30 août 2008

La rupture diplomatique Géorgie- Russie


Le président Géorgien vient de jouer sa dernière carte.

De Tbilissi le vice-ministre géorgien des Affaires étrangères a annoncé Vendredi 29 Aout la décision de son gouvernement de rompre les liens diplomatiques avec la Russie à la suite de la reconnaissance par Moscou de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.

"Les intérêts de la Géorgie seront représentés par l'ambassade d'un pays tiers" qui n'a pas encore été déterminé, a précisé Grigol Vachadze.

La Russie a déploré aussitôt cette décision et annoncé la fermeture de son ambassade à Tbilissi.

Ainsi, la crise entre la Russie et la Géorgie a franchi un nouveau cap ce vendredi 30 Aout, et contre toute attente, la France qui pendant toute une semaine depuis Lundi ne cessait de jouer les gros bras en menaçant la Russie de sanctions … dont l’UE aurait les moyens selon Bernard Kouchner , la France donc cette fois par la voix de l’Elysée vient d’assurer « que l'Union européenne ne prévoyait pas de sanctions contre Moscou dans « l'immédiat », prudence oblige. Un retour à un langage diplomatique moins incisif !

En effet, les Vingt-Sept, qui se réuniront lundi en sommet extraordinaire à Bruxelles pour débattre de la situation dans le Caucase, semblent d'abord préoccupés par la volonté d’accorder leurs violons pour s’entendre sur un message d'unité sur un dossier qui les divise.

Certes, l'UE qui avait condamné "fermement" la reconnaissance, mardi par Moscou, de l'indépendance des régions sécessionnistes géorgiennes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie plaide encore pour que soit "pleinement" appliqué le plan de cessez-le-feu en six points conclu le 12 août sous l'égide de la France, qui assume depuis le 1er juillet la présidence de l'Union.

Mais l'Elysée, maintenant fait savoir, par un revirement inattendu pour les va-t-en-guerre de tous poils qui appuyaient sur le champignon pour gloser à tue tête, en réclamant des mesures punitive (sans rire on se demande lesquelles …) que l'idée de sanctionner un pays qui fournit le quart des besoins énergétiques de l'UE n'est pas d'actualité.

Tiens donc, il est bon de revenir à la réalité et de calmer le jeu, une douche froide pour les va-t-en-guerre

"Au stade actuel, nous ne prévoyons pas de sanctions décidées par le Conseil européen. Nous sommes dans une phase de mise en œuvre, qui pour le moment est partielle et doit être complétée, de l'accord en six points", a souligné l'Elysée.

Ce message est aux antipodes des propos tenus la veille par le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, qui avait indiqué que l'idée de "sanctions" était débattue.

Par qui, ou, quand, comment ? Trêve de gloseries, le chant du coq s’est subitement enroué !

"Ce qu'il a dit, c'est que certains pays membres de l'Union européenne souhaitaient des sanctions", a précisé l'entourage de Nicolas Sarkozy pour détourner les propos imprudents de Bernard Kouchner et les reporter vers « certains pays membres de l’UE ». Lesquels ?

L'allusion viserait en fait les anciens pays du bloc soviétique actuellement membres de l'UE, favorables à un durcissement vis-à-vis de Moscou.

En effet, un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a affirmé que certains pays de l'UE, qu'il n'a pas nommés, cherchaient à mener les Vingt-Sept sur "la voie de la confrontation", et Andreï Nesterenko lors d'une conférence de presse à Moscou a déclaré : "Nous espérons que la raison prévaudra sur l'émotion, que les dirigeants de l'UE trouveront le courage de s'abstenir d'avoir une vision partiale du conflit".

Quelles sanctions contre la Russie s’interrogent les médias internationaux ? Certains vont à croire qu’une sanction douloureuse pour la Russie serait que l'Europe cesse de lui acheter du gaz. Une théorie de plus qui ne tient pas debout, l'Europe ne peut pas le faire quand on sait que les pays de l’UE ne peuvent renoncer à cet approvisionnement et qu’une politique commune de l’UE sur cette question n’est pas prête de voir le jour. Il n'a jamais été possible à l'UE de se mettre d'accord sur une politique énergétique commune. …

Un arrêt des importations sur le caviar ou les poupées russes ? N'importe quoi ! Restons sérieux ! …

Il ne reste plus à l’UE, France en tête, qu'à se calmer et sauver la face en reprenant un dialogue diplomatique digne à la mesure de ses moyens, purgé de toutes excentricités verbales, ce qui n’exclut pas la fermeté, et enfin de négocier ce qui peut encore l'être.

Attendons Lundi 1er Septembre pour savoir si l’UE se cabre ou se dirige vers l’assouplissement amorcé depuis ce vendredi.

des Perles TV






Question pour un con - planet
Question pour un con - planet


trop fort !


28 août 2008

Un nouveau comique et le RSA


Travail le dimanche : Sarkozy refait son sketch
envoyé par ZappeurLePost


Si je n'avais pas reconnu d'emblée les tics de notre Président j'aurais juré qu'il s'agissait d'un imitateur et d'un sketch comique d'un nouveau genre.



Tant que le RSA n'était qu'en projet vague et que la droite patronale se frottait les mains en pensant que les caisses sociales financeraient le RSA, personne ne bronchait, après tout pourquoi ne pas payer un salarié avec les fonds sociaux et bénéficier en plus de cadeaux fiscaux, mais depuis que Nicolas Sarkozy a décidé de financer le RSA en créant
une surtaxe d'1,1 point à la contribution de sociale de 2% sur les revenus du patrimoine et de placements , la grogne s'élève de partout, d'abord chez les bailleurs propriétaires d'immeubles, dans les ménages qui ont fait de petits placements fiananciers pour garantir leur retraites, et ensuite la tant charmante Parisot, Présidente du Medef, qui pense qu'on ne règle pas un problème en créant systématiquement une taxe, tous commencent à avoir des aigreurs d'estomacs et à ruer dans les brancards, y compris certains dans les rangs de l'Ump.

Grosses déceptions pour les entreprises néolibérales bénéficiaires du paquet fiscal et autres calineries fiscales et sociales, alors qu'ils s'imaginaient à grands pas de géants obtenir que les salaires de leurs employés finiraient par être presque intégralement payés par les fonds des caisses sociales.

Finalement avec cette nouvelle donne qui fait désordre dans le monde ultra capitaliste , le projet RSA va prendre de l'eau à défaut d'oseille et sombrer dans les abîmes des promesses non tenues. Monsieur Hirch n'osera pas bien entendu demander à Emmaüs de venir à son secours.

Je ne terminerai pas sans vous dire que je suis contre cette mesure qui consisterait en offrant, si tant est qu'ils existent, des emplois en mi-temps à environ 3.000.000 de personnes actuellement au RMI, aboutirait en définitive à les maintenir dans un inacceptable "assistanat" dans un pays qui se veut libéral pour tous les différents acteurs du monde du travail. De plus une épée de damoclès est d'ores et déjà tendues sur la tête des RMISTES, en cas de refus de deux propositions d'emplois en RSA, ils seraient définitivement rayés des listes du RMI et tomberaient alors sans aucune aide dans une misère totale qui ne semble pas inquiéter Monsieur HIRCH. Pour des raisons d'éloignement, de capacité ou d'insuffisance professionnelle, ou tout autre motif touchant à l'organisation de la famille, au logement, etc.... certains RMISTES seront amenés en dépit de leur bonne volonté à refuser ces offres sans aucun recours possibles. Est-ce vraiment là une politique crédible de retour à l'emploi des bénéficiares du RMI ou plus exactement une politique destinée à faire baisser artificiellement le taux du chomage en les rayant des listes ?

Il est vrai que les associations caritatives alors les prendraient sous leurs ailes pour les consoler et secourir surtout en paroles et quelques menues petites aides en nature du genre sandwiches et vêtements usagés, avant qu'ils ne tombent sur le trottoirs comme SDF.

Je noterai au passage que beaucoup d'associations caritatives font leur beurre d' un nombre important de personnes, en difficulté sociale ou en détresse, inscrites comme "secourues" dans leur livres et que leur nombre de visites à l'association sont soigneusement notées , ce sont en effet ces statistiques " d'activité" qui permettent à ces associations d'obtenir des subventions dont l' importance est proportionnelle à leurs interventions, de la part de l'Etat, des organismes sociaux et publics, et des collectivités locales, sans compter les dons des particuliers qui se laissent émouvoir par des appels aux dons lancés à toute occasion par ces associations, , sans pour autant que l'Etat ne juge nécessaire de contrôler sérieusement la réalité, l'efficacité ou l'importance des aides que ces associations accordent aux personnes "secourues", c'est ce que l'on appelle le "carity business" et que j'appelle moi l'exploitation de la misère sous prétexte de solidarité ou disons le mot "charité". Or, comme le dit le proverbe "charité bien ordonnée commence par soi-même" et ce ne sont pas les cadres et employés permanents salariés de ces associations qui oseront le démentir. Certes, tout travail mérite salaire, oui mais voilà, dans ces associations ce sont des bénévoles qui travaillent gratuitement et sont, tout comme les secourus, exploités.

Cette méthode qui consiste à maintenir en laisse des personnes socialement faibles sous assistanat caritatif en leur procurant une aide minimum permet aux associations de s'enrichir, mais elle ne peut en aucun cas être transposée dans le domaine des entreprises , il y aurait là une atteinte grave aux droit des salariés contraints de se contenter d'un travail à mi-temps pour un salaire dérisoire.



Géorgie : La position de Moscou

Les Etats-Unis, l'Otan et quelques pays européens ont condamné mercredi la reconnaissance par la Russie de l'indépendance des deux régions sécessionnistes de Géorgie.

Simultanément, le même jour, le Président de la Russie Dimitri Medvedev a publié dans le Financial Times du Mercredi 27 août, une tribune pour justifier l’indépendance des deux régions Georgiennes « Moscou n’a pas d’autres choix que de reconnaître l’indépendances des régions sécessionnistes géorgiennes d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud …..Ce n'est pas une mesure prise à la légère, ou sans en avoir pleinement pesé les conséquences", », a écrit le Président Russe

Citant la déclaration d'indépendance de l'ex-province serbe à la mi-février, il rappelle que « les pays occidentaux se sont précipités pour reconnaître la proclamation illégale d'indépendance du Kosovo à l'égard de la Serbie ….. sans tenir compte des avertissements de la Russie, »

"En matière de relations internationales, vous ne pouvez pas appliquer une règle à certains et une autre règle à d'autres" soutient Dimitri Medvedev, en rappelant "Nous avons dit régulièrement qu'il serait impossible, après cela, de dire aux Abkhazes et aux Ossètes ….. que ce qui a été bon pour les Albanais du Kosovo ne l'est pas pour eux".

« La Russie », assure-t-il, a fait tout son possible pour empêcher un conflit en Géorgie, mais l'Occident a contribué à le provoquer par son attitude envers le Kosovo

Pour le chef de l'Etat russe, c'est le président géorgien Mikheil Saakachvili qui est responsable du conflit.

"Seul un fou aurait pu prendre un tel risque. Croyait-il que la Russie resterait les bras croisés tandis qu'il lançait l'assaut général contre la ville endormie de Tskhinvali (en Ossétie du Sud), assassinant des centaines de civils pacifiques, pour la plupart des citoyens russes?" interroge le Président de la Russie en expliquant « La Russie n'a pas eu d'autre choix que d'écraser cette attaque pour épargner des vies. Cette guerre, nous ne l'avons pas choisie. Nous n'avons pas de visées sur le territoire géorgien".

Concernant l'appel lancé par l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie à la Russie pour reconnaître leur indépendance, "une lourde décision a pesé sur mes épaules", ajoute le président Medvedev.

"J'espère sincèrement que le peuple géorgien, envers lequel nous éprouvons une amitié et une sympathie historiques, aura un jour les dirigeants qu'il mérite, qui prennent soin de leur pays et qui développent des relations fondées sur le respect réciproque avec tous les peuples du Caucase".

"La Russie est prête à soutenir la réalisation d'un tel but" a-t-il conclu.

De son côté le Ministre des affaires étrangères français piqué par une mouche non identifiée se répand en accusations contre la Russie, fustigeant son attitude hors la loi internationale, d’après lui, et allant même jusqu’à annoncer ce jour qu’il envisage des sanctions contre la Russie déplorant la reconnaissance de l’indépendance des deux régions séparatistes incluses dans le territoire géorgien, et accusant même les Russes de préparer une purification ethnique. Les Américains eux-mêmes s’étonnent de ce zèle, pour nous qui avons l’habitude des déclarations va-t-en guerre de Bernard Kouchner il nous parait souhaitable d’attendre les résultats du sommet européen sur la situation en Géorgie convoqué pour le Lundi 1er Septembre à Bruxelles. Ce conseil européen extraordinaire sera consacré à "l'avenir des relations" de l'UE avec la Russie et à l'aide à la Géorgie, comme l’a précisé dimanche l'Elysée.

Quand on sait que certains pays membres de l’UE sont tributaire de la Russie pour 29 % de leur approvisionnement en gaz et que d’autres sont résolument critiques contre l’initiative de la Géorgie d’avoir tenté d’intimider les Russes dans un conflit armé, on devrait au lieu de se lancer dans des déclarations intempestives, qui n’ont qu’un effet relatif d’effet de manche et de cris de coq dressés sur des ergots défaillants, s’employer à étudier sérieusement le dossier pour éviter de se ridiculiser encore plus Lundi à Bruxelles.

Certainement des sanctions sont toujours possibles, mais elles ne pourront être que verbales, c’est-à-dire nulles et non avenues, alors que la recherche d’un apaisement des relations entre les pays membres de l’UE et le grand voisin Russe sont à l’ordre du jour.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a ironisé jeudi sur les menaces de sanctions européennes contre Moscou, affirmant que l’Union européenne était "simplement irritée" par les déconvenues de la Géorgie, "petit chouchou" de l’Occident.


Afghanistan : l'Onu confirme l'énorme bavure américaine

Je vous invite à prendre connaissance d'un article pour le moins surprenant mais qui recèle un danger d'escalade :(1)

En effet, La présidence afghane a précisé qu'elle ne souhaitait pas le départ des troupes étrangères mais une meilleure coopération dans la lutte contre le terrorisme. Que faut-il entendre par "une meilleure coopération" ? ......... en attendant les négociations j'ai tout lieu de croire que la "meilleure coopération" souhaitée par la présidence afghane ne tourne à une présence et un accroissement des effectifs étrangers et une transformation des opérations de "maintien de la paix" dans leur guerre civile pour la transformer en guerre tout court dans le style Irakien

Pour lire l'article (1) cliquez sur l'adresse ci-dessous


Afghanistan : l'Onu confirme l'énorme bavure américaine


La France bien entendu, si l'on en juge par les prises de position du Président de la République, se trouve de plus en plus dans une position délicate d'escalade dangereuse, dans un conflit qui n'est pas le nôtre mais qui résulte des ambitions de l'Oncle Sam gendarme international abusif qui veut faire jouer à la France le rôle d'un adjudant-chef taillable et corvéable à merci.

Vivre ses rêves

http://www.reveil-des-marmottes.net/Menu.htm Michel Mahler, vient de publier sur son blog Le réveil des Marmottes une animation son et images sur mon dernier poème .
Je vous invite à découvrir son travail artistique en copiant l'adresse ci-dessous après l'avoir sélectionnée et ensuite de la coller dans votre fenêtre de recherche, vous vous trouverez alors sur le blog de Michel et il conviendra de cliquer sur le titre "Poème de Lucienne Pons sur sarabande' et de suivre les indications pour lancer l'animation :

http://www.reveil-des-marmottes.net/Menu.htm

voici le texte du poème en lecture seule :

Vivre ses rêves ou rêver sa vie !

Poème de Lucienne Magalie Pons (6 août 2008)

La perle fine d’un collier

Qui ornait l’un de mes rêves

Soudain du fil s’est détachée

Avant que la nuit ne s’achève

D’une couronne de laurier

Qui cernait l’un de mes rêves

Une feuille s’est détachée

Avant que la nuit ne s’achève

Et puis le voile et l’anneau d’or

Qui protégeaient l’un de mes rêves

Se sont perdus dans le décor

Avant que la nuit ne s’achève

Dans les fragrances des roses et fleurs

Qui parfumaient l’un de mes rêves

J’ai enfouis tous mes bonheurs

Avant que la nuit ne s’achève

Un beau Mercure passager

Qui souvent traversait mes rêves

A dérobé tous mes secrets

Avant que l’aube ne se lève

Pour oublier toutes les larmes

Que j’ai versé sur mes chagrins

De la force je cherchais les armes

Et trop souvent ce fût en vain

Sur les ailes d’un papillon blanc

Qui traversait l’un de mes rêves

J’ai déposé tous mes tourments

Avant que le jour ne se lève

Un papillon bleu butinant

A exalté tous mes désirs

Il ne me reste maintenant

Qu’à m’éveiller pour les saisir

Et du trille d’un rossignol

Qui chantait l’entrée du jour

J’ai reconnue la clé de sol...

Des secrets de mon amour

Un papillon bleu butinant

A exalté tous mes désirs

Il ne me reste maintenant

Qu’à m’éveiller pour les saisir

L’aube et le Jour sont si près du soir

Et la nuit elle-même si brève !

Faut-il vraiment me réveiller

Vivre autrement qu’en rêves ?

Ma vie et mes rêves se confondent

Je ne sais pas, je ne sais plus

Si vraiment ils sont de ce monde...

Si j’ai rêvé ma vie ou mes rêves vécus



Mais bien entendu je vous invite à visualiser l'animation sur le blog de Michel qui représente un travail de plusieurs heures.

Ps : depuis la publication de ma posésie sur le site de Michel, j'ai changé quelques strophes et c'est cette nouvelle version qui figure ci-dessus

27 août 2008

Actualités

Emploi

Justice

Société

Régions

Relais d'information : TVLibertés du 28 novembre 2024 _ L"essentiel de l'actualité_ Le JT du Jour - le Zoom : L 'invité du Jour_ Le Journal court de TVL _

Editorial de lucienne magalie pons Relais d'Information  de lucienne magalie pons de source  TVLibertés 🔻 TVLibertés représente la prem...