?

Reconstruisons ensemble un capitalisme régulé où des pans entiers de l’activité financière ne seront pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché. Reconstruisons un capitalisme où les banques feront leur métier et le métier des banques, c’est de financer le développement économique, ce n’est pas la spéculation. Reconstruisons un capitalisme où les règles prudentielles s'appliqueront à tous et serviront à prévenir et à amortir les crises au lieu de les aggraver. Construisons un capitalisme où les agences de notation seront contrôlées et sanctionnées lorsque cela sera nécessaire. Où la transparence des transactions remplacera l'opacité. L’opacité est telle qu’aujourd’hui, on a du mal à comprendre même ce qui se passe. Où les modes de rémunération ne pousseront pas à des prises de risque déraisonnables et où j’assume mes responsabilités en disant que ceux qui ont mis en danger l'argent des épargnants soient sanctionnés et assument enfin leurs responsabilités. C’est possible d’y arriver à une condition : que nous travaillions ensemble.

Dans notre monde globalisé le sort de chacun est lié à celui de tous les autres. L’année prochaine à Copenhague s’achèvera la négociation commencée à Bali sur le changement climatique. Quels que soient nos intérêts particuliers, nous n’avons pas le droit d’échouer !

L’Europe adoptera au mois de décembre un ensemble de mesures sans précédent sur l’énergie et sur le climat. L’Europe ne veut pas donner de leçon, l’Europe veut donner l’exemple.

L’Europe veut donner l’exemple aussi en agissant pour la paix. L’Europe l’a fait en Géorgie. L’Europe l’a fait avec l’Union pour la Méditerranée. Parce que l’Europe a entrepris depuis plus d’un demi-siècle de mettre un terme au cycle sans fin de la guerre, de la vengeance, de la haine qui la conduisait périodiquement au bord du gouffre.

L’Europe ne veut pas de la guerre.

L’Europe ne veut pas de la guerre des civilisations.

L’Europe ne veut pas de la guerre des religions.

L’Europe ne veut pas de la guerre froide.

L’Europe veut la paix. Et c’est parce qu’elle veut la paix que l’Europe dit à la Russie qu’elle veut avoir avec elle des liens de solidarité, qu’elle veut bâtir un avenir partagé. L’Europe veut être le partenaire de la Russie. Pourquoi ne pas construire, à l’échelle de tout le continent, un espace économique commun qui unirait la Russie et l’Europe ? Mais l’Europe dit à la Russie avec la même sincérité qu’elle ne peut pas transiger sur le principe de la souveraineté et de l’indépendance des Etats, de leur intégrité territoriale et du respect du droit international. L’Europe dit à tous les Etats qu’elle ne peut pas accepter le recours à la force pour régler un différend.

L’Europe dit à l’Iran qu’elle le respecte, que l’Iran a droit à l’énergie nucléaire civile. Que l’Europe ira jusqu’au bout du dialogue. Mais l’Europe dit à l’Iran avec la même sincérité qu’elle ne peut pas accepter qu’il se dote d’une arme nucléaire qui mettrait en danger la paix et la stabilité de toute la région. L’Europe ne peut pas tolérer non plus je le dis solennellement que l’Iran appelle à la destruction de l’Etat d’Israël.

L’Europe dit à Israël qu’elle est son amie, qu’elle ne laissera personne menacer son existence.

L’Europe lui dit qu’elle sera toujours à ses côtés pour combattre le terrorisme. Mais l’Europe dit à Israël aussi, avec la même sincérité, qu’il n’y aura pas de paix tant qu’il n’y aura pas un Etat palestinien viable avec des frontières reconnues.

L’Europe dit à l’Afghanistan qu’elle restera engagée à ses côtés, qu’elle ne permettra pas à des barbares alliés à Al Qaïda de prendre de nouveau en otage tout un peuple et de transformer tout un pays en base terroriste !

L’Europe dit à la Somalie qu’elle l’aidera, Monsieur le Secrétaire Général, avec le soutien de l’ONU, à lutter contre le fléau de la piraterie au large de ses côtes. Alors, que tous les Etats du monde s’associent pour créer une police des mers. On ne peut pas laisser quelques centaines de pirates mettre en cause la libre circulation des navires dans le monde.

L’Europe dit à l’Afrique qu’elle va s’engager à ses côtés dans le co-développement, qu’elle veut être votre partenaire privilégié, qu’elle a avec l’Afrique une communauté de destin, une solidarité profonde. L’Europe dit à l’Afrique qu’elle a sa place parmi les membres permanents du Conseil de sécurité et dans le G8 élargi. Comment imaginer régler les grandes affaires du monde en ignorant le continent africain ou le continent sud-américain ou toute une partie de l’Asie ? L’Europe croit dans la renaissance africaine, qui est en marche et qui est d’abord entre les mains des Africains et particulièrement entre les mains de la jeunesse africaine qui est la jeunesse du monde.

Au fond, ce qui nous rassemble dans cette enceinte où chacun est obligé d’écouter l’autre et par là de lui témoigner une forme de respect, ce qui nous rassemble c’est quelque chose de plus fondamental encore que la démocratie. Ce qui nous rassemble, c’est le respect de la dignité de chacun tel qu’il est, dans la diversité de ses opinions, de sa culture, de ses croyances. La dignité de l’Homme est une valeur universelle. Ce qu’il nous faut promouvoir partout, c’est le respect de cette diversité. C’est comme cela que nous construirons la paix et de la fraternité humaine et que nous combattrons l’intolérance, la haine, la violence, l’obscurantisme et le fanatisme.

Voilà donc ce que veut l’Europe : des peuples unis dans le respect, la compréhension, la solidarité des peuples unis à travers le monde qui travaillent ensemble à la grande cause commune de la sauvegarde de l’Humanité.

Mesdames et Messieurs les chefs d’Etat et de Gouvernement, le temps presse, le monde ne peut pas attendre.

Je vous remercie.

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/