14 septembre 2008

Nous avons reçu notre Pape Benoit XVI















article de lucienne magalie pons, lambda catholique romaine et laïque consentante de surcroit

En application de mon principe de laïcité qui est de ne pas embarrasser mes lecteurs de mes considérations religieuses, je n’ai pas pour intention de revenir sur la description de la visite du pape Benoit XVI dans notre pays et des réceptions officielles, culturelles et des cérémonies religieuses qui se sont célébrées à cette occasion. , les journaux quotidiens et magazines l’ont fait et certainement mieux que je ne saurais le faire.

Je ne vous entretiendrai pas davantage, pour autant que ça intéresserait quelqu’un - ce dont je doute sincèrement -, ce que j’ai ressenti religieusement avec ma foi de chrétienne de l’Eglise catholique romaine. Mes sentiments religieux restent de mon domaine privé spirituel que je ne partage qu’à la demande de l’un ou de l’autre des mes ami(e)s et toujours selon mon principe de laïcité avec une ouverture d’esprit laïque, acquise dans mon enfance et mon adolescence par une éducation familiale et parachevée à l’école publique, en ensuite confortée dans la pratique de mon militantisme politique.

Je ne reviendrai pas non plus sur la polémique exagérée qui s’est élevée à p roposde sa visite en France et de sa réception à l’Elysée, le pape en dehors de sa mission pontificale est de plus le chef d’état du Vatican et Le Président de la République Française se devait de le recevoir officiellement.

Mais je reviendrai volontiers sur quelques déclarations qui illustrent bien une polémique politique qui s’est développée sur le principe de laïcité.

Des personnalités se sont interrogées sur la « laïcité positive » nouveau concept que Monsieur Nicolas Sarkozy défend et Monsieur François Hollande a déclaré en réponse via les médias qu’ "Il n'y a pas de laïcité positive ou négative, ouverte ou fermée, tolérante ou intolérante. Il y a la laïcité. C'est un principe républicain"……tout en faisant savoir que Nicolas Sarkozy "ne doit pas donner le sentiment qu'il y aurait une confusion entre la République et un culte"

"La laïcité, c'est de séparer l'espace privé de l'espace public" a expliqué Monsieur François Hollande

Ndlr ; ce que la majorité des Français savaient déjà, mais il est bon de l’entendre rappeler souvent, que ce soit par la voix d’un socialiste ou d’un autre homme politique, neutre, ou encore religieux, dans notre pays ou se développent des courants religieux nouveaux qui n’ont pas encore saisis que notre pays a adopté un régime républicain et laïque qui se traduit dans la vie civile par une séparation institutionnelle de l’Etat et de l’Eglise, et que chacun est libre de sa religion sans qu’elle ne puisse être utilisée pour obtenir gain de cause administrativement, civilement ou juridiquement ou s’imposer politiquement.

"Ce qui est de l'ordre de la croyance doit s'exprimer à travers un culte mais qui ne doit pas se confondre avec l'Etat", a encore expliqué Monsieur Hollande, "c'est quand on parle de laïcité positive qu'on donne une mauvaise conception de ce que doit être l'organisation de la République". "Ce que je demande au président de la République, c'est de défendre la laïcité -il en est d'ailleurs le garant- et de ne pas confondre ses croyances personnelles, respectables, avec sa responsabilité qui est de permettre l'égalité de tous, la liberté de chacun et le fait qu'il ne peut pas y avoir de confusion entre l'espace du religieux et l'espace de l'Etat et de la République".

Ainsi l’analyse et la déclaration de Monsieur Hollande judicieuse et mesurée correspond bien à ce que ma personnalité laïque ressent et ma libre personnalité religieuse ne s’en porte que mieux.

D’autres personnalités l’ont rejoint en des termes tout autant significatifs pour faire part de leur désaccord sur la vision laïque de notre président :

Monsieur François Bayrou (Modem) a fait savoir qu'il était « contre le mélange des genres entre l'Etat et la religion »

Monsieur François Baroin, ancien ministre de l'Intérieur (chiraquien) a estimé que la laïcité est "une valeur absolue" et n'est donc "ni positive ni négative".

Madame Marie-George Buffet (PCF) a exprimé son inquiétude (ndlr : inquiétude politique ) "Nicolas Sarkozy met toujours un adjectif à côté de la laïcité et ça m'inquiète. Je préférerais qu'on en reste au concept lui-même", a-t-elle souhaité.

Avec l’extrémisme, le fanatisme et l’exagération qui le caractérisent, , l’ayatollah de l’UMP Frédéric Lefebvre, député, l’un des trois porte-parole de l'UMP, a répliqué en accusant le PS de faire preuve "d'intolérance", de "dénigrement" et "d'insulter tous les chrétiens de France".

Ndlr : En tant que chrétienne je ne vois pas ou est le dénigrement, l'intolérance et l'insulte dans les propos de Madame Buffet et Messieurs Hollande, Baroin et Bayrou, mais bien au contraire rassurée sur ce qu'ils disent de la séparation des pouvoirs de l’Etat et de l’Eglise, qui répétons le encore une fois sont indépendants l’un de l’autre et garantissent la liberté d’agir et de penser des citoyens en se conformant à l’organisation de la République.

D’après Monsieur Nicolas Sarkozy, se priver des religions, est une faute contre la pensée :

« Ce serait une folie de (se) priver (des religions), tout simplement une faute contre la culture et contre la pensée", a déclaré vendredi le président Nicolas Sarkozy en recevant le pape à l'Elysée. "C'est pourquoi j'en appelle à une laïcité positive", a-t-il insisté. "Dans la République laïque qu'est la France, tous, très Saint-Père, vous accueillent avec respect en tant que chef d'une famille spirituelle dont la contribution à l'histoire du monde, à la civilisation et à l'histoire de France n'est ni contestable ni contestée", a-t-il poursuivi. "Nous assumons nos racines chrétiennes", a-t-il ajouté. Soulignant que la France était "multiple", il a redit sa volonté "de tout faire pour que nos compatriotes musulmans puissent vivre leur religion à égalité avec toutes les autres".

Ndlr : Parle-t-il pour lui à titre personnel ou au nom de l’Etat ? S’il parlait pour lui, bon passe, on pourrait le comprendre, mais non il parle au nom de la République et ses propos ont été perçus comme une nouvelle attaque contre la laïcité et la loi de séparation des églises et de l'Etat en vigueur en France depuis 1905, et je note moi en tant que simple lambda citoyenne que les individus qui se priveraient de religions commettraient une folie contre la culture et les religions ! Il y aurait donc beaucoup de fautifs et de fous en France dont les athées et les libres penseurs !

Quant à assumer nos racines chrétiennes, Monsieur le Président, pour ceux d’entre nous croyants et chrétiens, nous les vivons dans notre foi, il ne s’agit pas pour nous catholiques ou protestants de les assumer comme une charge politique obligée.

Rappelons que Monsieur Nicolas Sarkozy, avait fait un regrettable, inutile et injuste parallèle entre l’instituteur et le curé ou le pasteur, dans son discours prononcé le 20 décembre 2007 dans la salle de la signature du Palais de Latran, en déclarant : "Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le curé ou le pasteur, même s’il est important qu’il s’en approche, parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance".

Ndlr : Il serait temps pour Monsieur Nicolas Sarkozy de s’abstenir nous moraliser et de nous provoquer avec sa vision personnelle des religions, et de vouloir nous imposer une instruction laïque « positivée » à sa façon.

Nos instituteurs, nos Curés, nos Pasteurs, chacun dans leur domaine respectif d’enseignement distinct, transmettent les valeurs qu’ils ont à transmettre sans qu’il y ait lieu de valoriser les uns par rapport aux autres et de citer à contre courant « la radicalité du sacrifice de sa vie etc.…. Je ne vois pas ou se trouve le sacrifice dans la transmission des valeurs, ce que dit Monsieur Sarkozy à ce sujet est pour moi tout simplement du charabia et s’il se contentait de soutenir le principe laïc dans sa rigueur républicaine sans l’agrémenter de fioritures de langages inutiles et de comparaison désobligeantes , ce serait parfait dans le meilleur des mondes qui entend le rester.


Benoît XVI au cours de sa visite a souligné «la fonction irremplaçable de la religion pour la formation des consciences et de la contribution qu'elle peut apporter, avec d'autres instances, à la création d'un consensus éthique fondamental dans la société, et il a jugé «fondamental» d' "insister sur la distinction entre politique et religieux" afin de «garantir aussi bien la liberté religieuse des citoyens que la responsabilité de l'État envers eux».

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Jésus quelques siècles auparavant avait dit en peu de mot « Rendons à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu »

N’est-ce pas là la meilleure définition de la séparation du domaine matériel du pouvoir de l’Etat et du domaine spirituel de la religion ?

Cette séparation est le meilleur garant de notre liberté citoyenne individuelle quelque soit notre appartenance religieuse.


12 septembre 2008

Bio ou pas, comment être sûr des étiquettes ?


Bio ou pas bio ?

Pour les lecteurs intéressés par la question, voici une sélection de site qu'ils peuvent consulter :



Le site de Marc Veyrat
http://www.marcveyrat.fr/

Le site de Biocoop
http://www.biocoop.fr/

Label Agriculture Biologique sur Wikipédia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Label_Agriculture_Biologique

http://www.agencebio.org/

http://ec.europa.eu/agriculture/organic/home_fr

En ce qui me concerne personnellement mes ressources de retraitée me situent à perpétuité tout à fait "hors course", pour la consommation des produits "Bio", pour le moment je suis en bonne santé: Merci !
Mais si vous en avez les moyens consommez Bio, et surtout assurez vous que ce sont bien des produits labellisés.

11 septembre 2008

SINE a tout de même appuyé un peu fort sur le champignon .... mais ce n'était qu'une caricaure
Il s'explique dans cette vidéo.
information : Hier Mercredi 10 septembre 2008 Jean SarKozy et Jessica Sebaoun-Darty ont convolé en justes noces civiles à la Mairie de Neuilly, en présence de leurs parents, familles et amis. Le mariage qui était attendu n'a été annoncé par la presse que le Mardi 9 novembre.

10 septembre 2008

Temps anciens























photo : Lucienne magalie pons

(nom ancien branche paternelle de mon père : Pons Al.lès - d'après mon généalogiste de Minorque, Al.lès signifie Arles et indique que cette famille dans les temps encore plus anciens serait originaire d' Arles.



D'où origine, expatriations et retour :

Arles : temps anciens

Mahon - Ferreries (Minorque Baléares)- les Pons ont participé à la reconquista des Baléares et y sont restés ensuite du 13me siècle à 1830)

Algérie (de 1830 environ à 1962) - période coloniale ( principaux point d'implantation : Fondouk - Bou Hamedi - Alger - El Biar - Rivet - Hydra

retour à Paris et autre ville de France 27 Juin 1962

Notes sur les lignages de ma famille : ligne d'origine catalane et castillane (Ancien Royaume d'aragon), mais dont tous les patronymes à l'exception de PONS et PONS AL.LES sont d'origine ancienne wisighotte

Mon origine et la vie de mes ancêtres ont toujours attiré mon attention.

D’après mon généalogiste minorquin, ma famille d’origine PONS et famille PONS AL.LES, ALLES, et familles apparentées dont les principales en ligne ascendante directe sur les deux derniers siècles sont les TUDURI, ORFILA, GONYALONS , GORNES, MASCARO, ( sans avoir à remonter ici plus haut jusqu’au 13° siècle°) dont les lignages anciens sont conservés aux archives Diocésaines de Ciutadella à Minorque) sont arrivées à Minorque à la reconquista et y sont restées, en ce qui concerne ma branche paternelle jusqu’en 1830 - 1835 environ, et ils ont quitté dans ces années-là l’ile DE Minorque (Baléares)pour se fixer en Algérie où ils ont fait descendance sur plusieurs générations, puis sont rentrés en 1962 en France , quelques jours avant l’indépendance de l’Algérie.

Personnellement j’ai rejoint la France le 27 Juin 1962 par le navire « Ville d’Oran »

Je me suis limitée aux patronymes les plus proches du lignage Pons qui comme la majorité des familles de Minorque sont originaire de Catalogne et de Castille. On se souvient qu’après la reconquête, par le roi Alphonse III, en 1287, Minorque va se repeupler de "bona gent catalana". Ainsi vont s'établir sur cette ile la foi et le sang, la langue et la culture aragonaise, catalane et castillane.

Ci-dessous, très résumées par moi-même, quelques notes sur les lignages à Minorque, extraites de "Els llinatges dels Menorquins" des "Quaderns de folklore" N° 39 & 44 (1990 - 1991) de D. Fernando MARTI CAMPS, prêtre. (*)

II. Classification des lignages selon leur signification

1. Patronymes, dérivés d'un prénom, transformés en lignage: Aloy, Andreu, Carles, Enrich, Fedelich, Gener (et Janer), Huguet, Juan, Juanico, Julià, Llinyà, Llopis, Llorens, Lluch, Marquès (et Marquet, dérivés de Marc), Martí, Mayans, Melià, Nadal, Orell, Piris, Pons, Ramon, Sanxo, Sans, Simó, Vidal…

Le lignage minorquin le plus fréquent est Pons, que l'on trouve partout dans l'île mais spécialement à Alaior et Mahon.

……

Note : Partant de ce lignage PONS voici l’origine des noms des familles liées aux PONS de ma branche paternelle directe par mariages :

De nouveau extrait de l’étude ci-dessus référencée (*):

( PONS AL.LES ) ET AL.LES (primitivement Arlès)

Ce nom AL.LES provient du toponyme français Arles.

Lignage fréquent à Ferreriès d'où différentes branches vont passer vers d'autres villages.

………………

GONYALONS

(ou Goñalons). D’origine germanique, nom arrivé en Catalogne par l’intermédiaire des Wisigoths. Dérivé de la racine "wan" signifiant espérance. Dans des documents du Xème siècle, d'après Molls Casasnovas, on trouve les noms Gudalanis, Gudilonis et Gualaonsus.

Ce nom donne plusieurs branches à Minorque, surtout à Mahon, Alaior et Ferreries.

…………………….

GORNES

Nom dérivé de l'allemand ancien Warinhari d'où sont issus Guarner et Gornes...

A Minorque, on trouve ce nom spécialement à Ciutadella, où Gabriel Gornes, propriétaire de Torrepetxina, meurt en 1601, et à Ferreries, avec Joan Gornes, propriétaire de Binisués en 1579.

MASCARO

Selon Francesc de B. Moll, c'est une forme dérivée de "mascara", mot d'origine allemande ("llignatges catalans, Palma 1987, p 299).

On rencontre cette famille essentiellement à Alaior et à Ferreries.

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TUDURI

- est indiqué dans d’autres sources comme un nom d’origine wisigoth

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La généalogie PONS de ma branche figure partiellement par raccordement sur le site minorquin «d’Antoni Guasch » et a la particularité de faire figurer les noms de l’épouse et de l’époux avec le nom du père et de la mère, comme il se fait en Espagne

Pour en revenir aux Pons :

.signification du nom et source selon l’étude de mon généalogiste minorquin :

Le vieux nom latin Pontius qui signifie marin, de pontus, la mer, donna Saint Pontius, très populaire. Au Moyen Age, d'où dériva le prénom catalan Ponç qui devint le nom de famille PONS.

De Catalogne et de Castille (Royaume d’Aragon), les Pons avec d’autres chevaliers sont passés à Majorque puis à Minorque à la suite du roi Alphonse III d'Aragon Catalogne en 1287 pour la reconquête des iles Baléares sur les maures.

Le nom de famille Pons est le plus répandu de Minorque (40% de la population). On le trouve dans toutes les villes et villages, à Mahon et Alayor. Existant dans l'île de Minorque depuis le Moyen Age, la famille Pons a formé de très nombreuses branches. Des sujets de cette famille ont occupé dans l'île tous les états sociaux : gens de robe, médecins, notaires, navigateurs, artisans, paysans. Les agriculteurs représentaient aux siècles passés la plupart de la population, soit plus de 80 %. Vers 1830, soit par leur propres embarcations soit en escortant le corps expéditionnaire français en Algérie, plusieurs membres de la famille PONS se sont établis a partir de 1830 d'abord à Alger puis dans les plaines de la Mitidja jusqu'en 1962, date de l'indépendance de l'Algérie et du rapatriement en France.


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Ma branche maternelle n’est pas évoquée ci-dessus dans ce rappel généalogique de ma branche paternelle.

En voici l’origine et les prolongements très résumés :

J’ai aussi ma généalogie maternelle Mauget, Mauger, Maugez en cours de reconstitution pour les siècles antérieurs au 19me. . Le nom français de Mauget et Mauger, devenu Maugez par la suite dans certains actes d’état civil est d’origine normande, certains de leurs descendants avant la période coloniale étaient « descendus » à Lyon et Arles. Par alliances se trouve dans la famille Maugez, pour les principaux noms Marciany branche corse- Ascensi –branche espagnole-, Boudet branche francaise - Calmels branche française, Romano branche italienne avec alliance minorquine, nous avons aussi des alliances lorraine et belge, et bien d’autres, que je reprendrai ici plus tard après avoir consulté les actes qui sont nombreux. La famille Mauget, Mauger et surtout Maugez de ma branche maternelle dont le nom était très peu porté en France depuis le milieu du 16me siècle (départ à la Guadeloupe et ensuite aux Caraïbes, puis retour en France fin siècle puis ré-expatriation entre 1870 et 1874 en Algérie, période coloniale,) est revenu peupler la France en 1962 (indépendance de l’Algérie) de centaines de leurs descendants, mes cousins, arrières cousins, leurs enfants et petits enfants … !


Origine du nom Maugez (selon les historiens) : normande, viking , établit autrefois dans le Nord puis ensuite en Bretagne, puis progressivement au fil du siècle dans d'autre régions, pour certains dans les Iles et possessions Françaises (Guadeloupe, Martinique, Saint domingue) puis ensuite en Algérie en ce qui concerne mon ascendance branche maternelle.

Maugère, Mauger, Maugez, Mauget

Nom porté en Bretagne (35, 53). Semble être un matronyme formé sur Mauger, très fréquent autrefois dans la Manche, nom de personne d'origine germanique (Amalgari ou Madalgari : racine gari = prêt pour le combat, précédée de amal = laborieux, zélé ou de madal = conseil ;

Maugez : Porté dans le Pas-de-Calais et les départements voisins, devrait être une variante de Mauger, nom de personne germanique (voir Maugère). Mauget, surtout porté dans l'Ouest, c'est une variante ou un diminutif de Mauger

Maugeri : Nom italien porté en Sicile, rencontré aussi sous les formes Malgeri (Calabre, Sicile) et Malgieri (Campanie). C'est un nom de personne d'origine germanique, sans doute Madalgarius (ou encore Amalgarius), francisé en Mauger. Son implantation en Sicile est en partie liée au personnage de Mauger de Hauteville, membre d'une famille qui a joué un grand rôle dans la conquête du Mezzogiorno par les Normands au XIe siècle. À noter que Maugeri est aussi le nom d'un village de la commune de Valverde, près de Catane.


J’ai publié cet article pour que les lecteurs de mon blog apprécient selon leur critères bien entendu, ce que représente Lucienne Magalie PONS, fille de Laurent Guillaume Pons et de Marie Louise Maugez son épouse.

Pour tout dire je suis une de ces Française d’Algérie, communément noyée dans l’appellation communautaire « pieds noirs » que je considère comme historique mais que ne revendique pas pour moi ! J’ajouterai que j’ai épousé un Français d’Algérie d’origine Corse par son père et auvergnate par sa mère, et que j’ai deux enfants qui portent le nom corse de leur père (Canavaggio)de même que mon petit fils.

Enfin selon l’ancienne devise des Pons en la traduisant au féminin je dirai " Si Reine ne puis, Dame Pons suis "

un peu de poésie maintenant :


N'êtes-vous pas un astre

De la maison de Pons,

De celle de Lanclastre,

Toulouze et d'Arragon ?

- J'en viens en droite ligne ;

Ne suis-je pas très digne

D'en porter l'écusson

Et d'en avoir le nom ?

Farasie de Guienne, Elisabeth de Fois

Pouvaient bien être reines

En épousant des rois ;

Mais dès qu'on n'est point maître,

On se fait honneur d'être

Dedans notre maison

Toujours sire de Pons.

L'on pourrait sans machine,

S'il en était besoin,

Pousser mon origine

Encore un peu plus loin ;

Car jusqu'au grand Pompée,

Avecque ma lignée,

J'irais en vérité

Sans mon humilité.

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Cette verrière a vu dames et hauts barons
Etincelants d’azur, d’or, de flamme et de nacre,
Incliner, sous la dextre auguste qui consacre,
L’orgueil de leurs cimiers et de leurs chaperons ;

Lorsqu’ils allaient, au bruit du cor ou des clairons,
Ayant le glaive au poing, le gerfaut ou le sacre,
Vers la plaine ou le bois, Bizance ou Saint-Jean d’Acre,
Partir pour la croisade ou le vol des hérons.

Aujourd’hui, les seigneurs auprès des châtelaines,
Avec le lévrier à leurs longues poulaines,
S’allongent aux carreaux de marbre blanc et noir ;

Ils gisent là, sans geste et sans ouïe,
Et de leurs yeux de pierre ils regardent sans voir
La rose du vitrail toujours épanouie.

(José Maria de Heredia)

Armes de Pons

Bigard soupçonné de révisionnisme à la suite de ses déclarations

Géorgie : Résultats des Négociations du 8 septembre 2008

Géorgie : Négociations RUSSIE-UE du 8 Septembre 2009

Le Lundi 8 septembre 2008, chauffée à bloc avant son départ, l’équipe de tête « mouche du coche UE », conduite par Monsieur Nicolas Sarkozy, Capitaine intérimaire de l’UE, son ailier gauche libéral José Manoël Barroso Président de la Commission Européenne, avec pour arbitre le diplomate en chef de l’UE, Javier Solana, a engagé un assaut diplomatique contre l’équipe Russe « Clubpoutine ».

Le match a eu lieu en début d'après-midi au château de Mayendorff, à une vingtaine de kilomètres à l'Ouest de Moscou.

En dépit du zèle oratoire de L’Equipe « UE » quelque peu refroidie à son arrivée en présence de l’équipe adverse, la délégation européenne n’a pu ébranler la détermination de l’équipe « clubpoutine » qui avec une certain « Fair Play » sinon « vodka Cu sec » du moins expéditif, l’a chargé de présenter à Mikhaïl Saakavélich un calendrier du genre « calendes grecques » et de lui transmettre leurs volontés intransigeantes, avec accessoirement leurs compliments et condoléances pour L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie dont la Géorgie devra faire son deuil.

(Rappelons que la carpette de Busch, Mikhaïl Saakavélich, créature modèle made in « américano-israélo- géorgien », s’était avisé il y a un certain temps avec les encouragements de l’oncle « Sam », s’était avisé de servir une pâtée et un bouillon de onze heures (du soir) aux Russes. Battu à plate couture, le Géorgien pour tout résultat, vient de voir amputer son pays de deux provinces proche des Russes L’Ossétie du Sud et l’Abkhazie, et personnellement de son « aura », en dépit du battage médiatique et parfaitement conditionné de désinformation orchestrée contre la Russie que la France en tête et certains pays d’Europe se sont complus à orchestrer.)

A l’issue de la rencontre, le Capitaine intérimaire de l’équipe l’UE a reconnu plus tard : « Cet accord que nous avons obtenu à Moscou, c'était le mieux possible de ce qu'il était possible d'obtenir...»

« Le mieux possible » de Monsieur Sarkozy, c’est exactement ce que les Russes ont bien voulu concéder, c'est-à-dire rien de plus qu’un calendrier, une promesse du retrait de leur armée, de ce qui reste de la Géorgie, d’ici un mois, hors Abkhazie et Ossétie du Sud où elle restera. Mais sur l’indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, Dmitri Medvedev est resté intraitable et a redit que la reconnaissance par son pays de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud était "irréversible". Le tout conditionné au non-usage de la force par la Géorgie, à l'origine de la crise du 8 août dernier avec son intervention contre l'Ossétie du Sud.

Enfin , en faisant à Mikhaïl Saakavélich à Tbilissi le bilan complet de l’accord signé à Moscou avec le président russe Dmitri Medvede, le président Sarkozy a souligné que 200 observateurs seront envoyés par l'UE en Géorgie avant le 1er octobre et qu’ils pourraient entrer en Abkhazie et en Ossétie du Sud, dans le cadre des mandats de l'OSCE et de la Monug (la Mission des Nations unies en Géorgie, ) "L'esprit du texte, c'est qu'ils ont vocation à entrer (en Abkhazie et en Ossétie du Sud) pour observer, pour raconter ( ?), et pour éviter que les mêmes causes produisent les mêmes effets", a-t-il précisé.

Le président en exercice de l'Union européenne a également déclaré à Tbilissi, "Le 15 octobre, il ne doit pas y avoir un seul soldat russe qui soit sur des positions qui n'étaient pas celles où (les troupes) se trouvaient avant le 7 août. Soit c'est fait et dans ce cas là chacun a respecté sa parole. Soit ce n'est pas fait et alors cinq jours plus tard, l'Europe en tirera les conséquences", en précisant que si les forces russes ne s'étaient pas retirées d'ici au 15 octobre de Géorgie, hors Ossétie et Abkhazie, l'UE en "tirerait les conséquences" ( ?)

Des discussions internationales s'ouvriront à Genève mi octobre et certains observateurs pensent déjà qu’elles risqueront de tourner au dialogue de sourd.

En conclusion, Mikhaël Saakavélich qui a salué cette avancée diplomatique comme "un pas en avant", devra faire son deuil de l’Ossétie du Sud et de l’Abkhazie dont les Russes reconnaissent l’indépendance et où ils maintiendront leur armée et leurs aides. Mais il peut compter naturellement sur l’UE pour son aide diplomatique, son soutien moral et politique, et surtout pour le redressement économique de son pays. Les affaires sont les affaires

Politiquement et diplomatiquement, Il faut reconnaître que la position de l'Europe est difficile, en présence d’une crise qui fait apparaître une lutte opposant la Russie et les Etats-Unis. De Moscou, le président russe a accusé les Etats-Unis de "réarmer" la Géorgie sous couvert d'aide humanitaire, et l’irascible vice-président américain Dick Cheney a répliqué depuis Cernobbio, en Italie, en estimant que le Kremlin "avait commis des actes de guerre" contre la démocratie en Géorgie.

L’insistance affichée par les Etats-Unis pour déployer des boucliers antimissiles près des frontières de la Russie, élargir l'Otan et à envoyer des navires de guerre pour délivrer de l'aide humanitaire en Géorgie ne font qu'accentuer en réponse la "militarisation" de la Russie, dans un Caucase légitimement revendiqué par la Russie au nom de sa sphère d'influence historique, mais où les Etats-Unis s’emploient par des manœuvres politiques dangereuses d'imprimer leur marque au nom d'enjeux énergétiques, la marge de médiation européenne est étroite.

Réponse du berger russe à la bergère américaine : La Russie et le Venezuela feront des manœuvres navales communes en novembre au large de ce pays d’Amérique latine, narguant ainsi les Etats-Unis dans leur zone d’influence historique. Un « In the baba Busch » de la part d’Hugo Chavez , qui pourrait être suivis d’autres « in the baba Busch » de la part de certains autres pays de l’Amérique Latine qui en ont à découdre avec les U.S.A.

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Enfin pour compléter mes informations, je vous propose un article de Michel Mahler édité sur son site le Réveil des Marmottes :

Avec un style qui lui est tout à fait personnel, Michel Mahler retrace les agitations désopilantes de SuperSarkoMan.

"SuperSarkoMan en retard au rendez-vous du grizzly"


« « Ça ne s'invente pas ces trucs-là et ça ne peut arriver qu'en Sarkozie. Donc, SuperSarkoMan veut faire peur au grizzly Russe. T'as jusqu'au 15 du mois prochain pour te barrer de Géorgie sale nounours sinon je pique ma crise de nerfs...» L'ours du Kremlin, très impressionné, a accepté une réunion avec SuperSarkoMan et a délégué l'ourson Dmitri Medvedev à Moscou et Tbilissi pour une mission de désoursification partielle de la Géorgie. Après avoir vu Dimitri Medvedev, Nicolas Sarkozy devait aller voir le chef-ours de la Géorgie, Mikhaïl Saakachvili, puis il a voulu aller en vitesse faire un coucou à sa SuperCarlaBrunette à Paris. Y a-t-il eu scène de ménage ? Carla Bruni lui a-t-elle expliqué de long en large la théorie de la came à rouler et à fumer ? La philosophie bouddhiste ? Une chose est sûre, l'entretien avec Carla Bruni à Paris a duré plus longtemps que prévu. Nicolas Sarkozy est arrivé en retard au sommet Union Européenne-Ukraine ce mardi à Évian en Haute-Savoie. Le sommet, qui aurait pris comme nom «Les accords d'Évian», a dû être reporté et s'est tenu à Paris à 13 heures 30 à l'Élysée. Une conférence de presse était prévue vers 16 heures selon Noutnoute, l'oursonne félinienne du Réveil des Marmottes.

Noutnoute a une bonne double-vue. Effectivement, Viktor Iouchtchenko, le président de l'Ukraine, a été reçu mardi à l'Élysée par Nicolas Sarkozy et par José Manuel Barroso. Nicolas Sarkozy avait grogné trop fort au sommet du 8 septembre à Moscou. Nicolas Sarkozy avait mal supporté la présence de José Manuel Barroso, le président de la Commission Européenne et de Javier Solana, le haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et la sécurité: «En Europe, c'est moi qui négocie !» Un psychiatre vous dirait: «C'est le syndrome de Lucky Luke...» Nicolas Sarkozy était carrément irrité d'être en compagnie de José Manuel Barroso et de Javier Solana à la table des négociations et a insisté pour que les représentants de l'UE ne participent pas à la conférence de presse avec le représentant du Poutine Club: Dimitri Medvedev. Nicolas Sarkozy a, nous le savons net, de petits caprices de gosse facilement contrarié. Il refuse de partager sa fonction de chef tournant de l'UE. Le médiateur, c'est lui et personne d'autre. Un autre problème avec Nicolas Sarkozy est le Français: «M. Barroso et moi-même portons ici les espoirs de vingt-sept pays. Et qu'est-ce que ces pays attendent de la Russie ? Qu'est-ce qu'ils attendent ? Cet accord que nous avons obtenu à Moscou, c'était le mieux possible de ce qu'il était possible d'obtenir...» Nicolas Sarkozy s'est adressé à Medvedev: «Il est temps de se mettre au travail !» Les 27 doivent attendre le 31 décembre avec impatience.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...