28 janvier 2008

Tout va très bien à la Société Générale !

En marge de l’affaire Kerviel et du trou noir de près de 5 milliards d’euros en cours d’instruction, l’état-major de la Société générale et son PDG Daniel Bouton vont comparaître en correctionnelle pour blanchiment, dans le cadre de l’affaire dite du « Sentier II » le Lundi 4 Février. Ce procès devrait durer quatre mois.

De quoi s’agit-il ? Il est reproché à une centaine de commerçants (textile, cuir et intérim), à une vingtaine de banquiers et à six rabbins d’avoir dévié la tradition de collecte au sein de la communauté juive, avec la complicité des banques.

Par un montage frauduleux des associations à « but non lucratifs » avec différents objectifs caritatifs pour le logement, les retraites, l’enseignement etc.… ont fait appel à des donateurs en leur promettant de leur restituer en liquide la moitié de leur don, « des rétro dons » en quelque sorte.

Au passage notons que les « donateurs » devaient certainement déclarer sur leur déclaration d’impôt la totalité du don et récupérer ensuite des associations la moitié du don en liquide.

Opération tout bénéfice « charité bien ordonnée commence par soi-même », ni vu ni connu je t’embrouille. Par ici l’oseille !

Le montage frauduleux était relativement simple, les chèques français étaient envoyés en Israël, pays qui autorise leur endossement, le nom du bénéficiaire était modifié par une signature illisible doublé d’un tampon en hébreu pour y être convertis en cash.

Un milliard de francs a ainsi transité entre 1997 et 2001

Sur les huit banques mises en accusation à l’origine il n’en reste plus que trois, dont la Société générale en tête, par laquelle ont transité 20 % des fonds.

Là encore la Société générale pour sa défense plaide n’avoir aucun pouvoir de contrôle sur la circulation des chèques.

Les cadres de la Société Générale pouvant être entendus par la police ou l’autorité judiciaire ont reçus des directives très claires qui figurent dans les «Consignes générales» en cas d’audition par la police, dont quelques extraits nous éclairent sur la « transparence » qui règne dans cet établissement bancaire :

«Ne pas reconnaître une quelconque déficience interne, même sous vive pression. Restituer les faits négatifs dans leur contexte, en les noyant dans les faits positifs, en utilisant la complexité technique. Dire : notre organisation est exemplaire. Ne pas dire : des vérifications plus poussées engendreraient des coûts insupportables. Sur la DG, dire : j’estime qu’elle a rempli ses obligations, je réfute tout grief de négligence.»

Si tous les cadres convoqués répètent le même discours mot à mot , cela pourrait paraître comme une concertation mensongère !Mais sur le Sentier II il semblerait que l'on puisse passer à la queue leu leu sans inquiétude, d'autant que selon certains médias dans cette affaire la Société Générale peut compter sur le soutien du parquet de Paris qui, contrairement aux juges d’instruction, n’y voit rien de pénalement répréhensible.

Il faudrait que l’on m’explique pourquoi dans l’affaire actuelle du trader la SG s’est accordé sept jours pour laver son linge sale en famille et l’étendre ensuite à ses fenêtres, au yeux de tous, avec un seul torchon portant une tache indélébile « Kerviel » résistant à toute lessive et un accroc de près de 5 milliards , entouré de serviettes signées Etat major SG « plus blanc que blanc »

Peut-être des torchons et des serviettes sales subsistent-ils dans le système de contrôle informatique et si la machine à laver n’a pas été assez efficace, il suffira d’un bon coup de Karcher interne ou externe pour les blanchir.

La ligne de défense mise en place dans l’actuelle affaire du trader par Daniel Bouton et l’Etat Major de la Société Générale est apparue pour bon nombre d’experts financiers des places boursières comme une grosse couleuvre qu’ils n’ont pas avalée

.L’Etat qui l’a avalée tente de la digérer, mais il est à parier qu’elle lui restera longtemps sur l’estomac .

24 janvier 2008

Halte au discours insultant du libéralisme sauvage

Un discours ahurissant qui se généralise !

Le langage employé pour s’adresser à la population tant par le chef de l’Etat que par quelques politiques et responsables cadres ou encadrant est ahurissant de vulgarité

Depuis des mois le Chef de l’Etat nous bassine les oreilles avec des propos insultants à l’adresse des français : « il faut mouiller la chemise », « travailler plus pour gagner plus » « il faut vous lever tôt » « faites des heures supplémentaires » etc. ……etc.… j’en passe et des meilleures comme s’il s’adressait à des fainéants ou des tireurs aux flancs qui d’eux-mêmes ne savent pas prendre d’initiative.

Il feint d’ignorer qu’il s’adresse à des français dont d’après les experts le taux de productivité est supérieur à la moyenne européenne.

Il ne lui est jamais venu à l’esprit que les salariés souhaiteraient travailler mieux, pour gagner mieux et faire face sans privations cruelles au coût de la vie, vêtements, nourriture, loyer, frais de transports etc.… et aux dépenses qui leur sont imposées, impôts et taxes de toutes natures .Or c’est le rôle de l’état que de trouver les moyens d’établir plus de justice et d’équité dans la répartition des richesses produites dans notre pays.

La majorité des Français veulent vivre correctement et obtenir un juste salaire qui leur permette de faire face aux nécessités de leur famille, prendre des distractions et des vacances méritées, passer du temps avec leur famille. Est-ce trop demander ? S’enrichir n’est pas nécessairement leur but dans l’immédiat.

Mais c’est en leur proposant cet insultant slogan vénal « travailler plus pour gagner plus » que tous les barons financiers et politiques adeptes et profiteurs du libéralisme sauvage culpabilisent les travailleurs et se livrent « à la casse sociale » Tout est mis en œuvre pour soutenir leur discours et pas seulement la publicité. Les médias alignés y participent et font leur propagande.

Certains jeunes s’y laissent prendre et considèrent que prendre un emploi n’est pas suffisant pour satisfaire leur ambition, sensible à ce discours menteur, ils veulent gagner gros très vite, à tous prix et par tous les moyens et le plus souvent se retrouvent marginalisés dans une désillusion profonde.

Un autre discours tout aussi navrant consiste à stigmatiser les salariés en réinsertion en les faisant passer pour des inadaptés civils et sociaux, pour les culpabiliser et les maintenir dans un état de culpabilité. Ainsi ce jour au Journal de 13 heures de TF1 on pouvait voir un court reportage, où l’on montrait un centre de réinsertion professionnelle, ou un responsable interviewé tenaient lui aussi des propos insultants : il s’agissait d’après lui de remettre les gens au travail, d’habituer les gens à arriver à l’heure, de leur imposer des contraintes et il allait même jusqu’à prétendre que le port de la blouse au travail était un facteur important pour la cohérence de l’équipe. Un langage inacceptable !

Les stagiaires qui s’activaient dans l’atelier étaient tout à fait corrects, effectivement ils ont du se contraindre à accepter un stage à défaut d’un emploi, mais pour le reste ils étaient comme vous et moi actifs et responsables et certainement mieux éduqués que leur chef. Et probablement plus intelligents que ce « responsable », en fait un « chefaillon » valet du système, qui répétait, comme un perroquet, ce discours insultant qui lui avait été insufflé par la propagande du libéralisme sauvage pour culpabiliser des personnes en difficultés et tenter de les « dresser « , comme s’ils avaient besoin de l’être. Une méthode méprisable qui s’apparente au harcèlement moral qui règne de plus en plus dans les entreprises.

22 janvier 2008

Du Balai, Mesdames, allez vous faire « foutre » ailleurs !


Madame Cécilia ex-Sarkozy s’était maladroitement distinguée en déclarant « Je suis fière de n’avoir pas une goutte de sang Français dans les veines ». Il s’agissait sans doute d’une fierté toute personnelle et subjective puisqu’elle n’expliquait pas les raisons de sa fierté et s’abstenait de noircir les Français. Elle ne s’étendait pas non plus sur des comparaisons plus ou moins négatives à l’encontre des Français et en faveur de tel ou tel autre peuple

L’expression de cette fierté anti française, mal ressentie par certains Français et tolérée par d’autres a glissé dans le compte pertes et profits de Cécilia, et personne n’a jugé bon d’engager querelle et de relever ce propos blessant pour nous, émanant d’une personne qui, à l’époque, s’impliquait aux côtés de son mari dans la politique française. Tout simplement on prit le propos d’où il venait, d’une personne française par sa naissance (le droit du sol) issue d’un milieu inter européen dont nous n’avons pas à apprécier les origines et racines culturelles, sous peine en France d’être taxé de racisme. Et on passa l’éponge.

Madame Carla Bruni qui lui a succédé dans le cœur du Président de la République ne déclare pas qu’elle est fière d’être ou ne pas être Française, elle a déjà franchi un pas de plus que Cécilia dans une interview accordée au printemps dernier à Londres, avant sa liaison avec le Président Sarkozy,

A en juger par les extraits de cette interview publiés par le quotidien britannique The Daily Mail du samedi 19 Janvier 2008, l'ex-mannequin, top model, actuellement chanteuse a tenu des propos très critiques sur la France et les Français par rapport à d’autres pays et leurs habitants :

Les français jugés par Carla Bruni sont un peuple «triste» et «négatif», à l'inverse du peuple italien qui pour elle est plus sympa.

Carla se sent italienne : «Je ne me sens pas Française du tout. D'ailleurs, je n'ai pas de passeport français, mais un passeport italien. J'aime me sentir Italienne. J'adore la cuisine et le tempérament des Italiens. Ils sont beaucoup plus sympas que les Français.»

Paris l’étouffe : «A Londres, il y a tellement de parcs que l'on ne sent pas la pollution. A l'inverse, le centre de Paris est étouffant. Pour trouver des espaces verts, je suis obligée de vivre à la périphérie.»

Ndlr : Pauvre Carla à la périphérie, à quelques kilomètres de ces banlieues peuplées de racailles et de voyous selon Nicolas Sarkozy, du temps où il était Ministre de l’Intérieur. Il faut dire qu’à l’époque le parc de l’Elysée n’était pas l’entière disposition de Carla comme de nos jours.

Je n’adhère pas aux états d’âme et déclaration de ces dames qui vivent en France dans un pays dont l’une est fière de n’avoir pas une goutte de sang et l’autre déclare qu’elle ne se sent pas Française du tout, si le sang et l’environnement Français leur déplait tant, ont-elles songé à s’installer dans un pays plus adapté à leur préférences ?

Monsieur Sarkozy lui-même dans une ancienne déclaration avait bien dit en se drapant sous son autorité d’homme politique Français, à l’adresse des Français d’origine étrangère, que quand on n’aime pas la France on la quitte !

Si vous n’aimez pas la France, les Français et leur environnement, Mesdames, eh bien suivez donc son fameux conseil ! Allez-vous faire « foutre » ailleurs. On ne vous regrettera pas.

La France on l’aime ou on la quitte ! Du balai Mesdames !

18 janvier 2008

Ses chères études

Jeudi 17 Janvier 2008

Ses chères études !

Revue de presse – sources : différents journaux -

Laura D. (pseudonyme) se présente comme la fille d’un père ouvrier et d’une mère infirmière, un couple de français moyen selon moi. Elle vient d’écrire un livre « Mes chères Etudes » publié par Max Milo Editions, pour raconter son parcours d’étudiante prostituée ponctuelle. En 2006 après son bac, sa mère lui fait un chèque de 400 euros pour ses frais d’inscription en Faculté. Elle prétend « on n’avait pas réfléchi à ce que cela coûtait d’être à la fac … J’ai peut-être empêché mes parents d’y penser » reconnaît-elle aujourd’hui. A l’époque elle a 20 ans, pense qu’elle se débrouillera, qu’elle trouvera un petit job et déclare maintenant « je ne me rendais pas compte que la vie n’est pas donnée » ;

Elle avait pourtant vu ses parents travailler pour l’éduquer, la nourrir, l’habiller et la conduire jusqu’au bac et son inconscience est tout juste crédible.

Finalement elle se rend compte qu’il faut boire, manger, se loger, payer ses factures, Laura trouve un boulot dans le télémarketing et un palliatif pour se loger : elle s’installe chez un « petit ami » plus aisé qu’elle financièrement, mais elle doit naturellement partager les frais. La moitié de sa paye passe dans sa part de loyer et avec ce qui lui reste il lui faut payer ses dépenses personnelles, les courses, les bouquins, le portable, les transports, et rembourser un prêt étudiant. A chaque fin de mois elle se trouve en découvert, son banquier l’appelle trop souvent d'après elle.

Dans le milieu étudiant elle entend les étudiants parler de leurs galères, mais elle ne se confie pas. Le Crous qu’elle consulte lui conseille les Restaurants du cœur. Laura n’en veut pas, elle ne veut pas se sentir « précaire ». Elle cherche une autre solution, des « Extras ». Elle n’envisage pas comme bien d’autres qui en vive, non pas aisément mais honnêtement tout de même, de donner des cours, de garder des enfants, de se placer comme jeune fille au pair contre quelques heures de travail ménager, non elle veut aller vite et bien et envisage de faire des photos, de la figuration. Bref la recherche de la facilité, ce miroir aux alouettes dans lequel se complaisent et se noient certaines jeunes filles trop sures d’elles en réalité trop crédules prête à se lancer dans ces pièges tendus à leur légèreté pour les mener bien souvent à la dérive et à la désillusion.

Elle pense trouver des extras à sa mesure par Internet et tape « Job étudiant » pour découvrir toutes sortes d’annonces, du genre « jeune homme de 50 ans recherche masseuse occasionnelles, étudiantes bienvenues », au début elle zappe, les factures s’amoncellent, et puis lasse de chercher des extras de photos ou figurations, elle se dit qu’elle peut gagner 100 euros pour une heure, ponctuellement et rapidement, elle s’équipe en dessous de dentelles prête à vaincre ses peurs et prend un premier rendez vous. Pour s’encourager à franchir ce pas horrible elle se dit « une heure, c’est quoi une heure » …. Une heure qui va pourtant faire de cette toute jeune fille une autre Laura, une Laura qui devient dans un chambre d’hôtel d’un décor douteux, un objet de plaisir prête à l'acte sexuel tarifé, dont elle ne peut savoir à l’avance ce qu’il sera. Mais pour cette première fois le client partenaire n’est pas trop exigeant, peut-être a-t-il saisi la fragilité de la jeune fille et son imprudence, il l’effleure à peine et lui remets 250 euros. Plus qu’elle n’espérait.

Elle pense l’avoir « pigeonné », pense que cette fois sera la dernière, rentre le soir chez son copain et lui dit avoir passé une « journée banale ».

Mais ce ne sera pas sa dernière « journée » banale, elle a besoin d’argent, elle recommence ponctuellement une ou deux fois par semaine, parfois une fois par mois, selon ses besoins d’argent, et se met à acheter tout qu’elle désire sans regarder les prix choisit des marques, elle remplit ses placards de ces trophées gagnés à la honte de son corps et de son âme.

Nous sommes loin du souci d’assumer le quotidien, nous entrons dans le domaine du luxe. Laura sans s’en rendre compte, se perd, avec des rendez vous tout aussi fructueux (de 2000 euros à 200 euros par mois selon ce qu’elle décide ) mais bien moins sécurisant que le premier, elle découvre de rendez-- vous en rendez vous la violence et domination.

Mais un jour, en croisant un de ses clients, accompagné de sa femme et de leur enfant, elle réalise que ses deux vies se confondent, que ce n’est plus possible, qu’elle peut être rattrapée à tout moment.

Un nouveau départ, elle fait ses valises et se retrouve à Paris, Elle trouve un resto le soir : 1000 euros ! Elle arrête les clients. Elle vit en colocation avec une amie. Tente de se reconstruire. Par la suite elle trouve un emploi de management pour 2000 euros par mois qu’elle vient de quitter en 2008 pour se consacrer à ses examens.

Elle écrit aussi son histoire, son vécu, ses déchirements, peut-être pour exorciser ses tourments, peut-être pour trouver un prétexte à son comportement.

Les médias s’empare de cet évènement, certains titre « Etudiante à tout prix », d’autres « Obligée de se prostituer pour étudier » , on présente son livre comme un livre choc, on va jusqu’à indiquer « En France, on vend son corps à l’heure de la Fac » on cite le chiffre non officiel de 40 000 jeunes étudiantes et étudiants qui se prostitueraient pour payer leurs études , on donne des explications, on prétend que ce phénomène semble lié à une précarisation de la vie étudiante et d’après l’observatoire de la vie étudiante, cité dans un quotidien, en 2006 on comptait 20 000 étudiants « en situation de pauvreté grave et durable », on considère la précarisation de la vie étudiante comme une cause de la prostitution étudiante allant même jusqu’à prétendre que « n’importe qui peut-être touché », d’autres soulignent que le CROUS fait ce qu’il peut mais n’a pas assez de moyens.

Une autre étudiante Eva Clouet qui a signé la postface du livre de Laura D , sort simultanément une étude sur « La prostitution étudiante à l’heure des nouvelles technologies de communication » , il est question de :

- « celles qui veulent sortir de l’impasse » avec deux ou trois rendez vous par mois à 250 euros la séance (Ndlr : soit de 500 à 700 euros par mois) pour payer leurs factures et disposer d’argent de poche, les plus nombreuses, en citant en parallèle 300 euros par mois pour des heures de baby –sitting.

- « celles qui veulent sortir des carcans » moins nombreuses, émanant d’après l’étude d’un milieu traditionnel plutôt favorisé et souvent catholique * ; leur sexualité aurait été bridée par une morale contraignante et elles se prostitueraient pas pour l’argent mais pour assouvir »un plaisir interdit »

- « celles désillusionnées de l’amour » déçues par des relations peu épanouissantes qui sont passées aux relations libertines, sans sentiment, pour le plaisir et qui au risque d’être considérées comme des prostituées préfèrent « autant se faire payer »

Une fois de plus nous pouvons constater que dans une société laxiste ou règne une liberté sexuelle fortement débridée, on tente de blanchir des jeunes filles étudiantes qui se livrent à la prostitution au prétexte de précarisation de la vie étudiante, au prétexte d’une morale traditionnelle « souvent catholique » qui aurait bridée leur sexualité, au prétexte de désillusions d’amour et de recherche du plaisir en les faisant passer pour des victimes « obligées ».

Coup de pub ? Politisation d’un phénomène marginal, Généralisation ou tentative de banalisation d’un relâchement des moeurs ?

Amalgame des motivations et des faux prétextes qui poussent une jeunesse étudiante à la dérive prostitutionnelle avec au passage une griffe à la morale traditionnelle contraignante « souvent catholique » ?

Je vous laisse le soin de juger en conscience. Pour moi c’est fait, je n’accorderai aucun crédit à ces prétendues causes, motivations, prétextes, tous fallacieux.

Il y a des centaines de milliers d’étudiantes et étudiantes en France qui sans faire de tapage et sans se prostituer font des études, la majorité d’entre eux sont des filles et des fils de français moyens avec des revenus moyens, on n’en parle pas, on met en évidence les marginaux libérés et fragiles moralement et sexuellement qui ensuite se complaisent à dirent qu’ils ont été « obligés » de se prostituer pour payer leurs « chères études ».

Obligés par qui ? Par leur propre fragilité morale qui les livre à outrance au sexe et à la luxure plébiscités par une publicité de consommation indécente et un relâchement moral et culturel intense généralisé.

13 janvier 2008

Monsieur Sarkozy en "Première "au Golfe

Monsieur Nicolas Sarkozy se rend ce dimanche en Arabie saoudite, au Qatar et aux Emirats arabes unis, pour une première tournée dans le Golfe, depuis son élection à la Présidence de la République.

La visite au Qatar est une visite d'Etat, les deux autres sont des visites officielles.

L’Elysée a annoncé que ces visites devrait avoir « un fort contenu politique » avec pour objectif commun de réaffirmer l'amitié de la France.

Plusieurs ministres accompagnent le Président, notamment Bernard Kouchner (Affaires étrangères) et Rachida Dati (Justice), ainsi que d’autres personnalités du monde industriel, culturel et universitaire, tels Anne Lauvergeon présidente d’Areva, Jean François Cirelli Président directeur général de GDF, Dominique Baudis, président de l'Institut du monde arabe, Jean-Robert Pitte, président de l'université de la Sorbonne et l'universitaire Gilles Kepel .

Dimanche : Visite officielle en Arabie Saoudite

Avec pour objectif essentiel, « la remise à plat et la reconstruction de la relation bilatérale » comme l’Elysée le confirme, la première étape sera l’Arabie Saoudite où il ne devrait pas, selon diverses sources industrielles, y avoir de finalisation de contrats pendant la visite.

D’après des dépêches d’agence nous apprenons que des d'équipements de défense importants sont en discussion, concernant la protection des frontières du royaume (réseau de radars, télécommunications sécurisées, avions de reconnaissance, hélicoptères...).

Quatre accords devraient être signés dimanche soir à Ryad. Ils concernent "l'institutionnalisation de la concertation politique, la concertation sur les questions énergétiques, le développement de la formation d'universitaires en France et le développement de la formation professionnelle".

Lundi : Visite d’Etat au Qatar

Cette visite au Qatar permettra au président français de retrouver l'Emir Cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani, avec qui il entretient d'étroites relations. Premier Chef d’Etat arabe reçu à l’Elysée l’Emir du Qatar avait assisté au défilé du 14 juillet auquel participait son fils, élève à Saint-Cyr, et avait par la suite joué un rôle important de médiateur auprès du Colonel Kadhafi dans la libération des infirmières bulgares, à la demande de Monsieur Sarkozy.

Plusieurs contrats et protocoles d’accords devraient être signés avec le Qatar, par Areva pour la fourniture de matériel électrique (500 ME) , et des protocoles dans le domaine de l'énergie par GDF et EDF, dont Jean-François Cirelli, PDG de GDF, aura inauguré, la veille, un bureau de représentation à Doha.

(On indique que "de gros contrats sont à attendre du côté de Suez", premier producteur d'électricité dans la région.)

MARDI : Visite officielle aux Emirats arabes Unis

Mardi à Abou Dhabi capitale des Emirats Arabes Unis, le président se fera présenter le projet du futur "Louvre des sables", dont la réalisation va être mise en oeuvre par la France pour trente ans, en contrepartie d'un milliard d'euros.

M. Sarkozy assistera à la pose de la première pierre du campus de l'université Sorbonne Abou Dhabi.

Plusieurs accords et contrats devraient être passés, notamment à Abou Dhabi où sera signé, mardi, un accord intergouvernemental définissant le cadre d'une coopération en matière de nucléaire civil entre la France et les Emirats.

"Ce sera le troisième accord de ce type, après ceux signés avec la Libye et l'Algérie" a précisé l'Elysée.

11 janvier 2008

Un nouveau cheval de cirque !


Premières réactions politiques à la conférence de presse de Mr. Sarkozy à l'Elysée

(Ce ne sont que les toutes premières, d’autres suivront ….. que je noterai sur mon blog au fil du temps)

Les conseillers de l’Elysée attendaient avec impatience, Le 31 Décembre au soir, le retour de Nicolas à Paris pour lui offrir, comme cadeau de Jour de l’an, en remplacement du cheval « Rupture » mis au vert provisoirement, un Cheval de cirque destiné à rehausser son prestige émoussé sur le dos d’un chameau dans les sables et les ruines de Pétra.

Un nouveau cheval fait son entrée dans l’Ecurie

La conférence de presse du 8 janvier nous a permis d’assister pendant une heure à un numéro de caracolade politique, au cours duquel le Cavalier Nicolas, discrédité dans ses Fonctions de Président, par une chute de 17 points d’indice de confiance depuis le Mois de Septembre, a abandonné pour deux heures sa pouliche Carla pour enfourcher son nouveau « joujou » , le cheval de cirque baptisé « politique de la Civilisation », brossé, dressé et harnaché pour la circonstance, par le Conseiller en parade Henri Guaino, avec lequel il espère franchir son handicap.

Présenté très rapidement dans la séance télévisée des Voeux du 31 décembre, le Cheval a fait le 8 Janvier, en Conférence de presse, un exercice de style d’esbroufe de deux heures, guidé par le Cavalier Nicolas, en présence d’une équipe gouvernementale béate d’admiration et de 600 journalistes invités pour faire de la figuration médiatique.

Quelques heures après, plusieurs gens jaloux de la conquête de Nicolas (Carla) aux précédents dires d’André Santini, le fumeur de cigares, se sont vengé sur le cheval « Politique de la Civilisation » et se sont acharné sur le cavalier Nicolas.

Les Jaloux :

François Hollande, premier secrétaire du PS, justement irrité, a déclaré que pendant près de deux heures, Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement …… « Il a disserté philosophie et civilisation pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires et de l'emploi »

Selon Monsieur Hollande, l’interminable propos présidentiel n’a eu que le mérite de révéler l'absence de résultat depuis huit mois, le défaut de propositions immédiates « pour la vie de nos concitoyens » "Les Français sauront que, pour 2008, la fumeuse 'politique de civilisation' va se réduire à la banale continuité de leur vie d'aujourd'hui", a ajouté le député-maire de Tulle pour qui "le temps n'est plus au verbe, aux proclamations, aux coups de menton péremptoires et à l'autojustification"

Monsieur Hollande surnommé Monsieur Sarkozy de Président "moi-je" et de Président "m'as-tu-vu" , mais n'a pas souligné les hochements de tête satisfaits, les ricanements, les ébauches de trémoussements, les mouvements d’épaule et la voix souvent agressive et ironique.

Au cours d'un point de presse au siège du PS, Julien Dray a remarqué que Nicolas Sarkozy est "très fort pour disserter de manière philosophique sur un très grand nombre de problèmes sérieux ou un peu moins sérieux" mais "sur le principal des maux des Français", à savoir le "pouvoir d'achat", sur "les prix à la consommation, prix de l'énergie, prix des loyers, il n'y a pas de réponse".

Remarque assez banale ! La dissertation philosophique de Guaino récitée par Nicolas qui reliait le mot politique au mot civilisation n’évoquait aucun problèmes sérieux ou un peu moins sérieux, elle n’était faite que de propositions et de généralités vide de sens .Ce n’était même pas un exercice de style, tout juste un exercice d’écurie. Monsieur Dray souligne des préoccupations matérialistes, mais nous avons aussi des préoccupations d’assainissement d’ordre moral qui mériteraient d’être évoquées.

François Rebsamen, le numéro 2 du PS, a déclaré sur RTL : "Les Français vont être extrêmement déçus d'apprendre qu'il n'y pas la moindre perspective et la moindre solution apportées à leurs problèmes concrets quotidiens.

La palisse avait du lui souffler cette déclaration !

Le Mouvement des Jeunes Socialistes, déclare dans un communiqué : « la conférence de presse de Nicolas Sarkozy ressemble à un show de campagne très loin du quotidien des Français et du malaise social. Nicolas Sarkozy a fait une longue intervention sur sa volonté de changer la France mais il a oublié de dire ce qu'il compte faire concrètement pour les Français. Statut quo sur le pouvoir d'achat, aucune proposition sur le dérapage des prix, ni sur la croissance, ni sur l'emploi, ni sur les salaires. A défaut d'une politique de civilisation Sarkozy pratique une politique de l'illusion".

Ainsi les jeunes socialistes n’ont pas perdu leur temps à analyser le discours et ils ont gagné du temps en listant à contrario et à minima les oublis et statut quo.

Monsieur Georges Sarre, MRC Chevènementiste, s’est livré à un exercice de haute voltige critique pour caricaturer le « grand écart relevant de la haute contradiction » du « docteur » Nicolas qui se dédouane de ses responsabilités à travers « le retour du traité européen …… Il dénonce dans un communiqué :

"Le président de la République s'est livré à un grand écart relevant de la haute contradiction. En effet, pendant que le docteur Nicolas multiplie le annonces de politiques publiques, Mr Sarkozy donne toutes les clés du pouvoir à Bruxelles et à l'OMC à travers le retour du traité européen rejeté par les citoyens".

Olivier Besancenot, chantre de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a fait savoir dans un communiqué intitulé « le divorce continue avec la population » que Nicolas Sarkozy a gorgé de mots son auditoire mais rien sur le pouvoir d'achat alors que c'est la préoccupation numéro 1 de la population" "Vous parlez à chaque instant de civilisation, mais votre gouvernement est une machine à remonter le temps, qui revient sur les acquis sociaux arrachés par les luttes de nos anciens, la protection sociale à la Libération, et même le droit de travail il y a plus de 130 ans" souligne Olivier Besancenot en prévenant Nicolas Sarkozy qu'une "majorité du peuple peut se mettre en colère contre un président élu" ……. En mai 68, "le patronat et l'Etat avaient dû céder une augmentation générale des salaires de plus de 30%" après une grève générale", a-t-il rappelé.

30 % peut-être avec les intérêts capitalisés depuis 1968 ! On voit bien que Monsieur Olivier Besancenot n’était encore qu’un bébé dans ses langes à cette époque ! A peu près 10 % dans le meilleur des cas, ce qui il faut le reconnaître avec le laxisme et la liberté sexuelle en prime comme correctifs, n’était que de la poudre au yeux destinée à éloigner pour un bon bout de temps toutes revendications de valeurs culturelles et morales.

La CGT, « totalement dans le coup des réalités » a traduit sa détermination en termes simples et plus concrets :

"Pour les salariés, tout confirme qu'il est grand temps de se faire entendre et de construire des mobilisations syndicales unitaires pour faire valoir leurs priorités revendicatives".

"A nouveau, les salariés apparaissent comme les grands oubliés, pour ne pas dire les grands sacrifiés de la rhétorique présidentielle". "La première priorité des salariés, celle du pouvoir d'achat, a été purement et simplement escamotée du discours liminaire du président, .. .. qui a avoué son impuissance en la matière, prétextant le mauvais état des finances publiques dont il est pourtant le premier responsable". La CGT fait remarquer que Nicolas Sarkozy a "écarté toute augmentation du Smic et argué de son impuissance à formuler quelques orientations aux entreprises en matière de salaires" et la CGT constate que "l'ex-candidat du pouvoir d'achat a laissé place au président de la rigueur sociale" et dénonce "l'intention" du président "de voir en 2008 la fin des 35 heures".

Les Louanges des Fidèles et des Partisans :

De leur côté, les fidèles « copains » et les « Partisans » de Nicolas sont montés au créneau, pour le soutenir en des termes élogieux, mais ils n’ont certainement pas dû suivre jusqu’au bout la Conférence de politique de la civilisation, car dans leur défense figuraient des arguments et des promesses de propagande politique , mais vides de substance réelle :

Yves Jego, porte-parole de l'UMP, un petit Monsieur brun, au visage rond figé, troué de deux petits yeux fixes au regard cruel, sous des sourcils contractés, a répliqué dans un communiqué : "En cette période de voeux, le chef de l'Etat a su montrer qu'il avait fermement l'intention d'accélérer le rythme des réformes au profit des Français, en particulier les plus fragiles. Il a su prouver sa détermination à poursuivre sans relâche le travail de transformation de notre pays engagé depuis huit mois et à faire de la France un des moteurs de la renaissance de notre civilisation".

Ca ne veut strictement rien dire ! Faire tourner un moulin à paroles ne fait pas démarrer un moteur à vide !

Nadine Moreno, porte-parole de l'UMP, a fait sa déclaration sur France-Inter : "Ce que je retiens c'est que les Français en auront pour leur vote. Ils ont un président qui assume, un président qui a parlé de tous les sujets sans aucun tabou, un président qui a parlé de la préoccupation des Français dans chacun des domaines de leur vie: l'école, l'université, la ville, la réforme de l'hôpital, la revalorisation du travail, la jeunesse, les banlieues ……. Nous avons eu encore une fois un président de la République extrêmement déterminé, qui parle vrai comme il l'a fait au cours de sa campagne électorale".

Oui Madame Moreno, le Président a beaucoup parlé pour ne rien dire, tout comme vous dans votre répétition et votre éloge !sauf à retenir une nouveauté que vous semblez découvrir et qui peut s’interpréter à volonté : « Les français en auront pour leur vote » ! Quelle ironie ! Presque de l’humour noir !

Hervé de Charette, Alain Lamassoure et Claude Goasguen de l’UMP, coprésidents du club Convention Démocrate constatent dans un communiqué "Totalement dans le coup des réalités, (Nicolas Sarkozy) est apparu comme toujours au plus proche des préoccupations des Français et déterminé à répondre de son action en toute franchise et en toute transparence. C'est une République moderne".

Leur déclaration « C’est une République Moderne » n’est pas exacte, c’est une « République en décomposition » qu’ils auraient du dire pour clôturer un communiqué aussi peu crédible.

(Écrit par lucienne magalie pons - mercredi 9 janvier 2008)

Ps : Contenu, interprétation et décryptage : une nouvelle polémique entrecroisée quadrille le paysage entre les politiques et les philosophes sur "la politique de civilisation".dans un prochain article je reprendrais en détails les différents points de vue de cette intelligentsia.

Pour moi plus simplement, il s’agit « d’un fourre tout » où chacun déversera ses fantasmes sur la politique de civilisation du sexe des anges, ou encore d’une Storytelling du genre fièvre cérébrale, qui seront appelés à masquer jusqu’aux municipales la Storytelling tapageuse des vacances et du « mariage » dont on a appris du possible futur marié qu’il pourrait être déjà fait lorsqu’il sera annoncé !

Résultats politiques quantifiés

Que l’on ne s’y méprenne pas, le cabinet Mars § Co n’a pas planché sur la qualité personnelle de chacun de nos ministres, mais sur les « indicateurs » à prendre en considération pour quantifier les résultats des objectifs politiques fixés pour chacun des ministères dans les lettres de mission de l’Elysée.

Mars & Co, cabinet en stratégie, a planché pour aider le gouvernement à fixer ces «indicateurs de résultats» par rapport à des critères fixés conjointement au préalable par le Cabinet privé, Matignon et les Ministères. (Une trentaine de critères environ on été retenus par Ministère)

Les médias citent quelques uns de ces « indicateurs de résultats », il sera tenu compte par exemple du nombre d’ élèves handicapés accueillis, de la «progression de l’assouplissement de la carte scolaire» pour l’Education, de la «fréquentation des musées quand ils sont gratuits» pour la Culture, du «nombre d’étrangers admis au titre de l’immigration de travail» pour l’Immigration.

Le cabinet ne devrait pas intervenir semble-t-il pas dans l’évaluation des résultats politiques.

C’est au Chef de l’Etat, à Matignon et aux Ministres qu’il appartiendra, entre eux et en toute discrétion, d’évaluer les résultats politiques d’après ce que j’ai pu comprendre.

Pourtant j’ai pu relever dans la presse des appréciations diverses qui laisseraient entendre un « développement du recours à des consultants privés pour évaluer les politiques publiques et le doute s’installe en mon esprit :

Ne parler que de qualitatif, c’est se voiler la face sur le fait qu’il y a une obligation de résultats soutient Monsieur Gilles Bonenfant, Responsable du cabinet Eurogroup, qui a travaillé à l’élaboration du «tableau de bord de la réforme», un autre système d’évaluation de la politique du gouvernement lancé par l’UMP en novembre. Mais il note toutefois que toutes les réformes ne sont «pas quantifiables». Selon lui, « l’engagement de résultats dans le public, tel que l’évaluation des performances des ministres est novateur, mais ancien et quotidien dans le privé»… certes, la France «n’est pas une entreprise, mais on a longtemps considéré que la fonction publique avait trop de temps devant elle».

Monsieur Michel de Sahb Directeur du cabinet de conseil Opus 3, confirme le «développement» du recours à des consultants privés pour évaluer les politiques publiques. Le déclencheur étant, selon lui, «l’Union européenne, qui a poussé les Etats membres à mener ces études et à rendre des comptes en matière de résultats». Toutefois, s’il pense intéressant de mesurer, au plus haut niveau, l’action publique», Michel de Sahb note qu’il y a aussi des éléments importants qui s’interposent , très difficiles à quantifier : On est sur des choses complexes : on ne peut pas décerner comme ça un 12/20.», d’ autant que des facteurs extérieurs ,envolée du cours du pétrole, prévisions de croissance, etc.… risquent de peser sur les résultats des réformes, comme celles censées booster le pouvoir d’achat.

Monsieur Loïc Maherault du Cabinet Altidiem, en mettant en garde contre la tentation de foncer sur l’évaluation de mesures «aussi récentes», alors que leurs résultats «se joueront sur un horizon d’environ trois ans » juge difficile, d’avoir un retour sur initiative dans un délai aussi court.

Des commentateurs soulignent que le secteur public fait de plus en plus appel aux cabinets de conseil privés. Cette pratique est utilisée depuis des décennies dans le Secteur privé qui ne s’en prive pas pour démissionner, sanctionner ou réorienter les cadres et les employés « défaillants » dans leur engagement de résultat par rapport aux objectifs fixés par leur hiérarchie.

Ce ne sera pas le cas dans le Gouvernement :

Des Caraïbes où il se trouvait pour entre autre vérifier que les mesures pour effacer les conséquences du cyclone Dean avaient été mises en œuvre, Monsieur Fillon, pour calmer les « rumeurs » et les « interrogations » suscitées par les « notations des ministres » et un « possible remaniement ministériel », a jugé bon vendredi soir, de remettre les choses au point :

«On n'est pas à l'école. On ne va pas noter les mi­nistres. Il s'agit de noter leur politique, pour le cas échéant, redresser une situation quand une action ou un engagement n'est pas tenu» …

Il ne s’agit pas de noter les ministres, on n’est pas à l’école. Il s’agit d’évaluer les politiques a répété le Premier Ministre.

Monsieur Fillon a précisé qu’il ne serait pas « noté » lui-même : L'action du premier ministre, c'est la somme du travail de tous les ministres»

Ce qui revient à dire, selon mon entendement, qu’il ne sera pas noté.

«Ce n’est pas un système de notation ni de personnalisation» a renchéri Matignon.*

L’opposition n’a pas manqué de protester en faisant remarquer que c’est le rôle des Parlementaires de souligner les bons ou mauvais résultats politiques et sociaux du Gouvernement.

ooOoo

*«Ce n’est pas un système de notation ni de personnalisation» a renchéri Matignon.

Ainsi, chacun des ministres ne sera tenu de rendre compte « le cas échéant » que de son résultat politique.

Leur qualité personnelle, leur défaillance personnelle, leur écart de langage public, leur vie privée, leur étalage à la Une des magazines, leur confidence people, ne seront pas évoquées ni évocables dans cette évaluation. Blanc seing absolu. Seul le résultat politique compte.

En conclusion, le Premier Ministre ne sera pas « noté » sur « la somme » des résultats, l’évaluation se fera « en privé » et en toute discrétion.

Je vois mal un Gouvernement publier un résultat pour l’exposer officiellement aux critiques. Un bon résultat politique pour un Gouvernement, n’est pas toujours celui espéré ou attendu par l’opposition et par l’opinion publique.

Eh bien pour nous, sans avoir recours à Mars § Co dont nous avons cependant payé la note, nous évaluerons et nous noterons en fonctions de nos propres objectifs, les résultats politiques du Gouvernement sur pièces, avant de voter pour les Municipales !

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