20 juillet 2008

Chef de parti ou chef d'Etat ? Les institutions en danger de dictature !

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La réforme des institutions est soumise à des pressions intolérables !

Les Sénateurs et les députés dont Convoqués à 15 h 30 Lundi 21 Juillet dans le grand amphithéâtre de l'aile du Midi du château de Versailles, pour se prononcer par vote sur la réforme des institutions, voulue par Nicolas Sarkozy. Certains d’entre eux personnellement en désaccord avec le texte, y compris des membres de l’Ump et des Centristes, se sont abstenus ou ont voté non en première ou en deuxième lecture.

Le vote du Congrès va se jouer à quelques voix, puisque François Hollande a annoncé officiellement que les socialistes voteraient non. Seul un illustre ancien ministre socialiste, Monsieur Lang, en attente de quelque distinction sarkozienne, votera oui.

Au mépris de leurs convictions profondes, les « dissidents nonistes UMP et Centristes » sont soumis depuis plusieurs jours ? disons-le clairement , à des pressions personnelles de la part du Chef de l’Etat, qui entend les faire voter à sa convenance pour le soutenir, laissant une fois de plus son activité de chef de clan prendre le pas sur ses fonctions institutionnelles.

La réforme constitutionnelle doit obtenir la majorité des trois cinquièmes et pourrait être rejetée à quelques voix près, l'Elysée et ses conseillers interviennent abusivement pour ramener ces « nonistes » au bercail et chacun d’entre eux se trouve soumis à des tensions personnalisés selon son « profil ».

Au mépris de leur rôle de Sénateurs et de députés, au service de la Nation, certains d’entre eux ont déjà cédé à la pression et baissé honteusement leur culotte, et renonçant à leur propre conviction, il se sont retrouvés courtisans et partisans plaçant l’intérêt du parti avant celui de la Nation : pour faire court je ne citerai que deux exemple, les députés UMP Hervé Mariton (Drôme) et George Tron (Essonne) viennent d’annoncer leur intention de voter "finalement" oui lundi à la révision constitutionnelle et Monsieur Tron n’a pas hésité à dire sur une chaîne de radio qu’il avait préféré soutenir « le parti »"Notre abstention était jusqu'à présent l'expression modérée de notre scepticisme" ont prétendu les deux députés, mais "un rejet - possible - au Congrès se transformerait en piège pour la majorité

Note : on ne peut être plus explicite, l’intérêt du clan majoritaire passe avant l’intérêt de la nation, une fois de plus nous constatons que des députés élus par des électeurs et payés par les contribuables pour défendre l’intérêt de la nation, se conduisent en partisans dans l’intérêt de leur clan.

Cette annonce intervient alors que de fortes pressions se multiplient pour convaincre les derniers récalcitrants UMP et centristes, de s'abstenir à défaut de voter contre. Monsieur Sarkozy peut se vanter d’avoir obtenu à la dernière minute le ralliement de Monsieur Bernard Debré qui était jusqu’à sa défaite l'un des farouches opposants à la réforme.

Pour certains tout semble se marchander ……L’un d’entre les sénateurs s’est amusé à révéler : « Je ne cesse d'être sollicité, je reçois en ce moment beaucoup de preuves d'amitié …… Si je voulais passer un week-end sympa quelque part, je n'aurais qu'à demander. »

Beaucoup de parlementaires, sénateurs et députés, se sont sentis flattés des invitations de Nicolas Sarkozy à l’Elysée, certains vaniteux flairant « la bonne affaire » , sont tombés dans le piège des flatteries et des promesses d’autres sont restés fidèles à leur analyse politique

Ainsi, l’un d’entre eux, reçu plus d’une heure en entretien privé, a déclaré : « Quand le président de la République me dit qu'il serait très attaché à ce que je lui manifeste mon soutien une nouvelle fois, ça ne me laisse pas indifférent », mais pour autant il a affirmé avec une détermination qui est toute à son honneur qu'il votera non.

Note : combien de sénateurs et députés écouteront-ils la voix de leur conscience ?

D’autres déterminés dans leur décision finale, influencé ou pas par Nicolas Sarkozy, garde avec prudence leur intention secrète.

« Je réponds simplement à la question qui m'est posée », se justifie un deuxième député invité lui aussi rue du Faubourg-Saint-Honoré : « Le président m'a dit qu'on était amis depuis longtemps, et qu'on le resterait, même si je votais non », rapporte-t-il, mais il ne dévoile pas son intention et fait l’impasse : « Je voterai en conscience. »

Note : la conscience de ce député actuellement soumise à pression « amicale » saura-t-elle s’affranchir au moment du vote pour lui permettre de voter selon sa propre détermination ?

La question du redécoupage électoral alimente l’angoisse de nombreux députés de voir leur circonscription supprimée. Alain Marleix, le secrétaire d'Etat chargé du redécoupage des circonscription a appelé certains « hésitants » pour les détourner de leurs préoccupations en leur parlant surtout de la réforme des institutions, dont il n’est pas fonctionnellement en charge, en leur concédant de temps en temps pour les rassurer , qu'il va y avoir un redécoupage électoral mais qu’ils n’ont aucun souci à se faire ….

Enfin il semblerait d’après des confidences faites par un ancien ministre de teinture chiraquienne que des « promesses de postes ou de maroquins » ont achetés le « oui » de certains parlementaires qui s’étaient habilement prononcé pour le « non », et cet ancien ministre a dénoncé des « débauchages et des médiocrités dont on avait perdu l'habitude depuis longtemps » et à cette occasion il a prévenu : « J'espère que la liberté de vote sera assurée », en rappelant que « le mandat impératif n'existe pas ».

Il n’en demeure par moins que relancés par les appels téléphoniques, des Conseillers élyséens, relayés par les appels de Nicolas Sarkozy lui-même, depuis Marrakech où il passe le week-end, les députés qui voteront non demain, auront fait preuve d'une réelle estime de leur mandat et de leur conviction. Seront-ils nombreux …. ? Nous le saurons demain.

L'Orange amère du "NON" Irlandais ...


Public
20-07-2008

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Depuis la déclaration péremptoire faite devant des parlementaires par le Président Nicolas Sarkozy "Les Irlandais devront revoter", cinq semaines après le "non" Irlandais , Dublin ne décolère pas et les Irlandais voient rouge, et la visite « d’écoute » de notre Président risque de se transformer en visite de « règlement de compte ».

Les Irlandais durcissent leur ton et leur position et nos Ministres et les conseillers de l’Elysée pour arrondir les angles se sont évertués à adoucir les propos présidentiels avant la visite en Irlande du Chef de l’Etat Français, Président du Conseil de l’Europe.

Monsieur Sarkozy lui-même soudain conciliant , dans une interview accordée au quotidien irlandais l’Irish Time, a atténué ses précédentes déclarations « autoritaires » en déclarant qu’il se rendrait à Dublin pour écouter et comprendre les raisons du rejet du Traité de Lisbonne et pour trouver les moyens d’apporter les véritables réponses aux « inquiétudes » des Irlandais.

Mais les Irlandais estiment avoir déjà voté et l’opération de séduction de la France et de l’Europe risque de faire « chou blanc » avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen

Au cours de cette visite de quelques heures en Eire qui aura lieu Lundi 21 juillet, après un entretien et un déjeuner de travail avec Brian Cowen, le Président français aura, en différentes rencontres, à faire face aux dirigeants irlandais politiques et représentants du patronat, des syndicats, des agriculteurs, des jeunes... une journée qui s’annonce plus que délicate en perspective.

En effet, Le Président Français a fait beaucoup de mécontents en Irlande, même parmi les très peu nombreux partisans du oui, et l’opposition travailliste a refusé de le rencontrer : "L’idée selon laquelle le président Sarkozy pourrait venir en Irlande et nous persuader de changer d’avis, ou d’écouter ce que nous avons à dire en donnant à chacun d’entre nous trois minutes comporte un peu d’arrogance", le leader de l’opposition travailliste Eamon Gilmore qui avait pourtant appelé à voter "oui" au référendum, a refusé de le rencontrer.

Alors que faire en attendant les résultats d’un déplacement à mon avis inutile, sinon chanter cette belle romance irlandaise d’autrefois, quand il n’était question pas d’Union européenne obligée, mais où l’Europe était une évidence, cette douce romance qui était à la mode chez nous en France, il y a bien longtemps et qui a bercé les jours de ma lointaine enfance :

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Un jour de neige embaumé de lilas

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Tu dors auprès de moi

Près de la rivière

Où notre chaumière

Bat comme un cœur plein de joie.

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Mais dans mes bras, quelqu'un d'autre que toi

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Tu dors auprès de moi.

L'eau de la rivière

Fleure la bruyère

Et ton sommeil est à moi.

Un oranger sur le sol irlandais

On ne le verra jamais.

Un jour de neige embaumé de lilas

Jamais on ne le verra.

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Qu'est-ce que ça peut faire ?

Toi, mon enfant, tu es là

(Il m'arrive d'écrire pour le site Com4news et je vous recommande sa lecture,
d'autres reporters s'y expriment librement sur tous sujets d'actualités
politiques, culturels, scientifiques, sociaux etc...)

Les joutes pré Olympiques




Souvenons nous, en juin dernier, le chef de l'État français et le président américain, ont fait assaut d'amabilité lors d'une conférence de presse commune après un entretien d'une heure et demi au Palais de l'Élysée.

"Nous avons pu vérifier que nous avons de nombreuses convergences, sur beaucoup de sujets. Nous avons parfois des nuances, c'est normal", avait déclaré Nicolas Sarkozy, en soulignant entre eux « un dialogue confiant" : "L'amitié et l'alliance n'empêchent pas la France de déterminer ses positions en toute indépendance mais elles permettent de gérer de façon apaisée nos différences."

Et George Bush avait réaffirmé que la France était "le tout premier ami de l'Amérique" et qu’à l’occasion de sa visite à Paris il avait "conforté son amitié personnelle" avec "Nicolas".

Très élogieux le Président Américain s’était plu à déclarer devant la presse : "C'est un homme intéressant, il a beaucoup d'énergie, il est très sage", et après avoir dîné avec son épouse Laura au Palais de l'Élysée, Georges Bush très galant s’était incliné dans un vibrant hommage pour célébrer les qualités de la nouvelle Madame Carla Bruni Sarkozy en déclarant à son ami : "Nous avons pris beaucoup de plaisir à rencontrer votre épouse, une femme intelligente, très compétente et je comprends pourquoi vous l'avez épousée, et je comprends également pourquoi elle vous a épousé.

Note : exit Cecilia !

À l'issue d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy avait tenu à conforter en prenant le soin, sur une centaine de mètres, de raccompagner à pied George Bush à l'ambassade des États-Unis, proche de l'Élysée et dont la façade arborait un gigantesque drapeau français.

Enfin Nicolas et son épouse, étaient venus radieux y retrouver le jour suivant le couple présidentiel américain pour un nouveau dîner et célébrer une nouvelle fois leur parfaite entente.

Depuis leur amitié n’a jamais été démentie, et c’est tout naturellement préséance exige, alors que le président américain a confirmé en début juillet qu’il serait présent le 8 août à Pékin à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. que Nicolas a tout de suite fait savoir, après l’annonce de Georges Bush, qu’il répondrait à l’invitation la « semaine prochaine », laissant ainsi supposer sans l’affirmer, qu’il s’y rendrait, alors que certains dirigeants européens la boycottent et que d'autres l'évitent .

Le chef de l'Etat français, qui porte depuis début juillet et pour six mois la Présidence six de l'Union européenne, multipliait depuis l’annonce de Georges Bush des signes laissant supposer qu'il serait présent à Pékin et il avait laissé entendre que sa réponse serait conditionnée par les progrès réalisés au Tibet et certains médias prématurément avaient prétendus que Nicolas Sarkozy aurait depuis début juillet annoncé aux dirigeants de l'UMP sa participation à la cérémonie. Cette information avait été immédiatement démentie par l’Elysée.

Mais le suspens n’a pas duré longtemps, tout aussitôt après, (« mettant ses pas dans ceux de son ami américain » selon les médias) Nicolas Sarkozy a annoncé par voie de communiqué et sans la moindre allusion à la situation au Tibet, qu'il assisterait à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pékin, le 8 août prochain.

Nicolas Sarkozy peut se sentir conforté par le vote des eurodéputés: ils avaient renoncé, lors d'un vote, à demander le boycottage des JO de Pékin, comme ils en avaient brandi la menace, en avril, en pleine répression des émeutes de Lhassa. Puis, le Parlement européen s’est contenté d'appeler la Chine à respecter sa promesse d'améliorer les droits de l'homme, promesse faite en 2001 lorsque Pékin a obtenu les JO.

"Le président a pris une décision sage, responsable. Les conditions sont remplies pour que le dialogue avec un pays de plus d'un milliard d'habitants continue", a estimé le Premier Ministre François Fillon.

Mais à l’opposé, la décision de M. Sarkozy, qui se rendra aussi à Pékin en tant que président en exercice de l'Union européenne, a été aussitôt critiquée tant par l'opposition de gauche, que d’autres intervenants politiques et associatifs :

Monsieur François Hollande Chef du parti socialiste, a estimé que M. Sarkozy avait "cédé aux pressions chinoises" et dans un communiqué, le PS a demandé à M. Sarkozy de "recevoir le dalaï lama au cours de sa visite en France".

De son côté, Robert Ménard, président de Reporters sans Frontières (RSF), a critiqué Nicolas Sarkozy sur LCI : "J'ai une autre conception d'un chef de l'Etat. Ce n'est pas un VRP ……… On n'aura pas plus de contrat parce qu'on fait des courbettes"

Venu présenter devant le Parlement européen les priorités du semestre de présidence française de l'UE, Nicolas Sarkozy a été pris à partie par Daniel Cohn-Bendit, le coprésident du groupe des Verts, qui lui reproche sévèrement d'assister à la cérémonie d'inauguration des Jeux olympiques, le 8 août prochain à Pékin.

Le 10 Juillet au Conseil du Parlement Européen, revêtu pour la circonstance du tee-shirt noir de Reporters sans frontières, où les anneaux olympiques sont représentés en menottes,

Daniel Cohn Bendit, l'eurodéputé vert a pris à partie Nicolas Sarkozy en lui reprochant très sévèrement d’assister à la cérémonie d’inauguration des Jeux Olympiques. C’est avec colère, en parlant de scandale, que Dany le Rouge indigné, retrouvant les accents de sa jeunesse, a tonné d’une voix très forte : "Quand vous rédigerez votre autobiographie, vous regretterez ce que vous avez fait ….. Monsieur le Président, c’est une honte, c’est minable d’aller à l’ouverture des Jeux olympiques", … vous aviez "une occasion en or" de dire : "Je ne participerai pas à la mascarade du Parti communiste chinois".

Monsieur Graham Watson lui aussi eurodéputé dans la même séance avait argumenté : "La France nous a donné les droits de l'Homme, maintenant la France doit être au premier plan dans leur défense, chez nous mais aussi à l'étranger en utilisant l'Union pour la Méditerranée et en condamnant les atteintes de la Chine envers les dissidents"

"Chacun a le droit d'avoir un regard sur la meilleure façon" de défendre les droits de l'Homme, a répondu le président français, tout en en expliquant que "ce n'est pas par l'humiliation de la Chine que l'on fera progresser la question des Droits de l'Homme" et tout en soulignant qu'il entendait "y aller, et parler des droits de l'Homme, et les défendre", Monsieur Sarkozy a précisé qu'il ne pensait "pas qu'on puisse boycotter un quart de l'humanité".

Entre temps, la chine qui attendait patiemment que le Président confirme son intention, s’était préalablement positionnée immédiatement au plan politique, et l'ambassadeur chinois à Paris avait promis des « conséquences graves » en cas de rencontre entre le chef de l'Etat français et le leader spirituel tibétain qui «serait contraire au principe de non-ingérence des États dans leurs affaires intérieures».

En clair, par « conséquences graves », des commentateurs avertis avaient interprété qu’il faudrait choisir entre cet entretien et des contrats portant sur 56 rames de TGV et plus d'une centaine d'Airbus.

Tout à la suite, l’ambassadeur de Chine à Paris posant maladroitement ses pieds dans le plat avait déclaré que la Chine déniait au président français le droit de recevoir le dalaï-lama lors de sa prochaine visite en France, mi-août.

Note : Tiens donc ! De quoi me mêle-je ?

Convoqué immédiatement au Quai d'Orsay par Monsieur Bernard Kouchner surpris de cette déclaration, l'ambassadeur chinois en France a maintenu son opposition à une entrevue entre Nicolas Sarkozy et le leader tibétain. Monsieur Kong Quan, à peine sortie du Quai d’Orsay, a remis ça devant la presse : «Nous sommes fermement contre ce genre de rencontre», a répété l'ambassadeur sans évoquer les «conséquences graves» dont il avait parlé la veille ……

"Le Tibet, c’est une affaire purement chinoise et le dalaï-lama, c’est quelqu’un qui a une double face, un double langage. Il ne faut pas s’ingérer dans les affaires intérieures d’un pays, en l’occurrence du mien, dans cette affaire »

Ainsi en dépit de la présence confirmée à l’ouverture des Jeux olympiques du Président Français, la Chine peut considérer un éventuel tête-à-tête entre Nicolas Sarkozy et le leader tibétain comme une sorte de soutien et en clair, la Chine qui dans son expression traditionnelle « oui ou non » ignore les nuances prévient implicitement : si la France accueille le dalaï-lama, elle est avec lui et si elle est avec lui, elle est contre la Chine.

Le Quai d'Orsay dubitatif et soucieux de « polir » l’incident a ensuite répliqué que la France déciderait «en toute indépendance».

Monsieur Sarkozy lui-même a protesté en déclarant : « Ce n’est pas à la Chine de fixer mon agenda et de fixer mes rendez-vous" et il a averti la Chine que personne ne pouvait lui "interdire" de rencontrer un prix Nobel comme le dalaï lama ».

Mais il n’a pas jugé bon de préciser s'il le verrait. "J'aurais l'occasion de prendre d'autres initiatives et je les communiquerai le moment venu", a-t-il ajouté.

(Rappelons que Monsieur Sarkozy interrogé a lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Strasbourg sur une rencontre avec le leader spirituel tibétain avait déjà soutenu cet argument : «est-ce qu'il serait interdit de rencontrer un prix Nobel ? Je me demande bien qui pourrait interdire une chose pareille" et en ce sens il n’a pas tort de remettre les choses au point. )

Enfin le Président Français s’est exprimé sur l’incident en déclarant :

"J'ai dit que les propos de l'ambassadeur de Chine étaient maladroits, étaient déplacés. Je rajoute qu'ils ont donné le sentiment d'une brutalité que je n'accepte pas" ….. "Il s'est excusé. L'incident est clos", a ajouté le chef de l'Etat.

A l’étranger les réactions n’ont pas manqué et pour ne citer qu’un exemple le « Právo » (République tchèque) commente :

« Après Bush, Sarkozy aussi se rendra aux JO

« ……………….le boycott de la cérémonie d'ouverture "devait être un geste clair « par lequel les puissants du monde démocratique devaient montrer qu'ils ne considèrent pas « les droits de l'homme comme un simple aparté dans leurs discours. George Bush ne « manquera pas le grand spectacle à Pékin car, apparemment, il ne veut pas vexer le peuple « chinois. Sarkozy fait désormais la même chose. On verra bien qui d'autre se manifestera « pour que les loges d'honneur du stade olympique ne restent pas vides. Comme le dit la « devise : ce ne sont que des Jeux. Pourquoi faudrait-il prendre en compte les droits de « l'homme ? … Toute cette affaire fait penser à un bouton de chemise. Si l'on a boutonné le « premier au mauvais endroit, l'ensemble de la chemise sera boutonnée de travers." « (10.07.2008)

Note : le 10 juillet treize pays sur les vingt sept de l’Union Européenne devaient se trouver représentés à l’ouverture des JO de Pékin.

19 juillet 2008

Carla chanteuse : Elle nous les chante belles !



Méthode rapide pour visionner chacune des vidéos :

sélectionnez le lien ,"copier", et " coller" dans votre fenêtre de recherche

chacun des liens conduit vers des vidéos différentes : deux anciennes "super soufflantes" et une nouvelle new style bcbg, comme quoi une chanteuse peut comme un caméléon se transformer au gré des circonstances, comme les hommes politiques du reste.

http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQvl.html


http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQv5.html


http://video.planet.fr/video/iLyROoafYQQr.html



17 juillet 2008

"Ici on vous aime Ingrid Betancourt"












Une personnalité politique à multiples facettes:

Au restaurant avec son ancien prof : le bonheur estudiantin retrouvé


A l'élysée : Une femme politique élégante et avisée

A Lourdes : une ex otage colombienne dans toute sa simplicité fervente


"Ici on vous aime, Ingrid Betancourt"

Le 14 juillet 2008, Le chef de l'Etat Français a décoré de la Légion d'honneur Madame Ingrid Betancourt et s'est réjoui de sa présence à Paris.


Du perron de l’Elysée lors de la Garden party du 14 juillet il a prononcé un discours en proclamant : « Ici on vous aime, Ingrid Betancourt ….. La République veut vous témoigner son admiration et sa reconnaissance », tout en appelant l’assistance à applaudir la famille et les enfants d'Ingrid Betancourt, "exceptionnels pendant ces longues années"


Puis appelant à ne pas oublier les otages, encore retenus dans le monde, il a affirmé vouloir tout entreprendre pour faire libérer le franco-israélien Gilad Shalit, otage des Palestiniens. De son côté Madame Ingrid Betancourt radieuse, éclatante de beauté, très joliment coiffée et vêtue d'une robe ornée d'une colombe, bien plus élégante qu’à Lourdes ou nous aurions pu la confondre avec une pieuse et modeste citoyenne colombienne, a fait part une nouvelle fois de son émotion d'être en France et a déclaré "Je suis bien consciente que je ne mérite pas cette distinction, mais elle me fait tellement plaisir" ……."En la portant, je porte toute votre affection ... toutes vos luttes pour ma libération


Elle a bien entendu évoqué ceux des otages qui sont encore aux mains de leurs ravisseurs, notamment les otages des Farc en souhaitant qu’ils ne soient pas oubliés


Mes interrogations :


La sympathie du petit chapon rouge pour Chavez ami des Farc m'en dit long sur les conditions réelles de la captivité d'Ingrid Betancourt, une mise au vert concertée pour démolir le régime colombien ? Toutes les suppositions sont permises si l'on se souvient que c'était pour rencontrer les Farc dans l'espoir de les "amadouer" qu'Ingrid Betancourt s'était rendue en 2002 dans la jungle contre l'avis des autorités colombiennes qui l'avait prévenue contre les dangers qu'elles encourrait .....Par ailleurs j'ai noté qu'Ingrid dans la jungle avait un infirmier qui la soignait ou lui administrait du sérum, qu'elle pouvait les 14 juillet se confectionner des costumes bleu, blanc, rouge, ......enfin qu'elle disposait d'un poste de radio en permanence et telle que je l'entrevois sa captivité ne me parait pas aussi tragique qu'on a voulu nous le faire croire.

Le fait qu'elle utilise la France comme une plateforme politique , avec une énergie et une maitrise parfaite son image, son planning et ses interventions depuis quasiment le premier instant de son arrivée, démontre bien qu'elle avait toute sa santé et sa lucidité ce qui ne correspond pas à l'image de la captive martyre au bord de l'agonie que nous avons vu en vidéo quelques semaines avant sa libération : on peut tout faire dire à une vidéo pour faire monter les enchères et la pression !




Le Louvre à l’heure arabe

Sur trois niveaux, d'une surface totale de 6500 m2 les nouvelles salles des Arts de l'islam au Louvre doivent ouvrir en décembre 2010. Les travaux commenceront en septembre2008.

Le projet doit coûter au total 86 millions d'euros, dont 20 millions d'euros financés par la France et 17 millions d'euros par le prince saoudien Alwalid Ben Talal Bin Abdulaziz Al Saoud.

En présence du prince Alwalid Bin Talal Ben Abdulaziz Al Saoud d'Arabie Saoudite, neveu du roi Abdallah , le chef de l’Etat Français, Nicolas Sarkozy, a posé la première pierre des nouvelles salles des arts de l’Islam au musée du Louvre.

Monsieur Nicolas Sarkozy lors de cette cérémonie a célébré l’amitié franco arabe dans un exercice de style tiré de ses six cerveaux conjuguant l’amitié, les arts, la culture, la civilisation la religion et les affaires avec un art de prestidigitateur qui lui est très personnel.

: « La France est l’amie des Pays Arabes »a-t-il assuré devant le Prince et un auditoire choisi.

"L'islam a porté l'une des plus anciennes et plus prestigieuses civilisations dans le monde" et cette exposition est "l'occasion pour les Français et tous les visiteurs du Louvre de voir que l'islam, c'est le progrès, la science, la finesse, la modernité", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Le fanatisme au nom de l'islam est un dévoiement de l'islam", a-t-il dit. "Tuer au nom de l'islam, c'est bafouer l'islam" et "ne pas respecter les droits de la femme au nom de l'islam, c'est bafouer l'islam".

"La France veut la paix, la France ne veut pas du choc des civilisations entre l'Orient et l'Occident", a affirmé le président français et conjuguant son sens des civilisations, des arts et de la culture avec son sens des affaires, notre Président a ajouté :"La France dit aux pays arabes qu'elle les aidera à obtenir l'énergie du futur, l'énergie nucléaire utilisée à des fins pacifiques, civiles."

Nicolas Sarkozy s'est incliné devant "l'action du roi d'Arabie saoudite au service du dialogue des religions. La France l'admire et le soutient", a-t-il dit. "Sa rencontre avec sa sainteté le pape est l'un des éléments forts, l'an passé, au service de la paix", a estimé le président français.

Dont acte

Le jour de Gloire est arrivé !

Allons enfants de l’Europe et de la Méditerranée, le Jour de Gloire du nouveau néo-colonialisme euro-méditerranéen est arrivé, ainsi soit-il ! inch Allah ! Atchoum !


Le 13 juillet 2008, a été célébré à Paris la célébration du « Nouveau Néo Colonialisme Euro-méditerranéen » un jour historique à ne pas oublier


Nicolas Sarkozy a lancé dimanche 13 juillet 2008, avec une mise en scène digne de l’évènement, en présence des dirigeants de 43 pays de pays, « son » Union pour la Méditerranée » dont le nom officiel devient "Processus de Barcelone: Union pour la Méditerranée" en intégrant les acquis du processus de Barcelone qui se trouvait en état de léthargie depuis déjà quelques temps en raison des conflits régionaux.


'Le sommet a réuni 43 pays européens et méditerranéens : ceux de l'Union européenne et des pays du sud méditerranéen , dont nous citerons l’ Algérie, l’ Egypte, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, la Mauritanie, la Syrie, la Tunisie, la Turquie, et l'Autorité palestinienne, ainsi que l'Albanie, la Croatie, la Bosnie-Herzégovine, le Monténégro et Monaco.


C'est la première fois que le président syrien était reçu en France depuis juin 2001. Monsieur Jacques Chirac, avait gelé les relations franco-syriennes en 2005 après l'attentat qui a coûté la vie, à Beyrouth, à l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri - attentat dans lequel Damas est soupçonné d'avoir trempé. Tous les chefs d’états étaient présent ou représentés, le Maroc était présent en la personne du Prince du Maroc, frère du roi Mohammed VI Roi du Maroc, absent officiellement pour raison d’agenda, officieusement d’après certains commentateurs, « pour éviter de côtoyer le président algérien Abdelaziz Bouteflika en raison de leur « différence d’approche » sur la question frontalière du Sahara occidental et de la fermeture de leur frontière commune.


Etait absent Le Premier ministre belge : Yves Leterme a annulé son déplacement au sommet, retenu en Belgique pour endiguer une nouvelle crise institutionnelle menaçant de provoquer une scission entre la Flandre et la Wallonie , ce qui risquerait de briser la fragile coalition gouvernementale et d’entraîner la chute de son gouvernement ( nous avons appris depuis que Monsieur Leterme a présenté sa démission au Roi des Belges qui ne l’a pas encore acceptée)


Très officiellement absent aussi le Colonel Kadhafi , qui n’entend pas que son pays la Lybie entre dans l’UPM et qui avait refusé ce projet avant même la tenue du sommet arabe de Tripoli, au cour duquel une nouvelle fois il a rejeté avec hauteur et virulence l'Union pour la Méditerranée « inspirée par la France et initiée par Nicolas Sarkozy » Dès l'ouverture du sommet de Tripoli le numéro un libyen s'est livré à une véritable diatribe contre l'UPM devant les présidents syrien, mauritanien, tunisien et algérien et le premier ministre marocain : «Nous ne sommes ni des affamés ni des chiens pour qu'ils nous jettent des os», a-t-il martelé, vêtu d'une djellaba traditionnelle et coiffé d'une chéchia rouge.*

* (voir en fin d'article sous le titre « Les retombées du sommet » les positions de Monsieur Kadhafi et de Monsieur Arm Moussa, Secrétaire général de la Ligue Arabe.)


Au Grand Palais, au cours des quatre heures de la réunion co-présidée par le Président Français Nicolas Sarkozy et le président égyptien Hosni Moubarak, les 43 pays européens et méditerranéens ont adopté à l’unanimité une déclaration créant l'UPM et à l’horizon se profile d’après le Président français une réconciliation de tous les Etats riverains de la Méditerranée. Reste à savoir si, au-delà du succès du sommet de Paris, l'UPM fera mieux que le processus de Barcelone lancé en 1995 et dont elle s'inspire largement sans en reprendre cependant sa disposition fondamentale essentielle qui était celle de la défense et l’observance des droits de l’homme comme condition préalable à tout accord financier, économique ou commercial entre les états engagés dans ce processus, qui justement à fait « long feu » en achoppant sur cette condition essentielle.


L’UMP a été présentée et célébrée officiellement comme « un instrument pour la Paix par l’Economie et la mise en œuvre de grands projets » Tout est clairement signifié dans cette formule utopique, comment peut-on soutenir que l’économie et la mise en œuvre de grands projets favoriseront la paix entre ces pays, alors que tout le monde sait que chacun de ces pays a pour intérêt de soutenir d’abord sa propre indépendance économique, sa propre croissance et que certains des projets qui pourront être proposés ( où qui sont d’ores et déjà évoqués) iront à l’encontre de sa politique et de son intérêt ?


Pour ne citer qu’un seul exemple probable discorde, le projet d’une autoroute qui relierait tous les pays du Nord du Maghreb alors que l’Algérie et le Maroc ont fermé leur frontière commune en raison de leurs divergences pour ne pas dire leur affrontement sur la question du Sahara occidental ?

Le mandat du co-président de la rive Sud a été fixé à deux ans, celui du co-président du Nord reste en suspens quand à ses modalités alors que l'Union Européenne se trouve actuellement dans un suspens institutionnel depuis le rejet du traité de Lisbonne par les Irlandais.


L'UPM tiendra un sommet tous les deux ans. Le lieu où siégera son secrétariat sera fixé lors d'une réunion des ministres en novembre.

Les Etats-membres sont tombés d'accord sur six premiers projets concrets, dits à géométrie variable dans lesquels l'implication de tous les Etats ne sera pas automatique, chacun restant libre de décider de participer ou non.


Note : que faut-il entendre par « géométrie variable »….. Le moyen pour certains états de s’effacer du projet quand il heurte ses convictions politiques ou ne porte pas avantage à ses intérêts économiques ? Ou favorise trop certains pays par rapport à d’autres ? Toutes les suppositions sont permises …….


Alors que la Chancelière allemande a souligné « un très bon départ pour l’UMP » le président français a qualifié ce sommet de « succès ».


Note : si l’on en juge par la présence des 43 pays c’est un succès en effet, mais il faut relativiser ce succès en considérant qu’il fallait « en être » pour ne pas se faire oublier et marginaliser, en quelque sorte tomber dans les oubliettes, et que c’était aussi pour certains l’aubaine imméritée de reprendre leur place sur la scène internationale en venant se faire laver les mains par une France laxiste qui a passé l’éponge sur les crimes impardonnables qu’ils ont commis, et qu’il faut relativiser aussi ce succès puisque à part la création de l’UMP


ce sommet n’a pu qu’évoquer des projets « concrets à géométrie variable » dont les financements n’ont pas été définis, et préparer un calendrier qui reporte à deux ans dans l’avenir la tenue d’un deuxième sommet.


Note : Evidemment la médiatisation à outrance de ce sommet, renforcée le lendemain par la magnificence du 14 Juillet à PARIS, a été un succès « personnel » pour Monsieur Sarkozy, mais tout de même un succès relatif et tout à fait superficiel, sujet à critiques et protestations par la présence de Monsieur El Assad dirigeant syrien et sa présence annoncée, lundi, dans la tribune présidentielle pour le traditionnel défilé du 14 juillet sur les Champs Elysées, de la part de l'opposition syrienne, des Libanais anti-syriens des organisations de défense des droits de l'homme et des casques bleus.


Nicolas Sarkozy a souligné deux nouveautés consistant en « deux volontés », l’une politique "une volonté d'égalité entre le Nord et le Sud», symbolisée par la co-présidence et l’autre économique "une volonté de se retrouver autour de projets concrets"

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Une conférence de presse a suivi le sommet au cours de laquelle Nicolas Sarkozy a insisté sur la présence à la même table de la quasi-totalité des pays arabes concernés, dont le président syrien Bachar el-Assad, et du Premier ministre israélien Ehoud Olmert


"Nous en avions rêvé. L'Union pour la Méditerranée est maintenant une réalité", s'est félicité Nicolas Sarkozy. "Il fallait quelqu'un qui prenne des risques et puis le cercle vertueux s'engage", a-t-il ajouté

A l’horizon se profile d’après le Président français une réconciliation de tous les Etats riverains de la Méditerranée. Reste à savoir si, au-delà du succès du sommet de Paris, l'UPM fera mieux que le processus de Barcelone lancé en 1995 et dont elle s'inspire largement.


Le président français a affirmé "Pendant quatre heures ……personne ne s'est levé pour partir ……… Il y a pas eu d'éclats de voix".


Et pour répondre au questionnement sur l’absence du président syrien pendant le discours du premier ministre israélien Ehoud Olmert lors de la séance plénière du sommet , le Président Français a prétendu : « Il a été "très présent tout au long de l'après-midi" ………"Personne a fait d'incident ou quoi que ce soit", a-t-il assuré.

Monsieur Hosni Moubarak, Président Egyptien est intervenu pour soutenir Monsieur Sarkozy dans sa réponse : «Si M. Assad a par exemple des pourparlers, s'il a des choses à faire à l'extérieur de la salle, où est le problème?".


On remarquera qu’il y a eu beaucoup de photos pour couvrir l’évènement, mais pas de photo de poignée de main entre MM. Assad et Olmert, il n'en a jamais été question à Paris et il n'y a eu aucune photo de famille du sommet.


Tous les dirigeants réconfortés du succès du sommet de Paris, espèrent à divers degrés et avec quelques interrogations encore que l’UPM se développera et s’harmonisera mieux que le processus de Barcelone lancé en 1995, dont elle s'inspire largement.


Pour Monsieur Bachar el-Assad, le succès de l'UPM dépendra surtout de l'avancée des discussions de paix dans la région et il a déclaré : "Pour nous, la priorité, c'est la paix, et il ne pourra y avoir de coopération économique efficace sans elle"


Madame Angela Merkel s’est exprimée avec une certaine confiance sur la question du financement des projets : "Il y a beaucoup d'argent disponible pour le processus de Barcelone qui n'a pas été dépensé jusqu'à maintenant", a souligné Angela Merkel, en évoquant une somme de 13 milliards d'euros.

Monsieur Abdelaziz Bouteflika en vieux renard de la politique algérienne, assez averti et expérimenté pour apprécier les questions financières qui resteront à coordonner dans le contexte magrébin franco européen de l’UPM, ne partage pas la confiance de la chancelière allemande, pour lui : "il est tout à fait clair que les difficultés auxquelles se heurtera l'Union pour la Méditerranée se situeront d'abord au niveau du financement des actions projetées".


Monsieur Sarkozy a tenu à rassurer tous les participants : «Nous allons travailler sur le financement" d'ici le mois de novembre, a-t-il promis.


Note : l’auteur de l’article a pu visionner quelques vidéos où au cours de débats il a été beaucoup question de paix, de réconciliation, de la paix pour l’économie, mais ou il a été surtout question de « gros flousses » et de « grosses affaires » véritable locomotives de ce sommet et pour sa part n’y voit qu’une relance sous une nouvelle forme d’un néo colonialisme qui a besoin de retrouver une énergie gratifiante aussi bien pour les 27 pays de l’Europe que pour les dirigeants méditerranéens, si tel était le cas il faudrait moraliser toute ces futurs affaires pour que les populations des pays concernés y trouvent aussi une satisfaction sociale, un meilleur niveau de vie, un pouvoir d’achat amélioré et pour certains du sud de le respect des Droits de l’homme.


Nicolas Sarkozy a surtout insisté sur la présence à la même table de la quasi-totalité des pays arabes concernés, dont le président syrien Bachar el-Assad, et du Premier ministre israélien Ehoud Olmert. "Pendant quatre heures (...) personne ne s'est levé pour partir (...) Il y a pas eu d'éclats de voix".


Certes, mais le président syrien n'était pas présent pour le discours du Premier ministre israélien Ehoud Olmert lors de la séance plénière, selon deux représentants du gouvernement israélien.


Il a été "très présent tout au long de l'après-midi", a rétorqué le président français. "Personne a fait d'incident ou quoi que ce soit", a-t-il assuré. "Si M. Assad a par exemple des pourparlers, s'il a des choses à faire à l'extérieur de la salle, où est le problème?", a estimé de son côté Hosni Moubarak.


Le succès de l'UPM dépendra surtout de l'avancée des discussions de paix dans la région. "Pour nous, la priorité, c'est la paix, et il ne pourra y avoir de coopération économique efficace sans elle", a d'ailleurs prévenu Bachar el-Assad.


La question du financement des projets reste aussi posée. "Il y a beaucoup d'argent disponible pour le processus de Barcelone qui n'a pas été dépensé jusqu'à maintenant", a souligné Angela Merkel, en évoquant une somme de 13 milliards d'euros.


Mais pour Abdelaziz Bouteflika, "il est tout à fait clair que les difficultés auxquelles se heurtera l'Union pour la Méditerranée se situeront d'abord au niveau du financement des actions projetées". "Nous allons travailler sur le financement" d'ici le mois de novembre, a assuré Nicolas Sarkozy.


Note : l’auteur de l’article a pu visionner quelques vidéos où au cours de débats il a été beaucoup question de paix, de réconciliation, de la paix pour l’économie, mais ou il a été surtout question de « gros flousses » et de « grosses affaires » véritable locomotives de ce sommet et pour sa part n’y voit qu’une relance sous une nouvelle forme d’un néo colonialisme qui a besoin de montrer un nouveau visage et de retrouver une énergie et un courant d’affaires « gratifiantes », aussi bien pour les 27 pays de l’Europe que pour les dirigeants méditerranéens, si tel était le cas il faudrait moraliser tous ces financiers, industriels, entrepreneurs et politiques affairistes, pour que les populations des pays concernés y trouvent aussi une satisfaction sociale, un meilleur niveau de vie, et pour certains du sud de le respect des Droits de l’homme et des libertés.


Les retombées


Que Pour Kadhafi, l'Union pour la Méditerranée risque d’atteindre l'unité africaine et arabe : «Nous sommes des pays membres de la Ligue arabe et aussi de l'Union africaine et nous ne prendrons en aucun cas le risque de disperser nos rangs. « Il faut que les européens comprennent bien cela», a déclaré le dirigeant libyen …… « Si l'Europe veut coopérer avec nous, qu'elle le fasse avec la Ligue arabe ou l'Union africaine


Le colonel Kadhafi considère que les projets économiques promis aux pays du sud de la Méditerranée, sont des pièges, des «appâts» et une «sorte d'humiliation». Le colonel Kadhafi a aussi qualifié l'UPM de «projet passager» voué à l'échec, affirmant : «l'UE veille sur son unité et refuse sa division et l'initiative de notre cher ami Sarkozy a été rejetée fermement par l'Europe».


Pour mémoire, au sommet européen de mars, la France avait dû accepter que son projet se contente essentiellement de redynamiser le processus de Barcelone, lancé en 1995 par l'UE avec les pays méditerranéens du sud, alors que le concept initial de Nicolas Sarkozy faisait participer uniquement, côté européen, les pays riverains de la Méditerranée.


Dans une interview exclusive accordée à Euronews Monsieur Amr Moussa Secrétaire général de la Ligue Arabe avait proposé qu’il y ait un forum arabo-européen qui se réunisse en même temps ou en marge de la réunion de l’Union pour la Méditerranée et en permanence en présence des 27 pays de l’Union européenne et les 22 pays de la Ligue arabe. Questionné sur la position du dirigeant libyen qui dénonce que l’Union pour la Méditerranée va éliminer le rôle de l’Union africaine et de la Ligue arabe, Monsieur Amr Moussa a répondu clairement : « Monsieur Muammar Kadhafi est logique » et a souligné que le dirigeant libyen « veut être rassuré sur le fait que cette initiative ne se déroulera pas au détriment d’autres engagements et qu’il faut prendre en considération les points qui nourrissent les soupçons.


NOTE : à mon sens, la présence d’Israël dans le projet est la source de divergences qui alimente les soupçons de certains pays méditerranéens, et leur présence au sommet signifie à mon sens qu’ils souhaitent entrer dans l’UPM pour conforter le projet certes, mais aussi pour ne pas se trouver marginalisé vis-à-vis de l’Europe et surtout pour se trouver présents officiellement dans les organes décisionnels de l’UMP pour neutraliser les décisions qui seraient susceptibles d’être prises « au détriment d’autres engagements » en cas de besoin. (Par exemple au profit d’Israël ? ….. susurrent les méchantes langues )

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 Editorial de lucienne magalie pons Comme vous le verrez dans la Revue de Presse ci-dessous le Président de la République s'agite beauco...